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[RP] Souvenirs funestes ...

--Vanidelle


Vanidelle regardait son père amusée, un brin ridicul dans ce costume bien trop grand désormais pour sa carrure de vieillard. Le poids des années faisait qu'il avait du mal à se tenir sur ses jambes.
Mais il était fier le vieux, et admettre qu'il ne pourrait pas se battre... ça Jamais !
C'est bien de sa qu'avait peur la Vani ! son père voulait mourir en héros il le lui avait toujours dis, et là l'occasion ... Mais c'était trop tôt.

Alors que des idées noires s'infiltraient dans son esprit, elle entendit au loin des sabots marteler le sol. Levant son nez aux quatres vents afin de savoir qui venait les visiter, elle fut surprise de voir la silhouette de noir vêtue reconnaissable entre toutes.
Ardy... se pouvait-il qu'il la tienne responsable de sa mort encore?
Elle s'avança vers lui le coeur battant à tout rompre elle ne l'avait pas revu depuis... Ce qui n'était pas le cas de Mjöll et Papily. Ils étaient restés très proches du jeune homme après la guerre. Faut dire aussi que le soldat les avait beaucoup aidé !
Ardy...
L'homme descendit de sa monture ! et c'est en l'ignorant qu'il passa devant elle.
Elle avait la réponse à sa question. Il lui en voulait encore.


" Alors les vieux, prêts à combattre ? hum Bonjour Papily, Bonjour Mjöll... Van ! ... je suis ravi de tous vous revoir ! ... hum... enfin presque tous ! "

La fin de cette phrase qu'il avait prononcé en la regardant, brûlait ses entrailles comme du venin. Le Ardy n'était pas connu pour sa diplomatie.
Mais la Vanidelle avait bien un point en commun avec Papily... c'était sa fierté ! Plutôt creuver que de se laisser dominer.
Alors que le visiteur s'installait, Vani vint se planter devant lui.


B'jour le Ardy ! qu'est-ce t'fiches ici ?

" J'ai quelques informations qui vous serons semble-t-il bien utiles ! "

Pfffffff d's'informations ! bah tiens ! j'aim'rai bien les connaître moi ! toi qu'es à moitié aveugle !

C'était la phrase de trop et Vani le savait ! Ardy posa sur elle des yeux incendiaires à faire fondre les neiges éternelles des Alpes.
Alors que Papily se dirigeait à l'intérieur de la maison afin de servir à boire au soldat, Vanidelle sentit qu'il était temps pour elle de s'éclipser quelques minutes. Si elle devait se battre en duel contre cette brute épaisse elle le ferai... mais d'une ça serait un combat dans la lice et de deux Mjöll et Papily n'en seraient pas témoins.


Laisses Papa ! j'm'en occupe ! Restes avec Mjöll et essayez plutôt d'savoir c'est quoi ces informations !
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Papily d'un coup s'était levé et était rentré chez lui sans un mot, sans un regard pour les deux femmes. Décidément les hommes pensait Mjöll...

Et vala! V'là qu'l'est véxé l'Papily! C'qu'l'est susceptible!!! Bon! 'lors et toi Vani, prête à r'tourner guerroyer comme l'dernière fois? Toi au moins t'sais t'battre! T'leur mont'ra c'que c'est qu'manier une épée!

Papily sortait enfin de sa maison, l'air ahuri, Mjöll le regardait de la tête aux pieds. Il s'était accoutré de ses habits de guerre, tenait à peine debout attifé ainsi. C'était d'une drôlerie!

Mouarf!!! qu'est'c'qui t'est passé par la tête? Tvas à un bal masqué? J'sais pas s'tu sais mais l'heure n'est pas à l'fête, mais à l'bagarre!

Elle le regarda en riant encore quelque instants

C'te question! T'crois pas qu'j'vais rester là à m'tourner les pouces p'dant qu'vous autres allez d'fendre not'beau Duché! D'ailleurs, j'sais pas si t'as r'marqué, mais j'suis pas v'nue seule - Elle mit la main sur le côté de sa hanche - mais 'vec Zezette...Haaaa l'coquine qu'est c'qu'elle a pu s'troduire dans l'peau d'ceux qu's'approchaient un eu trop d'moi...

La vieille s'arrêta net de parler, un vieil ami venait d'arriver sur sa monture, s'il venait jusqu'ici, c'est qu'il avait des choses importantes à dire, sinon se serait contenté de l'attendre sur le pas de sa demeure, le connaissant, il ne serait pas pointé chez le vieux, au risque d'y rencontrer Vani, en qui il avait un certain mépris.

Ardy a raison! Sers nous d'quoi nous abreuvager! T'crois tout d'même pas qu'j'vais faire l'service à ta place!!! L'bonnes manières, ça aussi t'as oublié?
Et toi, mon bon Ardy! Dis nous c'qui t'mène ici!
Contente de t'voir ici! T'es v'nu faire l'trève avec not' Vani?
--Ardy.fol.oeil


[Assit dans le fauteuil de Papily...]

Sourire narquois, sa provocation avait fonctionné, la gueuse avait mordu à l'hamçon, et c'était empressé de répondre agressivement. Peut être que finalement il l'obtiendrait sa vengence dans le sang. hum ... Peut être pas devant les vieux. Eux étaient ses amis.

" Ah Van' ! Van' ! Van' !... Ce que je suis venu faire ici ne te regarde pas ! D'ailleurs je n'avais pas l'intention de te parler à toi ! " Un regard vers le vieux, il vit les rides au coin de ses yeux, légèrement se tendrent. Le Papi était attristé. Chose inhabituelle le colosse sentit un pincement au coeur d'avoir causé de la peine à son ami. " Enfin... tu es là je suppose que je dois faire avec... " Soupire.

" Je suis venu apporter quelques informations ! "

Pfffffff d's'informations ! bah tiens ! j'aim'rai bien les connaître moi ! toi qu'es à moitié aveugle !

Le colosse se redressa d'un bond si rapide que personne ne l'avait anticipé. Le vent gifflant son visage dégagea les épaisses mèches noires de ses traits révélant ainsi une nouvelle fois sa cicatrice.
D'un pas il parcourut la distance qui le séparait de Vani, mais Papily s'était déjà interposé. Les mots qu'il prononça fusèrent dans le silence comme des lames éguisées.


Fichtre ! A qui la faute Van ! Gueuse Incapable !

S'il avait eu des lames à la place des yeux la jeune femme ne serait plus. Elle du le sentir... La vaillante fila dans la cuisine. Ardy encore sous le coup de l'émotion n'arrivait pas à se calmer.
Cet oeil il l'avait perdu pour cette gueuse, et voilà la gratitude qu'elle lui servait en retour.
Les souvenirs remontèrent en lui !
Malrick, son ami, son frère d'armes était tombé pour cette femme.
Les combats étaient sans pitié ! le mot d'ordre était nul prisonnier !
Alors que la gueuse était plantée de part en part, Malrick s'était élançé sur son assaillant, la hâche à la main et le courage pour guide... Un ennemi derrière lui... Un éclat lumineux dans le soleil couchant... La terreur et la surprise du vaillant guerrier lors de l'impact... finallement les sillons pourpre se derversant sur l'herbe verte de la plaine...
Ardy n'oublierait pas ... Non ! Jamais !...
Mjöll avec sa voix de poissonnière le ramena à la réalité.


Et toi, mon bon Ardy! Dis nous c'qui t'mène ici!
Contente de t'voir ici! T'es v'nu faire l'trève avec not' Vani?


" Ha ! La trêve avec cette ... hum ! sans vouloir t'offencer Papily, il faudrait pour cela qu'elle apprenne à calmer sa langue de vipère ! "

Nouveau regard glacier alors que la femme revient parmis eux.

" Ou qu'elle ramène à la vie Malrick ! "

Là il lui avait fait mal ! Il avait tapé exactement là où il fallait, là ou c'était le plus douloureux. Les épaules de la femme s'affaissèrent. Elle lança un regard à son père qui lui intima silencieusement de ne pas répondre.
Nouveau sourire sadique alors que le chevalier vide le contenu du verre devant lui
.

" Bref ! Je ne suis pas venu pour cela !... Hier le Capitaine m'a confié une mission de reconnaissance au sud de Bourges. J'ai parcouru des centaines de lieues dans la forêt. Mais au petit matin j'ai trouvé ce que je cherchais.
Au sud de la capitale, le petit hameaux juste avant la Belle Bourges... Un campement auvergnat !
Je tenais à vous prévenir afin que vous organisiez la défense des villages du Berry.
Que les Berrichons intègrent les lances et corps d'armes afin de défendre le pouvoir.
L'heure est grave mes amis ! "


Ardy posa tour à tour ses yeux sur ses interlocuteurs. L'anxiosité était présente, mais aussi une pointe de défis. Les vétérants n'avait pas l'intention de laisser le Berry aux mains de ces défroqués. Ardy sourit intérieurement au moins la solidarité n'était-elle pas morte en ces terres.
--Papily
Papily n'avait que faire des raillerie de Mjol, il décida d'ignorer quand un bruit de sabot se fit entendre il regarda dans la direction du son et reconnu Ardy..

Il le regarda en souriant puis il regarda sa fille espérant ne pas avoir encore a supporter leur jaspinades et la bassesse de chacun !

Ahh Ardy que nous vaut l'honneur de ta visite ??

" Alors les vieux, prêts à combattre ? hum Bonjour Papily, Bonjour Mjöll... Van ! ... je suis ravi de tous vous revoir !hum... enfin presque tous !"
" J'ai quelques informations qui vous serons semble-t-il bien utiles ! Mais... Papily offre-moi donc un verre avant ! "
Puis Mjoll acquiesçât et demanda a boire, Papily tourna donc les talon en direction de la maison.

Il allais rentrer a l'interieur quand Vanidell se proposa de le faire, il décida donc de rester dehors avec les autres.

Ardy commença donc a dire qu'il avait des informations mais Van qui écoutais toujours d'une oreille pris la parole l'air mauvais,

Pfffffff d's'informations ! bah tiens ! j'aim'rai bien les connaître moi ! toi qu'es à moitié aveugle !


Ardy tourna des talon il regardais sa fille avec tant de haine que le vieille homme décida de s'interposer, il se plaça devant Ardy le regard noire la main sur son épée.

Fichtre ! A qui la faute Van ! Gueuse Incapable !

ARDY !! Tu est mon ami ! Et je te demanderais de rester poli avec ma fille !!

Il garda son regard fixé sur l'œil encore visible d'Ardy,puis il se tourna vers Mjoll dans l'espoir qu'elle change de sujet il était vieux et commençait a ce lasser des jaspinade sans intérêt,

Et toi, mon bon Ardy! Dis nous c'qui t'mène ici!
Contente de t'voir ici! T'es v'nu faire l'trève avec not' Vani?


Et norf alors Mjoll tu joue a quoi ?? T'veux vraiment qu'ils s'entretue les deux la ??S'exclama t-il sans s'en rendre compte !

" Ha ! La trêve avec cette ... hum ! sans vouloir t'offencer Papily, il faudrait pour cela qu'elle apprenne à calmer sa langue de vipère ! "

" Ou qu'elle ramène à la vie Malrick ! "


A l'entente de se nom Papily tourna son regard vers la petite qui jouait innocemment dans l'herbe avec son ami, il se retourna et regarda Ardy avec désolation puis sa fille, en un fragment de seconde il eut tout revu, sa première rencontre avec l'homme qui devenu le mari de sa fille, les bon souvenir les soirée de joie et de rire au éclats puis la déclaration au matin du 5 septembre l'armée au portes de saint Aignan, les combats les corps entassé devant les portes de la ville et lui son sourire sa joie de vivre et enfin sa mort.Il venait de revoir se qu'il essayait d'oublier depuis des années le corps d'un homme qu'il eu apprécié allongé sur la terre un filais de sang coulant de sa bouche les yeux ouvert un regard tendre surement le dernier destinée a son aimée ....

Papily repris contenance et écouta Ardy raconter les dernières nouvelle.
--Vanidelle


Tous avaient écouté avec la plus grande attention, les informations du guerrier. Papily et Mjöll avaient de suite acquiessé, ils allaient faire en sorte que les Berrichons se préparent, que les groupe se forment... Les auvergnats ne gagneraient pas !
Ils faisaient l'inventaire de toutes les personnes qui seraient prêtes à s'enrôler.
Vani elle était restée silencieuse, points serrés, machôires crispées. Qu'il la traite de Gueuse incapable... peu importe.
Mais ce fils de ribaude avait dit le nom ! son nom ! ici chez son père, devant elle.
Encore heureux que sa fille n'avait pas entendu la conversation.
La mère jeta un coup d'oeil rapide aux deux gamins, ils semblaient loin et ne prêtaient pas attention aux conversations d'adultes.
Vani plongea son regard d'acier dans ceux du chevalier. Et lorsqu'elle s'exprima sa langue claquait comme un fouet.


Ne prononce jamais plus s'nom d'vant moi !

Les mots sifflaient entre ses dents. Elle fulminait de rage. C'était plus qu'une phrase, c'était une menace déguisée. Et le regard d'Ardy ne trompait pas, il avait bien compris, un rictus ignoble c'était formé aux coins de ses lèvres et son oeil valide brillait d'excitation.
Ainsi dont c'est ce qu'il voulait... l'affrontement...
Tremblante de colère, les mots sortirent tous seuls.


Crois-tu, l'Aveugle ! qu'j'ai oublié c'massacres ?
Les tourrangeaux piètinant nos berrichons ? Châteauroux pillée et occupée ? Eux paradant dans nos rues ? l'r'bellion ?
Les combats tous plus sanglants les uns qu'les autres ?


Sont regard était dur et le flots de ses paroles continuait à se derverser.

Crois-tu qu'j'ai oublié l'vue d'nos champs rougit par l'sang d'ses barbares certes mais par c'li aussi d'nos amis, voisin, famille ?...

Un soupire s'échappa de ses lèvres.

Crois-tu qu'j'l'ai oublié ? qu'j'ai oublié comment il s'est j'té à l'gorge d'c'lui qui m'trouait la peau ? qu'y s'est écroulé sur moi ? qu'j'l'ai entendu agoniser avant que'qu'un, toi d'ailleurs, nous sorte d'là ? Qu'jai entendu son dernier soupire ? Crois-tu vraiment qu'j'peux oublier tout ça ?

Elle se redressa, son regard froid toujours vissé sur le visage du soldat. Son expression à lui était tout aussi dure. Elle n'avait jamais eu l'occasion de parler avec Ardy depuis l'enterrement.
Bien avant, l'homme avait été très proche du couple. Vanidelle se remémorait les scéances d'entrainement où les deux soldats aguérris lui apprenaient le maniement de l'épée.
Son bras était devenu fort grâce à eux ! Elle avait pu se battre lors de la rébellion grâce à eux !
Le regard des deux vieux était maintenant posé sur les deux ennemis qui se toisaient.


T'sais Ardy ! c'jour là t'as perdu un oeil et un ami ! dis-toi qu'j'ai perdu ma vie. J'suis morte avec li ! J'tiens l'coup pour l'gosse... Mais j'suis vide !

C'était la première fois qu'elle en parlait aussi ouvertement. Même son Papily n'avait jamais entendu sa version de l'histoire. Mais la hargne d'Ardy fol Oeil, avait eu raison de ses efforts à dissimuler son mal être.
--Ardy.fol.oeil


[Devant la Maison de Papily]

Ardy regardait par-dessus sa chope dont il vidait avec extase le contenu, la Vanidelle.
Il la connaissait que trop bien et savait exactement comment la provoquer. Il ne s'était pas trompé, la mère s'emportait et racontait maintenant ses souvenirs de la guerre de 1455.


...l'vue d'nos champs rougit par l'sang d'ses barbares...
...il s'est j'té à l'gorge d'c'lui qui m'trouait la peau... Qu'jai entendu son dernier soupire ... c'jour là t'as perdu un oeil et un ami...


CLAC !!!

La main du soldat vola, et fini sa course sur la joue de Vanidelle. Papily eut un mouvement mais le guerrier le stoppa d'un simple regard. Vanidelle semblait choquée, la main collée contre sa joue qui rougissait déjà, ses yeux embués rivés sur Ardy.
Un nouveau rictus sadique aux commissures des lèvres du soldat.
Lui non plus n'avait rien oublié, il n'avait pas oublié que cette... gueuse... était venue se battre alors que lui et Malrick l'avaient sommés de rester avec les "réfugiés".
Il n'avait pas oublié que c'était à cause d'elle que son ami était mort. Il n'avait pas oublié non plus que l'ennemi avait réussi à lui planter une dague juste un peu en dessous de l'arcade et qu'en se dégageant, la moitié du visage y était restée. Et que depuis son visage était ingras.
Non ! Décidément il n'avait rien oublié.
Papily tremblait, probablement de rage. Ardy n'en ayant que faire, ne le regarda même pas lorsque sa voix sifflante raisonna.


"Papily ! Mjöll restez en dehors de ça ! J'ai ... hum ... "un vieux compte" à régler avec Vanidelle... Ne vous inquiétez pas je ne lui ferai pas de mal !"

Vanidelle était pétrifiée. Ardy quant à lui se redressait, la toisant comme un lion affamé.

"Moi non plus Gueuse, je n'ai pas oublié ! Je n'ai certainement pas oublié qu'une fois de plus ce jour-là tu nous avais désobéis, que tu avais pris ton épée et que tu t'étais jeté dans le combat alors qu'on t’avait demandé le contraire. Si tu n'étais pas venue... peut-être que...
Malrick, mon frère, est mort par ta faute ! Alors ne me fais surtout pas de leçon.
Je me souviens exactement de ce jour-là ! tant de civils et de soldats y ont péri. Tant d'hommes y ont été mutilés. Tant de famille brisées."


Que de souvenirs ! La rage l'avait guidé tout aux longs des combats, il avait ôté la vie de tant d'hommes, soldats où civils, vieux ou jeunes, peu importait du moment que leur écusson sur le bouclier n'était pas berrichon, il tranchait, hachait, coupait, ciselait, usant et abusant des precieux entrainements qu'il avait suivit à la garnison.
Malrick et lui s'étaient même lancés un défis "celui qui ferait tromber le plus d'ennemis !"
Ce fameux jour noir, à peine une fraction de seconde avant, son frère lui avait lancé : "Alors ! fol oeil toujours en retard ? J’en suis à 15."
Il se souvenait avoir rit, alors que sa lame se logeait à l'aveuglette dans ce qui lui faisait face.
Puis ils avaient entendu un cris terrifiant. Les deux compaires s'étaient tournés en direction d'elle. Vani... les pieds ne touchant plus le sol, un liquide visceux et sombre se répendant autour d'elle. Malrick qui avait de meilleurs reflex avait réagi de suite... Ardy avait été le temoin du reste, impuissant, incapable, trop lent...
Regard d'acier... puis affaissement des épaules et soupire.
Finallement c'était à lui-même qu'il en voulait.
Nouveau soupire... puis regard désemparé vers Vanidelle.


"Je suis désolé Van !"

Sa voix était brisée ! La jeune femme eut un pas vers lui. Mais malgrè la detresse qu'il ressantait il agita la main afin qu'elle ne s'approche pas. Il n'était pas comme ça, pas lui. Lui ! c'était un soldat !
Inspiration profonde. Les paupières clausent.
Il se confectionne une nouvelle contenance du moins en apparence.
Nouveau regard glacier comme à son habitude. Et avec du détachement dans la voix il reprend.


"Je suis désolée Van ! J'ai été infect avec toi !... Papily et Mjöll veuillez excuser mon attitude..."

Oeillades à tous les convives debouts, Papily adossé au mur de sa maison, Mjöll appuyée sur sa canne et Vani raide comme un I. Les sourires l'encourageant il poursuivit son récit. Comme à son accoutumé, quand un sujet dérangeait le chevalier, et bien il en changeait.

"Bon pour en revenir à nos moutons en 1455, Le Duc de Tourraine accusait le Duc de Berry d'héberger des brigands, je suis certain que la Duduche tourangelle utilisera les mêmes mensonges. Ca m'étonnerai pas de la perfide !... Et ceux malgrè notre Juge qui bannit les brigands du Berry... Ils avaient envoyés des tourangeaux grimés afin qu'ils sèment la discorde dans nos rangs.
Mes amis je vous le dis faites attention aux agitateurs ! Ca m'étonnerait pas de la Duduche d'abuser des mêmes subterfuges que ces prédecesseurs"


Le soldat laissa le temps à ces amis d'intégrer l'information.
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Ha! Ben v'là! C'tait pas si dur qu'ça p'tit!

Les mains sur les hanches, se disait que ceci aurait bien pu se faire plus tôt

Vous v'rendez compte, qu'ça fait une paye qu'on attend qu'ça Papily et moi?...
C'la faute à personne s'ton frère est mort...si!...l'faute à c'te tourangeaux d'mes deux f'ni à l'urine...'fin si j'en avais...et surtout l'faute à pas d'chance!!!
Et toi Vani...t'crois pas qu't'aurais pu l'ménager un peu durant ces années?...L'a perdu son frère!...C'pas rien tout d'même...
Bon! L'cident est clos, y a urgence là.


Se tourne vers Ardy

L'garce j'm'en souviens...c'te vieille bique avait osé r'conter n'porte quoi! Comme si l'Duc 'vait pas aut'chose à faire que d'protéger des brigands!..D'plus comme tu l'dis si bien p'tit, l'brigands en Berry, sont flanqués d'hors à coup d'pieds dans l'derrière!
Bah si l'recommence l'chienne, on va lui faire bouffer d'pissenlit par l'racine! Haaaaa! L'est pas rendue l'duduche qu'd'ailleurs n'en a pas l'classe, juste l'titre!!!


Mjöll faillit assommer le papily avec sa canne tellement elle était remontée par cette affaire, qui pourtant ancienne, lui faisait monter la rage en elle.

'Lors! C'qu'on fait?
--Ardy.fol.oeil


[Toujours dans le jardin de Papily...]

Ardy se leva, repenser à toutes ses choses, à ses images ça l'avait secoué même si avec sa formation de soldat, il parvenait à maîtriser tout ça. Il s'approcha de Vanidelle et lui tendit la main afin de sceller cette trève... enfin cette paix nouvelle entre eux.
Il était comme ça, pas d'embrassade pas d'acolade. Non un serrage de main suffisait amplement !
Mjöll, avec sa voix de poissonnière avait exprimé son contentement, se qui arracha un sourire au guerrier.
Il aimait bien la vielle, malgrè son grand age, elle était impulsive et ne rechignait pas à la tâche. Depuis la guerre, elle élevait seule son ptit fils Otto, ses parents ayant été capturés, et emmenés en Tourraine où ils périrent dans les geôles des suites des tortures qui leur avaient été infligées. La Mjöll était restée des mois sans nouvelle de son fils et de sa belle-fille , malgrès les tentatives du conseil Ducal du Berry pour récupérer les prisonniers de guerre. Puis un jour, un voyageur avait découvert aux frontières du Berry les deux corps mutilés. Mjöll bien qu'attristée par la nouvelle avait quand même ressentit un certain soulagement. Ses enfants avaient été enterré selon les rites aristotéliciens et après toutes les souffrances qu'ils avaient subis, il pouvait enfin rejoindre le paradis solaire.


'Lors! C'qu'on fait ?

Ah ça des horreurs la vielle en avait vu dans sa vie. Ardy la regarda pui rapporta son attention vers les deux enfants.

Je pense que la première chose à faire et d'écrire à Noirlac ! afin que les moines prennent en charge les enfants. Bien évidement il faudra sans-doute leur faire quelques dons... Avec mon salaire de soldat et étant donné que je loge à la garnison, j'ai pu mettre de coté un petit pécule... Mes amis je vous le donne, nous acheterons pains et viandes pour les enfants et les moines.

Fol Oeil medita encore un instant. les deux enfants s'amusaient, inconscients du mal qui se présentait à leurs frontières. Ils riaient, chantonnaient. En cette instant il les enviait presque. La précédente guerre contre la Tourraine avait été la plus sanglante qu'il ait connu. Ces tourangeaux étaient des barbares, capables des pires infamies et les auvegnats étaient pareil.
Les images défilaient de nouveau dans son esprit. D'un geste de la main il les chassa et repris son discours.


Mjöll et Papily, vous êtes des vétérants, il faudrait que vous prévenniez les berrichons du danger qui se trouve devant nos portes...

Pause dans le discours. Affaissement des épaules du soldat. Meurtri il se frotta vigoureusement le visage.

Mon Dieu... qu'il nous vienne en aide, trop d'innocents ont péri en 1455... Trop de sang Berrichon a été versé ! Nous devons leur faire payer !

Ardy était à présent crispé, envahit d'une rage sans pareil.
--Papily
Papily regardait d'un air désinvolte Hardy et sa fille se jaspiner, par le temps passer a les voir se haïr ainsi depuis des années il avait appris a ne plus faire attention à cela.

Vani ce mise a parler, à lâcher tous se quel avait sur le cœur voir sa fille dans cet état rendait Papily un peu maussade, puis un long silence lourd et pesant écrasa l'atmosphère, ce silence fut vite brisé par le bruit douloureux de la main d'Hardy sur la joue de vani. Papily se redressa regardant Hardy d'un œil noir !

HARDY Tu ...
papily fut coupé dans son élan

"Papily ! Mjöll restez en dehors de ça ! J'ai ... hum ... "un vieux compte" à régler avec Vanidelle... Ne vous inquiétez pas je ne lui ferai pas de mal !"

Hum..Le vieille homme retourna près de Mjöll et regardait les deux jeunes..
Puis Hardy s'excusa auprès de Vani et de lui même ainsi que de Mjöll. Papily fit un grand sourire et alla serrer Le soldat dans ses bras.

Bon pour en revenir à nos moutons en 1455, Le Duc de Tourraine accusait le Duc de Berry d'héberger des brigands, je suis certain que la Duduche tourangelle utilisera les mêmes mensonges. Ca m'étonnerai pas de la perfide !... Et ceux malgrè notre Juge qui bannit les brigands du Berry... Ils avaient envoyés des tourangeaux grimés afin qu'ils sèment la discorde dans nos rangs.
Mes amis je vous le dis faites attention aux agitateurs ! Ca m'étonnerait pas de la Duduche d'abuser des mêmes subterfuges que ces prédecesseurs"

Mjöll et Papily, vous êtes des vétérants, il faudrait que vous prévenniez les berrichons du danger qui se trouve devant nos portes...



Oui Hardy bien parlé je vais me mettre en route dès à présent pour les prévenir enfin surtout si Mjöll est prête !! On est partis la vieille ???


Il la regarda avec un grand sourire taquin
--Godorick
"Berichons Berrichonnes prennez les armes ! Le Berry a besoin de vous ! Les Vils Auvergnats ont annexé une partie de nos forêts sans déclaration de guerre au préalable !
Le Duc et son armée chevauchent déjà vers le camps auvergnats !..."


Je reprennais ma respiration et regardais les quelques paysans qui écoutaient mes dires. Il fallait que je parvienne à les mobiliser. Ma gorge m'irritait, le temps était sec, j'attrappai ma gourde et bus une bonne rasade d'eau. Sur ma monture je surplombais tout ce ptit monde. Inlassablement je reprennais les mêmes mots, les mêmes phrases.

"Berrichons Berrichonnes prennez les armes ! Le Berry a besoin de vous ! ...

Le soleil était de plomb dans ma cuirasse j'étouffais, mais le Capitaine avait mis sa confiance en moi et attendait que je revienne avec quelques volontaires. La situation était grave, la Tourraine avait fait appel à une armée de brigand. Heureusement le Berry pouvait compter sur l'aide des Renards. Au départ, il est vrai que j'avais émis quelques reserves sur cette armée, les évaluant de non fiable. Cependant au fil des entrainements, ils nous avaient enseignés leur techniques de combats. Sambre et Elvis étaient des chefs exemplaires.

"Berrichons Berrichonnes prennez les armes ! Le Berry a besoin de vous ! ...

Je pris la route qui conduisait aux mines c'est par là-bas que j'espérais trouver de la main d'oeuvre. Continuant inlassablement mon panflet.
Je passai alors à coté d'une maison, d'apparence miteuse, en bordure de sentier, bien que je n'aimai pas faire mon curieux, je regardai le jardin.


"Berrichons Berrichonnes prennez les arm...

Norf ! mais c'est le Ardy ! Sautant de ma monture, je me retrouvai planté sur mes deux jambes, l'armure crissant légèrement. Ardyyyyyyyyy !

Mon ami se leva et vint à ma rencontre. Je lui fit un salut militaire, techniquement il était mon supérieur. Le protocole étant respecté je lui fit une acolade.

Ardy tu tombes bien ! Le Capitaine m'envoie chercher des volontaires ! Nous partons prêter main forte au Duc dans son armée. Les Auvergnats sans déclaration de guerre ont annexé des terres Berrichonnes ! Nous ne pouvons pas les laisser faire ! le Duc se met en route ! Nous devons le rejoindre à Bourges.

Puis je remarquai la présence des civils. J'otai mon couvre-chef, m'inclinai légèrement pour les saluer. Ils semblaient inquiets, je ne sais pas ce qui me fit dire ça mais eux semblaient vraiment comprendre la situation. Puis de nouveau, je dévisageais mon kef, éspérant qu'il serait de la mission.
--Ardy.fol.oeil


[Toujours dans le jardin de Papily (bis)...]

Le brave soldat était amusé de voir les deux vieux réagir comme s'ils avaient toujours vingt ans. Malgré la situation, cela parvint à lui décocher un sourire. Mais dans son esprit torturé il apréhendait déjà ce qu'allait leur coûter cette guerre. Les images sanglantes tourbillonnaient dans son esprit, n'importe quel civil en aurait eu la nausé, mais pas lui ! Lui il était habitué à ces images, Il avait d'ailleurs par de nombreuse fois été le créateur de ces tableaux funestes à jamais gravé dans sa mémoire.
Après la guerre de 1455 il avait fait parti des valides qui avaient pour tache de récupérer les corps et de les enterrer.
Il avait porté des frère d'armes, des civils homme ou femme mais le plus dur avait été cette petite fille, dont il sut plus tard qu'elle s'appellait Amandine.
Le regard du guerrier se posa alors sur les deux enfants... Soupire... Regard qui s'attendrit et qui vint se poser sur la jeune maman...


Vani ?! Peux-tu te char...

"Berrichons Berrichonnes prennez les arm...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un cavalier en armure apparut scandant sa propagande de rassemblement. Le grand brun au regard d'acier plissa les yeux afin de reconnaître ce soldat.

Ardyyyyyyyyy !

Norf Godorick ! Bonjour l'ami !

En trois enjambées il avait rejoind le cavalier et sa monture. Le jeune soldat Godorick nouvellement recruté, était appelé à faire de grandes choses, ça Ardy n'en doutait pas une seule seconde. Une fois salués, Godorick, homme bien battis aux mains semblables à la patte d'un ours, lui exposa les raisons de sa présence dans les parages, lui relatant les faits d'armes récents.

Quoi ???!!!

Le soldat était hors de lui ! Ainsi donc cette guerre se déroulerait semblable à la précédente. Les ennemis avaient donc décidé d'être fourbes, vils et menteurs. Ainsi donc ils n'avaient retiré aucun enseignement de l'affrontement précédent ! Ainsi donc ils voulaient la Guerre sans toutefois la déclarer ! Soit ! ils gouteraient au métal glacer de son épée.
Il leva le nez en l'air et siffla son destrier. L'animal, bien dressé se présenta à lui en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Avec l'agilité d'un felin bondissant sur sa proie, Ardy sauta et se retrouva en scelle, flattant l'encolure de sa bête.
Il se retourna vers ses amis.


Mes amis, vous l'aurez compris notre ennemi que dis-je... nos ennemis sont vils, fourbes et menteurs. Je m'en vais dès à présent rejoindre l'armée du Duc afin de rendre au Berry ce qu'il lui appartient.

Mais alors qu'il allait s'élancer au Galop un main boudiné retint la bride du cheval. Mjöll avec sa canne semblait bien remontée.
--Mjoll.poitrine.de.bateaux
Mjöll avait sursauté, sa canne volant dans les airs, aux hurlements du soldat demandant à ce que les gens se rallient à l'armée. Le temps de reprendre son souffle, sa canne ramassée, elle aussi se mit à hurler

Ç'va pas l'tête?! T'veux m'tuer 'vant qu'j'ai pu m'fronter 'vec l'en'mi!!!
Tiens! Ç''t'apprendra à m'ficher l'trouille! Non mais! Tripl'andouille!!!


Ni une ni deux, elle s'était approchée de lui l'assaillant de coup avec sa canne. Une fois calmée, elle le toisa des pieds à la tête, puis regarda Ardy

Dis donc toi là!!! D'plus t'es son Capt'ain?!...Bha bha bha...J'sais pas c'ment t'débrouilles mais t'recrutes n'porte qui d'ton b'taillon, l'a pas appris l'bonnes manières l'gars!
Bon! Puisque l'gars r'crute, j'm'engage! Et pas de r'fus s'non!!!


Comme d'habitude sa canne s'agitait en direction des deux hommes, les menaçant ainsi de leur en ficher un coup à tous les deux s'ils refusaient.

'Lors?...
--Ardy.fol.oeil


[Sur sa monture prêt à partir...]

C'est qu'elle était plutôt vive la petite vielle, voilà qu'elle assénait des coups bien placés au pauvre Godorick, heureusement que celui-ci était en armure. Ile ne fallait pas l'effrayer la Mjöll sinon gare aux fesses. Ardy prit conscience qu'il avait besoin d'elle non pas sur le champs de bataille mais bien ici pour recruter le plus de monde possible.
Mjöll s'adressa à Ardy.


Dis donc toi là!!! D'plus t'es son Capt'ain?!...Bha bha bha...J'sais pas c'ment t'débrouilles mais t'recrutes n'porte qui d'ton b'taillon, l'a pas appris l'bonnes manières l'gars!
Bon! Puisque l'gars r'crute, j'm'engage! Et pas de r'fus s'non!!!


Mjöll ! Godorick est un fier soldat amené à faire de grande chose ! Ne doutes pas ainsi de mes capacités de jugements. Hum tu veux bien ?...Surtout que par le passé mon jugement ne nous a pas mal aidé...pas vrai ? Bon...

Le chevalier toisait la petite vieille, le sourire carnassier aux lèvres.
Le destrier martelait le sol de son sabot puissant montrant l'excitation qui naissait non seulement en lui mais aussi en son cavalier. L'appel du sang était fort désormais... Le Soldat bouillonnait de l'intérieur, enfin il ferait payer la mort de tous les innocents de 1455. Enfin il vengerait Malrick, son frère, Amandine, la gamine égorgée et tous les autres morts injustement pour protéger leurs terres.
Tandis que Godorick remontait en scelle finalement bien content déchapper à la canne, Ardy finit de donner ses recommandations.


Mjöll toi et Papily je vous charge de rameuter le plus de personnes possible dans la défense civile, la milice ou la maréchaussée. Nos villes en auront besoin... et moi j'ai besoin de savoir qu'il y a des gens sur qui je peux compter ici ! Et Mjöll tu ne discutes pas ! C'est Clair ?! Comme tu le dis, à tord mais bon c'est l'age ça; c'est moi le Capitaine.
Vani... toi ta mission est de mettres les petits en sécurité !


Mais déjà la femme allait protester. D'un geste de la main, le soldat la stoppa.

Vani ! une fois que ce sera fait et seulement à cette condition tu pourras rejoindre les gardes sur les remparts.

Le soldat talona les flancs de sa monture, qui dans un hénnissement de fureur s'élança au galop, tandis que son cavalier hurlait.

Qu'Aristot vous Garde, que Christos vous protège et que les Très Haut guide vos pas.

Les soldats s'éloignèrent et déjà la mazure de Papily ne ressemblait qu'à un minuscule point derrière lui. S'il reviennait vivant de cette guerre, il se fit la promesse de se déclarer à Vanidelle. Mais pour l'heure les sentiments seraient oubliés, seul la rage et la colère importaient à condition que ces émotions soient correctement utilisées...
--Godorick
Je chevauchais à présent la campagne Berrichonne en compagnie de mon lieutenant. La route était longue pour parvenir jusqu'au campement du Duc. Ardy et moi-même poussions les bêtes aux maximum de leur capacités.
Le soldat à mes cotés semblait déjà concentré sur la bataille qui se déroulerait dans quelques heures. Pour ma part j'étais encore perturbé par ma rencontre avec les civils qu'il semblait considérer comme c'est ami. Pourtant j'avais et j'en était certain décelé à un moment un sourire franc et amusé. C'était la première fois que je voyais Ardy sourire ainsi.


Ardy ! c'était des amis à toi ? les personnes que j'ai croisé tout à l'heure ?

Pour unique réponse le soldat émit un grognement.

Tu les connais d'où ? Je te pause ses questions parce que j'ai été impressionné par eux. Surtout la petite vielle comment l'appelles-tu déjà ? Meulle ?

Godorick tu me le fais exprès ? elle s'appelle Mjöll !

Puis Ardy me raconta qu'il les connaissait depuis toujours, mais que leurs relations s'étaient renforcé avec la guerre de 1455 contre la Tourraine. Je me souvitn de cette époque, je n'était pas encore soldat, mais j'avais aidé dans la défence de mon village. Je n'habitais pas Châteauroux à l'époque donc je n'avais pas vu le pire de la guerre. Mais Ardy lui y était.
Je me demandais si c'était à l'occasion de ses batailles qu'il avait eu cette cicatrice.
Cependant je ne lui demanderai jamais. Ardy était discrèt et je le respectais pour cela... Puis je me remit à penser à la guerre qui approchait à grand pas.


Ardy ? tu penses que les Renards vont nous rejoindre à Bourges ? leurs loyauté et leur courage ne seraient pas de trop dans nos rangs.

Ardy semblait pensif et resta ainsi un moment, semblant évaluer la situation dans les moindres détails.
Je resta donc silencieux le temps que le militaire réponde à ma question.
--Ardy.fol.oeil


[Il était sur la route toute la Sainte Journée...]

Parcourant les plaines vertes berrichonnes, il n'avait en tête qu'un objectif, qu'une seule pensée, cette nuit s'il le fallait le sang coulerait mais il se fit la promesse que cela ne serait pas le sien. Alors qu'il réfléchissait aux tactiques que mettraient en place les capitaines, Gordorick s'adressa à lui. N'aimant pas particulièrement être dérangé surtout quand il évaluait une situation, le soldat émit pour seule réponse un grognement bien rauque pensant que son interlocuteur serait ainsi découragé.
Il n'en fut rien.
La jeune recrue posait questions sur questions... Et la pauvre Mjöll ... Meulle ? Si elle savait. Ardy esquissa l'ombre d'un sourire, il imaginait Godorick appelant Mjöll, Meulle devant cette dernière... La canne volerait nul doute...


Godorick tu me le fais exprès ? elle s'appelle Mjöll !Le ton était sec et tranchant, il espérait ainsi retrouver le silence necessaire à sa méditation. En vain ! Le bleu était bavard. Après lui avoir brièvement conté l'histoire de 1455, le silence retomba mais fut de courte durée.

Ardy ? tu penses que les Renards vont nous rejoindre à Bourges ? leurs loyauté et leur courage ne seraient pas de trop dans nos rangs.

Un sourcil se leva... Et une expression à la fois étonnée et de respect s'afficha sur le visage du soldat borgne. La question avait le mértite d'être intelligente.
Il s'accorda le temps necessaire pour réfléchir, qu'aurait-il fait lui dans pareilles circonstances. Les Renards étaient de valeureux guerriers, Ardy avait noté leur courage et leur détermination lors des quelques entrainements qu'ils avaient partagé. Il est vrai que de les avoir à leurs cotés rassurait nombre d'hommes. Cependant concentrer toutes les forces à Bourges n'était pas la meilleurs défense envisagée.


Et bien Godorick... Je ne pense pas qu'ils viendront à Bourges. N'oublies pas que l'Auvergne est l'allier de la Touraine, deux attaques simultanées sont à craindre... Je pense que notre capitaine a divisé nos forces afin que nos armée soient sur tous les fronds... Enfin c'est ce qui me semble le plus logique... c'est ce que j'aurais fait moi !

Les deux cavaliers arrivaient maintenant à l'orée de la forêt, le campemant Berrichon ne devait plus être très loin. Il suffisait à Ardy de repérer "les planqués", ces gardes dont le rôle est d'assurer les arrières de l'armée afin que personne ne la prenne à revers.

Godorick nous ne sommes plus loin ! Joignant un geste à la parole, telle une panthère, Ardy sauta de sa monture. Agrippant la bride de son destrier, le soldat s'avança vers les fourrés, scrutant le moindre mouvement.
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