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[rp]Quand les oies canardes la mairie Toulousaine

--Cricriultras.


Cricri s'était levée aux aurores, une impression étrange d'une journée pas comme les autres..elle s'était rendue aux portes de la ville pour faire son travail de douanière lorsqu'elle vit installer une armée.. elle fronça les sourcils, cherchant à voir d'où elle venait, elle signala à celui qui lui semblait être le chef que les frontières étaient fermées, qu'il montre son laisser passer, mais elle n'obtint aucune réponse.

Elle lança Amour au galop vers la mairie, il fallait qu'elle prévienne son amie et maire Jalna...ensuite prévenir l'E.M
Le sergent de la caserne d'Albi fût informé, ils se concertèrent afin de prévenir les villageois, il fallait assurer la défense de la ville.
La mobilisation fût à la hauteur, tous arrivaient de tous côtés, des groupes fûrent formés en fonction de la force de chacun, les armes distribuées.

Elle quitta la ville quelques instants pour se rendre en son domaine afin d'en avertir ses gens, mettre les enfants à l'abri, les rassurer et surtout pour quitter sa robe se mettre en tenue de combat, prendre son bouclier et sortir son épée, celle de son tendre Ht, elle la protègerait et lui veillerait sur elle de là haut.....cette épée avec laquelle il s'était battu en Tourraine et qu'il lui avait laissée en héritage..

Elle monta sur Amour le faisant partir à vive allure rejoindre les troupes, lorsqu'elle arriva le Sergent Voda avait bien avancé dans l'organisation de la défense, Jalna était en tête d'un groupe, elle rejoignit le groupe du lieutenant Vonlichtenchein, Voda et le Sergent Valère s'occupèrent des groupes des Maraîchaux.

Ils étaient tous fins prêts pour l'attaque, elle avait la rage au ventre, venir attaquer sa ville, ils allaient voir ce que c'était de venir se frotter aux albigeois........elle avait combattu il y avait fort longtemps mais n'avait jamais tué, aujourd'hui elle était prête à tuer pour défendre sa ville, ses enfants, ses amis, les albigeois ...

Des cris se firent entendre, le sol résonnait des galops des chevaux de l'ennemi, un brouhaha de cris, de poussière, des fracas de bruit metallique d'armures contre armunes, d'épées contre épées, elle esquiva les assauts d'une épée venant s'abattre sur elle, une armure rouge surgit devant elle, rouge comme le sang, le sien ne fit qu'un tour, la rage la prenant elle fonça son épée en avant, elle chargea et donna plusieurs coups, de toute ses forces, le combat fût rude, elle vit Von charger également sur l'armure rouge qui résistait et lui donna le coup fatal.... elle tomba de son destrier... le casque roula pour laisser place à un visage féminin.. elle n'aurait jamais cru vivre cela... mais c'était fait et elle n'avait aucun regret, ils avaient voulu prendre la ville, elle l'avait protégée....

Les affrontements étaient violents, des corps jonchaient le sol, elle essayait de voir s'il y avait parmi eux des visages connus, pour l'instant elle n'en voyait aucun.... les ennemis étaient au sol...un homme portant un corps s'éloignait, elle vit s'enfuir quelques cavaliers...

La bataille était finie, l'ennemi fuyait laissant ses blessés et ses morts......Les Albigeois avaient bien défendu, ils avaient mis en déroute l'armée des oies sauvages !!!!!! la rage, la tristesse, la hargne laissait place à la joie !!! Albi avait été sauvée par ses villageois et non pas par l' Armée du Comté qui se trouvait stationnée une ville plus loin....

Honneur devait être rendu à tous ces villageois qui s'étaient battus pour défendre leur ville.....elle était fiere du dénouement final.

Ils se retrouvèrent Jalna, Voda pour faire le bilan, des morts et des blessés graves du côté ennemi, peu de blessés du côté Albigeois si ce n'était un blessé grave....elle eut une pensée pour lui..

C'est épuisée, fatiguée, dans un état second qu'elle rentra chez elle, embrasser ses enfants, les serrer fort contre elle......
et ensuite prendre la plume afin d'informer son Amour retiré au Monastère des évènements de la nuit passée......
Fatou
Comme toujours les troupes avancent. Fatou suit, sous les ordres de Sofio et auprès de son Beuzy. L’obscurité règne en maitre, la lune et clair et le ciel étoilé. Fatou sourit à son homme pour se donner plus de courage. Les chefs de troupes font leurs discours… ils sont plus nombreux d’après leurs dire mais n’ont pas leurs expériences. Fatou se dit souvent myope comme une taupe alors le nombre de soldats en face d’elle, elle en prend que très peu conscience. C’est ailleurs mieux comme sa. Un grand mur leurs fait face et les écrase de toute sa masse. Elle se sent comme une fourmi à coté d’une pomme. Elle avance tête haute, elle reste ranger dans les rangs en suivant les bruits de pas et d’armures. Le silence est si pesant elle qui déteste le silence toujours à jacasser à meubler comme elle peut ces moment de calme que les gens disent apaisant. Cette atmosphère lui rappel son dernier combat, elle sourit…

Assaut est donné. Ça attaque de tout les cotés. Les épées s’entrechoques, on peut voire des fourches, des bâtons, des hommes et des femmes qui luttent chacun pour des convictions qui leurs sont propre. Les crie d’agonie et de courage s’entremêle pour former un brouhaha indescriptible qui caractérise si bien les champs de batailles. L’instinct de survit prend les rênes chez beaucoup d’hommes, le corps ne fait plus qu’un avec l’arme, on oublie la douleur, la fatigue, le bruit... Les combats font rage dès que la lune nous quitte tout s’arrête pour laisser place à des corps inerte.

Cette fois ci encore, comme lors de toutes les autres batailles le corps de Fatou s’étend au sol. Mais cette nuit est différente des autres… Elle ne dort pas épuisé par le combat, elle ne reprend pas son souffle. Cette nuit est certainement sa dernière nuit. Elle se meurt… l’épée dans une main et l’autre main à compresser son abdomen, comme pour arrêter l’hémorragie ou remettre en place ces organes qui n’ont rien à faire dehors. Elle souffre, la douleur est telle qu’elle n’arrive pas à formuler le moindre son. Ces yeux fixe le vide, elle agonise et prie le ciel de lui ôter la vie. L’odeur de la mort et du sang lui donne la nausée, elle ferme les yeux en espérant que sa ira plus vite. Elle aura donc eu une vie inachevée, elle pense à ces fils, à sa fille, à son Beuzy et pleure.

Son âme quitte son corps et observe la scène de loin… Que c’est pathétique, n’a elle pas rechercher l’actions, la poussé d’adrénaline qui lui permet de se sentir vivre. N’a-t-elle pas tout quitté sous prétexte qu’elle s’ennui. N’avait t elle pas conscience du risque qu’elle prenait en faisant partie de l’armée, voilà qu’elle pleure… c’est navrant de voire cette scène. J’me tourne le dos accablé par mon comportement grotesque. C’étais surement mon destin de mourir ici et maintenant, alors pourquoi pleuré. Et puis je vois cette lumière au loin qui me semble si belle. Alors pourquoi retourner sur terre ? J’ai toujours su que la vie s'achève tôt ou tard par une mort définitive et ce n’est un secret pour personne. Alors pourquoi s’attaché à la vie comme si elle était éternelle. J’ai jouée avec elle et frôler, sentie et procurer la mort durant toute ma vie. Alors pourquoi me lamenter de cette fin.

Je regarde l’armée partir au loin laissant dernier lui ces hommes mort. Je devrai en faire autant, je m’avance vers la lumière prête à quitter se monde résolus à accepter mon sort. Soudain mon cœur se serre… je souffre pourtant je devrai plus souffrir… J’entends des pleures… Sybo pleure… c’est l’heure de sa tété, c’est vrai j’lui aie promis de revenir. La lumière s’éloigne de moi, pourtant si belle… mon âme s’approche de plus en plus de mon corps avant de le réintégré… . C’est un supplice, Fatou souffre le martyre. C’est la pire torture qu’elle a pu subir. Elle aurait pu imaginer mille tourments mais pas celui de revenir à la vie dans de telle condition. C’était clairs elle devait s’occupée de sa fille.
--Evin
La nuit rouge prenait fin, fourbu, non glorieux le viel homme, se redressa et ses yeux usés se poserent sur le champs de bataille.

Des corps mutilés, des gisants, des blessés jonchaient cette pleine paisible la veille.


La charge avait été rude et sans quartiers, elle avait duré une nuit entiere, l'aube n'etait pas silencieuse, partout des gemissements, des cris de refus devant la destinée cruelle, des appels au secours...

Evin, crachat du sang en un jet meprisant;Ils l'avaient bien voulu cette mort, ils étaient venus la chercher jusqu'aux portes de la ville,et bien ils l'avaient!

Lentement l'homme chercha parmis les appels celui qui venait d'un albigeois, se deplaça entre les cadavres, sans une once de pitiés il passa sa lame a travers un corps portant, provocantes sur son armure, les couleurs ennemies; il ne reviendrait plus pour sûre!

Debout, portant un blessé, un homme hagard, avançait à grand pas cherchant des yeux un improbable secours, Evin eut un instant le desir de le rattraper, de lui porter le coup fatal à ce sauvage, ce voleur de vie, ce massacreur de coeurs,oui il vengerait Albi de cette peur qu'ils avaient fait naitre dans chaque maison

De loin il entama une course folle, la rage lui remonta entre les levres en un hurlement visceral, il leva son coutelas pour l'abbatre entre les omoplates de ce barbare...

Un gemissement faible venant du blessé... une voix de femme...et tout bascula pour le vieil homme...la bête en lui, surgie du fond de ses tripes, se calma, son bras retomba...

Elle était jeune... ça semblait grave.

La vie de cette jeune femme devint pour Evin la chose la plus precieuse qui fut, comme pour laver son esprit de ces acts horrible qui eurent lieux cette nuit, ces acts qu'il n'avait pas hesiter à commettre.

Ses yeux se plisserent, ses levres parvinrent à articuler presque honteux:

Suivez moi!
Fabrizio05
Une course dans son dos, il n'entend rien.
Fabrizio marche dans cette plaine serrant fort contre lui sa femme.
Son cœur bat au ralenti, au même son que celui de sa femme, au même rythme qu'elle.
Il sent que la vie s'échappe d'elle,par ses lèvres entrouvertes.
Non il se peut pas qu'elle meure, non elle ne doit pas le quitter.
Que va t-il devenir sans elle et leur fils... le fruit de leur union resté chez les bonnes sœurs ailleurs.

Il se voit revenir près de lui,descendre doucement de son coursier, voir leurs fils jouer avec un petit cheval en bois, tenu malhabilement par ses petites mains.
Il voit une bonne sœur avec sa coiffe blanche et sa tenue noire, lui montrer qui vient le voir d'un doigt, il voit Enguerand tournant la teste vers son père,lui sourire mais....


Non il veut pas le voir pleurer, non il veut pas que plus tard son fils devienne un vengeur, un assassin.
Ses yeux bleus s'accrochent à elle, ses bras la soutiennent contre lui; un des bras se balance au gré de la marche de Fabrizio, l'autre se repose sur sa nuque.
Il la tient ainsi et il ne veut pas la voir partir sans lui.

Une course dans son dos, il n'entend rien.
Les râles des mourants,il ne les écoute pas.
Les appels au secours des gens à terre ne lui parviennent pas.
Certains appellent leur mère pour les plus jeunes.
Certains pleurent.
Certains cherchent une partie d'eux même.
Debout ou couchés.
Certains crient pitié.
D'autres lâchent leur dernier soupir à ses pieds.
Mais il n'entend rien, il est avec elle et il veut qu'elle vive.


Une course dans son dos et il entend.
Il lui fait face, ses jambes s'écartent, ses pieds dans des pédieux se plantent dans le sol gorgé de sang.
Ses yeux se lèvent du corps de sa femme et font face à l'homme.
La folie est dans le regard de l'autre.
L'envie de tuer , de se repaître de sang.
La main brandit une arme.
Elle se lève.La rage est là.

La course s'est arrêtée et il le voit.
Elle se lève et va le frapper.
Alors qu'importe de point vivre sans elle.
Qu'importe que cette terre d'Albi recueille encore un peu de sang.
Et si il doit tomber, il doit la tenir contre lui.
Si il doit dire qu'un mot ,qu'on lui permette de dire son nom.

Fabrizio le regarde, attend mais n'éprouve aucune peur.
Il est prêt,mais le bras s'abaisse.
Fabrizio lit la pitié dans les yeux de l'homme face à lui.
Si près de lui, il n'a qu'à tendre les bras et voici que la plaine d'Albi recevra encore deux morts.

Dans les yeux de l'homme la fureur a disparu remplacée par la compassion et l'abandon de toute cette fureur.
Fabrizio fouille dans les yeux de l'homme, il cherche une étincelle de rage.
Il cherche dans le miroir de l'âme de cet homme et y trouve...la vie.


La course est devenue pas.
Fabrizio tend le corps de sa femme vers lui et son visage en devient désespéré.
Non pas en offrande mais en supplique .
Les paroles deviennent échos à l'espérance pour la vie.
Et il le suit.

La course pour la mort est devenue figée....
La course pour tuer est devenu pas....
Le pas est devenu vie....
La vie a repris son pas....
La mort a repris sa course......
Eric.mrk
A la demande de Jalna, la mairesse d'Albi, avec l'aide du vieil Anselme et du jeune Geoffrey, Eric Aymercah s'était engagé sur la route le menant là ou les survivants des Oies Sauvages avaient été repérés... Il y avait des blessés graves parmi eux et il se portait à leur secours, en tant que médicastre pour qui toute vie méritait soins et attentions...

Jalna lui avait confié un laisser passer pour ramener en Albi, à l'Hospitalet, les blessés qu'il jugerait impossible à soigner sur place... Il espérait trouver bientot ces personnes qui avait tenté une folle invasion d'Albi et qui le payait du tribut le plus cher qui était...

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--Evin
L'enceinte d'Albi...encore des cadavres à enjamber...

la porte sud...encore des hommes arrassés

Des pas décidés, des pas rapides, des pas épuisés...
Son regard usé fouillant les allentours.

enfin une carriole!

L'herboriste Emerka...de l'aide

Plus de souffle...

L'homme suivait, le visage fermé, les mains serant la femme, les yeux perçants, méfiant,esperant, épuisé surement de l'allure qu'Evin avait prise... il suivait...sa charge precieuse sans vie...

Le vieil homme leva le bras en signe d'appel en direction de l'herbriste.

A l'aide!!!
Eric.mrk
Alors qu'ils arrivaient en vu du champ de bataille, Eric vit un homme les héler et lever le bras... Il fit diriger la cariole vers lui et l'aborda:

Hola, mon brave ! Nous sommes ici à la demande de la Mairesse ! Diantre, j'avais entendu cris et bruits de bataille mais j'ignorais à quel point ce fut rude et sanglant ! Nous venons quérir les blessés... Ont ils été regroupés ? Où pouvons nous les trouver ?

Il espérait que cet homme pouvait lui répondre... Il lui semblait voir des gens le suivre... Des souffrants ? Le temps pouvait être compté pour les blessés graves...
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Vous aimez la Nature et aider votre prochain ? Rejoignez La Guilde des Herboristes !
Mardokin
Tout doucement son bras se baissait.. tout doucement il reprenait son souffle emballé.. Ses yeux erraient sur ce champ de bataille, sur ces corps éparpillés.. ce désastre, ce massacre, ce témoignage de folie.. seul l'être humain était capable d'en causer, de s'en causer!

silencieux il quittait ce lieu qui lui devenait insupportable.. laissant derrière lui ce monde insensé, ce monde dont il était obligé de faire partie.. participer à cette atrocité..

Tout doucement un bras se levait.. tout doucement une lance s'apprêtait, sa trajectoire se dessinait.. il suivait des yeux.. par tout les dieux!.. la faucheuse n'en avait elle pas eu assez? cette folie ne s'était elle pas rassasiée?
Il s'interposa.. il voulait supplier, crier..


-ASSEZ!! vous voyez pas que ce n'est plus un ennemi? que c'est juste un homme brisé? vous ne voyez pas qu'il porte déjà son fardeau? qu'il porte sa mort et sa vie dans ses bras? qu'il n'est plus rien, juste un petit souffle le retient? trop de sang a coulé, trop de souffrance!


Et silencieux il marchait.. s'éloigner.. se retrouver..
Son regard avait croisé celui de Jalna.. sa divine.. sa paix.. un sourire triste et pas de mot.. ce soir elle pleurera dans ses bras, ce soir il s'apaisera dans sa peau, de son odeur..

Odeur du sang qui séchait.. odeur de la mort qui flottait.. lourde était son arme, il était temps de marcher.. lourde était son âme, un venin y fit cracher.. il marchait..

Vers le Tarn..
se débarrasser de cette peau qui le dégoutait.. de cette couche qui collait son corps, qui l'étouffait.. sueur, sang, poussière..
se frotter partout.. se laver.. personne ne le verrait comme ça, ce monstre qu'il était devenu, ce boucher d'homme..
surtout pas les enfants! surtout pas son Nelson! surtout pas ses nains!

Tout doucement l'eau coulait, emportant avec elle les traces de cette nuit..
Domy11
Quelque part en Albi...Le sort des vaincus...

La lumière qui illumine le bout de sa vision est si blanche...

Des voix semblent l'appeler doucement ,comme d'innombrables caresses qui l'attirent irrésistiblement vers elles.
Elle flotte.....
Elle est un fétu.....Une poussière.....Un souffle.....Presque rien...

Elle se sent poussée en avant par une force tendre, comme une large main qui l'encourage à avancer encore et encore....
Plus aucun son en cet univers tiède....
Plus aucune autre vision que cette lumière qui se rapproche irrémédiablement,qui veut l'englober,qui veut la posséder, qui l'appelle .....

Domy voit des ombres au bord de ce chemin apaisant,elle les reconnait....Elle sait qu'ils sont là...
Ses parents....Ses amis disparus...Tous ceux qu'elle a aimés...Qui sont partis...
Ils tendent les bras vers elle....
Ils l'accueillent....
Ils la veulent....
Il faut qu'elle les rejoignent.....Elle ne peut se détourner de ce but....

Partir.....

Sauf qu'un regret reste planté dans son coeur....Qu'elle ne sait analyser...

Sauf qu'on la retient encore.....Mais qui?? Quoi???

Un doux balancement .....Elle suit un mouvement qui n'est pas de son fait....

Elle suit sans savoir....Sans ressentir.....Sans vivre vraiment...

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Delicia28
[Après l’attaque]

Combien de temps tout cela avait-il duré ??? Elle n’en avait aucune idée…

Ils avaient fondu en masse pour forcer les portes de la ville. Leurs cris de rage s’étaient élevés comme une rumeur grandissante pour impressionner l’ennemi en surnombre. Un vacarme assourdissant s’en était suivi entre les hurlements de douleurs ou de colère et les bruits des armes qui s’entrechoquaient. Délicia et quelques autres avaient réussi à s’introduire dans l’enceinte de la ville, elle suivait Endy de près et les coups d’épée tombaient successivement.

Tout à coup, un villageois avait brandi une torche sous les yeux de Pilgrim, son destrier, qui s’était cabré sous le coup de la surprise. Un autre en avait profité pour l’empoigner et la désarçonner alors qu’elle était ainsi déséquilibrée. La jeune femme s’était écrasée lourdement contre le sol, laissant échapper un cri sourd sous le choc et le cheval avait filé sans demander son reste. Une douleur s’était fait ressentir dans la jambe mais dans le feu de l’action la souffrance n’existait plus. Le temps de se relever et l’homme qui l’avait empoignée s’était rué sur elle en brandissant une fourche. Délicia avait esquivé l’arme de fortune et asséné à son attaquant un violent coup d’épée dans le flan. Le paysan s’était figé avant de s’effondrer dans une grimace de douleur, les viscères à l’air.

Les villageois étaient tout autour, Del avait cherché des yeux son père et l’avait aperçu non loin encore sur sa monture. C’est alors qu’elle avait fonçé vaillamment sur un autre ennemi en brandissant son épée mais l’homme avait esquivé et tenté de la toucher au visage. Elle avait paré le coup et attaqué à nouveau. Le bougre avait esquivé et levé son arme en l’air avant de l’abattre de toutes ses forces sur l’épaule de la jeune femme. Le bruit métallique de l’arme qui se fracasse, un craquement horrible dans sa clavicule et elle avait poussé un hurlement de douleur déchirant.


Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh !!!!!!!!!!!

Délicia s’était effondrée au sol et son casque avait roulé sur le sol, dévoilant son visage inondé de larmes dans une grimace emplie de souffrance. Quelques mèches de cheveux étaient collées sur son front moite et après avoir vu son agresseur s’éloigner, elle n’avait presque plus rien distingué depuis le sol, dans la pénombre.

Elle avait alors entendu le signal qui ordonnait le repli de son armée. Ils battaient en retraite !!!


Attendez-moi !!!

Elle avait tenté de se relever, s’asseyant tant bien que mal mais les autres villageois étaient toujours là et l’un d’entre eux avait voulu se précipiter sur elle pour l’achever sans doute… Elle avait paré l’attaque d’un coup de pied mais avait alors senti une vive douleur dans la cuisse lorsque les trois dents d’une fourche s’étaient enfoncé dans sa chair jusqu’à l’os… La douleur avait été si atroce qu’elle avait perdu connaissance, là par terre à leur merci, les laissant maîtres de son destin...







Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la brunette avait envie de vomir tant la douleur était violente… le jour était apparu, elle était restée inconsciente pendant longtemps sans doute…Elle lançait autour d’elle des regards paniqués se demandant si on viendrait enfin l’achever…

Lorsqu’elle aperçut deux silhouettes au loin qui déambulaient entre les corps, elle leva son bras encore intacte puis le laissa retomber au sol… Sa cuisse saignait abondamment et sa clavicule lui faisait atrocement mal.

Elle replongea dans les ténèbres murmurant du bout des lèvres…


Achevez-moi….j’ai trop mal…pitié….
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"L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs" Oscar Wilde
Missade33
[Parmi les attaquants.]


Village d'Albi, le combat fait rage. Moins d'une heure auparavant, c'était sur de l'herbe verte que les chevaux et leurs cavaliers s'étaient élancés, maintenant les voilà en plein cœur d'un champ de bataille, les soldats des Oies Sauvages et les défenseurs d'Albi sont mêlés chacun défendra son honneur quitte à y perdre la vie. Le sang des guerriers jonche la terre, un nuage de poussière dû aux sabots des chevaux se dégage obscurcissant un peu plus la vue des survivants, les épées s'entrechoquent, des cris d'agonie et de douleur surgissent de toutes parts, les hommes s'effondrent, le chaos...


L'épée à la main, la jeune Domyos se battra tant bien que mal dans ce cauchemar, vaincre ou mourir, la richesse sourit aux audacieux: cette devise énoncée au début de l'attaque résonne dans son cœur, sans oublier le devoir et l'honneur avant tout, ne jamais abandonné ses armes, ne pas plier. L'heure de sa vengeance a sonné... Regard haineux, soif de victoire, aucune peur de la mort, la jeune femme venait de retrouver son âme de soldat qui avait depuis trop longtemps disparu. Cette haine qui l'anime: une carapace qui renferme de douloureux secrets? Ou une envie de gagner qui se transforme en haine pour devenir sa force? Personne ne le sait... Si elle, elle le sait très bien...

Première chute. Evasion est au galop, la lance coincée sous le bras droit de la cavalière, l'autre main tenant fermement les rênes de l'animal, elle essaye de renverser les cavaliers adversaires qui se trouvent sur son chemin. Quelques temps plus tard, coup du sort la voilà à son tour au sol suite au violent coup de lance qu'elle vient de recevoir dans la poitrine: son destrier s'est cabré, elle a lâché toute prise, son cheval est partit au galop la laissant ainsi, le retrouvera t-elle un jour? Question sans réponse... A peine eut-t-elle pris le temps de se relever et de reprendre ses esprits que déjà l'ennemi approche, c'est ainsi que cela se passe sur le champ de bataille, tu ne réfléchis pas tu agis.

Premier corps à corps. Leurs regards noirs se croisent une demi seconde, première tentative d'attaque de la part de son adversaire, la guerrière esquive le coup. Le fer continue de se croiser: parer, se protéger, tenter une attaque, esquiver... Qui des deux laissera apparaitre ses premières faiblesses? Moment d'inattention du côté ennemi, impossible que celui-ci passe inaperçu aux yeux de la brune, son épée s'enfonce d'un geste furtif et rapide dans le ventre de la future victime, sous la douleur il recule et reste muet de stupéfaction. Sourire mauvais de la demoiselle au coin des lèvres. Elle abandonne là sans pitié son duelliste à son sort: une mort certaine
Les duels se poursuivent, chacun commence à être gagner par la fatigue, les membres deviennent douloureux mais il faut poursuivre...

Premier coup. Un cri qui lui semble familier résonne dans ses oreilles, volte-face, horreur, et s'il lui était arrivé quelque chose, non pas elle, elle l'aime tant ! Le regard tourné vers l'horizon à la recherche de ses deux amours, elle en oublie qu'elle n'est pas seule, que les ennemis sont partout, grave et fatale erreur, puissant coup derrière la tête, sous le choc ses genoux se plient, elle s'effondre sur le sol, sans avoir pu dire un mot, ses yeux se ferment. Elle a flanché, elle est perdue.

Première blessure. Les coups d'épées qui s'ensuivront elle ne le verra pas venir, tout comme le cheval qui lui brisera la jambe, elle se contentera de les subir sans pouvoir agir et parer. Impossible de hurler, elle souffre, des images l'assaillent: cette bataille, ses compagnons d'armes et elle même tentent d'approcher les dirigeants, l'épée de la duchesse transperce son ventre, elle tombe au sol, aujourd'hui même histoire, même défaite. S 'en est trop, beaucoup trop, elle a si mal, elle sombre... La voilà prisonnière entre ciel et terre, toujours vivante mais prisonnière des limbes, sa haine s'est apaisée, la douleur a pris le dessus...

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--Evin
La faible flamme de la dame a résisté...

L'homme des plantes va s'en occuper.

Il passe le relai Evin... il se sent inutil, vide..

D'autres blessés? rassemblés?.. dérouté il met du temps à comprendre.

Oui il y a partout des hommes qui geignent, des âmes qui s'élevent enfin quittant un corps torturé.

Oui il y a partout des êtres d2chiquetés par la haine, par l'inconscience, par la folie de leurs freres.

Mais il reste à terre, baignant dans un lit de sang, des petites choses qui esperent encore, esperent un secours, une priere et Evin se redresse, puisant dans cette envie de vie la force de repartir, faire marche arriere, affronter sa honte, retourner sur cette plaine de miseres.

Il fouille, retourne des corps, écoute des souffles filants, souleve une paupiere close, empoigne des survivants, harangue des détrousseurs de cadavres déjà fouillant avec ardeur ce charnier.


Portez cet homme à l'hospitalet!


...appelez le prêtre pour celui ci...
Ciboulette
[Avant l'attaque]

Par quel étrange hasard ses pas l’avaient attiré vers la taverne ce soir là … le hasard avait-il décidé de mener Ciboulette vers un curieux destin…

Une magnifique rencontre ! Quelle surprise !
Dans l’euphorie aucune question, juste heureuse de le revoir en compagnie de sa promise. Soirée très arrosée certes … mais ô combien chaleureuse !

Dans le même temps des nouvelles lui arrivaient très inquiétantes, une armée au portes de la ville… ? Mais qui peut bien nous assaillir ?
Lorsqu’elle comprit enfin qui était le chef de cette armée des oies sauvages, son sang ne fit qu’un tour…un dilemme énorme la torturât derechef.

Ma ville, mes amis Albigeois ou mes amis « d’ailleurs » ?
Allait-elle prendre les armes contre un être cher ? Refusant, par la même, de se battre pour cette ville et ces Albigeois qui lui sont si chers aussi ?
Ô comme la décision fut difficile à prendre même si elle paraissait tellement évidente.

Elle quitta donc la taverne non sans lui avoir dit :
Citation:
« tu ne me laisses pas le choix, je mourrai ou tu mourras mais nous combattrons l’un contre l’autre hélas ; fais attention à toi ! »


Elle courut chez elle pour s’harnacher, passa par le marché afin d’acheter une arme…elle ne trouva qu’une hache… tant pis elle fera l’affaire ! Elle n’avait jamais combattu et cette hache lui faisait froid dans le dos.
Elle s’enrôla chez les maréchaux.

Sur la place beaucoup de villageois s’étaient rassemblés, Jalna courait partout et on entendait déjà les voix sourdes et furieuses crier à l’ennemi.
La hargne des albigeois laissait supposer que la bataille serait rude.


[Pendant l'attaque...]

L’ambiance au sein des maréchaux était lourde, les visages se tordaient, inquiets mais surtout décidés, front belliqueux en avant.
L’ordre est donné, chacun s’élance… et sans plus réfléchir mais dans le seul but d’éradiquer l’ennemi, Ciboulette fonce avec ses compatriotes brandissant cette hache qui la glaçait il y a si peu de temps.
Dans cette ruée rien ne compte plus que les « sus à l’ennemi, nous vaincrons ! »
Les corps tombent, le sang se répand…Ciboulette esquisse les coups, une épée s’abat à côté d’elle l’ayant évité de justesse… elle se relève un autre guerrier lui assène un coup… elle se défend d'un grand coup de hache provoquant une légère blessure...puis
aperçoit un très jeune garçon qui reçoit un coup, elle fonce lui porter secours …lève sa hache en poussant un cri d’une incroyable puissance et sa hache s’abat de toutes ses forces sur le heaume de l’assaillant.
Celui-ci titube, son heaume se fend et de son crâne coule tout ce sang !

Ciboulette n’a pas le temps de s’attendrir une autre épée fend l’air devant son visage, elle recule d’un geste leste… échappe encore une fois à cette lame…
Le guerrier qu’elle vient de toucher contre attaque avec une force inouïe malgré sa blessure, elle reçoit un autre coup sur la tête qui l’assomme et reste inerte un grand moment…
Lorsqu'elle reprend ses esprits, elle ne voit que désolation, des corps ..beaucoup de corps jonchent le sol dans une mare de sang.
Ou sont mes amis ? Jalna ? et tous les autres ?
Elle porte la main à sa tête et cherche la blessure ...fatalement elle est blessée !?
Maculée de sang oui, mais ce n'est pas le sien...elle est sauve par Aristote !


[Après...]

Ce rude combat et cette victoire était l'œuvre des Albigeois et elle était fière d'être parmi eux....
Il y a eu beaucoup de morts...tous de l'ennemi....


Plus tard, elle sut que ses amis Albigeois étaient sains et saufs..ouf...
et c'est beaucoup plus tard qu'elle apprendra que son ami guerrier avait eu la vie sauve lui aussi !
Dans sa grande bonté, Aristote en avait donc décidé ainsi.

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Hirnan
    Ambiance

http://www.youtube.com/watch?v=ALxw70CxphA&feature=related
Pour le total de l'ambiance : www.youtube.com, uncorked. 10 parties de 10 minutes. Le concert de ross, un moment clef, est dans la cinquième partie à 4'25''.


    Avant la musique

Jeune la musique était importante pour Ross. Les hasards de la vie, les choix mauvais ou bons, les nécessités réelles ou inventées avaient amenées Ross a abandonner la musique. Jusqu'à cet instant ou il s'y réessaie après des années.
De même, jeune, Hirnan avait cru que les armes pouvaient être une solution aux difficultés de la vie et elle avait appris ou cru apprendre qu'il n'en était rien. Hirnan avait pratiqué un peu la lutte armée dure, prête à combattre à tout instant, mais elle n'avait pas eu l'occasion de le faire.
Lorsque l'armée du roi de France était venue renverser sa duchesse Tsarine le mercredi 10 février 1453, cela faisait déjà 3 nuits qu'Hirnan la défendait arme à la main et que rien ne s'était passé. La quatrième et funeste nuit, par un coup du sort incompréhensible, son adhésion à la défense de sa duchesse fut refusée et comme par hasard, c'est cette nuit là que le combat eut lieu. Hirnan fut convaincue qu'il y avait eu un sabotage et fut longtemps dégoutée de beaucoup de choses dont les administrations et les autorités qui se permettent ainsi des décisions arbitraires en abusant de leur prérogatives.
Hirnan n'eut donc pas l'occasion de combattre à cette occasion même si elle y était prête. Ni les occasions suivantes puisqu'il n'y eu pas de combat, juste des paroles et des intentions mais pas d'actes - malgré parfois les incitations d'Hirnan pour qu'il y en ait.
A force de ne pas combattre, Hirnan avait cru / appris que le combat était un échec. La force armée n'était que le moyen des forts pour imposer leurs décisions aux faibles.

"La guerre, c'est le massacre d'hommes qui ne se connaissent pas au profit d'hommes qui se connaissent mais ne se massacrent pas" Paul Valery - impossible de retrouver qui a appris à Hirnan cette phrase, probablement une des oies sauvage mais laquelle ?

Bien que ne croyant plus à la chose armée, Hirnan avait conservé quelques armes chez elle et expliquait en même temps qu'il est inutile pour une mairie d'avoir des biens. Que tôt ou tard elle est attaquée et pillée. Que le mieux est que la mairie soit pauvre et qu'ainsi la mairie peut économiser des écus sur sa défense puisqu'il n'y a rien à défendre. Qu'il suffit à une mairie d'avoir quelques avoirs placés sur des mandats et que cela suffit. Que les armes et la force sont détestables, ....

Bien que ne croyant plus au pouvoir de la musique, Ross avait conservé un instrument de musique avec lui et expliquait en même temps que l'on ne peut pas vivre de musique. Qu'il faut sacrifier les idées au matériel. Que le présent est plus important que le futur, ...

    Au moment de la musique

Ross n'a plus joué en public depuis 4 ans. Il refuse de le faire (partie 5 à 3'45''). Mais des soucis matériels dont la solution lui est présentée sous forme de chantage l'amènent à jouer en public.
Hirnan ne veux plus avoir affaire aux armes. Elle a déjà refusé une fois de défendre sa ville face à une attaque probale qui n'avait pas eu lieu. Une seconde fois la question de prendre les armes s'est posée à elle le 27/09/1457. Mais cette fois, sa décision était prise avant même qu'elle en soit consciente. Dès que la question a été posée de défendre Albi, Hirnan savait qu'elle défendrait alors même qu'elle refusait de se l'avouer.
Probablement que comme pour Ross il lui manquait une raison de faire ce qu'elle appréhendait, refusait de faire. Peut-être est-ce tout simplement son envie et que les incitations reçues n'ont pas été déterminantes. Qu'il lui avait fallut quelques années pour accepter cette décision et que cette fois là (le chantage, la présence d'une armée), Ross et Hirnan étaient simplement prêts.


    Le premier mouvement de la musique (jusqu'à 2'35'')

Ross joue calmement. La musique se met doucement en place. Les éléments sont là et se développent. Il est pleinement concentré sur sa musique. Il ne regarde personne. Peut lui importe ce qui se passe autour de lui. Seuls comptent lui et sa musique qui est imprégnation et introspection.
A partir du moment où Hirnan est avertie du danger, seuls comptent les préparatifs. Hirnan se prépare au combat avec une certaine lacheté. Elle rejoins un groupe de maréchaux pour rester en arrière dans la ville, laissant les risques des sorties aux autres. Hirnan prête même ses meilleures armes à ses amis qui sont plus exposés qu'elle. Elle espère ainsi probablement, involontairement, ne pas avoir à combattre.
De même que Ross ne joue que pour lui, de même Hirnan se cache derrière le fait que la bataille n'est pas certaine, qu'elle sera en arrière ligne, qu'elle n'utilise pas sa meilleure arme pour combattre.

    Le second mouvement de la musique (à partir de 2'35'')

Ross est totalement impregné dans sa musique. Son regard se porte un peu plus loin mais il ne voit rien de ce qui l'entoure. Le rythme s'emballe, la musique est plus envahissante. Seule compte la musique pour elle même. Les corps s'oublient.
Hirnan est entourée de bruits et de fureur. Elle ne pense à rien. Elle est détachée de la bataille même si elle est tout autour d'elle. Elle ne voit rien, aucun ennemi. Elle ne pense à rien. Il y a juste de l'agitation autour d'elle, tout autour d'elle, mais Hirnan reste comme absente, dans un état second. A un moment, un bref instant, un adversaire émerge d'entre les autres défenseurs, il a réussi à aller un peu plus loin que d'autres. Il est blessé de partout, il a réussi pourtant machinalement à avancer plus qu'il n'aurait du. Hirnan, froidement, involontairement, sans y penser, l'achève bestialement d'un coup de Hache sans état d'âme. Lorsque l'âme est absente, le corps agit seul, automatique.
Pour Ross comme pour Hirnan le geste n'a plus d'importance, tout leur être est empli de l'instant, le corps réagit sans qu'ils en aient conscience.

    La fin de la musique (après 3'40'')

Ross a franchi une étape, il a un court instant l'impression d'avoir vaincu quelque chose, d'avoir avancé. Pour retrouver rapidement la réalité de ses soucis.
Hirnan a tué quelqu'un. Il avait beau être l'attaquant, quelques écus valaient-ils une mort ? Cette mort empêchera t-elle d'autres morts ? La mairie d'Albi est-elle sauvée d'attaques ? Albi a protégé ses quelques deniers cette fois-ci mais qu'en sera t-il la prochaine fois, jusqu'où iront les assaillants pour dévaliser Albi et jusqu'où ira Albi pour se protéger ? Quel honneur y a t-il à tuer un moribond lorsqu'on est la peut-être sixième à lui taper dessus ?
Les victoires peuvent être amères, les victoires peuvent être des défaites, les victoires peuvent permettre de réaliser que l'on était dans l'illusion, le défit n'était pas celui que l'on croyait.

    Après la musique

Ross continue à se battre pour surmonter ses difficultés matérielles et celles-ci durent et ne se résoudront à la fin qu'après avoir mieux compris ses proches et lui-même ; la solution aux soucis de Ross est de mettre de côté les difficultés matérielles pour s'intéresser à ses motivations profondes et à celles de ses proches.
Hirnan n'en est pas encore là. La recherche du profit est une page noire, l'avenir est une page blanche et l'amitié une page de toutes les couleurs.
L'espoir est dans la communauté.
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Contre le port du baillon
Missade33
[Entre ciel & terre]


La bataille est terminée, Albi a vaincu l'ennemi...
Au petit matin sur ce qui n'est plus qu'un champ de bataille, un étrange silence qui couvre toutes les souffrances ne pouvant être extériorisées s'est installé, il a pris la place des cris de guerres et des hurlements de douleurs des guerriers. Les médicastres et autres bonnes âmes tentent de se faufiler entre les cadavres pour pouvoir venir en aide aux quelques survivants...

Cela fait plusieurs heures déjà qu'elle est partit, partit loin, très loin... Son âme vagabonde dans les profondeurs de la terre, elle cauchemarde ses vieux démons l'assaillent de toutes parts. Elle est dans un long couloir elle essaye de courir mais non elle ne peut pas bouger, elle s'en sa vie lui échapper sans pouvoir la retenir. C'est si douloureux de se sentir impuissant. Puis voilà que toute son histoire défile dans son esprit avant de s'effacer. Puis le néant...

On ne sait comment, on ne sait pourquoi. Son esprit décide de rejoindre son corps... Son état est pitoyable. Le sang coule de sa poitrine et trempe ses vêtements avant de se répandre en une longue trainée rougeâtre sur le sol. L 'une de ses jambes forme un angle bizarre qui n'a absolument rien de normal, la peau et le muscle arrachés laisse deviner la blancheur de l'os. Ses yeux sont toujours clos, ses paupières sont si lourdes. Sa chevelure brune est mouillée et ensanglantée.

Elle a froid, si froid... Son cœur tout autant que son corps est glacé. La pauvre femme laisse échapper un gémissement, une pure torture, le moindre mouvement lui est insupportable. Seule sa blessure ainsi que sa gorge sont brulantes. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, pourquoi elle souffre autant. Elle tente de hurler, impossible, le son reste coincé au fond de sa gorge. Elle sent une présence passer tout prêt. Oh non, il ne faut pas qu'ils l'abandonnent ici, elle vit, ils faut qu'ils la sauvent, il le faut...

Tentant de regrouper ses dernières forces, elle réussit à plier les doigts: un calvaire.
Un tremblement s'empare de tout son corps, en un souffle elle réussit a articuler ses deux mots:


« Aidez moi... »
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