[RP] Alterac contre von Frayner: de l'orgueil des nobliaux

Constantin arriva à la mairie et demanda à être reçu par madame le maire, il semblait embarrassé... Embarrassé et ennuyé. A quiconque qui le connaissait, cet embarra était surprenant. Il avait dans son habitude de venir à la mairie en dilettante : membre du conseil municipal sans réelle charge attaché, il s'amusait à quelques conseils avisés sans aucune contrainte pour lui-même. En somme, le rêve de tout politique. Pourtant, il ne souriait pas. Pas du tout même.

Eh bien ! Qu'attendez-vous pour la prévenir ?!

Son ton avait du sonné très convenu, au point que l'agent de la mairie en fut désappointé. Il avait pour habitude d'aller prévenir la mairesse ou Zaza, mais rarement "madame le maire"... Cependant, celui-ci fini par mouvoir ses jambes.

Constantin, resté seul, se remémora l'évènement d'hier soir. Ce n'était qu'une gamine après tout. Certes elle avait insulté son nom : par lettre même. Cependant, il devait reconnaitre s'être un peu emporté. La gamine ressemblait fort à feu Promesse, sa jumelle, un caractère bien trempé en somme. Avant les élections ducales, aller tuer la fillette d'une Pair de France, c'était un manque de tact politique... et quand bien même, la tuer tout court serait impardonnable du point de vue moral.

La fillette n'était plus une simple enfant mais elle ne pourrait jamais rivaliser avec lui en duel pour autant... Et tout chevalier qu'elle voudrait devenir... Pourtant c'était Zarha qui les avaient pousser à combattre. Il se souvenait de ses mots... et de ses sourires surtout. Il viendrait sans arme mais, la gamine aurait épée et bouclier. Si bien que, à supposer que la gamine arrive à les porter, cela équilibrerait la chose... D'autant qu'il avait toujours négligé d'apprendre à se battre sans armes : il lui avait toujours semblé incongru de devoir faire la guerre et il pensait bien s'équiper d'une arme le jour de son premier duel. S'il avait ne serait-ce qu'envisager se battre avec une fillette de 12ans, il aurait peut-être mieux écouté son maitre d'arme sur les techniques pour neutraliser un adversaire. Et hop, d'un tour de main, il l'aurait désarmé, forcé à des excuses et même si la famille de la fillette n'apprécierait que peu la chose, force serait d'admettre qu'il aurait agit pour le mieux.

Mais là ? Peut-être qu'il la blesserait par mégarde, ou encore qu'il serait blessé lui-même... Blessé par une fillette, de 5 ans sa cadette de plus ! Il n'oserait plus se montrer. Que penserait son père de lui ? Pourquoi donc n'avait-il pas retenu son enseignement : toujours se montrer courtois. S'il s'en était tenu à lui parler sur le même ton que dans sa lettre, d'une manière détachée et presque indifférente la fillette n'aurait pas été dupe mais elle n'aurait eu aucune prise. Ainsi il n'aurait pas eu besoin de se moquer d'elle et des Alterac. Cette prétentieuse aurait pleuré d'impuissance et il gagnait sans risquer de se déshonorer lui-même...

En somme qu'il se trouvait dans une bien mauvaise passe : il devait s'arranger pour trouver une sortie honorable... et force lui était de constater qu'il en était encore loin...
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[ bureau de la mairie entrée fracassante d'un garde au bureau de la bourgmestre qui faisait état des lieux de sa mairie cassée par GRMY, l'annonce de l'arrivée d'un noble homme!]

Zahra se leve de son siège municipale, puis se dirige vers la porte, toisant du regard le garde qui avait passé sa nuit à s'amusait au lieu de defendre le toit de la mairie.

La bourgmestre ouvre la porte et fait mine au garde de prendre congé, puis regarde son visiteur, il avait une parole d'homme, le Von Frayner était bien là comme prevu la veille, une soirée plutôt amusante pour la bourgmestre, avec son caractère de dame voulant toujours se distraire, elle avait surement reussi à avoir deux victimes pour animer une de ces journées ennuyeuses à Vaudémont... comme par les hasard, les tavernes ces derniers temps étaient mortes, la halle endormie , on entendait que ses disputes et sa folie grandissante contre le Roy des boulets.

Sa rencontre avec la petite Maeve et Constantin Von Frayner, lui avait donné de l'espoir, elle ne le montrait pas trop, mais c'est avec un sourire taquin que la Bourgmestre accueil le futur dueliste... rien n'était encore sûr... Elle resta silencieuse quelques minutes, devant la porte, cherchant du regard une petite silouhette, de la fillette guerriere de 12 ans....

Décidement pour la Zahra les nobles c'était une veritable source de distraction, participer ou assister aux joutes verbales entre deux familles de nobles c'était comme qu'elle dirait "le pied"...


La petite nouvelle fillotte de la Tata Zaza, "parceque marraine ça faisait viellot", la bourgmestre en avait eu des fillots, mais pas des fillottes, et la petite Maeve c'était une future guerriere, une fierté pour la Zahra , le futur trophée de Vaudémont, une gamine qui en veut!

"invitation , ou defis ?" .... c'est une Zahra bien amusée qui soutient les deux nobles à se faire un petit duel, ils sont tout deux jeunes, peut être quelques années de differences, une difference de sexe mais rien à foutre la Zahra voulait voir un duel, et elle avait ses deux "vicitimes", ses deux coqs, prèt à combatre pour une raison qu'il l'amusait franchement!

La marraine voulait bien offrir une arme à sa fillette, mais lorsqu'elle vit qu'elle avait un magnifique bouclier et une épée digne d'une soldate ou même une guerriere reconnue, la noblesse avait un peu tout... elle se resigna à ne pas sortir son baton de berger ; elle regardait du coin de l'oeil le VF qui était lui desarmé la veille... pour sur la Zahra reconnaissait en Constantin un homme de "bureau" fait pour reflechir et tenir une plume , ou faire des discours politiciens ... mais plus une chochotte en terme de guerre ou de simple duel, la Zahra était mauvaise, elle jugeait les hommes et les femmes lorsqu'elle pensait aux combats... donc son image de Constantin perdant car elle avait souligné sa volonté de "bourgmestre marraine" de voir un Constantin un peu plus adulte que la Maeve armé de ses poings, donc sans arme quoi! face à une petite Maeve avec des armes en bon et du forme prete à frapper fort ! un combat donc inequitable comme aimait la sauvage Zahra, *petit souvenir d'un duel épée contre baton en lice vaudémontoise*... pour sure que l'arme faisait la difference....


Zahra sort de ses pensées pour demander au Von Frayner... avec sagesse sans taquinerie....

Je suis heureuse de vous voir ici Constantin notre ex juge legitime, bien je doute que vous soyez venu pour me causer de notre marché ou d'une affaire municipale en ces murs....
* elle le regarde amusée*

alors? pensez vous que la petite Maeve arrivera? * comme pour lui rappeler la conversation de la veille, au cas ou il aurait oublié, pis elle lui dit franchement, faisant allusion au duel *
Comme convenu, vous serez.... sans arme? ou bien?.... peut être un baton? Si vous en avez pas je pourrais vous en passer un... * elle fait une pause*
vous savez... si vous voulez... on a encore le temps de la convaincre de ne pas accepter le duel... après tout elle est jeune, je voudrais pas que... enfin que l'un de vous soit blessé...

Elle se tait , lachant du regard le nobliaux , pour voir à l'exterieur si la petite arrivée... La bourgmestre savait à quel point les mioches refusaient qu'on rapelle leur "petit age"... Elle continu à parler tout en regardant par sa fenêtre brisée, oui la pauvre mairie avait subit les assauts de GRMY!

Sachez Constantin, qu'il ne faut jamais sous estimer un adversaire, qu'il soit armé ou pas, on peut souvent avoir des sacrés surprises... cette fillette sera une grande guerriere , ça se sent!
Mais bon, vous êtes nobles, je suis persuadée que votre père vous a trouvé un excellent maitre pour vous former au combat?

Elle se redirige vers son bureau, s'assoit et s'impatiente un peu, pressée de voir la suite des "joutes des nobliaux"... pervers la bourgmestre...ou simplement assoifée d'actions?

Pour le duel... Constantin, s'il a lieu...
le motif? on dira quoi?

joute entre deux nobles un peu trop fier?... ou enfin... vous savez... quand on vous amenera à l'hospice... on devra dire le pourquoi de cette violence?!...
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Capitaine d'une armée de Cinglée en plein recrutement , ou la mirabelle est la seule arme accompagnée du fouet!
"vachement éprise" de sa flasque de mirabelle!
Reyne des chopines, être Notable c'est la FAIM!
Presidente de la CDG.

Constantin réfléchis assez vite. S'il avait voulu voir Zahra en avance sur l'heure du duel, c'était d'abord pour tenter de la convaincre qu'un duel était une mauvaise chose... pas pour lui, mais pour la pauvre petit Alterac... Ou au moins, c'est comme ça qu'il allait le présenter car il était meilleurs en blabla qu'en combat et s'il gagnait cette manche, il gagnait le duel.

Bonjour Zahra... Effectivement la fillette n'est pas encore arrivée mais c'est mieux ainsi. La nuit m'a donné à réfléchir... beaucoup à réfléchir et j'ai peur de lui faire mal. Car même s'il est évident que je ne veux aucune arme (avec une voie un peu mal assurée), il est toujours possible qu'elle se blesse avec ses propres armes ou que d'un geste un peu brusque je retourne l'arme contre elle. Hors ce serait assez catastrophique pour nous tous.

Vous savez que les prises de positions de Selee vis à vis de l'Artois nous ont conduit à deux doigts d'une guerre. Si en plus la pairie apprends que nous exécutons des jeunes fillettes sans défenses, une fille de pair qui plus est, ils prendront cela comme un grave affront de plus. Aussi rien ne nous dit que les armés Champenoises viendront pas à nos frontières... et nous somme peu en mesure de riposter en ce moment.


Si je dis ca c'est que j'aime la Lorraine et que je crains de faire beaucoup de mal autour de moi. Il va de soit que je préfèrerais laver l'insulte qu'elle a fait à mon nom... mais je dois prendre sur moi. D'ailleurs la petite Alterac n'a aucune chance, elle a beau dire mais si elle est entrée écuyère chez les Licorneux, c'est plus du fait de sa famille que de réelles prédisposition. Pensez-vous réellement qu'elle arriverait à soulever une arme ? C'est que ces choses là sont faites à mesure d'homme, pas pour les fillettes. Imaginez que je doives porter en moi la honte d'un assassinat, vous ne tro...

Remarque seulement la présence de la petite Maeve derrière lui. Il s'interrompt alors brusquement mais ne trouve pas la force de la saluer poliment. Il marmonna un bref "Bonjour demoiselle".
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C'est une petite boule de nerfs qui avait quitté la taverne la veille au soir. Elle qui était entrée pour passer une bonne soirée... Mais si elle s'était trouvé une fausse-marraine enthousiaste et très gentille, elle avait aussi rencontré un noble pédant et pire que tout : Von Frayner.
Zahra, la fausse-marraine, (oui parce que Maeve en a déjà une vraie, même qu'elle est chevalier Zya, même si c'est chez les Dames blanches, donc pas aussi classe que la Licorne), avait essayé d'égayer la discussion. Mais Maeve, butée comme sait l'être sa mère, était restée fixée sur le jeune homme qui avait le malheur d'appartenir à la famille de Blanche et Ludwig Von Frayner, des gens exécrables et mauvais.

Y'a qu'à voir ! Elle avait fait manger du savon à Leandre, et Lui avait menacé de le décapiter ! Son chevalier ! A peine le lui avait-il raconté qu'elle les avait placé en tête de sa liste d'ennemis, qui ne comportait pas d'autres noms à vrai dire.
C'est pourquoi, quand quelques jours auparavant elle avait reçu un courrier signé Von Frayner, elle n'avait pas tergiversé avant de prendre sa plume pour répondre assez vertement qu'elle n'envisageait pas de voter pour quelqu'un de la même famille que les deux autres.

Alors quand elle avait compris, non mais parce qu'il s'était même pas présenté, le malappris..., qui était son voisin de tablée, elle avait hésité à faire profil bas. Et puis... Et puis elle s'était échauffée. Faut dire qu'il l'avait cherchée aussi ! Constantin avait osé déformer son nom de famille, comme si c'était dur de prononcer Alterac correctement. Il avait aussi osé insinuer qu'elle avait été mal élevée.
Et la rouquine avait vu rouge. Qu'on critique sa mère et son éducation, c'était la goutte d'eau. L'offense en étendard, elle avait tempêté à la mesure de ses douze ans, jusqu'à la proposition lancée au débotté par Von Frayner.

Un duel. Bah tiens.

La toute nouvelle recrue de l'Ost Lorrain, future écuyère personnelle de la Licorne, ne pouvait pas refuser. Qu'elle ne sache pas tenir une épée, qu'elle n'ait pas encore reçu le premier cours de maniement des armes, rien à faire ! Si Leandre avait été là, sur qu'il aurait compris lui.
Alors que Zahra et Constantin discutaient des modalités, elle tâchait pour sa part de calmer ses ardeurs, essayant de trouver une solution. La fuite de Constantin devant sa verve furieuse l'avait refroidie... et d'un pas énergique elle était rentrée chez elle.
Ce matin au réveil, alors que les premiers rayons venaient chatouiller les paupières frémissantes, tout lui revient en tête. Leandre étant déjà parti pour la mairie où il avait un petit bureau, elle avait décidé de l'y rejoindre. Ainsi elle pourrait également voir Zahra, et parler avec elle de toute cette histoire. D'autant que... bah elle n'a pas d'épée Maeve, alors s'il faut se battre...

Pressée, déterminée, elle passe les portes, saluant distraitement les gardes, direction la batisse municipale. Tête baissée, tignasse hirsute, boucles flamboyantes qui reflètent l'humeur volcanique de la jeune Alterac. Si concentrée qu'elle ne remarque pas le couple en pleine discussion sur la place. Mais la voix qui s'élève... lui fait monter les yeux jusqu'à reconnaitre l'affreux Constantin. M'enfin ! Il raconte... haaaaaan !

Non mais n'importe quoi ! Bonjour Zahra ! Il dit n'importe quoi ! j'ai pas peur moi ! C'est lui qu'a peur !

Envolées les résolutions et le calme, envolée la possibilité d'esquiver le duel. Et le salut timide et embarrassé du jeune Von Frayner n'est pas pour aider. Etincelles coléreuses dans les prunelles de la rouquine.

Si vous voulez votre duel, et bien vous l'aurez ! Maman m'a offert une dague, qu'elle serve donc pour vous faire arrêter de dire des bêtises sur ma famille !

La cicatrice qui barre sa joue droite en vient à tressaillir sous l'afflux sanguin, rouge qui lui monte aux pommettes et au front. L'est presque pire que les deux autres lui !
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Constantin sourit. Non qu'il appréciait ses propos mais il saurait maintenant contenir ses émotions, il se l'était juré. Aussi, il devait poursuivre sur un ton calme et hautain pour parvenir à ses fins : l'annulation de ce duel principalement.

Vous semblez toute bouleversée demoiselle d'Alteracte (il fit volontairement cette double erreur sur son nom pour la provoquer un peu plus). Je ne parle pas d'annuler le duel, simplement des risques que cela engage pour vous et pour notre bourgmestre. Vous avez la chance d'avoir une famille qui a quelques pouvoirs en France et ainsi si nous vous laissions mourir nous pourrions provoquer une crise peu nécessaire. De votre dizaine d'années, je comprends que vous n'y songiez guère et comme c'est une affaire sérieuse, je préfère m'entretenir avec votre "marraine" à ce sujet.

Avec un sourire moqueur

Quant vous serez chevalier... peut-être un jour... vous apprendrez aussi que les duels ne sont pas des jeux...
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Alterac ! Alterac tout simple, c'est mon nom !

L'azur de ses yeux passe à l'orage. Le bleu clair qui d'habitude lui sert de regard vire au noir furibond, parsemé d'éclairs furieux. Elle sait.. oh oui elle sait au fond d'elle quelle attitude elle devrait avoir. Dans un coin de sa tête volette l'image de sa mère, noisettes en passe de devenir émeraudes, signe incontestable de l'ire maternelle... Oh, elle imagine très bien la réaction de Marie-Alice si jamais elle était là, et si jamais elle venait à apprendre le comportement de sa fille.
Et elle sait qu'elle devrait tourner le dos, elle sait qu'elle devrait se draper dans sa dignité, qu'après tout s'il n'est pas capable de prononcer un nom correctement c'est qu'il est trop niais pour qu'elle discute avec lui, et qu'elle devrait juste ignorer les Von Frayner.

Mais elle a douze ans, elle est impétueuse, et passe plus de temps à s'excuser de ses bêtises qu'à essayer de ne pas en faire. Sans compter qu'elle s'ennuie un peu depuis quelques jours, qu'elle a bien en tête la famille de Constantin, et qu'elle supporte difficilement l'attitude condescendante dont il la gratifie...

D'abord j'ai pas peur de vous. Avec vos bras malingres et votre grande taille je suis sure que je peux vous battre ! j'ai déjà survécu à plus fort que vous !

La Marque sur sa joue est bien là pour le prouver. Certes, elle ne s'en était pas sortie seule. A huit ans, on n'échappe pas à un coquillard. Mais elle avait survécu, alors un duel encadré, dans les règles de l'art, avec un adversaire non armé... Même pas peur ! Enfin si... Mais de là à l'avouer... Orgueilleuse jeune fille... Sourire bravache.

Mais si vous avez peur, il vous suffit de retirer votre proposition hein... je considèrerai ça comme des excuses pour votre comportement.
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