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[RP ouvert] Etuves d'Alais

--Anaislafollasse



Dans les ruelles qui serpentent se situent un établissement de bains.
Longtemps fermé, il vient de réouvrir.

Anaïs de la rue, lève la tête et contemple son nouveau domaine.
Il ne lui a pas fallu longtemps pour convaincre la bourgmestresse de la nécessité d'étuves à Alais.
La jeune fille bègue qui l'a reçu semblait vraiment se préoccuper de l'hygiène de ses concitoyens.
Un rire bref secoue les épaules de la plantureuse blonde. La pauvre innocente a-t-elle vraiment cru qu'on ne laverait que les corps dans cet endroit? Un éclat froid dans l'œil de Dona Sibylle l'a alerté, comme si celle là la soupesait et voyait les écus arriver. A surveiller, donc. Si elle n'est pas contre graisser des pattes, Anaïs refuse de devoir payer patente trop élevée.
Sourire glacial sur le visage de madone de la Normande.
Allons, elle n'a pas eu trop mauvaise intuition en laissant la Normandie. De villes en villages, de comtés en duchés, elle s'est associée et développée. Elle a des parts dans maints, tripots, étuves et lupanars. Pas mal pour une trentenaire ayant commencée fleur de caniveau...
Cerveau implacable qui se remet en marche: elle a les murs, manquent plus que les petites mains chargées de frotter épiderme. Où recruter dans une ville déserte? Les marches de l'église? Oui, toujours trainent là de petites orphelines réduites à la mendicité. Petites annonces? Ça manque de discrétion, mais un peu de publicité ne peut faire de mal.
La guerre est en route, qui dit guerre, dit soldats, autant ne pas trainer avant d'avoir viandes à leur proposer.
Rajustant son châle, Anaïs se dirige vers l'église prête à rabattre des filles pour son commerce.


[PJ, PNJ, simples baigneurs, prostituées, clients... ce RP vous est ouvert]
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Poussière je suis née, Poussière je mourrais
--Agneta


Tenaillée par la faim et la peur de la maréchaussée, j'avais suivi la Blonde. Elle m'avait donné du pain et un lit. Je savais que ce n'était pas pure bonté d'âme qu'elle le faisait et que le prix serait élevé. Je m'en foutais un peu.
Il fallait bien survivre. Vendre mon devant pour quelques deniers tout en étant au chaud était quand même préférable à crever de faim dans les ruelles de la ville.
Je savais déja que maintenant au lieu de faire semblant de ne pas me voir, les bonnes âmes me cracheraient à la figure. Grand bien leur fasse. Ce seraient les mêmes ou leurs maris qui viendraient profiter la chaleur de mon ventre, bourgeois hypocrites et gueux en manque, cherchant chaleur dans le creux d'une étreinte tarifée.
Anaïs m'avait fait subir un examen humiliant, enfin humiliant pour qui restait une once de dignité. mon ventre lui n'en avait plus. Normal que la mère maquerelle inspecte la marchandise. Elle avait eu un hochement de tête appréciateur. j'étais encore assez étroite pour qu'elle puisse me vendre comme vierge.
Du coup, j'échappais pour le moment aux haleines avinées et aux coup de reins brutaux. Je me contentais de frotter dos et ventres, d'apporter serviettes et collations, habile vitrine pour faire la promotion du produit.
Mes mois de jeûne m'avaient laissé quelques rondeurs, mon jeune âge appâtait les plus dévoyés. Ce n'était plus qu'une question de jour avant qu'elle ne vende mon soi-disant pucelage à plusieurs crédules.
Je m'en foutais, moi ce que je voyais, c'est que je n'avais plus faim, que j'avais un toit et que j'avais même eu promesse de gagner quelques liards en plus, si je faisais mon travail correctement. Que demander de plus?
Sourire servile plaqué aux lèvres, je m'avançais vers le nouveau client. Il avait demandé le service complet: collation, rasage et massage.
A moi de jouer, et tout en le laissant palper la marchandise, éviter de faire partie du menu tout en lui donnant envie de commander plus.


Par ici, Monsieur. Votre bain est chaud.
Erratum
Ha merci, jeune fille, le service est irréprochable. Des serviettes de disponible, quelques savons de marseille aux différents parfums.

Erratum sourit à la jeune fille et attendit qu'elle en aille mais elle restait. Cela surprit le jeune homme, et un léger froncement de sourcils vint apparaitre briévement. La situation était un peu ridicule si il restait dans cette position d'attente. Une grande serviette blanche ceinturait ses hanches. L'humidité ambiante permettait de rester torse nu.

Par un petit signe de la main, il fit comprendre à la fille qu'elle devait lui tourner le dos. Sans se presser, c'est la chose qu'elle fit. Erratum n'attendait plus que ça pour s'approcher de la grande cuve remplie d'eau chaude. C'était trop tentant, toute cette eau chaude pour lui et ses petites fesses.

C'est pour cette raison qu'il était venu jusqu'ici, car il voulait prendre un bain d'eau chaude afin de se laver et aussi se détendre comme le faisait paraît il les romains dans l'ancien temps. Il avait payé un bon prix pour s'offrir ce cadeau onéreux.

Cette masse d'eau chaude était trop attirante, Il s'approcha du bord et regardait le fond de la cuve et il sentait une légère odeur de savon dégagée par l'eau. N'y pouvant plus, ses doigts plongèrent dans la cuve pour apprécier la chaleur. Mummmm

D'un geste naturel, il enleva la serviette et la jeta au fond de la pièce. Son pied enjambea le rebord et la jambe glissa dans l'eau. Quel plaisir... pensa Erratum. La deuxieme jambe fit la même chose que la première. Puis le bassin et le torse s'enfoncèrent dans l'eau chaude.

Quelle plaisiiiir
--Agneta
Je l'avais emmené dans une étuve privée.
Le gros cuveau l'attendait plein d'eau chaude.
Je dissimulais un sourire quand l'homme me fit signe de me retourner. Pour un peu, j'aurais trouvé celà touchant, si je ne m'étais pas autant endurcie dans la rue. Ainsi donc, celui là ne venait que pour se laver. Ou bien était-il géné de ses appétits? Ça, il me revenait de le vérifier.
J'obéis lentement, le drôle n'était pas laid à contempler.
Son cri de ravissement me fit me retourner.
Je le laissais barboter cinq minutes puis m'approchait.
Je pris serviette et savon dans les mains. Je mouillais la première.


Vous préférez que je commence par le haut ou par les jambes? Par le dos ou par le ventre?

Tranquille, limite narquoise , j'attendis la réponse.
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