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[RP] Procession de foies

Lotx
Le gamin considéra un instant le type à l'haleine pas fraîche qui était en train de froisser sa belle bure. Bon, certes, vu l'état de l'habit, cela ne se verrait pas tellement m'enfin quand même... Question de principe quoi!
Pourtant il leva les yeux et constata avec une surprise mêlée de joie la présence d'un liquide verdâtre gluant sur les cheveux de l'homme. Son liquide verdâtre gluant! Son sien à lui! Qui venait de son petit foie délicat. Le gamin éclaira alors son visage d'un grand sourire.


Aaaaaaah! Messire, j'vous remercie d'avouar amorti la chute d'mon saint liquide foieux! S'eût été dommage qu'tout ça se perde hein? Du bon alcool comme ça étou étou... Pis comme ça z'êtes baptisé en quelque sorte!

Son sourire se dissipa pourtant au fur et à mesure que le crasseux parlait. Autant des baffes ça ne le gênait pas vraiment... Après tout, il avait dépucelé la moitié des servantes du château de Mussidan et cocufié une bonne partie des valets... Alors les baffes il avait un peu l'habitude...
Non, par contre il avait horreur qu'on se méprenne sur son rang!


Gueux! Comment ça gueux? Ah mais nan, ah mais nan! J'proteste énergétiquement! D'ailleurs si vous relâchiez un peu l'emprise d'mon étoffe, pourriez vouar qu'c'est une robe. J'suis un prêtre moua messire! Un prêtre de Sainte Boul... aheum... d'Aristide... Aristote!
Alors si vous posez la mainsur moua... même si c'est juste pour effleurer mon visage pur, innocent et chaste et ben j'vous traîne d'vant l'inquisition nanmého! Pis ensuite j'vous ferais rencontrer l'évêque et on fera un grand barbecue! Et toc!



Tssss, on dit pas alcooliques on dit trucmachinchosistes d'abord!

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--Arthur


Le gueux observait le gamin, un sourcil arqé, se demandant s'il ne se foutait pas de lui. Il commença à lui parler de liquide vert, ah ça, ça devait être ce qui se trouvait sur ses habits, sa tête, ses mains, un peu partout quoi. Puis il enchaîna en parlant de remerciement d'un saint liquide, quel saint liquide ? Arthur n'y comprenait plus grand chose...A part peut être le mot alcool, oui, il avait remarqué que ce gosse était complètement bourré et qu'il racontait n'importe quoi. Lotx finit par évoquer le baptême, plus il parlait, plus le sourcil du marchant s'élevait. Il finit même par se demander si ce n'était pas lui qui était saoul, bien qu'il n'avait bu qu'un petit verre, ce matin, au déjeuner. Même que l'idiote - qui lui servait de bonne, cuisinière et accessoirement de femme - avait râler qu'il ne leur restait plus beaucoup de réserve pour l'hiver, et qu'il continuait à les diminuer...

Mais le sourire niais du gamin, qui commençait à disparaître - parce qu'il venait sans doute de comprendre la signification du mot "baffe d'Arthur" - fit vite comprendre au marchand qu'il se foutait de lui, surtout quand il commença à lui expliquait qu'il était curé et tout, et tout ! Le gueux partit dans un rire bien gras, non, c'était la meilleur ça. Un gosse d'une dizaine d'années curé, ahah ! Et Odoacre était saint aussi, pendant qu'on y était. Mais le marchand perdit vite son sourire, et finit par ancrer son regard dans celui-ci du soi-disant adepte de l'Église Aristotélicienne. Sans vraiment de difficulté, il souleva de quelques centimètres le gamin, afin qu'il soit bien en face de lui, que son nez puisse bien sentir la douce odeur qui sortait de la bouche d'Arthur.

"-Tu t'fouterais pas un peu de ma gueule, p'tiot ? L'inquisition ? Peuh ! S'ils ont tous le même âge que toi, chez ces alcoolos d'curés, t'sais ce que j'en fais moi, d'ton Inquisition ? L'Evêque ? L'vieux barbu ? Odoacre ? C'toi qu'il va foutre sur le feu, oui ! T'sais que c'pas bien d'se faire passer pour un curé ? 'Va pas apprécier, l'évêque, que je te le dise !"
Lotx
La gamin lança un regard outré au marchand... Sans compter qu'en parlant d'outre tout cela lui donnait soif, aheum...

Nanmého! Quesque vous croyez d'abord! Bien sûr que oui que j'suis curé! D'l'église Sainte Boulasse d'Bergerac même. Humpf... Pouvez d'mander à n'importe qui t'façon y vous diront la mêmeuh chose.

Il entreprit alors de renifler d'un air dédaigneux mais l'odeur qui s'engouffra dans ses poumons manqua de le faire suffoquer et lui fit monter les larmes aux yeux. C'était presque pire que l' "épreuve de l'air" de son ordination c'est dire!

Pis si vous pouviez éviter d'me souffler à la figure ce serait gentil pasque là y a mes sourcils qui vont prendre feu sinan!
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Orkaange7876
[Ailleurs, quelque part dans Périgueux, une blonde paumée...]

Ah ben vala.. Ayé l'était toute seule.. Plus personne derrière elle. Même les abrutis de la maréchaussée avec les panneaux avaient disparu... Au début ça avait été pas trop mal hein? Après les calins rituels à Gadzelle, elle avait grimpé sur son tonneau sacré pour faire signe à Wonder Chauve de descendre se joindre à eux, agitant les bras comme des sémaphores. Elle avait ensuite vu doudinet arriver, précher et répandre le saint liquide bileux sur un quidam à sale trogne qui avait pas l'air enchanté. Pourtant la sanctification passait par là, il aurait du le savouar, le crétin crépusculaire. Laissant Doudinet se débrouiller avec l'énergumène, Mahaut avait donné le signal du départ, entonnant avec recueillement les hymnes traditionnels.

Et c'est là que ça avait commencé à foirer. Les cervelles de poulets qui servait de maréchaussée au PA avaient mélangé les pancartes, pis comme ils savaient pas lire une carte non plus, ben lentement mais surement, comme Saincte Gépéesse avait prévu, yavait de l'alcoolique partout dans Périgueux.. PIs elle même était un peu perdu fallait bien le dire. ..

Elle arriva au détour d'une ruelle sombre, et de découragement s'assit en sanglotant contre un mur....


J'ai plus rien à bouaaare.. J'suis perdueeeeuh.. La voix divine ne me parvient pluuuuus.. Et j'ai envie de faire pipi.. AU SECOURRRRSSS


C'est alors que Sainte Boulasse, que son nom soit sanctifié, que son regne vienne étouétout, eut pitié d'elle. Un cavalier encapuchonné surgit de la nuit, signant son nom à la pointe de son épée, d'un.. d'un.. Ork leva la tête et un large sourire éclaira son visage. Elle se leva prestement, se mettant au travers de la ruelle, les bras en croix , puis attrappa la bride du cheval qui lui fonçait dessus pour l'arréter

HAAAN MESSIRE .. C'est Sainte Boulasse qui vous envoie.. Pitié pitiééé pour une pauvre blonde perdue.. Aidez la à retrouver la procession.. L'est beau votre capuchon, pis c'est original le sac dans le dos que vous avez.. S'pour mettre votre robe de nuit?? Ah nan ça bouge, et c'est marrant mais ça ressemble à Mahaut *s'approche de plus près pour observer le sac* Oh pis ça sent la mirabelle comme Mahaut.. Alors laissez moi deviner.. ça ressemble à Mahaut, ça sent comme Mahaut.. Et si c'était Mahaut?? J'ai bon??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Vonafred
Se penchant un peu plus pour admirer...le carnage.
La blonde vociférante sauta ou chuta ...allez savoir de son saint tonneau.
Une Gazelle toute brune faillit la prendre sur la tête...Louis Vonafred leur fit de grands signes presque amicaux...et lança en souriant,un retentissant...

-Salut à vous mes chèries...

La Wonder Blonde laissa choir là sa charmante brunette
pour se jeter devant un bien étrange cavalier...

-Tiens tiens ne serais ce point notre bon Connétable là bas...
Encapuchonné mais facilement reconnaissable a ses fontes armoriées,il tentait de se faufiler loin de la beuverie Trumachin.
Le Cap' éclata de rire...Les deux prêtresses de la Sancte Boulasse l'avaient alpagué et ne le lâcheraient plus...jamais.


Louis vonafred se versa une rasade de cette excellente bière qu’il gardait précieusement et ostensiblement porta un toast à Valnor...
Hurlant dans un fou rire incontrôlable...

-A la tienne Comte d'Aubeterre et qu'Aristote te vienne en aide...

Par la mordieu quel spectacle...des groupes éparses, titubaient ou se vautraient comme un seul homme sur les bas cotés, un prêcheur fou qu'il reconnu sans aucune peine...le Choubinet de ses Dames. En pleines gesticulation le Chaste, avec une espèce de marchand ambulant fortement imbibé...Un pléonasme au regard des adeptes de la boulasse qui défilaient ou plutôt se trainaient dans les rues de la capitale aujourd’hui...

Fin du bal, le Capitaine termina d'ajuster ses mailles.
On l'attendait dans une autre mise en scène, beaucoup moins bucolique celle là. Il y serait d'ailleur toujours question de carnage et de cadavres mais à base de résiné gluant et pourpre cette fois.

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CANA,une autre idée du Périgord Angoumois.
--Arthur


C'était que la gamin s'entêter dans son mensonge ! Arthur était persuadé qu'il mentait. Tiens donc, qui aurait cru un gamin d'une dizaine d'années qui prétendait être prêtre ? Qui ? Mais c'est qu'il commença ensuite à faire des sous-entendus sur l'haleine du gueux, bon oui, d'accord, il sentait pas très bon de la gueu...hem...de la bouche, mais c'était pas une raison pour le lui dire, d'abord. Le marchand, passablement énervé, rétorqua.

-"Je te demande pas d'savoir s't'es curé ou pas...T'façon, tout le monde sait qu'c'est faux. N'est-ce pas, Messieurs-Dames ? Non, c'que j'te demande c'est de m'aider à retrouver cette sale petite garce dans tout c'foin. Tsss, tout ces étrangers qui mettent le foutoir dans not' belle capitale...Qu'c'est oui ou qu'c'est non ? Parc'que qu'si qu'c'est non, eh ben, c'en est pas une que t'va prendre mais c'est dix ! Pis, après, j't'emmène à la maréchaussée, moi, pour déversement illégale de liquide estomatique sur un être bon et respectueux de la loi, qu'j'te le dise !"


C'est que j'ai oublié de répondre, moi...Ce serait pas la même chose alcoolique et trucmachinchosisme, par hasard ?
EDIT fautes d'orthographes...
Althea
Perdue dans la foule des fidèles, Al attendait placidement que le cortège avance.
Ca sentait bon les effluves éthylées, la merguaise grillée et la sueur fédératrice des grands rassemblements.
Petit à petit elle s'enfoncait dans une léthargie proche du niveau alpha-tanin, propice à l'extase, lorsqu'une phrase tout autant qu'une odeur nauséabondes l'arrachèrent à sa méditation.


Citation:
-"Je te demande pas d'savoir s't'es curé ou pas...T'façon, tout le monde sait qu'c'est faux. N'est-ce pas, Messieurs-Dames ?


Hein ? Un misérable infidèle qui venait jeter le discrêdit sur le curé de Bergerac en personne ?!!!
Tout ça en pleine procession !
Etait-il complètement agité du cervelet ou bien sobre, ou bien les deux ???!!!

Al réagit immédiatement.


Frères et soeurs ! Un hérétique ose profaner notre foie ici-même parmi nous ! C'est une infâmie, une provocation que nous ne pouvons ignorer !
Pour sur que c'est un envoyé du Grand Truc.
Lapidons-le à grands coups de bouchons !
Valnor
La Brune sur le dos, la Blonde jaillit devant le destrier qui s'arrêta net tout autant que son cavalier qui se raidit. Le reste de la Colère d'Aristote.

- Quelle poisse ! *ù$#@-{ !!!!!!!!
jura intérieurement le Comte.

Le Comte était pris au piège entre le peste et le choléra, et la dernière fois qu'il avait eu cette désagréable sensation c'était en Bretagne lorsqu'il avait été encerclé par trois Osts bretons ! C'était peu dire.


HAAAN MESSIRE .. C'est Sainte Boulasse qui vous envoie.. Pitié pitiééé pour une pauvre blonde perdue.. Aidez la à retrouver la procession.. L'est beau votre capuchon, pis c'est original le sac dans le dos que vous avez.. S'pour mettre votre robe de nuit?? Ah nan ça bouge, et c'est marrant mais ça ressemble à Mahaut *s'approche de plus près pour observer le sac* Oh pis ça sent la mirabelle comme Mahaut.. Alors laissez moi deviner.. ça ressemble à Mahaut, ça sent comme Mahaut.. Et si c'était Mahaut?? J'ai bon??

Le coup de grâce, une voix familière finit de la saisir définitivement :

-A la tienne Comte d'Aubeterre et qu'Aristote te vienne en aide...

Valnor fit chuter sa capuche rapidement se tournant vers d'où provenait cette remarque qui finissait de le dévoiler.

- Crénom Prigonrieux ! vous me payerez cette trahison, rhaaaa vil brigand !
Il intima l'ordre à Mahaut de descendre de Feu d'Aubeterre, puis un doigt ganté se pointa devant Orkaange.

- La Première qui m'appelle Papa, je l'étripe !
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Mahaut_bozier
Tout en cheminant, elle tentait de voir si elle arrivait à piquer un truc. Ben oui, histoire de pouvoir lui payer le trajet, quoi. C'est plus poli de dire "tenez mon brave, en dédommagement" que de dire "merci bien. Le Grand Machin vous le rendra". Sauf qu'elle n'avait pas un écu sur elle alors il fallait considérer ça comme un emprunt vite remboursé. Mais au moment où sa main allait enfin atteindre une poche qui semblait pleine, une voix s'éleva. Saincte Gépéesse était perdue.

HAAAAAAAAAN ORKAAAAAA !


Voilà, elle déboucha les oreilles du cavalier en même temps.

Messire, regardez c'est Orka, Saincte Gépéesse, je la cherchais ! Quel miracle !

A dire vrai, l'homme n'avait pas l'air particulièrement ravi. Et il le fut encore moins quand le cri de Vonafred retentit sur la place.

Avant même de pouvoir s'accrocher de toutes ses forces à Valnor, il la fit descendre de cheval en annonçant :


- La Première qui m'appelle Papa, je l'étripe !

PAP... Ah... Etriper comment au juste ? Une petite coupure ou une grosse entaille ?

Elle aimait la précision en toute chose.

Bon, donc pas le droit de jouer les retrouvailles émouvantes, le papa refusait toujours aussi catégoriquement de reconnaître la filiation.

Derrière tout ça, les cris de la populace faisaient entendre une scène de lapidation par bouchons. Décidant qu'elle ne pouvait rater ça mais qu'elle ne pouvait pas pour autant lâcher son papa puisqu'il en profiterait pour s'enfuir, elle décida un mélange habile. Elle agrippa une des bottes du Comte avec une main et attrapa les rênes du cheval de l'autre, tout en regardant la scène.

Ah, le marchand de tout à l'heure. D'ailleurs, tout en recevant des bouchons de toute part, il avait l'air de chercher quelqu'un du regard. Les fruits qu'elle avait piqués sur son étal semblèrent peser plus lourd au fond de sa sacoche. Elle leva la tête et sourit au Comte.

Dites Pap... Dites, votre hauteur, je vous remercie pour le chemin parcouru à cheval. Je me sens votre obligée. Si, si. Et je ne suis pas une ingrate, tenez, ces beaux fruits sont pour vous. C'est cadeau boulasse.
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Orkaange7876


-A la tienne Comte d'Aubeterre et qu'Aristote te vienne en aide...

- Crénom Prigonrieux ! vous me payerez cette trahison, rhaaaa vil brigand !

- La Première qui m'appelle Papa, je l'étripe !

HAAAAAAAAAN ORKAAAAAA !
PAP... Ah... Etriper comment au juste ? Une petite coupure ou une grosse entaille ?


Oulaaaa...ça faisait beaucoup de choses pour la petite tête de la blonde... Perdue, retrouvée, Papa.. la disjonction était proche.. Elle se saisit d'une bouteille pour se remettre les idées en place pendant que Mahaut descendait du cheval, prenant la bride de l'autre côté, en tendant des fruits à Valnor.. Complètement bourr.. euh requinquée, la blonde apostropha Valnor d'un air éploré tout en conduisant le cheval vers la scène de lapidation

Haaaan mais vot'hauteur messire papounet, imaginez notre douleur à nous, qui sommes privées de l'affection et des bons soins d'un père.. pis des poneys.. pis du chateau étoutétout... Quand même, c'est pas très NOBLE de pas reconnaitre vos filles, fruits de vos errements passés *ben ouais quand elle est ronde comme un rond, la blonde trouve un vocabulaire insoupçonné qui dort dans son subconscient, voir même son inconscient, comme quoi c'est sur, il y a eu un temps ou elle fut bien élevée* *sautant du noble au marchand* HOOO MAHAAAUT UNE LAPIDATION A COUP DE BOUCHONS... BOUTONS L'HERETIQUE HORS DE PERIGUEUX.. Tu viens p'pa.. euh ta grandeur pardon??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Valnor
Ne sachant s'il devait en rire ou en pleurer le Comte accepta les fruits des mains de Mahaut, histoire de ne pas en ajouter et tomber dans une scène dantesque avec les damoiselles confites dans le vin rouge.

Haaaan mais vot'hauteur messire papounet, imaginez notre douleur à nous, qui sommes privées de l'affection et des bons soins d'un père.. pis des poneys.. pis du chateau étoutétout... Quand même, c'est pas très NOBLE de pas reconnaitre vos filles, fruits de vos errements passés


Elles étaient terribles, pénibles, têtues, bourrées mais attachantes les gamines. Un sourire aux lèvres du Comte se dessina, et laissa Orkaange guidait Feu d'Aubeterre vers le lieux du supplice. Réponse sur ton calme.


- Les filles, je vous répète que je ne suis pas votre Père ! C'est chose impossible.

Certes Valnor dans sa jeunesse n'était pas entré dans les Ordres et il avait vécu, mais là quand même ! Regardant la Blonde et la Brune tour à tour. Non pas d'air de famille.....Et puis la tête de la Comtesse Elayne en apprenant la nouvelle fusse-t-elle fausse de surcroît.

- Demandez à vos mères respectives enfin, elles doivent savoir Elles qui sont vos géniteurs ! Par contre si pour le prix de ma tranquillité vous voulez des poneys enfin des poulains, je suis prêt à vous en avoir.

A la guerre comme à la guerre, avec de la chance il pourrait acheter sa tranquillité. On peut toujours espérer.

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--Arthur


Mauvaise idée que de criez bien haut et fort, devant des dizaine et des dizaines d'alcooliques complètement bourrés que le gamin, lui aussi saoul, n'était pas Curé de Bergerac. Arthur reçu un bon gros bouchon au niveau du front, bouchon à la taille des bouteilles, bien évidemment...Il se frotta le visage au niveau de l'impact, c'est que ça faisait mal. Et là, il entendit un cri à en effrayer plus d'un :

-"Frères et soeurs ! Un hérétique ose profaner notre foie ici-même parmi nous ! C'est une infâmie, une provocation que nous ne pouvons ignorer !
Pour sur que c'est un envoyé du Grand Truc.
Lapidons-le à grands coups de bouchons !"


Ah non, ah non ! Il ne mourrait pas lapider avec des bouchons par des tarés qui croyaient qu'un gosse pouvait être curé, ah non ! C'est sur cette pensée qu'il prit ses jambes à son cou, et que poursuivi par une bonne petite meute qui ne marchait plus très droit, qu'il détala comme un lapin vers le Nord de Périgueux, certainement plus calme.

C'est au bout d'une bonne dizaine de minute de course, dans laquelle ses poursuivants avaient été distancés d'un quart de kilomètre, qu'il aperçut au loin...sa voleuse ! Mais SES fruits dans les bras d'un noble ! Aaaah, et en plus, elle avait agit pour un richetot...Il pouvait pas se les payer, ses fruits ? Ce n'était plus par peur qu'il courait, désormais, mais par fureur et vengeance ! Il approchait, approchait, à toute vitesse, il arrivait à leur hauteur mais une blonde lui sauta dessus, tout en hurlant :

-"HOOO MAHAAAUT UNE LAPIDATION A COUP DE BOUCHONS... BOUTONS L'HERETIQUE HORS DE PERIGUEUX.."

Le marchand répliqua, poussant la femme sur le côté sans mal :

-"Hérétique vous-même ! Poussez vous d'là !

Arthur se releva et dans geste monumental, récupéra ses fruits de droit.

-"Dites vous, si ces deux pestes sont vos filles, et si vous pouvez pas acheter vos fruits tout seul, sans les faire voler par celle-ci, -désignant Mahaut, en lui foutant une bonne claque derrière la tête - je vous conseillerais de me dédommager avant qu'tout ceci finisse à la maréchaussée !"
Valnor
Toujours vissé sur son cheval, Aubeterre ne cessait de dévisager les deux...fléaux qu'Aristote avait mis sur sa route, sûrement une épreuve divine, et franchement aidé par le Capitaine du Périgord & Angoumois.

- Arhh le traitreeeee !!!


Lorsque un badaud surgit de nul part, s'approcha à grands pas déterminés pour lui prendre à la volée les fruits que venaient de lui donner Mahaut pour le dédommager de la "petite" promenade à cheval, assénant au passage une bonne calotte à la Brune faisant presque envie au Comte, qui si il était leur père en distribuerait à volonté aux deux pestes.

Citation:
-"Dites vous, si ces deux pestes sont vos filles, et si vous pouvez pas acheter vos fruits tout seul, sans les faire voler par celle-ci,.... je vous conseillerais de me dédommager avant qu'tout ceci finisse à la maréchaussée !"


Valnor fulmina et devint presque tout rouge de colère....Comment se faisait-il qu'un parfait inconnu puisse un seul moment caresser l'ombre de l'hypothèse que la Blonde et la Brune étaient ses enfants à moins que les deux énergumènes ne se vantent et le prétendent à tout bout de champs !

- CE NE SONT PAS MES FILLES !!!!!!! tonna le Comte tout en croisant les doigts pour que cela soit vrai. Aristote donne moi la foi et épargne moi cette épreuve !

Le Connétable démonta Feu d'Aubeterre et se planta devant l'inconnu.

- Je ne vous connais pas, mais une chose est certaine je ne m'amuse pas à faire voler ma pitance par quiconque, d'abord...


Se retournant vers Aglae et Sidonie au garde à vous.

- Vous deux je vous jure....je....je....

Refaisant face à ce qui semblait être un maraîcher au vue de la situation, et reprenant sur un ton plus calme.

- C'est un affreux malentendu, sieur le marchand et je suis bien en peine d'être entraîner dans une telle affaire, je m'en vais emmener moi-même ces deux affreuses et vilaines à la prévosté afin qu'elles s'y dégrisent Sourire carnassier Ce n'est pas loin de la Caserne où je me rends.

Puis se penchant vers le marchand et dans un murmure.

- Les priver de fêtes et boissons sera la pire des punissions, je vous l'assure.

Valnor se dit que si elles étaient ses filles, alors il les enverrait directement dans un monastère Schwytz à l'eau et au pain sec, apprendre les bonnes manières et apprendre le crochet comme doit savoir le faire toute fille de bonne famille.
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Mahaut_bozier
Voyez vous ça... L'homme était à quoi ? A peine 100 mètres ! Mais il courut pendant 10 bonnes minutes pour arriver à leur hauteur. Y'a pas à dire, le sport c'est nécessaire. Elle pensa qu'il était temps que le Comté lance une grande campagne. Elle voyait d'ici le slogan : "Pour votre santé, mangez 5 fruits et légumes par jour et pratiquez une activité sportive."
Bref, l'homme finit par arriver à côté d'eux et balança une taloche derrière la tête de Mahaut.

Pétrifiée sous l'offense, elle resta immobile un instant. Puis, réflexe de base, elle répondit par un coup de genoux dans les bourses. Ben ouais, fallait pas la chercher.

Pendant ce temps là, Papa avait déjà tenté de régler la situation.


- CE NE SONT PAS MES FILLES !!!!!!!


Oh ben si, quand même, j'ai un médaillon de mon père et il vous ressemble... De dos... la nuit... Enfin j'crois...


Vous deux je vous jure....je....je....

Elle se retourna vers Orka en levant les pouces.

Il va nous reconnaître !

Se penchant vers l'homme en train de gémir de douleur au sol, il ajouta :

- C'est un affreux malentendu, sieur le marchand et je suis bien en peine d'être entraîner dans une telle affaire, je m'en vais emmener moi-même ces deux affreuses et vilaines à la prévosté afin qu'elles s'y dégrisent Sourire carnassier Ce n'est pas loin de la Caserne où je me rends.

Vouala, on fait comme il a dit ! Ayez confiance en lui il a l'habitude de nous faire des procès, s'il dit qu'il s'occupe de nous, il va le faire. Vous ben... vous n'avez qu'à rester par terre et prier Sainte Boulasse, elle en sera très touchée j'en suis sûre. Voilà. Articulez je ne comprends rien à ce que vous dites... "Gnnnn" ? je pense que vous voulez nous remercier... N'en faites rien, ça nous a fait plaisir. Allez, et longue vie à la Boulasse messire !

Sans même attendre de réponse, elle s'éloigna dans la ruelle en direction de la prévosté. Elle savait qu'ils avaient des réserves, là bas, Gadzelle y veillait.

PAP... Bon, Votre Hauteur, Orka, on y va ? Et à propos des poneys alors, je pourrais en avoir un tout blanc ? Non, blanc c'est salissant... Noir alors ? Ou Noir avec des motifs roses ! Ça c'est beau, le rose...
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--Arthur


Le marchand s'était mépris, il pensait de sa voleuse qu'elle était frêle, naïve et inoffensive. Sauf que...A cet instant même, il se trouvait par terre, les mains entre les jambes, essayant de contenir sa douleur. Il n'avait eu que le temps de gémir avant de tomber à terre :

-"Gnééé...Ouf ! Gniark..."

Il essayait tant bien que mal d'écouter le Sieur, avec une grimace, qui lui promettait de les emmener à la prévôté. Or, le marchand ne faisait confiance qu'à lui même. D'autant plus que la brunette en rajouta une couche, avant qu'il n'aie eu le temps de répondre :

-"Vouala, on fait comme il a dit ! Ayez confiance en lui il a l'habitude de nous faire des procès, s'il dit qu'il s'occupe de nous, il va le faire. Vous ben... vous n'avez qu'à rester par terre et prier Sainte Boulasse, elle en sera très touchée j'en suis sûre. Voilà. Articulez je ne comprends rien à ce que vous dites... "Gnnnn" ? je pense que vous voulez nous remercier... N'en faites rien, ça nous a fait plaisir. Allez, et longue vie à la Boulasse messire !"

Faire confiance...Faire confiance à deux alcooliques, et celui qu'elles déclaraient comme leur père ? Peuh ! C'était se fichait de sa tête. Il essaya de ramper, à leur poursuite, alors qu'ils s'éloignaient déjà, et dans un dernier effort :

-"Gniaaaaaaaaaan ! 'Tendez-moi M'sir, je vous accompagne ! 'Tendez !!!
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