[RP] Lice de Bergerac

La construction s'était faite nuitamment, avec discrétion. On avait bien remarqué que du bois avait été coupé en forêt, que des hommes inconnus trainaient au village. Mais on n'avait pas deviné pourquoi. Le projet royal avait été mené dans le plus grand secret. Aussi, c'est au petit matin, les yeux encore alourdis de la nuit que les bergeracquois avaient découvert un nouveau lieu d'animation : la lice.

Beaucoup s'étaient écriés :

"Mais je ne la vois pas ! Elle est où ?" "Près du verger !" répondait-on.
"Hein ? Mais non, je vois rien !" insistait-on.
"Je te dis que si ! T'as pensé à ouvrir les yeux ?"rétorquait-on alors, passablement excédé.
"Ah désolé, ayé, j'la vois ! OH LA BELLE LICE DIS DONC !" s'exclamait-on enfin.
"Non mais quel boulet tu fais, j'te jure..." finissait-on par conclure.

Vinrent ensuite les premières questions.

"Et euh... c'est bien joli mais ça sert à quoi ? A "licer" les cheveux ?"
"Mais c'est pas possible, on peut pas être de la même famille toi et moi, t'as été adopté..."
"Ben quoi ? Qu'est-ce que j'ai encore dit ?"
"C'est une lice ! Une arène si tu veux ! Et je te vois venir, NON ça sert pas à aréner."
"... T'es vraiment pas marrant. Donc une arène. On va lâcher des lions et des ours sur des martyrs enduits de miel ?"
"Tu vas trop à l'église, toi. T'as déjà vu des lions dans le coin ? Hein ? Bon alors, réfléchis ! Non, ça sera juste des combats. Entre hommes. De même niveau environ. Quoi... Paysan contre paysan, Noble contre noble, notable contre notable, etc."
"On va les voir se taper dessus ?"
"Oui. Pour la beauté du geste."
"Pauvres gens, mais c'est un coup à mourir ça !"
"Ben ouais, mais ils peuvent prier Aristote pour s'aider ! Tu sais, comme quand on offre une pomme au curé pour se faire bien voir. Ben là, pareil. Mais avec ce qu'on veut."
"C'est pas un peu acheter l'arbitre, ça ?"
"Ben... ça se discute."


Voilà la teneur des premières réactions bergeracquoises. Oh bien sûr, certains hurlèrent qu'on ne les y verrait pas. D'autres hurlèrent pourtant que si, et plus vite que ça, même. C'est ainsi que dès le lendemain matin de l'ouverture, un combat fut annoncé par les crieurs publics.

Ce jour : 1er 1oût 1457, à Bergerac, Messire Norbec a convoqué sire Munsu dans un duel dans le plus pur style bourrinage. Au terme de longs échanges, le messire Munsu a été déclaré vainqueur du combat ! Gloire à lui !



édit pour trompage dans couleurs de dialogue...

Elle arriva devant la lice d'où sortaient les spectateurs du premier combat.

Et quand il lui a foncé dessus mais que l'autre lui a fauché les jambes !
Ouais ! Même qu'il a perdu deux dents !
Ceci dit, l'arbitre était un vendu. Il a pas compté l'attaque sournoise par derrière.
Ben oui mais ça c'est l'jeu ma pauvre Lucette...
Tu sais que je m'appelle pas Lucette hein ?
Non mais façon de parler quoi...
N'empêche, j'avais bien fait de parier sur lui, j'ai gagné 5 écus.
T'en as dépensé 6 en pain et fromage...
Oui mais j'ai le sentiment d'avoir gagné.

Mahaut écouta avec attention. Ca alors, des gens qui se battent avec l'accord de tout le monde ! Et des paris clandestins ! Il fallait absolument qu'elle intervienne. Justement, on annonçait le duel suivant :

Ce jour, Messire Cubi a défié Messire Munsu, vainqueur du premier duel ! Prenez place pour le prochain combat ! SAUCISSES, CHOUCHOUS, BIERES, QUI VEUT UNE SAUCISSE DANS UN PETIT PAIN ??

Mahaut se précipita. Trax aussi. L'appel des saucisses dans du pain, y'a rien de plus fort. Armée de son en cas, elle s'installa dans les tribunes et attentdit que le combat débute. Autour d'elle, les gens criaient, s'interpellaient. On discutait les chances des combattants, prenant en compte la lourdeur du terrain, le contenu du repas ingurgité ce matin, voire en commentant les ascendants de chaque homme afin d'évaluer qui allait statistiquement l'emporter.

Quant à Mahaut, elle comptait bien commenter à voix haute les attaques. Les commentaires, c'est 50% du plaisir d'un spectacle. Justement, les hommes entraient dans l'arène.

Et c'est un Cubi bien en forme qui nous arrive ce matin ! Un Cubi de Bergerac, est-il utile de le préciser ? Face à lui, le vainqueur de ce matin, Messire Munsu ! Il a l'air d'avoir pris des coups mais il est auréolé de gloire ! Les deux hommes se saluent, quel faire plaie ! L'arbitre vient au centre de l'arène. On peut remarquer qu'il s'est protégé avec des coussins bagues de l'agence "LA BALEINE", c'est un homme de goût !
Allez, le combat débute ! Les deux hommes se jaugent du regard... Allez quoi, battez-vous !

Ah, Munsu se lance !!! Il court ! Et il... il se rate !!! Munsu est au sol ! ALLEZ DEBOUUUUT !

Y'a pas à dire, ça lui plaisait de commenter.

Oh comme c'est joliiii ! J'adoooore !

Mahaut coiffa les protèges oreilles. Le monde parut soudain assourdi. Elle n'en cria que plus fort dans le porte voix.

MERCI AL ! OHE TOUT LE MONDE !! LE COMBAT REPREND !

On lui fit signe de ne pas beugler comme ça. Elle ignora superbement, tellement elle était heureuse de son attirail.

Dooooonc ! Munsu s'est viandé ! Aie aie aie aie ! Il se relève... Son casque est de travers, il ne voit rien ! Cubi en profite pour s'approcheeeeer ! Il court ! Il lève son épée... OUI MAGNIFIQUE COUP DE CUBI !!! MA-GNI-FIQUEUUUUUUH GESTEUUUUUH ! Munsu n'a rien vu venir, il saigne ! CUBI EST CHAUD COMME UN MOUTON ENRAGEEEE !

Que quelqu'un vienne aider Munsu s'il vous plait ! Il perd son sang, là !!! Ah ! On me fait signe ? LE COMBAT DOIT REPRENDRE, AVEC OU SANS BRAS ! Comment ça il a toujours son bras ? Ah oui ! DEBOUUUUUUUUUUUT ALORS !!

Souriant à Althea qui mangeait à côté d'elle, elle se prit une rasade de mirabelle. C'est que ça donne soif de commenter.

Pendant la pause, un forgeron vint retaper l'armure endommagée des combattants tandis qu'un médicastre prônait de couper un bras pour ne plus sentir la douleur à la jambe. La foule continuait d'écouter avec attention, parce qu'écouter parler de trucs sanguinolents, c'est presque aussi drôle que de les voir.
Surtout quand le médicastre sort des potions verdâtres qui font tourner de l'oeil même les hommes valides.

En digne spectatrice, Mahaut hurlait des encouragements en mâchonnant son petit pain.

Vas-y, coupe lui le braaaas ! Il en a un autre de toute façon ! Ooooh, il a pas voulu... Femmelette !!! Bon, il reprend le combat ?

L'arbitre aussi commençait à trouver le temps long. Il fit partir tout le monde, y compris le médicastre qui essayait négligemment de scier un doigt à quelqu'un pour prouver que "la douleur, c'est avant tout dans la tête".

Les deux hommes se relevèrent et le combat reprit.

Alooooooors... Munsu a l'air d'aller mieux que tout à l'heure. Je vois que l'attelle à sa jambe est efficace. Ou alors c'est la gnôle qu'il a bu. En tous cas, il s'élance à cloche-pieds sur Cubi qui... Qui sourit négligemment en se recoiffant. Signalons que Cubi a signé un contrat avec la marque Pedro l'âne, pour des cheveux resplendissants de santé ! AH MAIS C'EST LE DRAME ! Munsu n'a que faire des cheveux brillants et forts de Cubi, il lui envoie sa masse d'armes dans la tronche ! Ouille ouille ouille ouille ouille... Cubi est en sang... Ses cheveux resplendissent quand même. Munsu sourit. Il a quant à lui signé un contrat avec Emaille Dia mant, on voit bien que son sourire est éclatant de blancheur. Ha mais derrière lui se redresse Cubi... Il empoigne son marteau...

JUSTE CIEL C'EST AUTORISE ÇA ????

Partout dans la lice, les hommes portèrent leurs mains à leur entrejambe en grimaçant par compassion. Les mères cachèrent les yeux des enfants et l'arbitre s'agenouilla près de Munsu au sol.

Navré, messire, pour terminer le combat vous devez taper 3 fois au sol pour accepter la défaite. Vous souhaitez arrêter ? Je ne comprends pas ce que vous dites ? "Gnnnn... mal... Glaçons, vite ?"
Je prends ça pour un arrêt du match alors ?

MESSIRE CUBI EST DÉCLARÉ VAINQUEUR ! Célébrons ses louanges et tressons la geste de ce héros à nul autre pareil ! Voici votre prix : un délicieux beignet sucré fait par Dame Cunégonde-la-vieille. Bon appétit.

La foule ricana lors de la remise du prix, car la compassion aristotélicienne, c'est un truc qu'on ne montre qu'à l'église, pas dans la vie de tous les jours. Peu à peu, on se dispersa en éloignant le médicastre qui hurlait qu'il pouvait sauver Munsu s'il acceptait une rapide opération chirurgicale à la source de la douleur.

Mahaut reposa le porte-voix. Pas d'autres combats prévus pour l'instant. Pas de commentateurs non plus, dommage, elle aurait aimé avoir un acolyte. Bah... Elle avait toujours sa mirabelle.

[Quelques jours après son altercation avec Althéa au verger]

Ricco passa devant la lice... il s'y arrêta et humma l'air.

Ainsi c'est ici, dans cette lice, qu'elle va comprendre où s'arrete son rôle d'amie et où celui de femme commence ! pensa-t-il.

Ricco eu un petit rictus. Il n'était pas sûr de l'issue du combat. Il allait contre ses propres convictions qui étaient de ne pas faire de mal à une femme mais Elle avait dépassé les limites et une bonne correction lui ferait du bien.

Après quelques minutes perdu dans ses pensées, Ricco reprit son chemin.
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"Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois; le sage se façonne lui-même."
Citation de Bouddha

[Bergerac, l'avant combat]

Le ciel est lourd, le terrain est lourd, l'ambiance est lourd... la narration est lourde... Le garçon marche d'un pas lent vers la lice. Il semble traverser un mur de vent et de poussière, sans effort, sans gêne, sans se ruiner sa belle robe de Grand Prêcheur. Il est prêt, il attend.
Puis un quelqu'un entre, face à lui. Prêt à dégainer. Les deux hommes se fixent du regard, s'intimident. De la sueur perle sur son front mais il ne lâche pas. Et puis, il crache par terre.

L'un de nous deux est de trop dans cette ville Tony!
-Messire Lotx mais qu'es-ce que vous faites là? Votre combat n'a lieu que demain!
-Ah... ah bon, z'êtes sûr?
-Ben oui...
-Raaaaaaaaah! Tout mon bel effet dramatique s'envole!

Non sans grommeler, le gamin repartir la queue entre les jambes en direction de la taverne. Ça l'étonnait aussi que personne ne vienne voir un évêque et un futur curé se bastonner...
Puisque c'est comme ça, il passerait la journée à prier et la nuit à cuver. Comme ça demain, il serait en bikini pour affronter Odoacre et là ça rigolerait pas!
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"Bon alors récapipétons... Ma robe de Grand Prêcheur, c'est bon"
Le garçon mirait sa grande robe orange vif de trucmachinchosiste. C'est sûr que ça pour se battre, ça serait pas très, très pratique m'enfin bon, il se devait d'être le plus beau et le plus voyant sur le champ de bataille.
"La cotte de mailles que Dragones m'a conseillé de prendre j'l'ai pas trouvé m'enfin bon j'ai ça, ça doit être pareil..."
Il noua une cordelette au bout de sa ceinture qu'il attacha à une côte de porc. Bon... Il n'avait pas vraiment compris pourquoi au juste on lui avait conseillé d'en prendre mais Dragones était major de la garde après tout, elle s'y connaissait.
"Mon épée est là... Elle m'a coûté suffisamment cher celle-là, s'agirait pas que j'l'oublie..."
Sur sa hanche pendouillait en son fourreau une vieille et lourde épée émoussée. C'est que... craignant que son escuyer ne casse son magnifique matériel de guerre, le vicomte de Mussidan -dans son immense parcimonie- lui avait interdit l'accès à la salle des armes. Du coup le garçon avait du aller trouver le premier marchand venu... et il redoutait de s'être légèrement fait avoir pour le coup.
"Et mon bouclier? Oùquilé mon bouclier? Ah ouais dans mon dos svrai..."
Le garçon avait, en effet, trouvé plus pratique d'attacher le bouclier dans son dos et de l'attacher solidement pour qu'il ne tombe pas.
"Bon... Reste plus qu'les cinq litres de gnôle m'enfin ça on m'l'apportera après l'combat..."
Satisfait de sa préparation, le garçonnet attrapa deux bouteilles de liqueur de gland qu'il but en cours de chemin -le but recherché étant d'atteindre la sainte lucidité du bikini avant de se battre.
Une fois arrivé, il salua Odoacre d'un grand sourire suivi d'un signe de la main.

Bonjoureuh! Comment que z'allez?

Avant d'ajouter.

L'un de nous deux est de trop dans cette ville Tony! Ah ouais mais là ça l'fait beaucoup moins du coup...
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Le jour du duel était arrivé et Al comptait bien ne pas en perdre une miette.
Pensez donc : l'évêque qui défie le petit garçon. David contre Goliath, Bellegarde contre Belphegor, hum, et un Dimanche qui plus est !

Les bras chargés des traditionnels popeuh-corn, hôte-dogues, cleubes-sans ouiche et un tonnelet de chartreuse, elle alla prendre place près de Don, qui en bon suporetaire était déjà là.

Les Liceurs s'affrontaient du regard dans l'arène attendant le coup d'envoi de l'arbitre, la foule s'impatientait et de ses rangs montait un grondement sourd, le soleil tapait.

Al ouvrit son ombrelle dorée, achetée à la boutique souvenirs de l'abbaye où elle avait fait retraite, et déploya fiérement un joli éventail qu'elle avait confectionné à ses heures perdues à partir d'enluminures "mises à disposition" dans la bibliothèque. Elle avait aussi fait des papillotes en formes de grenouille, de canard, de lapin. Mais ça c'est une autre histoire...
Son attention se porta de nouveau vers l'arène et tout en s'éventant elle se joignit au refrain d'encouragement entonné par la foule.

Je te survivraiii d'un amour vivaaaant
Je te survivraiii dans des yeux d'enfaaant
Je te survivraiii...

Elle ne vit pas arriver la laitue qui s'écrasa sur sa figure et la fit rasseoir aussi vite qu'elle s'était levée.

Hum, c'est pas celle-là ?

Une robe orange vif... épée et bouclier... et toujours ce charabia. Il ferait un excellent curé, hermétique à souhait, pas regardant sur la politique épiscopale, parfait.

Avec un sourire carnassier, le vieux Grec pointa le visage du gamin avec son épée en jetant

Que les Légions angéliques soient témoins du Jugement Divin qui s'opère, que tu paieras cette bière jeune freluquet !

Empoignant son épée à deux mains, le vieux Grec porta un grand coup de haut en bas sans plus de formalité, l'objectif étant naturellement de couper en deux le garçon.

L'évêque de Périgueux enseignait la résurrection, trancher les gens en petits morceaux, c'est juste un aller retour pour les sphères célestes, un service à rendre à chacune et à chacun en somme :
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Evêque de Périgueux

Le jeune garçon n'était manifestement pas prêt.

Le vieux Grec ne tiqua pas, n'hésita même pas, et tandis que l'ancien maire de Castillon trifouillait désespérément sa sangle pour libérer son écu, l'évêque prit le luxe de prendre une ou deux seconde de plus pour brandir l'épée bien au dessus de sa toque, ce qui n'était pas très pratique mais assez impressionnant pour un néophyte?

Sauf que, durant ce laps de temps fatidique, Odoacre n'eut qu'un regret. Devoir attendre la probable résurrection du jeune Lotx pour l'ordonner prêtre....

Il devait le couper en deux, aucun doute là dessus.... mais une sangle plus facile qu'elle n'y paraissait et un ange gardien pas très bigot en décidèrent autrement.... de manière improbable, l'épée du jeune Lotx fut projetée par inadvertance, et le pommeau trop lourd vint trouver le front d'Odoacre.

Un léger craquement, puis l'homme qui n'était pas d'âge canonique mais sûrement plus très jeune non plus s'afaissa, son épée tombant dans le sable de la lice.

Inconscient, sans même avoir eu le temps de se rendre compte de rien, l'évêque de Périgueux gisait, le visage en sang.
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Evêque de Périgueux

Ben voilà, à peine installée que le combat débute. L'évêque semblait en grande forme, il avait même réussi à soulever son épée au dessus de sa tête. C'était un coup à se déséquilibrer, mais non, il parvint à la rabaisser. De son côté, Lotx se débattait avec son bouclier qu'il avait rudement bien attaché le soir d'avant pour "qu'il tombe pas, parce que c'est lourd à ramasser pis j'aurais déjà les mains prises par une bouteille et l'épée.

Sainte Boulasse lui vint en aide en libérant l'écu et en envoyant un méchant coup de pommeau sur le crâne d'Odoacre.
La foule grimaça un coup. Même si tout le monde en avait rêvé, c'était autre chose de vraiment frapper un évêque.

Mahaut se leva et beugla :

Un Grec à terre ! Viiiite ! Non, je parle pas d'un sans-ouiche, voyons...

L'enthousiasme général qui s'était emparé des spectateurs à son cri retomba un peu, mais certains se décidèrent à aller aider l'homme à terre.

Quelques minutes d'inconscience plus tard.... le réveil.... douloureux.

Des étoiles et des points noirs devant les yeux, du sable dans la tête...

Grimaçant de douleur, le vieux Grec se releva, s'aidant de son épée comme d'une canne, toujours titubant.... pour apercevoir Lotx qui s'agitait, réclamait quelque chose, faisait du bruit et lui faisait encore plus mal au crâne...

Appuyé de sa main gauche sur son épée, il pointa son index droit en direction de Lotx, un doigt et nu visage sanglants et, le regard fou, s'exclama

Toi ! A l'église ! Immédiatement !
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Evêque de Périgueux

Ouuuéééééééééééé ! Il a gagnéééééééé !

La foule était en délire, les acclamations fusaient, les banderolles tourbillonnaient, la bière coulait à flots.

Le duel avait été fulgurant mais intense. Et surtout, il y avait un vainqueur !

Al jetait du popeuh corn à pleines poignées sur le gagnant tout en agitant son ombrelle, au risque d'en éborgner ses voisins.

Elle avait suivi le duel avec beaucoup d'attention, observé les tactiques, prit des notes et fait des petits dessins.
Au retour de Ricco elle serait prête pour l'affrontement.

En revenant de sa ronde de nuit Béa se dirigeait vers la lice quand elle vit une affiche clouée sur celle ci elle s approcha et lut

WOUAHOUUUU un combat rooooooooh Al et Ricco yéééééééé ca va donnerrrr faut vnirrrrrrrr

Elle dansait sur place elle qui n avais pas put assister aux autres elle se promit cette fois d etre là
Elle repartit rapidement au poste faire ses rapports se reposer un peu pour revenir rapidement
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Al fit son entrée dans la lice, mais côté terrain cette fois.
D'un air altier et d'un geste fier façon reyne d'Angleterre, elle fit signe aux quelques spectateurs amassés, aux nombreux poivrots qui avaient fini leur nuit là et s'étiraient en ronchonnant, et à Mahaut qui s'était attribuéé la place du lion, Conseil oblige.

Elle ramassa une poignée de terre qu'elle soupesa et éffrita.

Bien, bien...

Elle déballa ensuite son matériel pour une dérnière inspection.
Son épée, qu'elle avait eut un mal de chien à dégraisser des qué-babes et broches de venaisons.
Un marteau, une tenaille, une passoire, une louche, une poupée plantée d'aiguilles,oops non pas ça, retour dans le sac, un rouleau à patisserie, des aiguilles à tricoter, de la crème auto-bronzante, des fulgur-au point (prêtés par son copain Goldoraque) et son ombrelle dorée à la pointe affutée qu'elle fit virevolter sous le soleil, s'attirant ainsi quelques jurons des noctambules récalcitrants que la fulgurance avait fini de réveiller.
Elle vérifia sa tenue, en cuir extensible offouaïte pour l'occasion, ses boucles d'oreilles dorées coordonnéées à l'ombrelle et des spartiates à semelles compensées.
Un rapide coup-d'oeil dans son miroir de poche, un dernier repoudrage de nez et la voilà fin prête !

Elle alla s'installer sur son banc, ouvrit son ombrelle et attendit l'arrivée de Ricco.

Des ronflements s'élevaient de la loge royale. Personne n'osait allait vérifier qui de Trax ou de sa maîtresse était à l'origine du bruit. Parce que Trax mordait et Mahaut... Ben elle mordait aussi. Pis elle criait en plus. Mais au moins, elle était moins lourde que le chien. Bref, personne n'osait.
Soudain, un rayon de soleil fulgurant vint en pleine estrade et une Mahaut hirsute se leva d'un bond.

LES ANGLOIS ATTAQUENT ! SAUVEZ LES BOUTEILLES !!!

Ah... Non... fausse alerte... Bon, qu'est-ce qu'on a là... un hotte dogue !!! Regarde, Trax ! Oh et là ! Une bouteille pleine ! Mais elle n'est pas fraîche ! Une honte !!! Garçon ! apportez moi de la glace !
Mais dame, c'est impossible ça coûte une fortune et même à la capitale on n'en a pas !
Maraud ! Foutrebleu ! Cornegidouille !
J'vous d'mande pardon ?
Ben je m'entraîne au "parler noble"
Ah je vois... Dites, le combat va commencer, là...
AH !! Parfait !!

Elle empoigna le porte voix.

Bienvenue à la lice de Bergerac-euh ! On aperçoit les champions ! Althea, en tenue noire et or de chez La Baleine Rose ! Elle est radieuse avec ses accessoires parfaitement coordonnés ! Je vois qu'elle a tout l'attirail ! On notera les détails de la tenue qui donne un air à la fois chic et décontracté, tout en nuances et qui met en avant la féminité. Chaque femme est un soleil comme je dis toujours.
En face ! Ricco ! Tenue verte et rouge ! Accessoire : une bouteille de rouge ! Quel bon goût ! On les applaudit chaleureusement !!!

Approchez vous au coeur de la lice ! Je rappelle qu'il est interdit d'insulter les génitrices et de se moquer du prénom de l'adversaire. PRENEZ PLACE !

Emma sortait du bureau de la Mairie, libre comme l'air ^^ Elle se sentait un peu soulagée enfin surtout ses épaules !
Elle traversa la ville en humant l'air tranquille de bergerac quand tout à coup elle passa devant la lice ! L'air n'y semblait pas si tranquille que ça !

Tiens elle vit Ricco et Al et Mahaut qui leur disait d'aller au centre !

Ben mince alors que font il ? Un duelllllllllllllllllllllllllll mais c'est .. mais c'esst pas possible ??? c'est une blague ???

Se disait elle à elle même. Puis se tournant vers Mahaut et lui criant :

Mahhhhhhhhhhhhhauuuuuuuuuuuuuuuuuuuutttt !!!!!

Mais que se passe t'il ???????????????

Quoi un combat ????? entre Ricco et AL !!!!!!!!!
Mince je veux pas louper ça !!
Y a une place à côté de toi ??????????
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Propriétaire de la Périgourdine
Maraichère
Maissicultrice
Forgeron
Dessinatrice du Cadastre

kadfael se présenta devant la lice de Bergerac, ça lui rappelait quelques combats déjà et combien il avait été piqué au coeur en découvrant les conséquences catastophiques de ses victimes et combien il regrettait certain combat inutile

La lice semblait un réel jeu de divertissement à Bergerac et il en sourit, en Armagnac, la lice avait divisé les villes, les pour d'un côté et les contre de l'autre, des amitiés déchirées à cause de combats et il regrettait

Kadfael profiterait de sa présence à Bergerac pour observer quelques combats
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Kadfael attendit puis lança à Althéa un bouquet de rose puis la salua du chef
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Dorennor arriva alors que le combat allait commencer.

Elle jeta un coup d'oeil et vit Ricco face à une Althéa bien campée sur ses deux pieds, une rose accrochée à son bustier.

RICCOOOOO, HOU HOUUUUU!!!

Elle fit de grands gestes pour qu'il la vit et que son moral soit au zénith.

Mais Ricco monta dans les gradins vers Mme Makrel.

Que va-t-il faire là-bas?

Dore se gratta les cheveux.

Il en fait pas encore assez que pour aller la voir juste avant un combat?

Réédité pour compatibilité des rp

On lui avait dit "combat à Bergerac". Elle avait répondu "et alors ? rien à f... !"
On avait insisté : "votre fille commente" "ben elle commente tout !"
Oui, Makrel était dans un mauvais jour.
On avait alors avancé l'argument ultime "un homme risque de se prendre une belle déculottée par une femme". Elle avait relevé la tête, intéressée.

En public ?
Oui, et gratuitement.
Bon c'est parti mon p'tit bout !

Et elle était arrivée en lice, allant se placer auprès de Mahaut, sur la multitude de coussins qu'elle avait posés pour réserver une place. L'ancienne mairesse était là et Makrel la fit monter dans l'estrade histoire de bien voir le combat.

Mahaut, mon p'tit chat, ça a pas commencé, hein ?
Nan, m'man ! Ils en sont au hoix des armes ! Althea a d'mandé l'ombrelle !
Ah bon choix, ça, bon choix. Rien d 'plus vicieux qu'une ombrelle pis les hommes savent j'mais s'en servir.

Justement, Ricco avait l'air désemparé. Et fatalement, il chercha une ombrelle du regard. Elle agita la sienne, rose vif, et le vit s'approcher en faisant un grand sourire.

S'lut mon mignooooon ! B'soin d'que'que chose ? Z'espérez pas qu'c'est gratuit hein ? Rien d'gratuit chez moi !!!
Mamaaaan, le pauvre ! Faut bien qu'il se batte !!!
Bon... Parce que ma fille m'le d'mande, j'vous donne la mienne. Mais après, vous v'nez m'voir heiiin ?

Elle lui fit un clin d'oeil indiscret en le lorgnant de haut en bas. Après quoi elle lui tendit l'ombrelle rose en lui donnant un conseil :

Le p'tit bouton, là, ça plie et ça r'déplie l'tout. Faut juste trouver l'bon moment où appuyer mon grand. Ah pis le bout pointu, c'est pas mal quand on vise quelqu'un. Mais bon, j'donne pas cher d'votre peau, l'a l'air déterminée, votre adversaire.

Ricco avait enfin son arme de duel en main...

L'idée de devoir... avec la Markel... le fît frissonner et une goutte de sueur vint à perler le long de son dos.

Il allait regagner son coin à l'intérieur de la lice quand il vit Dore qui lui faisait des signes. Ricco alla donc trouver sa belle et l'embrassa tendrement...

Que fais-tu avec cette ombrelle rose ?

Euh... c'est l'arme que Al a choisi pour se battre !

Dore ne put s'empêcher d'éclater de rire.

Et une rose en plus... (soupir) ... enfin...

Dore sortit un mouchoir de sa poche, et l'attacha à la pointe de l'ombrelle rose que tenait Ricco.

Que ceci vous porte chance, mon amour !

Ricco sourit, il savait maintenant que son combat était juste et que Al allait vraiment prendre la patée...

Je vais essayer d'être digne de ce présent, ma douce... Je vais essayer mais cava pas être évident.

Ricco embrassa de nouveau Dore et retourna à l'intérieur de la lice.

le combat pouvait commencer...
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"Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois; le sage se façonne lui-même."
Citation de Bouddha

Ricco pensait tjs au baiser de Dore quand il vit Althéa se ruer vers lui.

Il n avait déjà pas l'habitude des combats mais avec une ombrelle, il n'avait aucune idée de comment l'utiliser...

Et puis l'autre arrivait sur lui... ouvrant et fermant son ombrelle constamment. Un petit instant Ricco eu peur !

Juste avant le contact, Ricco campa sur ses 2 jambes, il n’avait que ça à faire de toute façon et attendre pour voir ce qui se passerait et parer l’ombrelle de son ennemi.

Quelques seconde plus tard, Ricco n’avait tjs pas compris ….

Al criait YEEEEAAAAHHHH !!!

Ricco était par terre, Al avait réussi à lui choper le creux du genou et l’avait fait valser.

Ricco se releva… mais son genoux lui faisait vraiment mal…

Ahhhhhh Elle se la joue vraiment sérieux ! pensa-t-il.

Ricco une fois relevé, il cracha un bon glaviot…

hummm tu as de la chance Al ! Il est vrai que ta tactique d’attaque m’a un peu surpris ! Mais je ne me ferais pas avoir une seconde fois.

Boitillant, Ricco se remis en position fasse à Althéa… il avait déjà mordu la poussière mais le combat n’était pas encore fini…
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Citation de Bouddha

[Vint maintenant la maitrise de l’art de l’ombrelle]

Les 2 combattants au milieu de la lice montraient maintenant toutes leur habilité dans le maniement de l’arme du duel. Qui au mieux glissait, qui l’ouvrait ou qui la refermait. Bref on n’entendait pas beaucoup de *Blink* *Blank* comme l’aurait fait des épées qui s’entre chocs mais des bruits étouffés.

Ricco ne pouvant pas beaucoup bouger, restait le plus souvent camper sur ses jambes et subissait les assauts de Althéa. Mais lors de la 4ème charge de Al, il sentit que la chance lui souriait, il venait d’avoir une idée.

Il attendit la fraction de seconde avant que Al ne soit au contact pour ouvrir son ombrelle rose devant lui. Ce qui eu pour effet :

1) D’arrêter Al avant qu’elle ne le touche.
2) Que son ombrelle soit transpercée par celle Al.
3)Surprise par ce geste, Al eu un reflexe qui lui fit déclencher aussi l’ouverture de son ombrelle.

Voici donc les 2 combattants face à face au milieu de la lice leurs deux ombrelles bloquées l’une dans l’autre.

On fait quoi maintenant ? Hein ? Tu ne t’attendais pas à ça ?
Moi j’ai mon idée !!

Et avant que Al aie eu le temps de répondre, Ricco mis un grand coup de pied violent dans le ventre de Al, la projetant à terre.

Nous sommes à égalité maintenant quand à bouffer la poussière ma fille !!!

Ricco avait un petit sourire sur son visage. Il arracha l’ombrelle de Al de la sienne et la jetta aussi par terre au coté de cette dernière.

Tu as mal aussi hein ? Allez reprend ton arme et bats toi !!!
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"Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois; le sage se façonne lui-même."
Citation de Bouddha

"HOMPFFF"

Elle ne comprit pas de suite ce qui lui arrivait, juste qu'elle voyait le sol de très près. Autour d'elle tout était vague et les bruits sourds cognaient dans sa tête.

Bien fait pour ta trogne. Ca t'apprendra à manger des champignons avant d'aller combattre !

S'exclama t-elle en essayant de se relever. Et elle retomba d'un bloc.

OUuuuaaaaillllleuuuuh mon veeeentre, j'ai maaaaal, je souffre,brancardieeeers, je me meuuuuurs , A L'ASSASSIIIIN !

Une poigne virile la fit relever sans ménagement

Me touchez pas éspèce de....ooooh un ange blond... non,une Madone !
Clignant des yeux
M'ame Makrel ! Que le grand Machin bénisse votre foie, vous êtes si bonne !

Sous les vociférations de la foule et une pluie de rutabagas elle s'avanca en titubant vers l'arbitre.

VOUS ! J'vais déposer une plainte à la Ligue du foot...des femmes au foyer contre l'oppression masculine, la traite des nounours en peluche et du droit au tourisme hors-comté ! Parfaitement, la LFFOMNPDT ! Aaaah je vois que vous connaissez, c'est pas anodin ça !
Toute la lice est témoin,le coup de l'autre phallocrate il était vicieux ! Je suis meurtrie dans ma chair moi et peut-être ne pourai-je plus jamais donner la vie !
Je demande une expertise et que le corps de Ricco soit écartelé en place publique !

HOURRA ! de la foule féminine en transe

Comment ça reprise du combat ?! Vous le pénalisez pas ???!!!
C'est une CONSPIRATIOOOON !
Quoi carton rouge ? J'aime pas l'rouge moi !

En grommelant Al retourna à sa place.
Dans les gradins la foule hurlait :

Ohééé Ohé-Ohé Ohéééééééé
Les hommes au panier
On va vous mettre la racléééé
L'arbitre empalé
Le Ricco écartelééééé !!!

Al était décidée à en finir cette fois.
Elle se positionna en joue, fit tinter ses boucles d'oreilles d'un mouvement de tête et balaya l'air de son ombrelle.
Celle-ci brilla de mille feux et aveugla Ricco.
Al en profita pour lui en décocher un grand coup dans la figure et l'envoya au tapis.

T'as voulu en bouffer de l'ombrelle ?!
Tiens, PAF dans les dents et bon appétit !

Elle dégagea son arme coincée entre les dents de Ricco et y enfourna un rutabaga !

D'un mouvement de défi elle se trouna vers l'arbitre

Et là, vous dites quoi ? Hein !

Emma avait suivi attentivement le combat et elle partit en courant vers AL

ROo cette raclée Al mais quelle racléee !!

Superbbeeeeeeeeeeeeeeeeee j'aurai jamais pensé que tu étais si forte !!!!

Bravooooooooooooooooooooooooooooo bravoooooooooooooooooooooo

Ben dis donc quel garde du corps !!!
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Propriétaire de la Périgourdine
Maraichère
Maissicultrice
Forgeron
Dessinatrice du Cadastre

Au début, Ricco pensait avoir eu une bonne idée mais quand la Makrel s’en est mêlée et qu’un projectile chaud l’atteignit, il compris vite qu’il avait fait une erreur

La foule criait:

Ohééé Ohé-Ohé Ohéééééééé
Les hommes au panier
On va vous mettre la racléééé
L'arbitre empalé
Le Ricco écartelééééé !!!

Al s’étant relevée et ayant repris sa place, il avait compris que le combat allait reprendre !

Ne faisant plus fit de la foule en délire qui hurlait sur lui, il se re-concentra sur son combat… il ne devait pas perdre !!!

Al était de nouveau face à lui et juste avant qu’elle ne l’attaquer, Ricco fût aveuglé par une lueur étincelante venant des oreilles de Al. Ne pouvant rien faire, il était trop tard, AL s’était ruée sur lui.

Ricco entendit Al lui dire avant de le frapper et qu’il ne perde connaissance

T'as voulu en bouffer de l'ombrelle ?!
Tiens, PAF dans les dents et bon appétit !

Quand il reprît connaissance ensuite, il avait la bouche en sang. Il passa sa langue à l’intérieur de celle-ci et constata qu’il avait une ou deux dents en moins. Il avait une fort mal de crane aussi. Une vieille dame tenant son ombrelle rose à moitié cassée dans un main, quittait tranquillement la lice.

Le combat était fini et il avait perdu...
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"Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois; le sage se façonne lui-même."
Citation de Bouddha

Dorennor était horrifiée. Elle n'osait plus regarder.

Lorsque la foule quitta le stade, elle descendit les escaliers pour receuillir ce qui restait de son Ricco.
En croisant Mme Maquerel, elle la toisa d'un regard noir flamboyant et lui tira la langue.

Ensuite, elle chassa le coq qui lorgnait sur Ricco.

Non mais! Si en plus , il lui fallait supporter les piquotements de becs!

Elle s'agenouillat auprès de Ricco et pensa en le regardant.

Je sens que je vais avoir des matinées et des soirées infirmeries. Je me demande à quelle vitesse, il se retapera.

La lice était tranquille depuis quelque temps. Des restes d'ombrelles et de popeuh corneuh trainaient sur le sable. Des buissons s'enroulaient au gré du vent qui résonnait en sifflant aux oreilles des rares passants.
Le silence...
Le calme des champs de bataille encore fumants...
Les regards qu'on détourne...
Les rumeurs qui courent sur le lieu maudit.

Et au fond, tout au fond, d'une tribune officielle, retentissaient quelques bruits...


*scrounch scrounch scrounch*

*grat grat grat*

Hééééééééé ! Y'a plus de popeuuuuuh !!! Et pourquoi y'a personne ? Héééé, j'ai soif !!! Mais pourquoi tout le monde s'est barré ? HEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!! Nan mais c'est pas possible, viens, Trax, on va aller essayer de trouver des combattants.
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[La veille, taverne de la Crevette...]

Sainte ET martyre.. voilà sa vocation... Ork soupirait et ruminait dans son coin suite au départ de Myrmille de la taverne. Ca avait commencé par une soirée de beuverie normale, le genre de soirée où on enquille les chopes les unes derrière les autres tranquillou. Sauf que yavait des vilains méchants pas beaux qui arrivaient et que Ork avait décidé de défendre sa nouvelle ville. Elle avait immédiatement donné l'ordre à Myrmille de la rejoindre sur les remparts, Et il avait préféré aller se planquer dans un arbre plutôt que de se faire massacrer avec elle, tout en lui promettant de se faire des écus sur son dos, sur ses dents.. 'fin bref, de la dépecer pour la vendre en tant que reliques... Et surtout surtout.. il l'avait traité avant de se barrer en courant.. Elle sa femme, trucmachinchosiste fidèle devant le grand Machin.. de.. de...AAARRRGGGHHH

Vile créature du Grand Truc!

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNN.... ça se passera pas comme çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. si je suis pas morte demain t'vas vouar la vengeance de la blonde



Elle avait ruminé toute la nuit sur ses remparts, une bouteille dans chaque main, racontant à mahaut ses malheurs

Nan mais tu te rends compte.. vile créature du Grand Truc.. Il a osé....Je suis une blonde finie.. Ma réputation est à jamais entachée... Oh Rage.. OOOH DESESPOIIIR OOOH MYRMILLE ENNEMIIII.. QUE N'AIS-JE TANT VECU QUE POUR CETTE INFAMIE??
Mon trucmachinchosisme que tout le PA admire, mon trucmachinchosisme qui tant de fois m'a sauvé du délire,
Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Oeuvre de tant de jours en un jour effacée ! 'fin bref j'ai plus qu'à aller faire serveuse chez ta M'man ... Je suis fichue..


[Taverne de la crevette le lendemain.. ben quoi?? non pas du tout elle y couche pas la blonde.. Elle y picole spas pareil]

Elle était là en train de se plaindre à Lynette de ses déboires de la veille qund il entra, un sourire triomphant et moqueur plaqué sur la figure.. C'en était trop.. Elle chercha un instant un gant à lui jeter, fouillant derrière le comptoir. Successivement on vit un quignon de pain, un pigeon mort, rtois bouteilles vides jaillir de derrière le comptoir

HAAAN Mais quel bordel ici.. Ya même pas un gant à balancer..



Prise d'une rage toute Orkienne, elle se saisit alors d'un vieux torchon qui avait servi à Mahaut à se moucher et le balança sur la tronche e Myrmille, tout ça pour s'entendre dire en retour


Je te défie vil mari de moi!
T'as prévu de défier quelqu'un? Tu t'entraines pour que ça fasse vrai quand tu lui jetteras un truc à la tête?
Tsss.. vazy fais ton crétin.. Quand je dis Mari de moi, c'est de toi que je parle.. Ou tu as déjà oublié qu'on s'était dit oui il y a trois mois devant le Grand Machin?? HAAAAAAAAAN tu vas morfler Cap je te le promet..

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Ricco ne savait pas quand le combat allait débuter, alors il préféra venir tôt et s' installer dans les gradins...

Il avait avec lui une caisse dont on remarque la tache rouge sur le bord droit mais ça c' était la surprise!!!
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"Les constructeurs d'aqueducs conduisent l'eau à leur gré; celui qui fabrique les flèches les façonne; les charpentiers tournent le bois; le sage se façonne lui-même."
Citation de Bouddha

Ork se préparait mentalement à la taverne.. C'est à dire qu'elle enquillait chope sur chope, trés concentrée suur le combat à venir. Lotx à côté d'elle lui donnait des conseils avisés, en tant que son cotche officiel. Elle l'écoutait à peine, occupée à faire des tours de taverne entre deux chopes, boxant dans l'air un Myrmille imaginaire et grommelant dans son absence de barbe

Suppot de Grand Truc... Haleine avinée.. Blonde poivrote.. Prend ça tiens.. Pis ça aussi...

Toute à coup une voix ressemblant à celle de Sainte Boulasse retentit dans la taverne

La belle, jeune et talentueuse Orkaange est attendue dans la lice.. Je répete la jeune belle et talentueuse Orkaange.. Itseuh taïïme tou faÏteuh...

A ces mots, Ork ne se sentit plus de joie.. Cahussant son peignoir rose griffé la baleine rose sur son short vert pomme à paillettes et son maillotfaçon marcel rayé rose et vert, elle ouvrit la large porte, laissa tomber sa chope vide, s'empara de deux bouteilles pleines qui trainait par là, et en petites foulées trébuchantes, se dirigea vers la lice, suivie de doudinet qui sautillait à côté d'elle, un torchon mouillé de gnôle à la main essayant de lui en passer sur le front
Passant enfin le portail de l'arène, elle leva les bras pour saluer ses fans et la foule en délire, foule qui se résumait à deux personnes.. Que deux?? Haaaan pfff... et se dirigea vers son tabouret ou elle s'affala enfin. Voyant que le traitre n'était pas encore là elle se pencha vers choubi pour lui murmurer, 'fin autant que Ork pouvait purmurer

Si ça se trouve, il va même pas viendre, de peur de se prendre une raclée.. Ou alors l'est encore dans les bras de cette catin là, la Marie.. Va vraiment falloir que j'me renseigne.. Tu me passe la liqueur de gland en attendant??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.

Prenant sa mission de cotche très au sérieux, le gamin faisait en sorte de bien asperger Ork de mirabelle à intervalles régulières afin qu'elle ne souffre pas trop de la chaleur.
A la demande de sa protégée il claqua alors une fois des doigts et un membre de l'écurie... un palefrenier, oui... apporta une bouteille.

Tiens, bouas ça! Spa d'la liqueur de gland par contre, c'est un truc mieux qui va t'donner des forces. D'l'EPO qu'ça s'appelle! "Éthylique Pour Orkaange" .

Notez au passage le soulagement que la blonde s'appelle bien comme ça et non Horkaange ce qui eût été beaucoup plus délicat pour le jeu de mot.

Bon, aloreuh je t'explique encore une fois. Faut que tu vises soit la tête soit le ventre soit... aheum... soit l'endroit que j'ai voulu t'montrer cette nuit mais que tu m'as... aheum...
Bref, l'mieux pour réussir ton attaque c'est de lui parler. Par exemple tu lui racontes une page du crédo aristobidulien, comme ça ça va l'endormir et il esquivera pas ton coup.
Sinan on va aussi essayer de l'distaire. Ouais on va tous hurler derrière lui "tournée générale". Comme ça quand y va se retourner pour avoir une choppe tu lui en mets une bonne dans la figure d'accord?
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Il commençait à trouver que cette histoire allait un peu loin. Un duel pour une banale dispute, non mais franchement... Pis la connaissant, ça deviendrait une habitude au moindre faux pas. Du coup il pensait bien ne pas y aller. Mais là ce serait pire, il entendrait parler des années de sa "couardise". Alors que c'était purement technique: Il se pointe pas, pas de duel, ça devient pas une habitude, il est tranquille.
Mais au final, après moultes réflexions et solutions envisagées, il arriva à la conclusion que la meilleure manière pour qu'elle se taise enfin un peu, c'était qu'il le gagne ce duel.
Il s'échauffa donc rapidement, comme pour un match de soule, pas besoin de plus en fait, il la connait, c'te "faible femme". Mais il eut quand même un petit coup de pression en entendant: La belle, jeune et talentueuse Orkaange est attendue dans la lice.. Je répete la jeune belle et talentueuse Orkaange.. Itseuh taïïme tou faÏteuh... Il se dit alors: Bien, c'est le moment mon gars. Si tu veux continuer à vivre ta vie tranquilement, comme tout homme respectable, t'as pas le choix, faut la baffer.
Il entra donc un peu après Ork, non sans une hésitation.
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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet

Membre de l'EPPA

En entendant Ricco hurler à la mort qu'il fallait montrer qui était l'homme, il eu un sourrire. Au moins il y avait quelqu'un pour le soutenir dans cette histoire. Il y avait pourtant bien réfléchit et longuement, mais il en était en fait incapable. Frapper sa femme, même dans une arène, ça se fait pas. Enfin c'est ce qu'on dira dans quelques siècles bien sûr, mais ça fait toujours plaisir d'être un précurseur. Bref, il s'avança au centre de l'arène, face à Ork, qui avait l'oeil torve et la bave au lèvres, comme certains soirs après... Enfin elle avait l'air plutôt motivée.
Se faisant un masque de volonté, bien qu'il n'en ai aucune au fond, il jetta son bras en avant, main ouverte! Et s'arrêta dans un geste plutôt inadéquat dans une arène. Un geste de conciliation, une main tendue vers la paix.

Excuses-m...
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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet

Membre de l'EPPA

Il avait essayé. Il ne se rappelai même plus qui avait commencé. Une chose est sûre, c'est lui qui avait fini. Et pas très dignement, ce qui les a amené ici. Mais là...
Ben là il sautillait sur place sur un pied, se tenant le tibia. On aurait dit un canard boiteux. C'est qu'elle avait refusé l'offre de paix (1) la bougresse !! Et en plus elle l'agressait (2)! Et bien soit, qui sème le vent récolte la "t'en chieras"!!

Il lâcha son tibia pour tendre les deux bras cette fois-ci. Se jettant dans la direction d'Ork il l'attrappe et la serre contre lui dans une étreinte passionnée, lui soufflant à l'oreille:

T'aurais pas dû faire bobo à bibi...

Et il achève sa concilliation par une belle morsure au lobe de l'oreille d'Ork. Non mais!
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Joseph Folliet

Membre de l'EPPA

Du haut de son estrade Vihaille pie, elle commentait les tendances de la rentrée avec Al.

Oh et puis ce tyle très cazual, j'aime bien mais ça fait négligé... Regarde, Marceline, on se demande avec quoi elle s'est habillé, j'te jure. OUI COUCOU MARCELINE CHERIE ÇA VAAAAA ? On s'appelle hein ! N'importe quoi...

Oh et puis Sylviane, là bas, t'as vu ? Elle a mis des chausses de la saison passée ! Trop aze bine ! J'y crois pas elle a ressorti sa robe d'il y a 2 ans mais avec des bas rouges ! Elle ne trompe personne, on sait bien qu'elle est ruinée... COUCOU MA CHERIIIIIE ! Ridicule, vraiment, ça fait pitié...

Pendant ce temps là, les deux protagonistes avaient débarqué et le combat avait commencé. Du moins elle s'en rendit compte sous les cris du public.

Han qu'est-ce qu'il s'est passé ! Haaan ! Il l'a mordu ! Haan l'immonde pourceau !

Y a t-il un arbitre dans la lice? J'exige qu'il y ait un arbitre! Mahaut, tu feras l'arbitre! Vala, c'est dit.

Lotx la regardait avec un grand sourire. Et une bouteille de mirabelle à la main. Passant son porte voix à Althea, elle descendit de l'estrade avec grâce (elle se laissa tomber sur les rangs d'en dessous et cassa 3 côtes à son réceptionnaire).

J'arriiiiiiiiive ! C'est à quel sujet ?

Bon, aloreuh ça tombe bien pasque maintenant qu'on a un arbitre j'ai justement une réclamation à faire.
Ce coup de Myrmilze n'était pas régulier! Il est expressément écrit dans l'règlement qu'on n'a pas l'droit de mordre les oreilles. Oui, farpaitement, c'est écrit! Et nan, pas besoin d'vérifier. En outre, l'combat n'avait pas encore commencé, vous avez donc fait une action irrégulière tentant d'donner un avantage au combat.
Aussi je voudrais! Que dis-je! J'exige, qu'on lui attache une main dans l'dos pour tout l'reste du combat en guise de punition! Hein ma dameuh l'arbitre que j'ai raison?

Hum... la question est délicate... S'il a mordu l'oreille alors qu'elle était à l'arrêt, il y a hors jeu. Si, si, j'ai très bien compris la règle du hors jeu, je ne vous permets pas. C'est assez irrégulier... Bon, j'ai tranché. Le combat va reprendre mais Cmyrille aura une pénalité. Qu'on lui attache une poule aux pieds avec une cordelette. Ça me semble parfaitement équitable et c'est ce qui est préconisé dans "le parfait petit manuel de l'arbitre bourré ou l'arbitrage pour les buses". Il devra garder la poule vivante durant l'action prochaine, sinon ce sera double pénalité. Qu'on fasse venir Cocotte !

On arriva avec une poule rousse qu'on attacha aux pieds de l'homme. Pendant ce temps là, Mahaut s'enfilait la mirabelle et réclamait un siège haut pour trôner au milieu de la lice.

Que le combat reprenne ! Ça va Orka chérie, tu n'as pas trop mal ? Quel monstre quand même... MYRMLLMZE FAITES ATTENTION A LA POULE JE VOUS PRIE ! Allez, hop, c'est reparti !
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Ricco voyait bien que l'homme dans la lice était comme lui quelques jours plus tôt...

Tout comme lui, l'arbitre avait pris la cause de son adversaire...

Il était temps pour lui d'agir !!!

Il se leva, regarda le centre de la lice et les 2 combattansts, le coaaa'tchh et l'arbitre, prit le contenu de sa boite et le lança en direction du groupe en criant...

HOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUU CHIIIIIQUUUEEEEEEEEE !! REMBOURSERRRRR SE BATTENT PAS !!!! HOOOOOOOUUUUUUUUUUUU !! (ljd Ricco s'excuse auprès de tout les autres ljd des personnages se trouvant dans la tribune sous Ricco pour l'odeur nauséabonde qui ressemble à l'haleine de chacal et avinée de Ricco)

REMBOURSER ! REMBOURSER !! REMBOURSER !!

Le fait qu'il soit un peu saoul, fit que les pieds de porcs qu'il venait de lancer dans la lice tombaient partout sauf sur le groupe de personnes au milieu de celle-ci !
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Citation de Bouddha

Tsss, meurtre de la poule! Estocade poulaillère. Et il croyait que le cotche allait laisser passer cela? Non mais oh! L'utilisation de gallinacés n'était pas autorisée dans la bataille, même pour voler dans les plumes de son adversaire.
Et à ce jeu là, le Cmyrille se ferait vite plumer.
C'est ainsi -donc- que voyant là une nouvelle occasion de favoriser sa combattante, le gamin se tourna à nouveau vers l'arbitre.

Ma dameuh l'ariiiiiiiiiiiiiiiiitreuh! J'accuse ledit Myrmilze de tricherie! Y devait pas tuer la poule, or r'gardez moua ça hein?

Il désigna de la main les restes sanglants de ce qui fut, autrefois, une poule avant d'ajouter.

J'exigeuh donc la double pénalité, 'vec un malus relatif au fait qu'il en a foutu partout.

Tendant une bouteille de mirabelle à Mahaut.

Siouplé ma dameuh l'arbitre!
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un coup de poule.. il lui avait donné un coup de poule...( à ne pas confondre avec un coup de boule siouplé) Le souci ça avait pas été le coup en lui même, étant donné que son mari était un peu gringalet, mais les plumes qui volaient partout et qui l'aveuglaient. Le cotche lui avait bien précisé

- Dès qu'il fait mine de te frapper, tu te jettes par terre et tu hurles.. J'me charge du reste.. On va le gagner ce combat.; Et si il le fut j'employerai des moyens légaux...Euh illégaux pardon, 'fin bref tu m'as compris,..

Bonne fille, disciplinée des fois, surtout quand il s'agissait de gagner, même pour un doonut, elle obéit en y mettant tout son coeur. Celà lui vaudrait quelques bleus mal placés, vu que les coussins bagues dont elle s'était bardée avaient un peu tourné, mais si on pouvait pas faire confiance à un cotche, ou allait le monde hein? Surtout quand il était d'aussi mauvaise foi que Doudinet. Avec beaucoup d'application, elle se roulait par terre dans la boue et les plumes ( ben oui le goudron existait pas encore)

Aaah je suis aveugle, et j'ai perdu une jaaaaambe.. OOOH mon Grand Machin que je souffre.. Une blonde unijambiste et aveugle, ça va tout de suite être moins sexy...AIIIEEEEEEEUUUUHHH.. Et nan Mahaut il m'a pas fait mal, mais j'essaye la culpabilité là, on sait jamais...

elle se releva les yeux fermés, pendant que Mahaut infligeait la pénalité à Myrmille, et les bras étendus devant elle, avançait sur une jambe, jusqu'à ce que ses mains rencontrent la figure de Myrmille, médusé devant tant de mauvaise foi réeunie sur une seule lice. Tâtonnant sur le visage de son mari, elle lui enfila un doigt dans chaque narine et tourna jusqu'à ce que les genousx du brun cèdent et qu'il se retrouve par terre, tout en psalmodiant

Qui me paaarle?? Qui me paarle?? Ah tiens une poignée.. Elle ouvre la porte de la lice?? nan passque là je veux partir à l'infirmerie
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