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[rp] le verger aux cents cachettes

Iklil
Iklil, jeune Annycienne, se promenait dans sa ville natale.

A la sortie de la ville, se trouvait un magnifique verger. De tempérament aventureuse, elle passa la clôture et se promena entre les fruitiers.

Humm, que les pêches paraissent juteuses.

Elle cueillit le fruit tentant et y planta ses dents.
Du jus coula au coins de ses lèvres.
Elle se recula pour que le jus ne tâcha pas son vêtement mais rit en même temps de plaisir . La saveur du fruit n'avait d'égal que la liberté de cueillette au verger.
Elle se sentait libre et regarda autour d'elle , la pêche toujours dans sa main.
Elle écarta les bras et tournoya au travers du verger.

Libre!
Iklil
Iklil revint au verger.

Les fruits étaient toujours aussi abondants et elle commençait à prendre des forces. Le choix se faisait plus grand.

Un beau pommier étendait ses bras noueux autour de lui. Elle avait l'impression qu'il lui tendait les bras. Après quelques hésitations, elle alla vers lui en souriant. Elle enlaça le tronc puis grimpa sur une branche basse ensuite passa à la suivnate et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle atteigne une hauteur lui permmettant de guetter un peu le village.

Une pomme rouge se balançait à sa droite, elle la ceuillit et mordit dedans.

Hummmm, savoureuse à souhait.

Elle admira le paysage de la vallée tout en balançant ses jambes dans le vide.
Iklil
Ce matin-là, Iklil se leva de bonne heure. La rosée du matin devenait plus abondante et surtout plus fraiche.

Après s'être débarbouillée au ruisseau, elle prit le chemin du village. Elle explora Anneçy pour y chercher un logement pour l'hiver.
Elle découvrit lle bureau du cadastre et y entra.
Iklil
Iklil commençait à trouver son arbre un peu inconfortable.
Le vent commençait à souffler plus froidement, les matins rafraîchissaient et les feuilles commencaient à jaunir.
Bientôt, l'arbre ne l'abriterait plus assez.

C'est peut -être le moment de partir sur les chemins. Encore deux ou trois jours, le temps de dire au revoir à mes amis en taverne, de rassembler quelques provisions....et de choisir la direction de mon voyage.

Un petit soupir s'échappa d'elle, elle se demandait si c'était une bonne idée.

De toute façon mon champ reste ici, je repasserai régulièrement.
Et puis, irais-je loin la première fois?


Un sourire apparut lorsqu'elle s'imagina arretée au premier village voisin pour une raison agréable ou désagréable.
Isys
(je trouve dommage de laisser disparaitre un topic sur le verger alors que nous sommes une ville fruitère, , alors hop je poste, j'espère que beaucoup suivront)




Curieux comme la vie se faisait et se défaisait… les lieux de refuge se multipliaient et pourtant, dans les pires moments, la jeune fille revenait au premier d’entre eux, ce verger qu’elle affectionnait, les arbres qui donnaient des fruits si delicieux, surtout pour une jeune vagabonde comme elle,ils lui avaient permis de survivre en arrivant ici. .

La démarche souple et gracieuse, l’esprit fort occupé, elle marchait le long des rangées de pommiers ; sans meme leurs preter attention, sous les pieds, elle sentait les feuilles humides et souples se marquer de ses empreintes. La vie sembait trop compliqué en ce moment pour Isys, elle avait fait de nombreuses rencontres, elle s’était faites des ami(e )s, mais il lui manquait quelque chose..Elle s’en était rendu compte en rencontrant Ericx, d’un coup son jeune cœur avait battu plus vite et de facon etrange. O bien sur ce n’était pas de l’amour, mais autre chose.. quelque chose qui l’a titillait au plus profond de son etre, mais quoi ?.. Malheureusement elle n’avait plus de nouvelle de cet homme genereux, elle ne saurait jamais le pourquoi de ce sentiment etrange.

Des heures, des jours, passés ainsi à tenter d’oublier cette impression , un jour ou l’autre elle esperait bien comprendre ce qui s’était passé. Elle s’accroupit au creu d’un pommier, ramenant ses genoux contre son ventre, et posa sa tete sur ses genoux, en fermant les yeux. Il y avait eu tant de rencontres mais que fallait-il en penser ? Elle s’était trompé sur une personne, et en avait souffert, pourtant il n’y avait rien eu, elle avait voulu croire qu’un jour quelqu’un prendrait soin d’elle et la protegerait.. mais tout cela n’est qu’illusion perdue, Il faut se battre pour arriver a avoir ce que l’on veut.
Après tout ce temps passé a vagabonder, Isys avait cru que le combat était fini en arrivant ici.. Mais non chaque jour il fallait se battre.. chaque jour..

Curieux comme parfois un retour sur sa vie peut se faire en quelques dizaines de minutes. Une vie faite d’années, de bonheur et de tristesse… le temps de quelques pas entre ses arbres, et on en avait fait le tour. Cette même pensée lui arracha un sourire résigné.

Comme un poids trop lourd, elle se sentit soudain fatiguée. En guise d’échappatoire à ces pensées trop lourdes et dont elle ne trouvait pas d’explications, elle accrocha son regard à la ligne d’horizon une seule ligne qui unifiait le ciel et la terre là bas, si loin et pourtant si proche.

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Ellisal
La savoyarde de sang était arrivée en ville en fin de journée. Le soleil commençait à tendre dangereusement vers les pics avoisinants, menaçant de se cacher derrière à d'un moment à l'autre. Dans le même temps, l'air frais affluait, inondant les rues de la cité à ses extrémités, s'infiltrant par de légers courants d'air entre les bâtisses.

Ellisal éternua, et se félicita intérieurement d'avoir pensé à prendre son châle avec elle. L'étoffe serrée contre elle, la jeune fille avançait lentement mais sûrement en direction du verger. Elle tenait à y aller, malgré son état fiévreux qu'elle traînait depuis trois jours maintenant, avec sa cohorte de nez bouché, toux et désagréments divers, caractéristique de la bonne vieille crève. Il faut dire aussi pour sa défense qu'elle venait de traverser les Alpes depuis le nord de l'Italie, en passant par le col du Grand Saint-Bernard et son hospice, à 2400 mètres d'altitude.

Enrhumée certes, mais déterminée à aller à la rencontre de sa nostalgie. Ellisal était née dans ces montagnes. Elle avait grandi à Vyu-en-Sallaz avec ses deux frères, un petit hameau au pieds du Môle qui se trouvait sur les terres du Faucigny. Dans son petit village natal comme dans toute la vallée et même au-delà, on veillait, saison après saison au bon entretien des vergers. Ceux-ci représentaient en effet une sorte de trésor local, car y poussaient des poiriers renommés. A l'automne, ces arbres offraient aux habitants un fruit exceptionnel à l'honneur des réjouissances portant son nom, la Maude. Cette petite poire extrêmement juteuse, alliée à la douce et sucrée pomme Croison Blanc, donnaient à cette occasion un cidre fameux, la Modaz.

C'était à cause de cela que la jeune femme s'acheminait obstinément vers le verger, malgré la proximité de la nuit et la fièvre qui l'habitait. Elle souhaitait vérifier la présence de la fameuse poire icelieu.

Munie d'une grande échelle, elle arpenta donc les rangées d'arbres en scrutant le moindre fruit, laissant échapper de temps à autre une incontrôlable quinte de toux.

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Ne cliquez surtout pas, qui sait où vous pourriez être entraîné !
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