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[RP] La mosaïque - 2 - Fête la foire à Chinon

--Le_paternel
Le Paternel



[Flashback, 3 jours après la prise de la mairie de Chinon]

Ils avaient pour la plupart fuit le soir même du pillage. Lui était resté à Chinon,menant tranquillement sa vie. Il n'était pas pressé, et il avait une autre tâche à exécuter. Le Paternel avait le soir même retrouvé Gandrel, pour discuter. Dangereux de les voir ensemble après le pillage, mais la question était trop pressante. Pourquoi donc lui avoir interdit de tuer Othilie?? On disait d'ailleurs que celle ci avait peut être cru reconnaitre le visage de son ami. Heureusement que ceci n'était pas une preuve, et que Gandrel avait parfaitement joué le coup au spectacle. Jamais les chinonais ne sauraient qui avait fait le coup. Et il était sur qu'au vote, les chinonais hurleraient la relaxation pour Gandrel.

Bref, l'assassin avait passé toute la journée du lendemain à pester contre Gandrel. et son sens de la noblesse. Mais hier soir, il avait réussi à le voir, en prenant quelques précautions pour être sur qu'on ne l'ait pas suivi ou vu. Ils avaient longuement discuté, sans pour autant élever la voix. Les explications de Gandrel comme quoi il ne voulait pas d'effusion de sang car ils n'étaient pas des tueurs et qu'il fallait respecter les villageois ne l'avait pas vraiment convaincu. Il avait d'ailleurs argué qu'il pouvait concevoir ceci, mais seulement si aucun risque n'était pris. Ce qui n'avait pas été le cas.

Le blondinet avait ensuite dis que c'était fait, et que tout se passerait bien. Le Paternel en convenait bien, mais n'en restait pas moins furieux. Jusqu'à ce que Gandrel lui parle d'un petit soucis concernant sa personne. Il avait reçu un courrier il y avait deux jours, juste après l'attaque de Chinon. Un courrier menaçant le blondinet de révéler ses agissements si on ne lui donnait pas la moitié du butin du pillage de Chinon. Le blondinet s'était contenté avec un sourire de donner le parchemin au Paternel qui l'avait lu rapidement. Il sourit légèrement lui aussi.

Le lieu où ils devaient donner l'argent était clairement indiqué dans le parchemin. Une clairière en dehors de Chinon. Le seul avantage pour Gandrel, était qu'il connaissait l'auteur du chantage. Un seul pouvait être au courant, en dehors de sa bande. Et cette fois ci, il convenait qu'il était dangereux de le laisser parler à tout le monde de leur groupe. Le Paternel avait acquiescé en silence et reposé le parchemin. Le lendemain matin, il se promenait aux alentours de Chinon, repérant les lieux. Rapidement, au cas où... On n'était jamais assez prudent dans la vie.

Gandrel et lui s'étaient ensuite échangés quelques missives, anodines pour qui les intercepteraient, mais assez claires pour tous les deux afin de mettre au point la marche à suivre. Nul doute que venir à 15 à la clairière ne servirait qu'à faire fuir le maître chanteur qui courrait gueuler partout ce qu'il savait. Non, il faudrait faire dans la discrétion. Et en comptant sur le fait que le maître chanteur ne viendrait probablement pas seul. Mais Le Paternel doutait fortement qu'il sache que la troupe abritait un assassin de métier. Gandrel lui offrait l'opportunité de se défouler, après la déception Othilie.

Le soir venu, le Paternel s'enveloppa dans sa cape noire, et suivit de loin Gandrel. Puis avant que le chemin ne s'enfonce dans les bois, il coupa à travers champ. Il put ainsi pénétrer dans le bois sans se faire voir par un éventuel guetteur à la lisière. C'est ce qu'il aurait fait s'il était le maître chanteur. Il avançait rapidement, habitué aux arbres et aux buissons entravant sa route. Ses chausses ne faisaient pas de bruit, et il put atteindre la clairière assez rapidement.Observant chaque arbre et chaque buisson, aux aguets, l'assassin épiait le moindre mouvement. Il put ainsi constater que le maître chanteur avait pris soin de faire venir au moins deux complices. Ils étaient de chaque côté de la clairière, et semblaient tenir un poignard à la main.

Gandrel venait d'atteindre le centre de la clairière, et il se posa sur une souche, le gros sac à côté de lui. Que des écus, comme l'avait demandé le maître chanteur. Gandrel et le Paternel auraient été bien en peine pour remplir le sac, l'argent ayant déjà quitté Chinon, le soir du pillage. Des chutes de métal avaient pris la place des écus. Mais pour l'instant, le maître chanteur se faisait remarquer par son absence. Jusqu'à ce qu'il sortit de derrière un arbre. Le Paternel ne l'avait pas vu jusque la, et il espéra qu'ils n'étaient que trois. Gandrel commençait alors à parler, assez fort pour couvrir les petits bruits de la forêt. Sans tergiverser plus longtemps, l'assassin avança à pas feutrés vers l'un des deux complices, et arrivant dans son dos, plaqua sa main sur sa bouche en tournant rapidement sa tête. De l'autre main, son poignard jaillissait pour venir ouvrir proprement sa gorge. Du travail de pro aurait dit son mentor. Il en avait chié pour arriver jusqu'ici, mais il était maintenant plutôt fier de sa technique de combat. Tout doucement, il déposa le cadavre sur les feuilles et les branches mortes. Quelques craquements, mais Gandrel couvrait le bruit, et le principal avait été l'absence de mouvements.

Tranquillement, l'assassin enlevait l'arc de son épaule et encochait une flèche. Le blondinet faisait durer la conversation, pour éviter que le maître chanteur ne parte rapidement avec le sac. Il commençait d'ailleurs à perdre patience, et un sourire apparut sur les lèvres du Paternel. L'arc... Son arme de prédilection. Peu de bruit, et l'on pouvait frapper à distance. La corde se détendit avec un petit bruit sec. Le sifflement de la flèche perça dans l'air, passant au dessus du maître chanteur qui s'arrêta net de parler. La flèche déchiqueta l'oreille du deuxième guetteur avant de rentrer profondément dans son crâne. Dans un petit cri étranglé et surpris, il tomba de la branche sur laquelle il se tenait, et chût à terre.

Le maître chanteur clapit avant de faire volte face. Il semblait hésiter entre partir en courant ou se précipiter sur le blondinet. Le Paternel sortit alors d'un bond de l'ombre des arbres pour tenir en joue de son arc, nouvelle flèche encochée, le brigand.


Dommage Nissan. Tu aurais du engager plus de mercenaires pour te protéger. Faire chanter Gandrel? Le Paternel eut un petit rire. Nous avons d'organiser des pillages, qui se sont tous soldés par des réussites. Les chinonais sont totalement perdus, ils croient que c'est le diable lui même qui a aidé quelques pilleurs à prendre leur mairie. Ils croient que nous avons eu un coup de chance. Ils croient que nous étions trop peu organisés et que leur défense de la ville était suffisante, était exemplaire. Ils croient que ce pillage est impossible, et pourtant, il est la. Il désigna de la tête le sac aux pieds de Gandrel. C'était une bonne idée de prendre le butin après notre coup. Je comprends pourquoi tu n'as pas prévenu les chinonais tout de suite. Tu as été trop gourmand, mais comme tous les brigands ou presque.

La flèche parti pour se loger dans le genoux de Nissan. Un petit cri suivi le craquement de l'os, et le Paternel de s'avancer vers l'homme désormais par terre tranquillement.

Pars, je te rejoins.

L'autre hurlait alors que le blondinet hochait la tête et prenait les devants, rassuré quand à l'achèvement du travail. L'assassin dégaina son épée, et sans plus de cérémonie, l'abattit violemment sur le bras qui soutenait le corps de Nissan. Nouveau hurlement alors que le bras et la main se détachaient du reste du corps dans une gerbe de sang. Il fit tourner son arme dans ses deux mains, comme pour jauger le prochain coup. Le tibia qui restait se prit le plat de l'arme de plein fouet. Nouveau craquement. La cheville formait maintenant un angle bizarre, et l'on devinait plus ou moins les hurlements de Nissan, qui se faisaient de plus en plus gargouillis infâmes. Non pas que le Paternel était friand de tueries macabres et sanguinolentes, mais il fallait qu'il passe ses nerfs sur quelqu'un, et Nissan était la au bon moment.

Le plat de l'épée fracassa le nez de l'homme, envoyant son corps démantelé et désarticulé quelques pas plus loin. Il ne criait plus. Seul un gémissement, telle la plainte d'un loup blessé emplissait l'air. Et l'assassin frappa à nouveau le visage, encore et encore. Il frappait de plus en plus fort, déchargeant toute sa haine contre le malheureux. L'on ne reconnaissait plus le visage du pauvre Nissan, tellement il était défiguré. Son corps ne respirait plus depuis longtemps quand le Paternel planta son épée au sol pour souffler. Voila qui n'aurait guère plus à son mentor. S'acharner sur un homme de cette façon, n'était pas le fait d'un assassin, mais celui d'une brute sanguinaire. Les nerfs, les nerfs... Il souffla pour se contrôler, puis rengaina son épée. Il fit alors demi tour en prenant soin de ne pas marcher dans la mare de sang qui enveloppait à présent le cadavre. Il enlèverait sa cape en arrivant en ville.

Il rejoint rapidement Gandrel qui ne lui posa aucune question. L'assassin avait toujours été professionnel. Le Paternel et lui arrivèrent bientôt en vue de Chinon, et ils partirent chacun de leur côté. Et alors qu'il poussait la porte de sa chambre, le Paternel sursauta sur le seuil en voyant que son lit était déjà occupé. Il referma la porte rapidement avant de percer de son regard celui de la jeune femme.


Mais que faites vous ici ma chère... Ou devrais je plutôt vous appeler Alena?

[HRP/ Nissan37, Yamaha et Faucon ont tous trois été éradiqués par LJD Gandrel, pour multicompte. Par conséquent, je me suis permis de jouer leur mort /HRP]
--Le.paternel


Le Paternel rit doucement en se rapprochant du lit, et y jeta son mantel dessus après l'avoir dégrafé. Il s'assit ensuite sur le rebord de celui ci et regarda la jeune femme se redresser pour s'assoir, le dos contre l'oreiller.

Je t'attendais. Comment ça s'est passé?

L'assassin ne répondit pas tout de suite, contemplant la porte d'un air neutre. Avant de répondre d'une voix amusée.

Tranquillement. Ils n'étaient que trois. Tu ne devrais pas venir ici. Ils ont découverts le cadavre de la véritable Alena. J'ai entendu des rumeurs dans le village hier, ajouta-t-il devant son haussement de cils.

T'avais bien planqué le cadavre aussi?

Bien planqué, bien planqué... y'avait pas trente six cachettes quand je lui ai coupé la gorge. Je te signale que c'était autour de la propriété des Von Strass, et que je n'avais pas trop intérêt à me faire voir en compagnie du cadavre de la fiancée du baron ou je ne sais plus quel titre il a Sépa. Sans compter que tu devais prendre son rôle je te rappelle
, rajouta-t-il d'une voix amusée. Si on avait vu le cadavre d'Alena, pour ensuite la revoir bien vivante, tu aurais été foutue directement au buché.

Tu parles, Sépa aurait empêché que je meurs.


Le Paternel sourit, amusé de la voir ricaner.

Je ne doute pas que tu as été parfaite, personne ne découvrant le subterfuge, mais je doute que Sépa se serait également fait bluffer aussi plus trois jours avec toi. Il aurait remarqué que tu n'étais pas la vrai Alena. Mais t'as vraiment été parfaite sinon, se hâta-t-il d'ajouter en voyons son regard furibond. Tes renseignements sur la défense en tout cas étaient impeccables. Ils n'ont rien vu venir.

Facile, je n'ai pas grand mérite.

Plus que tu ne le dis. Jouer le rôle d'une autre personne, c'est toujours compliqué.

Enfin... Maintenant qu'ils ont découverts son corps comme tu dis...

... tu vas devoir filer aussi sec oui!
L'assassin bondit sur ses deux pieds. T'as tout préparé? Moi je filerai plus tard.

Ça va, j'ai tout. On se retrouve...?


Le Paternel sourit en acquiesçant d'un hochement de tête.

Parfait.

Je descends, je vérifie qu'il n'y a personne en bas.


L'assassin ouvrit de nouveau la porte et descendit en sifflotant l'escalier de l'auberge. Il s'accouda alors au comptoir, choisissant pour victime l'une des nombreuses chopes que lui offrait le propriétaire. Il tourna la tête vers l'escalier quand celui-ci partit dans l'arrière salle, sans doute remplir un nouveau fût de bière, ou admonester l'une de ses servantes ou tavernières. Le Paternel vit alors une femme descendre rapidement. Vêtue d'un long mantel et d'une capuche recouvrant jusque les mèches sur son front, elle quitta l'auberge pour disparaitre au regard de l'assassin qui leva sa chope en souriant, trinquant à l'entière réussite de leurs affaires.
Gandrel
[Lentes journées]

Le blondinet se lassait. Il avait quitté la ville en quête de distraction, puis était revenu. Ici rien ne changeait. Décor planté, hormis les flocons qui s'agitaient rien ne perturbait l'immuable rite locale. Le rythme aussi, lent, pesant. A chaque souffle l'on voyait la vie s'en échapper, la fuir.

" Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité. "
1

Fallait dire qu'il n'était pas le seul à bailler. Des chinonais partaient, usé. Pourquoi ? Cela leur appartenait.
Pour lui, la fin du voyage chinonais était arrivé. Raisons sentimentales. Un ange à bercer. Aujourd'hui, l'important était de retrouver la petite Ygerne, innocente qui payait la folie du trou. S'il savait le nom des complices locaux il s'étranglerait. Et rien que pour voir ça, avouer valait peut-être le coup.
Accompagné le la belle blonde, fantasme ambulant, créature démoniaque qui lui troublait le cœur, il irait à son chevet. La douce rouquine aurait toute leur attention.

Jusqu'à présent il avait passé son temps à étudier et à s'occuper de courrier.
Les nouvelles ?

La prise de Chinon ? L'argent n'existait déjà plus. Gandrel lui ne s'en intéressait pas. Il n'avait nullement besoin de ces fonds-là. Surtout que Chinon était de loin la ville visitée la plus pauvre. A voir ceux qui se trouvaient à sa tête permettait de se l'expliquer aisément.
Chinon... La populace ne vivait que quand le voyageur passait. Ou plutôt, parce que le voyageur passait les chinonais vivaient. Dommage.

Le pseudo-procès. Ah le procès... La vie crée bien des surprises. Il n'y avait plus qu'à attendre le final, ce serait... intéressant.
L'absence d'enquête l'avait troublé au plus haut point, mais bon, il fallait bien tomber sur une justice incompétente un jour. Pas juste dépassée, seulement incapable.

Et en parlant de procès. L'histoire de la jeunesse noble, où en était son procès ? Même pas lancé, déjà classé. Qui allait-on croire ? Une victime ou la parole de Gandrel pour témoigner en faveur de l'agresseur ? Celle du blondinet bien sûr, juste la mention qu'il témoignerait et les juges et la Comtessa avait décrété son innocence.
2 Comme quoi, bien après sa mort l'influence du Prince perdurait.

Les morts et les vivants... peu importait maintenant. Quoique, on pouvait les saluer. Même les morts.
Le chapitre chinonais était clos, pas celui tourangeau. Il reviendrait. Sûr. Il reviendrait...

D'ici son retour, allaient-ils se réveiller ?





1. les fleurs du mal de Charles Baudelaire.
2. et si, véridique.


Merci à tous.
J'invite et encourage habituellement les joueurs de à passer dans la région pour y partager un moment, même court, de jeu avec les locaux pour leur qualité de jeu et respect du RP... ce ne sera pas le cas cette fois.
Néanmoins, j'y tiens encore plus aujourd'hui. J'encourage fortement les rôlistes à venir afin d'encourager les trop rares rôlistes du cru et de les aider à garder courage. Qu'à force de persévérance le jour viendra ou, les joueurs se rappellerons que les RR sont un jeu et même un jeu de rôle avant tout.
--Don_arnigo


Chinon, place royale

Eeeet la pluie dé cesséééé
L'oiseau avéééé ga...


Prostestation véhémentes de l'instrument, bientôt suivies par celles de son maitre, qui d'un faux geste d'énervement, repoussa la main de celle qui osait l'arrêter durant sa mélodie.

Un clown ménestrel comme moi se doit de jouer toute la journée. Et j'en étais au passage où le soleil allait revenir! Tu es décidemment insuportable Zaphira!

Ce qui la fit rire. Rire qu'elle communiqua aisément à Arnigo, qui se joint à elle, et tenant toujours son luth par le manche, lui rendit un sourire complice quand elle lui proposa de marcher. Il avait très bien compris ce que signifiait le "dire bonjour à Tasmania".

Cela ne lui fera pas de mal d'être tirée du lit à celle ci. Oui bon, à ses pensées, c'est la même chose ou presque...

Se laissant conduire par la danseuse, prenant garde de ne pas cogner son instrument contre les roulottes ou encore les autres artistes qu'ils croisaient, ils arrivèrent bientôt devant la roulotte de la voyante. Arnigo caressa légèrement le bois de son luth. Il y tenait sans doute plus que la prunelle de ses yeux.

***

Barcelona, deux ans plus tôt

C'était en principauté de Catalogne, il y avait environ deux années. Alors que Don Arnigo marchait dans les rues de Barcelona, profitant des quelques jours de repos que leurs avait accordé El Director, il fut attiré par un attroupement. Entendant quelques sons de musique, le troubadour s'approcha. Il pensait découvrir un spectacle, comme lui en faisait par exemple. Il fut légèrement surpris de ne voir qu'une seule personne sur une estrade. Autour de celle ci, beaucoup de villageois, et chose encore plus intriguante, une dizaine d'autres hommes et femmes, munis d'un luth. Intriguée, Arnigo se rapprocha, et alors que l'artiste s'arrêtait de jouer, il comprit qu'il n'avait pas vraiment affaire à un spectacle, mais plutôt à un concours. Une femme gravit d'ailleurs l'estrade à la suite de l'homme, après avoir donné une petite bourse à un homme richement habillé. Apparemment, chacun y allait à son tour, afin de montrer son talent (ou son non talent). La petite foule commençait d'ailleurs à conspuer la jeune femme qui passait. Et cette dernière n'attendit pas que les habitants de Barcelona sortent les fruits pourris et les cailloux pour dévaler l'estrade et s'enfuir, sous les rires et les insultes lancées allégrement par l'ensemble de la populace.

Don Arnigo sourit fugitivement. De l'homme et la femme qu'il venait de voir, aucun des deux ne se mettait le public dans sa poche. Ils se contentaient de jouer. Bien ou mal, si les spectateurs n'étaient pas avec vous, cela ne faisait pas grande différence. Le troubadour détacha sa bourse, et compta les écus qu'il amassait régulièrement durant le spectacle. Une petite tape sur l'épaule du villageois devant lui. Il dut s'y reprendre à deux fois, l'homme riant toujours à gorge déployée de la prestation nullissime du précédent artiste.


Eh oh! Cé combien la pouré participé?

Ma qué!!! T'as vou sa têté quand élé dégringolé l'èstradé??? Tordant!! Magnifica!!

Ma qué... Jé démandé combien c'été l'ami!

Tou pensé pouvoir rivalisé? Foncé mon péti!! Et montré nous qué tou pé fèr beaucoup mieux que céllé d'avant! Ou piré, qu'on rit encore un bon coup!!! Ah oui, c'est 20 écous péti!


Grimaçant comiquement pour remercier l'homme, et en même temps lui montrait qu'il n'appréciait guère le surnon de petit alors qu'il avait passé la trentaine d'année, Don Arnigo se dirigea vers la file d'artistes attendant. Apparemment, la plupart était passé, et le troubadour n'eut donc qu'à attendre deux nouveaux passages. Ils savaient joué, mais en aucun cas le public était transcendé. Un petit sourire sur ses lèvres, Don Arnigo monta l'estrade, et d'une révérence, s'inclina face à la foule.

Oyé oyé! Jé vé vous compté l'histoiré d'ouné simplé saltimbanqué commé jé suis! Mé jé suis sour qué pas mal d'entré vous ont quelqéchose contré lé saltimbanqué! Qu'ils sé dénoncé et viénné me réjoindré sur l'èstradé qué jé puissé leurs cassé lé oreillé!

Petites phrases que certains auraient peut être trouvé anodines, ou encore inintéressantes. Oui mais, grâce à ce petit aparté, Don Arnigo avait captivé toute l'audition, et des sourires étaient apparus sur la plupart des visages. Il partit alors dans une vieille chanson débile sur la vie d'un troubadour imaginaire. Le rythme était entrainant et prenant et les rires fusèrent bientôt de toutes parts, suivis par des applaudissements et des hourras. En quelques instants, Arnigo s'était mis la foule dans la poche, et quand il termina son refrain pour l'énième fois, faisant semblant de tomber pour mieux se rattrapper tel un acrobate, avec un grand sourire. Et la foule de redoubler d'hilarité, enthousiaste.

Inutile de dire qu'ensuite, les organisateurs du concours se gardèrent bien de désigner un autre vainqueur que lui. Grand sourire, il découvrit alors son prix, un magnifique luth. Le sien n'était pas spécialement très vieux, mais de qualité plutôt médiocre. C'est avec enthousiasme que Don Arnigo prit le nouvel instrument, se frayant un chemin parmi les badaux qui voulaient absolument connaitre son nom et sa troupe. Le troubadour finit par disparaitre au détour d'une ruelle, d'un pas élastique.


***

Arnigo leva les yeux sur Zaphyra, sourire malicieux aux lèvres. Il leva lentement son instrument, et entreprit d'en sortir un son criard, perçant, et pas très agréable à l'oreille. Il jouait cependant, luth levé, main sur le dessus, pinçant les cordes avec rapidité. Impossible que la voyante ne l'entende pas. Arnigo se mit soudainement à brailler.

Tasmania, lèves toi!
Tasmania, on n'attend qu'toi!
Mais où le diable peut il bien s'cacher?
Pas chez toi, mais alors sors de la!


Paroles totalement débiles et incohérentes. Heureusement que la plupart des bruits autour du camp empêchait la plupart des personnes d'entendre cela, car cela aurait pu en faire frêmir plus d'un.

Arnigo pouffait de rire, rire qui redoubla quand il entendit du bruit dans la roulotte de la voyante. Regard complice avec Zaphyra. A elle de jouer maintenant.
Kaeronn
Kaeronn sursauta en s'entendant interpellé. Il tourna la tête vers sa gauche, et sourit en voyant Lily qui lui parlait.

Bonjour Lily. Ca va bien, comme toujours. La pêche a en plus été bonne, je suis donc d'excellente humeur. Et toi? L'auberge se porte toujours aussi bien? Il reporta ensuite alors son regard sur les roulottes. Surprenant et surtout... impressionnant je dirais. Quand on voit le nombre de roulottes... J'essayais de deviner de quels numéros sont elles annonciatrices... Tout ce que je sais, c'est que tu as raison! Cela sera plaisant et je crois que je ne louperai cela pour rien au monde! Et j'espère bien que tu pourras venir!

Il resta un moment, pensif, à contempler les roulottes, Lily à côté de lui. Le chapiteau semblait se monter à vive allure. Le chinonais tourna alors à nouveau la tête vers Lily.

A ton avis, le maire va passer? Et est il de bonne heure dans son bureau? Ou alors ne viendra t il que plus tard? Il faut absolument que je le félicite pour son excellente idée! Peux tu m'aider?

Il rit doucement en voyant l'air de Lily. Elle semblait joyeuse. La troupe de troubadours, bien qu'elle n'ai pas encore véritablement pris contact avec les villageois, semblait déjà diffuser sa bonne humeur dans Chinon. La journée commençait plus que bien, et il espérait que le spectacle ne le décevrait pas, afin qu'elle se termine tout aussi bien.
_________________
"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
--Tasmania


[Chinon, place royale , dans sa Roulotte]


Une quinte de toux, une main qui s'extirpe d'un drap froissé et de longs doigts osseux ornés d'ongles longs et epais allant se perdre sauvagement dans une chevelure grisatre a l'aspect sale, la dame d'age avancé se retourne encore et encore déja gênée par tous les bruits qui parasitent son sommeil.

Deja la nuit elle aurait presque pu entendre penser cette sale gosse qui ne dormait jamais quand il fallait, pour encore avoir a la réprimander de bon matin pour qu'elle n'aille pas enquiquiner le directeur grassouillet. Pourquoi elle s'obstinait encore a empecher la gamine que ce meme gradouble lui avait collé sois disant pour la rendre plus joyeuse. Comme si a son age elle avait besoin de se faire taper sur le systeme a chaque instant.
La vieille dame se redressa, se servant de ses ongles abimés comme d'une brosse elle tentait de discipliner des cheveux reches et emmelés.
Elle pesta comme a son habitude en pensant au rituel horripilant de la petite.
A son age on avait besoin de calme de méditation. Mais non! Il la trouvait reveche le director.
La vieille pesta et se leva. Si elle avait cru en Dieu dans sa vie, elle serait certainement dans un couvent.
Au lieu de cela elle était la a gagner sa vie comme elle pouvait et surtout a reflechir a une manière de déjouer les affres de la petite zaza.


- c'est sur qu'elle va arriver!

Dans une quinte de toux elle sortit discrètement de la roulotte. Son oeil valide réussit a distinguer la petite accompagnée de son clownesque compagnon de jeu. Un grand dadet qui ne trouvait rien d'autre a faire aussi qu'a accompagner l'affreuse dans ses jeux d'enfant.
Se depechant comme elle pouvait avec sa carrure oseuse, elle s'empressa de remplir a moitié un baquet de sorte a pouvoir facilement le soulever. Elle rerentra dans le vago comme si de rien n'était.
Cette fois ci elle les attendait, elle ne souffrirait pas d'une nouvelle migraine persistante a cause des cris et autres plaisanteries absurdes du Duo maléfique.
Les doigts maigres ressérés sur la hanse du baquet elle respirait doucement, sans faire de bruit.


Tasmania, lèves toi!
Tasmania, on n'attend qu'toi!
Mais où le diable peut il bien s'cacher?
Pas chez toi, mais alors sors de la!


Meme en s'y attendant cette voix volontairement stridente lui envoya un frisson de colère dans toute l'echine. Une grosse veine ne tarda pas a se dessiner sur le front ridé de la voyante.
Elle ressera ses doigts. Etre patiente, ne pas ceder a l'enervement. Decidements ces petits demons en voulaient a son coeur fragile. D'ailleurs en avait elle un de coeur? Elle pesta de façon a se faire entrendre se rapprochant de la porte de la roulotte.
Le seconde étape consistait pour la gamine a tourner autour de la roulotte en tapant de toutes ses forces sur les parois en bois en riant diaboliquement. Il fallait attendre qu'elle s'arrete afin qu'elle puisse les avoir tous les deux.
Supporter les bruits étaient un calvaire et en tant normal la vieille se serait deja precipitée vers eux, mais crispant son corps squelettique de toutes ses forces, la vieille savourait d'avance sa vengeance.
Lorsque les bruits cesserent enfin, la vieille mit en scene sa recation Naturelle.


- Bandes de scelérats! La peste soit de vous, engeance de satan, vous finirez en enfet par belzébuth!

D'un coup de pied sec dans la porte en bois elle la vit s'ouvrir en vrac avant de deverser le contenu de son baquet a l'aveuglette droit devant elle.
Une main tenant le baquet, l'autre soutenant son dos, elle constata que seule le clown avait eu droit a la douche. empruntant le meme accent ibérique que ElDi elle tonna.


- bien fé pourrr toi Arrrrnigô! Tou apprrrendrrras qu'il ne faut pas déranger impunément ouna méssagère dé forces occoultes!

Cherchant rapidement des yeux la gamine elle trouva celle ci morte de rire sur le coté de la roulotte. Dans un geste qu'elle voulait désespérément rapide elle balança le baquet en direction de l'effrontée!

- et toi petite pourriture, que je t'y reprennes! Je t'etriperais et t'offrirai en pature aux seigneur des ténèb...

Elle ne put finir sa phrase prise d'une quinte de toux sauvage, ce qui fit rire de plus belle la detestable enfant.

- Disparaissez! misérables!

Claquant d'une main la porte du Vago , l'autre portée a sa gorge ou pendouillait une peau fripée, elle disparut au regard des plaisantins se réfugiant dans la petite pièce ou elle préparerait sa prestation. Se laissant tomber sur un tabouret elle envoya valser quelques etoffes et draps. Elle saisit d'un geste brusque un miroir a proximité et se regarda. Elle esquissa un mince sourire. La gamine avait reussi a la faire réagir. peut etre était ce la le but du director en la lui placant dans les pattes.
Elle soupira. L'apres midi ne tarderait pas et elle ferait ce qu'elle faisait depuis de nombreuses années, dire la bonne aventure; Ramassant au sol une boule de verre elle la posa devant elle. Elle n'y voyait pas plus l'avenir dans cette boule que son oeil de verre ne pouvait distinguer quoi que ce soit. Mais les gens s'en fichaient bien. A la tete du client elle savait. Si la bougresse ou le bougre qui la questionnait semblait trop imbécilement heureux, il fallait prédire un mariage ou une naissance. Si au contraire ils semblaient tristes et molassons, il fallait leur predire un arrangement de leurs situations, de belles choses en perspective, leur annoncer que leurs morts ont rejoint le paradis, les rassurer sur la vie.
Sa petite touche personnelle consistait neanmoins a leur prédire, apres paiement bien sur et ce avec une mine affolée et inquiète un malheur imminent, imprévu et tres effrayant. Elle en riait intérieurement. Elle n'avait qu'a leur exiber ces chicots dechaussés et jaunis par des années de masticage de chique, son oeil de verre aidant a la rendre encore plus effrayante. Elle ajoutait a cette vision cauchemardesque de grands mouvements de ses bras maigrelets autour de la boule.
Elle eut un eclat de rire qui se termina en toux grasse.


- Raaaaa fichue toux! Jsuis pas bien loin de clamser... ça s'rait pas trop tot moi j'dis...


De sa voix essoufflée elle arrivait a faire regretter a ces pauvres bigots abonnés aux bonne manières le fait d'avoir consulté une voyante de pacotille.

Eh oui car meme s'ils ne le devinaient presque jamais tout était faux chez elle.
De sa vie elle n'avait jamais su faire une réalité, se cachant toujours derrière de faux semblants. Sa vie entière était un mensonge.

De son pas fatigué elle marcha jusqu'à un fauteuil non loin des couches, elle se laissa lourdement glisser dans le fond du fauteuil fermant un instant les yeux.


Dans son enfance il lui avait fallu mentir, obligée par une mère coupe-jarret et un père brigand de mendier a la sortie des églises, jouant a la pauvre petite fille démunie pour attendrir les fidèles croyants que sa mère profitait pour délester de leurs bourses ou bijoux de valeur.
Plus tard fréquentant les milieux insalubres elle avait fini prostituée, vendant du plaisir, mentant de ses soupirs et cris.
Voulant fuire cette vie minable elle était partie tres loin et avait trouvé un emploi de bonne dans une bonne famille ou elle avait eu le malheur d'etre attirée et de plaire au maitre des lieux. Elle avait alors renoncé a son emploi, entretenue par cet homme, le seul qu'elle aie jamais aimé de son existence. Elle avait passé des années a vivre dans l'ombre sans avoir la sensation d'être une vraie femme. Le tout avait été accentué par la multitude de fausses couches qu'elle avait faites, incapable meme d'etre une mère, tout en elle était faux. Et puis l'homme s'éloignait, et elle decouvrit la solitude, l'amertume, l'aigreur.
Le degout des hommes et le degout d'elle meme furent son lot quotidien.
Elle quitta une nouvelle fois cette vie pour revenir a Paris. Combien de fois avait elle changé de nom et d'histoire? Elle ne le savait plus.
A Paris elle ecumait les tavernes, ou elle faisait boire les hommes en les flattant de belles paroles, recoltant une petite commission des taverniers contents. Mais elle était souvent a l'origine de grosses bagarres. c'est d'ailleurs aucours de l'une d'elle qu'elle perdit son oeil...


La vieille se regarda a nouveau dans le miroir qu'elle avait gardé en main. Elle avait été belle un jour, elle avait aimé, mais jamais elle n'avait connu le vrai bonheur. Elle haussa les épaules. Il est des gens dont l'existence se résume a porter une croix.

De sa vie elle ne savait plus trop quoi faire. Fichée dans les tavernes qu'elle évitait désormais, trop effrayante pour faire une prostituée de qualité, trop peu riche pour faire une maquerelle, elle s'en était remise aux origines gitanes de sa mère, et au subterfuge que celle ci avait trouvé les jours de foire: Dire la bonne aventure.
c'est ainsi qu'elle occupait les places publiques, les marchés, les foires, trouvant toujours un coin d'ou elle pouvait exercer son nouveau métier.
Les lignes de la main, les cartes, les feuilles de tilleul, jusqu'a trouver un jour au marché aux puces une boule de cristal, beaucoup plus impressionnant, beaucoup plus lucratif.

Une nouvelle quinte de toux la tira de ses pensées. Elle posa son œil de verre sur la boule. c'est dans cette boule qu'elle avait essayé de lire l'avenir a Eldirector, occupant sans permission, une des foires qu'il tenait a Paris, un nombre inimaginable d'années plus tôt, quand ses cheveux étaient encore d'un noir pur.
Il n'avait pas été dupe, mais sa troupe assez réduite a l'époque, elle avait tapé l'incruste. Sans rien dire elle avait suivi la troupe, allant de mensonges en mensonges jusqu'a ce qu'El director comprenne son manège et l'accepte définitivement .
Elle avait toujours été indépendante imposant sa personnalité sévère. Elle ne faisait pas le spectacle, mais proposait un service contre rémunération. Et El director avait toujours respecté son autonomie et son caractere, et meme ses secrets. Apres un enième mensonge sur son idendité, il avait déclaré dans un sourire:

- Pour moi tou séra... Tasmania! Diseuse de bonne aventoure ou de mésaventouré , c'est commé tou voudras!

Puis il avait ri. Cet homme était vraiment intelligent, clairvoyant et bon. Il faisait son possible pour l'intégrer au groupe, elle était un peu une doyenne, de tous ces jeunes gens qu'elle regardait évoluer. Bien que revêche elle cachait bien une tendresse pour ce petit monde. rien de bien méchant, sa vie n'ayant jamais été qu'un énorme mensonge.

Elle se leva. Il lui fallait prendre l'air. Poussant une nouvelle fois la porte, elle scruta autour d'elle pour reperer toute trace de la morveuse. Aucune... Elle descendit doucement les marches et d'un pas aussi léger que sa silhouette elle avançait presque fantomatiquement entre les roulottes.
Daovarius
Dao s'approcha de la grand place, a partir du moment ou lily leur avaient dis qu'une troupe de troubadour étaient en ville, les enfants n'avait eut cesse de le harceler.
Max gambadait devant, surveillant de près sa demi-sœur Léenn. Lui les surveillaient tous deux, Tristan dans les bras.

Il s'approcha donc naturellement de Lily tandis que les enfants faisaient le tours de la place.

Un homme, qu'il ne connaissait pas était là lui aussi. Il déposa Tristan sur les pavés. Précoce, il se tenait assis sur ses deux fesses rebondit, calé entre les pieds de son pére.
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Daovarius de Kermabon
Aimé de Bounia
Père de Léenn&Tristan
Beau-père du jeune Max

Un détail, une vie a venir ...
Brigide
Elle avait entendu parlé de la fête de Chinon. Ses jambes lui faisaient encore mal, mais on lui avait proposé de l'accompagner jusque la-bas, alors elle avait fait un effort. Marchant lentement, elle entendait la musique et les rires. Un joyeux brouhaha qui mettait de l'animation dans toutes les rues de cette ville qu'elle allait apprendre à connaitre puisqu'elle avait décidé d'y rester.

Elle espérait que cette petite escapade lui changerait les idées. Elle avait du mal a dormir et faisait toujours le même cauchemar. Elle revoyait encore et toujours Reyan, Son Tendre Amour s'éteindre dans ses bras, sans que cette fois, elle n'y puisse rien ... Clignant des yeux elle s'aperçut qu'elle était tout proche des stands.

Il faisait encore beau pour cette fin d'été, mais elle devait se tenir à l'ombre à cause de ses brûlures. Longeant les tentes installées pour l'occasion, elle s'avança pour voir d'un peu plus près. Il y avait foule et elle se sentait un peu perdu, ne connaissant que très peu de monde. Avisant un banc près d'une fontaine, elle s'y installa, espérant voir une tête connue vu à l'auberge de messire Toto ...

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L'atelier de Bri : Bannières // Feu de camp : pour les noeuds des voyages
Lanetti
La petite fille attendait une réponse… les joues bien remonté un petit air penaud,ses petites fesses toujours au sol…

Oui mais voila l’attente pour une fillette de 3 ans c’est pas facile.. !
Elle commença a gigoter un peu…a lever ses fesses parce que bon les cailloux ca fait un peux mal… !
Elle les reposa doucement après avoir poussé maladroitement de sa petite main quelques pierres …la voila a se tordre les mains,
Quand ses yeux se poserent sur son sac…elle l’ouvrit un tout petit peu pour que personne ne puissent voir…puis il mis un œil…..secoua légérement le sac pour déplacer un peu les objets présent a l’intérieur...

mHHHmmmm…des cruc qui sont boOOOon…

la petite saliva un peu en pensant a la douceur de ses friandises !
elle continua de secouer un peu et son œil tomba sur son bout de charbon….
C’est ainsi qu’une toute petite main pris la place de son œil pour aller récupérer le dit objet.
Lany ne trouva pas mieux que de se gribouiller les doigts avec, pour passer le temps…

Pis même que ben des pestacle ben z’en ai déjà vu même que ben c’est vrai

dit elle haussant les épaules et s’adressant a ses doigts tout noirci.
La petite se rappelait en fait les pitreries de son papa…avec une poupée en tissus caché deriere l’arbre a « cace cache » qui donnait vis et parole a celle-ci . !

Soudain l’attente étant arrivé a son plus haut point la fillette redressa la tête … :

GRANDE AIIIIIIILLLLE z’ êtes pos vienduuuuu pis moi ze v’us z’attenduu…pis pis pis benn !

Elle s’arrêta un moment remarquant que la foule comptait maintenant des gens qu’elle connaissait plus ou moins…il y avait dame lily avec le monsieur qui discutait…

Puis elle vit arriver des enfants ! la petite fille les regarda avec de grand yeux tout ronds et la bouche grande ouverte… des enfant ici.. ohh elle allait pouvoir peu etre passer un peu de temps avec eux..? pis peu etre que ben sont z’a la n’école…pis savent peut etre ce qu'y vient z'apreés le sept pis z'aprés z'encore!! ? Elle se décolla machinalement une mèche de cheveux restée sur son front d’un geste de la main se barbouillant ainsi de noir le visage !


Ohh des cris, des rire, des chants des..splachs….ramenèrent ses yeux vers les roulottes..

‘sieur grande ailleuuuuuuuuuh ......
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El Director, incarné par Gandrel
[Sur la place]


- GRANDE AILLEEEEEE GRANDE AILLEEE ? pis z’etes la ?? ze suis viendue…
- Ma qué ? s'interrogea-t-il tout en se dirigeant vers une enfant qui braillait, le postérieur sur les pavés. Qué passa mon petité ? Tou cri aieé, diga yo ou qué tou té fais malé.

Tandis que l'imposant moustachu s'inquiétait du "gros bobo" que pouvais avoir la gamine, celle-ci ne sembla pas l'entendre. Puis, la blondinette cessa de façon impromptu ses cris de douleurs pour grignoter quelques sucreries.
Se sentant rassuré de ne voir nulle blessure, El Director la toisa l'espace d'un instant, soucieux tout de même de voir une si petite fillette seule.


- mHHHmmmm…des cruc qui sont boOOOon…

Néanmoins, la fillette semblait déjà avoir oublié sa douleur et comme il sied à tout enfant de son âge, passait bien rapidement à autre chose. Pied planté au sol, le chef des forains laissa parcourir son regard sur la place. Les roulottes étaient maintenant toutes en place, une bonne chose.
Délaissant l'attention portée à la piote, il se dit qu'il serait...


- GRANDE AIIIIIIILLLLE z’ êtes pos vienduuuuu pis moi ze v’us z’attenduu…pis pis pis benn !

Tiré de nouveau de ses pensées, Eldi eut un sursaut involontaire tellement le cri aigu de la petite voix agressait ses esgourdes. Le bedonnant bonhomme après un rapide coup d'œil sur l'enfant scruta le ciel, se questionnant lui-même.

- Ma qué ? ¿ Cómo? ¿ Cuál animal?

Ne voyant rien venir malgré un ciel dégagé, le directeur après s'être donné une tape sur le ventre, heureux d'apprendre que "grande aie" ne signifiait point "gros bobo" mais plutôt qu'elle s'avérait attendre avec peu de succès, un volatile. Compréhensif de la situation qui lui était maintenant claire comme de l'eau de roche, Eldi, jamais insensible aux appels d'une enfant, voulu consulter la gamine. Afin de ne point l'effrayer en la toisant de haut, il s'accroupit à son côté et, se faisant, il entendit un nouvel indice qui eut tôt fait d'éclairer - enfin - sa réflexion sur la bestiole volante visée.

- ‘sieur grande ailleuuuuuuuuuh ......
- Ma pétité, quel canaillé d'oiseau qué tou attend là ? déclara Eldi,lui même assis par terre. Ton volatile, y séré pas uné blondinet avec uné cabeza d'angé mais sans les ailés qui s'appéllérait Gandrel ?

La fillette se retourna, s'apercevant enfin de sa présence. Eldi offrit tendre sourire à la fillette, se servant de son aura bonhomme pour la rassurer, de tout temps, les enfants l'aimaient. Et il le leur rendait bien. La petite lui faisait pourtant des gros yeux. Deux petits vers luisant près à s'enfuir d'une pomme verte. Acquiesçant de la tête le forain répondit à sa place.

- Ma qué si tou lé connait tou sais gardé uné secret. Ma est-ce qué loui ilé ta dit qué tou verra d'autre animaux à grande ailes ? se penchant un peu vers elle, sans pénétrer son espace vital ni brusquerie pour ne point l'effrayer, il lui chuchota. Tou a déjà vou uné phœnix et uné griffon ? Non ? se redressant et rehaussant le ton. Ma qué tou va en voir au spectacularé spectaclé dé cé soir !
Puis dans une posture mettant au défi quiconque de mettre sa parole en doute, il confirma en parole et d'un signe affirmatif de la tête.
- Si ! puis continua après une pause. Di yo, si tou lé cherché, c'est qué tou est uné dé ses amies. Lé vilain est parti sé réposé para êstre en forme cé soir, pero así como soy... pardonné... ma qué commé yé souis aussi son ami, tou es donc mon amie ! Cé qué tou lui veut, yé lé veux aussi !
Mahiro
Mahiro quiavait rencontré Gandrel en taverne, eut ent de la foire mai ne put s'y rendre jusqu'aaujourd'hui. Elle se dirigea vers la place impressionner par la foule et les membres du cirque. Elle vit ça et là des visages connus d'elle qu'elle alla saluer entre utes elle vit Kaeronn et lily tout proche:


Hello kaeronn et lily comment vous allez, ça va faire un bon moment qu'on ne s'est pas vu?! Alors c'est intéressant?!
Soaps
Le jeune Bavarois, Soaps Vizegraf, venait d'arriver à Chinon. Après des journées a arpenter les chemins poussiéreux du royaume de France, il était obligé de faire une halte dans le premier village venus. Et ce fut donc a Chinon que le destin l'emmena.
Du haut de sa monture, il entra dans la ville. D'abord surpris par tant de milice et d'hommes en armes patrouillants dans la ville, comme si une guerre se préparait, où était ce seulement une révolte qui était contrée ? Le pauvre Soaps tombait peut être mal, si la ville était assiégé, il ne pourrait en sortir. Et cette impression, l'impression d'attirer encore et toujours la guerre. Cette ombre lugubre qui le suivait chaque jours dans ses pensées et dans ses rêves redevenait une fois de plus réalité. Mais il ne fallait pas s'alarmer aussi vite, la patience est une vertu, et il avait tout son temps pour faire sa propre analyse de la situation actuelle.
En continua sa route, il regardait les maisons collées entre elles, toutes semblables à quelques détails prêt. Il plongea sa main dans l'une des bourses attachés à sa ceinture, et sortit les quelques pièces qu'elle contenait. En vus d'une boulangerie, il descendit de son cheval tout en lui donnant une caresse. Il ressortit de la même boulangerie avec des minis pains chaud qu'il portait dans un sac.
Il préféra alors continuer sa route à pied, tenant Fulgur par la bride.

Il arriva alors à la place royal, là, les hommes en armes étaient moins présent et une immense tente était installée. Le jeune Bavarois n'avait jamais vus telle chose. Il fut tellement stupéfait qu'il en resta bouche bée.
l'ambiance autour de cet étrange édifice était plutôt joviale, loin d'une préparation à une éventuelle guerre, ce qui le rassura dans un premier temps. Mais que pouvais t-il y avoir de si amusant à installer une tente aussi grande ? était ce un concourt ? un record ?
Poussé par la curiosité il s'approcha lentement, observant chaque personnes. Quelques groupes se formaient, de plus en plus, il pensait qu'un jeu se préparait. Mais c'est toujours en s'approchant, qu'il entendit des rires, cette fois venant de personnes qui se démarquaient via leurs tenues burlesque ou leurs accent encore inconnus par le Germain. De nouveaux groupes se formait autour d'eux. Visiblement les François ont de drôles de façon de s'amuser.
Il arriva alors à l'affiche toute en couleur et leva un sourcil.


Cirque ? was its das ?


Il s'aperçut alors que des gens le regardait bizarrement, certainement surpris par l'accent. Peut être pensait il qu'il fessait partit de la troupe, car quelques personnes s'approchaient de lui et il fut rapidement encerclé par des Chinonais avide de tours et autres fantaisies.
Ne sachant trop comment réagir, il fut tout d'abord gêné puis il repensa au bouffon venu l'amusé en son château un soir d'hiver.
Il sortit alors trois pains de son sac, et se mit à jongler avec. Les sourires de la petite foule démontrait qu'il s'en sortait pas trop mal. Mais détestant attirer l'attention, il s'arrêta , s'inclina et refusa même un écu qu'une femme lui tendait. Il s'extirpa alors rapidement, tirant un peu plus fort son cheval et avança d'un pas pressé.
Il alla en direction d'une auberge de la place, et attacha son cheval prêt de l'abreuvoir. Il entra pour prendre une bière, et alla la déguster dehors, tout en se promenant autour du chapiteau, un léger sourire naissant. Peut être un signe qu'il se plaira ici.
--Don_arnigo


Chinon, place royale

Don Arnigo était plié en deux tellement il riait. Nul doute que la vieille Tasmania allait sortir de sa roulotte, boule de cristal à la main, et qu'elle allait leurs prédire les pires horreurs. Le ménestrel en pleurait presque de rire. A tel point, qu'il ne vit pas Zaphira s'éclipser légèrement pour se cacher derrière la porte de la roulotte. Sage décision de sa part, car dans les secondes qui suivirent, la porte s'ouvrit à toute volée et avant d'avoir pu réagir, Arnigo ressentit l'effet d'une douche glacée lui tomber sur le dos.

Il hoqueta et au lieu de gueuler sur la vieille femme qui gesticulait devant ses yeux, il se redressa pour mieux s'ébrouer, envoyant l'eau tout autour de lui, aspergeant Tasmania comme Zaphira. Le visage trempé, et les oreilles à moitié bouchées, le clown redoubla de rire et regarda la voyante rentrer à nouveau dans sa roulotte. L'homme prit une expression offensé, le regard comique cependant, et fonça sur la danseuse pour la serrer fort contre elle, pour la mouiller un peu plus.


Alors comme ça, encore une fois, tu fais en sorte que je me prenne toutes les idées de cette vieille? Je n'irai pas jusqu'à traiter ces idées de folles, les notres l'étant tout autant... Mais tout de même! Me balancer un seau d'eau à la tête!! Je crois que je vais aller faire un tour prés de la rivière de cette ville, trouver un coin où regarder le soleil monter et me sécher ensuite. Tu viens avec moi?

Et tournant les talons, Arnigo traversa le campement pour se diriger vers le sud de la ville. Il n'était pas doué en construction, aussi n'avait on pas vraiment besoin de lui. Mieux valait qu'il en profite pour se promener dans les rues et crier partout pour faire de la pub pour le spectacle. Sans aucun doute, il se ferait quelques ennemis, villageois peu désireux de se faire crier dessus en début de matinée. Mais il était également certain que la pub leurs ferait du bien.

Le clown s'engagea alors dans les rues, saluant d'un geste de la main enjoué les villageois curieux.

Il regardait en même temps de chaque côté de la rue, pour voir comment celle ci était construite. Bizarrement, la ruelle lui en rappelait une autre...


***

Barcelona, deux ans plus tôt

Alors qu'il marchait dans les rues de Barcelona, pour regagner la troupe, Don Arnigo inspectait le nouveau luth qu'il venait de gagner de brillante manière. Un magnifique instrument, de loin de meilleure qualité que le sien. Sans compter que son luth devenait vieux, et que son état se détériorait. Il avait déjà du rafistoler une corde à sa manière, et heureusement qu'il jouait bien et connaissait son instrument, sans quoi tout le monde remarquerait la légère fausse note qu'il tirait de lui.

Le clown échangea alors de ses mains les deux instruments, plaçant le nouveau dans le dos, et l'ancien entre ses mains. Que pouvait il bien faire de celui ci? Le vendre? Il ne savait même pas s'il en tirerait un écus. Quelques deniers tout au plus. Alors? Le jeter? Il répugnait à le faire. Ce luth avait été l'instrument qu'il avait gardé le plus longtemps avec lui, et c'était presque devenu un ami, avec lequel on ne pouvait se séparer. Le donner alors? Oui, cela semblait être la meilleure solution. Ensuite, il ne serait pas responsable de ce qu'il pourrait arriver à l'instrument.

Le ménestrel tourna à gauche. Il se trouvait à la périphérie du quartier pauvre de la ville, et une fois qu'il l'aurait traversé, il couperait par les champs pour retrouver leur campement. Son pas s'accéléra, car il était pressé de montrer à tous son nouveau jouet, et de leurs raconter de quelle façon il l'avait gagné. Il regardait de tous les côtés, et s'émerveillait devant les maisons à colombage qui bordaient la rue. Ainsi, cela donnait de la place pour se loger aux nombreux habitants de Barcelona. Seul inconvénient, la proximité des bâtiments, étant donné qu'ils étaient tous collés les uns aux autres. En cas de feu, c'était tout le quartier qui serait alors touché, et le maitriser deviendrait compliqué.

Arnigo regarda plus loin, devant lui, pour apercevoir un homme qui marchait tranquillement dans sa direction. Le pas élastique du clown continua, alors qu'il tournait la tête pour regarder derrière lui pour admirer la longueur de la rue. Deux hommes arrivaient, plus loin. Sur le coup, il n'y prêta pas attention. Quelques secondes de réflexion après, sa tête se retourna pour faire plus attention aux deux visages qui le rattrappaient lentement mais surement. Aucun doute, ils étaient sur la place lors du concours. L'un d'eux faisait d'ailleurs parti des concurrents. Sans doute des pauvres, bien qu'ils n'en avaient pas l'air.

Arnigo regarda devant lui, et manqua de se cogner à l'homme qui approchait.


Oh, excouzé moi, j'éta...

Ta gueule! Filé nous ton louth!


Des pas de courses derrière lui, et le clown se retourna, découvrant les deux hommes qui arrivaient derrière lui, menaçants. Arnigo les regarda les uns après les autres, et tendit soudainement le luth qu'il tenait dans ses mains. Aussitôt, un poing vint percuter son visage, écrasant ses lèvres et fendillant celles ci.

L'autré imbécilé!! Né nous prend pas pouré dé cons! Tou n'auré jamè dou gagné, alors éstimé toi heureux qué nous né té démandions qué ton prix!

Arnigo avait réussi, il ne savait comment, à tenir debout. Sa langue passa sur ses lèvres, happant les gouttes de sang s'y trouvant.

Ca va... Yé vé vous lé donné...

Le ménestrel posa lentement son vieux luth à terre, d'une main quelque peu tremblante. Il n'avait jamais su se battre et évitait la bagarre autant qu'il le pouvait. Il s'exécuta donc, retirant de son épaule le lot du vainqueur, pour le tendre à l'artiste.

Puissé cet instroument embélir ta mousiqué.

Il n'avait pas pu se retenir de lancer cette pique à l'homme. Ce dernier lui lança un regard mauvais alors que l'un des deux autres lançait un coup de pied dans son luth, brisant celui ci complètement.

Enflouré!

Arnigo avait les jambes qui tremblaient légèrement, et cela devait se voir, car ils éclatèrent de rire avant de continuer leur chemin, nullement inquiet qu'une quelconque réaction du ménestrel. Ils l'avaient parfaitement jugé. Excellent dans sa façon de parler aux gens, de charmer les foules, incapable de la moindre réaction quand on s'en prenait physiquement à lui. Soupirant, Arnigo regarda les hommes s'engouffrer dans une ruelle adjacente, parmi le quartier pauvre. Il avait une grosse boule dans la gorge, et la vue de son instrument fracassé n'arrangea rien.

Il essaya de rassembler toutes les pièces du luth, avant d'avancer en trainant les pieds, son entrain perdu. Et alors qu'il allait dépasser la rue dans laquelle venait de passer les voleurs, surgit juste devant lui une bande de gamins agés de 13 à 14 ans. Il n'eut pas le temps de les compter, mais il estima qu'ils étaient bien une quinzaine. Et c'est bouche bée qu'il regarda le premier gamin lui tendre le luth qu'il venait de se faire voler.


On lé a vou m'sieur! C'est à vous ça, et on voulé vous l'rendré!

Oui, contré quelqué pétité piècetté!

Dix écous, et on vous lé rédonné m'sieur!

Ou on en tiréra un peu plous chè un autré marchand sinon, tant pis!


Arnigo allait de l'un à l'autre. Il crut voir cacher dans les ceintures de quelques uns des couteaux. De pauvres gamins qui devaient nourrir leurs familles grâce à leurs larcins. Ils n'avaient sans doute aucune pitié, et machinalement, Arnigo regarda par dessus leurs têtes afin de savoir ce qu'il était arrivé aux trois voleurs. Aucune trace. Il n'hésita pas plus longtemps, et plongea la main dans sa bourse, retirant 10 écus. Il ne devait presque plus rien lui rester à présent.

Tout sourire, les gamins s'en saisirent, et détalèrent après lui avoir laisser l'instrument en main. Don Arnigo regarda celui ci d'un regard perplexe. Il avait finalement de la chance. Peut être cet instrument devait il se retrouver dans ses mains. Il ferait des merveilles avec, il devait bien cela au destin. Le clown reprit sa marche rapide vers son campement.
Kaeronn
Alors que Lily semblait tarder à répondre, Kaeronn vit un homme s'approchait d'eux. Sans doute voulait il voir la jeune femme, car pour sa part, il ne le connaissait pas. Plusieurs enfants se promenaient autour de lui, et un bébé se tenait dans ses bras. Kaeronn le salua d'un signe de tête.

Bonjour messire. Belle matinée n'est ce pas?

Puis, il tourna la tête en entendant un autre villageois approcher. Il s'agissait de Mahiro et il sourit, agréablement surpris.

Tiens, Mahiro! Cela faisait longtemps en effet. Je vais bien, la pêche a été bonne ce matin. Et oui, c'est intéressant!

Il tendit le bras dans un geste englobant l'ensemble du camp.

Beaucoup de roulottes veut dire beaucoup de spectacles, non?
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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."
Lily-es
Lily à coté de Kaeronn, regardait de toutes parts le spectacle qui s'offrait à sa vue. Elle était émerveillée de tant de couleurs, de mouvements, de bruits de conversation, d'outils ...

D'un seul coup, elle prit conscience que son ami lui avait sans doute parlé. Elle se retourna vers lui avec un sourire d'excuse :


- Oh excuse moi, Kaeronn, je profitais du spectacle... C'est magnifique n'est-ce pas !!! tu me disais ???? En tout cas moi ce soir je viens , pas de souci...

Comme elle disait cela elle vit arriver des personnes qu'elle connaissait : Mahiro, Soaps, Dao et ses enfants. Elle salua tout le monde, leur fit une bise même à Soaps qu'elle n'embrassait pas en taverne habituellement !!!

- Bonjour tout le monde, quelle belle journée n'est-ce pas ...
Mahiro comment vas-tu depuis le temps....!!!
Alors Dao, les enfants sont contents ??
Et vous Soaps, vous connaissez ce genre de spectacle ??? ah vous êtes venu sans Bri ???


Lily était contente comme à chaque fois qu'une animation regroupait les villageois pour faire la fête, rire et chanter, boire et s'amuser... Elle avait l'âme joyeuse en règle générale et aimait bien s'amuser.

Ses yeux allaient d'un groupe de troubadours à l'autre, de la danseuse et son musicien, au cracheur de feu, d'une roulotte à une tente en cours d'installation...

Elle en avait déjà parlé à Elry qui avait été d'accord pour venir; Elle allait en toucher deux mots à Toto et à Mad... ils seraient content eux aussi de se détendre...

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Il faut se dépêcher de rire de ses malheurs pour éviter d'avoir à en pleurer.
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