Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Chemins...Routes...Tours et Détours en Limousin...

Liamchaa
[En Limousin]

Limousin.
Sa terre d'accueil.
Du moment.
Rejoindre un gonze.
Puis plusieurs.
Mais avant...
Avant...

Trois drôlesses.
Masque sur le nez.
Toques, cheveux au vent.
Blonde, brune, châtain.
Leur groupe.
Quatre.
Pas lui le chef.
Dommage.
Bref.
Braies baissées.
Bourses délestées.
Mais pas les bonnes.
Joie!!!

La mort au ventre.
yeux rivés sur les donzelles.
Pas les oublier.
Jamais.
Partout.
Toujours.
Une promesse.
Derrière leur cul.
Jolis ou non.

Et la galère se poursuit.
Retrouver le contact.
Pas vu depuis un bout.
Un autre temps.
Un autre endroit.
Une autre mission.
Le Sombre rumine.
Lui...
Se faire avoir ainsi.
Sans lever le petit doigt.

Puis une nouvelle encore moins drôle.
L'Andalou parti .
Assit devant ce feu.
Il rumine.
Chieuse de vie.
Enfoirée de Faucheuse.
Mais continuer.
Suivre sa voie.
Faire son chemin.
Tout comme une Blonde.
Il espère.

Elle s'en est sortie.
Il le sent.
Pas de nouvelles.
Bonnes nouvelles.
Un homme le rejoint.
Le Noir lève la tête.
Son compagnon de route.
D'infortune.
Pour le moment.
Lui tend la cruche.
Toujours un coup pour celui qui part.
Et un pour celui qui arrive.
Mordom
Mordom était posé près du feu, les lueurs du soir commençaient a tomber et l'air frai s'installa, les flammes éclairaient peu a peu son visage et le réchauffèrent. Il leva les yeux et contempla le ciel: le temps n'était pas très bon et ce n'était pas partit pour que ca s'améliore... la pluie ramènerait bientôt ses fesses et ca n'arrangerait pas les choses.
Il laissa ainsi ses pensées vagabonder, il repensa a son arrivé dans le comté et son infortune d'entrée de jeu... il avait entendu leur voix, étudié leurs manies et le reste dans les moindres détails et tout ca restera gravé en lui, la roue tourne et un jour il les retrouvera.
Il repensa aussi a sa rencontre avec la chef de ce coin... un peu décevant, il s'était pas beaucoup marrer sur ce coup, il se souvient plus d'ses fesses qu'autre chose a c'te m'zelle...

La brise souffla et un grognement confirma la présence d'un nouveau venu dans le coin, il revient sur la terre ferme et reconnut son ami: l'Noir était là, assit près du brasier...
C'était une tres étrange rencontre qu'il avait faite la semaine passée... mais c'est exactement ce qu'il attendait et son compagnon était vraiment intéressant, il espérait rester avec lui quelques temps.
Mordom s'approcha de son compagnon qui lui tendait une cruche.


Merci l'ami... puis le regardant avec son air amusé il reprit:
T'as des nouvelles d'la Blonde ?... j'espère qu'elle va bien en tout cas...

Attendant la réponse du Sombre il pensa a leur prochaine étape... il allait bien s'marrer pour sur ! Il avait une revanche a prendre sur son passé et le moment lui semblait approprié huhu...
Son nouveau chemin commençait a le changer et il s'en rendait compte chaque jour, lui qui avait vécu dans sa p'tite vie bien rangée, il ne voulait plus rien prévoir... juste vivre au jour le jour et profiter de l'instant présent et pour le moment, c'était avec l'Noir et il était prêt pour ce nouveau voyage.

Il but une lampée et jeta un regard dans ce campement bien calme pour le moment, son ombre dansait sur la tente derrière lui. Il reporta son attention sur le ciel en esquissant un sourire .

_________________
Liamchaa
[une cruche, un blanc, un noir]

Mendier presque sa nourriture.
Ça aussi.
Il détestait.
Pas prévu au contrat.
Son comparse boit.
Bonne descente.
Il lui plait.
Pas trop causant.
Pas trop de questions.
Juste ce qu'il faut.
En parlant de question.
La Blonde
.

Ah... Blondinette.... Humm.
J'lui bouffe ses pigeons... Pour sur qu'elle m'en envoie plus...


Sourire.
Fugace.
Pas aller se rider.
Puis il sait.
Elle le retrouve toujours.
Un fil d'Ariane entre eux.
Ou quelque chose du genre.
Enfin surtout la Blonde.
Jamais couru après les greluches.


Tout c'qu'il y a d'sur... c'est qu'c'est calme... très calme... trop calme...

Coup de bâton dans les braises.
Nouvelle envolée de lucioles.
La fumée monte droit.
Il la suit.
Zieute un moment les étoiles.
Puis revient sur l'horizon.
Deux ombres se découpent.
Devant le soleil.
Une silhouette.
Il plisse les yeux.
Courbes félines
Reconnaissables les yeux bandés.
Kar1
[De fil en aiguille]


Partir.. Partir de ce satané Comté. Un procès. Encore des procès, toujours. C’est qu’elle commence à être connue pour ce qu’elle fait la Blonde. C’est plutôt flatteur au final. Mais c’est aussi la raison pour laquelle la voilà en sécurité sur les routes du Limousin. Les routes sont fermées, mais elle passe, la tête haute, les rênes en main. Pas de problème, seule, pendant ce long périple entre la Trémouille et Limoges. Les pouces vers le ciel, elle pousse Canasson vers de nouvelles limites. Courir, après quelqu’un, comme toujours, mais pour la bonne cause. Heureusement, elle a retrouvé cette charrette à quelques lieux du manoir. Canasson qui attendait sagement, avait très bien compris le geste du Noir ce soir là. Faire diversion, galoper entre les arbres à l’opposé du Noir. Sa maitresse, c’est la blonde, il n’avait aucun doute la dessus. Elle remettrait la main dessus coute que coute. C’est donc ce qui s’est passé. Après quelques mensonges au tribunal, une attente de verdict qui n’vient pas. Karine prend la poudre d’escampette.

Retrouver le Noir. Eternellement.

Il lui avait dit la Champagne, elle irait à Châteauroux pour l’heure. Se ravitailler, se refaire une beauté, profiter de l’argent récupéré par une maire en détresse.
Une porte sud, franchie, des gardes qui essayent de la retenir. Une bafouille sort d’un coté de son corsage. Une lettre officielle de la Comtesse, pas d’envoie en geôle cette fois. Et puis d’un coup, surprise, quelqu’un prononce son nom. Sa tête se lève, un Anseis en sort.


L’muet.. Alors com’ ça il parle vraiment..

Elle sourit. Il ne sera pas de trop dans ce voyage. Ou se dirige-t-il, qu’importe, Karine a trop de questions à lui poser. Il la suivra puis c’est tout. Alors une bise, peut être deux, et les revoilà partis sur les routes, comme au bon vieux temps.

[Bourganeuf]

C’est une étape de plus pour la blonde. Elle n’a que faire de cette ville. Juste continuer sa route jusqu’à sa terre d’accueil, mais Canasson fatigue. Avant même d’arriver dans l’enceinte de la ville, elle croise Namay, le chef armée qui sert la Comtesse. Cet homme qu’elle essayait d’éviter il y a encore de cela quelques semaines la fait sourire en coin. Elle est prête à lui foutre la tartée de sa vie, ainsi qu’un coup de pied comme elle les aime. Mais alors qu’elle allait ouvrir la bouche pour intervenir devant cette « grandeur » Il lui annonce que Liam est près du campement dans une direction précise. Surprise, elle descend de la charrette, lance les rênes au Namay le front plissé.

Tu m’le gardes..

C’était presque avec insolence qu’elle lui avait parlé, juste pour le plaisir. Chose faite, Karine se dirige vers la direction indiquée, entraîne le Muet plus muet avec elle et ondule jusqu’à la flamme élevée. Elle apparait petit à petit vers un Noir plutôt faible et un Mordom qui semble se faire à sa nouvelle vie.

‘Soir..
_________________
Karine de Pommières.
Liamchaa
[D'aiguille en fil]

La voilà.
Le mot sort de sa bouche.
Il en reste coi.
Se lève.
File une main au Muet.
Plus muet parait.
Ça va faciliter les échanges.
Puis la Blonde.
Un baiser.


'Soir...

La mate.
Rien ne manque.
Que du neuf.
Jupette.
Dans les tons du Noir.
L'invite à s'assoir.
Le Muet aussi.
Reprend la cruche au jeunot.
La file à Anseis.


T'vas bien, on dirait....

Les émeraudes ne la quitte pas.
Il est bien.
Elle est là.
Enfin.
Il ne l'avouera pas pourtant.
Puis un piaf le dérange.
Comme par hasard.
Lui tord le coup.
Pour pas changer.
Habitude quand tu nous tiens.
Bouffera au moins ce soir.
Lecture avant plumage.


Citation:
Mon bel ami,

Je t'envoie ma cousine Solstice...
Elle n'est pas très futée mais elle cogne dure et suivra vos ordres aveuglements... Assez qu'on lui donne de quoi se payer sa bibine sa viande et des armes rutilantes...
Quelques têtes et des pare-chocs nouveaux a baffer...Elle vous suivra en enfer.

Par quelques échos j'ai entendu dire qu'elle avait déjà prit la route pour vous rejoindre. La connaissant elle presse le pas. (Faudrait pas qu'elle tombe en panne d'alcool en pleine campagne.)

Bref... remercie moi... Je t'envoie mon parasite le plus tenace... Bonne chance pour t'en défaire!!!

Affection,

K.


Il plisse les yeux.
Se tourne vers les flammes.
Lit la bafouille.
Grimace un peu.
Ça promet.
Puis tend le parchemin.
La Blonde s'exécute.
Il n'attendra point.
Mais l'accueillera.
Quand elle sera là.
Ou qu'ils soient.
Il pose sa main sur une cuisse.
La zieute droit dans les yeux.
Mordom
[Pensées et retrouvaille... ou l'aiguille qui file]

Mordom avait a peine eu le temps d'entendre la réponse du Noir sur la Blonde qu'elle leur apparue près du feu. Elle était la planté avec un aut' gars qu'il n'avait jamais vu avant; elle avait fait vite la m'zelle et avait l'air de s'en être assez bien sorti du pétrin dans lequel il l'avait vu avant de partir. Décidément ce voyage promettait d'être très sympathique pour la suite.
Il l'observa un petit instant, sur son visage se mêlait fatigue et soulagement, mais il était impressionné de voir qu'elle arrivait a cacher une grande partie de ses sentiments derrière un petit sourire espiègle.
Elle s'assied près du Sombre avec qui elle échangea deux trois mots et... enfin bref elle était la et il retrouva bien la meme situation qu'avant son départ.
Répondant au sourire qu'elle continuait a afficher, il se dit qu'il était temps de répondre:


'lut toi... t'voila enfin, l'Noir commençait a grogner de plus en plus héhé...
En tout cas c'fait plaisir de t'revoir il manquait plus qu'toi... et l'gars derrière toi maintenant ^^.


Il jeta un oeil au gars en question... l'avais pas l'air de vouloir parler... enfin ptet' que ca viendra. Il ne le jaugea meme pas, avec le temps il finirait par le connaitre quelque peu... il préférait avoir la surprise alors pourquoi se faire une idée des le début ?

Liam reçu un courrier et le messager ne fit pas long feu... comme d'hab il ne répondait pas souvent et on comprenait pourquoi...
Il n'essaya pas de comprendre ce qu'il se passait a propos de la lettre, les deux verraient bien si ils veulent en parler.

Esquissant un nouveau sourire, il ne savait toujours pas de quoi serait fait le lendemain et c'est ca qui le faisait marrer, ce nouveau mode de vie lui plaisait et il se rendit compte qu'il n'avais pas ressenti l'inquiétude depuis un moment... mais il chassa vite cette pensée en ricanant.
Il jeta encore un coup d'oeil au ciel, comme chaque jour, et repensa a ses vieux amis qui le regardaient peut être de leur royaume...

_________________
Anseis
[Quelques heures plus tôt]

Il se sentait telle une de ces multiples feuilles que l’automne avait teintées, virevoltant au gré d’un vent capricieux. Une sensation à laquelle le vagabond était peu habitué, et il ne douta un seul instant que Karine l’aurait lu en ce moment même sur son visage, l’aurait-elle observé.

Capricieux… cela semblait le mot qui s’était associé à son destin. Tout d’abord cruel, le poussant de nouveau sur les routes aux prémices d’une guerre, au moment où, pour la première fois probablement, il ne ressentait qu’amertume à quitter cette ville, à la quitter. L’amenant jusque dans la capitale Limousine où désorienté et inquiet, le vagabond avait perdu une journée ne sachant que faire. Ce même destin eut-il pitié au point de lui offrir rencontre providentielle sous la forme d’une jeune femme blonde se promenant toujours dans sa roulotte si particulière ?

La surprise qu’il eut fut cependant moins grande que celle de Karine lorsque cette dernière entendit pour la première fois Anseis s’exprimer. Il l’avait observé sans ajouter d’autres mots alors que, bouche ouverte autant que ses yeux, la voyageuse l’avait longuement dévisagé. Finalement Karine retrouva parole, l’inondant de tant de questions qu’il ne put y répondre pendant plusieurs minutes.

S’en était suivi un échange de nouvelles en taverne. La jeune femme se rendait à l’est pour retrouver son compagnon. Lui pensait continuer vers le nord pour trouver ce médicastre, HIjikata.

Il n’avait fini de prononcer le nom que la jeune femme prenait parole d’une voix enjouée.


Hiji ! Mais je l’connais !!

Aussitôt semblait avoir germé un plan dans l’esprit de la jeune femme et elle ne fut pas longue à en faire part à l’ancien muet : pour le remède, inutile de monter jusqu’en Touraine (le visage du jeune homme se fendit d’une grimace quand il découvrit que le moine l’avait envoyé dans la mauvaise direction). Elle pouvait simplement envoyer un pigeon pour recevoir la médecine de la même façon. En échange, il s’engageait à lui servir d’escorte jusqu’à Guéret, qui était de toute façon sur le chemin de son retour. Une proposition avantageuse pour les deux qu’Anseis s’empressa d’accepter…

Ainsi s’était-il retrouvé à mener la si curieuse charrette, son cheval offrant renfort à l’habituel cheval de trait qui la déplaçait. Le hasard, le destin ou même la Volonté du Très Haut… quelle qu’en soit la raison, il reprenait le chemin du retour, avec la promesse d’obtenir la médication plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Un sourire naquit sur ses lèvres alors qu’ils avançaient, cahotant sur la route irrégulière.

Un simple sourire, chargé d’espoir.


_________________
...
Anseis

Anseis s’était assis en silence suite à l’invitation. Liam et Karine avaient commencé une conversation. Un autre homme, qui tenait jusqu’alors compagnie à Liam près du feu, salua la jeune femme.


'lut toi... t'voila enfin, l'Noir commençait a grogner de plus en plus héhé...
En tout cas c'fait plaisir de t'revoir il manquait plus qu'toi... et l'gars derrière toi maintenant ^^.


l’gars … ce devait être lui. Il se contenta d’un sourire et hochement de tête. Machinalement, il prit la cruche que lui tendait Liam. Reniflant avec une certaine méfiance, il la porta ensuite à la bouche par politesse, se limitant à humecter ses lèvres, avant de la tendre de nouveau à l’homme dont il ne connaissait le nom.

Qu’exigeait la politesse ? Se présenter en tant que dernier arrivé ? Ou bien attendre que Liam et Karine ne le fasse, étant ce soir les hôtes de ce feu de camp ? Dans le doute, l’ancien muet choisit la facilité, en continuant de garder silence et laisser ses pensées vagabonder au rythme des flammes.


_________________
...
Kar1
[Et un dé à coudre]


T'vas bien, on dirait....

Son sourire s’esquisse. Le baiser se fait avec autant de répondant que d’amour pour lui. En plus, faut le savoir, elle le retrouve plus tôt que prévu là. C’est pas du tout la Champagne ici. Et puis Namay, campement, Liam, feu. Tout est soudainement confus dans sa tête bordelique à souhait. Il lui faudra du temps pour comprendre qu’il s’est enrôlé avec l’homme qui fut un temps dans son lit, dans la cabane au loin, près du rocher ou elle a tant posé ses fesses à attendre. Ahh.. Le bon vieux temps, pourquoi faut il qu’il se mêle avec le présent qu’est bien plus intense et bon à vivre.

Ses mains entourent les hanches du Noir. Son bassin s’approche doucement du sien, le Noir est contre elle. Karine sourit, les questions seront pour plus tard. Ne pas laisser filer le moment, juste apprécier comme ils aiment à le faire. Bon, sont pas seuls, faire des efforts.
La cruche lui passe sous le nez. C’est Anseis qui en profite, trop simple, désagréable. Pas ronchonner, non non garder ça pour soit un moment. Assis en cercle autour du feu, la cruche tourne. Manque de bol, la blonde l’intercepte. Elle boira et puis c’est tout. Pas charier. L’aime boire bien plus que les trois hommes réunis. Elle montre alors toutes ses dents aux gens présents et ingurgite une longue et grande gorgée de gn…


Pouaah.. C’est fort vot’ truc!

Ah ben tiens.. Fait moins la maline la blonde. Elle grimace pendant quelques secondes qui semblent une éternité pour elle. Le liquide chaud coule le long des parois de sa gorge et les réchauffe un peu trop, beaucoup trop même. Karine souffle. Faut essayer de faire sortir ce gout trop sucré et trop fort. Moins sa maline que je vous dis. Alors, grande inspiration ensuite, elle reprend, comme si de rien n’était.

'lut toi... t'voila enfin, l'Noir commençait a grogner de plus en plus héhé...
En tout cas c'fait plaisir de t'revoir il manquait plus qu'toi... et l'gars derrière toi maintenant ^^.


L’gars derrière moi, c’est Anseis l’muet. Un peu d'tenue dediou.
Bon il parle maint’nant. Mais il rest’ra l’muet pour moi. Il va rester que’ques jours ‘vec nous. C’t’un ami d’longue date.


Virage à droite, son cou faire une pirouette de cent quatre vingt degré et c’est au tour du jeunôt d’être présenté.

Anseis, lui c’Mordom, j’le connais pas ben d’puis longtemps, mais y tient compagnie à mon Noir. Alors, c’t’un ami l’jeunôt.

Chose faite. Politesse passée. Place aux questions. Places aux interrogations. Pourquoi le Limousin. Bon terre d’accueil pour certains certes, mais tout de même. Pourquoi Namay. Pourquoi une armée. Mais tsss.. Pas le temps, c’est celui du pigeon qui arrive. Deuxième grimace en peu de temps, rouage de cou, elle s’y fera jamais la blonde. Haussement d’épaule juste après, si, le pire c’est qu’elle s’y fait.

Le Noir lit avec difficulté. Ses yeux se plissent, même comme ça il est beau, concentré, comme s’ils étaient à l’université en train d’écouter un cours. Lecture faite il tend la bafouille à Blondine. Elle lit, fait les mêmes gestes étrangement. Mais n’y comprend rien. C’qui lui. Inconnu au bataillon. ‘Fin, t’être sa mémoire qui lui joue des tours encore. Elle verra bien.
Ses yeux se lèvent et se posent alors sur lui. On pourrait croire que la première phrase qui sortirait de sa bouche serait à propos de la lettre, mais non. Les bras tombent sur ses genoux, le papier en main, un soupire, elle lui lance curieuse.


Nan mais.. Pourquoi Namay?
_________________
Karine de Pommières.
Anseis
[une histoire décousue]

L’gars derrière moi, c’est Anseis l’muet. Un peu d'tenue dediou.
Bon il parle maint’nant. Mais il rest’ra l’muet pour moi. Il va rester que’ques jours ‘vec nous. C’t’un ami d’longue date.


un nouveau sourire naquit sur le visage du vagabond en entendant la description. Il eut juste le temps de murmurer un

enchanté

que la jeune femme se retournait vers lui pour ajouter

Anseis, lui c’Mordom, j’le connais pas ben d’puis longtemps, mais y tient compagnie à mon Noir. Alors, c’t’un ami l’jeunôt.

… messire Mordom

Il conclut la présentation par une inclinaison du buste et de la tête. En se redressant il nota tour à tour le sourire de la jeune femme, le soupir de Liam puis le regard curieux de Mordom, suivit d'un haussement d'épaule. Anseis remercia d'une muette prière la nuit tombée qui cachait la rougeur ayant du recouvrir ses joues s'il en croyait la chaleur qu'il ressentait.

Fort heureusement, le trio sembla se désintéresser rapidement de lui, Liam et Karine lurent tour à tour la missive délivrée par un malchanceux pigeon qui commençait déjà à être déplumé par les mains expertes du noir. Pendant ce temps, Mordom fixait les étoiles en souriant, puis parti dans un petit rire.

Anseis en profita pour parcourir du regard les lieux où ils se trouvaient. Plusieurs tentes regroupées autour de feux identiques au leur, diverses personnes, en armes ou non, mais toutes plus ou moins éméchées... c'est alors que le frisson vint: mais que diantre faisaient-ils en plein milieu du campement militaire, sinon …. Il tourna brusquement la tête vers Karine qui semblait pensive. Il s'apprêtait à prendre parole, craignant de comprendre ce que tout ceci signifiait lorsqu'elle le devança, s'adressant à son compagnon.


Nan mais.. Pourquoi Namay?

Laissant mourir les questions sur le bord de ses lèvres, le vagabond changea de nouveau son sujet d'intérêt, le regard passant de Karine à Liam.
_________________
...
Liamchaa
[Au près de ma Blonde...]

En voilà quatre.
Quatre regardant l'âtre.
Des sourires s'esquissent.
Des corps se touchent.
Le contenu de la cruche fait son effet.
Il en boit une lampée aussi.
Termine de plumer le piaf.
Le Muet installé.
Mordom prend de l'assurance.
Faudrait calmer ses ardeurs naissantes.
Pas là pour cela le Noir.

Présentations faites.
Tous sur le même chemin.
Le coin pas vraiment chaleureux.
Il fait avec.
La Blonde se colle.
Lit.
Pose la question.


Nan mais.. Pourquoi Namay?

Haussement d'épaule.
quand sait il.
Tranche le ventre du pigeon.
Le vide d'un coup de pouce.
Balance les boyaux au feu.
Crépitement.
Odeur de cramé.


L'était dans l'coin... m'a proposé un peu d'mouv'ment... *regard à la Blonde*... Pis p't'être qu'il s'imagine qu'je vais y rester... histoire d'récupérer une belle Blonde.

Sourire en coin.
Yeux narquois.
Embroche l'oiseau.
Le tend près des braises.
La branche tourne doucement.
Regard au Muet.
Coup de tête dans sa direction.


Et toi... qu'est c'tu fous par 'ci... t'cherches 'core queque chose?
Sofio51
Il lui a dit suis moi elle a dit ou il a dit n'importe mais plus chez toi, elle a dit un oui, petit oui, mais elle a esquissé un demi sourire, tout ce temps, toute la route.

Il a dit tu vois la tu sais rien, tu peut pas prévoir, pas anticiper rien dire, rien savoir, elle a dit moais, et fait marcher sa volaille dans tous les sens, esquissé un sourire plein, et a attendu.

Il a dit je t'aime, on se marie, mais pas la bas, pas si prêt, le plus loin possible, mais jamais au BA, elle a pensé, pensé,la elle a plus sourit du tout, même que c'est comme une blessure qui doucement va s'ouvrir chaque jour, jusqu'à faire pourrir les chairs autour.

Puis sont arrivés, la , elle a suivit encore, puis il lui a dit tu te prépares tu t'armes, t'affute ta dague, tu ouvres ton cœur, elle est prête, mais voila, ce village, un grand vide, ces tavernes sont froides, a peu de gens en ruelles, a defois des bruits de fers, mais elle doute, les bruits du nord sont parfois si trompeurs, puis ici c'est pas la bas,mais si prés aussi.


Taverne froide morne

quelques personnes croisés par ci par la, quelques fous aussi, un idiot qui la reconnait, il sait qui elle est, mais se trompe de lieux , lui prête une attaque sur un village dans le Périgord, c'est froid le Périgord l'hiver, elle va pas y foutre les pieds faut pas être nette pour y aller, ca la fait marrer, c'est marrant les gens qui connaissent tous l'ami de l'ami de celui qui tué la bête.quelques coupes qui se zerbeutent sans intérêt, tout ca, elle est pas la pour la visite, a que faire du limousin, partout ca sera froid, partout c'est pas chez elle, puis souvent ses pensées s'éloignent vers eux la bas, les lanciers ont frotté du fer, les lanciers sont empreint d'une bonne victoire sur un nœud, pourvu que ca cogne dur et droit , toi vous les autres, j'ai pensé a vous comme chaque soir au moment ou la lune est haute et fière,ce moment entre chien et loups, ou j'apprécie ma liberté, celle que tu m'a permise toi d'avoir, celle qui m'a permis d'aimer et de me l'autoriser.souvent je pense a vous et j'espère secrètement que vous serez ceux que les valeurs nomment de loin défois dans un souffle, comme un honneur presque honteux, tellement il déborde d'orgueil.


On va y aller, je crois...j'espère, ces regards, ces pigeons, tout me dit le contraire,saleté d'ignorance, ouep fais la cruche encore un peu, mais purée que ca bouillonne la dedans, ca tourne et ca monte pas bons tant de haine contenue, faut que ca sorte, faut que ca crache, comme ces putains de volcans la bas en Auvergne, ca gronde, je crois les entendre encore,mais ou c'est que elle est la mer?

retourne ton plan, mieux non comme ca?

C'est un campement comme les autres, un jour sur un terre, pas la mienne
petit sourire,belle pagaille vu de loin a de tout ici, du pas bô au paumé, elle sourit en entendant des noms, voyant des visages,c'est pas que des noms a toutes pleins d'histoires derrières, mêmes defois des piles de dossiers qui s'accumulent a la procure,qui a dit les ennemis de mes ennemis seront mes amis, elle sait plus surement un grand homme.

C'est un campement de fortune, pas l'habitude elle du capharnaüm géant, faut que ca claque faut que ca pète et que ca rutile pas le cas ici, c'est qui qui mène tout ca, un planqué un dentelé aux manches bouffantes?elle a entendu parler tout a l'heure un bouffant parlait du ba et des lanciers, il parlait d'une cuisante ca la fait marrer,en a qui causent quand même sans savoir sous prétexte d'une appartenance a l'ADC ca croit savoir et ca piaille dans le vent, pauvre surement l'idiot du village que on a fout balayeur a l'adc ca.

Elle erre dans le camp, observant,comme une oie sauvage qu'a perdu sa nuée,elle cherche au fond d'elle encore une route qui doit s'ouvrir, pas vraiment paumée, juste besoin d'une canne d' un plan et de quelques mots, pas envie de silence,besoin de cris , de rires et même des larmes seraient pas mal, chercher la vie en somme.tout bête ca.......

_________________
Anseis
[Souvenirs]


Anseis se rapprocha un peu plus près du feu. La nuit n’était pourtant point si froide, surtout en cette partie du royaume, et le jeune vagabond commença à sentir des gouttes de sueur perler sur son front.

Il respira un grand coup emplissant ses poumons des effluves naissant du bois qui se consumait. L’effet ne fut celui escompté ainsi que le trahit une grimace sur son visage, aussi recula-t-il essuyant machinalement son front et chassant par la même sa mèche rebelle.

Aristote … chaque seconde devenait maintenant plus oppressante. Malgré le feu, continuait de flotter dans l’air cette odeur. Il pouvait en distinguer les différents tons : sueur, métal, graisse … pour les hommes. S’ajoutaient, plus ténus ceux des chevaux de guerre et d’autres animaux menés pour nourrir l’armée qui se constituait aux portes de la ville.

Il ne manquait plus que l’acre odeur du sang pour que le tableau soit complet. Un tableau qui réveillait des souvenirs effrayant son âme, mais qui, à sa plus grande horreur, excitait ses sens. Elle qui était restée en sommeil depuis cette tragique nuit il y a sept mois de cela, commençait lentement à se réveiller.

C’est à se moment que Liam éventra le pigeon, jetant négligemment les viscères de l’animal dans le feu. Et ce qui avait juste là fait défaut s’ajouta aux autres odeurs. Le vagabond en ferma les yeux, se forçant à respirer lentement pour chasser les images qui commençaient à affluer dans son esprit. Bien malgré lui, il nota que sa respiration devenait plus saccadée, telle un reniflement, alors que son dos se courbait.


Et toi... qu'est c'tu fous par 'ci... t'cherches 'core queque chose?

La phrase, sans aucun doute addressé à lui le ramena brusquement au présent et lui fit ouvrir de nouveau les yeux. Liam le fixait à travers les flammes. Dieu lui était témoin : Anseis n’avait jamais été aussi heureux d’entendre sa voix, au point d’en sourire. Qu’il était bon de voir disparaitre les démons du passé, même pour un seul instant. Anseis savoura ce petit bonheur pendant quelques secondes avant de répondre.

Hum … oui sire Liam. Je suis à la recherche d’un remède miraculeux concocté par un médicastre du nom d’Hijikata et qui soignerait …

Le jeune homme s’arrêta dans sa phrase, la chaleur envahissant de nouveau ses joues. Il s’était contenté de suivre les indications du moine sans se poser de questions. Il ne savait ni ce que devait faire ce remède miracle, ni même si la maladie d’Elais avait été identifiée. Il termina donc dans un murmure incompréhensible avant de regarder le trio d’un air penaud.
_________________
...
Kar1
[J’aurais jamais du m’éloigner d’mon Noireuh]


L'était dans l'coin... m'a proposé un peu d'mouv'ment...
Pis p't'être qu'il s'imagine qu'je vais y rester... histoire d'récupérer une belle Blonde.


Une grimace. L’a peut être pas tort le Noir. Si ça se trouve Namay a envie de lui enfoncer une lame en plein bide. Après tout, le Liam avait élu le Berry comme terre de résidence il y a peu. T’être qu’il trouverait ça comme excuse. Non non, il lui a plusieurs fois dit qu’il la respectait maintenant, pour ce qu'elle est. Cela inclue forcément tout ce qui touche à elle. Il n'aurait pas l'insolence de faire quoi que ce soit au Noir. Alors, ce sont côtes à côtes qu’ils combattront. Pour le meilleur et pour le pire. Mais.. s’ils devenaient les meilleurs potes du monde. Et s’ils pouvaient s’entendre tous les deux. Ca risquerait d’être encore pire pour la blonde. Pas moyen, pas possible. Nope et nope. Malgré les petites voix qui se chevauchent dans sa tête, elle sourit quand même lorsqu'il parle d'une belle Blonde. Un frisson parcoure son dos de bas jusqu’en haut malgré la chaleur des flammes.

Si c’est l’cas, y rêve. Faudra m’passer sur l’corps avant qu’tu tombes.

Bien dit qu’elle pense. Et puis bien vrai aussi. C’est bien simple. La Blonde ne peut pas vivre sans ce Noir aux mains faites pour elle. Puis, regardant le pigeon, elle n’en n’est que plus persuadée. Elle ne pourrait pas en faire autant, Karine adore comme il les prépare, au dessus des braises encore rouges. C’est lui qui fait la bouffe pour deux. Rien n’aurait plus de saveur sans lui. C’est décidé. Elle ira voir le Namay pour se rallier à son armée.
Se battre, elle va se battre pour de vrai alors. Devant des centaines de gens qui ont soif de victoire pour leur duché. Des visages creusés par la fatigue, éméchés par les coups d’épée pas encore mortels. Des ennemis, elle va se faire des ennemis. Rien à voir avec un château que l’on prend, bourré comme une vache, après une soirée bien arrosée. Karine ne risquait pas grand-chose à ce moment là. Et si elle y passe elle aussi. Et si elle reçoit un coup en plein cœur. Et si elle ne revoit jamais le Noir ensuite. Blondine tiendra la forme et fera de son corps un roc. Il faut que le Liam lui procure un casque. Faire attention à sa tête de linotte, c’est important. Et puis, ne pas être défiguré, pas ce joli minois.


Hum … oui sire Liam. Je suis à la recherche d’un remède miraculeux concocté par un médicastre du nom d’Hijikata et qui soignerait …

Karine n’écoute même pas la conversation qui a commencé entre le Noir et le Muet. Elle restera toujours surprise lorsqu’elle entendra la voix d’Anseis passer au dessus des flammes mais cela importe peu au final. Karine se laisse tomber en arrière. Une paume ouverte se cale sous sa nuque. Ses yeux se dirigent vers le ciel pour en admirer les étoiles. Ca fait bien longtemps qu'elle ne l'a pas fait par la lucarne de la charrette pendant que quelqu'un d'autre dirige Canasson. De l’autre main, elle chatouille les reins de l’homme avec qui elle partage sa vie. Le garder, elle doit le garder auprès d'elle.

Elle pense, trop peut etre.. Mais elle pense.

_________________
Karine de Pommières.
--Teigneuse


[Quelque part dans le Royaume...]

Elle se réveilla ce matin là comme tant d'autre..Seule dans une taverne... vautrée dans un fauteuil.
La gueule dans le brouillard, l'humeur a l'envers et sang battant tel un tambour de guerre a ses tempes.
La teigne comme on l'appelait dans le milieu prit son remède... Elle envoya la main sous ses fourrures qui constituaient en partie ses vêtements et choppa la bouteille de rhum gracieusement offerte par sa mijorée de cousine.
Puis elle s'envoya une bonne rasade ambrée dans le gosier avant de s'essuyer la bouche d'un revers de manche.
Ses cheveux étaient complètement défaits et hirsutes, aussi lui tombaient ils devant les yeux tel un champ de bataille.
Un simple regard par la fenêtre lui renseigna que l'heure était bien avancée dans la matinée... Et qu'elle avait raté celle du départ qu'elle s'était fixée...
Pas le temps de se refaire une beauté donc!

Elle sauta à terre, attrapa ses armes viking, son baluchon et quitta la taverne-dortoir.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)