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[RP] Dans la forêt de Mende

Estainoise
Citation:
RP ouvert à tous bien sur, on peut y faire tant de choses dans une forêt!


Esta, en revenant à elle, avait exprimé le souhait d’aller enterrer sa petite Espoir dans la forêt.
Nanelle, le plus simplement du monde, lui avait alors proposée de l’accompagner.

Bien sure, je comprends Dòna mais vous êtes encore très faible. Je ne peux pas vous laisser y aller seule, je vais vous accompagner.


Nanelle avait donc aidé Esta à s’habiller. Esta mit sa besace en bandoulière et recueillit ensuite l’enfant mort dans ses bras.
Toutes deux sortirent ensemble de la maison d’Euphor.

Elles marchaient lentement, à petits pas, dans les ruelles du village, en silence, Nanelle soutenant Esta.
La traversée du village pour se diriger vers la forêt fut longue.
Les villageois qu’elles croisaient les regardaient étonnés, choqués puis leurs visages exprimaient une certaine compassion.

Enfin elles arrivèrent à l’orée de la forêt. Elles s’arrêtèrent un instant pour qu’Esta puisse reprendre son souffle, se reposer un peu.
Esta regarde Nanelle en souriant doucement, son visage aussi blanc que le linceul de son enfant.

Nous y sommes presque dit Esta et elles reprirent leur marche, en s’enfonçant dans la forêt.

Leurs pas font craquer les feuilles séchées, Esta écoute le vent dans les arbres, regarde le soleil miroiter à travers le feuillage et les trous bleus du ciel.
Une jolie lumière éclaire ainsi la forêt, des rayons de soleil passant par endroit et balayant l’atmosphère.
Elle respire les odeurs de la forêt, à plein poumon, odeurs différentes de sa belle Bourgogne où la terre y est plus noire, plus généreuse aussi.

Elles avancent encore en se frayant un chemin parmi les fougères, les ronces, les branches d’arbre tombées.
Enfin, elles arrivèrent dans une sorte de petite clairière, endroit bien plus lumineux encore, un espace plus aéré où trônait en son centre un magnifique chêne.
Esta s’arrêta....

Nanelle, c’est ici !

Esta s’approcha du grand arbre, caressa l’écorce rugueuse. Elle confia l’enfant à Nanelle, sortit une petite pelle de sa besace, et au pied de ce chêne, commença à creuser le trou qui allait accueillir son bébé.
Oh, ce trou n’avait pas besoin d’être très grand, très profond, mais juste assez pour que les bêtes ne grattent pas la terre pour en retirer ce petit corps.

Esta avait creusé lentement mais avec constance. Elle voulait faire seule ce travail malgré les souffrances que cet effort lui procurait.
Enfin, une fois le trou terminé, elle prit le bébé recroquevillé dans son linceul et le déposa délicatement au pied de ce grand chêne.
Elle s’agenouilla, regardant cette petite chose qui n’avait pas eu le temps de voire le jour.

Ma petite Espoir, tu vas être bien ici, en sécurité, parmi les grands arbres. La cruauté des hommes ne pourra plus t’atteindre.

Esta recouvrit alors le petit corps de terre....puis de feuilles et de mousses.
Elle enterrait ainsi une page de sa vie, une page de son passé, le fruit de son amour avec Niflheim, mais en même temps, l’amour fou qu’elle avait éprouvé pour cet homme.
Elle ne regarderait plus en arrière maintenant, elle garderait juste dans un coin de son cœur le souvenir de cette petite fille mort né.
Sa vie était devant.

Elle sortit alors la flute de sa besace, la porta à sa bouche et commença à jouer une douce et lente mélodie.
Les sons emplirent peu à peu l’espace, ricochaient en un étrange écho, se mêlaient au souffle du vent dans les arbres.
Esta fermait alors les yeux tout en jouant, il n’y avait là, plus qu’elle et la musique à cet instant.
Jhamie
Levé de bonne heure et après avoir pris un petit déjeuner copieux avec sa douce, Jhamie quitta la douce chaleur de sa maison et se dirigea vers la mairie.
Il devait passer y prendre une hache, prêtée si gentillement par la mairie. Il pris la septième hache, robuste bien aiguisée... la journée allait être fatigante, mais le travail ne lui faisait pas peur.

Il pris la direction de la forêt de Mende. Sur le chemin, il ne rencotra pas grand monde, à part quelques voyageurs arrivants sur le village. Il leur fit un signe de tête pour leur souhaiter la bienvenue, mais ne s'attarda pas à bavarder, eux pressés d'aller trouver un repos bien mérité en taverne, lui ayant une journée bien remplie devant lui à effectuer.

La foret... C'est la première fois qu'il y pénétrait. Elle paraissait l'accueillir, les branches des arbres chargés de rosée du matin, les oiseaux gazouillants aux premières lueurs du soleil. Ils faisaient d'ailleurs un tintamarre et ce dit qu'il ne passerai pas inaperçu avec ce geai qui annonçait sa venue à tous les animaux de la forêt.
Perdu dans ses pensées, il sursauta quand un lièvre détala à travers un taillis, l'ayant certainement dérangé en train de chercher quelque nourriture.
Il sourit pour lui même, respirant toutes les odeurs de la forêt, l'essence du sapin, l'humus des feuilles mouillées tombées au pied des arbres, le délicat parfum des fleurs qui perçaient à travers la mousse, il sentit même l'odeur acre du renard, se disant que le lièvre allait devoir ruser pour ne pas se prendre dans ses pattes.

Il décida de continuer le chemin un moment, ce n'était pas le moment de se perdre, et, arrivé à un croisement, il noua son mouchoir à une branche basse sur sa droite pour retrouver son chemin au retour.

Il marcha droit devant lui, profitant du spectacle que la nature lui offrait. Il savait à peu près où il allait, Auru lui avait dit qu'au fond de la forêt, il y avait un grand hêtre à couper.

Il le vit de loin et après une bonne heure de marche, il se trouva devant un hêtre magnifique, droit, majestueux. Il posa sa hache l'examina et se dit qu'il fallait se mettre au boulot de suite s'il voulait avoir terminé avant la nuit.

Il cracha dans ses mains, se frotta les paumes, l'une contre l'autre, empoigna sa hache et commença à cogner. Il fallait d'abord qu'il fasse une belle entaille.
Il savait que ce serait un travail harassant, mais son plaisir était tel qu'il pensa à ce qu'il pourrai en tirer : au moins 4 stères de bon bois qui pourraient servir aux villageois, et pourquoi pas pour la maison de Lyne...

_________________
Jhamie
Jhamie avait bien avancé... il avait besoin d'une courte pause il avait soif.
Il alla vers sa besace, en sortit une bouteille de cidre en bu une grande gorgée et croqua dans son quignon de pain. Il commençait à faire chaud, et même à l'ombre des arbres, il pressentait une chaude après midi.
Il fallait qu'il se dépèche, il en avait encore pour quelques heures.

Jhamie récupéra sa hache et continua a faire son encoche, sans relache, cognant de plus en plus fort. La sueur perlait à son front et il avait même enlevé sa chemise pour être plus à l'aise dans ses mouvements.
Il avait bien avancé dans son travail... il restait juste un filet de bois et l'encoche serait terminée... il donna un dernier coup de hache et l'encoche sauta.

Fier de lui il admira son travail, satisfait pour une première fois.
Il fit le tour de l'arbre pour savoir de quel coté il allait tomber sans géner les autres arbres.

Se serait vers l'est.

Il reprit sa hache, se positionna et repris son travail. A force de cogner, l'arbre commença à pencher, et il n'entendit, plus qu'il ne le vit, pencher dangereusement puis tomber dans un bruit sinistre qui réveilla toute la foret. Il eu juste le temps de crier pour annoncer la chute de l'arbre.

ATTTENNTIOOOOOOONNNNNNNN DEVANTTTTTTTT... ARRRRRRBREEEEEEEEE...

Admirant le long tronc, le sourire aux lèvres, trempé de sueur et heureux, il ne put que crier un :

YEPAAAAAAAAAAAAAAAA

Il s'accorda ensuite une pause déjeuner bien méritée. Il ébrancherai l'arbre plus tard... demain peut être.

Se couchant contre le tronc, il s'endormit rapidement... un sourire sur les lèvres...

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--Dandy


Ca faisait des jours et des jours qu’elle avait perdu sa maitresse, celle qui l’avait recueillie alors qu’elle n’avait qu’à peine un mois, dans la forêt de Cosne.

Depuis cette nuit où elle avait vu la colère des hommes prendre toute son ampleur, depuis cette nuit où elle avait vu les hommes s’attaquer à sa maitresse et à tous ceux qu’elle avait apprit à connaître dans la caravane, elle se méfiait d’eux.

Elle errait donc depuis ce jour, à se cacher et observer dès qu’elle entendait le moindre bruit humain....
Elle avait développé son sens de la chasse, apprit à se nourrir seule maintenant qu’elle était seule....
Dans la forêt, elle était bien.

Enfin, des bruits de coups réguliers l’attirèrent. La louve Dandy s’approcha alors, à pas de loup....et regarda l’homme cogner l’arbre. Elle restait cacher à observer. Elle n’était donc pas loin d’un village, pas loin des hommes....
Il fallait qu’elle reste méfiante....

L'homme poussa un grand cri...
ATTTENNTIOOOOOOONNNNNNNN DEVANTTTTTTTT... ARRRRRRBREEEEEEEEE...
YEPAAAAAAAAAAAAAAA


Cet arbre, tout à coup, tomba dans un grand fracas de bruits, de poussières. Une nuée d’oiseaux s’envolèrent en piaillant.
Dandy, effrayée, se sauva alors....
Jhamie
Jhamie était en train de faire de doux rêves où tout se mélangeait, son engagement dans l'Ost de Guyenne, son tour du royaume avec Flo, les belles rencontres, son arrivée à Mende, les brigands, l'amour de Fred... tout était entremélé... un de ces rêves où rien n'avance et où tous les personnages se mélangent comme s'ils se connaissaient, alors que ces souvenirs n'avaient pas eu lieu à la même époque.

Il n'avait pas froid ni chaud il était bien, confortablement installé.

Il perçu un léger bruit de pas sur le tapis de feuilles et une forte odeur de sauvagine le perturbait.

Il ouvrit les yeux un à un, géné par un rayon de soleil qui perçait à travers les feuilles et là, il vit la chose. Une bête qu'il devinait énorme vu la taille de sa tête dépassant derrière les fourés.
Il cligna des yeux.
Se les frotta.

Eu un léger sursaut, ne pouvant croire ce qu'il voyait.
Il évita de bouger, sentant, que s'il le faisait, le moindre mouvement pouvait lui être fatal. En même temps, peut être ne l'avait-il pas vu... ce ne pouvait être possible, le loup avait l'air de le surveiller.
Cette pensée lui donna la chair de poule... un loup... il se le répéta dans la tête... car oui... il fallait qu'il se rende à l'évidence... s'en était bien un.

Il réfléchit à toute vitesse, et essaya de trouver la meilleure façon de ce sortir de cette galère, Fred devait arriver d'un moment à l'autre pour lui tenir compagnie.

Se rendormir et passer pour mort : non... certains loups affamés étaient nécrophages.
Le tuer avec une arme : il n'avait rien à part sa hache qui était hors de
portée.
Appeler au secours : depuis ce matin il n'avait vu personne aussi loin dans la forêt.
Se lever et courir vers lui pour l'effrayer : hum il tenait trop à sa vie
Et puis un regard différent du loup lui fit penser que finalement il n'avait pas l'air si effrayant.
Le loup n'avait pas peur de l'homme, il avait peut être déjà vécu près des humains.

D'ailleurs... IL depuis tout à l'heure, il disait IL... mais quelque chose lui disait soudain que c'était UNE... une femelle. Sa façon de le regarder, sa position, sa morphologie... il en était sur maintenant... c'était une louve.

Il commença alors à lui parler... chuchotant d'abord pour voir sa réaction puis comme elle n'avait pas l'air effrayé, il lui parla... comme il aurait parlé à un chien qu'il aurait voulu apprivoiser.

Alors ma belle... que fais-tu ici ?
Tu cherches quelque chose ?
Tu t'es perdu ?
J'espère que tu n'as pas l'intention de me manger... tu sais... je me nourris que de pain et de légumes depuis quelques temps... je suis... comment dire... pas très appétissant pour toi.



Jhamie lui sourit et se leva lentement déposant sa main sur sa besace pour attraper un bout de son quignon de pain du repas.

Alors ma belle... tu as peut être faim... si tu veux bien... jai un quignon de pain à te proposer... c'est pas grand chose... mais c'est mieux que rien... à toi de voir ma toute belle

Jhamie fit rouler le morceau de pain vers la louve dans un mouvement lent... il ne fallait pas qu'elle prenne peur... il se recroquevilla et attendit de voir ce qu'elle allait faire...
_________________
--Dandy


Suite à tout ce fracas, la louve Dandy s’était donc sauvée un peu plus loin.....
Puis, avec le calme revenu, elle n’avait pas résisté à revenir sur ces pas pour s’approcher de l’homme.
Il était là, maintenant, paressant inoffensif, les yeux fermés....
Dandy le regardait intensément....
Enfin, elle vit qu’il ouvrit les yeux et ses yeux jaunes et brillants rencontrèrent ceux de l’homme.
Elle continuait à l’observer, prête à bondir ou se sauver au cas où....
L’homme parla alors d’une voix très douce.
Dandy tendit le cou, se pencha un peu plus en avant comme pour approcher....
Elle l’écoute encore, elle écoute cette voix douce qui lui parle comme une musique....
Elle fait un pas en avant et s’arrête et attend encore....

L’homme lui parle encore et fait rouler un morceau de pain pas loin devant elle....
Elle s’approche du morceau de pain presqu’en rampant et sans quitter l’homme des yeux.
C’est qu’elle se méfie encore....
Enfin du bout des dents, elle attrape le morceau de pain, regarde encore un instant l’homme qui semble aussi effrayé qu’elle, même peut être plus, et elle se sauve en courant, loin, très loin....
Jhamie
Jhamie recroquevillé, mais prêt à bondir au moindre risque regardait la louve. Il ne la perdait pas des yeux, fasciné par cet animal dit sauvage. Belle, massive, le poil luisant et doux, une belle fourure qu'il aurait prit plaisir à caresser.

Elle... elle le fixait de ses yeux jaunes et brillants... il ne pouvait détacher son regard du sien. Méfiante au premier instant... mais affamée, elle ne pu résister au morceau de pain qu'il lui avait tendu. Il la regarda faire et ne pu s'empêcher de sourire.

Puis, un bref instant où il cligna des yeux, géné par le soleil, et il la vit disparaitre à travers les arbres. Il resta bouche bé, fixant la direction qu'elle avait prise et au bout d'un moment la perdit.

Il se releva fasciné et ne pu s'empecher de murmurer un :

A bientôt ma toute belle

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pnj
Maëlys se promenait tranquillement en rêvassant, son regard se baladait sur tous. Les fleurs, les arbres, les buissons, les fruits sauvages dont elle en connaissait certaines sortes. La beauté de la nature l’émerveillée.

Le soleil qui brillé de milles feu, les oiseaux qui chantaient en se répondant, le vent doux qui lui caresser les joues avec une grande douceur. Elle détacha ses long cheveux noir ondulé qui dansaient avec le vent et qui lui donné cet air si innocente qu’on aurait pu le croire.

Epuisée par sa matinée chargée, elle s’allongea au pied d’un arbre gigantesque et ferma les yeux. Quelques minutes plus tard elle était plongée dans un doux sommeil où elle y faisait un merveilleux rêve qui lui donnait le sourire aux lèvres. Elle fût réveillée par le bruit d’un craquement de branche, son regard fouillé partout mais rien au alentour. Pas très rassurée elle décida de se levé et de continuer sa promenade.

Elle s’était rapprochait d’une petite rivière, le soleil taper fort. L’envie d’aller faire trempette dans cette belle rivière fût trop forte, elle mit un pied dans l’eau qui n’était pas très froide et y plongea l’autre avec un grand sourire. Maëlys s’assied dans l’eau et tapa l’eau avec ses deux mains, l’eau lui refroidit le corps et son visage, elle eut un petit sourire puis recommença de plus belle en riant. Ensuite elle s’allongea entièrement dans l’eau et se laissa bercée par les petites vagues mais quelques minutes plus tard elle entendit comme une chute d’eau. La jeune fille se redressa et a quelques mètres en face d’elle il y avait une cascade, sans même avoir eu le temps de faire quoique se soit elle se fit embarquée et tomba, elle cria effrayait puis une fois dans l’eau elle ria. Maëlys nagea jusqu’au bord et remonta à terre ferme. Ses vêtements tout trempé lui donnait froid, elle s’allongea sur l’herbe et s’exposa au soleil qui réchauffer ses vêtements.

Une fois toute sèche elle prit de l’eau puis s’en aspergea et elle en bu. Ensuite elle se releva et continua sa balade.
Frederique85
Fred avait prit une hache à la mairie, le bois se faisait rare dans le comté, aussi avait elle décider de laisser sa forge pour couper quelques stères.
Elle devait rejoindre jhamie parti bien plutôt qu’elle dans la matinée. Son travail à la mairie l’avait retenue plus qu’elle ne le pensait. L’heure du déjeuner allait sonner quand elle pénétra dans la forêt. La hache sans une main, un panier de victuailles et une bonne bouteille de vin dans l’autre. Elle se fraya un chemin parmi les racines, les arbustes, les troncs tombés pendant l’hiver sous la grosse tempête d’octobre.

Il était trop tard pour penser à déjeuner en tête à tête, jhamie aurait sans doute déjà mangé quand elle arriverait. Aussi décida-t-elle de pique-niquer sur le chêne tombé à terre. Elle s’assit à califourchon sur l’arbre, se découpa un énorme morceau de pain et prit une tranche de rôti de porc qu’elle avait prit soin de cuire la veille. Elle fini son repas avec une belle pèche et étancha sa soif à même la bouteille. Son repas fini elle remballa tout dans son panier repris sa hache et repris son chemin. Tout était si calme, justes quelques gazouillis d’oiseaux,le frôlement de ses jupons et le bruit de ses pas sur les feuilles mortes se faisaient entendre.

L’odeur de l’humus lui chatouillait les narines, elle se sentait bien, une douce plénitude l’envahissait. Bien que son esprit fut en constante ébullition. Elle avait eu bien peu de moment à elle ses derniers temps et de se retrouver seule dans cette immense foret lui fit un bien fou. Elle pressa le pas sans s’en rendre compte. Elle arrivait non loin d’où jhamie devait travailler. Elle tendit l’oreille, pas de coups de hache rien que le silence. Elle l’appela:

Jhamiiiiiiiiiiiiiiiie, Jhamiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, houhou tu es là ?

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Jhamie
Jhamie, le sourire aux lèvres et perdu dans ses pensées à la suite de cette belle rencontre entendit les appels de sa douce. Elle devait le retrouver pour le repas, mais avait dû être retenue à la mairie.

Il avait hate de la retrouver.
Elle serait enfin là... bientôt... elle allait avoir une belle surprise quand il lui raconterai sa matinée.
Il s'avança à sa rencontre sur le chemin et l'appela :

Fred... par ici... plus que quelques mètres et tu seras dans mes bras...

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Frederique85
Elle s'arreta pour écouter les bruits de la forêt et surtout une éventuelle réponse à son appel lancé.

Citation:
Fred... par ici... plus que quelques mètres et tu seras dans mes bras...


Fred se mit à courir en direction de la voix et au bout de quelques mètres elle se trouva face à face avec son amour.

Elle jeta sa hache sur le coté et déposa son panier pour fondre dans les bras de son compagnon.Elle l'embrassa fougueusement.

Je suis désolée, j'arrive tard, j'ai été retenue en mairie. As tu manger? j'ai ton repas dans mon panier!

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Nanelle
Esta accepta sans problème que sa soigneuse l'accompagna dans la forêt. Après l'avoir aidée à s'habiller, les deux jeunes femmes sortirent de la demeure pour se rendre dans la foret. La traversée du village fut laborieuse, elles avançaient très lentement, chaque pas semblait être un supplice pour la journaliste. Nanelle admira le courage de cette jeune femme qui puisait des forces on ne sait où. Le regard des passants curieux se posait sur elle, interrogateur, silencieux...

Après plusieurs pauses, elles arrivèrent enfin à destination. Elles pénétrèrent dans la foret, après quelques minutes de marche, Esta stoppa.


Nanelle, c’est ici !


Elles étaient devant un magnifique chêne, la jeune femme n'aurait pas pu choisi un meilleur endroit pour le repos éternel de sa petite Espoir. La Vicomtesse prit dans ses bras l'enfant qu'Esta lui confia et resta sans bouger à suivre les gestes d'une mère livide. Mais Nanelle savait à quelle point cela comptait pour cette mère de s'occuper seule de l'ensevelissement de sa chair et de son sang, elle n'intervint donc pas. Elle resta silencieuse, un peu à l'écart mais toutefois attentive à l'état de la jeune journaliste, prête à la soutenir au cas où.

Une fois sa tombe de fortune creusée, Esta prit sa fille dans les bras de Nanelle et l'y déposa.


Ma petite Espoir, tu vas être bien ici, en sécurité, parmi les grands arbres. La cruauté des hommes ne pourra plus t’atteindre.

Instinctivement la Vicomtesse recula et se mit un peu à l'écart laissant une mère dans le désespoir faire un dernier adieu à son enfant. Esta sortit de sa besace une flute et commença à jouer une douce mélodie. Nanelle ne put retenir ses larmes, la scène était si touchante. Puis levant les yeux au ciel, elle pria Aristote de ne jamais devoir vivre un tel drame.

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--Dandy


La louve s’était sauvée avec ce bout de pain dans la gueule que ce bucheron lui avait donnée.

Ensuite, elle avait continué à avancer et était arrivée à un point d’eau.
Elle s’y était alors désaltérée et y avait vu aussi un bipède se baigner dans ce trou d’eau, là, juste devant elle.
La louve avait passé son chemin sans se faire remarquer alors.
Oui, la louve Dandy était de plus en plus proche de l’homme....

Dans l’après midi, elle avait mangé un lièvre. Oh, elle n’avait eu aucun mal à l’attraper !
Il était déjà prisonnier d’un collet !
La louve savait qu’elle approchait d’une concentration d’humains.


Elle continuait son chemin, quand elle entendit un son qui ne lui était pas inconnu. Elle se laissa guider par ce son et cette mélodie.
Attirée, inexorablement, il lui fallait approcher encore...
Elle était attirée par cette flute qu’elle entendait....

Enfin, elle arriva dans une clairière et se figea.
Oui, là, devant elle, au pied de ce grand arbre, elle reconnaissait Esta !
La mélodie lui caressait les oreilles et elle se mit à hurler....

Ahououououououououuuuuu..... Ahououououououououuuuuu.....

La louve ressentait alors toute la peine d’Esta....
pnj
Maëlys finissait sa promenade dans la forêt, elle faisait virevolter son petit panier en bois remplis de bonnes choses.
Dans ce panier il y avait des fruits sauvages, du bon pain frais, une bouteille d’eau et un gâteau quelle avait préparé quelques heures plus tôt.
Heureuse de sa superbe promenade elle reprit sa route et elle aperçut un petit lapin blesser… Maëlys savait au fond d’elle qu’il aller se faire dévoré par un animal si il rester ici et elle devait le soigner.

La jeune fille prit le lapin dans ses bras et chercha les blessures, il saignait à la patte droite, et il avait une morsure à l’épaule gauche.
Le petit lapinou était entrain de se vider de son sang, il fallait donc qu’elle rentre chez elle au plus vite pour le soigné avant qu’il ne meurt.
Quand elle entendit le loup hurlait elle prit peur et se mit à marché de plus en plus vite et vu que le lapin commençait à perdre connaissance elle couru jusqu’à chez elle.

Son instinct lui hurler de sauvé se petit être, pourquoi ? elle ne le savait pas. Mais elle savait une chose ; ce pauvre petit lapin n’allait pas mourir car elle allait le gardait et s’en occupé. Ainsi il serait heureux et ne se ferait pas dévoré par un animal de la forêt.
Estainoise
Ahououououououououuuuuu..... Ahououououououououuuuuu.....

Esta avait ouvert les yeux à cet instant et avait cessé de jouer....
Nanelle était devant elle, un peu en retrait, le visage plein de larmes .....et encore derrière Nanelle...Esta croisa le regard de sa louve...

Nanelle, n’ayez pas peur...c’est ma louve Dandy...Elle ne va rien nous faire.....

Esta sourit alors...Finalement, le Languedoc ne lui aura pas tout pris, pense t’elle....

Dandy, ma Dandy....

Esta s’avance doucement vers sa louve qui a tellement grandi..... Dandy la regarde elle aussi s’avancer, sans montrer de signes hostiles pour autant.....

Oh....comme tu as grandi ! murmure encore Esta

A quelques mètres de la louve, Esta s’arrête et regarde encore la louve qui ne cesse de l’observer.....

Alors ma belle, tu fais quoi ? Tu ne me reconnais pas ?

Esta s’agenouille et murmure...viens.....c’est moi !

Dandy s’approche alors en se dandinant. Elle n’a plus peur et vient se frotter contre sa maitresse.

Esta plonge ses mains dans son pelage soyeux, la caresse.....

Je suis tellement heureuse de te retrouver !
Tu n’as pas trouvé d’amoureux encore ?
Tu restes avec moi encore un peu ?...

Reviens avec moi, on rentre à Cosne bientôt et la forêt de Cosne sera ta forêt !
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