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[RP] Des Helvètes au tribunal

Genor
Cette scène au tribunal est ouverte à tous... Dans le respect du RP...
Il ne s'agit pas du RP officiel de procès, mais des commentaires de ceux qui y assistent, toutes les personnes présentes ou de passage sont les bienvenues
.


Genor arriva fourbue aux portes de Sancerre... Elle n'eut pas le temps de défaire ses bagages qu'un employé de la douane lui tomba sur le paletot... Fort civilement d'ailleurs :

Citation:
J'aurais aimé pouvoir vous souhaiter la bienvenue à Sancerre. Je suis Lestourneau, douanier adjoint municipal.
Mais hélas, nous sommes en ce moment sous le coup de la loi martiale, et nos frontières sont fermées aux étrangers

- Mais je vous en prie, Messire Lestourneau, je comprends fort bien ... Voyez-vous, je ...
- La ci devant Genor de la Schweizerische Eidgenossenschaft ?
- Oui, c'est moi-même..
- Vous êtes en état d'arrestation pour troubles graves à l'ordre public.
- Mais ... je ne suis pas encore arrivée
- Pas de discussion, au tribunal, ne nous forcez pas à vous brutaliser.


Genor sentait la moutarde lui monter au nez.... Regarda les freluquets qui faisaient les marioles, à trois contre une jeune fille, représentant la Loi, ne risquaient rien les bougres ..
Ah ces temps guerriers font ressortir les loups...
Elle prit le temps de ranger son bagage dans les locaux de la douane, d'en tirer des victuailles

- Vite
- Dis donc le morveux ... je viens de faire 11 jours de marches forcées pour rejoindre ton merveilleux duché qui a besoin d'aide compétente, alors ne la ramène pas et attends, je te suivrai SI JE VEUX, c'est clair ?

Elle entra dans le tribunal.
Un monde ... fou ...

- Ah ouaiiiiiiiiiiiissssss... Sont débordés...
Elle retrouva ses parents...
On entendait hurler dans le fracas des voix

- Henki de la Confédération Suisse

Henki se dirigea vers la barre.
- Ouah, il s'est fait tout beau le père...
Toi aussi d'ailleurs, dit-elle à Prongs qui avait eu, elle, le temps de se changer et de mettre une robe ... Ta robe de Bailli de la confédération ??? Elle est belle, je ne l'avais pas encore vue ...


Citation:
Votre Honneur,

L�accusé, présent à Sancerre, ressortissant du Schweizerische Eidgenossenschaft n�a pas respecté les conditions de la loi martiale proclamée par le Duc du Berry le 20 septembre 1457, à savoir, disposer d�une autorisation pour pouvoir traverser et entrer dans le Berry.

De ce fait, je vous demande de reconnaître l�accusé coupable de trouble à l�ordre public.

Afin que justice soit entendue, je demande la peine suivante :

- 200 écus d�amende
- 3 jours de goele
- Bannissement du Berry


Genor n'en croyait pas ses oreilles
- Ils sont dingues par ici ... On arrive et on en a pour 3 jours de taule, 200 écus et le bannissement .. Dis donc, toi qui a été juge de Lausanne, c'est pas illégal ça ?
Prongs sourit et mit son doigt sur la lèvre : Henki commençait sa plaidoirie :

Citation:
Pour ce qu�il en est de me amis et moi, c�est-à-dire dame Genor ma fille, dame Prongs ma femme, et moi même donc. Nous sommes naïvement venu ici à la demande d�un ami pour aider le Berry et partant en vitesse n�avons guère pensé à prendre garde à demander quelques autorisations mais notre ami devrait essayer de nous en obtenir une sous peu. J�espère donc que notre situation serra régularisé sous peu.

Ainsi je ne crois pas avoir d�autre défense à expose ici, merci madame de m�avoir écouté� »


Genor fut déçu : son père avait été un grand avocat et un procureur redouté, elle le trouvait un peu faible.
Mais henki revint vers la barre

Citation:
La peine doit être étudié en fonction de l�accusé. Je passe pour l�instant sur la sévérité comique de votre peine qui ferrait passer le sans nom lui-même pour plus clément que vous

Puis il en appela à la charte du juge

Citation:
Ce texte s�appel « la charte du juge » et voila ce qu�il dit à ce sujet, je cite. »

« Les amendes:
Le juge peut toujours prononcer une amende. Cependant avant de l�imposer il doit être convaincu que la personne à la capacité de la payer. Un condamné ne doit pas se retrouver avec une trésorerie négative. »

Le baron range son bout de parchemin dans une poche et reporte son regard sur le procureur.

« Voila vous comprenez j�espère? Bien je reviens donc à votre peine dans son ensemble. Vous vous rendez compte de ce que c�est pour un simple trouble à l�ordre public? 200écus? Souvenez vous ce que je viens de vous dire. 3jours de prison? Passe encore mais ce n�est pas le meilleur moyen de faire partir les étrangers que de les enfermer hé hé. Le bannissement du Berry? »

Henki soupir et prend un autre bout de parchemin.

« Bannissement:
Dans certains cas grave (haute trahison, brigandage�) une province à le droit de substituer à la peine de mort ou à la peine de prison un exil temporaire (qui ne doit pas excéder trois mois). [�] Dans les cas moins graves, il serra nécessaire au juge d�avoir l�accord du condamné (joueur dans le texte original) pour prononcer le bannissement. »

Et Henki de spécifier qu'il n'avait pas donné son accord et que de toutes façons les peines ne pouvaient se cumuler..
- Ah bien, là je le reconnais !!!

Henki quitta la place avec son élégance coutumière
Genor lui sourit

- Bravo Papa

Genor citoyenne de la Confédération Suisse.
Bon à mon tour, je vais essayer de faire aussi bien.

Genor se dirigea vers la barre, emmenant sa musette avec les provisions et attrapant un tabouret au passage.
Elle s'assit devant la juge et entreprit de sortir un quignon de pain et de la viande sechée.

_________________
Prongs
Prongs sourit à sa fille et lui dit : ça va aller… même si la mère savait que ça irait pour sa fille ! Elle n’avait peur de rien.

Louis était sur les genoux de sa mère :


Dis pourquoi on doit aller parler devant tous ces gens ? C’est comme quand tu étais à Berne ?

Et la mère regarde son fils.

Non… pas tout à fait, à Berne je parlais de l’avenir de notre confédération… la on est jugé. Mais tu vois la dame là-bas qui interroge ta sœur ?

Le petit garçon fit un mouvement de tête pour montrer qu’il voyait bien. ça doit être la juge… tu sais elle fait le même travail que Vaudan le faisait.. ou Izaac. Elle sourit à Louis. Henki était venu s’asseoir à ses côté. Maintenant pssschhht écoutons ta sœur :

Citation:
- Ne craignez rien, Dame Juge, c'est juste un couteau suisse. Regardez cette merveille, une lame rentrante, solide. Et de l'autre côté un tire-bouchon... Joli, non ? C'est l'invention d'un de mes amis... J'ai gravé une croix suisse pour qu'on ne le confonde pas avec un vulgaire bout de bois... Si cela vous intéresse je pourrais essayer de vous en procurer, c'est pratique pour les voyages ... Mais bon, je dois répondre aux injonctions stupides de votre procureur... On m'a dit que c'était votre anniversaire... Vous pourriez susurrer à l'oreille de vos amis de vous offrir une de ces merveilles de mon pays...

Prongs sourit ! Sa fille prenait son métier de marchandes très à cœur, même au fin fond de la France elle trouvait le moyen de faire des affaires. Elle rit et chuchota à Henki : bientôt elle va sortir toute la collection de sa sacoche et faires des promotions !

Citation:
- Je les coupe pour pouvoir vous parler en mangeant : voyez, j'ai été cueillie par la douane avant d'avoir pu me restaurer. bizarre d'aillerus votre fonctionnement : le douanier m'informe que je risque un procès et que je dois partir dès le lendemain, il est interrompu par vos gardes parce que le dit procès a déjà commencé... Expéditive votre justice...
Donc ... Exchoucougez moi, mais je mange... Un bon choldat doit veiller à cha churvie et ne jamais oublier de refaire ches forches....
Gloup, blurp, pardon


L’estomac de Prongs gargouilla, un peu gênée elle se pencha vers son voisin et lui dit tout bas : oui on nous a emmené un peu rapidement, et n’avons pas eu le temps de manger après ce long voyage.. Elle se tut à nouveau.

Citation:
Et je suis un bon soldat Dame...
C'est d'ailleurs pour cela que je suis là....
Je fais partie d'une troupe qui a été engagée par un envoyé de votre duc afin de vous aider à vous défendre contre les agressions qui justifient votre loi martiale... Evidemment à voir le cafouillage de vos institutions, l'autorisation ducale n'est pas arrivée dans les temps...Je ne doute pas que cela ne va pas tarder...Nous étions à Sancerre en attente du reste de la troupe pour ensuite nous joindre à une armée berrichonne.

Aussi, je pense que la sagesse, dont vous ne manquez sûrement pas, sinon, vous ne seriez pas en cette place, serait de nous relaxer, moi, mon capitaine Henki, et sa compagne Dame Prongs. De nous permettre de refaire nos forces en attendant nos compagnons et de nous laisser faire connaissance avec cette jolie ville, plutôt que de croupir en prison. C'est assez stupide, me semble-t-il d'enfermer de bons soldats quand on en a besoin.


Elle sourit ! Bien dit ! Quelle ironie de se faire embarquer alors que nous venons les aider !

Citation:
Je disais donc... Si vous n'entendiez pas cette sagesse ... Eh bien... Je crois qu'Henki, mon capitaine a brillamment expliqué que nous avions matière à appel.... Et que nous gagnerions...
Auquel cas, eh bien ...
Elle se cura soigneusement les incisives
- nous autres Suisses sommes sérieux dans nos engagements et soucieux de nos intérêts et de notre confort... Aussi bien, donc ... Je me verrais dans la triste nécessité de demander à votre caisse ducale un dédommagement pour nous avoir dérangé pour rien et pour l'inconfort de votre geôle.... Voyons ...
Elle compte sur ses doigts :
Voyage expresse de Suisse sans s'arrêter pour travailler : 11 jours à 20 écus : 220 écus + une amende indue que je n'ai pas les moyens de payer / 200 écus + la journée au bois à Sancerre interrompue ( 6 stères à 4 écus) 24 écus, plus la bière pour faire passer la lourdeur d'un repas pris à la va-vite et en public : disons 4 à 0,75 :3 écus + le pretium doloris, c'est-a -dire le prix de la douleur et du désagrément : 237,25 écus, cela fait un total de 684,25 écus...
Ce serait un peu idiot n'est-ce pas ?
Donc, je vous demande la relaxe et la possibilité de faire le boulot pour lequel je suis là et nous serons quittes.


Prongs trouvait que sa fille avait vite appris comment l’on négociait ! Mais elle n’avait pas tort ! Toute cette expédition avait fait un joli trou dans leurs économies… alors si c’est pour finir en prison !

Citation:
Elle se leva
je vais écluser quelques bières, si vous avez d'autres questions je suis à la taverne du Havre.


Regargouilli du ventre. La elle ne le dirait pas ! Mais l’appel de la boisson était tout aussi fort ! Elle applaudissait sa fille quand elle entendit crier :

Prongs citoyenne de la Confédération Suisse

A mon tour !
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Bailli démissionnaire
Ancienne Avoyère de Fribourg (5 mandats)
Ancienne Prime consul de Lausanne (2 mandats)
Ancienne juge de Lausanne (2 mandats)
Ancienne Diplomate pour Lausanne (1 mandat)
--Chtitloulou
Le petit garçon comprit après les explications de sa mère ce que signifiait cette réunion. Au début il avait cru que maman reprenait la politique. Faut dire qu’en Helvétie ou à Fribourg on entendait tellement crier et les débats était tellement houleux que la situation actuelle était bien proche des débat en place de Berne.

Mais quand sa maman lui montra la juge et qu’il observa les personnes autour d’eux, mine grave, air méchant… et y avait des soldats partout, armé, il prit peur et s’accrocha à son père.

Papa veux partir !

Mais son père lui fit comprendre que c’était pas le bon moment. Et Louis eu peur… il pleura.


Je veux partir papa !


Mais il entendit sa maman parler et sa sœur était revenue.

Gégé… veut revenir au bord du lac comme l’autre jour !
Henki
(HRP: rooh gégé tu à coupé tout les moments amusants de la plaidoirie de mon petit henki t'es michante tu le fais passé pour plus sérieux qu'il n'es ^^. Je conseil donc à ceux qui veulent la version original sans censure aucune d'aller voir ça au tribunal /HRP)


Henki fut le premier appelé à la barre. Il fit donc sa plaidoirie tranquillement et avec son habituel humour, donnant une leçon des plus moqueuses au procureur qu'il tennait pour un véritable imbécile. Ayant lui même occupé ce poste en Helvétie et ayant toujours été attaché à la justice. Le baron ne supportait pas qu'on tourne en ridicule cette fonction en la considérant comme peu interessante et importante. C'était bien la ce que faissait le sieur Berruyer, incapable qu'il était de ne serrais ce qu'ajuster les peines demandés en fonction des accusés, et pire encore apprendre la charte des juges texte fondenmental pour tout homme de loi.

Sa parole entendu il s'en retourna auprès de sa femme et de leur fils laissant la place à leur fille. Il sourit à Prongs et à Louis puis se retourne vers la barre des accusés pour voir comment aller ce débrouiller Genor.

Le baron se demanda si elle n'aller pas chercher à vendre ses marchandises à toutes les personnes présente, et laissa échapper un petit rire quand sa compagne lui chuchotait qu'elle aller faire des promotions.

Finalement sa fille revint vers eux, n'ayant plus rien à dire, et ce fut sa mère qui alla à la barre. Louis lui était totalement appeuré et suppliait sa grande soeur de retourner au lac. Alors son père vint le serrer dans ses bras puis se recula légérement pour le regarder avec son habituel sourire rassurant.


Quoi tu aurais peur?Toi?Non je ne peux pas le croire... Toi qui est venu chasser avec moi?Tu te souviens l'énorme sanglier que nous avons attrapé?Il était au moins cent mille fois plus gros que tout les soldats ici n'es pas?

L'enfant acquiese naïvement.

Et contre ce monstre es que tu à fui?Non n'es pas?

Nouveau hochement de tête positif.

Alors pourquoi aurait tu peur il n'y à rien d'aussi effrayant ici, et il faut que tu sois courageux pour nous protéger ta mère, ta soeur et moi.

Il embrasse son fils et le laisse à Genor afin qu'elle aussi puisse le rassurer. Le baron repporte alors son attention vers sa femme qu'il trouve magnifique dans se belle robe. Cela faisait quelque temps qu'il ne l'avais pas vu aussi soigné à cause du voyage. Autant dire que l'effet sur lui était conséquent et que son sourire rassurant se tranforma vite en un sourire niais devant cette vision de bonheur.

Bien qu'elle fit une petite erreur en confondant la date de la loi martiale avec celle de l'interdiction des rassemblements à Sancerre le reste ne le déçut pas, loin de la.

Henki se demandait combien de temps ce procès allait durer quand un revirement de situation ce fit. Le procureur vint faire son réquisitoie. Ce fut un soulagement, bien mince car de toute façon il ne voyait pas vraiment ce qu'il risquait dans un procès si bancal, mais aussi une grosse plaisanterie qui fit éclater de rire le baron. Dans toute la salle l'on n'entendit plus que lui. Après un certains temps pour se calmer il se leva et retourna à la barre.


Messire Procureur merci.
Merci de nous procurer tant de joies et de rires.
Merci car ces petits moments d'humour sont si précieux dans les temps durs que la guerre entraine.

Vous dites que je récite la charte du juge comme un enfant?Merci vennant de votre part ce compliment me touche car du côté du récitage vous êtes la référence n'es pas? Je suis d'ailleurs étonné que vos réquisitoire ne soit pas à nouveau pleines de répétitions...
Enfin comme vous le dites la charte du juge s'applique au juge et je ne pensais pas que je devrais vous expliquer pourquoi vous aussi deviez en tenir compte... Quel bêtise j'ais eu de croire que vous aviez les capacités de réfléxions nécessaire à ce dur exercice...

Permettez moi donc de vous expliquer. Oui vous ne faites que des demandes, mais demander quelque chose d'impossible à exécuter c'est ridicule. Bon peut être es une coutume locale que de ridiculiser l'insititution judiciaire, dans ce cas mes plus plates excuses. Maintenant si le fait de vous rendre ridicule ne vous dérange pas je tien à vous informer que le procureur n'est pas un simple perroquet laissant tout travail au juge.
Il est du devoir du procureur, ou du moins d'un bon procureur, que de demander des peines raisonnables et justes afin d'auiguiller la juge dans son travail.
Vous, vous vous contentez de lancer des arrestations à tirlarigo avec toujours la même demande impossible à appliquer et totalement disproportionné. Laissant ensuite au juge, débordé par votre incompétence le plaisir de prononcer des peines en son âme et conscience et avec au dessus de sa tête une lame prête à tomber si il commait des erreurs.

De plus le juge juge. Etonnant non?Il n'as pas à mené l'enquête pour savoir qu'elle peine il peut énnoncer. Le procureur lui mène l'enquête et donc doit se renseigner sur l'état de l'accusé pour que le juge puisse faire son travail. Vous auriez dut vous encquérir de notre cas avant de lancer votre procès cela vous aurez permit en plus de ne pas encombrer le tribunal avec des procès inutile. Un autre travail du procureur étant d'épuré les demandes de procès afin de ne pas engorgé le tribunal. C'est à vous de décider de quelles affaires doivent avoir une suite judiciaire et dés qu'elles doivent être enterrés. Malheureusement vous lancez vos procédures à la vitesse de la lumière et empéchez tout réglement à l'amiable, toutes erreurs, et donc tout procès inutiles.

Ensuite je connais bien la loi martiale j'ais pus vous l'entendre tant de fois réciter dans vos actes d'accusations et je n'ais jamais dis que vous vous trompiez à son sujet, juste que si le service de douane donne la possibilité aux étranger de repartir dés qu'ils sont arrivés, il faudrait peut être vous mettre d'accord. Je ne nie d'ailleurs pas être entré sans avoir eu connaissance qu'il fallait une autorisation, mais il semblerait que mon ami Valric est arrangé la chose pour nous.

Nous arrivons le 8 octobre à Sancerre, le soir même nous sommes en procès et le lendemain on s'aperçoit qu'il y aurait un laissé passé...
Voila trois procédure qui encombre le tribunal...
Enfin le poste de procureur est si souvent mal traité que je commence à en avoir l'habitude...

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Sempre endevan
http://troupedufaucon.forumactif.net/forum.htm
Genor
Houps, voilà que son père s'était lancé à faire la leçon au procureur ..
L'occasion était trop belle, il avait toujours la justice tellement à coeur, sous ses dehors blasés et cyniques...


Mais elle était surtout émue par l' appel à la clémence de sa mère pour Louis :
Citation:
Puis se tournant vers Madame la Juge. *Ah et j'aurai une petite requête, je ne sais pas si vous avez des enfants mais s 'c'est le cas vous me comprendrez. Notre fils Louis est encore bien jeune pour être emprisonné et accepterait mal d'être séparé de ses parents. C'est dur pour un petit garçon vous savez !

Elle avait eu là un accent d'émotion que le reste de sa plaidoirie n'avait pas montré.
Genor serra bien fort son petit frère effrayé contre elle...

Et puis Prongs ajouta

Citation:
Oh et j'espère que ça ne vous dérange pas que j'avertisse certaines personnes en Confédération Helvétique de la situation. Je leur ai promis de donner de nos nouvelles et, si vraiment vous souhaitez nous ruiner peut être qu'ils pourraient nous aider.


Là Genor ne put se retenir de rire..
Ah sa mère et ses airs de grande dame... Genor la connaissait autrement, c'est sûr... Elle se demandait qui elle aimait le plus : la politicienne ou la l'aventurière qui n'hésitait pas à se jeter sur les routes parce qu'elle s'ennuyait en Suisse !!!
Quand Prongs revint, Genor lui souffla :

- Je ne crois pas que les nouvelles inquièteront beaucoup nos amis... Elles les feront beaucoup rire, je crois, ce procureur est ridicule...

Tiens coucou le revoilou ... écoutons son réquisitoire :


Le procureur enfonça quelques portes ouvertes

Citation:
Pour votre gouverne une demande exprime un souhait. Vous vous doutez bien que lors des convocations au tribunal, ne vous connaissant pas, je ne peux pas me douter de la quantité d'écu en votre possession.

Très drôle vraiment ... Ce n'est pas son rôle d'enquêter avant d'arrêter les gens ?

Citation:
la loi exprime clairement qu'il faut à tout étranger un laissez passer pour pénétrer en Berry, que cela vous plaise ou non.
A votre avantage, et après discussion avec Valric de Valrose me notifiant qu'un laissez passer serait existant, je demande à contre coeur et après vérification de ce laissez passer, la relaxe de l'accusé.

Ben oui .. Et donc nous arrivons tous naïfs pensant que ce laisser passer nous laissera passer ... Et c'est nous qu'on traite de débiles ??

Genor, par contre s'échauffa quelques peu en voyant le proc dire d'elle qu'elle était un mioche... La réponse ne se fit pas attendre... Elle fendit la foule et alla répondre illico au demeuré qui se permettait de mépriser les justiciables ... Et plus grave la justice !


- A propos de déficience oculaire... Vous avez mal vu mon cher proc...doit-on vous appeler proc ximus parce que vous devez vous rapprocher pour bien voir?
Genor rit et se rapprocha du procureur,en ondulant et en mettant en avant ses rondeurs, ma foi ... assez féminines et girondes..
- Vous parlez de moi en disant
Citation:
le mioche
... sans doute confondez-vous avec mon petit frère...

Messire Proc Ximus, donc, j'ai été ravie de pouvoir visiter ces lieux grâce à vos condamnations intempestives, excessives et au demeurant fort nuisibles à la tenue d'une bonne justice et , partant à la réputation du Duché... Mais bon, nous avons beaucoup ri ... et nous aurons des histoires drôles à raconter dans nos tavernes helvètes et ... eh bien dans toutes les tavernes des étapes à venir ...


Sérieusement, Genor se retourna vers la Dame Juge et s'inclina :

- Je suis, Madame, gênée pour vous, de ce piètre spectacle donné par votre procureur, gênée pour l'encombrement inutile de votre cour de justice et pour la perte de temps et d'énergie que cela représente. Je vous souhaite un bonne anniversaire, Votre Honneur et souhaite, maintenant me retirer. L'affaire ne méritant pas qu'on s'y étende plus outre.

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Prongs
Prongs ria au éclat quand sa fille mit en avant ses attributs! Pauvre homme! Qui d'ailleurs au moment de parler de Prongs se vengea bien! En la traitant d'aveugle!

Elle revint donc sur le devant de la scène. Elle regardait l'homme avec un grand sourire. Sûrement un de ses messires à bien triste vie qui se sentait diminué.. Sûrement du à sa nature.. lié aussi à son besoin de pouvoir, il faut bien compenser !


Oh nous avons enfin ce laissé passer et sans surprise vu que nous venions vous aidez. M'enfin on se souviendra de l'accueil du Berry! Et nul doute que votre réputation vous... Regard à l'homme... devancera.

Puis s'adressant à l'homme. Je n’attends pas d'excuse de votre part.. mais vous pourriez au moins en faire à Madame la Juge... lui faire perdre son temps pour d'aussi bête chose.

Se tournant vers la Juge, ravie en tout cas d'avoir pu découvrir votre château, un jour peut être aurions nous l'occasion de partager une bonne bière à la taverne à côté.

Ah et faites attention à votre proc il me semble un peu nerveux... un jour son coeur lâchera au pauvre homme. D'ailleurs ma fille est herboriste et pourrait vous aider... enfin.. elle re regarde l’homme… grimace.. je vais vous laisser ! au revoir!

Elle retourna vers son époux, son fils et sa fille, tout sourire!


Alors on la fait cette tournée des tavernes!

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Bailli démissionnaire
Ancienne Avoyère de Fribourg (5 mandats)
Ancienne Prime consul de Lausanne (2 mandats)
Ancienne juge de Lausanne (2 mandats)
Ancienne Diplomate pour Lausanne (1 mandat)
Nicolas_the_first
Nicolas déambulait dans les couloirs de la sénéchaussée, s'informant des nouvelles affaires du Duché, et des procès du jour. Il aperçut un panneau, et le zieuta brièvement, avant de se diriger vers le département judiciaire du château de Bourges. Quelque chose le perturbait, mais il ne savait quoi...

Il était presque parvenu à oublier son trouble lorsqu'il arriva à proximité d'une salle d'audience. Il reconnut la voix masculine du procureur, et une seconde voix d'homme, qui lui disait elle-aussi quelque chose, l'interpela. Mais était-ce... Mais qui était-ce, au fait ?

Il se précipita dans la pièce, interloqué, et reconnut Prongs, Henki, Genor et ce qui devait être son jeune frère. Il eut un petit rictus, étonné par la situation... Joli tableau familial.

Vaudan, Amblypyge, et maintenant eux... Le blondinet se précipita vers une chaise, afin d'assister au procès. Il semblait que les protagonistes ne l'avaient pas encore remarqué. L'ancien connétable des villes confédérées les regarda intensément, afin d'attirer leur regard, un petit sourire aux lèvres, voyant les helvètes donner une leçon au procureur. Donc, ils étaient des mercenaires que le duc avait engagé pour défendre le Berry lors de la guerre... Et en plus, ils étaient à Sancerre, dans sa ville !

Pour sûr, ça allait charrier, en CH !

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Genor
Citation:
Alors on la fait cette tournée des tavernes!


Ben et comment !!! Et vous avez vu ? j'ai repéré en venant une taverne tenue par des anciens compatriotes, si on allait y faire un tour ?
En plus j'ai vu sur l'affiche du tribunal qu'un Vincelian était en procès aussi... Ce doit être lui ...


Genor rit
- Décidément, les Helvètes participent à l'ambiance ici, ce doit être le mal des montagnes !!!

Et puis, promenant son regard sur la foule, elle croisa le regard d'un homme qui lui rappelait quelqu'un.
Elle prit le bras de sa mère et le désigna discrètement

- Je n'ai pas hanté Berne comme toi, mais ce type là ... Il ne serait pas Suisse aussi ?
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Prongs
Prongs sourit: oh Ondeline et Vincelian... tient donc! ça fera plaisir à ton père!

Tout en se disant que le hasard faisait vraiment bien les choses.... bref elle était bien pensive quand Genor lui désigna un homme.

Oh oui c'est Nicolas... je ne l'ai jamais vraiment beaucoup connu! Mais allons le retrouver! Reparler de cette bonne vieille Helvétie!
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Berruyer
Berruyer jubilait à écouter le vrai faux homme de loi tenter vainement de se défendre.
Surtout quand ces même personnes venaient d'une contrée ou il y habitait plus de malandrins notoires que de valeureux habitants.
En effet, la justice était différente...
Le fait de cet attoupement de brigands ne pouvait que résulter de la qualité de la justice hélvète lorsque le rigolo devait être en poste.
Son ignorance certaine ne devait pas lui permettre de comprendre que le procureur mettait en procès suite aux enquêtes des forces de police berrichonnes, il mélangeait un peu tout, il devait se faire vieux et ignare.
Bref, un couple et deux mioches en procès au Berry car ils connaissaient la loi martiale mais n'en avaient que faire. Une banale histoire en somme.

Quoiqu'il en soit, devant tant d'aneries écouté lors des plaidoiries, Berru leva les yeux au ciel en priant Aristote que cette guerre se termine vite pour que ces plaisantins puissent rejoindre rapidement les montagnes suisses et ainsi aller brouter l'herbe hélvète que devait tant leur manquer.

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Nicolas_the_first
Nicolas vit bien que Genor et Prongs s'étaient rendus compte de sa présence. Il fronça les sourcils, se concentrant afin de lire sur leurs lèvres. Il déchiffra les mots "Vincelian", "Berne" - son coeur fit alors un bond -, "Suisse", "Ondeline et Vincelian", et enfin "Nicolas". Celui-ci sourit, sachant que c'était à son tour d'intervenir, et se leva, en prenant soin de ne pas bousculer une généreuse éleveuse de moutons, crasseuse, et vêtue simplement d'habits couverts de terre, et se faufila entre les spectateurs, tout en époussetant les manches de sa chemise afin d'offrir une vue présentable à ses anciens collègues.

Il arriva enfin à proximité de la famille. Le jeune homme avait changé depuis qu'il avait quitté la Confédération Helvétique. Ses traits n'étaient plus tirés, ni fatigués par le travail bernois, mais sa tenure avait bien changé depuis qu'il ne fréquentait plus les capitales...
Arrivé derrière les deux femmes, il lança d'une voix rauque.


Bonjour vous ! Vous arrivez à temps, Vincelian et Ondeline seront là dans quelques jours.

Alors, que me vaut le plaisir de vous voir,
Il jeta un coup d'œil autour de lui, son regard se heurtant aux parois austères du tribunal, ici ?

Vous n'êtes pas en Helvétie ?
S'adressant à Prongs, en pointant du doigt un bulletin de l'AAP, relevant la déclaration de la duchesse tourangelle. J'ai appris pour ton élection !
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Prongs
Nicolas s'approcha d'eux. Et oubliant bien vite le lieu! Et la raison de leur présence! Le tribunal se trouva bien vite transformé en lieu de retrouvaille entre Helvète... et oui Helvète un jour Helvète toujours! Et solidaire! Malgré les querelles habituelles.

Prongs sourit à Nicolas.


Quel hasard! Je ne savais pas qu'Ondeline et Vincelian étaient dans la région! Ni toi d'ailleurs! Le monde est bien petit! Mais comment se fait-il que vous vous êtes installé ici?

Quant à notre présence au tribunal.. Ce très cher Monsieur
elle montra le procureur du doigt ne nous a pas laissé le temps de sortir notre laissé passé et ni même répondre au douanier que déjà nous étions en procès! On ne peut pas dire! L'accueil est chaleureux!

Puis elle ria quand il lui montra les dernières nouvelles d'Helvétie! Ah ça! Oui! Un espoir fou de croire qu'il était possible de faire changer les choses en CH! Je n'ai pas tenu une semaine! Pourtant je connaissais Berne et je savais que les choses resteront sclérosées.. Mais j'ai cru pouvoir.. Sauf que personne ne veut que cela change! Alors je suis partie et j'ai démissionné!
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Nicolas_the_first
Eh oui, le monde est petit...Vincelian et Ondeline sont venus s'installer environ deux mois avant mon départ de Confédération Helvétique. Pour changer d'air...

Quant-à savoir pourquoi leur choix s'est reporté sur le duché de Berry, il me semble que Vincelian a désigné, les yeux bandés, une province du royaume de France du doigt !


Nicolas sourit.

C'est vrai que cela fait du bien de visiter d'autres régions. Et, entre la Confédération et le Duché, c'est bien deux mondes différents ! Tenter l'expérience ducale, une de nos principales motivations. Bien que, il est vrai, certaine personne en Helvétie nous manquent.

Je vois que vous avez fait connaissance avec Berruyer, notre procureur.
Nicolas réfléchit. Il devait trouver les bon mots pour ne pas se faire virer de la prévôté, où il travaillait. Il faut dire, et vous l'avez surement constaté, que nous sommes très occupé, au ministère. Hors tribunal, il est très sympathique, dans son genre.

Soudain, le visage de Nicolas s'éclaira lorsque la conversation en arriva à la Confédération Helvétique. Il hocha doucement de la tête en écoutant Prongs.

Oh oui, je comprends bien, ce n'est pas de tout repos d'être conseiller là-bas... D'autant que les critiques nous retombent toujours dessus, alors qu'aucune marge de manœuvre nous est laissée... Mais, comme dirait l'autre, il ne faut pas perdre espoir, et persévérer... Et puis, les maires, au final, on les connait bien, il suffit de les pousser un peu, seule la volonté est un obstacle. Nicolas eut un rire franc. Et, c'est après s'être rendu compte de ce genre de chose que l'on regrette d'avoir contribué à l'oublie de l'Alliance Alpine ! Quand on occupe une haute responsabilité cantonale, on se sent comme obligé de défendre le système confédéral. Et l'on s'aperçoit de ses erreurs trop tard, oui oui...
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