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[ RP ] Une levée de ban, des nobles, une auberge and co

Aiguemarine
[ HRP - RP ouvert à tous - Bon jeu ]

[ Moulins - Nuit du 02 au 03 Octobre 1457 ]

Aiguemarine & Nic y avaient retrouvé le Duc de Billy.
Allant tous dans la même direction, elle proposa à Marty de se joindre à lui.
Ca leur éviterait de faire de mauvaises rencontres... Les souvenirs de leur attaque en Limousin refaisaient surface, quelquefois...

Après un dernier tour en taverne afin de saluer ami(e)s et connaissances, le couple rejoignit les portes de Moulins.
Une légère talonnade à son cheval et ils prirent la route, direction... Bourbon.

Combien de temps resteraient'ils sur place ?!
Seul Aristote le savait, à cette heure.

Après une courte chevauchée de 20 lieues, les remparts de Bourbon se dessinèrent au loin.



[ Bourbon - Au pied des remparts, le matin du 03 Octobre ]

Le trio croisa quelques voyageurs, les défenseurs de la ville aussi.
Pas mal d'allées et venues.
Le village encore endormi se réveillait doucement.

Aiguemarine stoppa sa monture et s'adressa à son époux et au Duc de Billy...
Après tout, c'était ce dernier le "chef", et dans l'attente de l'arrivée de leurs Suzerains, les Seigneurs de Sarliève étaient sous ses ordres.


Bon, nous y sommes. Etirant doucement un bras avant d'avoir une crampe.
En attendant les ordres, que diriez vous de trouver une auberge pour déposer nos affaires ?!

Elle resta là quelques instants à regarder le paysage qui s'offrait à eux.
Se perdant parfois dans ses pensées...
Heureuse et inquiète à la fois.
Un regard vers son soutien, son z'époux...un faible sourire.
Aiguemarine attendait la réaction de l'un ou de l'autre...voire des 2.



Edit du titre...Mais le RP reste ouvert à tous !
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Nictail
[Bourbon - Matin du 3 Octobre, et pour les jours à venir !]

Après s'être joints à Marty, les seigneurs de Sarliève avaient salué leurs amis moulinois avant de prendre la route pour Bourbon.
Une courte chevauchée et les voilà aux portes de la ville.
Beaucoup de mouvements, et beaucoup de monde.


Bon, nous y sommes.
En attendant les ordres, que diriez vous de trouver une auberge pour déposer nos affaires ?!


Oui, elle n'avait pas tort, autant se poser avant de faire ce qu'il y avait à faire, ou ce qu'ils devraient faire.

Oui, c'est une bonne idée je pense.
Surtout que nous sommes ici pour quelques temps je suppose.
Autant trouver un endroit encore libre pour se reposer, se nourrir et se loger.


Et sans attendre les consignes du "chef", toute façon, il serait d'accord, Nic se mit à la recherche d'une petite auberge. Il devait y avoir quelque chose de bien pour eux dans Bourbon ...
_________________
Aiguemarine
Qui ne dis mot, consens, non ?!
Nic s'était exprimé.
Le Duc de Billy n'avait point bronché.
Aiguemarine esquissa un sourire... Et voilà son époux qui ouvre la marche.
Normal, me direz vous pour un ancien Bourbonnais.
Il devait sûrement avoir sa petite idée pour l'auberge.

Les jours passaient ; Aiguemarine s'occupait au verger, Nic dans ses livres militaires.
A tour de rôle, elle et Marty se rendaient à la caserne prendre les consignes du jour.
Aiguemarine avait reçue un message de ses Suzerains, Al' et Kory.
Ces derniers devaient bientôt les rejoindre.

Ils ne leur restaient plus que prendre leur mal en patience, et attendre...

_________________
Korydwen
Matin du 7 Octobre.

Si il y a un bien un truc qui ne change pas, c'est la COBA, censée rester à Moulins alors que la destination initiale était bien Bourbon, de plus trois de leurs vassaux les attendait et surtout Aigue et Nic qui étaient partis légers à qui elle avait dit qu'elle apporterait à manger au cas où. Juste 78 miches et 25 sacs de maïs des broutilles quoi, sauf qu'elle avait encore quelques stigmates de la guerre contre la Bretagne, dont le manque de nourriture. Elle avait attendu jusqu'à la dernière minute pour voyager à dos de Thessalie, en fait le retour de son époux en fin de soirée.

Elle avait pu se reposer comme ceci et avait retrouvé sa grande forme, ne restait plus qu'à faire attention à elle. C'était pas vraiment compliqué cela en soit, le problème restait bien le fait qu'elle était sur des remparts et que généralement sur des remparts on défendait. On ne s'y promenait pas joyeusement. Bref, s'en fichait. Son époux devait avoir du travail à la prévoté, elle maintenant qu'elle n'était plus nul part et bien... Elle était plus libre.


Mon chéri, je vais sur les remparts, je vais envoyer une missive à nos enfants et essayer de voir si nos vassaux s'y trouvent.

Korydwen approcha Thessalie de Pégase et suite à un grand nombre d'acrobatie, elle réussit tout de même à déposer un tendre baiser sur sa joue.

Et je prends soin de moi, c'est pas des paroles en l'air ! C'est une promesse !

Elle le regarda en souriant, c'était pas vraiment de sa faute si elle avait trouvé le couvent clos et qu'elle avait attrapé froid en voyage... Le sort s'acharnait des fois sans que l'on comprenne trop pourquoi. Elle s'éloigna doucement avec sa monture direction les remparts. Seul ennui Thessalie ne pouvait pas monter les marches des remparts, Korydwen chercha donc une écurier, qu'elle trouva rapidement, monture déposée, écus donnés ainsi que quelques "ordres" la voilà à pied dans bourbon, bouclier sur le dos, épée rangée là où il fallait et puis sa besace.

Elle grimpa sur les remparts, et s'installa dos contre le mur de pierre froid et en sortit un velin vierge, cire et compagnie.


Citation:
Mes amours, mes enfants, ma chère Eléa, mon cher Matthis, mon cher Timothée,

nous voici, votre papa et moi arrivés à destination, nous sommes à Bourbon, nous y avons rejoints nos amis et vassaux Aiguemarine, Nictail et Marty.

Votre maman n'est plus malade comme le week end dernier avant de partir, j'ai repris des forces, je passerai vous voir dès que je le pourrai.

J'espère que vous ne faites pas trop de bêtises, vous savez toujours moins que papa. Eléa écoute bien le précepteur, Matthis arrête de ramener toute sorte d'animaux, surveillez votre petit frère, expliquez lui. Timothée n'a jamais trop vécu l'éloignement de ses parents à cause de la levé d'un Ban. Timothée occupe toi bien de ton lapin.

Vous vous rappelez ce que je vous ai montrer, les souterrains. Vous n'avez pas oublié où ils se trouvent ? Vous savez que si les berrichons prennent Mirefleurs, vous devrez les emprunter tous les trois avec Mathilde, Wilhelm et Klaus ainsi qu'une garde pour aller vous mettre en sécurité et vous enfuir. Mais n'ayez crainte, de nombreux gardes sont là pour défendre le château et les berrichons ne sont pas encore trop entrés.

Je vous embrasse très fort et vous dis à très vite,
Votre maman !
Votre papa vous fait aussi des bisous, mais là je crois qu'il est occupé.



Elle soupira en regardant son sceau, il n'était pas à jour, il faudrait... Plus tard.

Elle accrocha la missive à la patte de son cher Hibouscule et l'envoya vers Mirefleurs, il ferait peut-être des détours, le matin c'était déjà levé, elle ne l'avait pas vu, elle se redressa posa ses coudes sur les remparts, la tête au creux des mains il lui fallait réfléchir.

Réfléchir à beaucoup de choses et à ce qu'elle faisait, l'impression de toujours faire mal était beaucoup trop importante pour l'ignorer, il fallait qu'elle se reprenne, qu'elle soit forte, ce qu'elle était en apparence, juste en apparence justement, mais les apparences sont parfois trompeuses...

Trouver une solution et surtout retrouver le sourire auprès de ses amis...Pas regard dans le vide, regard fixé vers le Berry, oreilles en écoute, main sur l'épée, qu'à dégainer et se retourner, le bruit des chausses ou autres sur les pierres des remparts...

_________________

On peut jouer juste pour de rire ?!
Aiguemarine
[ A l'auberge "Le Poney Fringant", le matin du 07 Octobre ]

Aiguemarine tournait en rond dans leur chambre carrée de l'auberge.
Le couple sortait peu, il est vrai.
Juste des allers-retours journaliers à la caserne prendre les consignes.
Oh, pas longtemps non plus. La discipline, l'ordre, les uniformes, c'était décidément pas pour elle.
Trop éprise de sa liberté. Et dire que Nic songeait à y retouner, peut-être... Brrrr...
Un frisson lui parcourut l'échine.

Epoux plongé dans ses livres militaires, en alternance avec celui des comptes de Sarliève. Pour passer le temps comme il lui disait.
En attendant que l'on ai réellement besoin d'eux... quelque part...

Aiguemarine avait besoin de prendre l'air.
De plus, elle avait fait l'acquisition d'une grande échelle pour ses visites au verger, et la veille, quelque peu fatiguée, elle l'avait laissée sur place.
Manquerait plus qu'on lui ai volée, tiens...
Doux baiser à Nic avant de quitter l'auberge.


Je vais vérifier que mon échelle est toujours au verger, mon ange.

Elle enfila sa cape, prit son épée...au cas où...
Même si le village semblait paisible, la jeune femme restait sur ses gardes.
Aiguemarine traversa Bourbon tranquillement, bifurquant sur la place du marché pour acheter quelques fruits.

Arrivée au verger, elle tourna quelque peu, peinant à se souvenir dans quelle rangée elle avait cueillie la veille au soir.
Au bout de longues minutes, et de nombreuses allées et venues, Aiguemarine retrouva son échelle toute neuve, flanquée sur le tronc d'un pommier.


Bon, ça va ! l'es toujours là...

Elle scruta les alentours. Peut-être y avait'il une cabane où Aiguemarine pourrait y ranger sa précieuse échelle. La Dame se voyait mal la trimballer tous les jours.
Y'avais bien cette espèce de bicoque à l'entrée du verger. Peut-être pourrait'elle l'entreposer là ?!
Ni 1 ni 2... Aiguemarine attrapa son échelle et se rendit à l'entrée du verger.
Dans un gros grincement, elle ouvrit la porte en bois, et s'aperçut que ladite bicoque semblait être un grand débarras.
Elle y déposa son fardeau dans un coin avant de refermer la porte.


Parfait ! bonne chose de faite. Croquant dans sa pomme tout en continuant son chemin, et savourant ce moment de tranquillité.
Puis, levant les yeux vers les remparts plus au loin, Aiguemarine cru apercevoir une silhouette quelque peu familière, dirons nous... entre les meurtrières.

Intriguée, elle en prit le chemin, monta les marches qui la séparaient de la tour de guet.
Ses bottes claquaient sur les pavés, ce qui fit se retourner la personne qui se trouvait là.
Alors, malgré les ordres, les contre-ordres, ils étaient venus...
Aiguemarine esquissa un léger sourire, la serrant doucement dans ses bras.


Heureuse de te voir ma Reine-Suze...Tu vas bien ?!
T'as l'air pensive et un peu pâle, non ?!


Son instinct de médicastre ne la trompait pas.
Ce "retour" était un peu prématuré, certes, mais Aiguemarine "connaissait" toute la peine que Kory pouvait ressentir lorsqu'elle restait enfermée trop longtemps chez les bonnes soeurs.

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Korydwen
Matin du 7 Octobre.

Le regard perdu vers les plaines du Berry, à attendre une hypothétique armée, que cela lui rappelait la Bretagne, sauf qu'elle était en bas des remparts, les odeurs de guerre, les bruits de guerre, les chevaux qui hennissent, les chevaux qui tuent, les flèches qui pleuvent du ciel et tant d'autres choses, elle avait passé l'été, pas de guerre, non rien, il aura fallu attendre ce Duc, lui, celui-là pour se retrouver en guerre, enfin, elle n'aurait pas à partir au front cette fois. Des bruits de pas sur les pierres du sol, Kory se retourne et trouve une vassale. Des mésanges échangées la veille, elle ne savait pas, elle ne savait plus ce qu'elle devait faire, elle avait suivi son époux. Ne pas les laisser tous seuls ses vassaux, pas du genre à se cacher dans un château... Le Duc serait-il de la partie ? Ou se cachait-il dans son château ? Korydwen n'espérait plus rien...

Elle s'approcha de son amie et la serra fortement dans ses bras, si heureuse de la voir, de la retrouver, son amie, sa confidente, combien de fois s'était elle remonter mutuellement. Des petites misères, des misères plus grandes, des ras-le-bol, tout un tas de chose.


Heureuse de te voir ma Reine-Suze...Tu vas bien ?!
T'as l'air pensive et un peu pâle, non ?!


Heureuse de te voir ma vassale ! Tu m'as manqué tu sais ! Je vais bien... Disons que je fais au mieux pour aller bien. Mais je dois t'avouer que j'ai honte d'avoir planter Al dès notre arrivée à Bourbon, j'avais besoin de me retrouver.

Pensive ? Un petit peu. J'ai l'impression que tout va de travers quand je suis là, que je fais mal, dernièrement j'ai été grippé dans une auberge et je n'ai rien dit à Al et v'là que j'lui fais mal... Je lui ai retourné le coeur... Suis-je une si mauvaise épouse ? Et là l'autre jour, j'suis partie devant pour voyager sans l'attendre, je te laisse imaginer à quel point il a eu la trouille... Cela devrait être des moments joyeux et à chaque fois, je bourde... Mais je l'aime, je l'aime terriblement, plus que tout, je mourais pour qu'il puisse vivre...


Le sourire revenait, les couleurs aussi, surtout le rouge de la honte, à croire que tout cela avait besoin de sortir, elle se questionnait, maladroite la Kory, oui, tête en l'air également, mais elle n'arrivait pas à changer, bien pour ça qu'Al l'aimait, elle faisait des efforts pour lui, beaucoup d'effort, mais changer un caractère était-ce réellement faisable ? L'atténuer sans doute, réfléchir avant de parler, réfléchir avant de bouger, mais en ce moment, le temps lui manquait.

Tu dois te demander ce que je fais là ? Alors que je devais rester à Moulins... Bein on a pas écouté les ordres... T'as vu comme on est des vilains pas beau !! J'allais pas laisser mes vassaux tous seuls quand même !

Rire, se détendre, malgré la guerre qui planait au dessus de sa tête, mais être dans son BA chéri cette fois, ne pas se laisser aller, se ressaisir, cesser de douter sur ce qu'elle est, il y a bien une unique chose sur laquelle elle ne doute pas... La plus importante à ses yeux.
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On peut jouer juste pour de rire ?!
Aiguemarine
[ Sur les remparts - Confidences entre amies ]

Il était assez surprenant que Kory soit seule, là...sur les remparts.
Pourquoi vouloir s'isoler à part après une dispute ?!
Hummm...
Aiguemarine l'écouta attentivement, se posant dos contre une des meurtrières;



Heureuse de te voir ma vassale ! Tu m'as manqué tu sais ! Je vais bien... Disons que je fais au mieux pour aller bien. Mais je dois t'avouer que j'ai honte d'avoir planter Al dès notre arrivée à Bourbon, j'avais besoin de me retrouver.

Ah, ça commençait fort.
Ses craintes, d'une nouvelle dispute, se confirmaient, peu à peu...


Ravie de vous retrouver aussi. Même si j'aurai préférée d'autres circonstances.
Te retrouver seule ?! J'suis pas sûre que ce soit une bonne idée, surtout ici.
Léger soupir. Se remémore l'épisode des remparts de Montpensier quand son amie était Capitaine et qu'elle souffrait de l'éloignement avec son époux. Ce qui lui avait valu un léger "accident" d'ailleurs. Et à elle, une grosse dispute avec Nictail.


Pensive ? Un petit peu. J'ai l'impression que tout va de travers quand je suis là, que je fais mal, dernièrement j'ai été grippé dans une auberge et je n'ai rien dit à Al et v'là que j'lui fais mal... Je lui ai retourné le coeur... Suis-je une si mauvaise épouse ? Et là l'autre jour, j'suis partie devant pour voyager sans l'attendre, je te laisse imaginer à quel point il a eu la trouille... Cela devrait être des moments joyeux et à chaque fois, je bourde... Mais je l'aime, je l'aime terriblement, plus que tout, je mourais pour qu'il puisse vivre...

Et là, de nouvelles confidences.
Diantre, si Aiguemarine s'attendait à tout cela.
Elle qui les a toujours connus heureux et liés, partageant tout, joies comme peines.
Elle secoua la tête. Ce qu'elle s'apprêtait à lui dire n'était pas forcément agréable mais... en tant qu'amie, Aiguemarine se devait de le lui dire.


Non, tu n'es pas une mauvaise épouse.
Tu agis dans l'instant, sans forcément réfléchir ; un peu comme moi...
Mais je connais Al', et il te pardonnera tes erreurs. Parles lui comme tu as fais avec moi, ne traînes pas.


Ne pas faire comme Nic avait fait avec elle, au sujet de son passé.
Repoussant sans cesse et sans cesse.
D'ailleurs, cela lui faisait bizarre de se retrouver ici à Bourbon. Pourvu que les "vieux démons" et sa jalousie maladive ne reviennent pas la hanter.


Tu dois te demander ce que je fais là ? Alors que je devais rester à Moulins... Bein on a pas écouté les ordres... T'as vu comme on est des vilains pas beau !! J'allais pas laisser mes vassaux tous seuls quand même !

Aiguemarine esquissa un sourire.
Elle savait qu'ils seraient venus tôt ou tard les rejoindre.


Bon, je suppose que vous n'avez pas de point de chute ?!
Nous logeons à l'auberge du Poney Fringant en attendant...
Il doit rester des chambres.
Puis, sur un ton humouristique...elle rajouta...
Evites la chambre mitoyenne de celle de Marty. Il ronfle, c'est ... terrible !

Allez, ne restons pas ici.
Puis, en chemin, peut-être croiserons nous Al' !


Aiguemarine commença à avancer. Elle connaissait le chemin. Tit coup d'oeil en arrière pour s'assurer que sa Reine-Suze la suivait.

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Korydwen
Sur les remparts - Confidences entre amies

Elle pouvait toujours compter sur Aigue, sur son écoute, sur tout en fait, pas pour rien qu'elle les avait choisi, elle et Nic comme vassaux, des gens comme cela c'est si précieux, pour rien au monde, elle ne souhaitait les perdre pour rien au monde. Un sourire, rien de plus, elle avait retrouvé sa force, ses doutes envolés, tout allait mieux dans le meilleur des mondes.

Non, tu n'es pas une mauvaise épouse.
Tu agis dans l'instant, sans forcément réfléchir ; un peu comme moi...
Mais je connais Al', et il te pardonnera tes erreurs. Parles lui comme tu as fais avec moi, ne traînes pas.


Oui je sais bien, mais bon là encore j'ai sorti une bêtise, je suis fatiguée en ce moment. C'est bien pour cette raison que l'on s'entend si bien, on est assez semblable finalement.
Il me les a déjà pardonné enfin je pense, dès que je suis revenue de l'auberge je lui ai écris plusieurs missives et quand je suis partie devant je lui ai écris aussi pour lui dire que tout allait bien.
Faut juste que j'arrive à ne plus faire d'erreurs...


Elle soupira, là était vraiment la chose la plus dure, ne plus faire d'erreur quand on est une Korydwen c'est assez difficile, mais elle allait se donner du mal pour y arriver, c'est bien pour ça qu'elle était partie, pour réfléchir et y remédier, plutôt que de sortir des âneries à son époux et de s'en vouloir encore plus, raclant le sol avec sa botte, elle regardait son amie, elle avait su trouver les mots, elle avait su la remonter une fois de plus et en cela elle ne la remercierait jamais assez, enfin cette fois, elle n'avait pas fait de bêtises, il fallait noter le progrès pas de blessure et pas de boissons.

Bon, je suppose que vous n'avez pas de point de chute ?!
Nous logeons à l'auberge du Poney Fringant en attendant...
Il doit rester des chambres.
Evites la chambre mitoyenne de celle de Marty. Il ronfle, c'est ... terrible !


A vrai dire je ne sais pas trop si on en a pris... Je vois pas souvent Al, alors je ne sais pas trop ce qu'il fait... Mais on va aller dans cette auberge, comme cela nous pourrons passer les longues soirées d'attente ensemble.
Il ronfle ? Arf pauvre Beths alors... On verra bien ce qu'il restera comme chambre.


Allez, ne restons pas ici.
Puis, en chemin, peut-être croiserons nous Al' !


Oui j'aimerai bien le croiser mon tendre époux ! Sinon, je lui enverrai une missive ! Nic est à l'auberge ?


Korydwen s'apprêta à suivre Aiguemarine, en prenant bien garde de prendre ses effets personnels. Croiseraient-elles Al ? Elle ne savait pas, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle pouvait compter sur Aigue.

Au fait, merci de m'avoir écouter, ça fait du bien de les sortir toutes ces choses là !
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On peut jouer juste pour de rire ?!
Aiguemarine
[ Entre les remparts et l'auberge ]

Bon, pas de cris, pas de pleurs. Tout s'était bien passé.
Aiguemarine était soulagée de voir Kory le prendre aussi bien.
Fût un temps, pas si lointain, où toutes 2 se seraient sûrement énervées, fâchées.
Mais de l'eau avait coulée sous les ponts, comme on dit.
Toutes 2 faisaient des efforts, même si c'était loin d'être parfait.


Oui je sais bien, mais bon là encore j'ai sorti une bêtise, je suis fatiguée en ce moment. C'est bien pour cette raison que l'on s'entend si bien, on est assez semblable finalement.
Il me les a déjà pardonné enfin je pense, dès que je suis revenue de l'auberge je lui ai écris plusieurs missives et quand je suis partie devant je lui ai écris aussi pour lui dire que tout allait bien.
Faut juste que j'arrive à ne plus faire d'erreurs...


Les erreurs, ça se pardonne. T'en fais pas.

Puis, lui tendant ses emplettes faites un peu plus tôt sur le marché.

Une pomme ?!

Aiguemarine regarda sa Reine-Suze se servir.
Hmmm, ça lui donnait envie d'en reprendre 1. Mais étais-ce bien raisonnable ?!
Sauf à avoir mal à l'estomac et être exemptée de surveillance. Et cela, elle n'y tenait pas plus que ça.



A vrai dire je ne sais pas trop si on en a pris... Je vois pas souvent Al, alors je ne sais pas trop ce qu'il fait... Mais on va aller dans cette auberge, comme cela nous pourrons passer les longues soirées d'attente ensemble.
Il ronfle ? Arf pauvre Beths alors... On verra bien ce qu'il restera comme chambre.


Oui, je me doûte. L'ayant vécue avec Nic... tu sais, les moines je les aient haïs longtemps, allant même jusqu'à me demander ce qu'ils pouvaient avoir de plus que moi, euh...à part leurs breuvages, bien sûr.
Oui, pauvre Beths....
se mordant la lèvre pour ne pas rire de ses bêtises.

Les 2 femmes avançaient dans le village, continuant toujours à deviser comme elles savent si bien le faire.


Oui j'aimerai bien le croiser mon tendre époux ! Sinon, je lui enverrai une missive ! Nic est à l'auberge ?
Au fait, merci de m'avoir écouter, ça fait du bien de les sortir toutes ces choses là !


Hochement de tête. Pas besoin de remerciements entre elles.

Oui, Nic est à l'auberge. Enfin, il y était avant que je ne sorte. Il alterne les livres militaires et les comptes de Sarliève.
Sa façon de se "distraire"... Et puis, tu connais mon z'époux. Il n'aime pas trop quand y a foule. Mais il sera heureux de vous revoir tous les 2, sois en sûre.


Elles étaient arrivées devant l'auberge.
Aiguemarine poussa la porte, héla l'aubergiste. Puis laissa Kory faire.
Et tandis que celle-çi s'occupait de régler les détails, elle en profita pour regarder par la fenètre, et laissa ses pensées s'envoler loin, très loin. Ses enfants lui manquait. Il faudrait qu'ils envoient quelques nouvelles à Sarliève.

_________________
Korydwen
Remparts, rues, auberge... Un peu de tout mais on s'amuse !!

Ni cri, ni hurlement, ni remontrance, ni remarque, ni jugement, rien de tout cela, juste une oreille attentive pour un coeur qui déborde, une amie, une vraie, il y avait eu des mots plus haut que d'autres, mais jamais, elles n'étaient restées fâcher longtemps, se comprenant, un caractère presque semblable. Discussion semblable il y a quelques années, du temps ou Matthis était tout jeune, il avait failli se retrouver orphelin à cause d'une bêtise de sa mère, mais maintenant elle savait, elle avait l'alcool mauvais, surtout quand son coeur débordait de tristesse, mais là, elle avait réussi à évacuer toute cette tristesse et était bien décidée à écrire une longue missive à son époux, elle en avait besoin, elle le voyait si peu, tous les deux bien occupés, lui avec ses affaires, elle avec les soeurs et de la mère supérieur, Mère Credi...

Aigue lui proposa une pomme, elle plongea sa main dans le panier pour en attraper une, son amie avait du entendre son ventre gargouillé pour lui en proposer une, quoi qu'il en soit Korydwen la suivit jusqu'à l'auberge, faisant un petit crochet pour aller chercher Thessalie. Discussion tranquille entre amie.

Ah oui Nic est avec ses livres, il ne change pas ! Ne t'inquiète pas, je connais son amour de la foule !

Les deux femmes venaient d'arriver à l'auberge, Korydwen regarda Thessalie. Elle avait encore toute sa charge sur son dos, Korydwen sourit, elle s'arrêta près de l'auberge et l'attacha à une barrière en bois. Elle détacha un premier sac de miches de pain, qu'elle posa par terre, pas dans la boue quand même, elle détacha ensuite les deux boucliers qu'elle avait prit en plus et enfin souleva les côté de la selle de Thessalie pour attraper les épées qu'elle avait en plus. Ne pas se faire avoir comme en Bretagne, là était la ligne de conduite numéro un. Elle ramassa toutes ses affaires et entra dans l'auberge.

Elle s'approcha du comptoir pour demander une chambre à l'homme, il la fit poireauter un petit moment et semblait vouloir profiter du fait qu'elle soit noble, mais elle ne se laissait pas faire la Korydwen. Elle monta ses affaires dans sa chambre, elle redescendit juste avec un vélin, une plume et un encrier, elle s'installa dans un coin pendant qu'Aigue regardait par la fenêtre. Elle commença à écrire.


Citation:
Mon cher Althiof, mon tendre époux,

voilà à peine quelques heures que nous sommes arrivés à Bourbon et je t'ai déjà laissé vaqué à tes occupations, je me suis pour ma part rendue aux remparts de Bourbon, ils étaient calmes et je n'y ai pas trouvé nos vassaux, j'en ai donc profiter pour envoyer un petit mot à nos enfants. J'espère qu'ils vont bien tous les trois et qu'ils ne fatiguent pas trop les serviteurs.

Je suis désolée de t'avoir planter ce matin, mais j'avais besoin de me retrouver, ces allées et venues chez les soeurs me fatiguent, me font douter, me font bourder, l'impression de tout faire de travers, il fallait que je redresse le cap, pour toi, pour nous. J'ai croisé Aigue, j'ai bien discuté avec elle, tranquillement doucement, elle m'a conseillé de discuter avec toi, mais te croisant bien peu, c'est la plume que j'ai pris. Tu connais mon état de fatigue et pourtant je suis en pleine forme, une bonne nuit de sommeil me remettra les idées à l'endroit.

Il n'y a qu'une chose sur laquelle je n'ai pas douté, c'est l'amour que j'ai pour toi, cet amour qui chaque jour grandit un peu plus. J'ai d'ailleurs eu une idée, notre anniversaire de mariage arrivant à grands pas, pourquoi ne pas faire une feste avec nos amis ? Après la guerre, en espérant qu'elle ne dure pas trop longtemps. Et cette fois, je ne te ferai pas de frayeur, j'ai eu peur d'ailleurs l'espace d'un instant que ma fatigue soit due à cela, mais non, je ne suis pas enceinte et fort heureusement d'ailleurs, nous n'avons pas besoin de cela pour le moment.

Je suis à l'auberge du poney fringant, je nous y ai pris une chambre, je t'y attends, je suis en compagnie d'Aigue, si tu ne me vois pas dans la grande salle, c'est que je serai montée me reposer, afin de prendre bien soin de moi et de ma santé.

Je t'aime de tout mon coeur et t'embrasse très tendrement.
Ton épouse,
Kory.


Point de scelle, cependant, elle se leva et demanda à un jeune coursier de porter sa missive à Althiof, il le trouverait bien quelque part dans le village, elle s'approcha de son ami, vélin et plume dans les mains.

Tu veux écrire à tes enfants ? Il me reste du vélin et de l'encre. Tu sais, si jamais les berrichons venaient à entrer trop en BA, tu peux envoyer tes enfants et tes serviteurs à Mirefleurs, il y a des souterrains pour s'enfuir en cas de besoin et la défense a été augmenté. Eléa et Matthis connaissent les souterrains et savent ce qu'ils doivent faire en cas d'attaque.

Korydwen ne tenait pas à faire peur à son amie, mais elle savait combien c'était difficile pour une mère de laisser ses enfants alors qu'elle allait combattre, elle voulait donc lui expliquer ce qu'elle avait mis en place à Mirefleurs. Elle héla l'aubergiste afin d'avoir un petit déjeuner consistant à partager avec son amie.
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On peut jouer juste pour de rire ?!
Althiof
Dans les rues de Bourbon.


Bourbon ! Destination finale de leur court périple à travers la verte Auvergne jusqu'à la ville la plus proche du front berrichon. Ils avaient avancer vite de ville en ville fort occupés qu'ils étaient à prendre des renseignements sur le front et préparer la maréchaussée en cas d'attaque. Du coup le reste des journées ils les passaient à se reposer pour être en forme le soir venu pour prendre la route. Il n'avait de toute façon guère le coeur à parler longuement et encore moins parler négligemment de tout et de rien. Il était encore sous le choc de ce qu'il avait entendu à la fin de la semaine dernière... et heureusement que Sun avait été encore là à une heure si tardive sinon il aurait surement paniqué.

Il était heureux de la retrouver mais pour le moment il ne pensait qu'à arriver sains et saufs, se préparer à défendre leur duché et ensuite ils pourraient parler calmement quand tout serait en place. Il est des choses qui ne peuvent se faire que dans l'intimité et le calme d'une chambre. Enfin le calme... au début tout du moins.

Depuis quelques temps il aidait ses amies Thib et Andro pour la douane de Bourbon et l'avantage d'être sur place ce qu'il pouvait le faire aux aurores et ce serait une bonen chose de faite. Il se dirigea directement vers la mairie. Son épouse s'était absentée également. Une fois copie envoyée à Clermont il passa par le camp stationné de part et d'autre des murailles de la ville. Tixlu d'un côté et Favdb de l'autre. Aujourd'hui il pouvait travailler. Bien une bonne chose il allait pouvoir prendre le temps de se poser et se préparer pour ses premières gardes... enfin les premières sur les remparts bourbonnais. Parce que l'art et la manière de faire une garde n'avaient plus de secret pour lui.

Lorsqu'il rentra de nouveau dans la ville, un coursier affolé vint à sa rencontre pour lui remettre un mot. Il la lut rapidement en souriant avant de dire :


- Fais dire à mon épouse que je la retrouverai ce soir à l'auberge du poney fringant et qu'elle a bien fait d'aller voir Aigue. Dis lui que je vais faire un tour sur les remparts pour signaler notre arrivée à Marty et que nous discuterons de son joli projet.

Tu t'en souviendras ?


Le garçon fit un signe de la tête et Althiof lui tendit quelques sous avant de partir en direction des remparts, longeant le mur intérieur à la recherche de son vassal.
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Adieu Alice
Aiguemarine
[ Dans la grande salle, à l'auberge ]

Le visage au plus près de la vitre, à observer.
Le calme laissait place à l'agitation, et inversement.
Amusant comme situation tout ça. Enfin, amusant n'était pas vraiment le terme adéquat.
Aiguemarine voyait cela davantage comme une "guerre des nerfs".
A ce petit "jeu" qui en sortirait vainqueur ?! le BA ?! le Berry ?! Aucun des 2...
Mille questions lui trottaient dans la tête.
Quid de la diplomatie Bourbo-Auvergnate ?!
Léger soupir.
En tous les cas, bon courage à celui ou celle qui, d'ici quelques jours, récupérerait la "patate chaude" en endossant la fonction de Duc(hesse).

Lorsqu'elle sortit enfin de ses pensées, Aiguemarine aperçut Kory attablée à écrire.
Son amie s'approcha d'elle, vélin et plume dans une main.


Tu veux écrire à tes enfants ? Il me reste du vélin et de l'encre. Tu sais, si jamais les berrichons venaient à entrer trop en BA, tu peux envoyer tes enfants et tes serviteurs à Mirefleurs, il y a des souterrains pour s'enfuir en cas de besoin et la défense a été augmenté. Eléa et Matthis connaissent les souterrains et savent ce qu'ils doivent faire en cas d'attaque.

Aiguemarine secoua la tête, négativement.
Ecrire, oui...mais pas maintenant.
Elle souhaitait le faire ; elle le ferait mais, avec Nic.
Un peu de mal ces derniers temps à aligner 4 mots sur un parchemin.


Merci, mais j'écrirai plus tard aux enfants.

En revanche, cette histoire de souterrains l'intriguait.
Oh, à Sarliève, on lui avait signalé qu'il y avait des cachots.
Mais Aiguemarine n'avait jamais pris le temps d'aller voir par elle-même.
Peut-être y avait'il des souterrains aussi ?!
Faudrait qu'elle se renseigne auprès de son Intendant.


Des souterrains à Mirefleurs ?!

Elle n'avait pas eue l'occasion d'aller à Mirefleurs.
Pourtant, ils auraient dû...pour les vendanges.
Mais Athalia en avait décidée autrement, à cette période là...


Ca m'intrigue ton histoire de souterrains. Tu pourrais m'en dire plus ?!

Entretemps, l'aubergiste avait ramenée un bon petit déjeuner.
Aiguemarine prit une tranche de pain, et se mit à la tartiner de beurre, le temps que sa Reine-Suze lui en dise davantage...

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Korydwen
Dans la grande salle, à l'auberge

Son amie ne souhaitait pas écrire tout de suite, sans doute voulait elle faire cela avec Nictail, elle rangea donc le tout dans sa besace et alla s'asseoir à table.

- Merci, mais j'écrirai plus tard aux enfants.
- D'accord !


Korydwen attrapa une viennoiserie et croqua à pleine dent dedans tout en écoutant sa vassale, elle passait un peu pour une goinfre, mais ce n'était pas très grave après tout, elle avait faim, elle avait terminé la pomme d'Aigue, et elle mangeait encore, mais il lui fallait prendre des forces pour la suite.

- Des souterrains à Mirefleurs ?!
- Oui, des souterrains, c'est Wilhelm qui me les a montré, quand j'ai visité ma seigneurie ! J'en ai même cherché si un des souterrains menait au couvent afin de m'en échapper !


Korydwen éclata de rire, elle s'était fait une petite fiche avec toutes les excuses pour sortir du couvent, elle rayait ceux qu'elle avait déjà utilisé, sait on jamais, des fois que les soeurs aient une bonne mémoire, faudrait pas qu'elles lui interdisent de sortir du couvent ! Mais plus le temps de réfléchir, voilà que sa vassale lui demande quelque chose.

- Ca m'intrigue ton histoire de souterrains. Tu pourrais m'en dire plus ?!
- Alors ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Je peux t'en dire plus !


Korydwen sortit un parchemin pour dessiner, son château Mirefleurs, les sept tours autour du château, elle montra le résultat à Aiguemarine !



Elle se mit à genoux sur sa chaise histoire de prendre un peu de hauteur pour lui raconter toute l'histoire des souterrains. Elle commença par tout raconter le dispositif en cas d'attaque de Mirefleurs.

Alors tu vois le château de Mirefleurs est entouré par des remparts et sept tours de garde, ensuite le château à encore des tours ! Hors des remparts, il y a les champs ! Entre le château et les tours, des ateliers d'artisans et des maisons ! Alors il y a une cloche en haut de la plus haute tour du château ! Un garde doit la sonner en cas d'attaque et tout le monde entre dans la cour du château ! Ensuite les gueux défendent en montant sur les remparts avec les gardes ! Y a des catapultes ! Ensuite les nobles ! Donc Eléa, Matthis et Timothée ainsi que Wilhelm, Klaus, Mathilde et quelques autres serviteurs descendent sous la terre vers les cachots ! Ensuite !

Tout en pointant son doigt sur la ligne verte du parchemin.

Ensuite il y a une porte qui donne sur un souterrain et non un cachot, il suffit de le suivre, c'est légèrement humide, froid et sans lumière ! Il faut surtout pas oublier de prendre une torche ! Ca a été creusé sous la terre, mais sur les côtés et au dessus il y a des pierres je crois, m'en souviens plus trop, il faudrait que je redemande à Wilhelm. Donc ensuite ils marchent, bon parfois il faut envoyer des soldats pour tuer les rats pour pas avoir la peste ! Des fois faut aussi retirer le surplus d'eau, mais ça c'est dans les corvés des serfs ! Wilhelm gère bien, tous les impôts qu'ils me doivent les serfs ! Après ils ressortent dans une petite cabane bien loin de Mirefleurs et ils peuvent récupérer un carrosse caché là-bas et ils peuvent fuir !

Korydwen regardait sa vassale, elle avait du l'endormir à force de parler, entre temps le jeune coursier fut de retour et l'informa que son époux souhaitait la rejoindre que le soir, la journée serait donc longue, mais elle se reposerait, qui sait, peut-être se réveillerait-elle avec lui à ses côtés ? Elle avait bien fait d'aller voir Aigue, ouf elle avait eu peur d'avoir fait une bourde une fois de plus, il voulait voir Marty et ensuite revenir pour discuter de son projet, bien, elle attrapa un autre croissant et le mangea doucement attendant une réaction de son amie.
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On peut jouer juste pour de rire ?!
Aiguemarine
[ Dans la grande salle, à l'auberge ]

Kory se faisait une joie de lui expliquer pour les souterrains.
Y'avait'il "anguille sous roche" ou "baleine sous gravillon" ?!
Quoiqu'il en soit... elle aurait dûe s'en méfier de ce "Ouiiiiiiiiiii"

Les coudes sur la table, une main posée sur sa tête, l'autre tenant toujours sa tartine, Aiguemarine observa Kory se mettre à lui faire un dessin.
Sa Reine Suze semblait s'appliquer et y mettre tout son coeur.
Elle souria...

Puis, là...horreur, malheur... Kory se lança dans un descriptif oral du dessin.
Mouarfff... Aiguemarine luttait contre une douce fatigue qui s'insinuait au fil de la description des souterrains...


Alors tu vois le château de Mirefleurs est entouré par des remparts et sept tours de garde, ensuite le château à encore des tours ! Hors des remparts, il y a les champs ! Entre le château et les tours, des ateliers d'artisans et des maisons ! Alors il y a une cloche en haut de la plus haute tour du château ! Un garde doit la sonner en cas d'attaque et tout le monde entre dans la cour du château ! Ensuite les gueux défendent en montant sur les remparts avec les gardes ! Y a des catapultes ! Ensuite les nobles ! Donc Eléa, Matthis et Timothée ainsi que Wilhelm, Klaus, Mathilde et quelques autres serviteurs descendent sous la terre vers les cachots ! Ensuite !

Ses paupières étaient lourdes.
Elle luttait, luttait.
Mais le mot "Catapulte" la réveilla un peu...


Ah, oui... je vois ! enfin, j'imagine bien.

Et voilà que Kory en remettait une couche.
Ah, zut... Les explications n'étaient pas terminées ; et la journée encore moins.
Aiguemarine, discrêtement, se massa le front.
Ses yeux clignaient doucement...
Quelle idée elle avait eue de vouloir en savoir plus sur ces fichus souterrains.



Ensuite il y a une porte qui donne sur un souterrain et non un cachot, il suffit de le suivre, c'est légèrement humide, froid et sans lumière ! Il faut surtout pas oublier de prendre une torche ! Ca a été creusé sous la terre, mais sur les côtés et au dessus il y a des pierres je crois, m'en souviens plus trop, il faudrait que je redemande à Wilhelm. Donc ensuite ils marchent, bon parfois il faut envoyer des soldats pour tuer les rats pour pas avoir la peste ! Des fois faut aussi retirer le surplus d'eau, mais ça c'est dans les corvés des serfs ! Wilhelm gère bien, tous les impôts qu'ils me doivent les serfs ! Après ils ressortent dans une petite cabane bien loin de Mirefleurs et ils peuvent récupérer un carrosse caché là-bas et ils peuvent fuir !

Les dernières explications fûrent le coup de grâce.
Aiguemarine se laissa aller doucement et finit par définitivement s'endormir sur la table.

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Nictail
[A Bourbon - On ne sait plus quel jour à force d'attendre à ne rien faire.]

Nic finissait un énorme livre militaire "La Base de la Stratégie pour les Nuls". Et ce petit moment touristique à Bourbon était l'occasion rêver d'en finir avec cet ouvrage. Fort intéressant, mais aussi très gavant.
Et combiné aux comptes de Sarliève, y'avait de quoi s"occuper et se changer les idées. Mais bon, c'était pas non plus le plus fun !
Son épouse, quant à elle, s'amusait au verger. Après sa mésaventure Guyennoise, Nic savait qu'elle serait très prudente, c'était pour ça qu'il n'éprouvait pas le besoin de la surveiller. Et, il avait du mal à sortir de l'auberge ...

Ce matin-là, Aigue s'était éclipsée pour récupérer son échelle.
Mais, le temps passait sans qu'elle ne revienne, et l'estomac de Nic criait famine. Lui qui voulait l'attendre pour grignoter un peu. fallait qu'il descende.
Et quelle n'est pas sa surprise d'entendre Kory raconter une histoire de souterrains et de catapultes et de cabane pour fuir. Mais avec qui donc parle-t-elle ?! Personne au premier abord ! Ah si, Aigue s'est ... endormie.
Il s'approcha en souriant à Kory et suggérant le silence.
Un doux baiser sur la nuque de son épouse pour la réveiller.


L'histoire de notre suzeraine préférée était pourtant intéressante !
Et tu aurais pu me prévenir que tu étais revenue avec une si charmante compagnie, voyons.


Un large sourire vers les deux jeunes femmes.
Deux bises pour sa chère amie.


Ravi de te voir Kory, ça fait vraiment plaisir.
Tu m'as l'air en bonne forme, et pleine d'histoires à raconter.
Tu as quelque chose d'intéressant pour moi ?!


Une envie de torturer son épouse ?!
Ou juste celle d'embêter son amie ?!

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