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[RP] La constellation des sentiments

--Egaree
Ce RP est ouvert à tous, sans condition aucune




Chapitre 1
La solitude...

La noirceur de la nuit qui nous enveloppe est plus profonde certaine fois que la lumière éclatante de l’astre solaire qui lui nous aveugle un court moment. Est-ce normal de se sentir si seule dans un environnement qui pourtant grouille de vie. Que ce soit dans cette simple forêt qu’elle traversait à ce moment ou ailleurs. Le boisée était peuplée de petits animaux, rongeurs ou encore d’oiseau de proie prêtant l’oreille au moindre bruit. Malgré tout cela, la seule chose que cette ravissante blonde, simplement vêtue d’une robe qui la traine virevoltait à la brise entendait, c’était son propre cœur battre. Elle avait beau être entourée d’amis, de personne qui l’apprécie ou même de gens qui l’aiment, toujours ce sentiment d’être seule au monde persistant… La douleur de ce mal être, de se sentir unique et incomprise la torturait. A quoi bon être celle qu’elle était si ce sentiment ne s’estomperait jamais. La solitude est un étrange réconfort parfois mais, il peut également être effroyable. Les gens ont tellement à offrir, que ce soit de ce nouveau né qui au premier sourire rend sa mère dans un bonheur submergeant ou que ce soit l’ainé sur son lit de mort qui dit à sa femme combien sa vie à été comblé par le simple fait de l’avoir trouvé sur sa route… Pourquoi n’arrivait-elle pas à offrir ce genre de profondeur ? Tout ne restait que dans la simplicité, sur l’épiderme des sentiments joyeux. Elle arrivait pourtant à rentrer jusqu’au derme et même encore jusqu’au noyau lorsqu’il s’agissait d’émotion un peu plus noir….
--Egaree



Chapitre deux
La tristesse....


La pauvre demoiselle égarée dans sa solitude avait réussi à franchir les arbres gigantesques, telles les ombres qu’elle ne verrait jamais à ses côtés par les œillères qu’elle avait fixées malgré elle. Ses pieds nues foulaient le sable froid, laissant des empruntes de pas. Se retournant vers son passé, vers le boisée, elle ne vit que la marque qu’elle faisait elle-même dans cet étendu sablonneux. Tout était parfait sauf cette petite marque dans le sol…. Est-ce elle le défaut à la perfection ? La poussière dans l’œil, c’était elle ? Un soupire et le présent regagnait l’esprit, la forçant à avancer vers ce qui l’appelait, préférant ne pas s’attarder sur l’image qu’elle avait d’elle-même.

Une rivière chantait, l’attirant par sa mélancolie des vagues s’écrasant contre les récifs dispersés. Elle semblait déchainée face à l’énormité de ces pics qui la traversait et qui n’aurait pas du se trouver là, une erreur de la nature…. Comme elle en cet instant dans ce décor enchanteur ? Le clapotis de l’eau la berçait, l’envoutant profondément, la grisant jusqu’à un tel point que ses pas quittèrent la surface plane pour venir suivre le mouvement du liquide glacial qui léchait maintenant ses pieds, alourdissant sa robe, la plaquant à elle, à mesure qu’elle faisait sombrer son corps qui s’éloignait du rivage. Sa main, telle une coupe récupéra le nectar vital. Elle l’observa longuement, perdant ses yeux aussi bleus et sombres que ce liquide qui s’échappait entre ses doigts. La vie fuyant jusqu’à ne rester plus rien….. Est-ce qu’elle était ? Rien ?!!

Même la lune ronde et pleine qui régnait en cette sublime nuit n’arrivait pas à la traverser de ses rayons incandescents... Comment arriver à toucher ce qui ne peut être que simple vapeur si surchauffer ?L’eau est source de vie, elle coule dans nos veines en quantité remarquable mais, sans elle, il est impossible d’être, de survivre, de penser simplement exister. Elle ne ressentait même pas le froid qu’elle produisait en engourdissant son corps entièrement… Tel un vide dans du vide….

Ses yeux se levèrent si ternes…. Sans aucun éclat, presque morts. Ils regardèrent cet eau à perte de vu, une énorme vague de tristesse l’envahi cruellement, la secouant presque jusqu’à la renverser….. Elle était seule, triste tout comme cette rivière qui même pas son nid ne retenait d’aller couler vers un espace plus attrayant. Pourquoi restait-elle ici, à combattre calmement contre son propre chagrin, sa solitude et quoi d’autre encore ?....Elle se sentait plus perdue que jamais, ses larmes venant choir dans cet immensité salé que jamais personne ne pourrait vaincre, l’espoir ne se permettrait même pas … Elle ne rajoutait qu’un peu de fluide à celui résidant déjà… qu’un peu plus de peine à la peine…..
--Egaree



Chapitre trois
La mélancolie….


Le flot des larmes qui se déverse n’est que le reflet de cette âme triste et torturée par les sentiments noircit par la vie. L’espoir, la bonté et le bonheur sont des sentiments si beau, si sublime mais à la fois si éphémère que jamais on ne s’en rassasit. On en voudrait toujours plus mais cette ressource s’épuise trop facilement… On a beau gardé l’espoir que tout s’arrangera un jour dans nos bras, le serrer si fort pour empêche qu’il ne fuit mais… malheureusement, avant même qu’on est refermé le dernier doigt dessus, il s’est volatile comme par magie !

Pourquoi est-ce si ardu de croire, simplement avoir la foi que tout n’est pas terminé ? Possiblement parce que tout ce termine avant d’avoir commencé…. Le dernier souffle s’éteint avant même de n’avoir subsisté….Même le nourrisson qui vient au monde est condamné à mourir… Pourquoi en serait-il alors si différent dans les émotions que l’on éprouve ? Pourquoi ceux qui persistent, comme la solitude qui habite ce pauvre petit ange aux ailes brisés dans la rivière sont toujours ceux qui semblent résister à la faucheuse ? Ne peut-elle pas tout simplement, d’un coup de faux vous dessiné un sourire sur le visage, suivant la courbe étrange de son arme de prédilection pour semer la mort ? La mélancolie est possiblement l’attrait qui l’habite et qui résiste plus fortement en nous tous. Aucune contamination possible par la joie pour la faire partir…Elle résiste à tout antidote, ancré si profondément en nous. Un simple rappel dans notre passé et nous voilà emprisonné d’elle à jamais….

Tremblante, sanglotante de ses réflexions qui ne s’achevait jamais, elle fini par ouvrir ses yeux rougit et faire demi-tour vers la berge. C’est à quatre pattes qu’elle termina sa course, épuisée de combattre contre ses forces invisibles, contre cette volonté qu’elle ne voulait pas voir s’envoler vers un horizon sans nuage gris pour la ternir. Aussitôt le sable touché, elle s’écroula, en pleure toujours, le visage contre terre. Les spasmes de son corps s’intensifia avec le froid qui prenait mise sur elle autant que par le chagrin qui ne la quittait plus. Si seulement des bras pouvaient la prendre en cet instant… Si seulement on pouvait lui murmurer que ses souffrances n’étaient pas en vain… Si seulement… si seulement….
Lysyan
La direction choisie n'était pas tout à fait la bonne. Aucune importance, car seul il était et seul il entendait rester.....
Comme s'il avait eu le choix.
Qu'on ne vienne pas lui dire que tout est question de choix, que l'on a tous le choix.
On ? D'abord, qui c'est on ?
Ce On qui ignore tout de la solitude.....
Celle que l'on éprouve entouré de personnes qui se disent amies...
Celle qui dure et persiste alors que des mots doux sont dits.....

La solitude......Qui ne naît pas avec elle ? Qui ne meure pas avec elle ?
On ne sait rien ! On n'existe pas !

La tête rejetée en arrière, un cri silencieux sorti de sa gorge.
Pas une mimique ébauche de cri, de celle que mimerait un marceau...
Non, un vrai cri, de ceux que seul peut émettre une personne dont l'âme souffre en silence. Incomprise de tous....Ou presque...
Douleur qu'il est impossible de partager, d'exprimer avec des mots.....
Douleur qui demeure le seul vestige du passé.

Il courba l'échine, yeux fermés, poings serrés contre le sol....
Tête basse, humilité naissante de celui qui a perdu son bonheur pour l'avoir trop clamé.

Humilité de l'enfant qui reconnaît qu'il n'est rien.
Aussi insignifiant qu'un grain de sable....
Pourtant, ce dernier prend toute sa valeur, toute son essence, sa beauté, alors qu'il se fond dans la masse avec les autres...
Un est tout et tout est un...
Alors, songe t il, pourquoi fait il exception ?

Une réponse ? Non pas une...Plusieurs qu'il ne veut ni peut entendre pour l'heure.
La vérité n'est pas pour celui qui ne peut la saisir....

Et le vent de souffler dans la nuit de sa mémoire, de chasser une à une les images de son passé, d'effacer les couleurs, les odeurs....
Reste l'obscurité....froide, dure, blessante.....creuset de toutes les angoisses.
La douleur de l'absent se fait plus présente, oppressante.
La vacuité grandit, étend son ombre pour l'engloutir dans ses entrailles....
--Egaree


Chapitre 4
Le désespoir...


Le soleil n’existe plus, la lune à qui habituellement on dit qu’elle est toujours fidèle à fuit. L’eau s’épuise dans la rivière, tenant de retrouver la mer par dépit de ne pouvoir survivre seul. L’oiseau à quitter le nid pour voler de ses propres ailes mais le chasseur à l’afflux lui a sauvagement tiré sa flèche dans sa grandeur. Plus jamais il ne goutera le gout sublime de liberté avec cette aile abimée. La jauge des âmes étaient-elle vide lorsqu’elle fut mis au monde pour qu’on lui ait donnait celle d’une femme emprisonnée dans ce monde qui n’était pas fait pour elle ? Loin d’être comme tout ses fous, elle n’était pas avide de richesse et de pouvoir mais plutôt de liberté et de bonheur. Est-ce elle finalement qui était bonne pour être enfermée ? Courir après ce qu’on ne peut jamais obtenir est épuisant….La vie est-elle aussi chimérique ? L’essence vitale était aussi un leurre que l’on perpétue à chaque grossesse ?

Ne reste plus rien, un vide, un néant si profond que les larmes n’arrivent même plus à toucher le sol. Son âme est déchue, sa vie est un calvaire. Le désespoir est si immense que seul la fin arrivera possiblement à la libéré. Elle lève les yeux vers ce ciel vide de substance, seule au monde. Ses entrailles hurlent à la souffrance qu’elle ne peut expiée. Pourquoi ? Mais pourquoi ? Parce que…. Parce que cela doit être ainsi…..

La justice n’a possiblement jamais existé. Celui qui la recherche doit la faire lui-même. Aucune main secourable ne viendra pour elle. Le gouffre est trop grand, le bras du chevalier trop court. Quels sont les choix qu’ils nous restent lorsque la seule personne qu’on voudrait nous voir sourire est la faucheuse elle-même. Cette ombre n’est nullement malveillante pour elle, plutôt sa bouée dans cette mer déchainée qu’est sa triste et misérable existence. La tempête ne veut pas se calmer, le vent souffle toujours plus fort….Le bateau commence à prendre l’eau. Aucune possibilité, si elle ne trouve pas autre chose à quoi s’accrocher, il ne lui restera plus que la résignation épouser.
--Egaree


Chapitre cinq
La prise de conscience….


Il n’est pas évident d’accepter. La résignation n’est qu’une lourde vérité qu’on n’arrive pas nécessairement à comprendre et qui s’écrase contre nos frêles épaules, laissant nos jambes fléchir jusqu’à ce qu’elles touchent terres durement. Quoi de plus normal ? Il est beaucoup plus aisé de se laisser abattre par la fatalité que de la vaincre. C’est tout ce qui semblait rester dans cette pauvre âme mortelle, couchée sur le sable de plomb par ses propres larmes qui avait durci à son contact.

Elle essayait de se mettre debout, ses forces pourtant l’abandonnant, tout comme ce qui l’avaient entourée jadis. Seule… à jamais… Aucune raison de se battre si ce n’était que pour elle. Est-ce que cela en valait la peine ? Elle ne le croyait pas….Les jours étaient sans but, tristes, mornes et désolant. L’espoir n’était qu’un paradoxe inatteignable… Elle allait laisser la mort l’emportée, c’était beaucoup plus simple, plus réaliste pour elle. Un combat perdu d’avance n’avait aucun souhait. Résignée, soulagée presque par cette option qui pourtant n’en était pas une. L’automate de la vie fini par rassembler ce qui lui restait de force et se leva, gravissant son état de par delà la souffrance qui l’envoutait. La terre avait souillée sa joue, ses cheveux et ses vêtements qui lui collaient au corps, moulant ses courbes gracieusement, en de petites particules fines et légèrement rugueuses. Ses pas foulaient cette même terre, donnant l’impression qu’elle avait un boulet accroché à la cheville. Titubant, le condamné allait vers sa potence, l’heure ayant sonnée, elle s’avança vers la falaise qui ornait cette rivière dans sa majestueuse hauteur…

Long ou court était le périple de la vie, tout dépendamment de ce que la destinée avait tracé pour chacun. La sienne s’arrêtait ici tout simplement puisqu’elle en avait décidé ainsi. Qui était le meilleur maitre de son destin si ce n’était pas elle ? Personne….Il lui restait au moins cette conviction. Le chapitre se cloisonnerait avec sa mort préméditée et en grosse lettre, il serait marqué fin comme dans les livres d’histoire bien que la sienne, jamais elle ne serait racontée…..

Arrivée au bord du précipice dans lequel elle était prête à ce donner, comme une amante, sans retenue ni sans aucune pudeur, sans retour, elle pencha la tête pour regarder vers la conclusion. L’eau qui l’avait bercé quelque instant auparavant la réclamait de nouveau, s’identifiant à elle, l’attendant patiemment. L’écume flottait et embrassait les rochers dispersés en son sein. L’heure était venue, l’ange ferait son dernier saut…..
--Tastevin
Son cheval aurait besoin de s'arrêter, il écumait comme un pauvre erre dés qu'on lui en demandait trop. Faut dire qu'il commençait à prendre de la bouteille . Le cavalier fit boire sa monture et longea la rivière afin de trouver l'endroit approprié. Méfiant, ses yeux scrutaient froidement les environs. Une vie de errance , même si elle était courte, lui avait appris à fuir la race humaine, ne s' arrêtant qu'aux abords des villages quand c'était nécessaire.

Il adressait rarement la parole à ses congénères et lorsque son gosier asséché quémandait une bière pour changer de l'insipide flotte lapée dans les rivières, il poussait la porte d'une quelconque taverne, répondant en marmonnant aux saluts des poivrots déjà bien imbibés.

On lui cherchait rarement querelle . Peut être sans doute à cause de sa taille qui faisait de lui un homme plutôt grand aux épaules droites et dont le regard gris acier ne baissait pas devant ceux qui osaient le défier. Les inconscients qui n'avaient pas compris au premier message se trouvaient par la suite dans une situation humiliante, les doigts broyés jusqu'à ce qu'ils ploient sous la douleur et se retrouvent agenouillés à ses pieds. Instant jubilatoire pour lui, qui ne durait pas. Il finissait sa bière sans plus la savourer et lançant un écu , il s'en repartait , soulagé de ne pas avoir à rester parmi ces villageois .

Levant les yeux , il jeta un regard entre les cheveux qui lui mangeaient le visage et tiqua.
Il savait reconnaître les ennuis avant même qu'ils arrivent. Lorsqu'il vit à l'endroit où il désirait s'arrêter, une gueuse qui se penchait dangereusement sur le bord de la falaise surplombant la rivière, son instinct le pressa de passer son chemin mais un regard à Cabot, le chien errant qui le suivait, le fit ralentir . Lui aussi avait besoin de prendre du repos et si Tastevin avait décidé de s'arrêter ici, personne ne l'en dissuaderait.

Il descendit donc tranquillement de sa monture et se dirigea à longues enjambées vers la blonde. Un petit sourire en coin et du bout des doigts, il là poussa tout simplement, s'amusant de la voir battre soudain des bras comme si elle allait s'envoler. Au moment où elle piqua du nez, il la rattrapa par la taille, la soulevant comme un fétu de paille pour ensuite la lâcher sans ménagement à quelques coudées de là.

De toute sa hauteur, il la regarda, faisant glisser ses yeux sur les formes féminines. Joli brin de fille mais un peu trop crottée pour vraiment apprécier. Le cavalier s'adossa à un arbre et l'observa froidement.
--Egaree


Chapitre six
La colère…


L’heure était venue, plus qu’un tout petit pas et cela serait fini…. La délivrance devait avoir un goût exquis, nullement comparable à une fraise bien juteuse et mûre en pleine saison, encore moins à celle d’un plat chaud ou épicée l’hiver qui vous revigore. Elle devait possiblement avoir la saveur du nectar des dieux… Il ne pouvait en être autrement, du moins, le pensait-elle. Mais, il lui était impossible à obtenir la description parfaite de ce divin breuvage puisqu’elle n’était pas une déesse…Enfin, mise à part d’être la reine du caveau de sa tristesse, elle n’était rien du tout, invisible au regard des autres.

La décision était prise et irréfutable, elle irait jusqu’au bout, rien pour entraver la chute qu’elle accueillerait avec les bras déployés. Elle pouvait même sentir le vent souffler doucement caresser son visage dans son ascension des ténèbres, ressentir également l’apesanteur de son corps qui allait s’écraser dans un bruit assourdissant d’os brisé à la terminaison de son dernier souffle. Elle n’avait pas peur, rien ne l’empêcherait atteindre son but pas même cet image horrible de son enveloppe charnel éclaté contre les récifs.

Elle ne remarqua même pas l’homme derrière elle, seule depuis beaucoup trop longtemps, lorsqu’elle avança le premier pied dans la surface vide, le regard bien en avant, scrutant l’horizon froid et sinistre. Elle tendit les bras, ferma les yeux, prête à étreindre la faucheuse amoureusement, lorsqu’une petite pression dans son dos l’invita à se laisser aller. Tellement surprise par cette sensation qu’elle se débâtie malgré elle. Le petit ange déchu avait vu juste finalement, elle n’avait pas sa place ici et on l’aidait même à se projeter dans l’abime de la fin de ses tourments. Finalement, comme elle en conclue que c’était bien sa place, laissant son corps tout tanguer vers l’avant, une poigne ferme s’enlaça contre sa taille et la souleva dans le sens inverse de sa chute. Elle ne comprit pas se qui se passait jusqu’au moment où elle fut projetée comme un vulgaire sac de farine sur la roche dure de la falaise, la laissant dans un cri de fureur.

Même la mort ne voulait pas d’elle. L’injustice dont elle-même voulait apparemment n’avait pas de loi. Était-elle au dessus de tout ? La vie ne valait pas la peine d’être vécue et maintenant, la mort n’avait pas de place pour elle. Qu’allait-elle faire ? Errer… il ne lui restait plus que cela. Une fureur immonde l’envahie, sevrant dans tout son être tel un tremblement de terre jusqu’à faire imploser le volcan qui sommeillait en elle. La lave allait couler et ravager tout sur son passage, ne laissant que les cendres dérisoires d’une vie qui fut jadis.

Une arme destructrice venait de voir le jour en laissant mourir la tristesse dont elle s’était submergée. Levant les yeux sur la main divine qui l’avait secourue, elle fut déçue…. Elle s’était attendu presque à voir quelqu’un ou quelque chose de sublime, brillant ou ailée comme dans les contes de fées que l’on raconte aux fillettes avant d’aller au lit, pour qu’elle fasse de beaux rêves. Contrairement à cela, un homme avec une large carrure se tenait là, à côté d’un chien plutôt galleux. Son regard était froid et méprisant. Il n’y avait réellement aucune possibilité de justice ou même de rêve sur cette terre, il en confirmait de sa simple présence en ce lieu pour lui interdit. Pas qu’elle croyait au prince charmant ou même encore aux anges mais elle était loin du preux chevalier, c’était sans conteste.

Sa rage ne fit qu’augmenter, coulant plus sévèrement dans ses veines jusqu’à faire bouillir son sang, animant ses yeux d’une lueur orangée, les flammes de l’enfer s’y projetant paisiblement. Elle était déjà damnée, un peu plus… un peu moins. Si elle n’avait pu se suicidée gracieusement, plus rien ne l’arrêterait jusqu’à ce quelqu’un la délivre du mal qui l’avait ensorcellé. D’un bond, elle se mit sur pied et fonça vers l’homme appuyé contre un arbre, droitement.

Comment avez-vous osé ! Mais qui êtes-vous pour décidez qui doit vivre ou mourir ! Vous n’aviez aucun droit de me retenir !


Ses poings s’abattirent sur l’homme dont elle ne connaissait de près ni de loin, pas même son visage commun ou son prénom. L’ire l’aveuglait complètement, ses poings vigoureux frappaient de toute la douleur accumulée au fil des âges se ressentait dans ses coups.

Elle ne voulait en aucun cas blesser quelqu’un, jamais elle n’avait fait de mal à quiconque mais, la détresse était-elle que la folie suintait son âme effarouchée. Il aurait tôt fait de l’arrêter, elle n’en doutait point. Elle était frêle malgré le deuxième souffle qui l’habitait. Lui était plutôt costaud et surement que la colère qu’elle transmutait sur lui n’était qu’un chatouillement à son égard mais, elle se libérait de la seule façon qu’elle avait trouvé….

Les coups se mêlèrent à ses pleurs maintenant de furie. Il n’avait pas le droit, il n’aurait pas dû…. Errer telle une ombre sans voix, un fantôme que même le ciel et la terre ne voulait pas. Que même le paradis ou l’enfer reniait. Où était notre place lorsque rien ne nous avinait véritablement ? Le feu de la vie ne s’éteignait pas aussi aisément, il ne suffisait pas d’être résignée pour mettre un terme à notre destin qui se chargeait bien de rire des bêtises des pauvres âmes qu’il manipulait comme des marionnettes. Coupée les fils de la corde qui la retenait, même cela elle n’arrivait pas. Elle était possiblement bonne à rien…..
Lysyan
Toujours perdu dans ses pensées, le squelettique jeune homme poursuivait son bonhomme de chemin.
Il serait temps de mettre la main sur le morveux, et accessoirement, juste comme ça, récupérer sa monture......non qu'il en ait besoin. Mais vu qu'il en était le propriétaire, autant qu'elle soit là.

Il s'ennuyait ferme. D'un geste machinal il effleura la dague.....
Pas encore le moment......mais il savait qu'il approchait. Peut être plus vite que prévu. Il passa une main nerveuse sur son cou. Ah ! Il ne savait toujours pas où aller..... Devoir en arriver à chercher le morveux dont il ne souhaitait pas particulièrement la présence était pitoyable. Pffff....
Entre ennui, colère et encore ennui, la vie était bien lassante.

C'est alors, que deux silhouettes attirèrent son attention.....Ben tiens, l'une poussait l'autre dans le vide. Un rire silencieux le secoua. L'oiseau sans aile fut vite rattrapé et envoyé au sol.
Plutôt chaton en furie face à un molosse. Le rire silencieux se fit plus violent. Toujours à bonne distance, il attendit la suite des évènements.
Ca faisait un bail qu'il ne s'était pas intéressé à autre chose qu'à l'absurdité des dindes qui peuplaient le monde dans lequel il évoluait naguère.

Il se plaça à bonne distance, sortant ses inévitables et allez savoir, inépuisables fruits secs, prêt à goûter du spectacle.....tout en goûtant.....
Cela étant, il aurait bien aimé savoir ce qui avait pu se jouer quelques minutes auparavant.
Subite envie du molosse d'apprendre au chaton les joies du vol ? Déception de ne pas avoir vu d'ailes lui pousser dans le dos, ce qui expliquerait l'atterrissage un rien abrupt du jeune chat sauvage.....?
Il s'en fichait un peu......du pourquoi et du comment......seulement, en voyant le molosse pousser la frêle silhouette, il avait imaginé, sans raison particulière, des moutons faisant le grand saut. Et il continuait d'ailleurs à voir les bestiaux........ Cette fois, Lysyan se mit à rire. Un rire saccadé, caverneux, mais il riait.....
--Tastevin
Comment avez-vous osé ! Mais qui êtes-vous pour décidez qui doit vivre ou mourir ! Vous n’aviez aucun droit de me retenir !

Pour quelqu'un qui voulait passer de vie à trépas , elle avait plutôt du tempérament la ribaude . Passant d'un état de désespoir à celui d'une chatte en furie, elle se jeta sur lui, martelant de ses poings son torse puissant.

Tastevin éclata de rire devant sa furieuse réaction . Moitié riant, moitié toussant, c'est qu'elle y allait de toutes ses forces la bougresse , il lui attrapa les mains , les lui maintenant derrière son dos à l'aide d'une des siennes.


Hé là ! Doucement ma belle . Une vrai chatte en colère !


L'étranger posa sa main sur la joue de la blonde, amusé de lire dans ses yeux qu'elle aurait bien arraché les siens . Il essuya ses larmes d'un geste maladroit mais prit le temps d'effleurer de son pouce la délicieuse bouche.

Tastevin n'était pas un bel homme comme on l'entendait mais il avait ce charme qui faisait se pâmer ce qui portait jupon. De la gueuse qu'il troussait au coin d'un tripot à la nobliote qui dans la grange s'en allait le trouver, pendant que son épouseux portant sans le savoir la plus belle paire de cornes roupillait dans le lit conjugal , un sourire niais sur sa face lunaire.


Bah , ça ne me dérange pas moi que tu sautes.... mais après ! J'ai une petite faim et pas vraiment envie de mâchouiller un morceau en imaginant ta face en bouillie en contrebas.


Tout aussi brusquement il lui lâcha les mains et sans plus la regarder, ramassa du petits bois qu'il entassa pour allumer un feu.
Une fois que les brindilles commencèrent à crépiter , il daigna jeter un coup d'oeil sur la fille et se leva en soupirant.


Tu vas attraper la mort trempée comme tu l'es . Humm..... oui ça risque pas de te déranger.


Tastevin se rendit à son cheval et dénoua une couverture qu'il jeta à la blonde.


Vire ce que tu portes et met le à sécher. Et rassures toi pour ta vertu , j'ai jamais forcé une femme moi.


Il appuya ses mots d'un sourire ironique.
--Egaree
Chapitre sept
La méfiance….


La maitrise d’un ange se voyant les ailes arrachées gracieusement et sans mal se faisait. D’une seule main, il avait emprisonné ses poings furibonds et ramener vers l’arrière de son corps. La colère ne se résorbait pas pour le moment en elle, beaucoup trop intense pour qu’elle s’apaise juste par ses mains liées. Au contraire, cette maitrise la menait hors d’elle plus encore. La main de son sauveteur-assaillant viola d’une caresse la chair frémissante de sa joue dans une cajolerie interdite. Ses doigts s’attardant même un instant à déguster la pulpe charnue de ses lèvres. Une petite révulsion s’intima en elle. Personne ne l’avait touché ainsi et encore moins selon son accord avant…

La peur s’offusqua dans ses yeux tristes et rougis par les pleurs. Il parlait de manger ? Manger quoi au juste ?!! Pas elle ! Du moins elle l’espérait. Elle soupira silencieusement lorsqu’il parla de bout de viande. Heureusement, elle n’en faisait pas encore partie quoique…

Il l’a délaissa sans même un regard, elle ressenti une vague de soulagement. Il n’avait pas de vue sur la pauvre âme égarée qu’elle était. Elle pouvait soupirer tranquillement. La vapeur de la colère semblait s’estomper par une certaine gentillesse qui émanait de l’homme. Pourtant rien n’était jamais gratuit…. Qu’attendait-il d’elle au juste ? Les questions torturaient toujours son esprit complexe. Elle n’avait toujours pas bougé, comme une figurante ne sachant pas encore ce qu’elle avait faire et si l’inconnu était de confiance ou pas. Tout ce dont elle avait prémédité se voyait refuser par le destin. Valait-il mieux qu’elle le laisse couler ?

Elle lui lança un regard glacial, ses yeux bleus devenant telle une tempête lorsqu’il parla de sa mort. Lisait-il dans ses pensées ? Effectivement, mourir elle n’en avait pas peur et l’avait désiré au plus au point…. Encore maintenant d’ailleurs….Mais elle était plus perdue que jamais et la couverture qui lui lançait ne serait certainement pas assez pour la retrouver dans les limbes qu’elle affectionnait tendrement. Même enfermée dans un cocon de bien-être, elle trouverait certainement une faille pour ne pas s’y sentir à l’aise alors à quoi bon ?

Voilà qui lui demandait de se déshabillée maintenant ! Et puis quoi encore !!! La méfiance en cet individu se voyait augmenter et multiplier rapidement… Malgré le fait qu’il disait ne jamais avoir attenté aucune femme ni forcé, devait-elle croire un inconnu par sa simple parole ? Plusieurs bien avant lui en avait fait et même de très belle qu’elle avait voulu croire et pour finir par quoi ? Par la déchéance de confiance en elle et en ce qui l’entoure. Cependant… il avait raison, si elle ne faisait rien, elle serait très malade. Elle n’avait rien contre le fait de mourir mais souffrir était hors de question. Elle avait déjà beaucoup trop de maux pour en supporter un de plus…

Alors retournez-vous….

Elle attendit qu’il le fasse, c’était la première fois qu’elle avait parlé depuis le début de se retournement de situation. Ses mots étaient secs et non-amicaux. Ne voulant surtout pas se laisser berner par un homme qui ne lui intimait rien de bon. En paraissant froide et détachée, elle se sentait plus au-dessus de tout cela bien que c’était loin d’être sa véritable personnalité. Elle resta sur ses gardes et lorsque l’homme se fut enfin exécuter, elle retira un à un ses vêtements trempés pour s’enrouler dans la couverture aussitôt qu’il lui avait offert. Elle s’assura qu’aucun bout de chair mit à par ses pieds et sa tête ne soit à découvert et finit par venir choir près du feu qui avait pris un peu d’ampleur. Elle prit garde à s’installer à bonne distance de lui.

Et vous, qu’est-ce que vous faites ici ? C’est un peu particulier de vous trouvez ici au moment même où j’allais sauter ! Pourquoi avez-vous fait cela d’ailleurs, je ne crois pas que vous coupez l’appétit soit une excellente réponse…. Vous pensez m’avoir rendu service peut-être ?


Elle se réchauffait doucement, les flammes orangées jouant de leur ombre dans ce joli minois. Elle essaya sa joue, dévoilant une de ses épaules par inadvertance lorsque sa main retira le sable sur sa figure , la camouflant aussitôt en jaugeant l’homme ensuite devant elle. Si elle ne pouvait quérir des réponses sur le fonctionnement de sa vie, elle allait peut-être essayé de comprendre celle des autres….

Un rire caverneux retenti et attira son attention ailleurs. Elle délogea son regard de son sauveteur pour regarder au alentour mais elle ne vit rien pour le moment. Elle s'interrogea à savoir si c'était une réponse cruel de la vie, sachant qu'elle ne retrouverait jamais la bonne voie ou autre chose....

Vous êtiez seul ou un de vos amis se cache quelques part ?
--Tastevin
Alors retournez-vous….

Un petit sourire en coin , il s'exécuta mais dés qu'il tourna le dos à la fille , son sourire s'effaça. Caressant machinalement le chien en baissant la tête , ses yeux scrutèrent par en dessous l'endroit d'ou lui était parvenu le son d'un éclat de rire . Il avait déjà repéré la présence de quelqu'un avant même d'entendre le son de sa voix. S'il était encore en vie malgré le temps passé sur les routes, il le devait à sa méfiance et à son instinct .

Inutile d'affoler la blonde en la prévenant, elle était déjà assez perturbée comme ça. Si elle piquait encore une crise, il était capable de la balancer lui même dans la rivière . Les états d'âmes , les jérémiades ... tout ça lui tapait sur la caboche . Il vivait au jour le jour. Manger, dormir, éventuellement boire et faire que chaque journée ne soit pas la dernière. Le reste lui importait peu .

Voyant du coin de l'oeil les habits entassés, il se retourna pour la découvrir enveloppée dans la couverture près du feu . D'un geste de la main , il rajouta une branche de bois mort en regardant les flammes s'élever .


Et vous, qu’est-ce que vous faites ici ? C’est un peu particulier de vous trouvez ici au moment même où j’allais sauter ! Pourquoi avez-vous fait cela d’ailleurs, je ne crois pas que vous coupez l’appétit soit une excellente réponse…. Vous pensez m’avoir rendu service peut-être ?


Il leva lentement son visage et plongea son regard gris dans l'azur de ses yeux et eut un moment d'hésitation.
Il aurait pu lui dire qu'il n'en savait fichtre rien . Qu'il ne se mêlait pas des affaires des autres , question de principe. Qu'elle était là où elle n'aurait pas du être au lieu de se trouver au chaud dans un foyer entourée de marmots et d'un homme qui prendrait soin d'elle. Mais il se doutait que ses réponses amèneraient d'autre questions et ça le fatiguait d'avance. Aussi il se contenta d'un..


Tu parles trop.


Puis il se leva et décrocha de sa selle un lièvre encore chaud qu'il venait d'attraper au collet et retourna s'asseoir près du feu. Mais la drôlesse n'en avait apparemment pas fini avec ses questions .

Vous êtiez seul ou un de vos amis se cache quelques part ?


Tastevin partit d'un grand éclat de rire.


Des amis? Moi ? Je n'ai pas d'amis et si cette vieille carne de cheval et le chien pouvaient parler , ils te diraient qu'ils sont mes seuls compagnons ... des amis....
Il sourit en secouant la tête.


T'es une finaude toi ? Ouais, y a bien quelqu'un qui traîne dans les environs et que j'ai à l'oeil depuis un moment. S'il s'approche en " amis ", y a pas de problème . Sinon....

La cavalier laissa sa phrase en suspend en posant sa main sur un coutelas qu'il portait au ceinturon .
--Egaree


Chapitre huit
L’indifférence déchue....


L’homme qui lui avait sauvé la vie sans qu’elle n’est rien demandée se trouvait non loin d’elle, la jolie blondinette enveloppée dans une simple couverture pour masquer son corps nue frigorifiée. Elle observait l’inconnu discrètement, il n’était pas trop vieux, la barbe non-fait depuis plusieurs jours, il avait un charme, fallait bien qu’elle l’admettre bien que beaucoup trop impoli et énigmatique pour elle. Elle n’adorait pas ce genre de personnage un peu trop grossier qui ne se mêlait pas de leurs affaires. C’était tout à fait son cas à lui. Elle préférait garder sa méfiance et son indifférence envers lui. Non seulement c’était plus prudent mais, aussitôt une fois ses vêtements secs, elle lui fausserait compagnie. Hors de question de s’attarder avec ce genre d’individus.

Tu parles trop.

Les yeux d’acier qu’il venait de planté dans les siens la fit frémir. Elle avait toujours froid, son corps commençait seulement à enlever l’engourdissement dû à l’eau glaciale dont elle s’était submergée. La chaleur que diffusait le foyer improvisé n’avait pas réussi à empêcher l’éclat des yeux du Messire de la frigorifier un peu d’avantage. Comment osait-il s’adresser à elle en la tutoyant et également en lui disant sans ménagement de la fermée ! S’il n’avait pas été aussi loin d’elle, de l’autre côté des flammes, elle l’aurait surement giflé avec un plaisir incontestable. L’indifférence qu’elle avait prôné ne semblait pas faire long feu finalement… au lieu de la reconnaissance, de l’agacement s’intensifiait….

Elle le suivit des yeux allant chercher ce qui allait lui servir de nourriture et la pauvre égarée eut une nausée. Le pauvre petit animal gisait inerte, sans vie tel un pantin dans ses mains. Quelle ignoble créature que cet homme finalement. Elle détourna la tête par révulsion, elle ne chassait jamais justement pour éviter ce genre de désagrément. Elle n’avait rien contre se subsister de viande mais de l’apprêter… C’était hors de question, beaucoup trop sensible à ses pauvres petites bêtes et leurs sorts.

Le rire de l’un remplaça celui qu’elle venait à peine d’entendre, celui résonnant près d’elle beaucoup moins inquiétant cependant. Elle le regarda lui expliquer que ses amis se résumaient à ce chien et son cheval. Les yeux bleus de la blondinette passèrent de l’un à l’autre avec étonnement. Hum… elle ne pouvait pas trop juger puisque des amis, elle n’en avait pas non plus mais, au moins, contrairement à lui, elle était aimable elle. Ce n’était pas faute d’essayer. Une vague plus calme en elle, lorsque ses yeux recroisèrent ceux du sauveteur, l’ébranla. Qu’éprouvait-elle pour lui ? Quelque part, il lui ressemblait par sa solitude mais, c’était à peu près la seule valeur qu’ils partageaient. Elle comme un rayon de soleil abandonné, lui comme une ombre dévastant tout sur son passage. Cependant, il avait réussi à faire vibrer une corde en elle, pas tout à fait bien accordé cependant encore. La mélodie était loin d’une jolie complainte mais, déjà là… elle lui en voulait de pouvoir être indifférente comme elle l’aurait voulu…

Elle frissonna de nouveau, la curiosité mêlée à la peur lorsqu’il posa sa main contre le poignard à sa ceinture. Allait-il vraiment s’en servir contre la ‘’ chose ‘’ cachée non loin, contre ce pauvre lièvre ou encore contre elle. Elle se recourba un peu plus dans sa couverture, dissimulant ainsi sa peur. Elle avait souhaité mourir mais, jamais elle n’avait fait le vœu de laisser une partie aussi importante de son existence entre les mains d’une personne… et surtout pas tel que lui !

Évitez de jouer avec ce genre de chose, vous pourriez finir par blesser quelqu’un si ce n’est pas vous.… Et j’apprécierais que vous répondiez à mes questions, c’est très impoli tout comme le fait de me tutoyer.

Armée d’un sale caractère, le pauvre, il ne savait pas ce qu’il avait fait en ne la laissant pas sauter. Elle n’était pas aussi terrible habituellement mais celui-là, il avait le don de l’irrité, que ce soit par ses manières ou par ses paroles. Elle n’arrivait plus trop à contrôler son indifférence qu’il avait surement d’ailleurs remarqué. Tantôt des yeux tristes et avide de connaissance pour finalement finir par un brasier ardent. A ne rien y comprendre, il jouait au yo-yo avec elle et rien que pour ça… elle le haïssait !

Vous ne devriez pas plutôt aller voir qui rôde autour au lieu d’éplucher ce pauvre animal ? Vous vous rendriez pour une fois, véritablement utile et vous auriez peut-être les remerciements auquel vous semblez vouloir méritez !

Elle le toisa du regard une nouvelle fois, le poussant un peu à bout certes mais défiant tout à la fois lui et elle dans ses sentiments un peu trop confus à son goûts.
Lysyan
Après un long moment, son rire s'éteignit, et ce fut une silhouette squelettique, qui sans une once de réflexion, se dirigea vers les deux.
A mi parcours, l'épouvantail hésita. Êtres humains.....conversation....En avait-il vraiment envie ?
D'un autre côté, il fallait bien qu'il le reconnaisse, le bavardage incessant du morveux lui manquait. Et la pâlotte aussi. Mais autrement elle......

Tout en ressassant ces quelques pensées, ses jambes continuaient leur avancée, et ce fut ainsi, qu'il se retrouva devant eux. Enfin, plus près d'eux, sans pour autant leur accorder une grande attention. En fait, il était captivé, par le lièvre.....
Lysyan et ses centres d'intérêts !


A propos ......b'soir vous deux !

Encore un peu, et il leur proposerait son infect tisane........froide.
Il les observa, tout en restant à ce qu'il estimait être une distance de sécurité. Pour peu que la pâle et charmante donzelle se passssssssionne pour sa personne, il pourrait, comme à son habitude, prendre ses jambes à son cou. A cette idée, une ombre de sourire affleura sur ses lèvres, forcément là, ailleurs plus difficile pour ne pas dire impossible.
Il était vraiment traumatisé par la gente féminine.

De nouveau, il caressa la dague, geste machinal chez lui.


Heu.....zauriez pas une faux m'sire ? ?

Demander s'il pouvait se joindre à eux, juste profiter de leur feu et de rien d'autre, aurait été plus simple, mais non. Sa bouche s'ouvrit, et ce fut la seule phrase qui en sortie....
--Tastevin
Drôle de petite bonne femme celle là et pourvue d' un vrai caractère de cochon. Plus il la regardait s' énerver et plus ça l'amusait de lire la colère dans ses yeux. Tastevin afficha un sourire en coin qui éclaira un instant son visage buriné.
Plus il l'observait et plus il l'a trouvait également jolie. Beau minois et grain de peau délicat qui devait être douce à caresser.


Évitez de jouer avec ce genre de chose, vous pourriez finir par blesser quelqu’un si ce n’est pas vous.… Et j’apprécierais que vous répondiez à mes questions, c’est très impoli tout comme le fait de me tutoyer.


Le sourire du vagabond s'élargit.


Ne t'inquiète pas pour ça. Ce... genre de chose , comme tu dis, m'a sauvé la vie plus d'une fois et pourrait même sauver la tienne. Quand au tutoiement ... AH ça ! Je suis né dans la fange moi ma demoiselle, au milieu des immondices et laissé pour mort. J'ai du me battre pour survivre . C'est pas en arrachant le pain à d'autre qu' j'ai pris le temps de vouvoyer.
Maintenant si ça te dérange tant que ça, t'es pas obligée de parler..... comme ça j'aurai pas à TE répondre.
Il lui fit un petit clin d'oeil amusé .

Apparemment la drôlesse n'était pas en reste de question.


Vous ne devriez pas plutôt aller voir qui rôde autour au lieu d’éplucher ce pauvre animal ? Vous vous rendriez pour une fois, véritablement utile et vous auriez peut-être les remerciements auquel vous semblez vouloir méritez !


Le regarde gris acier se posa froidement sur elle.


Si tu n'étais pas autant occupé à l'ouvrir, tu aurais remarqué que cabot est sur la défensive et que la vieille carne frappe le sol de ses sabots. Autrement dit... on va avoir de la visite !


Tastevin garda bien en main son coutelas pendant que l'étranger qui les avait observé arriva près d'eux.


A propos ......b'soir vous deux !


Tastevin ne dit mot, continuant à dépeucer le lièvre comme s'il n'avait pas remarqué sa présence ou n'y attachait pas grande importance .

Heu.....zauriez pas une faux m'sire ? ?


Levant lentement la tête, le dépeceur regarda celui qui s'adressait à lui.


Une faux hein ?... ouais. J'ai une tête à me balader avec une faux moi? Y a trois choses que tu peux convoiter ici.... mon vieux cheval , mais il pourra pas faire une lieu de plus.
... La fille, mais si tu fait même semblant de t'approcher d'elle, je te saigne comme un porc ! ... ou.. ce lièvre que je m'apprête à cuire.
Si c'est la dernière chose qui t'intéresse , pas de soucis. Sinon, ben conseil de dépeceur... passe ton chemin étranger.
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