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[RP] [7 Octobre -VIISD] Quand Haro est lancé par le Héraut..

Polstephie
Lengadòc avait reçu ce matin preuves affligeantes suite à une dénonciation. Enquête menée, elle avait jugé l'affaire trop grave pour ne pas agir et rester sur sa réserve aussi avait-elle décidé de prendre les choses en main et venait-elle en salle des plaintes afin de rencontrer le Procureur. Une fois introduite auprès de la personne tenant la charge, elle la salua puis entra directement dans le vif du sujet.

Bonjour Mestre Procureur. Je suis navrée de ne m'être pas fait annoncer comme il se doit mais je viens vous entretenir d'une affaire grave.

A travers ma personne, la Hérauderie vous saisit d'une affaire concernant une personne portant un titre qu'elle n'a pas. Ainsi, m'appuyant sur mes connaissances et suite à de plus amples recherches :

Dans les textes portant sur le statut juridique de la noblesse et du port de titres, le premier paragraphe nous fait part du délit de port de faux titres. "Le délit de port de faux titre est répressible par les juridictions judiciaires classiques de chaque province. C'est un délit "royal" car l'interdiction est valable pour toutes les provinces. "

Article 4.5.27 du Coutumier Languedocien concernant le faux dans les titres. Je cite : "Toute personne qui, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite, a créé un titre faux, falsifié un titre, abusé de la signature d'autrui, morale ou physique, pour fabriquer un titre supposé, ou constaté ou fait constater faussement, dans un titre, un fait ayant une porté juridique, ou a, pour tromper autrui, fait usage d'un tel titre, est passible de l'emprisonnement et/ou de l’amende."

Et du fait de la Coutume et des Lois Royales, je saisis donc la Justice Comtale pour rendre verdict sur une usurpation avérée et inadmissible ! Je tiens à vous préciser qu'un refus est impossible sans quoi vous contreviendrez aux Lois Royales.

Mais j'en viens maintenant à la personne contre qui je porte plainte. Il s'agit de Parrain44 de Lortz, qui se pavane dans notre Comté en arborant un titre de Marquis qu'il n'a point. Et comme si ce n'était point suffisant, il se réclame Marquis du Comté du Languedoc voyez-vous ! J'exige une mise en accusation immédiate au vu des preuves que l'on m'a rapporté.


Et elle tendit un feuillet tenant lieu de preuve.






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Posté également en salle des plaintes pour les joies d'un RP visible par tous
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Polstephie
Agita légèrement le feuillet que la personne tardait à prendre... légèrement exaspérée...

C'est parce qu'il s'agit de votre Epoux que vous ne me répondez pas ?
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Polstephie
Le Procureur, Xellotath, effectivement épouse de l'incriminé, daigna enfin répondre au Héraut.

J'entends bien votre plainte. Cependant je ne sais pas si il est conforme pour moi de lancer une telle ne pouvant être neutre dans cette affaire. Je vais me renseigner à ce sujet si il en est tel, alors je lancerai l'affaire au tribunal...

Comprenez bien que je comprends vos griefs à l'encontre de mon époux. Et connaissant donc le dossier avant même sa parution, je déplore que l'hérauderie accueille ainsi mon époux qui depuis tout ce temps tenait à maintenir le secret sur son rang, pour des raisons personnelles. Nous tâcherons de lever le voile sur cette affaire.

Je vous tiens au courant au plus vite.

Lequel Héraut écarquilla alors les yeux... C'est qu'elle ne manquait pas d'audace l'impudente...

Je vous demande pardon ?

Parce que vous croyez que vous avez le choix ? Non seulement il est bien évident que vous n'êtes pas en mesure d'être Procureur dans cette affaire, mais de plus l'Hérauderie n'a pas à accueillir un faquin qui usurpe des titres ! Il n'y a là aucun secret mais bel et bien usage de faux. Puisque vous me sembler ne pas comprendre la situation veuillez faire prévenir le Comte je vous prie. Il est intolérable qu'on bafoue ainsi la Loi Royale et la Noblesse ! Nul voile n'a à être levé. Les faits sont là.

Je vais attendre icelieu car réponse doit être donnée immédiatement. Point final.


Et la Comtesse de faire elle-même signe à un valet de faire chercher le Comte pour l'affaire, pensant bien que l'autre essayerait de retarder l'échéance tout comme elle avait tardé à lui répondre.
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Majda_eulalie
Une grosse boule sur l'estomac, Majda vient voir la Dame Blanche comme elle l'appelle in peto. Cette dame tellement triste suite au décès d'une jeune femme de l'âge que la jeune maure atteint.

Elle frappe à la porte du bureau de la baronne du Gévaudan. Plusieurs choses font qu'elle ne peut maintenir le silence plus longtemps sur des faits qui semblent s'être réalisés. La jeune femme avait prévenu le Roy d'Armes plusieurs jours auparavant, mais c'était avant. Pas possible de faire un procès d'intention. Seulement aujourd'hui, les faits étaient là...

Toc toc toc
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Polstephie
Elle n'avait pas eu de réponse de la Procureur que déjà le Comte entrait et entraînait sa belle-soeur en dehors... Il avait fait vite ce petit valet. Pol avait alors tout juste eu le temps de saluer Bentich qui était venu s'enquérir de la situation. A peine avaient-ils échangé quelques mots que le Comte était revenu auprès d'eux et enjoignait le Héraut d'attendre un peu pour le procès. Elle en avait alors convenu puis était retournée à son bureau pour y travailler. Quelques minutes à peine qu'elle était là quand...

Toc toc toc

La Comtesse releva la tête de son ouvrage, repoussa les parchemins, prit dans un petit bol de bois quelques amandes grillées et enrobées de miel, massa ses poignets une fois debout puis alla ouvrir la porte elle-même. C'était la jeune Majda.


Oh Bonjour Dame ! Je vous en prie entrez donc !

Et de s'effacer pour la laisser passer tout en indiquant deux gros fauteuils bien moelleux dans lesquels s'installer. Une petite table se dressait entre les deux, chargée de douceurs et de breuvages divers que chacun pouvait piocher à volonté.
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Majda_eulalie
Esquissant un discret sourire, Majda entre à l'invitation de la Comtessa.

Bonjorn Comtessa, comment allez-vous ?

Lorsqu'elle lui présente les fauteuils, Majda qui sent ses jambes se dérober à l'idée de devoir dénoncer un noble pour une magouille... digne d'un roman de gare... Si si, je vous assure ! Attendez la suite rocambolesque et vous verrez ! ... ressemblant à des agissements de brigands plus que de nobles, s'assoit, ou plutôt s'affale, avant de se reprendre. La Dame Blanche est tout de même l'épouse du Roy d'Armes, pas question de faire trop mauvaise figure même si elle se sent mal d'avoir pu accorder son amitié à un tel personnage.

Les rumeurs de votre plainte me sont parvenues, et je souhaite vous informer de faits qui ont été portés à ma connaissance avant que cette affaire soit rendue publique. Il se trouve que je crains pour la vie de la personne qui porte ce titre, car elle a été manipulée, et quand vous saurez qui a fait cela...

La jeune maure soupire, se demandant par où débuter...


Votre époux ne vous l'a peut-être pas indiqué, mais je suis allée le voir, craignant pour l'image du Comté. Je suis bien vassale du Comté avant d'être celle du Coms, et j'avoue que les agissements prémédités pour le meurtre d'une personne ne sont pas du tout pour me plaire. Je n'avais pas le nom de la "victime" qui aujourd'hui est celle que vous accusez.

Nouveau soupir, espérant que la Comtessa arrive à comprendre son discours bien décousu, et l'imbroglio qui va suivre.


Il y a quelques temps de cela, le Comte est venu me voir, il cherchait des mercenaires. Comme vous le savez peut-être, j'étais seconde sur sa liste, il avait ma confiance, mais j'ai du retourner sur mes terres suites à des galopades de chevaux sauvages, et à mon retour, j'ai été quelque peu surprise de ce que j'ai pu entendre. Bref, ma confiance s'en est trouvé réduite, et je lui ai demandé de quoi il s'agissait, n'étant pas vraiment du genre à accepter de me mouiller dans une affaire des plus stupides. Loin de faire remonter ma confiance en lui, cela m'a déplu au plus haut point, et je m'en suis indignée devant lui. Il voulait se comporter comme un brigand, et me demandait d'être sa complice ! Jamais je n'aurais pu accepter cela.

Il m'a alors expliqué qu'il comptait vendre le Comté, fournir de faux titres de marquis à la personne, afin de pouvoir payer les dettes du Comté, et qu'ensuite, lorsque la somme serait versée, il ferait tuer ledit marquis par des mercenaires.

Lorsque j'ai entendu cela, je le lui ai bien sûr déconseillé, et j'ai refusé d'y apporter mon concours.


Levant alors les yeux vers son hotesse, Majda se sent désemparée.

Je ne savais que faire, j'ai pris conseil auprès de votre époux qui a trouvé la farce amusante. Seulement aujourd'hui, lorsque j'ai appris votre plainte, je me suis dit qu'il avait mis son plan à exécution. Comme il est de notoriété publique que Sa Grandeur Bbred déteste son frère Parrain44 au plus haut point, je me suis dit qu'il l'avait spolié, acceptant son argent pour remonter les finances comtales, lui fournissant de faux titres, que forcément Messer Parrain prend pour vrais à l'heure actuelle.

Comtessa, j'avoue que je ne sais pas ce que nous pouvons faire à ce sujet. Ma parole, face à celle d'un Comte aura-t-elle du poids ? Peut-être que d'autres témoignages viendraient appuyer le mien, je ne sais. Mais je voulais vous avertir, parce que si c'est bien Parrain44 la victime dont le Comte Bbred se gaussait il y a peu en ma MaiSoN, et bien, je trouve l'aventure peu banale, et ses façons peu dignes de la noblesse.

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Majda_eulalie
Pendant leur conversation, Majda reçoit des messages des plus surprenants. D'une part, le Comte la menace d'un procès si Polstéphie venait à lui parler de ce qui se dit dans ce bureau, comme si des oreilles trainaient derrière une tenture, et d'autre part, il lui fait parvenir une copie d'une missive concernant la fameuse fumeuse proposition de vente de titre et de place permanente au conseil comtal. Elle soupire, regardant la Dame Blanche.

Je crois qu'il est perdu. Le Sans Nom a du avoir raison de lui. Il est malade dans sa tête.

Majda se tape la paume de la main contre le front.

Il lui faut une trépanation ! C'est le seul moyen de faire sortir le Sans Nom de sa tête ! Faudrait un médecin pour confirmer ce diagnostic. Hum.... Je vais écrire à mon père. Après tout, il s'y connait, lui, en médecine.

Majda recopie alors la missive, et tend l'original à lire au héraut.

Bon, je n'ai pas d'autres preuves, mais si cela peut vous aider à quelque chose, à mener une enquête ou autre, je vous le laisse.
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Bbred
BBred qui se demandait si Majda s'ennuyait tellement de n'avoir pas pu poutrer, qu'elle soit venu mettre le nez dans ses affaires. Se demandat même par quel magie Majda avait pu également rassembler autant d'informations sur l'histoire de Parrain.
En effet il avait eut vent de la ridicule accusation que celle-ci avait faite quand elel était venue le menacer.
Il lui avait fait parvenir de suite la lettre qu'il avait reçu.

Bb ne savait aps ce que cherchait Majda, peut-être taper également sur le Vicomte, le nouveau jeu à la mode.
Il avait eut vent des accusation complétement délirante et mensongère de la Donà ... Pourtant ceelà ne lui ressemblait pas du tout, et difficile de savoir quel mouche l'avait piqué.
De il ne comprennait pas ce que venait faire se srelations avec son frère.
Elles ont toujours était bonne et un voyage de famille était même en cours d'organisation.
BB ne s'était jamais eprmis de hurler en public les relations entre Majda et son petit frère. Il décicda néanmoins de ne pas aller plus loin, fatigué de d'avoir s'epuiser face à une bande d'ennervé.

La discussion qu'il avait eut dans les appartements des partiarches du certaine famille justement, lui avait permit de comprendre ce qu'il fallait changer

Il adressa un Plie tout de même à Donà Polstelphie




De Nous BBred de Lortz,
Vicomte de Pézenas,

A sa Grandeur Donà Polstephie, hérault du languedoc,

Avons appris des accusations formulées à notre encontre.
nous les qualifions d'incompréhensible et de ridicule.
Nous citons Mestrea Frédérique actuelle CAC comme témoin concernant cette histoire de potentiel acheteur, qui nous a été proposé en notre présence.

Nous déplorons l'attitude déplacée, d'un vassal du languedoc à notre encontre sachant que celle-ci pour avoir été notre confidente connait parfaitement l'absurdité de cette histoire qui n'a aucun lien avec les soucis de notre Frère Parrain44.
Ne comprennant pas le but d'une telle tentative de polémie, nous en resterons là, mais nous tenons à votre disposition si nécessaire

Cordialement
BBRED DE LORTZ
VICOMTE DE PEZENAS
Montpellier, le 10eme Jour du Mois de Septembre

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http://heraldique-europeenne.org/Accueil.htm
Majda_eulalie
Les propos de Majda n'étaient nullement accusateurs, mais l'exaspération suites aux menaces de Bbred la laisse pantoise. Majda se lève et sort, pour aller prendre l'air avant d'exploser.
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Polstephie
Majda_eulalie a écrit:
Les propos de Majda n'étaient nullement accusateur, mais voyant que Donà Polstéphie se fichait royalement de ses informations, Majda se lève, elle d'autres chats à fouetter, et se dirige vers la porte.


Pol sentait comme une gêne sur sa joue. Sa main vint grattouiller ce qui l'embêtait pour se rendre compte qu'il s'agissait d'un vélin. Elle ouvrit un œil, puis l'autre et fut surprise de se rendre comte qu'elle était dans son bureau, le visage contre le parchemin sur lequel elle travaillait... avant de s'endormir visiblement. Elle s'étira lentement, dénouant ses muscles et faisant involontairement craquer ses os... Puis elle se leva afin de se servir un verre d'eau à la carafe qui trônait sur un guéridon.

Pendant qu'elle buvait lentement l'eau encore fraîche, elle se prit à penser à ce rêve étrange qu'elle avait fait où la fille de Djahen et MarieDouce était venue la trouver, et où une lettre du Comte lui était adressée comme s'il avait pu savoir en quelques secondes qu'elle recevait la jeune fille. Il lui avait pourtant paru réel cet instant... Mais la vitesse à laquelle les choses s'étaient enchaînées l'en dissuadaient maintenant. Enfin, elle reposa le verre et retourna s'asseoir à son bureau afin de terminer son travail.




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HRP censuré : utilisez le MP - {LeFaucheur}
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Geoker
Le Comte de Saint-Gilles s'était étonné une première fois d'apprendre le procureur "marquise du comté du Languedoc" et c'est naturellement qu'il avait fait parvenir un pli posant la simple question de la vraissemblance d'une telle chose. On pouvait s'attendre à plus sérieux de la part d'un conseiller comtal ou du frère du Comte, au choix.

Donc, c'est naturellement que le Gaucher s'enquit de la suite de cette affaire. Il put saluer d'un signe de tête une Majda de mauvaise humeur dans les couloirs avant d'entrer dans le bureau. Il vit alors une Polstéphie somnolante...


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... l'Officier Royal tapa dans les mains afin de réveiller plus ou moins discrètement la Comtesse. Ce n'est qu'une fois qu'il a son attention qu'il s'aperçoit de la chaleur dans cette pièce, il savait son interlocutrice avec une santé plutôt fragile, cette grosse chaleur voulait sans doutecomenser le début des fraicheurs automnales. Sa correction lui évitait de remarquer cette chaleur pesante, mais GeoKeR enleva son mantel qui l'oppressait découvrant son nouveau vêtement constitué d'un tissu léger d'un vermeil délavé que l'on pouvait qualifier de "rose". L'expression "se mettre à laise" prenait alors tout son sens.
GeoKeR s'installa auprès de Polstéphie :

Dona Comtessa, notre présence s'explique par notre désir de satisfaire notre curiosité concernant l'affaire du Marquisat du Languedoc. Mais présent pour présent devant vous, nous vous proposons de faire table rase de notre passé particulièrement riche d'hostilités que nous soupçonnons être dû à la tension d'une attirance mutuelle sans égal. N'essayez pas, je vous prie, de m'interrompre, avouer ainsi les choses nest pas aisé et je veux pouvoir aller jusqu'au bout de mes explications avec toi.

Le ton alors formel du Comte de Saint-Gilles devenait pluss familier.

Après avoir pensé et repensé à ce passé je crois que la meilleure façon de repartir ur des bases saines est de laisser libre cours à notre passion qui nous anime, ici et maintenant.

GeoKeR se débarasse alors de ses effets avec un regard enflammé...

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Dona ?

Le Comte raclait avec une fausse discrétion sa gorge....
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In virtute decor, in labore quies
Polstephie
Alanguie dans un fauteuil, la tête lui tournant légèrement, la Comtesse tentait de se persuader qu'elle avait rêvé son entrevue avec Majda et la lettre de BBred... Perdue dans ces pensées, la chaleur de la pièce l'y aidant, elle se laissa aller dans les bras de Morphée alors que la demoiselle avait quitté la pièce. Sans nul doute ses longues nuits d'insomnie l'avaient fatiguée et elle en payait là le prix.

Toute à son sommeil elle n'entendit pas qu'on pénétrait les lieux et ne se rendit pas compte que le Comte Gaucher la visitait.

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D'un claquement de mains il l'éveilla. Puis sans qu'elle comprenne ce qui se passait, il se rapprocha d'elle tout en se défaisant de son mantel si lourd, dévoilant alors sa musculature, son corps si jeune moulé par ce lin si léger presque couleur de sa peau qu'il n'en était que plus affolant pour elle de se retrouver si près de lui... Assez proche pour remarquer cette cicatrice sur son bras droit, cette cicatrice qu'elle avait déjà pu voir par le passé lors d'un bain pris en commun dans l'eau salée...

Elle tenta alors de se redresser dans son fauteuil, de lui faire face véritablement, partagée entre le trouble qu'il avait fait naître en elle il y avait si longtemps et la peur, la crainte voire le dégoût qu'il lui inspirait... Mais il prit la parole et ce fut comme s'il avait étouffé toute velléité de sa part :

Dona Comtessa, notre présence s'explique par notre désir de satisfaire notre curiosité concernant l'affaire du Marquisat du Languedoc. Mais présent pour présent devant vous, nous vous proposons de faire table rase de notre passé particulièrement riche d'hostilités que nous soupçonnons être dû à la tension d'une attirance mutuelle sans égal. N'essayez pas, je vous prie, de m'interrompre, avouer ainsi les choses nest pas aisé et je veux pouvoir aller jusqu'au bout de mes explications avec toi.

"Mais mais mais ! C'est que..."

Affolée, elle le vit s'approcher d'elle, s'installer véritablement presque contre elle et la tutoyer ! Puis de se faire plus proche encore et de retirer le peu qu'il avait sur lui en lui offrant de vivre la passion qui les animait... Allait-il l'embrasser de nouveau ? Comme cette fois où il avait affolé son cœur alors que ses larmes perlaient ? Elle ferma alors les yeux...

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Elle les rouvrit alors que sa voix avait changé de façon subtile et qu'il se raclait la gorge comme pour la rappeler à la réalité. Elle les rouvrit donc sur un Bernis - ah non mazette pas Bernis mais Saint Gilles maintenant ! - donc sur un Saint Gilles dont la mise l'étonna tant qu'elle en rougit violemment et baissa vivement les yeux. Comme au "bon vieux temps" ?

Elle se redressa alors parfaitement sur son siège, lui fit face et se prépara à l'affronter, réussissant enfin à articuler quelques mots.


Bonjour Comte... Je... hum pardonnez-moi mais je crois bien que je me suis endormie... Que puis-je pour vous plaire ?

Mais quelle sotte alors ! Et quelle platitude ! Comment donc pouvait-elle parler ainsi après ce.. cet... cet étrange instant ? Dans le genre platitude et idioties on ne pouvait mieux ! Elle resta donc ainsi, plongée dans ses yeux alors qu'elle avait relevé enfin les siens, attendant sa réponse...
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Geoker
Polstephie qui rougit et qui murmure presque quand elle parle, pas de doute il y a des choses qui ne changent pas. Pourtant elle était très troublée pour si peu. Quant à lui plaire, cela le fit sourire...

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Pour me plaire ? Peut-être une tenue plus légère qui mette en valeur vos atouts féminins....

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Haha, oui non soyons sérieux, c'est une formule de politesse

Hum, oui, donc... bonjour.

Il trouvait qu'il faisait chaud dans cette pièce et commença à se débarrasser de son mantel.
Permettez, avant tout que nous nous mettions à l'aise...
Il enlève alors son mantel sans vraiment attendre une "permission" de la part de son interlocutrice, laissantdécouvrir une tenue de civile relativement banale aux tons blancs et noirs, trop simple peut-être pour un Comte, mais il gardait la pseudo-sophistication de ses tenues pour les cérémonies . Il cherche à la voir dans les yeux, habitude toute naturelle, alors qu'il reprend :

Dona Comtessa, notre présence s'explique par notre désir de satisfaire notre curiosité concernant l'affaire du Marquisat du Languedoc.

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In virtute decor, in labore quies
Polstephie
Il lui sourit tout en la détaillant, du moins était-ce l'impression qu'elle avait... Pensive, elle le fixa un instant.

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Elle entendit presque à peine la réponse qu'il lui faisait alors :

Pour me plaire ? Peut-être une tenue plus légère qui mette en valeur vos atouts féminins....

Et de le regarder, ébahie, pensait-il réellement qu'elle allait se dévêtir ou que c'était tenue pour recevoir ?


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La Comtesse secoua alors la tête et tenta de remettre ses idées en place. Elle ne savait si elle devait lui répondre vertement. Mais avant de prendre une décision, GeoKeR commença, ou recommença plutôt, à se dévêtir !

Permettez, avant tout que nous nous mettions à l'aise...

Les yeux ronds comme des billes, avec son fameux air de vieille chouette, elle le dévisagea un instant s'attendant à le voir en tenue légère et rose. Elle soupira de soulagement alors qu'elle le constatait en noir et blanc... Blanc ? Tout comme elle...

Et il s'approcha, et cherchant ses yeux il lui fit un aveu.


Dona Comtessa, notre présence s'explique par notre désir de satisfaire notre curiosité concernant l'affaire du Marquisat du Languedoc.

Souffle coupé, elle était là à l'écouter. Ses yeux s'accrochant aux siens en réponse à leur demande : Ambre plongé dans les Ténèbres insondables d'un Comte Gaucher.

A cet instant, elle ne sut pourquoi, mais elle tendit ses mains vers lui. Quête insensée afin de juger de la réalité de sa personne. Après tout ils n'étaient plus amis depuis longtemps, presque ennemis même... Mais sa présence à cet instant, ces mots, ses mots... Était-il possible que ?

Elle n'osa toutefois pas l'interrompre. Il lui fallait désormais aller jusqu'au bout. Coûte que coûte. Malgré ce cœur affolé qui battait la chamade dans sa poitrine...

Elle devait s'y résoudre : il menait la danse.

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