Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

Info:
Niort, le 7 décembre. Quelques jours après l'attaque du roy.

[RP] Ce que vivent les roses ?

Armoria
Niort, le 7 décembre 1456



La soirée de la veille avait été risquée ; heureusement, les gens présents en taverne avaient semblé penser à la fatigue qu'elle avait accumulée depuis l'attaque du Roy. S'il était vrai qu'elle ne s'était guère ménagée - elle ne savait tout simplement pas le faire, au grand dam de son entourage - le "malaise" subi n'était dû à la fatigue qu'indirectement.

Snell avait été contraint de la porter pour la ramener, et c'était la seconde fois en peu de temps qu'elle rentrait de cette façon. Chaque fois, portée par un borgne balafré : parfois, la vie joue des tours. Le Bourguignon, de borgne, avait décrété qu'elle ne devait plus se bander le ventre. Cependant, elle se fit tout même poser ses bandages, ce dimanche, pour se rendre à l'église. Bandages serrées, ample cape bordée de fourrure.

Lors de la messe, elle pria ardemment pour son roi, et pour ne pas se faire prendre.

Ite missa est.

Elle déposa cinq Ecus dans la corbeille, et se dirigea vers la sortie de l'église. Sur le parvis, elle resserra frileusement le col de sa cape et fit quelques pas, s'écartant un peu du groupe issu du cortège, avec lequel elle était venue assister à l'office. Ces derniers sortaient peu à peu, se retrouvant sur le parvis.


[Topic ouvert à tous ceux se trouvant IG à Niort. Postez sans complexe, tant que le point de départ de la trame est respecté. Donc, toute intervention "héroïque" ne doit pas comporter de notion de réussite. Comme toujours, le but de l'action est lié à un tirage de dés où la vie d'Armoria sera mise en jeu. Bon RP à tous.]
_________________

[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Lunedor
L'espace d'un matin, elle avait décidé de mettre de côté ses différents avec Aristote et de se rendre à la messe. Oh certes elle n'avait guère suivi l'office aristotélicien, préférant rendre grâce à la Dame d'avoir épargné princesse et roy.
Elle ignorait quelle cérémonie eût été appropriée en ces moments-là, son ignorance en matière de liturgie étant réellement affligeante et la possibilité d'y remédier, quasi impossible.

Canne dans une main, coude guideur de Forrest dans l'autre, elle sortit de l'édifice, pas mécontente de pouvoir respirer enfin l'air vif et piquant après l'atmosphère lourde d'encens à l'intérieur. A l'image de ces derniers jours d'ailleurs, lourds qu'ils étaient de menaces, d'imprévus, d'imprévisibilité. Qui sait ce qui arriverait dans les prochains jours? Peut-être la vie allait-elle reprendre son cours tranquille et leur voyage sa routine mais peut-être que le maëlstrom n'était pas encore éloigné.

_________________
--Brunehaut


Cachée dans un coin, Brunehaud regarde et écoute la messe de ce dimanche de décembre.

Son âge? Entre 25 et 30 ans. Sa mère a jamais su compter même si elle avait d'autres connaissances qu'elle lui a transmises. Puis à quoi servirait d'enregistrer la naissance d'une enfant du diable. Ben oui, rouquine. Elle porte donc la marque du Sans Nom. Et pourtant elle a été baptisée sans que l'eau bénite ne la fasse hurler, pas plus que le signe de croix sur son front. Mais là encore certains y ont vu la marque. Un enfant ça pleure quand on lui fait ça.

En ce matin, elle est là, derrière un pilier, à observer donc. Pas tous les jours qu'elle approche tant de si belles personnes ni qu'elle voit de telles tenues. Elle, qui ne survit que grâce à ses talents d'accoucheuses, n'aura jamais de quoi se payer ces tissus chatoyants. Et puis, de quoi aurait-elle l'air. Brunehaud sait bien qu'on dit qu'elle est.... laide.. sans intérêt. A part pour ouvrir ses cuisses de temps à autre à quelque petit seigneur du coin.

Les visages, elle ne les connait pas. A part un. La dame là. Elle l'a entendue comme tous les autres en place publique. La Princesse. Puis les habitués.

D'ailleurs la messe est finie et elle sort sur les talons d'Armoria, en prenant plein la vue entre bijoux et robe.

Un mouvement sur la droite attire son attention. Mais elle le connait ce bougre là. C'est lui qui traine autour de chez elle, encore un qui a besoin d'elle mais ne veut pas qu'on le voit lui parler. Amusant d'ailleurs qu'on puisse les reconnaitre tout en disant qu'elle est servante du Diable. A moins que par superstition les gens préfèrent penser que justement sa présence fait qu'il regarde ailleurs.

Elle croise un regard, se fait plus attentive à certains signes qu'elle connait par coeur depuis le temps. Ainsi c'est donc d'elle qu'il s'agit. Petit sourire en coin. Voilà qui va renflouer sa bourse. Se frotte les mains la matrone. Jour faste.
Armoria
Elle inspirait à pleins poumons la bise froide qui s'insinuait sous les vêtements les plus chauds. Elle avait cru discerner une réprobation dans le regard du prêtre qui officiait. A cause de sa robe au décolleté vertigineux ? Bah... Ces fantaisies prendraient bientôt fin... En attendant, elle ne pouvait guère faire autrement.

Enfin, le prêtre avait bientôt oublié sa robe - si tant est qu'il l'avait remarquée - pour se concentrer sur Eusaias, qui s'était fait remarquer pendant l'office. Sacré Eusaias. En y repensant, elle ébaucha un sourire, là, debout entre parvis et route principale.

Forrest, comme à son habitude, la suivait, pas trop près pour ne pas gêner ceux qui voudraient lui parler, pas trop loin pour réagir à la voix et au regard. D'un geste discret, il lui désigna une femme aux cheveux de feu, sortie du lieu saint après elle, et qui la regardait bizarrement.

Elle hocha presque imperceptiblement la tête pour son valet.

_________________

[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Damisella
Dimanche, jour de messe, Damisella s'y est rendue, priant avec ferveur.

L'église est pleine de monde comme on pouvait le prévoir, quand les temps sont troubles la foi est un refuge.

Debout sur le côté de la nef, elle prie, pour que le Roy guérisse, pour ses amis morts, prie aussi pour remercier que sa vie ait été épargnée.

Douce odeur de l'encens, murmure des prières...

Corbeille qui passe, alourdie des deniers et des écus... Il sera content le curé.

Avant de sortir elle va allumer un de ces beaux cierges en cire blanche.

La foule s'écoule lentement, dehors un rayon de soleil illumine les façades des maisons.


_________________
Snell
Snell se gratta inconfortablement en sortant de l'église. C'était toujours la même chose lorsqu'il lavait ses vêtements et parfois il se demandait pour quoi il se donnait la peine. Enfin, les messes royales ou princières étaient toujours 'spéciales' et un petit effort pour bien paraître ne le tuerait pas. Quoique bien paraître lorsque son visage ressemble à un casse-tête, c'était relatif.

À la sortie de l'église, le Borgne tâcha de se rapprocher de la princesse pour bien jouer son rôle de garde du Corps. Rôle qui avait jusqu'ici toujours été inutile puisque la plus grave menace pour la santé d'Armoria avait toujours été elle-même. Il avait remarqué qu'elle s'était bandé malgré ce qu'elle lui avait assuré. Snell portait sa contrariété sur son visage, mais ne dit rien. Enfin, rien pour l'instant.

_________________
Tithieu
Dans la rue haulte abordant l'Eglise, celle-la mesme qui longe les remparts depuis le Donjon, un destrier avance au pas. Cheval de Sergent, beste puissante et écumante, montée par un Poictevin en panoplie soldatesque. Cotte de maille et heaume dissimulant son visage à qui voudrait le reconnaître, broigne de cuir léger aux couleurs du Poictou identifiant grade et qualité, épée battant sa hanche à chaque pas de son animal, le Sergent Poictevin se frayait un chemin dans la foule. Vers l'Eglise, et d'une voix autoritaire. Le temps le pressait. Au loin, le parvis de l'Eglise estait en vue, parsemé de Nobles gens et aultres sommités citadines venues assister à l'Office, et peut-estre prier pour la convalescence du Roy des Francs, et le salut du Poictou. Ce dimanche paisible basculerait bientost dans le surréaliste, tous l'ignoraient.

Un crachat bruyant vint s'écraser sur le pavé de la place, aux sabots du Sergent. Sa bouche, seule portion de son faciès que laissait apparaistre le heaume, se déforma en une grimace disgrascieuse. L'action estait imminente, il n'estait plus question de faire volte-face, mais l'homme en estait toujours à se demander quelle folie avait pu le pousser à accepter la demande pour le moins surprenante de son commanditaire. De toute sa vie de dément, jamais encore il ne s'estait engagé, qui plus est seul, dans pareille entreprise. Pour l'amour du Royaume...

Dessous son heaume, et de par les fins regards qui y estaient troués, l'oeil du soldat parcourt circulairement la foule, à la recherche de sa Princière victime. Son vestement s'oublie facilement dans la foule, tant il est commun en ces temps de guerre de voir les soldats du Comté déambuler dans les rues, en armes et à cheval. Pour autant, ce n'est pas le cas de ceux de la Bourguignone, parée qu'elle doit estre de ses plus beaux atours, ceignant sur son front blond la Couronne d'Or propre aux gens de son rang.


C'est folie...

Il se le répète, depuis qu'Armoria est en vue et qu'il avançe lentement vers elle, au pied du parvis, avec une nonchalance qui n'est que d'apparence. Mesme sa monture, qui n'est pas la sienne, semble percevoir sa tension. Aussi marche t-elle pour luy, semblant aussi sereine que possible dans ceste foule compacte et turbulente. La sérénité ne sera que de courte durée, le masque ne tardera pas à tomber.
Sa main gantée tend les rênes. Un bruit sourd, et un cliquetis significatif.
Il a sauté pied à terre, à quelques pas de la Princesse. Par chance, personne ne semble l'avoir remarqué. C'est maintenant ou jamais.


Arrière ! Arrière ou je luy tranche la gorge !

Il a défourrée son épée, d'un geste brusque, et d'un mouvement expert il a saisi la blonde par derrière. Sa main obstrue la bouche de Son Altesse d'Estampes, sa respiration luy caresse la nuque, sa lame presse son cou avec une force tout à faict réaliste. La tension est à son comble, l'adrénaline submerge son demi-regard et bat dans ses veines. Plus question de renoncer.

Du calme Princesse, du calme...

Sous le heaume, d'épaisses gouttes de sueur perlent sur le front du Vicomtal Balafré, et roulent jusqu'à son unique oeil. Il joue sa vie sur ceste place, un rien le révélerait à la foule de notables qui s'amasse autour de luy. Il suffirait que le Sergent qu'il a assomé et dépouillé de ses oripeaux ait eu le temps de distinguer son autographe facial pour qu'il en soit fini de luy, et de sa vie. Fuir, vite.

A cheval !

Sans ménagement, bien qu'ayant quelques égards pour le couple d'otage qu'il emmène avec luy, il attire la Princesse vers le destirer Poictevin. Sa main serre fermement sa gorge, tandis que dans le prolongement de son bras droit, son épée tient au respect ceux qui voudraient s'illustrer héroïquement. Il n'est pas temps de tomber sur plus fort et plus déterminé que soi.
Il la pousse contre sa monture, tire de sa ceinture une dague, pour donner le change. Tenant d'une main la Princesse en joug, la courte lame pointant dessous son menton, il la hisse sans plus de ménagement sur l'animal, de sa main armée, l'asseyant sur le tapis de selle puant de ce cheval de campagne.


En arrière, j'ai dict ! En arrière !

A peine avait-il tourné le dos à la foule pour monter sa victime dessus son équestre complice, que quelques uns s'estaient rapprochés, un peu trop dangereusement à son goust. Visiblement, et mesme si la garnison n'estait pas encore prévenue, ses assaillants s'enhardissaient d'instant en instant, conscient certainement que leur supériorité numérique leur permettrait de triomper de luy sans trop de mal. Il estait temps de décamper, de mettre le plus de distance possible entre Niort et luy.
Un pied à l'étrier, sa main gauche à la selle. Il saute en selle, juste derrière Armoria, dague rangée à la ceinture. Il s'agit de fuir.
Eperonner et guider un destrier de plus en plus excité par la nervosité de la foule n'est pas chose aisée. Le faire, tenant en ses bras -et accessoirement, en son joug- une blonde enrobée de tissus encombrants, et ayant en prolongement de son bras droit une lame meurtrière, tient tout de l'exploit. Si elle avait voulu se débattre, nul doute qu'il aurait chuté. Mais le concours discret de sa Royale victime luy fut salvateur, et il put lancer son animal au galop juste avant qu'un contingent de soldats Poictevins ne se lance à sa poursuite, arrivés à pleine course dans son dos.

Galop effréné dans les rues de Niort. Il luy faut réunir tout ce qu'il a d'agilité pour ne pas chuter, bousculant quelques passants inattentifs. Les insultes fusent sur son passage, précédant les crys de ses poursuivants. Ce sera un miracle s'il atteint la première poterne avant que la herse n'ait esté abaissée.

Une ruelle sombre, froide, fleurant la *gelbe Flüssigkeit* et la mort. Ce dédale se faufile entre plusieurs maisons de maistres, sur une importante distance. C'est sa chance, il s'y engouffre teste baissée, galop lancé, vers la clarté de la grande rue qui reste son seul espoir.


Place ! Plaaace !

Les miracles sont une réalité. Il a réussi à atteindre la grande rue, sans chuter, sans se faire reprendre par la piétaille qui est à ses trousses. Une étale manque de le déséquilibrer, mais il en réchappe. Dernière ligne droite pour sortir de la ville, il beugle vers les soldats qui gardent la poterne, ne comptant que sur sa chance et son audace pour franchir ce dernier obstable. Ceux-la, de soldats, s'écartent brusquement, certainement surpris de voir un Sergent tenant en escorte une sommité leur fondre dessus.
C'est ce moment que choisit le tocsin du Donjon pour se mettre à sonner l'alerte.
Mais trop tard. La herse fut baissée en haste, mais elle ne fit obstacle qu'aux poursuivants du Penthièvre, criant leur rage à travers les barreaux de fer et brandissant leur poings en sa direction. Pari réussi, sa vie estait sauve. Devant luy, la campagne Niortais s'étendait, et à l'horizon se profilait la forest qu'il tendait à rejoindre. La fortune souriait aux audacieux...

_________________
Damisella
On piétine pour sortir de l'église, pourquoi s'arrêtent-ils tous sur le parvis au lieu d'avancer.... c'est toujours pareil, et derrière il ne reste plus qu'attendre patiemment.

Damisella finit par passer la porte, cherche des yeux les membres de la suite, mais un grand gaillard lui bouche en partie la vue.

Un sergent poitevin s'approche lentement juché sur un grand cheval


*Au moins le service d'ordre est présent*

Elle n'aime pas la foule la Dami, essaye de se dégager en se faufilant, petit sourire à gauche, sourire à droite, tout doucement elle avance.

Des exclamations fusent tout d'un coup, cris de surprise, elle se hausse sur la pointe des pieds.


Le sergent est en train de pivoter son cheval, devant lui une robe dont la traine voltige...


*Une robe? Mais... ces cheveux blonds à nuls autres pareils..*

Impuissante elle ne peut que le voir disparaitre, fendant la foule, le cheval bousculant qui ne se gare pas assez vite.
_________________
Datan
Datan entend l'arrivée d'un cheval, quelques cris ordonnant place. De sa haute stature, il voit les couleurs du Poitou. Un messager pressé, certainement. Il s'approche à grand pas, la tête baissée pour ne pas prendre la pluie de face, la main sur sa garde, évitant que l'épée ne vienne lui frapper la jambe.

Des cris, de nouveau.

L'homme tient la princesse, une lame sous la gorge. Tout se passe très vite, personne n'ose agir. L'équilibre est fragile. Le moindre faux pas risquerait de faire blesser le Grand Maistre de france. Datan stoppe un garde qui s'avance. L'instant est grave, l'homme semble jouer sa vie ; pourvue qu'il ne joue pas avec celle de la princesse !

Le cheval repart maintenant à vive allure. Datan court dans la direction opposée à la recherche des chevaux de la milice. Il en empoigne un, a du mal à défaire l'attache tant l'énervement le gagne.
Si elle est tuée, la ville tombe ; on ne nous pardonnera rien.

Datan presse la bête, il faut faire vite. Il ne voit pas qu'un second cheval suit, attaché au premier. Il a de l'avance, mais ils sont deux. La porte de la ville est proche, il n'a pu passer que par celle-là. Elle est en vue, il a déjà filé. La herse tombe, lourde et massive. Son chevala manque presque de se jeter dessus. Datan crie qu'on l'ouvre de nouveau.

Mais il s'enfonce au loin, dans des sentiers forestiers.
Lui, a réussi sa mission.
_________________

Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
Eusaias
Sous le ciel pâle de l'ouest du royaume, la Poitou et plus précisément la ville de Niort était en ébullition. "Un soucis" était survenu lors de la tournée royale. "Le Mauvais", comme l'avaient surnommé bien des personnes, errait dans les méandres des ruelles, se faufilant entre les étales branlantes du marché et écumait les tavernes.

Son plaisir ? La collecte d'informations, de faits et autres histoires populaires, non pas pour les retranscrire ou la rapporter tel un troubadour, mais pour les utiliser contre récompense. Eusaias était un de ses hommes qui ne supportaient pas de gesticuler pour rien. Tout devait être ordonné, préparé et abattu au bon moment. Mais en la ville de Niort les informations n'étaient vraiment pas bonnes, il avait même enfilé "son costume" de brigand pour s'infiltrer dans ce milieu, un tire-laine est souvent plus au courant que la police du coin. Rien de rien... L'affaire devait être bien plus grave que décrite et il se devait passer à l'action plus tôt.

Il dépoussiéra son mantel et pris la direction de l'église, la messe devait avoir lieu. Eusaias était loin d'être un dévot, préférant de loin le vin de table au vin de messe, il s'arrangeait toujours pour être pris de mal le dimanche. Mais en ce jour c'était différent, il était convié à se joindre à ses amis et ne pouvait donc pas refuser. Il poussa à contrecoeur la lourde porte et pénétra en la maison du Puissant. Quelques yeux se braquèrent sur lui, la ponctualité n'étant point son fort. Après avoir salué le prêtre, l'assemblée et les icônes il prit donc place tout devant sur un chaire d'un noble restée vide. "Qui part à la chasse... à bien de la chance." Se dit-il. Le Mauvais soutien un moment le regard du prêtre sans comprendre pourquoi la messe fut stoppée, il n'avait pas tant fait de bruit que cela, du moins pas plus qu'un régiment.


Longue et ennuyeuse fut la messe, du moins ce qu'il en avait écouté et c'est avec un coeur bondissant en poitrine qu'il reprit l'allée, mais dans l'autre sens, celui de la liberté !

Tout le monde semblait présent, son Altesse Armoria bien en vue, d'ailleurs qui oserait ne pas la regarder. L'homme au faciès d'oiseau de proie décrit un arc de cercle dans la foule afin de la rejoindre, il n'a pas encore eu la joie de venir lui casser les pieds et comptait bien se coller à la besogne maintenant.

Un mouvement... brusque et précis vint jouer les troubles fêtes. Un soldat en armure venait de saisir la petite tête blonde. Le premier réflexe du Mauvais fut de faire jaillir monsieur stylet de sa manche, geste dérisoire un coutelas ne perce pas une armure. Tout se passa très vite, le soldat prit la fuite princesse sous le bras.

Tel un félin il grimpa sur un monticule de caisses et s'époumona en direction de la foule :


" SUS AU TRAITRE ! J'offre une récompense à qui ramène sa tête ! "

D'un bon de chat il descendit de son perchoir et se glissa à la tête du mouvement.
_________________
Diane.
Jour dominical, l'église est comble sans doute due à la présence de la princesse que tous veulent pouvoir apercevoir.

Les doigts effleurent l'eau du bénitier, elle se signe et s'achemine vers la sortie en compagnie de guen.

Les rayons du soleil jouent sur les joyaux qui ornent les cheveux et les gracieux cou des dames de la cour entourant la princesse, diane n'aime guère la foule et tout cet apparat, souriant à son amie elle allait s'éloigner rejoindre l'auberge quand un mouvement de foule la fit stopper un moment.

Un homme sans doute un soldat prit de folie, saisissant la princesse, la hissant sur son cheval, tout en maintenant les gens a distance, avant de mener la monture à vive allure vers la sortie de la ville.
Instant de stupeur avant que les gardes ne réagissent.. L'une comme l'autre regardèrent les gens se mettre à la poursuite du couple ne sachant que faire devant cet événement.

_________________
--Forrest
Forrest regarda la rouquine : elle étudiait sa maîtresse, et semblait se réjouir de ce qu'elle voyait. Un peu trop rapide à comprendre les choses, au goût du valet. Cependant, si la figure était sans grâce, le fessier semblait prometteur... Il se disait qu'il y aurait peut-être un bonus dans cette histoire. On a beau être valet, on n'en est pas moins un homme.

Tout s'enchaîna très vite. Le soldat s'emparant de sa maîtresse, s'enfuyant, avec bientôt un autre Poitevin le pourchassant, les cris... Il y ajouta les siens, déchirants :


A l'AIDE ! A L'AIDE, ON ENLEVE LA PRINCESSE ! A L'ASSASSIN !

Il se mit à courir en tous sens, tantôt vers l'un, tantôt vers l'autre, les retardant plutôt que les aidant à se mettre en branle. Par mégarde, sa main tâta au passage le fessier de la matrone.
Damisella
C'est la panique devant l'église, ça court dans tous les sens sans grande efficacité hormis un courageux poitevin qui s'est rué *mais pourquoi deux chevaux? * à la poursuite du ravisseur.

Elle est bien empêtrée dans ses jupes, rageant d'être désarmée, se fraie difficilement un chemin dans la foule agitée.

*Un dimanche, sortie de messe, il a su choisir son moment. *

Et le Roy, qui doit encore garder la chambre.. Il faut lui annoncer la terrible nouvelle.

Elle se heurte à Forrest qui s'agite en tous sens, hurlant fort, le regarde interloquée, elle l'a connu plus efficace, le désarroi lui ferait-il perdre la tête?

Finalement non semble-t-il, il a gardé la main baladeuse le prince des corridors, la joie des soubrettes .
Perplexe elle se dirige vers le donjon.

_________________
Snell
Snell n'avait jamais autant couru de toute sa vie.

Voir une lame ainsi menacer Armoria l'avait affecté plus qu'il ne l'aurait cru et, sitôt le cheval lancé au galop et la lame éloignée de la princesse, le Borgne de Bourgogne se lança à sa poursuite. Devait-il les laisser partir? Le plan élaboré la veille s'évapora de son esprit. Il ne voulait plus. C'était de la folie!

Sans épée, ni monture, il courait à toutes jambes derrière le guerrier en armes et à cheval. Au travers le dédale de Niort, les poumons en feu, il courut, mais à chaque coin de rue, immanquablement, force était de constater qu'il perdait du terrain.

Mais il n'abandonna pas.

Il voulut crier à la princesse d'annuler le tout, mais il n'avait plus de souffle. Courir. Il devait courir. C'était tout ce qu'il pouvait faire rendu à ce stade.

Et Snell courut.

Le désespoir l'envahit lorsque le cavalier franchit les portes de la ville, loin devant lui, et son coeur lâcha presque lorsqu'il vit la herse commencer à descendre. Il était encore beaucoup trop loin. Il ne pourrait jamais arriver en temps.


Non!

Le son de la herse frappa le sol sonna le glas de la poursuite. Un instant plus tard, les jambes de Snell défaillirent et il se retrouva à genoux, haletant mais incapable de trouver son souffle. Son estomac se noua et il passa à un cheveu de répandre son petit déjeuner sur le pavé.
_________________
Guendoloena


Le premier dimanche depuis la fin de sa pastorale, encore imprégnée de la lecture du livre des vertus, Guendoloena était en joie d’être accompagnée de Diane pour venir prier le Très Haut et réciter le Credo en sa compagnie.
Elle distingua parmi la foule des visages connus, leur adressant un petit sourire au passage, attentive à suivre son amie de près pour sortir, elle avait admiré de loin la tenue de la Princesse au décolleté plongeant, bordé de fourrure noire mettant en valeur ses bijoux et son cou gracile.
Diane lui adressa un sourire radieux, s’apprêtant à lui dire ses impressions sur la messe, Guen resta la bouche ouverte hébétée


Arrière ! Arrière ou je luy tranche la gorge !

Un homme tenait brutalement Armoria, la menaçant, sa main douteuse sur la bouche de la Princesse, la bousculant et renversant les passants. Son œil au regard fou, l’épée à la main, il l’entraînait vers un cheval.

Affolée, Guen fixe la scène, se sentant impuissante, la gorge serrée d’appréhension.


Diane !!!

Seul ce cri sortit enfin de ses lèvres

Le cheval partait au galop
Elle saisit la main de son amie


Vite il faut faire quelque chose ! Dans son état !

_________________
Guendoloena fiancée comblée d’Harlan le Hardi
Corinthienne dans l’âme
Ambassadrice Orléanaise en Flandres
Conseillère Municipale de Montargis
Tisserande, éleveuse de moutons parfois
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)