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[RP] L'histoire se termine...

Cyrianna2002
[RUE DU LEVAIN, N°122]

Un coup frappé…grondements des bêtes qui se transforment en jappements ; signe d’une visite amicale. La jeune femme ouvre la porte sur Mounira et Candice, elle s’efface et les invite à entrer, un sourire de plaisir sur les lèvres.

Elle les embrasse toutes les deux, leur désigne le salon et va chercher des rafraichissements…les enfants sont sortis avec Ema’, elles pourront discuter dans le calme, si tant est que sa nièce se tienne tranquille :


Ça faisait un brin que vous n’étiez pas passées toutes les deux !! *les yeux de jade se posent sur l’enfant* comme tu as grandis…pfff, ça passe trop vite !

L’attention se porte sur son amie, calme, bien trop calme…A bien y réfléchir, la gamine aussi est trop calme…Arf, tu te fais des idées Cyr’, cesses d’être négative, tout n’est pas noir…normalement :


Alors Moun’ quoi de neuf…que me vaut cette visite, comment ça va ?

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Trop de changement....en cours
Mon refuge
Mounira
Mounira attendait devant la porte de Cyr', tenant Candice par la main. Lorsqu'elle entendit les gros molosses aboyer, elle sut que son amie était chez elle. D'ailleurs celle ci ouvrit la porte sans tarder et les invita à entrer, Candice et elle. Elles s'assirent dans le salon, et commencèrent à parler.

La petite se porte à merveille comme tu peux le voir. Quant à moi...
Mounira sa pencha vers Cyr', tout en faisant signe à Candice d'aller jouer dehors.
Je me laisse dépérir. Je n'ai plus la force de me battre, plus la force de continuer à vivre.

Mounira la regarda puis baissa les yeux. Elle savait comment réagirait son amie. Elle savait la gravité de ce qu'elle venait de lui dire.
Mounira attendit, espérant que Cyr' ne lui en veuille pas trop...
Cyrianna2002
Le regard de la jeune femme s’assombrit quand Moun’ se pencha et fit sortir la gamine…rien de bon dans cette manœuvre…pourquoi chuchotait-elle, elles étaient seules…elle écoutait sans entendre vraiment, les mots se mélangeaient dans son esprit…les prunelles fixées sur les yeux noirs de sa belle sœur, elle l’interrogeait en silence…dépérir, plus la force, continuer, vivre…non, pas elle ; pas encore…nouvel abandon, nouvelle solitude…dis quelque chose Cyr’, raisonnes là…non, elle connaissait trop bien Mounira pour savoir qu’elle ne changerait pas d’avis, pas cette fois, c’était trop grave.

Les rires de Candice qui raisonnent au travers des fenêtres….long soupire pour chercher ses mots, ne pas juger…elle connait trop bien ce mal être, cette souffrance qui s’immisce insidieusement dans le cœur et l’âme, ne laissant que peu de choix à l’hôte…combien de fois a-t-elle pensé se laisser tomber des remparts…combien de fois a-t-elle reculé pour ses enfants…Sa nièce, qu’allait devenir la petite...hors de question qu’elle l’entraine dans sa chute, elle mérite une chance.


Moun’…regardes moi, s’il te plait ! Je ne juge pas, cette décision est la tienne, même si c’est dur à entendre *longue inspiration, contrôler l’émotion qui l’étreint, la boule dans la gorge, ne pas pleurer* mais Candice, tu n’emmènes pas la petite n’est-ce pas ?
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Trop de changement....en cours
Mon refuge
Mounira
Mounira leva doucement les yeux en entendant Cyr'. Elle savait qu'elle se faisait force pour paraitre calme, mais au fond, elle non plus elle n'était pas calme. Elle doutait, de tout, de la vie. Et elle pensa à Candice, peut être pour la première fois depuis longtemps. Cela lui faisait mal de penser comme ça, mais c'était pourtant la triste vérité. Elle avait voyagé longuement dans le but de se retrouver, trainant la petite avec elle. Jamais elle ne s'était plaint, jamais elle n'avait posé de questions à sa mère. Maintenant qu'elle y pensait, elle savait que sa fille avait souffert...

Mounira écouta à peine Cyr'. Tout son attention était désormais sur Candice. Que deviendrait-elle sans père ni mère ? Où grandirait-elle ? Et avec qui ? Serait-elle triste ?? Et que penserait-elle de sa mère ?
Mounira baissa la tête à nouveau et soupira. Maintenant, elle savait qu'elle n'avait pas fait le bon choix, qu'elle n'avait pas réfléchit. Mais il était trop tard, elle ne reviendrait pas sur ses pas, elle n'en avait plus la force.


Candice... Non, elle doit rester ici. Si je pars c'est seule, sans elle...

Mounira réfléchissait, empêchant ainsi ses larmes de couler. Cyr' avait déjà quatre enfants, elle ne pouvait pas lui demander de garder la petite. Mais elle ne pouvait pas laisser cette dernière seule. Oooh, ce que tout lui paraissait compliqué désormais !
Cyrianna2002
Les regards s’accrochent puis les yeux noirs se baissent de nouveau…long soupire qui illustre la situation, ambiance pesante…si différentes et pourtant si semblables…Avait-elle murement réfléchit avant de faire LE choix ? Sans doute, Moun’ n’était pas sous le coup d’une impulsion, pas cette fois…combien d’inconnues dans cette équation ? Trop peut être, mais la valeur de l’une d’elles n’était plus à prouver, Candice !

L’enfant terrible…innocence du jeune âge, sans vice ni fioriture, inconsciente aux dangers…Candice, dont la capacité aux sottises, faisait montre d’une imagination débordante…l’enfant terrible et tellement attachante. Réfléchir, penser aux conséquences d’un acte irréversible…lourd fardeau pour une gamine, stigmates irrévocables, souffrance en devenir…le temps fera le reste, mais pour l’heure, elles ne l’avaient pas.

Réfléchis Cyr’…réagis, parles ! Les idées se mêlent…prendre sa nièce, serait-ce lui rendre service ? Pas si sure…instabilité grandissante de la jeune femme, doutes, interrogations…Sa seule famille, qui d’autre sinon ? Ignorance, en débattre, trouver une solution pour le bien de la petite, agir vite…maintenant, courage Cyr’ !


C’est chez elle ici…tu sais à qui la confier ? *angoisse et larmes naissantes…incontrôlables dans l’attente* tu sais…
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Trop de changement....en cours
Mon refuge
Yanis.de.tourville
Yanis de nouveau à coté de ma femme et de mes enfants, venait de surprendre la conversation de sa soeur.
Hé bien ma pitoune, j'arrive, tu pars?, et si tu m'expliquais tous ca au Manoir?
Yanis qui tenait sa femme un bras autour de sa taille, se ttourna vers elle et lui demanda qu'en penses tu chaton?
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Mounira
Mounira sursauta en voyant son frère arriver. Huum, comment lui dire qu'elle ne partait pas vraiment... ?

Je ne pars pas vraiment tu sais... Juste que...

Mounira n'ajouta rien, les mots n'arrivaient pas à franchir sa gorge. Elle le regarda, puis Cyr'. Puis elle repensa à Candice. Avait-elle vraiment fait le bon choix ?
Mounira
Mounira soupira puis fini par se lever. Elle regarda Cyr' et son frère et les embrassa. Si elle restait un instant de plus dans cette maison, elle n'aurait pas le courage de partir... Elle regarda son amie et belle soeur et lui sourit, se voulant rassurante. Peut-être qu'elle faisait une bêtise, comme toujours, mais celle-ci serait la dernière... La jeune femme appela Candice et la prit par la main. Un dernier regard à sa famille, une larme au coin de l'oeuil, un soupir, une porte fermée.
Mounira marchait lentement dans la ville, scrutant chaque rue, chaque maison, chaque place. Elle serra la bague qu'elle portait à son annulaire et l'enleva pour la passer au pouce de Candice. Celle-ci regarda faire sa mère sans rien dire, la petite avait sentit que sa mère n'était pas comme à son habitude. Prise d'un élan d'amour, elle prit sa mère dans ses bras. Cette fois, Mounira ne put empêcher ses larmes de couler.


Maman, pourquoi tu pleures ? Qu'est ce qui va pas Maman ?? Pourquoi tu ne gardes pas la bague de Papa ? Ooh Maman qu'est ce qu'il se passe ??
Tu ne peux pas comprendre ma puce, pas encore. Je vais partir faire un long voyage, mais je pars seule. Je te retrouverai un jour, je te le promet, il faut juste que tu sois patiente. Pense à moi comme je penserai à toi. Et prends soin de toi.


Mounira regarda sa fille, des larmes plein les yeux. Elle fouilla dans sa poche et sortit sa dague préférée, celle qui lui avait le plus servit. Elle dévisagea Candice et sourit. Finalement, elle finirait comme elle, tétue et sanguine. Mounira secoua la tête, et tendit la dague à sa fille. Cette dernière la fixa avec une drôle d'expression que la mère n'arrivait pas à identifier...

Gardes la toujours avec toi, elle te protègera, tu sais suffisament bien t'en servir. Tu es trop jeune pour posséder une telle arme, mais je n'ai pas le choix. Caches la, ne la montre à personne, on pourrait te la prendre, ne serait-ce que pour te protéger. Mais tu dois la garder, promets le moi !
Promis Maman.

Mounira la regarda et sut qu'elle disait la vérité. Elle la prit de nouveau par la main et continua son chemin. Elle s'arrêta enin devant une maison, celle du maire de la ville, son amie Arone. Elle frappa trois coups à la porte mais personne n'ouvrit. La jeune femme soupira et comprit que son amie devait être à la mairie, occupée à diverses taches.
Mounira prit la lettre qu'elle avait prévu si Arone n'était pas présente et la donna à Candice. Elle la regarda et finit par dire, le souffle coupé :


Quand Arone arrivera, tu lui donneras cette lettre. Si elle refuse, retourne chez Cyr', elle comprendra.
Je vais y aller maintenant. A bientôt ma puce, je t'aime.


Mounira prit la petite dans ses bras et laissa couler ses larmes, longuement. Elle ne pouvait dire combien de temps elle était restée ainsi. Dix minutes, trente minutes, une heure, deux heures ?
Puis elle lacha sa fille, sécha ses larmes et celle de la petite. Elle la regarda une dernière fois.


Je t'aime ma puce, ne l'oublie pas...

Mounira baissa les yeux et fit demi-tour. Elle entendit crier Candice derrière elle. Ne pas se retourner, ne pas se retourner... ! Résisterait-elle ? Oui, il le fallait, depuis trop longtemps elle souffrait. Elle accéléra le pas et fini par courrir dans les rues vides de Carcassonne. Elle ravala les larmes qui lui coulaient le long des joues, elle se boucha les oreilles pour ne plus entendre les cris de Candice. Elle avait l'impression que ceux ci ne s'arrêtaient pas, ne diminuaient pas...
Elle courait, ne pouvant plus s'arrêter. Elle courait pour en finir. Elle courait pour le revoir, enfin. Elle courait pour faire la plus grosse bêtise de sa vie. Elle courait pour fuir. Elle courait pour la vie, pour la mort.

Les falaises. Enfin.
Mounira regarda en bas. C'était haut. Et bas aussi. Ne pas hésiter, ne pas regretter. Le rejoindre, lui, son amour, le premier et le seul. La perdre elle, sa fille, son sang, sa chair.
Elle regarda en bas. Elle ne regrettait rien.
LUI. Seul lui comptait désormais.
Elle sauta.
Cyrianna2002
A l’arrivée de son époux, la jeune femme plongea dans le mutisme. Une multitude de sentiments se livraient bataille en son sein…la joie, la tendresse, la peine, la colère, l’amour et la haine. La joie d’une famille réunie, la tendresse vouée à ses proches, la peine ressentie pour Candice, la colère d’être impuissante, l’amour partagé avec Yanis et la haine contre la souffrance de Mounira.

Le regard des deux femmes se croisèrent de nouveau…laquelle briserait le silence, si pesant…Moun’ s’y risqua mais s’avéra incapable de donner la moindre explication à son frère. Si différentes et pourtant si semblables ; quand elle les embrassa, Cyrianna frissonna malgré elle ; ce qu’elle vit dans les yeux de son amie n’était rien d’autre qu’un adieu…Bouges toi Cyr’ ! Retiens-là ! Dis quelque chose ! Non, inutile ! La souffrance n’en serait que supplémentaire, le choix est sien, l’accepter et prendre soin de la petite…pour la mémoire de celle qu’elle avait appris à connaitre et à aimer au fil du temps.

La porte se ferma sur sa belle-sœur et sa nièce ; incontrôlables, les larmes se mirent à couler le long de son visage pour venir mourir au coin des lèvres ; les prunelles de jade se levèrent sur l’être aimé, cherchant un peu de réconfort, en vain…l’incompréhension se lisait dans les traits tendus de son homme. Le temps s’égrena sans qu’aucun ne bouge, une éternité lui sembla-t-il quand elle sortit de sa torpeur…Courage, ne pas mentir, il doit savoir, ne pas mentir…Cruelle situation que devoir annoncer le décès d’un proche, quand il ne s’est pas encore produit…Courage, ne pas se mentir, l’échéance est imminente, ne pas se mentir, c’est inévitable…Une profonde inspiration et la jeune femme de se lancer dans une longue diatribe à l’attention de son époux, la voix tremblante mais claire…ne pas l’interrompre sans quoi elle ne pourrait poursuivre, submergée par l’émotion ; fin du monologue. Elle l’observa, appréhendant les éventuelles réactions, le silence reprit possession des lieux.

Le silence, pesant…puis des cris qui raisonnèrent dans la cité…Candice ! D’un mouvement rapide, la jeune femme se libéra de l’étreinte et se précipita vers la porte ; la main se posa sur la poignée, hésitation…ai-je le courage ? Ai-je la force ? Assez de question Cyr’, ne plus réfléchir, il faut agir…Candice ! Elle se précipita dans les rues désertes, attentives aux appels enfantins…où pouvait-elle être ? Plus rien ne comptait que sa nièce, elle reprit sa course folle et l’aperçu enfin…seule :


CANDICEEEEEEEE

Haletante, elle rejoignit la fillette et la prit dans ses bras ; les sanglots secouaient la petite, elle finit par la lâcher et sécha ses larmes d’un geste tendre…un sourire qui se voulait rassurant et elle murmura :

Viens avec moi ma puce…il ne faut pas rester dehors, tu vas attraper froid.

Non sans mal, elle la prit par la main ; Bien sur, qu’elle ne comprenait pas…bien sur qu’elle pleurait…bien sur qu’elle sentait le malaise de l’adulte…bien sur qu’elle voulait attendre sa maman. Aussi bouillonnante que sa mère, elle se débattit tant qu’elle pu pour finalement céder à sa tante ; cette dernière posa son regard sur le minois et lui sourit…son sang coule dans tes veines, tu lui ressembles déjà tellement…mais nul mot ne passa les lèvres et, c’est dans un silence funeste qu’elles partirent vers la rue du Levain.
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Cyrianna2002
[LE LENDEMAIN, rue du Levain]

Courte nuit…du peu qu’elle dormit, sommeil agité ; tout autant que l’enfant dans ses bras…Les sanglots ne lui avaient pas échappés, malgré les efforts de Candice pour les étouffer ; orgueilleuse petite chose, si fragile, qui se voulait à l’image d’une femme partie trop tôt. Vision erronée par l’amour inconditionnel d’une gamine envers sa mère…Comment aurait-elle pu comprendre, comment aurait-elle pu déceler la douleur qui couvait, comment ? De son jeune âge, elle ne percevait chez Mounira que la tendresse qu’elle lui portait, qu’un intérêt non feint pour l’alcool, le sang et la violence.

Mais l’adulte vit tout autre chose dans les prunelles noires…la souffrance ; Ce mal qui la rongeait depuis si longtemps, depuis la disparition de l’être aimé. Cette plaie qui restait béante quoiqu’elle fasse, quoiqu’elle tente…qui jamais n’a cicatrisée pour sortir vainqueur dans la bataille que lui livrait Moun’. Combien de fois avait-elle provoqué la faucheuse, à chercher querelle, à jouer de la dague, à voyager sans cesse ; jamais l’ombre funeste ne répondit à l’appel…qu’en était-il ce matin ?

[LA RUE MEURT]

Laissant Ema’ s’occuper des petits, la jeune femme sortit…Comment mieux entendre les nouvelles qu’en écoutant les sons de la rue. Et la ville chuchotait sur son passage, des murmures discrets et inintelligibles, des mots qui mouraient dans les souffles abyssaux…Un semblant de mutisme était de rigueur depuis quelques temps, elle le savait ; les commérages d’antan n’étaient plus, ils avaient fait place à la méfiance, la crainte, la suspicion. Quoi de plus normal à bien y réfléchir, la situation du comté n’appelait pas à la joie, encore moins à la confiance.

Elle traversa les ruelles jusqu’à rejoindre la place, un regard à la Basilique…ira ou n’ira pas…non, pas maintenant ; son attention se porte sur le marché…rien, nulle parole inhabituelle ; les différents bureaux…non, pas le courage, pas le moment. Elle prit la direction du lavoir, humant les effluves automnaux portés par la brise matinale ; peut-être les lavandières, rapporteuses incontournables de l’ambiance, seront-elles plus bavardes.

[LA QUETE]

Pour autant qu’elle s’en souvienne, rarement la ville fut plus discrète…les rumeurs allaient bon train habituellement, elle n’en fut que plus surprise ; nul bruit particulier n’émergeait ce matin. Revenue au sein des remparts, elle prit la direction de sa demeure, la tête embrouillée de questions sur l’avenir bien sur, mais sur le passé également…Tant d’événements bons comme mauvais, vécus dans le joyau ; le retour de son amie n’était pas innocent, elle terminait sa route ici pour de bonnes raisons. Encore fallait-il en connaitre toutes les nuances…

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Cyrianna2002
Par souci de cohérence, l’action se déroule avant le départ de Cyr’.


[RUE DU LEVAIN, n°122]

En traversant la ville, toute à ses interrogations, la jeune femme regardait les différentes demeures ; bien qu’elle n’ait que peu d’amis, elle connaissait, si ce n’est personnellement, au moins de nom la plupart des habitants…comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ? Que celui qui n’a jamais fait d’erreur, jette la première pierre.

De son passage au marché, elle ramenait quelques douceurs pour les enfants…Le plaisir des retrouvailles était couvert par un voile d’incompréhension et de souffrance, mais Candice n’en laissait rien paraitre et elle participait activement aux sottises ourdies par ses cousins. La jeune femme distribua les friandises au miel et s’entretint avec la poitevine, à bonne distance des oreilles enfantines.

Sur le chemin du retour, elle avait réfléchit aux hypothétiques raisons qui avaient fait revenir Mounira à Carcassonne ; fuyant la Normandie, elle avait trouvé refuge dans le joyau mais encore…Quelle idée son amie pouvait-elle bien avoir ? Pourquoi ne pas terminer son voyage à Narbonne, berceau de son seul amour ; ses amis ? Nul doute que sa belle-sœur n’en manquait pas, et tel les marins dans chaque port, en laissait aux quatre coins du royaume ; sa famille ? La tribu en était effectivement le seul vestige…Subtilités naissant des réflexions, lui permettant néanmoins d’avance dans sa quête.

[ULTIME PIGEON, dernière hypothèse]

L’échange qu’elle eut avec la trémouilloise, lui permit d’y voir plus clair ; deux avis valant mieux qu’un ! Souvenirs de conversation en taverne…un nom revenait sans cesse et tout devint limpide ; elle était réapparue pour voir ses proches certes, mais pas seulement ; une jeune fille avait grâce à ses yeux et, pour connaitre cette dernière, Cyr’ savait qu’elle offrirait un avenir à Candice…S’asseyant à son bureau, elle coucha quelques mots sur un vélin :

Citation:

Chère Catalina,

Ce ramier vous trouvera, je l’espère, dans votre demeure ; le billet qu’il vous porte est davantage une sollicitation qu’une quelconque politesse.

J’aimerais vous rencontrer afin de vous soumettre une requête des plus particulières, aussi ne vous étonnez pas de mon silence sur ce parchemin.

Dans l’attente, recevez ma profonde amitié

Cyrianna.


La missive lacée à la patte du pigeon, elle l’observa prendre son envol, une pensée pour celle qui avait quitté la maison la veille, une larme mourant au coin de la lèvre.
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Catalina_constance
[Devant l'Hostel, en plein recrutement...]
La rousse remet d'un geste las une mèche qui lui tombe devant les yeux surement entrainé par le vent, elle se trouve sur le pas de la porte, sur le seuil de l'Hostel des Malpertuis alors qu'elle examine l'homme qui est la.

Cet homme, vagabond ou peut être voyageur qui lui demande l'aide, semble tailler pour le poste, oui elle réfléchit encore un peu à qui peut-on encore faire confiance...
Il sera garde oui, car depuis ce jours affreux, ce jours sanguin elle n'est plus tranquille seul dans la demeure, et pire encore même Adeline ne la rassure plus autant que lorsqu'elle avait 8 ans, lorsqu'elle était assez naïve pour croire que sa gouvernante pourrait la protéger de tout.
Enfin après quelques jours il le deviendra car le plus affreux serait qu'elle s'entoure d'un assassin, et si c'était celui de Margot...

Paranoïa...

Elle se reprend, inspire et regarde l'homme qui a ne pas douter est plus vieux qu'elle, puis cesse de le toiser c'est indélicat.
Alors qu'elle se retourne pour entrer chez elle, un oiseau se pose, oui tout près d'elle et le voila qui tend la patte, la Volpilhat le regarde l'air presque dédaigneux, pourquoi est ce que ses animaux on se don... oui, cette capacité à trouver toujours leur destinataire alors que l'Homme tarde tant à se rendre compte de certaine chose.
Elle finit par s'adoucir pour enfin détacher le pli et laisse la bête repartir.

Au fur et à mesure des mots, un sentiment étrange l'envahit, une sorte d'inquiétude qu'est ce qui peut mériter un tel silence.
Une mauvaise nouvelle... une bonne...
La jeune fille ne prend pas le temps de répondre déjà elle entre à tout allure, en criant Adeline!!!
Elle devient tyran dans ses moments d'inquiétude car comme dit plutôt, la voila bien fragile, paranoïaque...
Elle couvre ses épaules d'un long manteau immaculé puis avec de grand gestes, sans même prendre le temps de répondre la voila qui ressort en trombe avec sur ses pas la gouvernante.

Alors elle se stoppe et regarde le nouveau garde, puis avec un soupçon d'inquiétude dans la voix, car toujours son instinct lui laisse penser à une mauvaise nouvelle


Venez avec moi, nous allons chez une amie!


Et déjà elle est repartie dans la direction de chez Cyrianna, elle relit le vélin puis très vite se retrouve à frapper chez les Tourville.
Elle tente d'arrêter de se secouer dans tous les sens tout en regardant fixement la porte.

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*Regarde le ciel, pour savoir si sa Margot et Reginhart sont bien la haut avec les anges.*
Benkeli
Vagabondant le visage caché par un voile , qui lui servait a ce proteger du froid , car le seul combat contre qui Benkeli devait faire face etait ce temps humide et glacial, sans compter que l hiver approchait il fallait vite trouver une solution.
Ne pouvant compter sur l aide au logement au bureau du cadastre,Benkeli passait ses nuits dans les rues
Soudainement il vit et entendit cet..te dame,qui habitait une belle et grande maison, cette dame dont la couleur de cheveux lui faisait penser a un couché de soleil ,mais je ne comprennais pas pourquoi son visage etait percer par l angoisse et la paranoia il s approcha d elle et lui dit

[b]madame ! accepter mes services votre attitude prouve de l insécurité,votre visage est trahis par la colere,madame !je vous demanderai pas d argent! juste un endroit ou je peu passer la nuit au chaud je sais que c est pas evdant de faire confience a un vagabon, mais compter sur moi et ma fidélitèe pour vous protegez! ainsi vous dormirez tranquille dans votre grande maison.

benkeli etait pret a aider cette dame, et sans se poser de question
il la suivit.
Cyrianna2002, incarné par Valerye
[EPILOGUE D’UNE VIE, au départ du pigeon]

A peine la perle salée toucha-t-elle la lèvre supérieure qu’on frappa à la porte, trois coups secs ; grondements des chiens, comportements agressifs…Méfiante, elle entrouvrit, juste assez pour apercevoir un homme de belle stature…Haletant, le teint rubicond et les cheveux collés au front par la sueur ; légèrement courbé, les mains sur les genoux, il reprenait son souffle avant de lever son visage enflammé sur la jeune femme :

Citation:
Dòna…Lieutenant…v’nez vite ! C’est la Louise, vous savez, la folle ? L’a vu quelqu’chose l’autre soir…devriez lui parler, j’sais pas si c’est vrai mais dans l’doute…enfin, j’préférais vous l’dire m’dame !


Plus surprise qu’autre chose, elle le regarda en essayant de comprendre ; réfléchis Cyr’, tu connais pratiquement tout le monde, peu de chance qu’une folle t’ait échappée…la Louise, rien à faire, elle ne voyait pas de qui il s’agissait mais là n’était pas le plus important. Qu’avait-elle bien pu voir pour que le pauvre bougre vienne l’en avertir en courant…Haussement d’épaules, rien de bien important sans doute, elle avait passé la matinée en ville et pas un bruit n’avait éveillé sa curiosité ; légèrement agacée, elle soupira discrètement pour ne pas vexer son interlocuteur…Inutile de paraitre impolie en plus de ne pas être accueillante :

Je vous remercie de m’avoir avertie au sujet de cette fol…hum, de la Louise, je tacherais de lui rendre visite plus tard. Pour l’heure, j’ai à faire, vous m’excuserez mais…

Citation:
Non, vous n’comprenez pas Dame Cyrianna *la coupa-t-il avant de continuer* J’suis pas v’nu chez vous pour rien, ça vous concerne…enfin, vot’famille.


Le gaillard jeta un coup d’œil aux bêtes qui, devant son insistance, se montraient davantage pugnaces, et se recula ; la suppliant presque du regard, il ajouta :

Citation:
Y’en a pas pour longtemps, elle habite juste Lou Ravi…j’crois pas qu’vous devriez attendre m’dame…j’vous jure sur l’Très Haut, c’est pas une blague…j’vous accompagne même…


La main flattant la tête de Chanda, elle perçu dans les paroles du vigoureux quelque chose d’obscure, sorte de crainte inhabituelle chez les paysans ; un signe à Ema’ pour l’avertir de son départ et elle jeta un châle sur ses épaules avant de suivre le têtu…autant en finir avec cette histoire, elle avait d’autres chats à fouetter.

La distance qui les séparait de leur destination se fit dans le silence…il était temps d’arriver d’ailleurs. Devant la bicoque, Cyrianna eut un mouvement de recul, une atmosphère malsaine se dégageait de la masure ; l’homme poussa la planche qui faisait office de porte et s’effaça afin de la laisser entrer…hésitation, interrogation, mais la curiosité fut plus forte et elle pénétra dans la sombre pièce. Une voix se fit entendre, ténébreuse…la femme devait être âgée en plus d’être folle mais dans la pénombre, on ne parvenait qu’à distinguer sa silhouette…L’entretien ou plutôt la déclaration fit frémir Cyr’ d’effroi ; l’espoir disparaissait à mesure qu’elle parlait, et d’entendre les mots sans les écouter…falaises, brune, sanglots, saut, silence, courant, vide… l’ancienne en était témoin, la sinistre nouvelle tombait telle un couperet, sortie de la bouche de la funeste messagère…Emportée par les courants de l’Aude la capricieuse, disparue à jamais, Mounira n’était plus.


Forcenée, bien moins qu’elle se plaisait à le laisser croire ; La Louise comme l’appelaient les gens de la région était davantage devineresse, sous l’égide de la faucheuse, oiseau de mauvais augure. Partout où la mort frappait, la vieille femme se trouvait…engeance du Sans Nom, certainement pas ; celle-là croyait au Créateur, elle le craignait et sans doute la pseudo-démence venait-elle des secrets scellés au plus profond de son âme…Toujours est-il qu’elle n’inspirait pas la confiance et Cyr’ ne s’attarda pas plus longtemps.

[UNE PAGE SE TOURNE, retour au n°122]

De retour chez elle ; une tisane…non, quelque chose de plus fort ! Chère Ema’ qui la connait si bien maintenant…Tout s’est passé si vite, qu’elle se demande si elle a rêvé la visite du Raymond, si elle a imaginé l’effrayante rencontre de la Louise, si elle a inventé toute cette histoire finalement ; hilarité enfantine…elle écoute, attentive, et esquisse un sourire, empreint de tristesse mais teinté d’espoir ; le rire de sa nièce se mêlant aux autres lui rappelle justement la véracité des événements. Sirotant le verre servi par la poitevine, elle regarde les enfants en se posant mille questions ; dans un futur proche, ils partiront mais sa belle-sœur voyait l’avenir de Candice ici, à Carcassonne…dilemme ! Soupires, Yanis ne changera pas d’avis, elle le sait…tout repose maintenant sur de frêles épaules.

Angoisses…et si le pigeon ne la trouvait pas, et si elle était au couvent, et si elle ne répondait pas, et si…des questions, encore des questions, toujours des questions ; la rousse avait eu son lot de malheurs, pouvait-elle lui imposer ça ? De quel droit ? En avait-elle le courage ?

Appréhension…pas d’autre issue, trop tard…le billet est parti, peut-être déjà lu…

Des coups, bruits sourds qui font réagir les molosses ; Elle se lève pour ouvrir, coup d’œil à la trémouilloise qui emmène les enfants dans une autre pièce. Sur le seuil, trois personnes attendent ; les prunelles de jade se posent sur la plus jeune, elle est venue, elle a répondu à l’appel…les tremblements, qui la secouent, ne trompent pas et l’inquiétude se lit dans son regard…courage Cyr’ ! Et de s’effacer pour les faire entrer :

Bonjorn’ Catalina, merci d’être venue…mais ne restez pas dehors…

Garder son calme, se donner une contenance ; elle les invite à s’assoir, va chercher le plateau préparé par Ema’ quelques instants plus tôt et prend place. Profonde inspiration, par quoi commencer, par le début…qui n’est autre que la fin d’une vie.
Benkeli
au seuil de la porte on entendit les pas , Ben regarda dame Catalina ,elle avait l air si préoccuper et d un thon sec elle lui dit
ben attend moi ici !!!!
Ben se doutait que sa patronne etait tracassé et quel voulait regler ces differences avec dame Cyrianna et sans poser de question, il attendit sur le seuil de la porte et regarda dame Catalina entré sous l oeil curieux de Cyrianna ...
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