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Le lavoir commun... Ou il s'en passe de belles.

Leos
Bien le bonjour a toutes et tous

Voici un nouveau lieu qui servira je pense a facilité la vie des habitants et voyageurs un endroit convivial ou l’on parle de tout et de rien rencontré les gens qui ne fréquente pas les tavernes et qui vivent a Joinville
Puis avec les nombreux bébés et ceux qui vont bientôt arriver la lessive ne manquera pas je pense




Pour facilité il se situe au centre du village non loin de la place et bénéficie d'une source souterraine d'eau pure
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Leos
Après avoir traversé timidement la place du village une chemise blanche sous son bras enfin à l’ origine elle l’était une brique de savon dans la main
Leo se dirigea ver le lavoir
Arrivé devant celui-ci il y avait personne
Bon enfin je vais patienter afin de trouvé une bonne âme qui pourra m’aidé se dit-il
Leo plongea un doigt dans l’eau voir la température de celle-ci et attendis quelques instants

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Maruku


Admiratif, il s'arrêta devant le lavoir, aux piles d'étrange matière.

Il fut surpris par la source *souterraine, habitué qu'il était aux divins encensements, bien plus aériens.

Puis cette source délivrait de l'eau (b eurk), pure, même.... Pas des écus ou de la bière, non, de l'eau...

La présence de l'eau n'avait rien a voir, d'ailleurs, avec la structure en patio, et le toit en déversoir.

Les sources, c'est bien connu, sont voisines des coureurs au long cours, elles aiment bien les terrains plats.

Puis jaillir en hauteur, histoire de se faire mousser. Logique, après tout; si tout ce qui monte doit redescendre, tout ce qui descend doit remonter, hé...

Un jour, il inventerait la supersymétrie.


Sadnezz
Sadnezz venait d'arriver a Joinville, et son premier désir la poussa vers le marché ou elle acheta une houppelande neuve, et d'autre vêtements pour remplacer ceux qu'elle avait perdu en route, une bonne partie de sa garde robe. Elle avait ainsi percé sa bourse pour se couvrir de nouveau, et s'était empressée de se changer dans une auberge de la ville. Son paquetage de linge sale sous le bras, elle se mit en tête de chercher le lavoir commun, ou elle pourrait redonner leur couleurs aux étoffes portées pendant plusieurs jours sur les routes de Bourgogne. Elle ne mit pas longtemps à le trouver, après avoir demandé a une petite vieille son chemin. Il semblait désert à première vue, ce qui réjouit Sadnezz. Mais après quelques pas elle observa vite qu'une personne était présente, linge en main. Un homme. Pas de chance. Elle qui s'attendait a rencontrer quelques ménagères racontant les derniers ragots du village, elle fut surprise mais n'en laissa rien paraitre. Elle contourna donc l'édifice et salua poliment le sieur au passage, puis se posa au bord de l'eau du coté opposé de son hôte. Là elle remonta ses manches, resserra son chignon et plongea une main assurée dans l'eau glacée. Octobre, quel mois contrasté. Entre feuilles mortes et gelées matinales, décidément elle n'aimait pas le mois d'octobre. Un clocher sonna la sexte et elle se mit à immerger vivement son linge.
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--_eroz_
Il s'était vite rendu compte qu'elle l'avait lâchement abandonné à Dijon , et sans sa monture en plus... Seule petite explication: une missive, à moitié déchirée.
Citation:

Salut ignoble mâle en rut,

Pour ta gouverne, je tenais à te dire que je suis allée faire un petit tour loin de tes beaux yeux, et que ça me fais bien du vent. Ce soir, je pionce même dans un château. J'espère que ta couche crasseuse au "chat borgne" laissera tes rêves - d'animal de luxure que tu es - s'y étendre et que tu ne m'en voudras pas trop d'avoir pris ta monture qui me fût bien utile au passage. Je crois que dorénavant nous sommes quittes, et s'il te venait l'idée de venir me rejoindre là ou je suis, garde toi en bien si tu tiens à tes attributs si sollicités... Sans le sous? Il ne te reste plus qu'à vendre ton corps, ça ne changera pas beaucoup de tes habitudes! Ne te porte pas bien,

Sad.


Il avait finit de déchirer le torchon avant de payer sa solde à la tavernière du chat borgne, aussi gracieuse que son auberge pourrie. La sale bête! Elle avait osé... Il ne fallut pas bien longtemps à Eroz pour retrouver sa trace, et il l'aperçu filant dans les rues de Joinville. Il la suivit donc et déboucha sur une petite placette, ou trônait un lavoir. Un homme était là, tenant niaisement sa chemise comme s'il attendait que l'action divine la lui lave... Sadnezz s'était vite mise à jouer les lavandières et il contourna le lavoir pour arriver dans son dos et la surprendre. Elle avait acheté une nouvelle tenue... D'où tenait elle cet argent? Il savait comment la faire bondir et prit un plaisir vicieux à passer ses mains sur ses hanches, alors qu'elle était penchée sur son linge...

- Tu croyais que tu allais me semer comme ça? Mais femme, tu es bien hardie de te croire plus maligne que ton ... Comment déja? Ha oui, " ignoble mâle en rut"!

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Sadnezz
Deux mains se posèrent sur ses hanches, et une voix lui murmura quelque chose qui lui fila des boutons. Ni une ni deux, Sadnezz se retourna sachant déjà à qui elle avait affaire. Dans l'élan, sa main chercha le pommeau de sa hache, et ne le trouvant pas, partit s'étaler gaiement sur la joue du rustre.

Paf!

Le bruit retentit a plusieurs patés de maisons. Sadnezz se figea un instant, devant un Eroz ébahi, une main sur sa joue rougie. Il l'avait retrouvée!

- Me touche pas avec tes sales pattes! Purge mais tu es indécrottable c'est pas possible! On t'a jamais dis qu'il y avait une vie après Sad?! Laisse moi tranquille, tu vois pas que je suis occupée?? ignobile Cretino! Bastardo! T'es venu pour quoi? chercher ton canasson? Je l'ai plus! paumé, perdu, envolé!


Comme une furie, Sadnezz en avait perdu son chignon. Plus elle prenait de l'age , plus elle perdait son sang froid. Dur la vie. Elle décida de reprendre son paquetage de linge mouillé et se fausser compagnie au beau brun, sans appel. Haa.. Elle l'aimait son faux cousin Eroz, mais c'était l'amour vache. apres tout, il n'avait qu'à pas naître mâle. Elle se dirigea vers une auberge, où elle passerait les nuits prochaines.
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--_eroz_
Paf!

Elle l'avait frappé! Une main sur sa joue où il sentait pulser son coeur, Eroz resta statufié ; stupéfait. Cette fois, il décida de ne plus la piquer au vif, de la laisser partir sans riposter, de lâcher prise. D'ailleurs, elle partait, son linge dégoulinant sous le bras, dieu savait encore où. Quand elle fut presque hors de sa vue, il secoua la tête, dépité.

Chercher mon canasson... C'est toi la crétine Sad, c'est toi que je venais chercher...

L'évidence était douleureuse, Sadnezz n'avait pas pardonné son écart de conduite à Eroz chez les Stazzi, bien qu'elle ne fut-ce pas sa compagne, ni même son amante d'un soir. Il avait bien compris que la petite mésaventure avec Pampinea l'avait complètement discrédité aux yeux de la brune, et avait renforcé ce dégout des hommes qu'elle ne savait trop cacher. Pourtant ils étaient quittes avait-elle dit... Foutaises. Tant de rage en une seule femme, ce n'était pas humain. Il jeta un regard dédaigneux sur l'homme à la chemise et s'en retourna comme il était venu, seul, la motivation en moins.

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