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[RP] Le Jour le plus long

Gnia
RP réservé aux persos invités. Si d'aventure vous pensez que le votre puisse participer, n'hésitez pas à envoyer un MP.
Rp placé en gargote pour raisons de commodités et destiné, une fois fini, à être fusionné avec le sujet "[RP] Quartier de la Sède, Ostau de Dénéré de Saint Just".
Bon jeu à tous !



L'aube rougissait le ciel, comme le signe qu'aujourd'hui le sang allait couler. Sous les murs d'Arras, ils étaient des centaines de cavaliers en ordre de marche, armures, heaumes et épées étincelants dans les premiers rayons du soleil. La piétaille les entourait et trépignait sur place, pressée d'en découdre.
Les cors retentirent, leurs mugissements se répercutant sur les murs d'enceinte de la ville. D'une seule voix, les troupes s'époumonèrent en lançant comme cry, la devise d'Artois. Enfin, on allait en découdre avec la vermine bourrinesque qui infectait l'Artois. Agnès éperonna sa monture, le coeur battant, lorsque...


Une douleur lui irradia le ventre et le dos la tirant de son rêve de bataille, d'honneur et de grandeur. La vicomtesse ouvrit un oeil brumeux sur sa chambre de l'Ostau des Dénéré - Saint Just à Tarbes. La deuxième paupière se souleva et les yeux, à nouveau réunis, finirent le tour du propriétaire. Elle soupira et se remémorant les dernières bribes de ses songes, esquissa un sourire carnassier avant de marmonner "Bientôt.. si Aristote le veut, bientôt..."
Elle repoussa les draps et couvertures pour se lever quand elle fut secouée par une seconde salve. Instinctivement, elle se plia en deux, dans l'espoir que le mal s'atténuerait.
La douleur, fugace, repartit comme elle était venue et Agnès atteignit sans encombre la vasque et le pichet de porcelaine, emplis d'eau chaude, que la camériste avait posés là. La vicomtesse observa un instant son reflet à la surface de l'eau, déformé par les volutes des fumerolles. L'eau nettoya les dernières traces de sommeil sur son visage.
La femme de chambre était là, prête à l'aider à se vêtir pour cette nouvelle journée qui promettait d'être radieuse. Agnès allait lui demander de tirer des coffres robes et tuniques de fine toile de lin quand à nouveau, son ventre gargantuesque se rappela à son bon souvenir.

Une fois l'alerte passée, la vicomtesse pesta et prit à partie cette excroissance de son anatomie qu'elle supportait depuis 8 longs mois.


Ah non, hein ! C'est pas le jour ! Aujourd'hui s'ouvrent les votes pour les comtales, alors on se tient tranquille là-dedans !

Comme pour lui tenir tête, les muscles de son abdomen se contractèrent à nouveau, l'empêchant un instant de marcher. Elle interpella d'une voix étranglée la camériste qui commençait à s'affoler.

Faites appeler Dame Melina, notre dame de compagnie, je vous prie. Et dépêchez-vous, je crois bien qu'une femme qui a été mère à trois reprises va pouvoir me dire si la fin du monde est pour ce jour.

Tandis que la femme de chambre sortait à grands pas, Agnès s'installa dans un fauteuil à haut dossier. Avec angoisse, elle attendait le prochain coup de semonce, car à présent elle était persuadée qu'il en viendrait bien d'autres avant que le soleil ne finisse sa course dans le ciel.
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Melina
Mélina était profondément endormis, au milieu du grand lit, entourer de ses trois enfant. Elle avait prit beaucoup de temps a s'endormir avec ses petits vers de soie qui n'arrêtaient pas de bouger à la nuit tombante. Aux lueurs du matin, c'est la femme de chambre qui entra sans frapper à la porte, l'air abasourdi.

" Mélina, dame Mélina, c'est l'heure, venez vite!"


Il fut surprenant que Mel ne se levait pas d'un bon comme à son habitude, mais vu les élections comtal qui avait tout juste débuter en ce jour, et la fièvre récurrente de sa fille Heka, elle avait passer des heurs entières debout à veiller. Ce fut Habi qui tira sur sa chemise pour la réveillé qui la fit sursauté en premier. Les devoirs d'une mère la rendait efficace et sur le qui vive. Une fois le someil chasser de son visage, Mel regarda ce qui se passait dans la chambre en débutant par regarder ses trois enfants, en souriant de les voirs ainsi auprès d'elle. Puis elle sentit une autre présence dans la pièce, ainsi que la petite main de sa plus jeune. Voyant la femme de chambre, Mel fronca des sourcil en demandant.

- Que se passent-il?

Puis une fois qu'elle lui répéta la même phrase qu'à son arrivée , Mélina se leva d'un coup.


" Veuillez m'aider à enfiler cette robe sur l'auvent je vous pris."


Puis elle ordonna à Brunehaut de se charger des enfants aujourd'hui, à la femme de chambre d'emmener de l'eau fraiche ainsi que de l'eau chaude... Mélina avait oublier de demander à dame Gnia si elle avait prit des mesure pour la naissance... elle verrait au fur et à mesure.

Elle embrassa ses enfants et quitta rapidement vers la chambre d'Agnès. Une fois arrivée elle ne prit pas le temps de frapper, mais entra, espérant trouver Gnia seule, ou avec Erel à ses côté.

Souriante, Mélina regarda Gnia avec attention pour relevé tous les détails qu'elle pourrait sur la situation. Une fois ses observations prise, elle s'avanca vers elle.

" Dame Gnia comment allez vous?"
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Mélina Avis-Bragança
Gnia
L'attente avait été rythmée par les instants de douleurs succédants aux moments de calme. Agnès avait fini, bon gré mal gré, par réussir à quitter ses habits de nuit pour passer une robe de jour. Cela avait été fastidieux, une contraction interrompait brusquement ses pas dans la vaste pièce, l'obligeant à s'arrêter quelques minutes, avant de pouvoir finir sa trajectoire.
Enfin Melina apparut et s'enquit de sa santé.

Faisant la moue, la vicomtesse lui demanda de s'approcher et lui décrit les douleurs qu'elle ressentait depuis le réveil.
L'on pouvait être aussi niaise que possible sur les choses de l'enfantement, Agnès sentait instinctivement que ce qui se produisait aujourd'hui dans son corps en était un signe certain.


Melina, ma chère, je crois qu'il nous faut faire prévenir la maisonnée, trouver accoucheuse et s'enquérir d'une nourrice.
Prévenez notre époux, je vous prie, et si, par malheur, il nous fallait un médicastre, il saura mieux que moi qui mander.
Faites aussi appeler notre soeur et notre nièce à nos côtés.
Il est également de coutume qu'une noble dame enfante en compagnie de quelques nobles amies, aussi veuillez envoyer messager à la comtesse de Saint Florentin...


Réalisant qu'elle n'avait même pas pris la peine de saluer Melina et de s'enquérir de sa santé et celle de sa famille, Agnès eut un pâle sourire contrit.


Je vous laisse aux commandes, ma chère, vous avez toute ma confiance...


A peine le temps de finir sa phrase qu'une nouvelle contraction la força à se plier en deux, pour autant que son ventre lui en laissant la possibilité. Elle lança ensuite un regard inquiet à Melina. La vicomtesse avait assisté par deux fois à un accouchement, elle avait souvenir que le pire était à venir.

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Rosedeplantagenest


S’étirer dans un bon lit bien douillet, se blottir sous les couvertures alors que la fraîcheur matinale passe outre les épais murs du Castel. Un frisson parcourt l’échine de Rose alors qu’elle ne sort que le bout de son nez de l’épaisse couverture.

Mitigée, elle a envie de sortir de sa chambre et profiter d’une nouvelle journée ou rester icelieu, bien au chaud quand elle respire profondément avant de prendre son courage à deux mains et sortir son corps dans cette fraîcheur matinale.

A ce moment là, Carlounette décide de faire son entrée avec un broc d’eau entre ses mains et Rose l’accueille avec délice. Une fois posée, Rose s’en approche et laisse son visage aller se placer au dessus, savourant la vapeur qui s’en dégage tout en fermant ses petites mirettes. Quelques gouttes d’huiles et Rose se sent transporté. Elle efface les dernières traces de sommeil de son visage pendant que Carlounette lui prépare sa robe du jour après avoir ouvert en grand les lourds rideaux qui obstruaient l’entrée des rayons du soleil.


« -Encore une journée qui sera chaude ! »

Elle se retourne alors vers Carlounette et acquiesce au choix de la Robe, blanche écru, les épaules dénudée, elle était légère et parfaite pour une fin d’été. Une fois la robe passée, Carlounette se mict à coiffer Rose, lui faisant plusieurs tresses qu’elle entoure autour de sa nuque, lui faisant ainsi un large chignon.

Une fois prête, Rose sortit et se dirigea tout droit vers la salle à manger et fut étonnée que personne ne s’y trouva, ni la table prête…Ce qui la dérangea surtout c’est qu’habituellement, sa tante Agnes était présente juste avant elle dans cette salle, et durant ce petit déjeuner, elles riaient souvent de la taille de sa tante…

Haussement du sourcil gauche en se retournant vers Carlounette
:

« -Ou sont-ils tous ce matin ? Tu as vu des gens de maison en faisant chauffer l’eau ? »

Carlounette la regarda en faisant non de la tête :

« -Non Damoiselle, aucun bruits, personne je n’ai rien vu ni rien entendu sauf peut-être en sortant de ma chambre l’un des chiens japper étrangement… »

Ni comprenant rien, Rose se pressa jusqu’à l’entrée, voir si tout était pareil dehors.

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Melina
Mélina était pleine de compassion face à dame Gnia. Elle aait elle même vécut 3 accouchement et connaissait ces douleurs que Gnia subissaient en ce moment. C'est avec ce regard compatissant qu'elle s'approcha de sa dame et l'aida a se tenir debout.

- Vous ne devriez pas vous promener seule ma chère. Je sais que les douleurs sont très vive et que les contractions sont douloureuse. Marcher m'a fait du bien aussi, mais s'il vous arrivait de tomber.... je ne me le pardonnerais point.

Après une courte pose ou elle mis sa main sur le ventre de Gnia, elle lui sourit.

- Les contractions devrait se rapprocher jusqu'à ce qu'elle soient très rapprocher et très synchroniser aux minutes. Cela peut être rapide comme très long alors je vous suggère d'économisé vos forces car vous en aurez besoin pour faire venir cette enfant qui semble pressé de naitre!

Mélina aida Agnès à prendre place sur un des sièges de la chambre.


- Je vous en prit, rester ici au moins jusqu'à ce que j'ai fait appeler la maisonnée et terminer de préparer la venu de l'enfant.


Mélina fit appeler tous les gens qu'Agnès avait fait demander pour l'événement, et par précaution, avait fait demander à sire Erel de faire venir médicastre pour rassurer mère et père. Mélina se souvenait de son dernier accouchement et sachant qu'un enfant née trop tôt aurait peut être besoin d'aide ainsi que la mère... c'était après tout un médicastre qui avait sauver sa plus jeune ainsi qu'elle même après son dernier accouchement. Mélina retourna voir Agnès pour voir ou tout en était. N'ayant laisser Gnia que 10 minutes pour tout arranger, elle espérait fortement qu'elle n'aurait fait des imprudence et qu'elle aurait suivi ses recommandations.

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Mélina Avis-Bragança
Rosedeplantagenest


Enfin un bruit de porte se fict entendre derrière elle, Rose se retourna et vict Dame Melina qui luy expliqua rapidement la situation. Rose lacha sa robe et se tinct au mur à ses cotés, d’un coup elle revict l’accouchement de sa mère pour Percevael…

Les draps en sang…

L’évanouissement de sa mère…

Jean-Jacob qui s’énervait avec Mathieu hors de la chambrée…

Le prêtre qui arriva au cas ou…Au cas ou Arielle ne se réveillerait jamais…

La mesme angoisse prit Rose et elle suivict Melina, le pas rapide mais dévia en direction de sa chambre avant de se rendre auprès de sa tante.

Rapidement, les mains tremblantes pour sa tante, elle ouvrit tout ses coffres, pestiférant lorsqu’elle terminait sa fouille dans l’un d'eux sans trouver ce qu’elle voulait.

Enfin elle mict la main dessus…Le tissu de dentelle le protégeait encore, la pierre était bien enroulé dedans, elle la déplia soigneusement et observa la pierre qui brillait de mille feux.

L’ambre…Pierre précieuse pour certains, pierre dont les pouvoirs bénéfiques n’étaient plus à prouver, pierre qui absorberait une partie de la douleur…Enfin normalement…

Sans la toucher, elle replia la dentelle, prit sa robe entre ses mains et courut jusqu’aux appartements de sa tante. Elle toqua 3 fois et entra sans attendre qu’on lui autorise.

Agnès et Melina étaient là, normal après tout, et Rose sourit en s’approchant de sa tante. Tout à coup elle se trouva bête, ne sachant que dire, ne pouvant mander à sa tante si elle allait bien aux vues de son état, et dire Bonjour lui sembla tout à coup mal placer aussi, étant donné qu’elle allait souffrir toute la journée afin d’enfanter.

Elle s’inclina dans une révérence parfaite avant de se redresser et sourire à sa tante…

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Gnia
Melina ou la douceur incarnée. Agnès se savait désormais entre de bonnes mains. Elle, qui pourtant ne détestait rien tant que de perdre le contrôle des événements, avait pris le parti de s'en remettre à sa dame de compagnie, entièrement. Melina savait comme personne trouver les mots qui apaisent, qui rassurent. Avant de quitter la pièce pour réveiller la mesnie au son de la nouvelle du jour, elle avait veillé à l'installer convenablement.
Une fois qu'elle eut quitté la chambre, la vicomtesse resta sagement assise dans son fauteuil, serrant les dents à chaque fois qu'une nouvelle douleur lui comprimait le ventre. Elle était incapable de dire si les contractions se rapprochaient dans le temps, mais une chose était sûre, s'était extrêmement pénible. Et puis, c'était d'un ennui mortel, à rester là sans rien faire d'autre qu'à attendre que la douleur fut insoutenable. Aussi, Agnès saisit son ouvrage de broderie, histoire de s'occuper tout de même. Mais elle cessa bien vite de tenter d'avancer l'ouvrage. A chaque contraction, elle se piquait invariablement l'aiguille dans le doigt, ajoutant un nouvel inconvénient à sa situation déjà délicate.

Melina était revenue et s'était assise auprès d'elle. Agnès espérait silencieusement que son époux vienne aux nouvelles, malgré les récentes tensions dans le couple qui les éloignaient chaque jour un peu plus.
Aussi, c'est le coeur battant qu'elle épia la porte lorsqu'on toqua à l'huis.

C'est sa nièce Rose qui entra, souriante, bien qu'Agnès crut déceler une vague inquiétude dans les yeux de la jeune fille. La Bapaume s'aida des accoudoirs de son siège pour se relever et accueillir sa nièce. L'opération fut plus difficile à entreprendre qu'à penser. Après une petite grimace, Agnès, fit signe à Rose de venir s'installer auprès d'elle.


Ma chère nièce, je vous remercie de venir me tenir compagnie durant cette épreuve.

Puis avisant un petit bout de dentelle qui dépassait de l'un des poing serré de son interlocutrice


Et bien, ma nièce, vous semblez tenir là un bien beau bout d'étoffe, d'excellente facture, il me semble...


A l'instant où elle prononçait ses mots et tentait de se rasseoir, elle sentit un liquide chaud lui couler sur les jambes. Jetant un regard à ses pieds, elle vit une petite flaque transparente s'étaler doucement bien au delà des bords de sa robe d'intérieur. Sans bouger, elle demanda d'une petite voix angoissée à Melina, en lui montrant d'un doigt tremblant le liquide au sol.

Melina ! Qu'est-ce encore que cela ? Est-ce inquiétant ?

L'angoisse étreignait la poitrine d'Agnès. Elle jeta un regard désespéré aux deux femmes puis vers la porte. Par Aristote, avait-elle poussé son époux à la haïr tant qu'il ne daignait même pas s'inquiéter d'elle ? A moins qu'il ne peine à trouver un médicastre...
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Dyruvia
dans la maison le géant de tissus parcourrait les couloirs dans l'ombre, comme il avait coutume de le faire depuis l'arrivée de Rose dans la demeure.
Maintenant que sa maitresse Arielle s'était retirée, c'est sur Rose qu'il devait veiller; tout au moins essayer ...


attrapant Carlounette au bras dans la brutalité habituel au Maure,

Rose ?

dans la chambre de dame de Saint Just, mais n'entrez pas elle ...

un instant de plus le "mais" aurait pus servir, mais la frêle jeune femme n'allait pas oser s'interposer avec le maure, son allure et sa taille lui imposer la prudence

dans un bougonnement coutumier, le maure avançait vers la dite chambre

quand apprendra-t-elle à ne plus se déplacer sans me prévenir...les femmes de ce pays manquent cruellement de savoir vivre pfff

il entra à peine plus discrètement qu'à son habitude, il avait pris l'habitude maintenant, baisser la tête, toucher les meubles avec délicatesse, ne plus frapper les portes,

il s'apprêtait à sermonner rose lors qu'il fut surpris par le regard de la dame, comme si elle l'attendait;
puis il suivît le regard de rose qui semblait troublée par un liquide aux pieds de la futur mère.

l'instant semblait être proche et sans vraiment réfléchir il posa la main à son poignard

d'où je viens, on ouvre le ventre des chamelles, pour gagner du temps ....
Gnia
Par Aristote, elle avait du se pâmer et elle devait rêver. C'est son époux ou sa soeur qu'elle s'attendait à voir passer la porte et en lieu et place, se tenait un maure menaçant !
La vicomtesse cligna des yeux. Non, tout cela était bien réel. Elle était toujours debout, entre Melina et Rose, les pieds dans un fluide qui était sorti de son propre corps. Et donc devant elle une vision d'horreur, un sarrasin, serviteur du Sans Nom qui faisait mine de dégainer sa lame courbe pour.. lui ouvrir le ventre ?!

Le sang d'Agnès ne fit qu'un tour. Elle pouvait bien avoir perdu les eaux et être à l'aube d'enfanter, elle ne permettrait pas qu'un métèque la menace sous son toit, Foi de Saint Just !
Bon évidemment, ce matin, une attaque de maures enturbannés n'avait pas été véritablement prévue, aussi, d'une, sa dague qui normalement ne la quittait jamais avait été laissée sur un coffre près du lit et loin de portée. De deux, elle fut tentée de crier "A la garde", mais elle se souvint qu'elle n'était pas dans sa forteresse de Bapaume et que ce qui pouvait ressembler à une garde dans l'Ostau se résumait à Georges le vieil intendant, à un ou deux garçon d'écuries et à un marmiton. Et évidemment c'est quand on avait besoin de la protection de son époux aguerri et rompu au maniement de l'épée, que justement l'époux se faisait prier.

Bref, il faudrait se débrouiller seule. La Bapaume saisit prestement les grandes ciseaux dont elle se servait pour son ouvrage de broderie et fit face à l'intrus, les jointure de ses mains blanchissant tant elle serrait fort son arme de fortune.


Arrière, créature du Sans Nom ! Qu'il soit dit que tant que je respirerais, l'on ne me menacera pas sous mon propre toit !

Elle n'en menait pas large, la vicomtesse, dans sa petite robe légère d'intérieur trempée, son énorme ventre pointant devant elle et la gênant dans ses mouvements et sa ridicule arme de poing tendue vers l'adversaire. Par contre, la frayeur causée par l'apparition du géant noir lui avait fait oublier un instant les douleurs.

Mais venez donc, tentez de m'ouvrir le ventre comme à une de vos vulgaires chamelles !

Ultime bravade sur un air de défi, bien que le ton ne soit pas très rassuré.
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Erel
Qu'il est dur de se réveiller quand on a une tonne de charges à remplir et qu'il faut être prêt tôt.

Etirement et bâillement de mise, une jambe en dehors du lit, puis la deuxième, et difficilement, le Dénéré se lève et sort du lit d'une des chambres d'amis. Car oui, vu l'ambiance froide et dure entre les deux époux, le lit conjugal n'a de conjugal que le nom. Et encore.
Une minute après, le voilà en train de se plonger dans la baignoire de la salle d'eau attenante à la chambre.

Mais il n'eut pas le temps de faire disparaître de son visage la lassitude et la tristesse habituelle qu'au bout de quelques minutes passées dans l'eau chaude, on le fit prévenir que son épouse ressentait des douleurs au ventre et qu'il fallait faire venir un médicastre.
Grognement d'accord puis... le déclic. Sa femme allait accoucher. Sa femme, allait, accoucher.
D'un bond d'un seul, trempé et simplement vêtu d'une serviette autour de la taille, il se rendit à son bureau en chêne qu'il avait dans cette chambre, et plume trempée dans son encrier, vélin déroulé sur le bureau, écrivit à la première personne qui lui vint en tête, tout en sachant qu'il fallait qu'elle soit noble.


Citation:
À Donà Melian de Ventoux, Donà de Beost, Médicastre reconnue,
Saludi !



Chère Donà de Ventoux. Ce n'est point pour une quelconque affaire politique ou rendez-vous mondain que je vous écris en ce jour et si tôt que le soleil peine encore à se lever.
Non, c'est pour une affaire bien plus importante que cela.

Mon épouse, la Vicomtesse Agnès, comme vous le savez, est enceinte de notre futur enfant. Et il se trouve que ce dernier a choisi ce jour et cette heure pour naître.
Aussi, j'aimerai quérir vos dons et votre savoir pour accouchée mon épouse. Je me doute que la demande est peu protocolaire, et assez cavalière. Mais mon épouse comme vous le savez, est noble, et ne peut souffrir d'être accouchée par une médicastre de la roture, ou par une noble incompétente. C'est pourquoi ma demande va vers vous, étant donné que vous êtes et noble, et compétente, et de surcroît, vous habitez Lourdes donc je ne doute point que vous pourriez accéder à ma demande rapidement.

Aussi, dans le cas où vous ne pourriez point venir en notre Ostau, j'aimerai avoir une missive m'en informant, que je puisse quérir un autre médicastre à temps.

Recevez, Donà, mes respects pour vous.

Amicalement,


Faict à Tarbes-la-Belle,


Vicomte de Bapaume,
Baron de Desvres,
Seigneur d'Herlies & de Seuiri.




Ouvrant sa fenêtre, il siffla deux fois dans le vide vers le petit et rustique pigeonnier. Quelques instants après, en sortit son fidèle faucon qu'il avait acheté à un marchand voilà plusieurs années lorsqu'il était Amiénois, et donc Artésien. Petit sourire quand le bel animal, maintenant dressé, s'agrippa sur le bras tendu d'Erel, lui lacérant légèrement la peau au passage.
Le futur père n'y fît même pas attention, et accrocha rapidement la missive à la patte tendue du faucon. Une petite caresse sur la tête du "piaf", comme il aimait à l'appeler, et quelques mots à celui qui est un de ses plus vieux et fidèles amis.


-Vol mon ami. Je te fais confiance. Rends-toi à la demeure des Ventoux, nous y sommes passés devant une fois, c'est à Lourdes.

Espérant que l'intelligent animal se souvienne bien de l'endroit, il donna une légère impulsion avec le bras et l'oiseau s'envola après un regard de ses deux petites billes noires et jaunes.

Le Dénéré se rendit rapidement à la salle d'eau, trouva une petite serviette dont il entoura le bras légèrement lacéré, évitant ainsi de répandre du sang partout.
Et sans attendre plus longtemps, parti calmement - toujours habillé d'une simple serviette - à la rencontre de son épouse.
Rapidement, il arriva non loin de la porte de la chambrée conjugale, lorsqu'il entendit un homme dont il ne connaissait ni la voix, ni l'accent, dire cela.


d'où je viens, on ouvre le ventre des chamelles, pour gagner du temps ....

Déjà inquiet, c'était carrément anxieux pour sa femme et leur progéniture qu'il était désormais.
Quel était donc cet urluberlu qui voulait éventrer sa femme ?! Le pas s'accéléra, et il entendit sa femme, la voix dure mais fragile, un semblant inquiète et pas très assurée.


Arrière, créature du Sans Nom ! Qu'il soit dit que tant que je respirerais, l'on ne me menacera pas sous mon propre toit !

Mais venez donc, tentez de m'ouvrir le ventre comme à une de vos vulgaires chamelles !


Cette fois-ci, le pas accéléré se transforma en pas couru. Sauf qu'il n'est pas toujours bon de courir lorsqu'on est muni d'une simple serviette et à peu près toujours aussi trempé que lorsqu'on est sorti d'un bain.
Et bien sûr ce qui devait arriver, arriva.

Il glissa.

Heureusement sans dégât, car il réussit à s'accrocher aux montants de la porte juste avant de s'étaler par terre. Il évita d'ailleurs de peu de se prendre ou le mur ou l'arrière train du Maure en trébuchant, et sa tête comme une intruse, passa sur le côté du cadre de la porte, entre ledit mur et ledit Maure.
Regard inquiet et surpris envers son épouse qui était dans une posture aussi triste que ridicule, c'est à dire prête à accoucher, et munie de simple ciseaux pour se défendre face à l'inquiétant Oriental.
Le Vicomte se glissa agilement aux côtés de sa femme, et lança un regard mauvais à l'homme.


-Je ne sais qui vous êtes, mais sachez que si vous osez ne serait-ce qu'effleurer mon épouse, il vous en coûtera !

Le ton était menaçant, mais pas Erel. Bien qu'ayant une musculature impressionnante et entretenue de par son métier de soldat qu'il exerçait depuis plusieurs années, le Dénéré semblait un peu ridicule face à l'homme haut de deux mètres. D'autant plus qu'il menaçait l'homme alors qu'il était à moitié nu, voir totalement hormis ce qui était caché par sa serviette blanche et humide, et qu'il avait pour seules armes deux aiguilles qu'Agnès avaient l'habitude d'utiliser, et dont il s'était saisi presque immédiatement en voyant l'individu.

Bref. Tout ça semblait presque normal d'un point de vue global. Elle comme lui, les deux époux avaient tendance à se mettre dans des situations soient ridicules, soient inextricables, voire très souvent les deux à la fois. Pourquoi l'accouchement de Gnia aurait dû se déroulé autrement ?

_________________

~ RIP ~
Melian
[Demeure des Ventoux, Lourdes]


Melian était levée, comme chaque matin, dès l'aube. Elle était occupée à terminer de coiffer ses longues boucles noires descendant jusqu'à sa taille devant la coiffeuse dans la chambre conjugale. D'un œil, elle regardait dans le reflet celui de son aimé qui dormait encore. Il était rentré extrêmement tard ou plutôt très tôt, vers 2h du matin. Le travail ne manquait pas dans ce Royaume pour les Sanctes Armées Aristotéliciennes. Et Acar étant le second de l'OCF, il avait plus de travail encore.

Elle le regardait donc, un sourire doux sur ses lèvres roses et fines. Pas un bruit dans le petit matin de Lourdes, si ce n'est celui des roues à aube des moulins et de leur cuisinière qui s'activait aussi discrètement que possible au rez-de-chaussée. Elle se leva et alla remonter les couvertures sur son époux, lui déposant un baiser sur l'épaule au passage. Puis elle alla voir leur fils qui dormait dans son berceau dans une position assez improbable. Elle sourit attendrie, et embrassa très délicatement la petite tête d'Olivier. C'est alors qu'il lui sembla entendre quelque chose au rez-de-chaussée. Elle descendit donc voir ce qu'il se passait, sa dague à portée de la main.

Elle ouvrit de grands yeux en voyant ce qui était à la fenêtre et s'acharnait dessus : un magnifique faucon ! Melian ouvrit la fenêtre et vit que l'animal avait une missive à la patte. Elle la prit donc avec précaution, ne quittant pas des yeux le rapace. Puis elle alla dans le garde-manger lui chercher un bout de viande, histoire de le sustenter tant qu'elle lisait le message.

Le cachet la marqua en tout premier lieu.

Le Vicomte ? Mais que me veut-il de si bonne heure ? se demanda-t-elle.

Elle lut la missive une fois, puis une seconde, pendant que l'oiseau de proie déchiquetait le bout de viande. Puis elle se leva et chercha son nécessaire pour écrire : plume, encrier, vélin, sceau, bâton de cire rouge. Elle se mit à la table et s'employa à rédiger une réponse pour le futur père.


Citation:
A Sa Grandeur Erel de Dénéré, Vicomte de Bapaume, Baron de Desvres, Seigneur d'Herlies & de Seuiri

Salutations Vicomte

Ayant pris connaissance de vostre missive qui me parvient à l'instant, je me permets de vous renvoyer vostre magnifique rapace avec confirmation de ma venue dans les plus brefs délais, honorée que vous et vostre épousée fassiez appel à ma bien modeste personne en ce jour de toute importance.

Je me mets en route céans.

Respectueusement

Faict à Lourdes

Dame de Beost




Elle attacha sa réponse à la patte de l'oiseau qui reprit la direction de son domicile. Puis elle fit un second mot qu'elle destina à rester sur la table, afin que son aimé le trouve à son réveil.


Citation:

Bien le bonjour mon amour, j'espère que vostre nuit vous fut douce et reposante.

J'ai reçu ce matin missive de la part du Vicomte Erel de Dénéré. Il mande ma présence en l'Ostau de Tarbes pour son épouse qui est sur le point d'enfanter.

Je m'y rends donc céans. Je préviens Marie pour qu'elle s'occupe d'Olivier jusqu'à mon retour, et je prends pour escorte quelques Francs.

Que cette journée vous soit agréable sous le regard bienveillant d'Aristote.

Je vous aime.

Melian


Ceci fait, il était temps de prendre la route. Elle commença par sortir voir un des gardes en faction qui protégeaient le couple de Hauts Dignitaires des Sanctes Armées.

Je dois partir prestement. Faites préparer la voiture sans traisner, et préparez une escorte légère pour me suivre.


Le soldat s'exécuta dans la seconde. Elle rentra donc.

Les matinées se faisant fraîches, elle prit sa cape et se mit à préparer son matériel. Alors qu'elle allait à la cave chercher les plantes dont il risquait fort d'avoir nécessité, elle croisa la cuisinière et gouvernante.


Marie, je dois m'absenter, probablement pour la journée, peut-estre d'avantage. Occupez-vous d'Olivier et faictes bien attention. A présent qu'il marche il est intenable. Pensez également aux repas pour lui et nostre Seigneur je vous prie.

Puis elle descendit à la cave et en revint avec ce dont elle avait besoin. A ce moment-là, les pas des chevaux se firent entendre dans la rue déserte. La Ventoux s'assura qu'elle n'oubliait rien, puis elle glissa la lettre du Vicomte dans sa besace. Elle sortit et amena son matériel dans la voiture. Etant elle-même enceinte, elle ne pouvait plus monter à cheval, aussi était-ce sa seule solution sur les longues distances. Elle s'installa ensuite.


A l'Ostau des Dénéré-Saint Just à Tarbes, aussi vite que possible.

Le petit cortège s'ébranla alors, direction Tarbes.


[Sur les routes, en direction de Tarbes]


La sortie de Lourdes s'était faite discrètement et à petit trot, avant que la voiture ne gagne considérablement en vitesse dès les portes de la ville passées. Il fallait faire vite, très vite.

Tandis que le paysage défilait, Melian relisait à nouveau la lettre. Elle était touchée de voir ses compétences reconnues, et savait que le Vicomte l'avait déjà vue à l'œuvre lorsqu'elle s'était occupée de dame Arielle. Cependant, elle voyait là une conséquence de l'anoblissement récent à laquelle elle n'avait nullement songé. Ce qu'elle y avait vu, c'était une récompense pour son aimé et la responsabilité de s'occuper de Beost et ses habitants afin qu'ils soient en sécurité et ne manquent de rien. Elle avait également pris les renseignements nécessaires sur leurs nouveaux droits et devoirs, afin de ne pas y manquer.

Mais elle n'avait absolument pas pensé que cela changerait ses rapports avec autrui dans sa profession, en ce sens que dorénavant la noblesse s'adresserait à elle pour des soins avec plus de facilité. Il faudrait donc qu'elle s'habitue à ce nouvel état de fait.

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Melina
Mélina sourit tendrement pour rassurer Dame Gnia. Normal, oui c'était bon signe que le travaille se fasse si rapidement selon elle, du moins elle l'espérait. C'est avec un regard attendrit que le maure entra. Mélina était prête à défendre Gnia de sa vie.. comme pour ses enfants. Elle resta entre lui et Gnia jusqu'à l'arrivé d'érel. C'est avec soulagement qu'elle le vit entrée. Soutenant Agnès elle l'aida à reprendre position.

- Ne vous inquiétez de rien dame Gnia, mais vous devriez vous allonger.. car vous venez ede perdre les eaux, un signe certian que l'enfant est prêt de naitre.
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Mélina Avis-Bragança
Dyruvia
la dame ne manquait pas de fougue malgré son gros ventre; même si ça position, armée d'un objet dont le maure ignorer le nom, était proche du ridicule ;

un instant après, un homme, a demi nu, s'engouffrait entre la montant de la porte et le géant de tissu. Ajoutant encore un peu plus de ridicule à la scène.
Voilà qu'il se faisait insulter de "créature"

toute la petite tribut s'entassait devant le lit et autour de la future mère,

levant le regard vers le plafond de la pièce

ô grand divin aide moi à surmonter cette nouvelle épreuve

le maure rengaina son poignard et pointa du doigt un à un les acteurs de cette douteuse comédie
commençant par la dame de compagnie ...

vous, vous devriez porter une arme, c'est courageux de protéger de son corps votre maitresse, mais une fois morte, vous ne servez plus à rien et là, vous ne servez à rien...

se fut le tour de la vicomtesse

vous posez votre ... votre je ne sais quoi qui vous sert d'arme, une femme enrobé comme vous l'êtes doit avoir une arme de jet près d'elle pas un monceau d'acier qui n'effraierait même pas un mulet; la seule personne que vous mettez en danger c'est vous et votre futur enfant ...

l'homme à demi nu

vous ... humm; je ne connais pas encore bien vos coutumes, mais se trouver a demi nu en présence de femme je doute que ce soit approprié...
je vous déconseille les orgies avec les femmes sur le point d'enfanter...


prenant un ton de colère, presque à hurler

Quant à vous, Rose de Plantagênet, il va falloir que vous appreniez à m'indiquer tous vos déplacements, comment voulez-vous que je vous protège si je ne sais où vous êtes ...

Et baissez-moi ses jouets vous allez vous blesser, si je voulais vous tuer, je n'aurais pas pris la peine de vous parler et mettez-moi des gardes aux portes de vos chambres, vous n'êtes pas avare au point de mettre vos vies en danger pour quelques écus économisés.


relâchant ses muscles et tout son corps

puis hurlant à nouveau

Et ne me traitez plus de créature
Melina
Comprenant la situation, mais ne désirant point se justifier devant cet homme, Mélina ne voulait même pas lui dire qui elle était et sa capacité de se battre et encore moins sur le fait qu'elle était armée en tout temps.

S'adressant à l'homme.


- Sortez, si sire Erel désire rester près de sa dame, je n'y vois pas d'inconvénient, mais maintenant que vous savez ou se trouve dame Rose, je ne désire point avoir votre présence pour cet accouchement après vos paroles.

Mélina ne désirait que se concentrer sur sa dame. Si elle avait perdu les eaux ceci ne saurait tarder.
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Mélina Avis-Bragança
Rosedeplantagenest


L’étoffe ? Ha oui sa main, elle allait le tendre à sa tante lorsqu’une nouvelle contraction la prit et qu’une flaque se forma à ses pieds. Des images luy revinrent sans cesse sur l’enfantement de ses frères, surtout celui de Persevael, et elle allait aider Agnes à se positionner comme elle le voulait lorsque le Maure fict son entrée….

Elle ouvrit les lèvres pour le sermonner de pénétrer dans un lieu d’enfantement quand il parla juste avant elle.

Et là…..Ébahissements ! Elle ouvrit, ferma puis ouvrit de nouveau pour fermer ses lèvres, aucuns sons n’en sortant après ses dires.

A ses cotés Agnes qui « fuyait » en face le Maure qui voulait l’ouvrir…
Froncement de sourcils et assimilation de la scène assez saugrenue, envie de rire mais en mesme temps énervée de le voir faire comme bon luy semblait.

Et voila que sa tante prenait des ciseaux, se mict à luy crier dessus avant elle, ses doigts fins et frais vinrent se poser sur ceux de sa tante afin de l’apaiser quand Erel entra d’une façon étranges.

Situation surréelle, comme souvent dès que le Maure faisaict son apparition !

Rose laissa la place à Erel et une fois qu’ils eurent fini leur échanges, Rose fict deux pas en direction du Maure qui venait de la gronder !

Un, ce n’était pas le jour !

Deux, personne ne lui avait jamais parlé ainsi !

Trois, elle était perdue par cette situation grotesque !


« -Dyru ! Je vous remercie de vous inquiétez pour ma personne, j’ai omis de vous dire ou je me rendais ! Je vous serais reconnaissante de rester derrière la porte, ou l’un des valets vous fera porter un siège, ainsi vous veillerez sur moy ! Je ne sauterais poinct par la fenestre je vous en fais le serment ! »

Se tournant vers Erel, le détaillant étrangement

« -Erel, mon oncle…..Il serait de bon augure que vous retourniez en vos appartements afin de…..enfin de vous vetir quoi ! Et ensuite, je n’ai jamais vu aucun hommes participer à l’enfantement en luy-mesme, je vous prierais donc de patienter aux cotés du Maure dehors…Seul un prestre peut estre présent icelieu dorénavant… »

Elle ne savait s’il le prendrait bien, mais les coutumes voulaient que cela soit ainsi…alors pas de tonton dans cette chambre !

Avant de sortir le Maure hurla, Rose leva les yeux au ciel en se tournant vers luy.


« -Non Dyru vous n’estes poinct une créature, mais je vous en prie, installez vous hors de cette chambre, sustentez vous, veuillez à ce que personne ne nous déranges icelieu ! Mais attention, certaine personne sont attendu ! Laissez les passer ! »

Puis ignorant la gente masculine, elle sourit à Melina en allant prendre des coussins et les installer du mieux qu’elle le pouvait.

« -Et si on aidait la future mère à s’installer le mieux possible pour faire venir ce bébé?"

Elle déposa alors sur la table de chevet la dentelle qu’elle tenait entre ses doigts, la depliant, mettant à la vue de tous l’ambre qui brillait de mille feu, patientant qu’Agnes s’installe et qu’elle prenne l’Ambre elle-mesme…

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