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[RP] RAPeurs versus Justice

Nessty
[A réception d'une missive du tribunal]


Nessty soupçonnait la juge en campagne électorale pour préserver dans un pagne minimal son conet propret de la botecule des jeux-tant-cule. De fouet à martel, de récréation à tribunal, de parfum fleuri à fumet pourri, de grabuge à juge, la dict Lubna ne faisait qu'un pas. Affichant la blondeur de son état et pratiquant la lenteur de ses débats, cette fois ci elle semblait s'être appliquée face au pied de nez des pieds nickelés pour déployer daredare sur un papelard son grand dard avec l'art des couards.
La Vilaine, gueuse impétueuse, venait de recevoir une missive de ... bah elle ne le savait point car, en dehors de l'estampille d'une bille fécale du tribunal, on n'y comprenait rien. Elle ne pouvait pas débouler là bas pour déboulonner la garce puisque d'adresse par maladresse, il n'y en avait point dans le coin.

Expéditeur : Le tribunal du Comté a écrit:

Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trahison.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.


Outrancière au follicule pileux peroxydé, te vlà procédurière de la folie dans le culte vicieux du Périgord enfin citée !

Belle image d'une dame qui se voulait honorable mais qui depuis sa table damnait l'odorat poissonneux à un putois et l'orthographe poisseux à un patois. Cela reniflait fort dans l'effort sur ce coup là. Ce séant devait tenir séance en compagnie de ses nigauds devant un nid de marauds. Nessty aurait aimer brandir le document, avec une droite pour la Hire, sous l'ornement nasal bigrement facial mais elle était immobilisée pour avoir pactisé avec un billevesé.

Hey la greluche, fini de faire l'autruche !

Dans une vitupère pour la bordelière, elle rédigea ces mots de vipères qu'elle dirigea vers le tripot de la mégère.

Citation:
Dame Lubna,

Veuillez apprendre à écrire ou me traduire ce torchon illisible, nul et non avenu issu votre tribunal et confirmant votre réputation tangible de morue dépourvue d'encéphale.

Nessty de la Noisette sarcastique
Vilaine en haine


RP semi-ouvert suite à la mise en procès pour trahison de la liste RAP. Les joueurs n'appartenant pas à cette liste ou à la justice sont priés de ne point venir "polluer" ce topic. Merci.
Lubna et Pumae sont les bienvenues

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Diabolikbarbiturik
Elle était paisiblement assise sur sa couche, lorsqu'un messager vint lui porter une missive officielle. Elle l'a lu avec attention, de sourire en rictus, elle dévorait chaque mots. Et bien là voilà en procès, elle , convalescente, ne cherchant juste quelques occupations.

Citation:
Expéditeur : Le tribunal du Comté

Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trahison.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.


Complètement illisible, elle s'efforça à décripter chaque mot, ses yeux lui piquaient tellement ce courrier était illisible. Pas préssée de ce rendre au tribunal, elle pris le chemin des tavernes, avança lentement dans les ruelles, observa quelques oiseaux, libre d'aller et venir, eux! soupira, puis entra enfin dans un des troquets. Elle était seule, relut ou plutot essaya de relir la missive. Finalement elle se dit qu'elel allait attendre et qu'elle finirait bien par trouver quelqu'un qui lui traduirait.
_________________
Zouz83
Zouz tranquillement installé dans son lit avec la plus jolie des mires comme soignante, récupérait peut à peut de ses blessures. Sa belle n'avait pas que des lotions aux odeurs désagréables mais elle avait aussi la douceur d'une femme qui aimais son homme. Le regard de Zouz ce perdait dans le décolleté de sa belle quand un grand bruit secoua la porte de la maison.

La belle blonde fît un mouvement brusque et ample de la tête ce qui eut pour effet d'envoyer la tignasse dans la figure du malheureux blesser. Zouz le yeux refermé entendit Tess ouvrir la porte et ramasser quelque chose à terre elle revins vers son compagnons et lui dit:


mon ange, ce pigeon à légèrement percuté la porte il a une missives a la patte pour toi .

Tess tendit la missives a son tendre puis alla soigner lapauvre bete.

Zouz regarda le bout de papier le décacheta. Et essaya de comprendre ce qu'il y avait écris.... Courrier illisible. Il pris sa plume et essaya d'écrire en dessous des mots ce qu'il pensais être le vrai mot afin qu'à la fin il puisse enfin comprendre ce que voulais lui faire comprendre cette missive.
Citation:

Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Par là, pour cuite, sans, les autorité cuité de police du Comte cuité, vous signifient votre mise en accusation
Il vous est reproché notamment des faits de trahison.
Il vous est reprochant cuité notamment des faits de trahison.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.
Votre Procureur, grave, s? commence d'être graves dès aujourd'hui. Vous écrire très pris cuité de vous rendre au tribunal d'ici la grave, deux jours ouvrables
Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.
Pendant la dure cuite de l'instruction, vous resterez en liberté cuité.


Zouz regarda a nouveau le sens de ses nouvelles phrases et commença a comprendre pourquoi il n'arrivait pas vraiment a décodé le message... Le procureur avait dût écrire complètement bourrer une missive ce qui la rendais illisible. De ce qu'il arrivait à décrypté le procureur avait besoin d'aide d'urgence au tribunal à cause d'une cuite à la bière un peut trop prononcé.

Zouz pensa à dame Pumae la penser complètement bourrer sur le bord de sa barre d'accusation le fît sourire. Lui qui était souffrant, elle avait sûrement eut envie de lui faire une blague pour que la joie reviennent enfin sur le malheureux Zouz.

Zouz pris donc un autre pigeon et répondu avec amusement à la procure.


Citation:
Dame Pumae,

Votre lettre ma fait beaucoup rire, je vous remercie d'avoir penser à moi pendant ma convalescence il est vrai que ce n'est point tout les jours facile pour moi.
Mais votre humour me touche beaucoup car j'ai moi même été souvent dans votre cas complètement bourrer à vomir mes tripes.
Votre missive me rappel donc que de bon souvenir d'avant ma terrible blessure.
Malheureusement je ne peut venir vous aidé dans l'état ou je suis.
Je vous souhaite un bon retour à la réalité, cela est parfois difficile je vous l'accorde quand on est au sommet de son plaisir... Mais il va falloir que vous vous occupiez de vos accusé et j'espère ne pas en faire partie dans l'état ou je suis.

A la revoyure dame Pumae.

Ps: encore merci pour cette jolie lettre qui ma remis de bonne humeur.


Zouz accrocha son message à un autre pigeon et renvoya cela à la procureur.
Voyant revenir Tess il lui dit simplement:


C'est rien mon ange juste un courrier de dame Pumae qui a voulu me rendre le sourire elle doit pas savoir pour nous deux. Mais en tout cas elle ma bien fait rire. Faudrait que je pense a écrire des messages bourrer moi aussi car c'est vraiment drôle a lire enfin a décrypté.

il regarda Tess et lui pris la main amoureusement. L'attira vers lui et.....


Fait avec l'accord de la Joueuse de la belle de Zouz.

_________________
Mittys
Schmitt était toujours aussi étonné de la qualité des pigeons de ce comté capable de le trouver même endormi au fond du verger en dessous d'un pommier , il se dit qu'il en achèterais bien un ou deux lorsqu'il en aura la temps , ils ont sans conteste une qualité de recherche inégalable , le franc-comtois déplya la lettre et l'ouvrit avec un grand sourire , il venait de recevoir une nouvelle invitation au bal du Tribunal Périgourdins-Angoumois

Citation:
Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trahison.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.


Son sourire s'effaça bien vite un un crie vint fendre la tranquillité du verger
AAAAAAAAhhhhhhh!....ils ne parlent pas français ici...mince j'vais jamais pouvoir gagner ses foutu éléctions si le peuple lit mon programme en françoys

Le jeune homme se mangea littéralement les ongles , pressé de lui trouver un habitant du coin pour lui traduire la lettre à laquelle il ne comprenait pas un seul traitre mot

L'Mittys accouru en ville et cria devant une petite foule devant le marché : quelqu'un pourrais m'aider à traduire le Périgourdins ?...ou l'angoumois , je connais pas c'te langue....bien qu'elle m'a l'air sacrément répétitive
_________________

Mittys auprès des ses ancêtres pour l'éternité
Tosaka
Alors que l'ensemble des membres de la liste avaient reçu un courrier assez difficilement lisible, écrit avec une "écriture de médecin" - c'est à dire une écriture qui sera illisible sauf pour les experts dans quelques siècles - Tosaka avait eu vent des procès lancés, et passant beaucoup de temps au tribunal afin de se perfectionner elle avait lu les actes d'accusation.

Sans que personne ne lui demande rien, elle constata une nouvelle fois beaucoup d'erreurs dans la façon dont était menée l'affaire, et tout se chamboula dans sa tête. Une fois une défense à peu près faite dans sa petite tête, elle trouvait dommage de gâcher tout cela... aussi elle alla trouver les membres de la liste RAG toujours en train de déchiffrer les lettres reçues afin de leur proposer sa plaidoirie.

Elle était sûre que ses arguments apporteraient la relaxe, elle esperait simplement qu'ils seraient entendu avec impartialité. Une fois au tribunal :


Madame le procureur, madame le juge, aux personnes présentes, bonjour.

Je viens ici devant vous pour plaider la relaxe des membres du RAP pour les différentes raisons que je vais vous évoquer à la suite.
Je m'excuse par avance de la similitude entre mes différentes interventions à chaque procès, mais l'affaire étant le même pour tous je n'ai qu'une seule défense à vous présenter.

La première raison que je vais vous exposer est une demande de relaxe pour absence d'enquête, absence de dépot de plainte ou en tout cas une mauvaise gestion du dossier par la prévôté. En effet votre propre livre de lois oblige la prévôté à mener une enquête et à ouvrir un dossier avant chaque mise en accusation. Hors, je n'ai pu trouver aucun dossier au palais de justice hormis pour la tête de liste. Si je me trompe je vous prie de bien vouloir me les montrer afin que je puisse en prendre connaissance, merci.

Il se trouve aussi que l'article 3.1.6 du chapitre I de livre III stipule :


Citation:
"Une conciliation est possible si les parties plaignante et suspecte tombent d’accord sur un arrangement, dès lors que celui-ci aura été effectué, la plainte n’aura plus lieu d'être."


Or, lors de l'enquête qui n'a selon moi pas été menée, la prévôté n'a jamais proposé de conciliation aux membres de cette liste. Eux n'ont pas eu le temps puisqu'ils ont su qu'ils allaient être mis en procès qu'une fois que cela a été fait. Or il se trouve que discuter avec les autorités pour éviter un procès peut les interesser. Il n'est dit nulle part que la conciliation doit être à l'initiative de l'accusation seule, or encore faudrait il laisser une chance aux accusés de demander cette conciliation avant d'être mis en procès.

D'après l'article 3.2.2 du chapitre II du livre III :


Citation:
"La procédure judiciaire suit un protocole précis, excepté pour les procès intentés par les maires au nom de leur ville.
1. La prévôté recueille les plaintes et témoignages, en vue de la constitution d'un dossier de plainte, le prévôt détermine l'acte d'accusation de la plainte.
2. Le dossier de plainte est transmis au procureur."


J'insiste sur le terme "protocole précis", qui n'autorise donc pas une autre façon de procéder. Au palais de justice, nulle trace d'un dossier concernant une eventuelle enquête hormis sur la personne de Mittys seule (http://chateauperigueux.actifforum.com/affaires-judiciaires-f52/). La procédure n'ayant pas été respectée il ne peut y avoir autre choix que la relaxe pour les accusés autre que Mittys.

Mais ce n'est pas tout. Je peux encore voir dans votre livre de loi et vous le citez dans l'accusation :


Citation:
"Tout habitant du comté s'étant déjà présenté devant un conseiller provincial dont le rôle est d'officialiser un changement de classe sociale est défini comme citoyen du comté"


Là encore je demande a voir les résultats de l'enquête qui vous permettent d'affirmer qu'ils ne sont pas citoyens du Périgord et de l'Angoumois. Puisqu'il est dit que tout habitant ayant rencontré un conseiller du comte pour changer de classe sociale est citoyen. La prévôté a t'elle enquêté là dessus ? En clair si je vous dis que moi, Tosaka, citoyenne du Perigord et de l'Angoumois, j'héberge ces personnes qui habitent donc chez moi à Angoulême pouvez vous me contredire ? Si non, s'ils habitent bien à Angoulême chez moi, une résidence secondaire certes mais ils y habitent pourtant, pouvez vous me dire que les accusés n'ont pas rencontré le conseiller du Comte ?
Je souligne que vos lois ne precisent nullement la finalité de cette rencontre, la seule obligation est de se présenter pour un changement de classe social, nullement que cela doit être accepté. Mais même, vous ne pourriez prouver si cela a été ou non accepté puisque vous n'avez pas enquêté.
Quant au terme d'habitant ici spécifiquement employé, il ne laisse aucun doute possible. Un habitant est une personne qui vit en un endroit précis... il se trouve que bien que ces personnes aient une demeure principale ailleurs ils n'y vivent pas depuis longtemps puisqu'ils vivent ici au Périgord Angoumois. Ils y habitent, que ce soit chez moi pour reprendre mon exemple, chez un autre "citoyen" ou dans tout autre lieu situé sur le sol du Perigord Angoumois. Là encore je veux les résultats de l'enquête qui vous affirment que ces gens là ne sont que de passage et qu'ils ne se sont pas installé, de quelque manière que ce soit, en Périgord Angoumois.

L'enquête menée qui vous permet d'affirmer qu'ils ne sont pas citoyens doit repondre a ces questions, je veux voir le résultat de cette enquête, ou si enquête il n'y a pas eu je vous renvoi a ma demande de relaxe pour erreur dans la procédure à suivre avant l'ouverture d'un procès.


Citation:
"La prévôté est chargée de constater les infractions à la loi commises, d'en rassembler les preuves, de rechercher les auteurs, et de constituer un dossier de plainte au nom du plaignant ou du comté transmissible au procureur."


Pour finir je tiens à vous rappeler le texte de loi suivant :

Citation:
"Seuls les citoyens du Périgord-Angoumois peuvent prétendre à se présenter à une élection comtale ou municipale, et à devenir ou être Comte du Périgord-Angoumois, conseiller comtal ou maire."


Ce texte s'applique à tout le monde vous y conviendrez. Lors du procès de Kabotine, dame le procureur, vous dites vous même, parlant de la prise de mairie d'Angoulême pour destituer Kabotine :

Citation:
"c'est le Sieur Yal, sergent chef et soldat du Bourbonnais Auvergne qui a repris la mairie, sur autorisation du Capitaine, Sieur Matpel."


Or dans la loi je lis :

Citation:
"Le capitaine a pour rôle le commandement des forces armées du comté, incluant la compagnie d'ordonnance et la garde territoriale."


En résumé, seul un citoyen peut être maire ou conseiller comtal, et le Capitaine n'a pas dans ses droits et devoirs de modifier ce fait. De plus, la personne autorisée, Yal, n'est plus maire d'Angoulême depuis plusieurs jours puisque Tookie occupe le poste, et elle est originaire du Bourbonnais Auvergne. Je ne la vois pas en procès, je sais qu'aucune révolte n'a été tenté alors que l'armée de Gmat n'est plus présente depuis plusieurs jours, je n'ai vu aucune annonce des autorités autorisant cette personne ni expliquant que cette situation était exceptionnelle.
Donc par votre inaction face au fait qu'elle occupe ce poste, vous prouvez que vous n'avez aucun problème moral à ce qu'un non perigourdo-angoumois occupe un poste important. Nous jugeons donc ici les idées d'une liste qui vous déplaisent, et non un délit... le procès n'a donc pas lieu d'être, puisqu'il est faux d'affirmer, au vu de cela, qu'un etranger à un poste important est systématiquement poursuivit en justice.

Tookie est maire d'Angoulême parceque vous l'acceptez. A partir de ce moment là vous autorisez l'accès à un non citoyen au poste de maire... il y a donc jurisprudence concernant le non respect de l'article 3.3.2.1 de l'opus II du livre III qui concerne aussi bien le siège de maire que de conseiller.
Et vous ne pouvez pas dire que pour Tookie cela vous arrange mais que pour la liste RAP ça ne vous arrange pas... le respect de la Justice ne se fait pas suivant ce qui vous arrange, mais suivant ce qui est écrit par vous, les autorités comtales. A partir du moment où les gens accusés ici, en considérant qu'ils ne sont pas citoyen, constatent qu'un non citoyen est maire, ne voyant aucune annonce en ce sens et aucun procès, il est légitime pour eux de prétendre que la loi sur ce point n'est pas applicable, ou en tout cas pas appliquée. Ils reproduisent un acte non sanctionné par le passé, de ce fait ils n'ont pas à être condamnés.

Dernier point, je vous cite l'article 3.3.2.7 de l'opus II du chapitre III et du livre III


Citation:
"Si une tête de liste comtale ajoute le nom d'une personne inéligible, ou ne le retire pas de sa liste sous quarante-huit heures, elle est alors après un rappel à la loi par le juge d'application des peines, passible de trouble à l'ordre publique."


Donc concernant les colistiers inéligibles selon vous, cet argumant ne s'applique donc pas à Mittys, vous vous devez de demander à la tête de liste qu'il les retire de la liste. L'avez vous fait ? Avez vous respectez le délai de quarante-huit heures, fait un rappel, avant d'ouvrir vos procès ? Si non, là encore vous n'avez pas respecté la procédure que vous même vous êtes imposé en l'inscrivant comme loi. J'affirme que vous avez lancé vos procès dès que vous avez eu connaissance de l'existence de cette liste, sans enquête, sans conciliation préalable, sans savoir si la tête de liste était prête à retirer les personnes qui vous gêne en lui laissant un délai de quarante huit heures.

Je réclame donc la relaxe car il n'y a pas eu d'enquête de la part de la prévôté, car vous avez lancé ces procès parceque leur présence vous gêne, parceque vous n'avez pas la preuve que ces gens là sont ou ne sont pas citoyens de PA selon la loi, parceque vous avez créé un précédent en laissant un etranger au siege de maire, contournant sans scrupule vos lois pour l'un et condamnant honteusement les autres.

Je vous accuse, les autorités comtales, d'avoir ouvert ces procès seulement parceque l'idée que ces gens puissent sieger au conseil vous est insupportable, parcequ'ils ne sont à vos yeux que de simples brigands. Vos lois interdisent seulement les traitres de sieger, non les brigands à moins qu'ils aient été precedement condamnés à une peine d'inéligibilité pour brigandage... est ce le cas ? Si non, le fait que leur présence vous derange n'est en aucun cas motif de procès, car je le répète ces gens là habitent le Comté et peuvent être considérés comme citoyen. C'est la loi, c'est votre loi.
Diabolikbarbiturik
[Juste avant l'itervention de l'avocat, proces de Diab']



Elle arrive, plus qu'énervée dans le tribunal, au passage renversera quelques sieges qui provoquera le rire de quelque badaut de l'assemblé présente.

'jour m'dame le juge, moi c'est Diab'! Je... enfin... j'ai rien à dire, je vais juste laissez parler mon avocat ici présent !

Elle se figeat sans un mot, puis s'approchat du juge, deux gardes essaye de la retenir mais elle les entraine avec elle et lui chuchota, ça vous dirait une tite viré avec moi , une fois que tout ça sera terminé? Puis discretement pose la main sur son marteau, et le glisse dans une de ses larges manches.
Elle sourit largement à la juge et recule pour revenir enfin à sa place, le sourire large au lèvre

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Mittys
[Au fond d'une prison en Périgord-Angoumois]

Le procès venait tout juste d'être achevé par le Juge comtal , qui avait envoyé le franc-comtois au fond des geôles du Périgord-Angoumois encore quelques semaines se qui au final lui revenait au même que d'être bloqué en Angoulème et puis l'odeur acre et usante des prisons lui rappelait le bon temps ou il faisait visité ce genre de lieu à des gens peu fréquentable

Voila déjà plusieurs heures que le bo' vilain trainait entre ces murs et ces barreaux , se disant que sa pénitence ne faisait que commencer et que même personne n'était venu le voir pour lui remettre pomme ou autre met plutôt que le régime au pain sec et à l'eau , mais au fond cela l'importait peu , il se renferma une fois de plus sur lui assis dans un coin de sa cage , recroquevillé sur lui même , tête dans ses bras , bras dans les jambes , à l'images des foetus .

Il repensa à ses voyages , aux personnes qu'ils avaient rencontré depuis tant de temps qu'il visitait les divers royaume , peu de personne avait encore pris conscience de la réalité humaine , il se sentait seul au fond de ce trou mais encore plus seul au monde , plus aucun sentiment n'existait en lui exépté l'amour du très-haut , la haine , la compassion , tout cela avait disparu de ses pensées voila bien des mois , et maintenant il se retrouvait la et tout à coup un garde l'interpella


Hep , l'vilain nigaud la !dit-il à Mittys en levant une lettre qui fit retrouver le sourire au jeune homme qui espérait que ce courrier fut celui d'un ou de l'une de ses amies , il se releva aussitôt et s'approcha des barres ou le garde lui dit d'un air amusé: Votre sentence sale pourriture !

Tout de suite le regard de l'ancien bailli s'assombrit à nouveau et vit la lettre sceller du sceau comtal de la justice , il l'ouvrit sans plus attendre et la lut

Citation:
Bonjour !

Le 16 Décembre 1456, vous avez été reconnu coupable de trahison.
Vous avez été condamné à une amende de 100 écus par listes comtales (CANA, EPPA et NOUS), soit un total de 300 écus d'amende.

Afin de régler rapidement cette affaire, voici comment nous allons procéder :

Vous allez acheter sur la foire comtale, 5 bouteilles de lait à 60 écus pièce.
Vous allez donc devoir payer une taxe de panier de 50 écus + 300 écus pour les bouteilles de lait en question. La taxe de 50 écus, est en réalité le prix des bouteilles de lait (soit 10 écus la bouteille de lait), et les 300 écus représentent donc votre amende.

Il vous convient maintenant de me contacter afin de me donner un jour pour procéder à ce remboursement.
Sans réponse de votre part sous 14 jours, nous serions obligés d'entamer des poursuites supplémentaires à votre égard.
En espérant ne pas en arriver là..

Cordialement,
Cheyenne de Brantôme,
Juge d'Application des Peines du Périgord Angoumois.


Le jeune homme esquissa un sourire à cette missive de la justice local et y répondit d'un simple : Mouais

Le Hohenstaufen qui comme tout érudit avait toujours une plume sur lui , nul sait d'où elle sortait mais il l'avait , c'est donc ainsi qu'il repris un vieux papier chiffonné et y rédigea sa réponse à la dame qui devait appliquer la justice dans ce comté , son humeur badine lui fit écrire de nouvelle idée , toute aussi magnifique que recherché

Citation:
A vous Dame Cheyenne,

Du fond de mes geôles j'avoue avoir bien de mal à rassembler tant d'écus pour payer la dette que le juge du comté a osé m'infliger . Je tiens tout de même à vous rappeler que j'ai déjà donné 1000 écus et que je suis totalement à court de deniers à ce jour , et permettais-moi si je ne m'abuse....Mais les prisonniers sont rémunéré en Périgord-Angoumois ? j'avoue que ceci est un acte tout à fait novateur qui mériterait d'être souligné au plus haut point.

Somme tout je tenterais de régler ma devise , afin de satisfaire ce grand comté . Mais à une seul et unique condition : que les trois listes au quel je suis obligé à payer mes deniers , reversent l'intégralité des écus à la ville d'Angoulème .
Qui les mettra en jeu dans un divers jeu de loterie ou autre idée novatrice de votre part .Ceci afin que cette argent retourne au peuple.

Schmitt of Hohenstaufen , dict Mittys le boiteux


PS: désolé je n'ai pas de sceau sur moi au fond de cette prison


La lettre fini il la rouleau et la tendit au garde

Faites la remettre à la femme qui m'la envoyé....

Le garde le regarda d'un air plus qu'amusé et lui répondit de suite : t'a qu'a allé le ramener toi-même , ch'uis pas votre boniche...t'a vraiment envie de passer un sale moment ici ?

Le prisonnier leva les yeux au ciel...enfin au plafond de sa cellule et répondit assez lentement et assez bas pour que seul le garde puisse entendre : Et pour 10 000 deniers ?

Le garde arracha la lettre des mains de Mittys et parti vers les escalier en murmurant au prisonnier : si tu me prend par les sentiments
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Mittys auprès des ses ancêtres pour l'éternité
Nessty
[Défense d'une gueuse dans un simulacre de procès]


Nessty arriva au tribunal plus de 10 jours après l'ouverture d'un procès qui si l'époque s'y prêtait aurait pu être considéré comme une mise en scène théâtrale de marionnettistes.

Adishatz mes Dames le juge et le procureur.

Ravie de vous rencontrer loin de la poiscaille qui ne donne point contenance et honneur à vos fonctions.


La gueuse s'installa derrière la barre des accusés, se tenant à elle afin de rester debout malgré les blessures qui lui furent infligées et qui lui imposaient convalescence pour une trentaine de jours encore.

Vous prendrez en compte mon absence lors de l'énoncé de votre accusation à mon encontre ainsi que lors de la première plaidoirie de la défense en raison de l'impotence que je dois à l'une de vos armées qui n'a pas hésité à attaquer une armée reconnue comme légale par vous même. Un acte de trahison a été perpétué là par des périgourdins contre leur concitoyen et est resté impuni à ce jour. Mais bon, tel n'est pas le sujet du jour...


Je vais rentrer dans le vif du sujet puisque vous exigez ma présence en ces lieux exclusifs malgré mes différents souhaits d'interaction avec vous.

La donzelle balaya tour à tour de son noisette incisif le visage des dames Lubna et Pumae puis énonça sa défense calmement.


=> L'absence de mise en accusation et l'absence de convocation devant votre cour rendent ce procès comme nul et non avenu. Vous ne pouvez nier ce vice de forme puisque vous en avez été informée, tant vous dame le juge que vous dame le procureur, dès réception par moi même et mes colistiers RAP. Nous vous demandions formellement de traduire non un jargon juridique mais un baragouinage incompréhensible, ce que vous n'avez à aucun moment daigner faire.

Nessty tendit un parchemin au procureur afin que cette pièce soit rajoutée au dossier.[RAPeurs versus Justice du 9 décembre 1456]


=> Il parait qu'une plainte a été portée contre ma personne. Je dis bien ma personne en tant que responsabilité individuelle. Cette plainte doit donc porter mon nom et me concerner moi seule pour que vous puissiez engager une procédure à mon encontre sans quoi il y a vice de forme.

Je constate qu'à la suite de la demande de mon avocate, dame Tosaka, l'accusation refuse ouvertement de présenter le registre des plaintes en prétextant une alcôve privée dans un lieu inaccessible du grand public au château. Or les parties privatives de ce même château, aussi appelées "halles privées" sont inactives depuis fin octobre de cette année à en juger les toiles d'araignée devant la porte. Le palais de justice, toujours de ce même château, ne comporte aucune partie privative.


Nessty fixa le procureur qui ne pouvait nier qu'au château une porte même d'alcôve était visible du publique et détenait une serrure. Les mots de l'accusation frisait là le mensonge éhonté.

Légalement, cette plainte n'a donc pas été déposée en poste de police ou à la prévôté comme l'exige la procédure mise en place par le sieur Petit.Pierre le 24 juin 1456, soit il y a moins de 6 mois de cela. Cette procédure toujours en application à ce jour car non réfutée. Il y a donc vice de procédure.
De plus l'accusation refuse de fournit à mon avocat les preuves de l'enquête a mener obligatoirement avant d'engager un recours en justice. Légalement, il n'y a pas eu d'enquête. Il y a donc une nouvelle fois vice de procédure.

La plainte déposée à mon encontre est irrecevable comme vous l'a déjà précisé mon avocate, dame Tosaka.


=> Il parait que j'aurai commis un acte de trahison. Vous voudrez bien m'expliquer ce chef d'accusation car par trahison il serait entendu que j'ai trahit le comté dans lequel je réside c'est à dire le Poitou or ce n'est point le cas. Relativement au Périgord Angoumois, trahison signifierait que j'ai mis en péril votre comté or :
- je ne suis pas au conseil comtal et n'ai donc aucune contrainte de confidentialité,
- je n'ai voulut m’emparer d'aucune direction politique et administrative, que ce soit au sein d’une mairie ou d'un comté... surtout pas en portant mon nom en 3ème position d'une liste électorale,
- je n'ai aucune obligation de charge politique, administrative, religieuse ou belliqueuse et ne peux donc point manquer aux devoirs qui en relèvent.
De plus, je n'ai cessé par mes paroles comme par ma tentative d'intégration dans l'une de vos armées légale de prôner la défense de votre territoire.

Votre chef d'inculpation est donc irrecevable.

Dois je vous rappeler, comme mon avocate l'a fait, votre obligation d'informer selon les procédures en vigueur ceux que vous semblez vouloir désigner comme coupable bien avant qu'un acte jugé comme criminel par votre cour ne soit le jour ?
Dame le juge, vous avez manqué à votre devoir en omettant de rappeler à la loi la tête de liste RAP. Ce dernier aurait pu être passible selon vos lois de trouble à l'ordre publique et non de trahison. Qu'ai je à voir là dedans ?
D'autant plus que dame le procureur énonce elle même le fait que la liste RAP soit restée suffisamment présente en place publique et en salle du conseil avant ouverture d'une instruction.

Voici encore un vice de procédure quand à l'inculpation à mon encontre et votre chef d'accusation pour trahison est une nouvelle fois irrecevable.


=> Vous parlez d'éligibilité. Je n'ai point été privée de mes droits civiques puisque je suis toujours en mesure de voter en mon lieu de résidence. D'autant plus que votre loi ne stipule pas que "la non-citoyenneté du Périgord-Angoumois interdit formellement de se présenter" à une quelconque élection. Il n'y a là donc aucune violation de ma part à la loi de citoyenneté que vous invoquez.
De plus, je n'ai jamais été déclarée comme inéligible en PA puisque je ne figure point sur votre registre dédié à cela.


La gueuse désigna le livre poussiéreux trainant sur le bord de la table du procureur :

Votre accusation de non éligibilité n'est pas fondée.


Nessty s'arrêta un instant pour se retourner vers le procureur en essayant de contenir cette lueur de colère qui lui montait aux prunelles à chacun des mensonges proférés par dame Pumae.


=> Dame le procureur, vous reconnaissez qu'il n'y a eu aucune tentative de conciliation en invoquant dans le cas présent, c'est à dire dans le procès opposant le Périgord-Angoumois à ma propre personne, que je n'aurai pas respecté une décision de justice. Sachez que je ne suis sous couvert d'aucune décision de justice et ce dans aucun comté ou duché. Je détiens un laissez-passer en bonne et due forme établi par votre régent. De plus, vos mots sont édifiants !

L'accusée se tourna vers le juge et le greffier en désignant du doigt le procureur.

Je me permets de les rappeler à vous, dame le juge et greffier, afin que vous teniez compte des préjugés animant votre procureur, attestant de son absence d'impartialité et prouvant le manquement à ses responsabilités : "A quoi bon donner une chance de conciliation à des personnes qui ne respectent pas leur condamnation ?"


=> Quant à ma résidence secondaire actuelle, elle est bien en Périgord-Angoumois et à Angoulême notamment puisque je me vois contrainte d'y séjourner le temps du fait de ma convalescence. Donc pour reprendre une fois de plus les mots de dame Pumae consignés par le greffier, cette résidence m'a été imposée le 2 décembre 1456.

La relax qu'elle invoque elle même est donc indéniable.


Puis s'adressant à nouveau au procureur qui s'était renseigné auprès de dame Tosaka pour savoir si Nessty payait ses impôts comme tout périgourdin-angoumoisins.

Comme tout habitant d'un comté ou d'un autre qui y est soumis, je m'acquitte régulièrement de mes impôts en les versant à la municipalité de ma résidence principale, la seule en mesure de pouvoir les percevoir et de les reverser au comté. Mais je ne vois point l'intérêt de justifier cet acte civique auprès de cette cour.


Enfin bon, cessez toutes ces simagrées ! Ce procès n'a pas lieu d'être !



Nessty regagna doucement le banc des accusés pour s'installer à proximité de son avocate et pour écouter la suite. La peine exigée par l'accusation en date du 17 décembre 1456 fut de 3 jours d'emprisonnement, dont un au pilori, l'inéligibilité, 30 écus d'amende et l'expulsion du PA dans les 24h après la sortie de prison. A la lecture de cette annonce, Nessty leva les yeux au ciel en se demandant jusqu'à où la sottise serait poussée. Même si elle était épuisée par cette longueur posture debout et par son discours, la gueuse s'adressa à son avocate.

Dame Tosaka, je vous prie de poursuivre ma défense puisque :
- L'accusation n'est pas en mesure de prouver objectivement et selon le process en vigueur une quelconque culpabilité à mon encontre.
- Selon les propres termes de l'accusation relative à ma résidence sans autre précision, la relaxe est la seule issue de ce procès.
- Le manquement de la cour à ses responsabilités comme à son obligation d'impartialité ne rendent pas ce procès équitable.

Ma fortune s'élevait à 4 écus en date de la demande de l'accusation et, avec l'amende exigée, ce procureur pousse par là même à l'offense d'une charte judiciaire en vigueur dans tout le royaume de France. Quant à exiger l'expulsion d'une personne immobilisée, elle devra rendre compte de son pacte de sorcellerie devant le tribunal de la Sainte Inquisition...

N'hésitez pas à rappeler à la cour le nombre de fois où dame Lubna m'a traitée et laissé traiter de brigande alors que je n'ai aucun antécédent juridique. Je vous fournirai au besoin le témoignage attestant que cette dame a affirmé dans un lieu publique vouloir me mettre au pilori et me donner des coups de fouets le 1er décembre 1456, soit avant l'ouverture de ce procès factice. Elle a même été rappelée à l'ordre à plusieurs reprises pour un tel comportement par ses propres concitoyens.

Soyez sans crainte, je suis en possession des preuves étayant les faits que j'ai abordés dans ma défense. Je les tiens à votre disposition.



Nessty glissa une liasse de documents entre les mains de Tosaka et pointa de l'indexe le parchemin qu'elle avait déposé la veille dans son dossier. C'était une affiche placardée par un gamin. Même si elle se trouvait en accusation devant ce juge mis sous enquête par la Chancellerie pour manquement à la Charte des juges, l'impétueuse avait su garder son calme et adressa un sourire confiant à cette gamine qui s'avérait déjà être une excellente avocate.

Retranscrition ici de la défense déposée au tribunal IG

_________________
Nessty
[Tort de tors]


Des coups de marteaux résonnaient encore. Des mous du maillet raisonnaient en tors.

Un tort né par le déluge mérite bien un tord-nez pour le juge.
Un lutrin d'église posé devant un lutin de la bêtise et voilà un procès bâclé en un excès d'athée.


Citation:
Procès ayant opposé Guilhain au Comté du Périgord

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trahison.

----------------------------------------

~ 21 décembre 1456~

*Verdict débattu à huit clos, le Juge prit la parole debout, s'aidant de sa canne*

Sieur Guilhain, levez-vous je vous prie,

Moi, Flex, Juge du Périgord-Angoumois, annonce le verdict ci-suivant :

Votre comportement dans cette Cour est indigne face à votre classe sociale, l'on ne sommes pas à la foire du village mais en cour de justice comtale,

votre avocate ne peut prétendre à l'être, car Tosaka n'est nullement répertoriée chez les Avocats du Dragon, et que le Périgord-Angoumois ne possède pas de barreau d'avocat, ses plaidoyers ne sont donc pas pris en compte pour ce procès,

vous n'aviez pas le droit de vous présenter dans cette liste. Liste où vous avez dû OBLIGATOIREMENT valider votre place de votre plein gré, votre seule conscience, le mensonge est une circonstance aggravante ; ajoutons qu'en aucun cas la justice du Périgord-Angoumois n'a été averti, publiquement ou en privé de votre soit-disant souhait à ne pas y figurer & pour régler ce soucis,

je vous déclare coupable de trahison ce jour d'hui ! Traître, selon le livre III, chapitre II, Opus II, Article 3.3.2.4, vous ne pouvez plus prétendre durant un mois à partir du jour de ce verdict, à aucune élection en nos terres,

selon le livre IV, chapitre III, Opus III, Article 4.3.3.4., je vous condamne d'une amende de 50 écus, surtaxé de 20 écus, pour un total de 70 écus de frais de dossier,

selon le livre IV, chapitre III, Opus II, Art. 4.3.2.5. je vous condamne à purger une peine de 4 jours dans nos geôles !

Justice est faite ! Gardes, qu'on l'emmène au cachot en compagnie des couineurs !

BAM * le lutrin retentit*

----------------------------------------

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours et �ne amende de 70 écus.



La gueuse impétueuse se penchait sur la charte des juges qu'elle connaissait pourtant déjà. Il lui fallait reporter patiemment chacun de ces mots, avec soin, pour le besoin d'une missive préparant une offensive. Des mots sages appliqués dans tout le royaume pour justifier les maux de l'outrage d'un justicier ignorant cet idiome.


Les peines de prisons sont d’une durée maximale de 3 jours, sauf en cas de délit particulier. Or la trahison n'était point l'une de ces particularités soigneusement énoncées par la charte à laquelle le juge Flex s'était implicitement dévoué par sa fonction.

Confusion pour une trahison qui n'en était point une.
Offense par une sentence qui n'en était point une.


Le sieur Guilhain était condamné à une peine de 4 jours d'enfermement contrairement à tout bon entendement. C'est dans les geôles du Périgord Angoumois qu'il allait passer les fêtes de la nativité, période réputée pour l'invitation à la bonté, à la générosité, à la gentillesse. Il récoltait de l'infamie locale qui perdurait à travers de nouveaux acteurs, pourtant anciens détracteurs et moralistes, prison et animosité.


Nessty se sentait plus Vilaine que jamais même si de ces deux hommes elle n'avait connu que l'entrain pour la franche verve au sein d'étranges tavernes. Sauf que l'un avait été généreux en actes et l'autre prétentieux en pactes, sauf qu'à l'un elle avait un jour d'automne accordé amitié sans modération et à l'autre elle avait un jour d'été voué admiration. Au nom de la liberté du libertadien, au nom de la déception devant le parjure, plume acérée se mit à gratter contre l'enclume dépravée.

Citation:

Sieur Flex,

Réflex de Flex ou méfaits dans les faits ?
D'abus en bévues vous affichez vous pouvoir de façon dérisoire.

Voici un extrait de la charte des juges qui vous n'êtes point sensé ignorer ou bafouer.

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Citation:
Les peines de prison:

Le maximum pour toutes les infractions non particulières est de 3 jours. Cependant il existe des délits particuliers qui par leur gravité sur l'équilibre du jeu et l'intérêt général des Royaumes Renaissants peuvent se voir sanctionné par une peine de prison supérieure à 3 jours:
- la sorcellerie ou le multi compte
- la spéculation abusive à grande échelle
- le pillage des finances publiques
- le brigandage
- les crimes de sang
- la récidive manifeste


Ancien homme de foi, vous portez la sottise de soustraire à l'église un homme en période de réconciliation et de pardon.
Avez vous décidé de tourner le dos au Très-Haut par vanité en donnant l'illusion que vous pouvez vous passer de Lui ?
Une nouvelle fois, vous portez honte à tout comte qui vous accorde confiance car discorde vous cultivez en abondance.
Avez vous décidé de succomber au Malin par avidité pour le pouvoir qu'il vous offre par cette nouvelle fonction ?

Comme si la mort, le deuil, la souffrance, la haine des Vilains n'avaient pas suffit à s'emparer du coeur de votre contrée, vous voilà voulant régner seul sur votre terre comme un juge tout puissant défiant les lois en place et le courroux de la populace.


Les Vilains ne souhaitent pas vous voir devenir la cause la ruine du Périgord Angoumois. Nous vous condamnerons à vivre dans une éternité d'effrois si vous ne vous expliquez point en place publique quant au verdict rendu abusivement à l'encontre de sieur Guilhain, puis en cour d'appel si nous en jugeons le besoin. Nous n'avons de cesse que de partir à la vengeance de ces innocents abusés et spoliés. Nous ne saurons vous ignorez comme ces êtres méprisants participant à la démultiplication d'innocents abusés et spoliés.

Fait à Angoulême, le 21ème jour de décembre 1456.

Spoliatis arma supersunt,






















Sourire narquois aux lèvres, elle remit le document à un petit mignon orphelin contre quelques quignons de pain.

Va jusqu'à ce nouveau juge et dis lui de prendre garde au verdict qu'il voudra m'imposer.
_________________
Flex
Courrier à Nessty,



Dona Nessty,

Salutations. Non pas étonné de recevoir cette lettre de votre part, je me demandais en combien de temps les vils envahisseurs décimés viendraient se plaindre. A peine une matinée.

Je ne prends pas non plus cette lettre comme une tentative de dissuasion de votre part, vis à vis des verdicts du même genre, nous avons passé l'âge des jeux de vilains. Pardonnez m'en le jeu de mots..

Voici un extrait de la charte du juge qui vous n'êtes point sensé ignorer ou bafouer.


Charte du Juge a écrit:
En cas de délits particuliers non répété, les peines de prison maximales sont liées au niveau du personnage de la manière suivante:
- personnage de niveau 0 ou 1: 3 jours
- personnage de niveau 2: 6 jours
- personnage de niveau 3 ou plus: 10 jours.
Cependant, si les délits étaient répété, la peine de prison pourrait être augmenté sans pour autant ne jamais dépasser les 10 jours.


Comprenons que la situation du traitre Guilhain est vraiment particulière. J'entends par particularité un fait inhabituel, comme se présenter sur une liste inéligible et dire que l'on ne souhaitait pas l'être, tout en confirmant la place. Contrairement aux brigandages ou esclavagismes, où chaque semaine nous avons plus d'une dizaine d'affaires de ces genres, qui sont habituels pour le cas.

Comprenez ma bonne clémence : 4 jours me paraissait suffisant comme pénitence. Si vous vous conférez bien aux articles cités du verdict, je n'ai fais qu'appliquer nos lois.

Vous avez raison toutefois de me rappeler que la charte du Juge permet de mettre des artisans 6 jours en geôles, pour des faits particuliers.

Ainsi donc, la Cour de Justice du Périgord-Angoumois vous est ouverte pour toutes questions ou suggestions.

Bon séjour en Périgord-Angoumois,


Son Honneur le Juge Flex,
fait en Périguers le 21 décembre 1456.


_________________

















Tosaka
L'avocate passait du temps avec ses deux derniers client encore non condamné, attendant le verdict surement encore partial du juge. Elle se permit de lire la lettre après Nessty, pendant qu'elle tournait la tête sur le coté.

Tirant sur la manche de sa cliente, ne sachant si elle était au courant elle prit la parole.


Madame, madame, regardez !

Elle posa son doigt sur la ligne.

Citation:
J'entends par particularité un fait inhabituel, comme se présenter sur une liste inéligible et dire que l'on ne souhaitait pas l'être, tout en confirmant la place.


Vous voyez bien que monsieur Flex croit que la loi c'est lui, il se permet même de réecrire la charte du juge. Parceque les délits particuliers il n'a nullement le droit de les définir lui meme, car la charte du juge les determines deja :
Citation:
Le maximum pour toutes les infractions non particulières est de 3 jours. Cependant il existe des délits particuliers qui par leur gravité sur l'équilibre du jeu et l'intérêt général des Royaumes Renaissants peuvent se voir sanctionné par une peine de prison supérieure à 3 jours:
- la sorcellerie ou le multi compte
- la spéculation abusive à grande échelle
- le pillage des finances publiques
- le brigandage
- les crimes de sang
- la récidive manifeste.


Vraiment cet homme a un ego demesuré, il pense tout connaitre de la loi alors que c'est un débutant. Il fait une entorse a la charte du juge dès son premier verdict !

Puis-je emprunter son courrier et m'en servir contre lui ? Je voudrais de ce pas le porter au chancelier de France et porter plainte contre lui pour abus. Il faut mettre fin à ces abus avant que vous n'en subissiez vous aussi
Alistiel
Le chancelier suivait de près la justice en Périgord, depuis quelques temps. Il avait bien écouté les argumentations de part et d'autres, et il prit la plume auprès du juge Flex.

Citation:
Salutations à vous, sieur Flex,

Concernant le procès mené à l'encontre dudit Guilhain, j'aimerais avoir une précision de votre part. Sur quel autre article de loi du codex périgourdin (et non moins indispensable), le procureur Pumae s'est-elle appuyée afin d'inculper cet homme de trahison ? Car l'article cité 3.3.2.1 de l'Opus II issu du Livre III stipule uniquement un caractère législatif et non judiciaire pour cette loi. Car à ce titre, l'accusé aurait très bien pu être retenu pour un autre chef d'accusation si cela est laissé à la seule appréciation du magistrat. En validant cela sans article de loi précis, vous faites droit jurisprudentiel sur le coutumier périgourdin, qui vous autorise à interpréter et non à écrire un acte judiciaire.

En outre, et concernant l'application de la charte du juge, je rejoins la remarque faite par Tosaka. Les délits particuliers sont répertoriés et ne sont nullement sujets à interprétation. Si vous pensez que les faits vous permettent de les catégoriser dans cette section, j'aimerais une plus grande justesse en me citant à quel délit particulier vous les associez.


Assurément,
Alistiel de Lanleff, Chancelier de France


_________________
Guilhain
La sentence était tombée bien trop lourde comme souvent, faut croire que l’ivresse du pouvoir donne des ailes à certains, les rendent bavard. Du fond de sa geôle Guilhain décida de graver avec ces menottes aux poignées sur les murs.
Citation:

Certains ont cru que j’étais une putain où l’amant de leur mère, c’est pourtant écrit
noir sur blanc paix-d’halle j’ai le droit à un procès équitable et de surcroit de finir
ma défense avant que tu craches ta sentence. Au milieu des vices de procédures,
des non-dits et du baratin incompréhensible de votre justice vous avez préférez
nous museler.

On fauche bien les blés pour le grain nos grandes gueules le seront pour l’exemple !

Que veux-tu ? Malgré leur laisse au cul, on n’empêche pas les clébards à l'affût
de pisser au pied des statues. Fiche-nous si tu veux, juge-nous c'est mieux, mais
garde tes paniers de crabe, tes miettes de table.

Maintenant c’est fini, on s’uni, on puni !

Quand y a de l’agressivité en face obligée de parler sur le ton de la menace question
de dignité.

LIBERTAD !
Nessty
[Bénédiction d'une avocate, malédiction d'un juge]

Une missive décachetée, une réponse de sieur Flex, Guignolin avait bien fait son travail. Nessty n'attendait pas une réponse si prompte de sa part, elle aurait préféré obtenir au préalable une réponse à ses paroles adressées à l'ancien régent et à la nouvelle comtesse. Peu importe.

Que peux bien oser raconter cette vieille anguille pour évincer une fois de plus la vérité ?


Pendant sa lecture, Nessty sentit le minois de celle qu'elle considérait comme une avocate contre toutes critiques se pencher par dessus son épaule. La ptiote curieuse ! La Vilaine lui adressa un énorme sourire lorsque Tosaka lui tira la manche en l'interpelant avec toute son impatience de gamine tout en pointant l'erreur d'un vieux renard.

Décidément, elle lui plaisait de plus en plus cette môme : impétueuse, passionnée, un brin d'insolence, téméraire et surtout fort sagace, de quoi lui rappeler quelqu'un... Elle avait relevé le même point d'incohérence mais avant cela, il fallait éclaircir une chose qui agaçait Nessty plus que tout.

Roooo cesse de m'appeler madame ! Appelle moi Ness comme tout le monde.


Puis elle lui tendit le document que ses yeux sarcastiques avait parcouru avidement dans un premier temps avant de laisser place à une grande déception. La gueuse avait connu le sieur Flex bien moins formel, bien plus locace et arrogant aussi, en ce jour d'août alors qu'ils partageaient de vieux souvenirs avec le sieur Amor notamment.

La gueuse impétueuse marqua un temps d'arrêt en gardant le pli en mains et retardant ainsi cet instant que la ptiote attendait tant.

Vous voyez bien que monsieur Flex croit que la loi c'est lui...

Un fait inhabituel dans sa ptite vie de périgourdin n'en fait pas une particularité légale. Les RAPeurs ont causé un trouble à l'ordre publique et en aucun cas une trahison. Tu as pourtant clairement reformulé ta demande de requalification du chef d'accusation au juge Lubna et dans ce cas là, nous n'aurions pas contesté si intensivement ... Mais là...

Vraiment cet homme a un ego demesuré, il pense tout connaitre de la loi alors que c'est un débutant. Il fait une entorse a la charte du juge dès son premier verdict !


Nessty laissa à l'adolescente le temps de lire l'intégralité de sa correspondance avec le juge même si celle ci se résumait seulement à un message de mise en garde pour l'une et à un échange de convenance pour l'autre, soient 2 missives.

Puis-je emprunter son courrier et m'en servir contre lui ? Je voudrais de ce pas le porter au chancelier de France et porter plainte contre lui pour abus. Il faut mettre fin à ces abus avant que vous n'en subissiez vous aussi

Prends en connaissance, je t'y autorise, je t'accorde pleinement ma confiance et je te laisse en faire usage comme bon te semble.


Douce enfant, promets moi deux choses :

- Promets moi d'être toujours prudente pour ta vie, de la mettre au profit d'une cause en laquelle tu crois et sans jamais y faillir même en cas de doute.
- Promets moi également d'être toujours prudente dans tes propos. Ce procès concerne exclusivement la liste RAP et non les Vilains. Même si ce vieux renard de Flex, comme les couards qui l'entourent, semblent l'oublier.


La Vilaine plongea son regard noisette dans celui de Tosaka. Elle était plus que confiante quand au devenir de cette gamine qui ne cessait de la surprendre à chaque instant par ces étincelles d'intelligence et de passion qui émanaient de ses yeux. Certes, elle avait cette petite flamme en elle qui la distinguait des utopistes, des versatiles et des égocentristes mais la Noisette sarcastique se devait de canaliser toute cette fougue pour ne pas la voir s'essouffler dans la multitude de combats au nom d'une loi juste et respectée qui l'attendait.


Je suis intervenue au nom des Vilains pour souligner l'injustice qui frappe sieur Guilhain. Puis regarde bien, il traite l'accusé d'artisan alors qu'il est étudiant. Et oui, même parmi les brigands, il peut y avoir des érudits... Guilhain est un partisan de la liberté avant tout, ce qui le rend d'office coupable d'un délit de sale gueule dans ce tribunal où l'impartialité ne cesse de régner.

Dommage que je n'ai pas suivi la mise en accusation de cet ancien juge avant mon arrivée en PA. Aujourd'hui le Sieur Flex a repris son poste en toute légalité malgré un procès inachevé qui aurait pu le mettre en situation d'inéligibilité. Une aubaine pour lui car il confirme ainsi sa main mise sur cette contrée. N'oublie jamais que cet homme est prêt à tout pour arriver à ses fins personnelles. Il n'a pas hésité à fustiger ceux qui furent un jour ses amis, il n'hésitera pas à employer tous les procédés à sa disposition pour te déstabiliser par je ne sais quelles entourloupes. Un vieux renard...



Nessty se mit à sourire en se demandant si le vieux renard n'avait pas fait son temps. En tout cas, la Vilaine espérait également être l'un de ces os sur lequel il se casserait bientôt les dents qui lui restaient. Elle reprit une copie de la missive qu'elle avait destinée au sieur Flex et la commenta à Tosaka.

Je l'ai mis en garde en arborant le nom des Vilains et non à titre personnel. Il ne m'a point répondu sur sa foi et pourtant il fut l'un des adeptes et des meneurs d'une idéologie religieuse. Il semble avoir grandement renié sa foi, une première fois par sa démission en tant que clerc et une seconde fois par de tels agissements. A mes yeux, un homme capable de faire cela n'est plus digne de décider de la vie ou de la mort d'un individu. Il ne m'a pas non plus répondu au sujet de son ambition personnelle mais là dessus, il n'y a plus rien à démontrer venant de ce type de personnalité.

Soupire de lassitude car si même l'intelligence était affectée par ce mal indescriptible qui rongeait le Périgord, la Révolte angagée par les Vilains n'aurait jamais de fin en ces lieux.

Il considère comme dérisoire la menace des Vilains au point de nous traiter ouvertement de "vils envahisseurs décimés"


La grande Vilaine se rendit compte qu'elle venait d'outrepasser cette objectivité qu'elle voulait tant transmettre à la ptiote. Mais aujourd'hui, ses sentiments de révolte se trouvaient plus exacerbés que jamais par l'idée de savoir qu'un homme allait passer Noël dans le geôles du Périgord.

Un sourire et un baiser sur le front de la ptiote.
_________________
Tosaka
La Vilaine avait déposé à côté de la lettre du juge une copie de la missive qu’elle lui avait elle-même envoyé au préalable. Avec toute sa curiosité, la jeune adolescente s’était penché dessus, faisant glisser son doigts le long des lignes afin de l’aider dans sa lecture, sa petite langue pincée entre ses dents, l’exercice de la lecture lui demandant encore un certain effort.

Tout en lisant elle était très attentive à ce que lui disait Nessty, relevant parfois la tête pour croiser son regard. Tosaka faisait preuve d’acharnement face aux autorités parce qu’elles abusaient de leur fonction, parce que ses clients étaient mal traités… mais avec cette femme il y avait aussi quelque chose de plus dans l’acharnement de l’avocate, des sentiments étrangers au procès. Elle ne comprenait pas toute cette haine alors que, lorsqu’elle était en sa présence, elle se sentait à l’aise et ses propos étaient justes, pas comme ceux des autorités.

Elle buvait les paroles de Nessty, visiblement elle connaissait le juge Flex bien avant sa mise en procès. Tosaka était encore jeune et s’était ouverte au monde en quelque sorte que depuis peu. Elle était ignorante de bien des choses mais avait soif d’apprendre, quelque soit le sujet. Tosaka hocha la tête d’avant en arrière lorsqu’elle lui demandait de promettre. Mais la mise en garde que la Vilaine lui faisait, sur le fait de rester en vie et que le juge était prêt à tout, n’avait aucun effet sur Tosaka. A son âge, insouciante comme elle était, sa propre mort n’avait pas de sens concret à ses yeux, elle semblait que rien ne pourrait lui arriver.

Après les explications, la jeune adolescente eu droit à un petit geste de tendresse, et comme à son habitude Tosaka s’empourpra et détourna les yeux pensant ainsi cacher qu’elle rougissait. La jeune adolescente avait une foule de question à poser suite à tout ce qu’elle avait entendu, mais elle n’osait pas assaillir la Vilaine. Elle posa ses yeux sur la lettre du juge, plissa les yeux et rapprocha son nez du papier avant de se redresser. Elle venait de se souvenir… et ses yeux semblaient plus humide qu’avant.


Madame regardez ! Heu… pardon… Madame Ness je voulais dire.
Le juge Flex quand il parle de donner six jours à un artisan… il ne parle pas de Guilhain mais de vous. Je me suis renseignée et je sais que vous êtes artisan… Il vous menace, il veut vous mettre la maximum qu’il peut, c’est injuste de le laisser faire moi je ne veux pas que vous alliez en prison !


Disant cela, les petits poings de Tosaka s’étaient resserrés, tout cela était tellement injuste, cet homme était dangereux et on lui laissait les commandes. Elle savait que quoi qu’elle fasse, Flex abuserait de son pouvoir pour infliger le maximum qu’il pourrait à Nessty, sans tenir compte d’autre chose que de sa haine. La jeune fille n’avait plus qu’un seul espoir, le chancelier. Si ce dernier ne remettait pas les choses en place elle savait que la voie serait ouverte à une ignoble injuste, à la vengeance aveugle. L’adolescente semblait chamboulée, alors que sa petite tête s’activait pour trouver une solution, mais plus elle cherchait, moins elle voyait et plus elle sombrait.

Pourquoi vous hait-il tant ?
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