Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[ RP ] Aux portes de l'Auvergne

Gmat
Le voleur avait pris possession d’une bâtisse d’un conseiller, simple mais bien disposée.
Celle-ci se situé au rez-de-chaussée d’une vieille tour surplombant la mairie.


Les soldats avaient profité de la journée pour se rassasier de bières et de prunes, de viandes et de poissons...
Ils en avaient bien besoin. Même si chacun d’eux en restait étonné de la facilité à contourner la garde auvergnate, le parcours à travers champs n’en restait pas des moins fatigant. Ne rien voir à perte de vu durant des jours entiers, fouler des terres étrangères sans même savoir pourquoi on est là, pour qui on se bat ou même dans quel but ?!
Le moral des troupes ne devait pas flancher ...


Profitez mes amis ! Festoyez dans les ruelles, mais ne vous éloignez pas de trop, n’oublions pas que cette gloire ne sera infinie...

Il entra dans sa chambrée, retirant armes et parures afin de profiter d’un point d’eau pour enlever la crasse qui le dominait depuis des mois.



[ Dans la même journée, quelques heures plus tard ]



Du bruit se fit entendre aux abords de la bâtisse, un semblant de surexcitation masculine raisonnait au-dehors.
Le voleur renfila alors son habillage noir et encore humide de sueur puis sorti de sa masure.
L’attroupement des hommes le laissait curieux à entendre


Citation:
Venez voir, la dame se réveille .... oh, mais c'est qu'elle n'a pas l'air commode la bourgmestre ....

Alors ma pt'tite dame, la sieste était bonne !


La bourgmestre était donc arrivée ?
Hum... je comprends mieux le plaisir des hommes du Cadre Noir...
Il ne leur manquait plus que ça pour se divertir...


Citation:
Reculez !! ou je vous troue la panse. Sacs à c….es que vous êtes tous. La dame est réservée… elle est au Capitaine Gmat !


Mouarf ! un grognement d’une donzelle loin d’être des plus bégueules calma un peu l’ambiance...
Gmat s’avança à la perception de son nom.

Plait-il ?
Dois-je croire que vous m’aviez ramené mon gain ?


Tous les yeux se tournèrent vers celui-ci

« Alors où est donc ma nouvelle femme de chambre,

vous ne l'avez pas trop abîmée, parce qu'elle va avoir du boulot avec toutes nos bottes à décrotter »


La jeune prisonnière leva difficilement les yeux en sa direction, elle semblait complètement abrutie par les événements et laissait apparaître une marque rougeâtre sur sa tempe.

Il déposa alors le regard sur Debrinska


Bonjour ma chère et toutes mes félicitations pour m’avoir ramené cette Dame.... Androlyne de Castellane dites-vous ? Une noble Dame ? Mouarf, j’adore ça !
Ôtez-lui se qui lui obstrue la bouche, mais si elle crie de trop, je serais obligé de lui en arracher la langue...


La Damoiselle le prit un peu à part et lui adressa une confidence des plus étonnantes...

Chère Dame ?! Me voilà bien surpris par votre requête...
La trouvez-vous apeurée ? Tant que ça ? Elle est pourtant ici avec les plus beaux hommes d’Auvergne !
Et les pucelles berrichonnes sous les armes ennemies ! Pensez-vous qu’elles sont tranquillement en taverne en train de faire un concours de levé de coude ?!!!
Je serais curieux de savoir si les Auvergnats, les Périgourdins, et toute l’alliance du centre réunie financent des couches à toutes nos Damoiselles ?!

Pour votre plaisir, je ne vais pas la donner à mes hommes....
En revanche, elle restera avec moi jusqu’à ce que j’en décide autrement !


Se retournant alors vers la bourgmestre.

Allez la mettre dans ma chambre s’il vous plait !

Maintenant, allez vous reposer, cette nuit les villageois vont se révolter pour reprendre leurs biens.
Désertez la municipalité et sortez les armes...

Deb’ ! vous aurez votre récompense pour me l’avoir ramené !
500 pièces et une confession....




[ Durant la nuit ]



La révolte sonnait !
Les villageois se révoltèrent comme prévu.

Des bruits sourds venant de la municipalité se faisaient entendre de sa bâtisse.
Espérons simplement qu’il n’y ai pas de soldats du Cadre Noir qui y soient restés... ces paysans les assommeraient à coups de gourdin !

Le cadre noir avait alors perdu la mairie sans même attaquer les assaillants, mais pourquoi cela ? Les actions se dérouleraient comme on l’imaginait?....

Il jeta un oeil à la bourgmestre, recroquevillée dans le coin de la chambre et lui lança un sourire narquois

Et bien chère maire ?! On dirait que vos amis suivent nos projets

Profitez-en pour vous nettoyez, faites comme chez vous ici ! héhéhé même si vous êtes chez moi !


Dit-il en éclatant de rire


Citation:
27-10-2009 04:09 : La mairie a été saccagée. Vous avez été destitué.

_________________
A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Androlyne
Dans une chambre inconnue avec un bandit ...

L’odeur acre de sueurs et de poussière s’était imprégnée en elle et elle faisait un effort pour contenir la nausée qui lui venait.

L’homme qui venait d’entrer suscitait indéniablement le respect de sa troupe car le silence fut immédiat et à la surprise d’Androlyne, ce fut une voix de femme qui le brisa :

Citation:

Le Bonjour mon Prince,
voila, votre nouvelle femme de chambre puisqu’il vous plaît de l’appeler ainsi ! Permettez moi de vous présenter Anrdrolyne de Castellane, maire de Bourbon !
Mais je suis certaine qu’elle vous dira mieux que moi qui elle est si vous me permettez de lui enlever ce chiffon qui l’empêche de parler !


[i]Androlyne entrevit une lueur d’espoir qu’une femme fasse partie de ses assaillants … mais son espoir fut de courte durée …




Citation:

Bonjour ma chère et toutes mes félicitations pour m’avoir ramené cette Dame.... Androlyne de Castellane dites-vous ? Une noble Dame ? Mouarf, j’adore ça !
Ôtez-lui se qui lui obstrue la bouche, mais si elle crie de trop, je serais obligé de lui en arracher la langue...


La jeune femme lui avait détaché les mains et ôtée le bâillon sans aucune douceur puis avait rejoint le groupe, laissant Androlyne recroquevillée dans un coin de la chambre.

Elle se frottait les poignets endoloris et faisait pression sur sa tempe pour tenter d’enrayer la douleur tout en surveillant les bruits de révolte qui venait de la rue.
Elle priait pour que les valeureux villageois et ceux qui étaient venus de tous les villages alentour pour leur prêter main forte soient épargnés par ses bandits sanguinaires.

Les clameurs de battaille se calmèrent et la peur gagna à nouveau la maire déchue en entendant le bruit des bottes de son tortionnaire se rapprocher.

Son odeur puissante lui arriva en premier et faillit la faire défaillir, mais il ne fallait pas qu’elle lui montre sa peur, il n’aurait pas ce double plaisir de l’asservir et de la terrifier.


Citation:
Et bien chère maire ?! On dirait que vos amis suivent nos projets

Profitez-en pour vous nettoyez, faites comme chez vous ici ! héhéhé même si vous êtes chez moi !


Sa haute silhouette noire secouée d’un rire narquois la toisait et faisait monter en elle une vague de dégoût insupportable

Ne gravez pas tout de suite votre nom sur le mur de la mairie,
vous ne serez pas ici chez vous assez longtemps pour le lire …


lui cracha-t-elle avec dédain, tout en se levant pour s’approcher de la table de toilette.

Lui tournant ostensiblement le dos elle entreprit de rafraîchir ses meurtrissures et laver la crasse de son visage, ruminant ce qu’elle pourrait encore lui lancer à la face pour calmer sa rage mais surtout gagner du temps.

Car au fond d’elle-même, elle sentait que cette promiscuité pour l’instant encore cordiale allait bientôt se transformer en affrontement d’asservissement.

Le souvenir du fou qui l’avait poignardé lui revint en pleine figure, mais ce jour là, elle n’avait pas eu le temps d’avoir peur, le coup avait été porté rapidement et sauvagement…. Alors qu’aujourd’hui, le bandit voulait jouer avec elle pour mieux la regarder tomber et la faire plier à ses désirs.

_________________
Korydwen
Bourbon, dimanche 25, en journée.

D’une humeur maussade, tout ce qui pouvait tourner autour d’elle l’énervait, elle n’avait pas grand-chose à faire d’autres qu’à attendre, seul problème, elle s’était levée du pied gauche, donnant des coups de bras et des coups de mains dans chaque objets, chaque parchemins, portes et autres qui se trouvaient sur son chemin, besoin de repos, à n’en point douter, mais cela faisait maintenant plusieurs nuits que le sommeil était difficile à trouver… En manque de sommeil plus cette armée, oui parce qu’en ce dimanche matin, l’on découvrait une armée de Berrichons tête de cochons comme elle disait. Elle n’était pas allée vérifier, mais elle aurait sans doute l’occasion de le faire plus tard. Mais pour l’heure, elle avait l’amer impression de ne pas être utile, depuis qu’elle devait se rendre très régulièrement chez les sœurs, elle avait perdu le goût à certaine chose, heureusement que son époux, ses enfants, son frère Rick, ses amis étaient là pour lui rappeler que finalement ça valait le coup de vivre et de subir ces douloureuses séparations. Sans doute cela qui l’avait rendu de méchante humeur ce dimanche. Elle n’avait pas croisé son époux de la journée, le soir, elle lui avait cependant fait parvenir une courte missive, lui expliquant le pourquoi du comment et qu’elle allait se reposer un court instant avant d’aller patrouiller sur les remparts.

Son court, très court repos passé, elle se leva, banda ce qu’elle devait bander pour éviter les coups d’épée, elle s’approcha d’un coffre et en sortit une tenue, celle d’une maréchale, elle était dans la réserve depuis quelques semaines maintenant, mais elle ne pouvait se résoudre à aller combattre en robe. Elle enfila sa tenue, serra sa ceinture, vérifia le fourreau et son épée, de toute façon si elle cassait, elle en avait encore d’autres en réserve dans le coffre, elle attrapa également son bouclier, là aussi elle en avait plusieurs, celui-là datait de la Bretagne, il y avait fort à parier que quelques coups suffiraient à le transpercer, son épée était plus solide, son frère Kenrui lui avait forgé, l’épée qui avait servi en Bretagne se trouvait maintenant dans le cercueil d’Apolonie.

Elle partit en courant, ses bottes claquaient sur les pavées, il n’y avait presque plus personne dans les rues du village, il y avait bien eu des cris, des hurlements pendant qu’elle se préparait, mais là, plus rien, ils avaient fermé les volets, elle savait son époux fort occupé dans la défense de Bourbon avec Balian, Androlyne et même peut-être Thibantik, même si cette dernière ne se trouvait pas à Bourbon, elle n’avait pas osé le déranger, surtout qu’elle était de mauvaise compagnie. Elle espérait juste qu’il trouve sa missive et qu’il comprenne, sinon elle lui expliquerait sans problème plus tard. Pour l’heure, elle se concentrait et avançait pour rejoindre ses compagnons de lance.


Bourbon nuit du dimanche 25 au lundi 26 Octobre.

C’était certes la trêve, mais Kory se doutait fort bien qu’un brigand ne la respecterait pas, depuis quand un brigand était il respectueux d’Aristote ? Depuis quand une armée ennemie n’attaquait pas un dimanche, il ne fallait pas être devin non plus pour le coup. Déglutissant, elle se tourna vers sa vassale, elle savait que cette dernière avait vécu pareille chose à Agen, après tout n’avait-elle pas été une des premières à le savoir ? Elle soupira en y repensant, un sourire chaleureux à son amie-vassale, se donner du courage, c’était ce qu’il y avait d’essentiel pour le moment. Se tourner et se retourner, les oreilles grandes ouvertes, elle attendait, un cri, un bruit de brindille quelque chose mais rien. Sa main se crispait sur le pommeau de son épée, elle savait qu’elle devait faire attention à elle, sinon Althiof ne lui pardonnerait jamais et elle ne tenait pas à recommencer comme à la Rochelle ou bien en Bretagne, rester près de lui, ne pas le quitter sans le vouloir, pas comme en Bretagne, ne pas le laisser fouiller les cadavres pour la retrouver parce qu’ils s’étaient perdus pendant l’attaque, ne pas taper sur un auvergnat non plus, Apolonie ça avait déjà été de trop, elle grimaça en y repensant, un véritable combat que celui-là et quand il fallut donner des explications à Sallaberry duc du BA à ce moment là… Elle soupira fortement, frottant le sol avec son pied, envoyant un caillou au loin. Qu’est-ce qu’il se passait ? Tendue ? Un peu, drôle d’ambiance que voilà, bien loin les rires du samedi soir avec Aigue, elle était partie, songeant et resongeant à cette drôle de soirée…

La Kory n’était là plus que physiquement, ses pensées étaient tournées quelque part ailleurs, parfois un sourire était visible au gré d’une lueur d’une torche. La façon de s’occuper avec un ramponneau et deux versions, une en couple à se retirer les feuilles, une en quatuor à se rajouter des feuilles, des jeux de mots aussi pourris les uns que les autres. « J’ai dit à Ptit de ne pas sacrifier Nic, mais Rick à la place » disait l’une, « Ah ouais t’as bien fait, Rick pourra toujours faire « chauve qui peut » » répondait l’autres et de rire en rire. « Tiens regarde celui-là il a un drôle de nom, miam » disait l’une, « ah ouais, ça aurait été fort en chocolat si il avait épousé celle-là » répondait l’autre ou bien encore « tu sais je sais où tu peux aller si tu veux me faire un cadeau » ; « ah oui ? » ; « aux galeries lafayotte, c’est nouveau à Paris » ; « Ah ouais, vraiment ? » ; « Y a même un messire Irma » ; « Oohhh ça c’est terrible ! » ; « Je vais y aller » ; « Attends j’viens aussi ! Pis r’garde y a des tarifs de groupe ! A partir de deux on est bien un groupe dans la logique ? » ; « Ouais c’est logique » ; « sinon on amène les enfants on sera encore plus un groupe » ; « ils font des poupées vaudous aussi ! » ; « ah ouais, ils en font en forme de dinde ? » et encore une crise de rire et ce jusqu’à une heure tardive dans la nuit. Les jeunes femmes n’avaient rien bu, pas de taverne, mais elles avaient passé un très bon moment en attendant le retour de leurs époux. Elle aurait voulu l’attendre un peu plus longtemps éveillé, mais elle était tombée de fatigue, elle s’était endormie sur le lit avant même qu’il ne franchisse la porte, il avait du la trouver plus que souriante, riant sans doute dans son sommeil…

Des cris, des bruits la sortir de ses pensées.


Hein quoi ?! Quoi qui s’passe ? On s’fait attaquer ?! Haaaaan nan j’dormais pas !! Promis, juré, craché !!

Elle suivit le pas en se grattant la tête, tâchant d’essayer de comprendre par elle-même et surtout de ne pas montrer que pendant une bonne partie de la garde, elle était occupée avec elle-même et les conneries qu’elle avait pu sortir la veille. Les bruits provenaient de la mairie, il n’y avait plus les miliciens, ils avaient du avoir peur, ou alors il s’était fait prendre par derrière et poignardés. D’ailleurs poignardé dans l’dos on n’crie pas, on n’fait pas d’bruit, c’est l’truc idéal pour tuer sans s’faire avoir, sauf que là pas de corps. Elle n’osait pas quitter le groupe, si elle se retrouvait encore dans un piège, là c’est sur, elle finirait par achever son époux qui devait déjà être très soucieux… Il fallait maintenant repartir, du moins aller voir ailleurs s’ils y étaient. Et Andro dans tout cela ? Elle les entendait déjà les voix de ceux qui ne s’avaient pas autre chose qu’être des moralisateurs, ils ne devaient pas se douter de ce que pouvait vivre la pauvre Andro dans tout cela, la « cheffe » du village.

Lundi 27 Octobre

Après une bonne matinée de repos, elle trouva deux missives pour elle, le cœur battant, elle les ouvrit, pensant que c’était une réponse à sa missive d’hier à son époux, mais non, ce n’était pas grave, la défense était plus urgente. Cela ne la dérangeait et elle ne lui en voulait absolument pas, même mieux elle comprenait, il y a quelques mois, elle se serait sans doute énervée, mais là, elle devenait compréhensible et sage, elle attendrait donc sagement, sans se prendre la tête pour rien, les deux venaient de Balian et avait les mêmes propos, elle éclata de rire, il devait vraiment l’aimer pour lui écrire deux fois. Sauf que tout ceci allait en contradiction avec les ordres de la COBA, l’on pouvait travailler, d’un côté travailler et de l’autre se révolter. Et bien elle se révolterait, dans le pire des cas, elle se prendrait un procès, mais point grave, elle ne pouvait pas se permettre d’attendre encore des heures durant que le prévôt les autorise à se révolter. Ca la fichait un peu mal comme son époux était Grand Prévôt de France, ex-prévôt du duché de nombreuse fois, maréchal depuis presque toujours, douanier aussi, bref… Mais après tout, elle assumerait comme elle avait toujours fait, dans l’pire des cas on lui reprendrait sa Seigneurie, ça c’était un bonus, elle le savait pas comme ceux qui cherchaient par tous les moyens possibles à avoir une couronne sur la tête. Elle voulut également envoyer une missive de félicitations à son vassal Nic qui était nanti depuis quelques jours, mais l’oiseau lui revenait systématiquement dans la tête, pourtant il s’appelait Free cet oiseau de malheur, liberté chez les anglois, mais il voulait rester enfermer, pareil, un petit mot d’amour réconfortant à son époux qui devait s’en vouloir comme la défense avait raté, il s’était époumoné dans les rues pour rater au final, sauf que là aussi, l’oiseau lui était revenu dans la tête, et bien tant pis, elle écrirait plus tard…

Elle se prépara donc pour la révolte, elle rejoignit la zone de rendez-vous… Avant que la nuit ne tombe…


On y va ? Et je sais, je dois rester près de toi, toujours… C’est une promesse.

Et de lui tendre la main et de le regarder dans les yeux, à deux ils sont plus forts, ensemble ils sont forts, séparés, l’on a que trop pu constater qu’il y avait quelques faiblesses…
_________________

On peut jouer juste pour de rire ?!
Celeste.
(Bourbon jour de prise de mairie)

Le tour joué avait fait balle de match !
Les défenseurs en étaient restés sur le séant. La mairie fut prise d’assaut sans aucun heurt.
Trop facile, trop vite et rapide. Un petit corps à corps n’était jamais pour déplaire. Il avait fallu surprendre, c’est ce qu’ils avaient faits. L’affrontement viendrait tôt ou tard.
Certains des comparses s’étaient vautrés en taverne, d’autres s’étaient occupées de la mairie et de sa mairesse. Cohue, brouhaha, voilà qui était pour lui déplaire. Le bruit des rires, des voix résonnaient dans sa tête, venant heurter son esprit. Insupportable ! Le front se bute, la chair se hérisse, la mâchoire se crispe et né le dégout, aversion. L’ouïe de sa douleur se ravive, fuir, chercher l’exutoire. Chercher l’air, le silence, le calme.

Abandonner la mairie, en sortir, chercher refuge, le regard erre sans apercevoir, seul la conscience trouve l’endroit. Se hisser sur un toit, s’y asseoir, s’y fondre, s’incorporer dans la masse, s’oublier. Combattre cet esprit en déroute, qui s’affronte encore et toujours. Retrouver la paix dans le méandre. Allongée sur cet abri de fortune, elle laisse son regard se promener au hasard, à l’affut de toutes informations. Les lances de défenses. Distinguer les visages, les corpulences, de simple villageois aux guerriers aguerris. S’absorber, s’imprégner de ce qui l’entoure, connaître l’ennemi. Oublier le mal qui serpente en sa raison, qui gronde et s’enfonce dans l’inconscience.


( Bourbon, nuit de lundi à mardi)

Vautrée sur son petit sommet, le crépuscule jette un dernier rayon, monte et blanchit déjà les bords de l’horizon. Les villageois, les défenseurs, les assaillants, se sont mués d’ombres. Aux derniers bruits du jour se mêle l’effervescence de la nuit. A ce tableau son âme s’indiffère.
Elle contemple ce village, ces remparts, n’éprouvant rien devant eux. D’un œil indifférent, elle parcourt ce fourmillement.


(Journée de mardi, l’attente .. )


La mairie est reprise comme souhaité par le cap’. Elle est restée sur ce petit toit de fortune, ne l’abandonnant que pour se fondre dans la nuit, le temps d’une ronde ou elle ne fera que rencontrer une ou deux personnes.
Le tour du soleil commence et s’achève peu à peu. Elle est à l’écart, non point des autres, juste d’elle-même. Ne rendant compte qu’au Cap’tain. Lui seul, aura droit au son de sa voix, par de courte phrases formulées sur un ton monocorde. Et de lui seul, elle recevra ses ordres. Son besoin d’isolement, il le connaît, l’accepte. Puisque derrière l’horizon de ses prunelles grises, il est difficile de l’atteindre et de trouver écho en sa raison. Il fait partie des rares qui arrivent à franchir la barrière de son esprit en déroute. Etre là, présente, armes en main, au prix de sa vie, voila, l’accord qui les unit aujourd’hui. Advienne que pourra ..

_________________

un instant avec lui a un goût d'Aeternitae ...
Gmat
[ pleine révolte Auvergnates, chambre Gmat vs Androlyne ]



Citation:
Ne gravez pas tout de suite votre nom sur le mur de la mairie,
vous ne serez pas ici chez vous assez longtemps pour le lire …


Le voleur se retourna brusquement vers elle après ces quelques mots...
Elle avait de la répartie la donzelle !
Il plissa les yeux et ses pupilles noires brûlaient de haine...
Il se rapprocha de la bougresse, l’empoignant fermement par le bras et lui décrochant une gifle sèche et puissante la faisant tomber à recul sur les fesses...

La pression en lui montait, la haine en sortait...


Ne me manquez jamais de respect !
Est-ce assez compréhensif ainsi ou dois-je encore le démontrer ?!


La bourgmestre chuta, glissant son visage à l’intérieur de ses mains.

Vous êtes ici CHEZ MOI !

Le bruit de la révolte auvergnate qui retentissait dehors faisait d’autant plus monter le stress et la hargne en lui !

Vous vous croyez encore chez vous ici ? !!!!!
N’oubliez pas qui nous sommes ! Loin d’être auvergnat !
Croyez-vous qu’en laissant votre mairie à vos villageois vous en gagnez la bataille ?!!!!
Détrompez-vous jeune luronne !

Nous avons le contrôle de la ville ! Nous contrôlons tout de cette ville !
Et si cela ne vous convint pas, je vais vous le prouver!!!!
!

D’un coup de pied il ouvrit sa porte et criant à grande voix dans la rue...

Soldat !
Cavaliers du Cadre Noir !!!!
Encerclez-moi cette ville !
Coupons-leur tout accès direct à l’Auvergne !
Ils se croient chez eux ces paysans ! Montrons-leur qu’ils n’en restent que nos invités !
À cheval ! En monture !
Isolons Bourbon et donnons-lui le plaisir d’une ville Franche !


Il se retourna alors vers l’intérieur de la bâtisse, y voyant au fond de la pièce la mairesse bouche bée, sans voix...

Alors ma chère ?
Je vais vous montrer que vous n’êtes pas la seule à avoir de la répartie !
Tremblez ! tremblez ! tremblez !
Les créatures faibles et décevantes que nous sommes, que vous êtes ! vont se rencontrer ce soir !


Il en claqua la porte l’enfermant alors à l’intérieur et alla chercher « Bubuche » son âne de combat afin de le préparer à tenir les frontières !
_________________
A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Androlyne
Toujours dans une chambre inconnue ....

Avant même qu'elle ne le sente arriver, le chef des bandits avait fondu sur elle, lui avait empoigner le bras violemment et lui assena une gifle si forte qu'elle en tomba sur son séant quelques mètres plus loin.

La soudaineté du coup avait surprise Androlyne, mais elle avait eu le temps de voir le regard empli de haine la transpercer.

Et cette voix mauvaise, hargneuse ...

Citation:
Ne me manquez jamais de respect !
Est-ce assez compréhensif ainsi ou dois-je encore le démontrer ?!
Vous êtes ici CHEZ MOI !
Vous vous croyez encore chez vous ici ? !!!!!
N’oubliez pas qui nous sommes ! Loin d’être auvergnat !
Croyez-vous qu’en laissant votre mairie à vos villageois vous en gagnez la bataille ?!!!!
Détrompez-vous jeune luronne !
Nous avons le contrôle de la ville ! Nous contrôlons tout de cette ville !
Et si cela ne vous convint pas, je vais vous le prouver!!!!!


La tête dans les mains, elle essayait de calmer les tremblements qui l'avaient saisie et la sourde colère qui la consumait.

Mais pour qui se prenait-il ce bandit de grand chemin, est-ce qu'il se croyait au dessus des lois ?
Elle connait trop bien ses villageois pour savoir qu'ils ne se laisseront pas impressionner par une horde de pillards sans foi ni loi.

Les bruits qui lui parvenaient de la rue en était bien le signe... jamais les Bourbonnais ne laisseront leur village aux mains de ces ... racailles ...

La haine qu'elle ressentait à l'instant la ferait presque devenir grossière.

Il venait de donner un violent coup dans la porte, elle sursauta... allait-il chercher des renforts ou partait-il en découdre avec les villageois ?

Elle releva la tête pour le regarder gesticuler et hurler à l'intention de ses hommes ... mais elle sentait bien que ce spectacle n'était destinée qu'à la faire trembler... ce qu'il lui confirma ....


Citation:
Alors ma chère ?
Je vais vous montrer que vous n’êtes pas la seule à avoir de la répartie !
Tremblez ! tremblez ! tremblez !
Les créatures faibles et décevantes que nous sommes, que vous êtes ! vont se rencontrer ce soir !


Sa dernière phrase pleine de sombres promesses lui fit froid dans le dos et elle se recroquevilla sur elle-même et sursauta encore quand la porte claqua brutalement et que la clé tourna dans la serrure.

Il fallait qu'elle se reprenne, qu'elle s'échappe ....

Encore étourdie par la gifle, Androlyne se leva péniblement et s'approcha de la fenêtre et là, elle crut défaillir... se retenant au rebord et elle vit toute l'horreur de sa situation...

Elle se trouvait dans la tour près de la mairie, qu'elle apercevait de loin et tout autour il régnait une grande agitation.

Elle soupira en levant les yeux au ciel; implorant Aristote de venir en aide à son village qu'elle aimait tant qu'il protège les habitants.

De loin dans l'ombre elle aperçut une silhouette qui lui sembla familière, mais hélas hors de portée de sa voix.... L'homme avançait d'un pas lourd une bouteille à la main ... mais à qui lui faisait-il penser ....

De l'autre côté de la rue un bruit de cavalcade se rapprochait, elle frémit.

Il fallait qu'elle se tienne prête, si il revenait avec des comparses, elle n'aurait aucune chance... mais seul... elle avait appris à se battre à la maréchaussée, et elle n'était pas si empotée, même les jambes entravées par sa lourde jupe.

Elle reprit courage et se prit même à espérer qu'il revenait déjà et qu'à la faveur d'un moment d'inattention, elle pourrait lui asséner un coup de genou bien placé .... un pâle sourire se dessinait sur ses lèvres


_________________
Althiof
Bourbon, dans la nuit de lundi à mardi.


Toutes la journée ils avaient attendu, cachés et tapis dans l'ombre, laissant penser que le village était désert mais même si'l ne l'avait jusqu'à présent que croiser il connaissait Gmat de réputation et il savait très bien ce qu'il allait se passer. Rien n'est plus facile remonté qu'un paysan qui défend ce qu'il a de plus cher et qui à part le courage n'a pas grand chose à brandir. Les plus valeureux ne sont souvent pas les plus grassements payés... rarement même. Cela ne remplace par une armée de soldats bien entrainés et lourdement armés même pour une révolte de mairie c'est au moins aussi efficace. Et le nombre remplace souvent les qualités de combat. Heureusement ils étaient quelques personnes bien armées avec lui. Ses vassaux, Aigue, Nic et Marty, Balian, le roy déchu, sa belle Kory qui ne s'éloignait jamais beaucoup et d'uatres villageois qu'il apprenait à connaître. Dans l'adversité les liens se créent et les gens se rapprochent. Enfin ceux qui descendent de leur tour d'ivoire pour défendre leurs terres.

Ils avaient parlé stratégie mais ils ignoraient combien ils seraient. Qu'importe ils devaient se séparer pour faire plusieurs fronts et obliger l'enemi à se séparer. Balian avait fait transmettre par réseau secret bon nombre de courriers. Nombre de Bourbonnais cachés ailleurs seraient là. Il essayait de coordonner les forces. Il n'avait guère de notions de stratégies mais il avait étudié les rudiments. Il aurait presque sourit à la remarque d'Aigue si elle n'avait pas été au plus haut point inquiétée par cet état de fait...


- Bon clairement si on prend la mairie, le plus vieux c'est Nic donc le fauteuil lui reviend. Qui sait combien nous serons mais nous sommes les plus lourdement armés et les plus aguéris au combat. Quoi qu'il arrive il faut rester ensemble et percer jusqu'au bureau du maire.

Surtout n'hésitez pas à tuer ! Pas de pitié pour les suppots du félon poilu. Qu'ils tatent tous le froid de nos lames. Qu'ils se sentent pris au piège comme des lapins dans un terrier.


A la tombée de la nuit le signal fut donné. Des corps retentirent et ils se lanèrent à l'assaut de la mairie. La nuit était presque aussi noire que la précédente. Et pas franchement plus rassurante mais cette fois c'étaient eux qui attaquaient et leur objectif était clair. Kory était toujours non loin de lui. Il lui avait juste fait un clin d'oeil pour lui répondre et avait tenu sa main pour la rassurer. Il savait que les révoltes de mairie étaient rarement sanglantes mais s'il croisait un de ces vils Bérrichons son sang ne ferait qu'un tour et il se jetterait sur eux. Il avait été meurtri dans son âme de maréchal de voir ainsi une ville du duché tomber et même s'il n'avait guère d'illusion sur l'état dans laquelle il la récupèrerait, pas un jour de plus ils ne pourraient y séjourner.

Des flots de villageois arrivèrent de toutes les directions et s'il avait cru un moment qu'ils pourraient être trop peu nombreux, cela lui donna un coup de fouet supplémentaire. Rapidement ils pénétrèrent dans la mairie par les portes de devant et de derrière. Mais quelque chose clochait... Les ennemis étaient certes peu nombreux d'après les informations mais la mairie n'était pas grande et ils n'en avaient pas croisés. C'était presque aussi rapide que d'avoir perdu la mairie. Nictail se retrouva à la mairie. Les villageois gardaient les portes et après avoir fait le tour pour vérifier il constata que la mairie était vide. Pas de Berrichons et pas d'Androlyne surtout...

Il fut rapidement informé par certains villageois effrayés. Ils aveient vu l'ennemi s'enfuir. S'enfuir... il en doutait. Courir prévenir c'était plus que probable car la mairie avait été laissée vide et les Berrichons se terraient autre part. La raison il la connaissait... il la devinait... la suite logique d'une prise de mairie par une armée mais il préféra se taire. Que savaient les paysans des affaires politiques de toute façon. Il ne servait à rien de les effrayer davantage et cela n'aurait guère d'influence sur leur vie. Il retourna dans la mairie, pour être là au cas où et fit un rapide bilan pour la prévôté. Il était très tard... ou très tôt selon comment on voit les choses. Dans deux ou trois heures le soleil pointerait le bout de son nez et une longue journée se profilaient à l'horizon car maintenant ils ne pouvaient qu'attendre.

Il s'endormit assis contre un mur mais comme la nuit précédente il dorma à peine quelques minutes... un sommeil par alternance fortement perturbé....



Bourbon, au coeur de la journée.


Lorsqu'il se réveilla il ne put que constater ce qu'il avait pensé la veille. Les drapeaux auvergnats ne flottaient plus sur Bourbon. Ils étaient désormais isolé du duché, enfin plutôt du conseil car les mines étaient toujours accessibles. Combien de villageois s'appercevraient de la différence ? Beaucoup reprendraient leur vie comme si de rien n'était alors que l'ennemi était toujours là, quelque part, aux aguets et sans doute plus fort que la veille.

Ils étaient coupés du duché mais à voir les pigeons qui arrivaient même les communications étaient coupées. Pourtant la situation était on ne peut plus clair... "Bourbon est ville franche, Nictail est maire. Que fait-on aujourd'hui ?" Cela ne semblait pourtant pas bien sorcier. Balian toujours aussi efficace et aidé de Fathertom avaient fait passé le mot d'attendre et de ne pas suivre le meneur. Il n'y avait pas de milicien et pas de maréchaussée. Il n'y avait plus grand à protéger de toute façon. Mais les heures défilaient et toujours rien. Nic avait fini par sombrer d'épuisement dans la mairie après avoir tenté d'y voir clair dans le capharnaüm. Avec Aigue ils avaient passé la journée à faire l'état des lieux, compter et recompter pour voir ce qui avait été pris. Toutes les liquidités bien sûr et le stock mais il y avait peut etre un espoir pour plus tard... La caisse noire de Bourbon que recherchaient tant le Roy Balian ? Non c'était sans doute un mythe mais la prudence d'Androlyne ne l'était pas et au moins une fois cette histoire derrière eux Bourbon pourrait subvenir aux besoins de sa population sans trop d'assistance.

Nic et Aigue resteraient donc à défendre la mairie, quoi qu'il arrive et quoi qu'il se passe. Qui sait si Gmat ne reviendrait pas pour continuer son oeuvre de destruction. Depuis les ordres étaient enfin tomber... ne pas se révolter et ne pas défendre. En d'autres termes y'a plus qu'à attendre que les grands stratèges leur pondent un plan et se bougent pour venir les aider. Ils avaient reçu plusieurs mots de soutien les félicitant pour la reprise de la mairie et ce qu'il restait maintenant c'est l'idée que de toute façon ils sont impuissants et que l'aide va arriver. Mais quand ça peut-être qu'Aristote lui même l'ignore.

Au moins la journée n'était pas complètement pourrie. Quand on a touché le fond soit s'enfonce et on creuse encore soit on essaye de trouver dans ce qui peut l'être des raisons d'espérer. Les nouvelles de Paris et Dijon hier et Bourges aujourd'hui étaient de ce genre. Le félon Poliu était grièvement blessé et acculé dans son château de Bourges et la Bourgogne ne viendrait plus jamais aidé son allié de toujours.

Il était tard très tard et Althiof marchait dans les rues à la recherche d'une activité, enfin autre que celle de garder les rues. Cela il le ferait bénévolement ce soir. Mais comment prendre un travail quand l'ennemi est là quelque part et qu'à tout moment il peut surgir pour changer la donne ? La nuit était tombé et que se passerait-il demain. Ah demain... 28 octobre... Il s'arrêta pour griffoner un mot pour Kory qui avait du rejoindre le couvent pour ce soir. Quelle saveur aurait ce 28ème jour d'octobre. Bien difficile à dire car les cartes n'étaient plus entre leurs mains...

_________________

Adieu Alice
Fathertom
Bourbon, en pleine révolte.

Father Tom s'était faufilé dans les ruelles étroites de Bourbon pour en savoir plus mais jusqu'à présent les résultats de ses recherches n'avaient pas été des plus probants. Il avait aperçu de nombreuses personnages à la mine patibulaire totalement inconnus au bataillon et c'était un véritable exploit s'il n'avait croisé la route d'aucun d'entre eux jusqu'à présent.

Le grondement des villageois s'était fait entendre et l'affrontement avait fini par se déclencher. Dans un premier temps, il avait regretté de ne pas avoir emporté son épée: qu'espérait-il dans un combat rangé, armé d'une simple bouteille? Mais il s'était vite rendu compte que les brigands ne souhaitaient pas combattre: un homme avait crié d'une voix forte et tous étaient partis dans diverses directions.

Poussé par la curiosité, le médecin s'était dirigé vers la tour d'où était provenu les ordres. Si le chef s'était cantonné là-bas, il était probable d'y trouver des informations utiles. Discrètement, très discrètement, il se faufila entre les maisons, rasant les murs tel un félin jusqu'à atteindre une fenêtre. Petit coup d'œil jeté aux alentours pour vérifier s'il n'y avait personne, il tendit l'oreille dans l'espoir d'y entendre une quelconque conversation mais le silence le plus complet régnait dans la bâtisse. De nouveau, un petit coup d'œil pour être sûr de ne pas être surpris avant de scruter rapidement l'intérieur de la pièce... Il faisait beaucoup trop sombre pour y distinguer quoique ce soit, surtout par des regards furtifs.

Agacé par une journée passée à marcher lentement pour ne pas se faire repérer il abandonna ses désirs de discrétion et finit par y aller plus franchement. Après tout, c'est ce que pouvaient faire certains ivrognes, non?
Aiguemarine
[ Bourbon - Dans la nuit de lundi à mardi ]

L'attente fût longue... très ou trop longue pour elle.
Patience ne fait pas partie de son vocabulaire.
Pourtant, Aiguemarine, depuis qu'elle est mariée à Nic essaie de s'améliorer.
Elle est le feu, lui, plus posé, est l'eau...
Complémentaires et si différents à la fois.

Tous étaient tombés d'accord sur la stratégie à adopter.
Il leur fallait coûte que coûte récupérer Bourbon. Même si...
Même si ils se doûtaient que la mairie serait bien...vide, et ce, dans tous les sens du terme.

Légère moue pour se mettre d'accord sur qui s'assierait sur le fauteuil succédant à Gmat.
Nic, son âme-soeur avait été désigné à l'unanimité...ou presque.
Pas qu'elle était contre ; s'il le fallait, ils le feraient. Mais ce petit intermède allait sérieusement rallonger leur séjour à Bourbon.

Consignes données.
Ils longèrent les ruelles essayant de se faire les plus discrêts possibles.
La mairie n'était pas éclairée. Bizarre ça. Avait'elle déjà été pillée et désertée ?!
Fort probable connaissant de réputation le loustic qui ne semait que terreur et désolation sur son passage...
Ils forcèrent la porte sans trop de difficultés.


Citation:
27-10-2009 04:09 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un escadron de gardes.


Long soupir...
C'était comme elle l'avait imaginée, voire pire.
Tout était sens dessus-dessous.
Aiguemarine aida Nictail à faire un peu de rangement. Puis, ils retournèrent se reposer quelques heures...


[ Journée du Mardi ]

Se donner du courage, y retourner.
Affronter ensembles comme ils l'ont toujours fait les épreuves.
Le grenier était presque vide.
Dans sa grande mansuétude, Gmat avait laissé quelques écus, 1 miche de pain, 1 manche...

En fouillant bien, Nic retrouva trace du magot tant de fois convoité par Balian.
Faible sourire... Alors, il disait vrai.
Pas si fou que ça le Roy de Bourbon.
Mais déjà de nombreuses missives affluaient...
Aiguemarine dressa l'inventaire, ce qui fût vite fait, et aida Nic à répondre.
Elle envoya le rapport au Conseil Ducal.
Nul doûte que la solidarité se mettrait en place rapidement...
Mais déjà de nombreux villageois se pressaient pour voir le nouveau Bourgmestre.
Déjà des doléances ?!
Froncement de sourcils. Ils écoutèrent attentivement.


La rectrice ne veut plus me donner de cours à dispenser parce que elle dit que je ne suis plus Bourbonnais !
Je reviens de la foire, ils ne veulent plus me vendre d'animaux ! Pourquoi ?

Le couple se regarda... soucieux.
Et tandis que Nic tentait tant bien que mal de les calmer, Aiguemarine, intriguée, sortit sur le pas de la porte.
Là, à sa grande stupeur, elle découvrit la triste vérité.
Bourbon ... ville franche !
Le plan de Gmat se déroulait à la perfection. Ou presque...
Pillage en règle, passage en ville franche. La prochaine étape était l'annexion. Sauf que... Il ne le ferait pas. Aiguemarine en restait persuadée.

Elle tourna les talons et alla retrouver son époux, lui expliquant la situation.
Après de longues heures de concertation, de tergiversations, la décision était tombée, sans appel...
Et tant pis pour les "bien-pensants" de l'Etat-Major.
Ce soir, quoiqu'il arrive, Aiguemarine & Nic se révolterait... de nouveau...pour le meilleur, ou pour le pire...

Quoique ... Pouvait'il exister pire situation ?!

_________________
Martymcfly
[Bourbon, un dimanche bien particulier]

Blasonner sur des remparts... Si un jour on lui avait dit qu'il s'adonnerait à sa passion devenue métier assis sur un siège de fortune, lançant de temps à autres des regards puis des soupirs en direction du nord-ouest, jamais il ne l'aurait pensé.

Depuis maintenant plusieurs jours, peut-être bien deux semaines même, il était arrivé à Bourbon avec ses voisins de Sarliève. Une nouvelle fois il avait du quitter sa moitié qui devait rentrer à Thiers pour assurer la défense la bas aussi. Ses suzerains l'avaient rejoint et il leur était arrivé de monter sur les remparts, peu souvent cependant. Du coup, le Duc de Billy envoyait son valet travailler à la mine de fer et il passait ses journées à lire ses grimoires, à dessiner des blasons, à tracer des cartes de fiefs, un projet qui aurait bien du mal à voir le jour pour le moment cette fichue carte, tellement les frontières n'étaient pas à jour... Les frontières... elles étaient mouvantes justement... Celle avec le Berry paraissait s'éloigner vers Bourges. Bourges qui semblait de plus en plus proche de Bourbon.

Bien sûr il était passé près de l'église ce matin là, assistant à l'office de Patrocle. Bien sûr il était passé au cimetière, son lieu de pèlerinage, passer saluer la mémoire des disparus. Sa première épouse et ses enfants, ses anciens beaux frères également, de vieux amis... dont il portait aujourd'hui les armes. Villemontée...

Mais ce dimanche n'était pas comme les autres. Les rumeurs les plus folles circulaient dans les allées du marché. Déjà la bourgmestre avait fait remballé toutes les denrées de sa mairie. Les anciens du village faisaient des provisions, plus que d'habitude.

Une armée était aux portes de la ville, venant de Bourgogne. C'était tellement invraisemblable que Marty en avait renversé son pot de guède toulousain quand son valet lui avait appris la nouvelle.


Zut ! Barbelivien, file à la mine de fer aujourd'hui ! Ca t'apprendra !

Plus de bleu pour aujourd'hui... Tant pis. Il fallait sortir de cette auberge où il résidait pour se rendre compte de l'effervescence dans le village. Ce soir, la noblesse présente défendrait les remparts. Kory et Al, Nic et Aigue, et Marty. Leur petit groupe était bien formé et observait la nuit noire à l'extérieur du village. Pas un bruit jusqu'à ce qu'on en entende... dans Bourbon ?? Les défenseurs, nombreux ce soir là, se dévisageaient. Comment avait on pu entrer ?

Androlyne avait été capturé et avait disparue de sa mairie. Les fourbes qui tenaient le village avaient du l'emmener dans une maison, cachée. Peut-être une base arrière, la cache d'un éventuel espion qui leur avait fait découvrir un passage pour entrer sans se faire voir dans Bourbon. Maintenant Bourbon était aux mains de vils faquins qui devaient festoyer des écus auvergnats entreposés dans les caisses de la mairie. Qu'ils profitent ces gredins... Impuissants, les défenseurs ne pouvaient que s'organiser pour une révolte le lendemain.




[Un lundi de résistance]

Rangés les pinceaux.
Rangés les écus.
Sorties les plumes.
Envolés les pigeons.

Direction Clermont où les missives allaient et venaient. A Bourbon, les villageois attendaient les ordres, cherchant toute la journée la bonne parole et Androlyne dans les innombrables masures bourbonnaises. Certains espéraient une possible déclaration du duc régnant, mais rien de cela. Non, la communication avait du mal à passer... Les annonces étaient essentiellement dans le village, avec toujours le même mot d'ordre : Révoltez vous !

Que devait-il faire... Devait-il prendre les armes pour attaquer la mairie ? Ils seraient nombreux ce soir là armés d'épées et de faux, sa présence était-elle vraiment nécessaire ? En début de soirée, ce n'est pas une déclaration ducale mais royale qui le fit se décider. Le duc Georges était devenu félon à la Couronne. Ainsi soit il... et pas de pitié...

Et ce fut chose aisée... Bourbon redevint auvergnate. Ils avaient pu tous entrer dans la mairie et constater les vols : écus et mairesse. On s'en doutait pour les richesses, et on le savait déjà pour Andro. Où pouvait-elle bien être....

Les vils avaient quitté les lieux et Nictail s'affairait déjà à rendre compte des ignominies. Pour sûr qu'il ne dormirait guère...




[Mardi... coupés du monde...]

Nictail et Aiguemarine passaient leur journée à compter et recompter les écus... enfin le peu qu'il devait rester. Lire et relire les lignes de transactions...

C'était une journée où les nouvelles semblaient aller au ralenti. Que se passait-il ? On ne pouvait plus accéder à quoi que ce soit... Les rapports du Tribunal, qui jusque là étaient retranscrit dans les villages, ne se trouvaient plus comme à l'accoutumée, près de la sortie du village. Mais ??

Bourbon était devenue ville franche, l'armée de Gmat était toujours à l'intérieur. Et toujours pas l'ombre d'une armée alliée à l'horizon. Mais que faisait-on pour venir les aider ? Le village ne resterait dans un tel état jamais longtemps, c'était certain, mais depuis deux jours maintenant que l'armée de brigands avait été aperçue non loin de là, les soldats du Bourbonnais-Auvergne ne devraient plus tarder... Sans doute demain une armée amie sera aux portes de la ville. Marty l'espérait, tout comme il espérait qu'à la fin de la semaine Bourbon redevienne pleinement auvergnate.

Sa seule crainte était que la menace s'étende jusqu'à Moulins. Que son Moulins lui paraissait loin... Il prierait ce mardi soir pour Leg, qu'elle ne connaisse pas le même sort que son amie Andro. Et en attendant, Marty préférait se rendre sur les remparts pour observer l'arrivée prochaine d'amis... C'était peut-être ce qu'il y avait de mieux à faire...

_________________
Gmat
Les soldats avaient encerclés la ville comme voulu...

Le voleur avait griffonné quelques mots sur un morceau de la paperasse récupéré en mairie en guise d'information.
Il en placarda à l'entrée de la ville et en mairie afin d'informer au mieux la population Bourbonnaise...


Citation:

    Bourbon,


    Comme vous avez pu le voir, le pavillon de la cavalerie du Cadre Noir flotte sur la ville.
    Nous coupons tout accès à votre duché.
    Je tiens à signaler que nous avons pris la ville par la ruse, sans haine ni violence.
    Je tiens aussi à signaler que nous nous sommes retirés de la mairie, vous laissant vous révolter sans porter les armes.
    En revanche, si toutefois un Auvergnat ou autre membre de l’alliance du centre vient à se révolter sous peu, malgré notre abstinence, nous serons contraints d’annexer la ville au duché du Berry ainsi que de reprendre possession de votre mairie et cela sur-le-champ.
    Si vous montrez votre bonne volonté malgré notre présence, Bourbon ne connaîtra pas plus de désagrément et votre ville redeviendra auvergnate sous peu.
    À présent, à vous de voir si vous désirez passer en terres berrichonnes...

    Je tiens aussi à signaler :

    - Comment se fait-on qu’il n’y ait eu aucun soutien du conseil ducal ?
    - Comment se fait-on qu’aucune missive de soutien à la ville de Bourbon ne soit envoyée par votre conseil ducal ?
    - Comment se fait-on que votre duc ne se soit pas manifesté ?
    - Comment se fait-on que le conseil ait fait en sorte qu’aucune armée ne stagne sur Bourbon, ville frontalière ?
    - Comment se fait-on qu’aucune armée ne soit venue encore à notre encontre ?
    - Comment se fait-il que les responsables de guerre du duché n’encadrent aucune défense de la ville de Bourbon ?
    - Comment se fait-on que la Bourgogne laisse passer une armée berrichonne alors que par la suite elle se retourne contre le Berry ?

    J’ai malheureusement la réponse à cela, mais pour une plus grande simplicité, demandez vous-même à certains membres de votre conseil, j’en reste persuadé qu’ils ne refuseront pas encore quelques écus...
    L’argent fait le bonheur des uns et le malheur des autres, cependant nous sommes en temps de guerre et comme l’a dit une amie, Comtesse du Limousin « c'est la guerre, gmat... on se bat, on n'est pas dans le même camp... » il faut donc savoir avec qui on marchande, avec qui on travaille et avec qui on négocie...


    À bon entendeur, je vous salue des murailles de Bourbon,


    Gmat, Capitaine du « Cadre Noir »

_________________
A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Jimmycasas
Jimmy d'Aragon était assis tout contre la belle et désirable Sandypatty...

Ils plaisantaient avec les soldats du Cadre Noir, confortablement installés autour du feu de camp... Deux lapins cuisaient au-dessus des flammes, empalés par une broche de fortune... Giovanni et Mahoma s'occupaient d'ouvrir et de servir les tonnelets de vin... Le savoureux breuvage effaçant peu à peu la fatigue des tensions de la journée.

- Au Berry !!! A notre Capitaine !!!!

Jimmy but et son regard se porta sur les remparts de Bourbon, où semblaient se mouvoir les troches des gardes en faction.

... Voilà plusieurs jours maintenant qu'ils tenaient la ville en siège... après l'avoir pénétré et investi la mairie... Leur capitaine l'avait fouillé de fond en comble, découvrant avec stupeur le peu de cas que faisait le duc du BA de ses citoyens ...

Ils avaient de quoi rire... la défense de la ville était bien faiblarde, voire quasi inexistante, et ses habitants espéraient une aide extérieure qui mettaient bien du temps à arriver...
Les pauvres défenseurs ne se doutaient donc point qu'ils étaient livrés à eux-mêmes ?

Le grand capitaine Gmat avait passé ses hommes en revue la veille , leur montrant ainsi son intérêt et la confiance qu'il portait en leurs capacités et en leur fidélité... Le capitaine sans peur était monté aux premières lignes le matin même, se battant avec courage...

La section de Jimmy était restée en arrière, en soutien, suivant les ordres de Gmat, prête à intervenir en cas de besoin... Le cor d'attaque n'avait pas sonné pour eux... Nul besoin s'en était fait ressentir...

- Arf... J'ai peur que mon épée n'attrape la rouille avec ce temps brumeux... M'en vais la briquer un peu pendant que le gibier grillotte ...

Jimmy embrassa tendrement sa douce qui commençait à s'endormir sur son épaule, se tourna légèrement et sortit l'épée de son fourreau pour l'aiguiser à la langue de cuir.. peut-être demain les choses en seraient -elles autrement ?

_________________
Ange_78819...
Un soir ou les deux sœurs rentrèrent, une bagarre éclata. Ange et sa sœur récupéraient leur armes pour se. Sa sœur se mit devant Ange pour la protéger vu son état, en effet la jeune fille portait un enfant sa naissance était prévu dans peu de temps.
Puis un Homme surgit de nul par pour les attaqué en lâchement par derrière
Dans un combat endiablé Ange par inadvertance reçu un coup par l’homme. Une douloureuse douleur survint puis elle eu le reflexe de se défendre. Sa sœur derrière elle arriva pour tuer l'agresseur. Un liquide coula sur le sol et la respiration coupé et tomba a genoux l'enfant arrivait

Code:
28-10-2009 04:10 : Vous avez frappé Balian1561. Ce coup l'a probablement tué.
28-10-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Bourbon.


Grenat! Grenat aide moi.

La jeune fille était paniquer au liquide se mêlais du sang
Korydwen
Bourbon, dans la nuit de lundi à mardi.

Attendre et se laisser guider par des tacticiens ? Oui mais où étaient-ils ? Elle ne savait pas, on leur avait donné tant d'informations qui allaient les unes à l'encontre des autres, un "vous pouvez travailler", suivi d'un "révoltez vous". Autant vous dire que l'on s'y perdait facilement quand on avait aucune notion et pourtant elle a été capitaine un jour, cela fait peur, nous le concevons, mais après tout... M'enfin là, le conseil ducal semblait plus que dormir. Althiof brisa le silence, en cette soirée, elle le voyait comme un meneur d'Homme, elle savait qu'il en était capable, elle n'avait aucun doute la dessus.

- Bon clairement si on prend la mairie, le plus vieux c'est Nic donc le fauteuil lui reviend. Qui sait combien nous serons mais nous sommes les plus lourdement armés et les plus aguerris au combat. Quoi qu'il arrive il faut rester ensemble et percer jusqu'au bureau du maire.

Surtout n'hésitez pas à tuer ! Pas de pitié pour les suppots du félon poilu. Qu'ils tatent tous le froid de nos lames. Qu'ils se sentent pris au piège comme des lapins dans un terrier.

Les mains sur la bouche au moment où il traita Nic de vieux, pas sur qu'Aigue apprécie, mais bon, c'était comme ça, elle tâcha de garder son sérieux, mais lorsqu'elle était anxieuse et nerveuse, elle avait la fâcheuse tendance à éclater de rire pour rien, simple nervosité passagère. N'hésitez pas à tuer, elle n'en serait pas à son premier mort et ça ne serait pas comme en Bretagne, première bataille livrée, elle s'était renfermée sur elle-même, fixant son épée une journée entière... Un clin d'oeil et un main qui attrape la sienne, elle ferme les yeux et lui serre fort la main l'espace d'un instant, elle sait qu'il sera là, à côté, non loin d'elle.

Elle suivait la troupe et les nombreux révoltés, sagement ne s'éloignant que très peu de son époux, des paroles éloignées du temps de la Bretagne résonnaient encore dans sa tête, il avait peur quand elle était à ses côtés mais encore plus quand elle n'était pas là. Elle s'élança avec les autres avant de s'arrêter au dernier moment, pourquoi que les lumières de la mairie étaient éteinte, elle sortit son épée de son fourreau et commença à tourner sur elle-même, histoire de vérifier que personne ne les attraperait par surprise, mais non rien. Tout était visiblement vide.


Bouuuuuuuuuuuuuuh ! Y a quelqu'uuuuun ? Quelqu'un... quelqu'un... quelqu'un... quelqu'un... faisait l'échos, elle se ferait peut-être crier dessus, mais il fallait bien vérifier et quel meilleur moyen ? Bein voilà elle avait hurler pis bon ça n'avait fait sortir personne, c'était hum... Du Kory tout craché !

Journée du Mardi 27 Octobre.

Ou comment être dans les eaux troubles ? Elle ne savait que faire de sa journée, elle avait eu un terrible coup de fatigue qui l'avait obligé à se rendre à l'auberge et à les "abandonner", son époux aurait compris et bien entendu vivement encouragé, des restes de sa maladie, de ses faiblesses. Elle soupira avant de s'endormir presque paisiblement, pensant à son époux et à son anniversaire de mariage, à quoi ressemblerait il ? Elle ne savait pas, toujours est il que les cadeaux pour son époux attendaient dans son coffre qu'elle avait fermé à clé, elle ne voulait pas qu'il tombe dessus. Elle finit par se lever en fin de journée, il était bien tard et il faut avouer qu'elle ne savait pas trop ce qu'elle devait faire, pas d'informations réellement dites... Elle décida d'aller chercher sa jument Thessalie et de lui dégourdir les pattes et surtout d'aller passer la nuit au couvent, elle avait besoin de repos, d'un grand repos, elle était à bout de force et à bout de nerfs surtout...

Elle finit par arriver la Mère Credi l'attendait un pli à la main celui de son époux, elle le décacheta et en prit connaissance rapidement, elle monta dans sa cellule et lui rédigea une réponse, il ne semblait pas en attendre avant demain, elle lui expliqua vaguement ce qu'elle comptait faire et surtout ce qu'elle comptait faire demain. Souhaitant de tout son coeur trouver un moment de calme avec son époux pour passer ne serait-ce qu'un sablier ensemble... Elle envoya son pli et s'endormit presque aussitôt.


Nuit du 27 au 28 Octobre au couvent, bien loin de Bourbon.

Certains diront qu'elle avait fuit, d'autres comprendront, de toute façon, elle assumait ses actes et ses paroles, elle savait ce dont elle avait besoin et elle faisait de nombreux efforts malgré ses retraites très fréquentes, plus que d'autres qui projetaient des voyages et autres joyeuseries alors que les petits copains se faisaient joyeusement blessés sur les champs de bataille, le soleil à peine levé, elle descendit récupérer son cheval et à partir en direction de Bourbon.

Mercredi 28 Octobre.

C'est en arrivant à Bourbon qu'elle compris que le pire s'était passé, ainsi Bourbon était passé ville franche, ainsi plus aucune liaison n'était assurée avec le duché, ils étaient coupés du monde. Elle se rendit à l'auberge, déposa sa jument à l'écurie et monta dans sa chambre. Elle déposa sur le lit un première cadeau à son époux avant de lui griffonner un nouveau mot qu'il trouverait sans doute après tout son hibou était magnifique. Elle partit en courant en direction de la mairie, son épée claquant sur sa cuisse, elle poussa doucement la porte, personne, juste un mot, elle regarda juste la signature "Gmat,le vilain méchant pô beau, du moins de son point de vue. Elle se dirigea vers le bureau du bourgmestre Nictail.

Aiiiiiiiiiiigue ! Niiiiiiiiiiic ! Martyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! Aaaaaaaaaaaaaaaaal ! Y a quelqu'uuuuuuuuuuuuuuuuuun ! Dites y a un mooooooooooooooooot ! Un mooooooooooot de Gmaaaaaaaaaaaaat ! Vite veneeeeeeeeeeeeez voiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! J'saiiiiiiiiiiis pas c'qu'il dit ou c'qu'il veut ! J'pas lu ! Vous êtes là ? Quelqu'un les gentils !!
_________________

On peut jouer juste pour de rire ?!
Martymcfly
Garder la mairie... Telle était leur mission du jour. Un mardi tout à fait normal après tout... Et c'est ce qu'il se passa. Nictail conserva son fauteuil de bourgmestre par intérim.

Le mercredi s'annonçait tout aussi tendu que la journée précédente. Les villageois essayaient continuellement de retrouver leur mairesse, la dame de Lavault-Sainte-Anne et du Chier, qui avait un joli blason soit dit en passant. Et les défenseurs attendaient toujours l'arrivée d'une armée amie. Mais tous espérait une réaction venant du Duché. Avaient-ils été abandonnés par leur Duc ? Certains se posaient la question, en taverne... Mais finalement, au petit matin du mercredi, l'armée du Duc de Saint Nectaire était en vue des remparts. Léger soupir de soulagement... Mieux valait tard que jamais.

Marty consultait les offres d'emploi de ce jour, sur le panneau à côté de la mairie. Que d'annonces à 12 écus... c'en était impressionnant... Du recrutement de soldats aussi... Et bé, faisait bon être soldat ces temps ci ! Et des cris stridents lui fit tourner la tête vers l'autre côté du bâtiment.


Aiiiiiiiiiiigue ! Niiiiiiiiiiic ! Martyyyyyyyyyyyyyyyyyy ! Aaaaaaaaaaaaaaaaal ! Y a quelqu'uuuuuuuuuuuuuuuuuun ! Dites y a un mooooooooooooooooot ! Un mooooooooooot de Gmaaaaaaaaaaaaat ! Vite veneeeeeeeeeeeeez voiiiiiiiiiiiiiiiiiir ! J'saiiiiiiiiiiis pas c'qu'il dit ou c'qu'il veut ! J'pas lu ! Vous êtes là ? Quelqu'un les gentils !!

Beths était elle présente ? C'était impossible. Elle ne criait pas de la même façon de plus. Marty s'approcha de la voix et salua sa suzeraine.

Tiens, salut Kory. Tu sais plus lire ou quoi ? Tu veux un coup de main ? ou plutôt un coup d'oeil ?

Il lui sourit et lut le parchemin à haute voix.

Soupir.

C'est qu'il n'avait pas tort le faquin... Quelques villageois croisés en taverne le matin même lui avaient justement rapporté que l'absence de réaction du Duc commençait à leur peser, que certains regrettaient même leur vote. Marty avait eu beau expliquer que la charge de Duc n'était pas de tout repos, surtout au début de mandat quand on ne connaissait pas grand chose à la fonction, qu'on découvrait le poste, et qu'en temps de crise c'était d'autant plus compliqué. Mais qu'importe, les habitants de Bourbon n'étaient pas contents de constater l'absence de réaction du conseil.

Marty s'adressa à sa suzeraine.


Il y a des choses censés dans ce qui est écrit. C'est vrai que nous attendons toujours un petit mot du Duc et du Conseil. Aucune annonce publique c'est tout de même étrange. J'ai rencontré quelques habitants ce matin qui se demandaient si on ne les abandonnaient pas et s'il ne fallait pas mieux suivre les gredins. Fort heureusement je les ai convaincus de ne pas le faire, mais essentiellement en leur disant que lesdits gredins avaient enlevé leur mairesse et qu'ils devaient se battre contre leur félonie.

Il montra du doigt vers la sortie du village.

En revanche, il y a un point qui n'est plus valable dans cette déclaration. J'ai reconnu l'étendard de Saint Nectaire sur un des fanions de l'armée qui vient d'arriver aux portes de la ville. Silec et ses hommes sont venus pour faire que Bourbon redevienne un village du Bourbonnais-Auvergne, c'est une bonne nouvelle. Encore faut il qu'ils y arrivent.

Néanmoins, il se demandait comment se faisait-il qu'une armée ait pu traverser la Bourgogne sans que les autorités aient été au courant. A moins que tout le monde ait su ? Non l'Etat Major du Bourbonnais-Auvergne ne pouvait pas savoir qu'une armée allait venir par le Nord... Marty ne voulait pas le croire.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)