Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Auberge du saint-Honoré

Honore.saint_cyr
Citation:
Le Saint-Honoré:
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Est un gâteau constitué de pâte feuilletée ou brisée, il est ceint de petits choux à la crème et sommé de crème chantilly. Il s'orne souvent d'une touche finale : la fameuse cerise sur le gâteau. Le fond de pâte feuilletée ou brisée est garni de pâte à choux avant la cuisson. De plus, la crème de garniture est composée à 50% de crème cuite aromatisée au kirsch et de 50% de crème chantilly. Il porte le nom du patron des boulangers.


Honoré était revenu à La Trémouille dans l'idée que la gestion de la ville avait été menée de main de maire, il déchanta aussitôt lorsqu'il découvrit l'état du marché et le nombre de denrées qui y attendaient acheteurs.

Le moral de l'homme était au plus bas , il était très malheureux, s'il ne voulait pas se laisser envahir par une mélancolie chronique, il fallait qu'il agisse au plus vite, c'est ainsi qu'il eut l'idée de se mettre à la recherhe d'un bâtiment où il pourrait installer une auberge.

L'homme fit le tour du bourg et n'eut aucune difficulté à faire offre sur une ancienne qu'un tavernier venait de mettre en vente, il en devînt le propriétaire pour la modique somme de cent écus, c'était le prix à payer.

Ses économies venaient d'en prendre un sérieux coup mais tout animé qu'il était par sa nouvelle acquisition, Honoré fit le tour du marché et grâce à ses derniers deniers, il rafla un maximum de produits maraîchers, il garda également sa trentaine de sacs de maïs et se mit au fourneau pour des galettes confectionner, les affaires allaient pouvoir commencer.

Saint_cyr était assis sur un tabouret , il réfléchissait à qui il pourrait proposer de devenir aubergiste, un nom lui passa par la tête, il prit prestement sa plulme et lui écrivit, il espérait que la Dame accepterait sa proposition.

Il commença à ranger en attendant les clients.

_________________

LE DOGME
Bertal
Bertal traînait une grise mine en même temps que sa barque et faillit bien passer devant le nouvel estaminet sans même l'entrevoir. Cependant quelque chose, son instinct de pilier de taverne peut-être, fit tourner sa tête bourdonnante de chiffres maïsicoles en direction de la taverne fraichement ouverte.
Étonné, il s'arrêta et inspecta les lieux. Il y trouva un Honoré qui à son contraire portait un visage rayonnant, visiblement ravie de l'ouverture de son auberge. Bertal hésita un instant, puis héla l'homme d'église.


Holà l'ami, adieu donc ! Y aurait-il quelque réconfort en ces lieux pour une pauvre âme en peine dans mon genre ? Quelque boisson ou mangeaille à grailler peut-être ?
_________________
Honore.saint_cyr
Tout affairé qu'il était à astiquer boiseries et planchers l'homme fut tiré de son labeur par l'entrée d'un premier client:

Holà l'ami, adieu donc ! Y aurait-il quelque réconfort en ces lieux pour une pauvre âme en peine dans mon genre ? Quelque boisson ou mangeaille à grailler peut-être ?

C'était le représentant des maïssiculteurs en personne, l'homme fut ravi de cette première entrée, l'auberge ne pouvait être baptisée par meilleur trémouillois, Saint_Cyr lacha les brosses, s'essuya les mains au torchon et s'avança pour accueillir Bertal à qui il fit une accolade amicale.

- Par ma barbe naissante, qui v'là? Notre Bertal trémouillois, quelles nouvelles compère? tu es venu te perdre dans mon auberge pour avoir le réconfort d'un diacre ou d'une bonne pinte? Assieds-toi donc sur ce tabouret, que puis-je te servir?
_________________

LE DOGME
Honore.saint_cyr
Comme beaucoup d'adultes, il arrivait au diacre d'avoir à certains moments une âme d'enfant, la prochaine nuit serait l'occasion de gâter un peu ses paroissiens dont le moral n'était pas au plus haut pour certains.

Après s'être occupé du champ du Sieur Lorryus, le diacre passa donc à son auberge afin de confectionner des nouvelles galettes aux fruits, il avait dans l'idée des les vendre à moindre prix durant la nuit de la Saint_Nicolas.

Dés sa tâche terminée, l'homme rédigea une affichette qu'il apposa sur la porte de l'auberge:


Citation:
Amies, amis trémouillois,

Auriez-vous envie de voir vos chausses garnies
qu'il serait doux d'y trouver quelques sucreries
Un saint peut en cacher un autre, Honoré sera Nicolas
Et galettes à l'auberge à prix modiques il vous vendra.


Vous êtes cordialement invités à venir déguster mes galettes aux fruits au prix de 9,40 à partir de cette après-midi 16h30, jusqu'à demain dans la journée lorsque j'officierai la messe dédiée au Grand Saint_Nicolas.

Honoré

_________________

LE DOGME
Malvina.
Malvina avait arpenté les rues de la Trémouille. Elle n'y trouva d'ailleurs que fort peu d'animation et se dit que cela ne restera pour elle qu'une ville de passage. Elle était en quête d'un lieu pour y passer la nuit. Elle était bien passé deux fois devant la devanture de cette auberge sans même l'apercevoir. Elle avait demandé aux villageois s'ils ne connaissaient point d'auberge en cette ville et aucun ne l'avait renseignée. Mais Malvina ne désespérant point de trouver un lieu où dormir, traversa à nouveau la ville à cette heure tardive et remarqua la lueur d'un feu de cheminée.

Elle poussa la porte et s'approcha de l'aubergiste.

Bonsoir,
Je suis de passage par ici, auriez vous une chambre disponible malgré cette heure tardive ?


Elle ouvrit sa bourse et montra qu'elle avait de quoi payer son dû, malgré son jeune âge.
Bertal
Alors que Bertal se rendait chez Cibeline et Bloodlovin il passa devant l'auberge d'Honoré et se rapella l'excellent moment qu'il avait passé la veille en compagnie du diacre. Il se remémora lui avoir raconté, tout en dégustant la pinte qu'il avait commandée, qu'il était assez pris en ce moment et regrettait amèrement de n'avoir plus de temps à consacrer aux cultivateurs et même aux autres villageois, comme à son fieul par exemple.
Il se souvint aussi que l'attention particulière d'Honoré l'avait fait sourire et que pour le remercier de son hospitalité et de tout le reste, il lui ramènerait une spécialité culinaire de sa contrée natale la prochaine fois qu'il y irait. Ce qui revenait à dire, la prochaine fois qu'il lui tomberait un œil...
Cependant, le temps avait passé et il était désormais en route pour visiter des amis chers, c'est pourquoi il ne s'arrêta pas, ce soir là en l'auberge du diacre, bien que l'affichette concernant les gâteaux ne manquât d'attirer son attention de gourmand irrécupérable.

_________________
Honore.saint_cyr
il était bien tard et le diacre allait fermer l'auberge, tandis qu'il donnait un dernier coup de propre au comptoir, il vit entrer une dame mais dans la pénombre il ne la reconnut pas, il pensa que c'était peut-être Audowère qui était venue pour prendre son emploi, elle le lui avait promis, l'homme allait lui sortir une boutade lorsqu'il entendit:

Bonsoir,
Je suis de passage par ici, auriez vous une chambre disponible malgré cette heure tardive ?



- Oups, bonsoir Chère Dame, vous avez de la chance j'allais fermer, les rues de La Trémouille ne sont pas très fréquentées en ce moment, les tavernes non plus et les auberges encore moins car les étrangers n'osent plus s'aventurer en nos contrées, ils commenceraient à se méfier de nos armées, même SM le Roy levan vient de se prendre une raclée
, puis le diacre dit plus pour lui-même que pour la jeune femme...à moins que ce ne soit notre réputation d'être avares en laissez-passer...bref, je suppose que vous êtes frigorifiée?


- Que puis-je vois servir pour vous réchauffer? une tisane ou un alcool, j'ai aussi de très bonnes galettes aux fruits, fête de la Saint-Nicolas oblige!


- Pendant que vous vous débarrassez, je vais mettre une petite affiche sur la porte, faites comme chez vous.

L'homme prit son marteau et cloua sur la porte la nouvelle affichette:

Citation:


Amies, amis trémouillois,

Vous êtes cordialement invités à poursuivre la dégustation des galettes à 9,40 jusqu'à demain dimanche dans la journée.

Honoré


_________________

LE DOGME
Malvina.
Malvina ne s'habituait point à ce qu'on l'appela dame. Mais finalement, arrivant seule, dans une ville, à une heure si tardive, n'était-il pas préférable qu'on la confonde avec une dame de ce monde ? Alors elle fit le choix de taire son âge pour une fois, histoire de ne point éveiller les soupçons.

Elle écouta patiemment le maître de ces lieux. Il semblait très affable. Malvina se réjouit d'être accueillie d'une si belle manière, elle était si frigorifiée qu'elle n'ota pas de suite sa pelisse, se rapprocha de l'âtre et observa la danse des flammes.

Une bonne tisane, bien chaude me fera le plus grand bien. Mais surtout puis-je disposer d'une chambre pour y déposer mes maigres affaires ?

Les événements de ces jours passés se bousculèrent dans sa tête. Pourquoi était-elle partie si vite de la ville de Poitiers ? Si jeune, si impétueuse, si impatiente, la voilà maintenant dans cette ville, obligée à attendre ...

Elle se tourna vers l'aubergiste et esquissa un sourire, les traits fatigués par deux longs jours de marche.
Honore.saint_cyr
Il faisait un froid de canard dehors, le diacre ne laissa pas trop longtemps la porte de l'auberge ouverte ou l'endroit allait se refroidir.

La jeune dame préféra prendre une tisane, Honoré empoigna la bouloir et fit infuser de la camomille, il alla déposer godet et théière sur la petite table devant la voyageuse.


- Attendez que ça ne refroidisse un peu avant de boire, quant à la chambre, je peux vous proposer celle dont la fenêtre donne sur le clocher de l'église, elle n'est pas située au nord, pendant que vous buvez, je vais aller réchauffer votre paillasse avec quelques briques chaudes avant que vous n'alliez vous coucher.

Et le diacre s'éxécuta...
_________________

LE DOGME
Audowere
Ouvrant la porte à la volée, une grande brune fit son apparition, les joues rouges et le cheveu défait.

- Ça y est, me voilàààààà ! Mmh... moui, je suis sans doute légèrement en retard, lança-t-elle en regardant autour d'elle avec un petit air contrit

Tiens le patron n'était pas là! Elle haussa un sourcil étonné et avisa seulement une jeune personne qui semblait perdue dans la contemplation du feu.

Parfait, se dit la nouvelle tavernière en se glissant à pas de loup derrière son nouveau comptoir, ni vu, ni connu! Hé hé!!!


Elle troqua sa cape contre un tablier immaculé et tressa rapidement sa longue tignasse.

Ne voulant pas rompre le silence entretenu par la cliente, elle se servit une petite mirabelle histoire de passer le temps et se mit à la déguster en rêvassant, accoudée au bar...

_________________
Malvina.
L'aubergiste lui apporta une tisane bien bouillante. Malvina se réchauffa les mains en les disposant autour de la tasse.

Attendez que ça refroidisse un peu avant de boire, quant à la chambre, je peux vous proposer celle dont la fenêtre donne sur le clocher de l'église, elle n'est pas située au nord, pendant que vous buvez, je vais aller réchauffer votre paillasse avec quelques briques chaudes avant que vous n'alliez vous coucher.

Malvina suivit l'aubergiste du regard, il disparut dans la cage d'escaliers. Elle regarda alors aux alentours, l'ensemble était décoré en toute simplicité. Elle repartit dans ses rêveries, se demanda si son oncle viendrait la rejoindre dans cette auberge lorsqu'il arriverait à La Trémouille ou s'il préférerait la demeure de quelque galante ... elle se demanda si la fête à Aurillac serait aussi grande et belle qu'elle pouvait se l'imaginer ... elle se demanda si un jour un homme saurait faire tomber les barrières de son coeur ... elle se demanda si ...

Elle finissait de boire sa tisane lorsqu'une dame entra prestement de la taverne et prit place derrière le comptoir.

- Ça y est, me voilàààààà ! Mmh... moui, je suis sans doute légèrement en retard

Malvina n'y prêta guère attention à cette entrée fracassante, mais cela la tira de sa rêverie. C'est alors que l'aubergiste entra à nouveau dans la taverne. Malvina se leva et ramassa sa pelisse.

Merci pour cette tisane.
Veuillez m'excuser mais je vais me retirer. La fatigue me gagne.
Si mon oncle venait à franchir la porte et à me demander, dites lui que je me repose.


Elle prit la direction des chambres et entra dans la seule dont la porte était restée entrouverte. Elle déposa prestement ses affaires et s'affala sur le lit. Le sommeil ne se fit pas attendre et les rêves cette nuit là furent nombreux ...
Honore.saint_cyr
Honoré avait entendu un peu de remue-ménage en bas, il descendit et croisa la jeune dame qui s'en allait se coucher, elle semblait éreintée.

Merci pour cette tisane.
Veuillez m'excuser mais je vais me retirer. La fatigue me gagne.
Si mon oncle venait à franchir la porte et à me demander, dites lui que je me repose.


- Pas de problème pour votre oncle, je lui dirai, dormez-bien chère Dame!

Et quelle ne fut pas la surprise de l'homme d'apercevoir Audowere derrière le comptoir le nez dans les godets, faisant mine de rien, Honoré les sourcils froncés se retourna vers la voyageuse qui avait déjà disparu, son regard revînt ensuite sur Audowère, l'air interogateur, il dit:

- Audowère, si tu ne les sais pas, cette dame est une voyageuse de passage, elle attend son oncle qui ne devrait pas tarder si j'ai bien compris.

- Mais venons-en à l'ouverture de cette auberge, le pourquoi du comment et ce que j'attends de toi..

- En fait, je me suis évadé de La trémouille durant quelques jours, je suis allé pêcher en Limousin pour méditer car depuis le pillage, je trouve que ce bourg est mal géré, bref, j'ai fini par revenir en me disant que peut-être la situation aurait évolué, que nenni elle avait empiré.

- Je suis souvent le seul a réellement faire part de mon mécontentement, on trouve des excuses à tout, c'est toujours de la faute des autres, pourtant quand on a des responsabilités, il faut savoir les assumer, mes paroles ne plaisent pas, forcément je passe pour le mauvais, ce qui me vaut d'être isolé, tout ça pour dire que j'étais dépité.

- A peine revenu, Il fallait que j'agisse avec mes maigres moyens, j'ai donc acheté et ouvert une auberge, j'ai essayé de vider un peu le marché de certaines denrées comme les fruits et les légumes afin de les vendre ici, mais je suis vite arrivé au bout de mes économies et étant donné que le maïs ne se vend pas bien non plus sur le marché, il m'a servi à confectionner des petits pains aux céréales.

- Audo, une auberge ne rapporte rien pour dire, si je l'ai ouverte c'est pour en faire profiter les trémouillois, il m'arrivera régulièrement d'offrir des repas à moindre prix, lorsque les occasions se présenteront, le mois de décembre n'en manque pas et ça évoluera dans l'avenir.

- Par contre, La Trémouille n'a plus de curé et au vu de la débâcle que vit notre bourg, ce n'est pas demain la veille que je deviendrai érudit, alors voilà, plutôt que de me morfondre, je fais plaisir aux trémouillois, ma démarche n'est pas du tout intéressée puisque je perds des écus mais qu'importe...advienne que pourra....

- Quant à toi, eh bien je t'ai toujours appréciée, tu es quelqu'un de droit, c'est pour ça que je t'ai proposé de t'engager et je suis heureux que tu aies accepté, voilà tu sais tout.


Le diacre se servit un godet de lait de chèvre et le but d'un trait.

- Tu es ici chez toi audo, fais selon tes désirs, je te donne carte blanche.
_________________

LE DOGME
De_mesdeuzes
De mesdeuzes etait venu en la bonne ville de la trémouille pour s'y assurer que sa nièce allait bien et qu'elle pourait etre évacuée du poitou avant que l'orage de guerre apparut lors de l'ataque recente du Roy Levan III ne se declenche .
Le premier du moi il aurait crue passer en la trémouille en ville étape pour s'en allez fester dignement l'enterrement de vie de jeune fille d'une amie et par la meme occsasion son mariage , mais force d'évenements avaient anéantis ce doux reve.

Dans sa tete de mesdeuzes avait ces couplet par sa niéce composés qui resonaient depuis qu'elle avait fuie sans le prevenir après l'annonce de l'évènement :

La guerre menace
Le sang me glace

La guerre, elle n'y pense pas
Elle ne la désire pas
Se rendre au mariage
Est bien plus de son âge

La guerre menace
Le sang me glace

La jeune nièce insoumise
De liberté est éprise
S'en va sur les chemins
Le laissant dans le chagrin

La guerre menace
Le sang me glace



Franchissant les porte de l'auberge ce après avoir cherché nouvelles d'elles en ville il ne put s'empéché de crier avec sa voix de baryton:

MI NIÈCHEE ESTOIE TII ENG CHESTE AUBERCHE ?

mais appercevant l'homme qui semblait etre l'aubergiste et sa nièce ou sa femme ou peut etre juste son employée , il repris un peut de ses manières etant lui meme aubergiste tenant l'hostellerie "Au roi des sots" en la bonne ville de Saintes ...
...se fendant d'une révérence respectueuse le chapeau à la main il bredouilla quelques escuse hative :

Milles pardounes dé emnstré di la chorste eng ostre honnouraple establichmeng mé chestoie é la richerche dé mi nièche la birchère qui estoie arrifée dé poistier vé lo quastre oug lo chinqs dé che moà .L'auriez ti fue ?

À peine ces mots sortis de sa bouche son obscession concernant la disparition de sa nièce le repris ,cherchant désepérement des yeux une trace du passage de sa nièce sans atendre la reponse des deux tenanciers.
Il avait dejas perdu deux bonnes chopines dans des circontances inexpliqués durant les quinzes derniers jours , l'une Erzé porté disparue sans avoir laissé de trace ou de message et l'autre Nath devenue fantome hantant un corps de guarde ou peut etre enlevée elle aussi et si meme le roy ne pouvait voyager sans risque pour sa nièce ce ne pouvait etre que plus dangereux .
Honore.saint_cyr
Le diacre ne s'épanchait pas souvent, il était plutôt du genre à relativiser les choses, c'est la pauvre Audowère qui était en train de lui servir de confesseur, les rôles venaient tout à coup de s'inverser...Honoré regardait son godet tout en faisant le tour du bord avec son index, il sentait la jeune femme mal à l'aise, lorsque Tout à coup, un homme entra dans l'auberge, il s'exclama sur un ton franc en parlant une langue que le diacre avait déjà ouïe, il la comprenait mais ne la pratiquait pas ou très peu:

MI NIÈCHEE ESTOIE TII ENG CHESTE AUBERCHE ?

Oups sauvé ..pensa Honoré

L'homme pas impressionné pour deux écus poursuivit sa requête:

Milles pardounes dé emnstré di la chorste eng ostre honnouraple establichmeng mé chestoie é la richerche dé mi nièche la birchère qui estoie arrifée dé poistier vé lo quastre oug lo chinqs dé che moà .L'auriez ti fue ?

Il alla même jusqu'à faire une révérence tout en soulevant son chapeau, ce qui eut l'avantage de remonter le moral du diacre, qui se fendit d'un large sourire avant d'enfin lui répondre:

- Salutations ô étranger, si j'ai bien compris tout ce que vous avez baragouiné, vous cherchez votre nièce...

Puis le diacre se retourna sur Audo:

- Audo, sers une pinte à notre homme, il doit avoir soif à causer ainsi et pour moi une mirabelle, soyons fous, sers-t-en une aussi ma belle...

- Asseyez-vous l'ami, je m'apelle Honoré, Diacre de La Trémouille et je vais peut-être pouvoir vous aider, votre nièce ne se dénommerait-elle pas Malvina.?
_________________

LE DOGME
Audowere
Argggh!!! Audowère était dans le pétrin :
à peine installée à son nouveau poste que son patron broyait déjà du noir et semblait avoir besoin de paroles réconfortantes.

Malheureusement, la consolation et la sensiblerie n'étaient vraiment pas le fort de la brunette.
Elle restait donc là, bras ballants , à l'écouter, cherchant furieusement une phrase adaptée à la situation.

A force de fixer intensément sa liqueur en priant Sainte Boulasse de lui venir en aide sur ce coup là, elle finit par trouver l'inspiration.
Elle s'apprêtait à sortir sa tirade toute faite " Meuh non, Meuh non, ça va aller hein!" lorsqu'un personnage haut en couleur fit son apparition.


C'est la bouche arrondie qu'elle l'écouta débiter un curieux jargon apparemment intelligible pour Honoré.

- Salutations ô étranger, si j'ai bien compris tout ce que vous baragouiner, vous cherchez votre nièce...

Ah!!! Sa nièche!! Audowère plissa les yeux et hocha la tête d'un air entendu.

- Audo, sers une pinte à notre homme, il doit avoir soif à causer ainsi et pour moi une mirabelle, soyons fous, sers-t-en une aussi ma belle...

La belle en question posa une bouteille de son alcool fétiche sur le comptoir et alla tirer un broc de bière fraiche .

Se tournant alors vers l'étranger, elle réfléchit un instant, s'humecta les lèvres puis se lança :


- Messi... euh... Méchire, une petite mouche cha vous dit?!
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)