[RP] Dans une avenue sombre de Bourbon

Dans une avenue sombre de Bourbon, un enfant assez jeune se baladait. Enfin, se baladait-il vraiment ? On aurait plutôt dit qu'il cherchait quelque chose. Oui, où quelqu'un ! Effectivement, le garçon appelait son chat. L'animal, quelques minutes plus tôt, avait échappé à la surveillance de l'enfant. Ainsi, il en avait profité pour s'enfoncer dans Bourbon. Nathanaël était donc parti à sa recherche. Une demie heure était passée depuis, et il n'avait toujours pas retrouvé la trace de son animal. Quand soudain il trébucha, et c'est en jurant qu'il se prit sa cheville gauche entre ses deux petites mains. Il se la massa un instant, et essaya de se remettre debout. Sa cheville lui fit atrocement mal, à tel point qu'il dût se rassoir.
Il était déjà bien tard, et la nuit était tombée. Il regarda autour de lui un moment, et le frond en sueur il murmura :


- S'il vous plaît, y a quelqu'un ... ? S'il vous plaît, j'ai mal ...


Aucune réponse ne se fit entendre. Il paniqua un moment, s'imaginant passer sa dernière nuit; effectivement, les nuits étaient devenues bien froides. Il s'envelopa alors dans sa petite cape noir qui lui arrivait jusqu'aux genoux, et s'allongea. Il mit un peu de temps à s'endormir, à cause de sa cheville douloureuse, mais le sommeil finit toujours par arriver.







(rp ouvert à tous)

Alors qu’elle cheminait sur la rue principale, entre la place du marché et les échafauds des pendus à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent ou encore d’une outre de vin abandonnée, Merrique ne faisait pas attention à la lumière qui baissait peu à peu. Elle aimait le crépuscule, ce moment de la journée où le Soleil faisait place à la Lune. Contrairement à la foule de badauds bigarrés et bariolés, elle marchait d’un pas traînant sur les trottoirs de bois ou dans la boue jusqu’aux chevilles dans venelles délabrées.

L’astre du jour avait totalement disparu du ciel auvergnât et c’était maintenant dans un noir d’encre que la jeune femme évoluait. Ses yeux s’était habitués à l’obscurité. Bifurquant dans une ruelle particulièrement noire, coincée entre ce qui devait être un ancien hospice et une maison ou une grande ou peu importe. C’était, avait-elle découvert, le chemin le plus court entre la place du marché et le petit appentis de crépis où elle logeait.

Se sentant observée, elle accéléra le pas jusqu’à ce que ses pieds butent dans quelque chose de mou. Encore un autre ivrogne perdu sans doute. Elle s’accroupit pour voir s’il ne possédait pas quelque chose qui lui serait utile. Voyant la petite chose rouler sur le dos et cligner des yeux, un sursaut de conscience se fit en elle. Un enfant. Elle n’allait pas voler un enfant ! Encore moins un petit mendiant comme celui-là. Lui prenant l’épaule et lui parlant d’une voix qui se voulait rassurante, elle lui demanda ce qu’il faisait à traîner là, au beau milieu de la nuit dans une ruelle sordide.

Merrique remarqua que le bambin se tenait la cheville. Était-il blessé ? Voulait-il qu’elle le raccompagne chez lui ? Sans l’avouer elle l’espérait puisque peut-être lui aurait-on donné une pièce ou deux…

Relevant l’enfant, elle le soutint.

-Comment tu t’appelles, môme ?
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Nathanaël fut réveiller par un violent coup de pied dans le ventre. Il roula sur quelques mètres, et cligna des yeux. Il prit aussitôt sa cheville blessée entre ses mains, sentant que la douleur n'allait pas tarder à revenir. Il leva les yeux, et vu qu'une dame était penchée au dessus de lui et le regardait. Il voulu se l'ever et s'enfuir, mais la peur le paralysait. La dame lui demanda alors son nom, et après une seconde d'hésitation le garçon lui répondit d'une voix qu'il aurait voulu la moins tremblante possible.


- Nathanaël, j'm'appelle Nathanaël .. Je me suis fait mal à la cheville, vous pouriez pas m'aider à rentrer chez moi ?

Debout prêt d'une auberge, le jeune homme se remémorait la soirée passée avec ses amis, qui pour une fois, s'était déroulée sans alcool. A cette pensée, il sourit : cela lui avait fait penser à Yliade.
S'appuyant sur le mur, il regarda distraitement en l'air : le ciel était si foncé qu'une pluie s'annonçait surement. Ou pas. Il tenta de compter les étoiles. Bien entendu, il s'arrêta rapidement : il ne savait plus s'il avait déjà compté celle ci, ou celle là...

Coyotte se releva donc lentement, avec le froid qu'il faisait, une petite marche s'imposait. Il se mit donc à marcher, sans tenir compte des maisons qui défilaient sous ses yeux. Arrivé dans une impasse, il fit demi-tour et avant même d'avoir fait un pas, entendit comme un bruit de chute. Posant une main sur son épée, il avança doucement vers la source du bruit. Là, il aperçut une personne debout, assez petite et fine, cela devait être une femme. Et par terre, un être gisait. Plissant les yeux et la main toujours sur son épée, il s'approcha.
Arrivé à la hauteur de la fille, il la reconnut comme étant Merrique. Il jeta un coup d'oeil par terre, discerna un gamin. Tout jeune, et qui ne semblait pas être en bon état. Il s'accroupit près de lui, et lui dit :

- Tu n'as pas l'air d'être en forme petit, ça ne va pas ?

N'attendant pas sa réponse, il chercha des yeux une blessure, quelque chose expliquant son état. Voyant la cheville du gamin dans une drôle de posture il lui fit :

- Tu n'as quand même pas tenté de voir si tu arrivais à la retourner entièrement hein ?

Il tentait l'humour, et rit pendant quelques instants, mais, voyant la tête du petit, il s'arrêta et lui tendant la main, lui dit gentiment :

- Allez vient petit, je vais pas te manger.
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Aimer une personne pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure

L'enfant regarda la dame s'éloigner rapidement.

- Eh, attendez .. ne partez pas .. Suplia t-il alors.

Il la vit s'arreter à la hauteur d'un homme. Il était grand et avait les cheveux noirs foncés et le môme le reconnut aussitôt, malgré l'obscurité ; c'était Coyotte Superstar, un habitué de la taverne de sa mère.
Celui ci s'approcha du gamin, lui demanda si ça allait et osa même plaisanter. Ce qui fit sourire Nathanaël, malgré l'angoisse et la douleur.
Il prit la main du messire, puis demanda :

- J'ai mal à la cheville, vous pouriez me ramener chez moi .. ?

L'enfant attrapa sa main, Coyotte le souleva doucement, faisant attention à la cheville du petit. Voyant qu'il n'avait pas grimacé, le jeune homme sourit et dit :

- Alors petit, avant de te ramener, pourrais-tu me dire qui sont tes parents ? Parce que sinon, je pourrai pas te ramener chez toi, sauf si tu veux qu'on s'amuse à toquer à toutes les portes des maisons pour les trouver.

Il recommençait avec son humour. Il rit pendant quelques secondes puis reprenant son sérieux, dit :

- Bon, tu te sens de marcher, ou tu veux que je te porte ?

Il l'observa avec attention, et prit de pitié, lui proposa :

- Si tu veux, avant de te rendre à tes parents, je peux t'emmener manger un bout dans une auberge. Que je ne te rende pas avec la peau sur les os quand même ...
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Aimer une personne pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure

L'enfant se leva avec l'aide du sire, celui ci avait l'air bien sympathique. Il fit sourire de nouveau le gamin, mais ne l'avait pas -apparement- reconnu. Il lui demanda alors qui était ses parents, et celui ci répondit :

- Ma mère c'est Yliade, vous la connaissez, je vous ai déjà vu discuter avec elle. Il s'arreta puis reprit : Non, c'est gentil mais je n'ai pas faim, j'aimerais juste que vous m'aidiez à rentrer chez moi.

L'enfant souriait, c'était déjà bon signe. Coyotte écouta attentivement sa réponse, et au nom d'Yliade, il sourit et pensa : Tiens tiens, elle ne m'avait pas dit qu'elle avait un gamin. Il posa gentiment une main sur l'épaule du petit, et lui dit en souriant :

- Bon, je crois savoir où habite ta mère, mais au cas où si je me trompe de chemin, n'hésite pas à me le dire hein ?

Il se mit tout de même à réfléchir : si le gamin lui demandait de l'aider à rentrer chez lui, logiquement, il n'arrivait pas à marcher. Il faudrait donc le porter. Bon ...

- Si tu es prêt petit, grimpe sur mon dos, et surtout accroche toi bien !

"Mais ne m'étrangle pas surtout", pensa-t-il en souriant.
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Nathanaël regarda l'homme se baisser un peu pour que celui ci puisse monte sur son dos. Aah, comme cela était plaisant de se faire porter un peu, pensa-t-il alors. Il grimpa donc comme il le pouvait en évitant d'avoir mal à sa cheville blessée. Il désigna une rue sur la droite, esperant pouvoir faire un petit somme le temps que Coyotte arrive chez lui.

Le garçon sur son dos, Coyotte se dirigea vers la rue à sa droite, celle que le petit lui avait indiqué. Le jeune homme voulait continuer à bavarder lui, mais celui ci semblant fatigué, il renonça. Il marchait sans s'arrêter, cherchant la maison d'Yliade, tout en vérifiant de temps en temps si le petit était toujours sur son dos.

Perdu dans ses pensées, il pensait à sa belle tavernière, à sa peau si douce, son visage si parfait, ses lèvres si ... Huuum. Poussant un soupir, il s'engagea dans une nouvelle rue et son regard se porta directement vers la première maison. "C'est la sienne, j'en suis sur", pensa-t-il en souriant.
Le jeune homme toqua doucement à la porte, et en attendant que quelqu'un lui ouvre, jeta un coup d'oeil au ciel qui s'assombrissait de plus en plus, espérant ne pas être dehors lorsque la pluie tomberait enfin.
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Aimer une personne pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure

Yliade qui était en train d'écrire un courrier à une amie, entendit toquer à sa porte. Elle posa sa plume, prit de quoi s'éclairer et se dirigea vers l'entrée, et ouvrit la lourde porte. Etant habituée aux escapades nocturnes de son môme, elle ne s'était nullement inquiétée. Elle ouvrit donc de grands yeux en découvrant Coyotte, avec en plus son fils endormi sur son dos. La panique la gagna aussitôt.

- Que c'est-il passé ? Tu vas bien ? demanda-t-elle à Coyotte, Est-il blessé ?!

La jeune femme embrassa tendrement Coyotte, et prit son fils dans ses bras, inquiète.
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La mort ne peut être ni lâche, ni belle, c'est simplement la mort. Seule sa raison peut avoir une signification.

Le jeune homme entra dans la maison, ferma doucement la porte pour ne pas réveiller le petit, embrassa Yliade et lui dit à voix basse :

- J'ai trouvé ton fils dans une ruelle.. Sa cheville n'a pas l'air en très bon état, mais à part ça, il va bien. Par contre, je ne sais pas comment il s'est fait ça ... surement en courant...

Coyotte fit quelques pas dans la pièce, aperçut une lettre posée sur un bureau et pensa : Mince, je dérange peut être ...
Il resta quelques minutes figé sur place, puis se retourna pour observer Yliade. C'était la première fois qu'il la voyait avec son fils, et il se rendit compte de l'amour qu'elle avait pour ce petit si jeune, si fragile.

Le beau brun la regarda durant plusieurs minutes, puis décidant de ne pas la déranger plus longtemps, s'approcha doucement d'elle et lui dit :

- Bon, je ne vais pas rester plus longtemps ma belle, mais si tu as besoin de moi plus tard, tu sais où me trouver.

Tout en lui souriant il murmura au creux de son oreille : Par contre si tu as besoin de moi maintenant ... je serai ravi de rester
Coyotte déposa un baiser dans son cou et attendit sagement.
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Yliade souria à Coyotte, histoire de le remercier. Elle dépose son fils sur son lit, dans le coin de la pièce et toucha son front. Puis examina sa pauvre cheville.

- Avec le froid qu'il fait il a du attraper froid, j'ai l'impression qu'il a de la fièvre, déclara-t-elle. J'espère qu'il se remetra vite.

Et lui déposa un baiser sur le front. Elle se retourna ensuite vers Coyotte et l'embrassa en guise de réponse ..







(Merci Coyotte pour avoir fait vivre ce Rp maintenant c'est à Nathanaël de jouer, ne poste donc plus s'il te plaît)
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La mort ne peut être ni lâche, ni belle, c'est simplement la mort. Seule sa raison peut avoir une signification.

[Le lendemain]



Un éternuement se fit entendre dans une rue de Bourbon. Si un cardiaque aurait été juste à côté, celui ci aurait sûrement fait un arrêt. Le gamin grommela bruyamment, à la façon d’un vieil ivrogne et continua sa route. Sa mère lui avait interdit de sortir, et bien sûr il avait profité de son absence pour s’éclipser. De loin, on aurait pus croire à un petit mendiant, car ses habits étaient sals et usés et il portait un bandage à sa cheville droite. Mais en ce rapprochant un peu, l’idée devenait stupide, il était trop propre pour en être un. Malgré sa maladie et sa blessure, il voulait sortir. Il s’ennuyait à mourir chez lui, et puis, il voulait retrouver son chat aussi. Il s’assit sur le rebord d’un puit, et sortit une miche de main qu’il mangea avec délice. Finalement, il s’ennuyait aussi dehors.

Elle courraient en riant le long d'une ruelle . Jetant souvent des regards derrière elle .
Wanda

Caroline

Mina

Arrrivées au puits elle s'arrêtèrent , qu'est ce que fesait ce garçon près de leur terrain de jeu ? Mais elles étaient bien contente de trouver un autre enfant , un garçon en plus ! Leur groupe contenais cet trois fillette et Julien .
Mina la plus jeune s'avança la première :
-Bonjour moi c'est Mina .
Elle lui tendi sa main droite pendant ce temps les deux autres filles étaient elles aussi montées sur la margelle du puits et Wanda se tenais par les mains sur le cotée de la barre servant à accrocher un seau , en balançant les jambes en avant et en arrière :
-Moi Wanda
-Et puis moi je m'appelle Caroline et toi ?
Comme le garçon semblais un peu confus Mina l'obligea à lui serrer la main comme s'il n'avait pas compris le geste .
La petite blonde montra la cheville de celui ci :
Qu'est ce que tu as là ?