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[RP] L'épineux problème des portes laissées entrouvertes

Rebeltouf
C'est un fléau. Il faut dire ce qui est.

On laisse passer au début, il faut être indulgent, après tout comme dit le dicton " une fois ça passe.."
On grince des dents, certes, mais courtois que nous sommes, restons comme des carpes muets.
On ferme les yeux. Juste une mégarde, se dit-on. Cela ne saurait se reproduire.

Et pourtant.

Voyez, une mauvaise habitude, cela ne se remarque pas tout de suite, on remarque de temps en temps un problème, puis un peu plus tard.. un autre, le même.. et rebelote..

Laissez moi vous conter cette histoire :

Avec l'été, chaleur obligeant, portes et fenêtres sont laissées ouvertes pour permettre aux pauvres âmes, préférant l'encadrement gentillet de murs pour se prélasser durant les belles nuits d'été,après une journée passée à trimer dans les champs, de profiter de l'air doux et bienfaiteur caractéristique de la saison.

Nulle besoin alors de se cloîtrer, d'imposer une barrière entre la pièce et la nature. Libre frontière entre l'intérieur et l'extérieur.
Seulement voilà... l'été passe et finit par s'achever. Et déjà l'automne est là, présageant l'hiver et sa bise glacée.

Voilà ce qui arriva :

Comme à mon habitude, je discutais joyeusement, négligemment assise sur une chaise d'une taverne, devisant de choses et d'autres.
Quand soudain, terrible gêne entre mes omoplates, sensation de froid, s'insinuant en mon échine, plongeant le long de mon dos, telle une vipère à la peau moite et glaciale.

Inquiétude, angoisse !

Que se trame-t-il ?


Je me retourne vivement, trouver cause de ma détresse ..

Quoi ?
Une porte entrouverte ! En cette saison ? Intolérable ? Ah non cela ne peut plus être. Vraiment !


Avec la température du moment, laisser une porte mal fermée occasionne de terrible courant d'air, calvaire pour les peaux frileuses et délicates.
Et ne parlons pas du plancher ! Diable ! Il a été tapissé de feuilles mortes et tristement mordorées, vestige de la parure de nos arbres.

Bien élevée, je me lève, m'empare d'un balai, et entreprend de chasser toutes ces saletés, mais le vent excité par Zéphyr s'engouffre dans l'interstice et voilà d'autre verdure qui viennent envahir la pièce.

Roh mais quel calvaire !


Je m'emballe, je m'efforce de les repousser, en vain, et cerise sur le gâteau, une épine ramenée par le vent se fiche dans la plante de mon pied.

Aïe !


Je sautille, tenant mon membre blessé des deux mains.

S'en est trop !

Bon je prends ma cape, déclare forfait ! Au moins chez moi, la porte est fermée.
_________________
Rendre son âme d'accord. Mais à qui ?


*S.Gainsbourg
Ossipov
A travers le brouillard de la journée, le givre couvrait d’un voile fin la verdure alentour et l’air frais de l’hiver annonçait sa prochaine arrivée d’une pompeuse manière ! Ossipov prenait plaisir à écraser les feuilles mortes qui jonchaient d’une manière puante sur le chemin menant à l’auberge où se terre sa chère et tendre dulcinée.

Tournant brusquement la tête en direction du fond de la ruelle, il lui avait semblé apercevoir la couleur de la cape de Rebel disparaissant au détour d’un faubourg. Son cœur amoureux doit être troublé par l’illusion d’espérer apercevoir son Amour à chaque coin de rue. Faisant fi de sa vision, qu’il qualifiait de mirage, il posait sa main sur la porte massive et boisée de l’auberge.


Surpris de la voir entrouverte, il franchit le pas.

« Mazette ! Par un froid pareil, mes amis, vous allez être transformés en de vulgaires lampions de noël illuminés ! »


Ses paroles raisonnaient à travers une auberge désespérément vide. Ses yeux s’abaissaient sur le tapis boueux-orangeâtes régnant en maître sur le sol de ce lieu de vie pour gens ethyliquement civilisés. Il souriait intérieurement, car il se souvenait que c’était, jadis, la couleur préférée de Rebel. Hélas les saisons passent, et cette couleur vive et joyeuse d’antan s’était assombrie au fil du temps. La couleur rouge-brun dominant à présent la couche de l’éclat joyeux de l’été, Ossipov souillait de ses bottes crottées, les feuilles s’étant invitées, en cet endroit, plus que de coutume et d'une maniere détestable.

« Bon, en attendant que une âme bienveillante souhaite s’inviter à partager une salvatrice chopine en ma compagnie, je vais passer un peu le balai icelieu ! »


Prenant une fourche pointue, Ossipov veillait à planter avec une ardeur jouissive dans le tas de feuilles crevées afin de les mettre à l’extérieur. En sifflotant joyeusement un air ressemblant à « les feuilles mortes se ramassent à la pelle », il pense que l’hiver, sa saison préférée, finirait par réduire très vite en composte les déchets volant des arbres. Il riait intérieurement… car même les arbres n’en voulaient plus !

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Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés
Nariel
Quelques rais de soleil arrivaient enfin à illuminer la journée, à réchauffer sensiblement l'air, à redonner un semblant de vie aux ruelles désertes de Vendôme que la blonde ne cessait d'arpenter. Elle errait, flânait à la recherche d'âme qui vive, à la recherche d'un quelconque divertissement. Des reflets jaunes, roux, flamboyants vinrent attirer agréablement son regard. La rue était par-ci par-là jonchée de ces feuilles dont se dégarnissent naturellement les arbres à cette époque. Des tas de feuilles bigarrés se formaient à certains endroits, constitués par les quelques courants d'air.

Les mains dans le dos, sifflotant, la blonde s'approcha innocemment d'un des plus épais amoncellements rougeoyants, regardant à gauche, à droite, si personne n'était susceptible de la voir. Petit sourire en coin, grande inspiration comme pour mieux se préparer à la joie infantile qu'elle s'apprêtait à ressentir, à vivre, comme pour mieux assumer l'acte qu'elle allait commettre.

Prise d'élan suivie d'un saut, Nariel se réceptionna au coeur du tas de feuilles qui s'écrasèrent et vinrent recouvrir ses pieds. Frénésie soudaine, coups de pieds donnés en tous sens faisant décoller les feuilles, les éparpillant dans un tapis multicolore. La blonde s'en donna à coeur joie, jusqu'à total essouflement.

Dans une démarche d'échassier, elle abandonna fièrement, la tête haute ce qui restait de son adversaire d'un instant, sortant victorieuse de la bataille. Piètre et évidente victoire certes, mais victoire tout de même. Nariel, sourit amusée de cet instant d'insouciance qu'elle aimait retrouver. Elle passa sa main dans ses cheveux ébouriffés, remit en place les quelques mèches rebelles non sans en retirer quelques tiges ou autre fragment de son inerte adversaire.

Elle reprit le cours de sa promenade, rit doucement en aperçevant au loin des feuilles voler... ne serait-elle pas la seule à Vendôme à s'amuser de ces puérils ébats contre la nature ? La blonde pressa le pas, jusqu'à arriver à l'entrée d'une auberge d'où elle perçut des sifflotements. Petite moue, un peu déçue elle s'approcha jusqu'à voir un messire qui était en fait en plein ménage. Nariel recula rapidement évitant de justesse une nouvelle pluie mordorée.

Profitant d'une courte accalmie, elle se planta, souriante, devant la porte pour signaler sa présence.


Bien le bonjour Messire ! L'auberge est-elle ouverte ? Je ne serais pas contre une tisane pour me réchauffer.

La blonde jeta un regard curieux à l'intérieur de l'auberge en attendant la réponse.
Carapatouille
Le vent, formidable phénomène.
A définir comme quelque chose que l'on ne voit pas mais qu'on entend. Quelque chose que l'on ne voit pas mais qui peut ébranler les arbres les plus anciens.
Ce vent qui par n'importe quel trou peut s'engouffrer, s'immiscer et ressortir sans que l'on sache par quel miracle il a reussi ce tour de passe.

Carapatouille venait à rever seul dans sa taverne le soir. Pourrait on le comparer au vent ? C'est un bien grand honneur que de lui accorder cela... ou alors juste une brise... que dis-je, meme pas un courant d'air, tout juste un souffle a peine plus puissant que celui utilisé pour eteindre une bougie.

Il appreciait les soirs ou cette taverne se remplissait et ou il pouvait discuter, s'enerver, crier, rire ou plus si affinités.
Mais cela faisait un moment que pour une raison qu'il ignorait, la porte de la taverne restait toujours close.

Et puis, il en eut marre d'attendre. Il se leva telle une bourrasque et sortit. Les Feuilles Mortes tombaient des arbres alors que Nariel s'amusait a les faire remonter a grand coups de pied. Il observa la blonde s'approcher de la taverne voisine et demander si l'auberge était ouverte.

Carapatouille attendit la réponse caché derriere un arbre.
Si c'est oui, il rentrera se coucher.
Si c'est un non...
Cornelia11
Ah, ces feuilles, ces feuilles mais qu'elles son belles, quand au printemps, sous un rayon de soleil, un bourgeon prend naissance à tous les sens de la vie ! Bourgeon, Feuilllle, Fleurs et Fruit ! Les feuilles, les enfants les prennent pour s'amuser avec !comme vous d'ailleurs avant, maintenant, et après !
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Cornélia11de Vendôme aux Vents
Nariel
"Bien... bien bien bien", pensa la tête sous la chevelure blonde. Le sire siffleur ne daignait apparemment pas lui répondre. Tout juste perdu dans ses pensées ou manière peu commune de lui faire comprendre que ce n'était pas le moment de le déranger ? Grand ménage avant fermeture des portes ? Soit ! La blonde était d'humeur joyeuse et ne se tortura pas l'esprit davantage. Elle fit un signe au jeune homme affairé, au cas où il aurait enfin levé la tête, et reprit le cours de sa promenade dans les rues de Vendôme.

Le soleil plus présent jouait sur les pierres des façades des habitations et autres échoppes, leur donnant un aléatoire relief selon l'angle depuis lequel on les regardait. Tantôt au milieu des rues, tantôt rasant les murs, Nariel ne perdit aucune occasion de soulever de nouvelles fois dans les airs, d'un vif coup de pied, les feuilles rencontrées sur son passage, sans se soucier cette fois d'être vue. Elle entreprit de ramasser les plus beaux spécimen, encore intacts, et improvisa un bouquet.

La jeune femme s'arrêta net lorqu'elle aperçut son reflet dans une vitrine. Vêtue de simples braies acquises récemment, elle devait vraiment songer à remplir davantage sa garde robe. Elle s'attarda face à la proche devanture d'un tisserand, se demandant quelle serait sa prochaine dépense. La brume matinale dissipée, une douce chaleur s'imposa sur la peau exposée. Nariel leva un bref instant le regard vers l'astre bienfaisant, lui sourit, sourire insouciant. Elle aura bien le temps d'investir, quand cela s'avérera nécessaire.

Nécessaire, le mot était juste quant à son besoin de boire quelque chose. L'air frais lui avait asséché le gosier et elle ne désespéra pas de trouver une taverne dont elle pourrait enfin passer le perron. La blonde partit donc en quête d'un comptoir accueillant.
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