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Info:
Ce RP se situe avant celui du Domaine Mirandole en ce qui concerne la séquestration et la folie du Duc Vaxilart. Marylune est enceinte d'un mois et ne le sait pas encore.

(RP)Chercher une marguerite dans une botte de foin

L0velune
C'était un très beau matin, ce jour là. Le soleil était brillant dans le ciel, mais ne brulait aucunement la peau de la jeune femme qui quitta la maison familiale des Devertefeuille pour commencer sa routine de Bailli, tâche qui rendait sa famille très fière, ceux-ci recherchant surtout la gloire et le tralala qui venait avec. C'était la tradition des Mirandole après tout. Tant que ça n'empêchait pas Marylune de vivre sereinement, elle ne s'en plaignait pas. Elle n'était pas Bailli pour le titre, mais bien parce qu'elle se rendait utile. Bref, passons.

Premier arrêt de la journée: Marylune placarde des affiches concernant les fonctionnaires. On avait besoin d'érudits pour un bon salaire bien mérité et plus le Bailli déposait les offres tôt, plus de chance elle avait de trouver preneur.

Il y avait peu de gens dans les rues de Mayenne à cette heure. On pouvait presque entendre les ronflements venant d'une petite maisonnette non loin de la place centrale. Les tavernes étaient vides, ou presque quand on considère que certains Mayennais, trop saoul, prenait la taverne pour leur chambre à coucher. Sourire aux lèvres en soupirant, elle se dirigeait vers les granges du comté, là où se vendait le bétail que le Bailli devait nourrir chaque jour.

Nerveuse à cause de la pénurie de blé, elle espéra trouver dans l'entrepôt de quoi nourrir les bêtes. Les livreurs devaient être passés tard en soirée la veille, comme à leur habitude, sous les ordres de Juanny, la Commissaire au Commerce. Le vieux Simon, le berger de garde du bétail du comté, était en charge de les accueillir, chaque fois, étant sa responsabilité que de surveiller le bétail. Il avait justement une petite maison tout juste à côté des enclos. Les animaux étaient entre de bonnes mains.

Enfin, Marylune posa pied à l'intérieur du terrain appartenant au comté. Sa journée qui avait si bien commencé virait au gris... Dans les contes, il faisait beau quand tout allait bien et pleuvait quand tout allait mal, non? Le Bailli ne s'était pas attendu à cela. La clôture séparant les vaches était tombée et les bêtes s'étaient faufilé dans l'enclos des moutons... le nouvel enclos, vide pour accueillir les chèvres un jour où l'autre était en mille morceaux et les cochons avaient tout simplement installé leur campement là...

Une douce fourrure vint lui caresser la main. Tiens donc, il était du pour être tondu ce petit mouton...! Mais! Marylune regarda la bête qui s'était échappé. Non de...!

Et Simon qui venait vers elle en courant...


Dame Marylune! Dame Marylune! C'est arrivé pendant la nuit.


La mine déconfite, elle resta silencieuse, écoutant le récit et espérant que tout allait se replacer tout seul, comme par magie, en un clignement des yeux...

Au petit matin, j'ai vu le résulta. J'ai tout de suite compté les animaux de chaque sorte et je puis vous assurer qu'aucun ne manque du à mes efforts pour les conserver à l'intérieur du terrain.


On pouvait voir des sacs de blé (rares qu'ils étaient déjà...) et de maïs partout par terre, crevés en leur centre enfermant la tête de quelques bêtes affamés. La Bailli était figée là, incapable de croire en ce massacre survenu pendant la nuit. Les mains de chaque côté de la mâchoire, elle ne faisait rien d'autre qu'admirer le désordre comme une spectatrice impuissante qu'elle était tout à coup. Mais qu'allait-elle faire? Qu'allait-elle dire au Conseil?

Dame Marylune? Est-ce que ça va?

Ça va très bien Simon, mentit-elle dans un soupir nerveux.

Elle fit quelques pas, les yeux rivés sur les enclos par terre, se demandant bien par où commencer. Il leur faudrait décidément un charpentier pour réparer tout ça... ou plusieurs en fait vu les dégâts...

À peine eut-elle fait trois pas de plus, elle mit le pied sur une fleur, piétinée auparavant par des grosses pattes bovines. Une fleur, une simple fleur... une Marguerite...


Entre les dents, mélange d'un soupir, de colère et de déception, elle articula un nom, un seul nom qui réclamait presque vengeance...

Marguerite...

Au même moment, n'était-ce pas le propriétaire de cette horrible criminelle qui venait en courant vers Simon et elle?
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Dimaro
La nuit avait été courte si ce n'est inexistante pour le Blondinet. Après une vérification minutieuse, pour pas dire délicieuse, des normes de qualité de la bières à la noisettes à la taverne Municipale, il avait été frappé par une évidence alarmante. Alors qu'il rentrait en sa charmante demeure sur le bord de la Mayenne, il remarqua des traces de pas bovin dans la boue, semant sur son tracer de la paille et de la laine. Ne percutant pas de suite, il fallut se mettre a l'évidence du drame lorsqu'il aperçut la porte de l'étable grande ouverte, claquante sous le martellement du vent. Un sifflement presque symbolique qui le fit frissonner à l'idée que ce monstre pourtant si bien enfermer, puisse s'être échapper ... qui plus est en direction du centre ville ...

Après quelques minutes à suivre les indices laisser, tel un petit Poucet, sur son passage, le chemin était tout tracer. S'accompagna la surprise de Dimaro part une grimace qui ne présageait rien de bon ... Les pas menait tout droit au Castel Mainois ou siégeait conseillers et instances comtales. Une épine dans la court des roses ... quelle misère annonçait cet évènement ? Le Diacre préféra faire signe de croix plutôt que d'y penser.

Il reconnue un visage familier au loin .. Marylune et sa chevelure rousse. Il pressa le pas pour aller la prévenir mais en perdit ses couleurs en voyant la scène du premier crime, qui sans doute n'allais pas être le dernier.


Ma .. Marylune .... Je dois te prévenir ... Marguerite c'est échappé !!

Une constatation que la rouquine devait surement s'être déjà fait, tenant d'une poigne de fer et de rage une pauvre fleur du même nom que le coupable du désastre.

Il faut faire vite ! Prévenir les gardes, le prévôt, l'armée que sais-je ! Cela fait des mois qu'elle était enfermé ... sa folie peut être terrible !!

Reprenant son souffle il cria plus que de raison.

Il faut qu'on l'arrête avant qu'elle ne fasse d'autre victime !!!!
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L0velune
Ma .. Marylune .... Je dois te prévenir ... Marguerite c'est échappé !!

Hahaha! Se moquait-il d'elle? Elle était au courant bon sang! Une seule question trottinait dans sa tête.

Comment a-t-elle pu s'échapper Dimaro? Comment?

Était-ce de la faute du blondinet? Marylune en était convaincue. C'était SON monstre après tout! SON monstre qui était venue réclamer vengeance dans les travaux du Bailli et ruiner tous ses efforts. Des clôtures toutes neuves pour les chèvres...

Prévenir l'armée? Il était fou celui-là! On allait pas mobiliser l'Ost pour une créature, surtout qu'elle relevait de la responsabilité de Dimaro.


Il faut qu'on l'arrête avant qu'elle ne fasse d'autre victime !!!!

Si tu ne veux pas te retrouver parmi MES victimes tu vas aller retrouver ta bête immédiatement!

Il y avait sur le sol de grosses traces à suivre. Elle les pointa pour forcer Dimaro à les suivre et à le soumettre à sa demande. C'était SA faute, non?
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