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[RP]E se fosse oggi quest' "ultima necat" ?

Nebisa
Avant propos:

l'auteur, si l'on puit dire, tient à spécifier d'entrer aux éventuels lecteurs que le texte qui suit peut présenter plusieurs incohérences, l'auteur n'ayant d'une part jamais accouché et n'ayant aucune connaissance médicale, ce dont elle s'excuse bien humblement et ne manquera pas, si jamais cela s'avère possible de prendre des notes durant un éventuel accouchement pour remédier aux graves manquements qui vont suivre. L'auteur s'excuse donc auprès des femmes ayant accouchés, des représentants du corps médical et des mouettes.

D'autre part, l'évocation d'une femme accouchant et les conséquences qui en résulte, nudité totale ou partielle, sang et douleur, étant de nature à heurter la sensibilité des plus jeunes, ou des esprits les plus fragiles, l'auteur décline toutes responsabilités sur les éventuelles conséquences que la lecture du texte suivant, imparfait et incohérent donc, est susceptible d'entrainer.

Ah oui, pour finir, la traduction du titre : "Et si c'était pour aujourd'hui cette "ultima necat" ?



Le crépitement des flammes léchant le bois sec, les craquements de ce dernier lorsqu'il se fend, se rend, cède et meurt, la chaleur de cette cheminée pourtant ravitailler en bois régulièrement...

Malgré tout, elle grelote, elle tremble et claque des dents, son front recouvert d'une fine pellicule de sueur, ses yeux hagards ornés de larges cernes violettes et ce sang... partout ce sang poisseux, si rouge, dont l'odeur pénètre si fortement la pièce qu'elle se demande si elle respirera jamais sans plus en sentir une trace même infime... Et cette douleur qui n'en finit pas, comme si son ventre se déchirait encore et encore... comme si ses souffrances n'étaient pas finies... Pourtant, comment pourrait-elle souffrir encore d'avantage et plus longtemps ?

Prés d'elle, gesticulant faiblement, cet enfant qu'elle a reçu en elle, qu'elle a hébergé sans pouvoir ressentir jamais la moindre once d'affection, de joie ou d'excitation fébrile... L'enfant est là, pourquoi avoir toujours mal ? Son esprit affaibli lutte encore quand bien même son corps a déjà renoncé depuis plusieurs heures. Il analyse, il réfléchit... Il sait... Et retrace le cours de ces dernières heures...

Cette chevauchée pour rejoindre Niort, s'enquérir de la santé du Roy et de la Princesse, soigner le premier avant de se retirer à la nuit tombée... Ultime défi ayant déclenché dans la nuit qui suivie de nouvelles contractions. Sauf que ces dernières n'avaient pas daigné cesser, s'intensifiant, au contraire, avec les heures, jusqu'à ce que les halètements cèdent la place aux gémissements, puis aux cris et finalement au silence quand, à l'aube, la poche des eaux se rompt enfin, libérant son liquide sanguinolent dans la couche ...

Peut être aurait-elle du appeler à ce moment là . Peut être. Surement... Tout aurait été différent. Mais... Appeler à l'aide ? Qui ? Elle avait donné congés à ses gens pour les laisser aller la messe, ou sa fille et la quasi totalité du cortège se rendait aussi, pour supplier un Dieu indifférent d'accorder une insigne attention à leurs petites vies négligeables... Ce Dieu là était trop occupée pour les petites gens, pour les hommes en général... Elle aurait tant voulu retrouver, en cet instant, sa foi et son assurance passée, de prêtresse, de guérisseuse... Être celle qui guide et qui rassure lors des délivrances, plutôt que de subir, avec angoisse ou résignation, dans la solitude et l'assurance de son propre sort funeste tout prés à se dessiner entre les issues possibles ...

Puis ce fut l'inondation, la grande marée, la crue... les eaux libérées... Signe pourtant d'une issue arrivant ... les contractions avaient repris dans un feulement animal de la parturiente, arquée dans la douleur. Elle avait beau le savoir, se retenir de pousser lui fut si difficile... Aveuglément, elle ne voulait qu'une chose, que cela cesse, expulser ce parasite phagocytant son corps et ruinant sa vie, cette chose ignoble qui lui causait tant de souffrance, ce poids innocent qu'elle allait devoir protéger, soigner et aimer pour qu'une fois assez âgé, il s'en aille avec des mots de haine à la bouche... Comme tous...

Entre temps, son ventre, devenu plus dur que la pierre, se tordi brutalement, une contraction plus violente encore que les précédentes... Celà ne finirait donc jamais ? Les fois précédentes, la présence rassurante d'un tiers à qui s'en remettre avait rendu l'attente moins dure, et l'assistance de quelques médicamentations également bien sur... Mais là... point de Dolomite pour prendre les choses en mains, pas d'Ann non plus... Ou était-elle d'ailleurs ? Pas de nouvelles depuis... depuis... avant la guerre... Et cela ne lui ressemblait pas... Ou es tu, bordel, Ann ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette absence ? Tu es sensée être là quand j'accouche, pour pester et faire ce qui doit être fait ...Mais tu n'es pas là... serais tu morte toi aussi ? Ce dernier vestige du passé, nostre vieille amitié, ainsi ruinée par la mort, sans même m'en avoir informée ?

Les minutes avaient passées, les contractions s'égrenant alors que la souffrance s'intensifiait, c'est à ce moment que les mots "misérable charogne putride tu vas sortir de là ou je vais devoir aller te chercher ?" se firent entendre", jusqu'à devenir étrangement supportables, vaguement lancinantes, presque douces, les suppliques et les sanglots faisant place aux menaces et aux insultes... atrocement périlleuse étape car en suite... en suite...

Mais alors que la douleur de la contraction s'éloigne, pour mieux revenir, elle le sait bien, la Comtesse écartelée, immolée dans la douleur et l'attente de la fin, retombe, haletante sur le matelas poisseux ... Renoncer parait si raisonnable, dormir, fermer les yeux... Laisser derrière elle ces devoirs, ces choix, ces combats et ces trahisons... Le choix se dessine dans son esprit alors même que ses lèvres exhalent un dernier soupir, et alors qu'elle s'abandonne, gisant dans ce qui sera son linceul de sang, de sueur et liquide phoetal, un dernier spasme tord son ventre, libérant enfin le nouveau né, expulsé finalement après plus d'une nuit de travail...

Il lui faut plus d'une minute, et les cris perçants du nouveau né pour s'en persuader... Une minute encore pour se résoudre à tenter de se redresser pour récupérer la chose fripée et brallainte qui repose entre ses cuisses, rompre d'un coup de dents le cordon que les relie et le poser prés d'elle pour pouvoir s'allonger à nouveau... le tout sans avoir offert un regard à cet enfant qui est le sien, sans avoir regarder avec curiosité, avec tendresse, avec émotion son visage, son sexe, sans chercher un air de ressemblance...

Retour au présent... le regard fixé sur le plafond, s'attendant à le voir s'ouvrir en deux pour que le ciel vienne la dévorer, elle attend ... encore et encore... grelotant de froid, transpirant intensément, la douleur toujours présente... il faut encore patienter quelques temps pour que son ventre libère le nid de l'enfant, cet amas grouillant et visqueux, cette matrice si fertile que l'on en tire les potions aux plus fortes vertus astringentes et fertiles...

Un léger sourire aux lèvres, une moue, une grimace peut être ? Elle se souvient d'une des leçons qu'elle avait reçue chez les Nebbie... si la femme ne rend pas l'entièreté de la matrice, elle commet un sacrilège, voulant voler le secret de la Vie et se l'approprier, alors, la Déesse Mère se venge en empoisonnant le sang de la femme qui meurt au bout de quelques jours, comme brulée de l'intérieur par la colère de la Déesse... C'est pour cette raison que les païens jettent aux flammes ou abandonnent aux loups ces reliques de chairs après les accouchements, pour que la Déesse sache que la mère humaine l'honore et lui rend grasce ...

Bien sur aujourd'hui Neb est loin des Nebbie mais ... pour avoir déjà connu et pratiqué bien des accouchements, elle sait que le mythe se vérifie, au moins pour l'issue fatale, et elle sait également que d'ici quelques heures, si l'expulsion n'a pas lieux naturellement... le choix se présentera à nouveau...

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Damisella
Elle l'avait cherchée dans les rues, étonnée de ne pas la voir apparaitre dans les appartements royaux.

Ou donc était passée la comtesse? Elle ne l'avait pas vue à la messe, ni dehors sur le parvis.

Damisella décida de faire le tour des auberges, sans doute devait-elle se reposer des fatigues de la route dans l'une d'elles.

La seconde auberge fut la bonne, la servante bavarde..


Oui la comtesse de Ségur loge céans... Non je ne l'ai pas vue sortir ce matin, j'vois pas tout quand même, mais ses gens sont en ville.... Sa chambre? Tout en haut, au fond du couloir, c'est notre plus belle chambre.


Elle monte l'escalier aux marches grinçantes, enfile le long couloir, toque à la porte à plusieurs reprises. Point de réponse.

Elle hésite, fait demi-tour puis se ravise
.

*Si elle est restée seule, elle est sans défense grosse comme elle est. Et si ...*

Elle empoigne la clenche qui cède, entrouvre la porte, c'est l'odeur qu'elle sent en premier une odeur qu'elle connait bien.

Nebisa git sur le lit, à moitié inconsciente, sur des draps imbibés de sang, près d'elle vagit faiblement un bébé couvert de mucus, les flammes éclairant d'une lueur sanglante son visage en sueur.


Dame! Nebisa! Parlez-moi!

Les images l'assaillent la renvoyant à une période enfouie de son passé, la mort de sa mère accouchant de son petit frère, le désespoir de ne pouvoir rien faire pour l'aider, la matrone arrivée trop tard retardée par une chute de neige.. Elle avait dit quelque chose la matrone, mais quoi?

Chasser ces souvenirs, sa mère est morte mais Nebisa vit encore.
Ella déchire un morceau de son jupon, le mouille d'eau et essuie doucement le visage de la femme en gésine.


Nebisa, je vous en supplie, regardez-moi
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Nebisa
A quel moment a -t-elle tourné la tête vers la chose sanguinolente qui vagit doucement tout prés d'elle ? Comment son regard éteint s'est-il accroché aux yeux si noirs de cet amas de chair qui s'agite alors même que son esprit s'éloigne de la pièce et de la douleur qu'elle enferme ? Sans doute plusieurs minutes, car l'enfant nouveau né crie à plein poumons à présent... cet instant de vie qui pousse à réclamer la chaleur du corps nourricier, à se nourrir au sein maternel...

Si la guérisseuse en elle analyse tout cela, elle ne parvient cependant pas à esquisser le moindre mouvement, à allumer dans son cœur le moindre élan maternel, pas plus qu'elle ne réagit au bruit de la porte et à l'arrivée de la jeune camériste... Elle fixe en silence le visage chiffoné ... Les cris, aigus, rageurs, furieux, sont bien ceux de l'ascendant Malemort, la mine outrée et butée n'est pas sans rappeler le géniteur... Mais il est encore malaisé de dénicher un semblant de ressemblance dans ce corps visqueux et fripé... Tournant finalement la tête vers la visiteuse, elle la fixe sans la reconnaitre durant une bonne minute et c'est finalement la fraicheur sur son front qui la guide vers un reste de lucidité...


Damisella ?

Le cheminement de son esprit se met en marche... Damisella... le Roy ? Le Roy serait encore souffrant ? Sa présence serait requise ? Une nouvelle attaque peut être ? Il lui faut se lever... Que fait-elle à paresser ainsi comme une douillette quand le travail l'attend... Se redresser... Vaine prière, la Malemort retombe aussitôt sur le lit...

Je ... suis un peu lasse...

Combien de fois durant ces huit derniers mois a-t-elle répété ce mensonge éhonté ? Un peu lasse ? A bout de forces plutôt ! Exsangue, vidée, amorphe... Mais cette fois çi, elle est bien incapable d'esquisser le moindre mouvement ...

Je ne vais pas y arriver... Le Roy ? Il y a un soucis ? J'ai... un peu accouché...

Non mais elle en dit des fois des énormités la Chieuse... Aprés avoir été "un peu lasse", "un peu enceinte", voilà qu'elle a "un peu accouché"... à en jugé par le sang et son visage livide, elle n'a pas fait qu'un peu accoucher pourtant ... Et si la matrice de l'enfant ne daigne pas quitter le nid de son corps, elle risque même de "un peu mourir"... Ce détail vient d'ailleurs se rappeler à son bon souvenir alors que son souffle se précipite... A en juger par la position du soleil qu'elle discerne de sa couche, la journée est bien avancée déjà... Prés de deux heures depuis l'expulsion...

Mais c'est finit maintenant ...
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Damisella
*Aristote soit loué, la comtesse reprend conscience*

Citation:
Je ne vais pas y arriver... Le Roy ? Il y a un soucis ? J'ai... un peu accouché...


Damisella est envahie par une vague de compassion, mâtinée d'une incongrue envie de rire en entendant les derniers mots. D'admiration aussi pour cette femme qui presque mourante ne pense qu'à la protection du Roy.

Sa Majesté va aussi bien que possible, rassurez-vous.

Le bébé hurle vigoureusement désormais, elle le couvre sommairement d'un coin de drap, l'important pour elle c'est la mère, et surtout ce morceau de cordon qui dépasse montrant que la délivrance ne s'est pas faite.

Que doit-elle faire ? Tirer dessus sans doute pour arracher la poche.... Elle tend la main lentement..


*NOOON * Elle retire sa main en frissonnant.

Image brutale qui se superpose, la servante essayant de délivrer sa mère de la secondine qui refusait de se décoller, tirant sur le cordon, les saignements qui refusaient de s'arrêter. Sa mère de plus en plus pâle leur offrant un dernier regard d'amour, puis son souffle qui s'arrête...

La matrone, elle avait dit... dit que... le bébé, c'est ça, le bébé, il aurait pu sauver sa mère si....


Damisella prend le bébé, entrouvre le corsage de Nebisa, pose le bébé sur le ventre de sa mère, visage contre un téton qu' il essaye de happer avec des vagissements de frustration.

Doucement elle le guide vers le tétin, le regarde téter goulument, ses petits poings serrés avec une force surprenante.
Dame Nebisa gémit de douleur, le ventre parcouru d'ondes.
Damisella attend, le regard plein d'espoir, elle avait raison la matrone, la succion provoque des contractions
*oh mère, si j'avais su*

L e corps de Nebisa s'arque faiblement une dernière fois, expulsant en une douce coulée la secondine.

Elle retombe le souffle court, un faible sourire sur les lèvres. Ses mains se détendent, le regard est moins brouillé.


Damisella lui sourit,

C'est une jolie petite fille que vous avez là, Dame. Avec des yeux de jais, et j'en parierai un sacré caractère.

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Nebisa
Le Roy va bien... aussitôt la Comtesse se détend, soulagée de pouvoir se confesser qu'elle n'aurais jamais pu se lever. Malgré les prouesses qu'elle parvient à réaliser, masquant ses émotions et ses faiblesses pour composer, dans l'exercice de son Office, un faciès impénétrable, cette fois çi, l'effort eut surpassé ses capacités.

Alors qu'elle acquiesce en silence, elle voit soudain la jeune camériste se saisir de l'enfançon de le déposer sur son sein. Ne pouvant retenir un sursaut, elle n'est pas sure de vouloir sentir le contact de l'enfant sur elle, de le tenir, de même pouvoir le regarder. Mais après un instant, une chaleur insidieuse pénètre à travers ses chairs douloureuses, un sentiment difu d'une douceur tenue qui explose alors que dans un "ploc" gluant, la matrice se voit enfin expulsée... Comprenant la signification de ceci, la Malemort hoche la tête, soulagée et épuisée.


Non sarà per oggi Aloïs...

Non Mére... une autre fois...

Le spectre du souvenir d'une mère oubliée, sans nom, sans visage, s'envole, plus tard elle reviendra certainement la tenter... Pour l'heure, la Malemort pose enfin un regard curieux sur son enfant, caressant d'une main légère sa tête recouverte d'un fin duvet sombre...


C'est une jolie petite fille que vous avez là, Dame. Avec des yeux de jais, et j'en parierai un sacré caractère.

Une fille ? Une héritière... une future Malemort ... Ses yeux dans ceux de l'enfant, elle lui parle en silence... "Bonjour toi... finalement, nous nous rencontrons enfin... Je ne t'ai pas beaucoup aimé ces derniers mois et ce n'était pas ta faute... Nous allons rattraper cela maintenant. Je te promet de t'aimer, de te donner la meilleur éducation possible, de t'apprendre l'art de la Beauté et de te transmettre le sens du Bien et du Bon... Après... une fois grande, tu pourras partir et me quitter. Mais en attendant... Tu es à moi !"

Ma fille... chuchotement tremblotant, la fatigue et l'émotion sont plus ardues à combattre, mais après une pause, elle reprend, d'un ton plus affirmé... Damisella, je vous présente Damoiselle Blanche Mélusine Lucie de Malemort... de Malemort-Le Ray...

Le Ray oui... il faudra bien le prévenir... lui écrire ? Elle y songera plus tard... Pour l'heure, c'est sa fille qui compte... Elle a hâte, après avoir pris du repos, de la présenter à Lune, Elisa et Louis... Hâte de composer les potions nécessaires à lui rendre rapidement ses forces, les élixirs qui l'aideront à remplir d'énergie son corps déformé, pour qu'aprés quelques mois de chevauchés, de marches et autres exercices, elle retrouve sa silhouette de naguère... Hâte de faire confectionner pour l'enfant aux yeux d'obsidienne, un trousseau digne d'une princesse, de l'enrouler dans les plus chaudes fourrures, de la recouvrir des plus précieuses étoffes... Elle a hâte. Elle est vivante, à nouveau, pleinement vivante et déterminée à le rester...
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Damisella
Oh ce regard plein d'amour que la mère a jeté sur sur l'enfant , il bouleverse Damisella qui comprend sans doute enfin comment se crée ce lien mystérieux qui unit une mère à son enfant.
Elle qui avait décidé que jamais elle n'enfanterait, commence tout doucement à penser que peut-être, un jour elle suivra cette voie éternelle.

Citation:

Ma fille...
chuchotement tremblotant, la fatigue et l'émotion sont plus ardues à combattre, mais après une pause, elle reprend, d'un ton plus affirmé... Damisella, je vous présente Damoiselle Blanche Mélusine Lucie de Malemort... de Malemort-Le Ray...

Damisella fait une profonde révérence , saluant la venue au monde de la demoiselle, saluant aussi le courage de sa mère.

Mais il faut remettre de l'ordre, elle prend dans un linge la secondine, qu'en faire?
Souvenir d'anciens rituels, païens certes, mais qui étaient faits pour honorer la mère de tous les hommes, un autre manière plus antique de nommer l'être qui est au dessus d'eux. Elle s'approche du feu y dépose sa charge.
Tandis que les flammes voraces se nourrissent de l'offrande avec des grésillements joyeux, elle va chercher des draps propres, refait le lit et aide la comtesse à se changer.


La petite Blanche est étroitement emmaillotée dans des linges, rendue à sa mère, qui regarde tendrement sa fille esquisser dans son sommeil des mouvements de succion.

Je reviens Dame, je vais vous faire un lait de poule, cela vous redonnera des forces.

Damisella descend prestement à la cuisine, explore les chaudrons, dans l'un d'entre eux au coin de l'âtre des volailles cuites baignent dans leur bouillon.
Elle en prend une bolée, casse des oeufs dont elle ajoute le jaune au bouillon, repart vers la chambre.
Dans la grande salle elle se heurte presque à une suivante de la comtesse, lui demande si elle a des nouvelles de la princesse.


Non rien, il faut que j'en avise la comtesse, elle n'est pas au courant. Je suis restée longtemps essayant d'avoir des nouvelles, j'ai fait les tavernes pour recueillir des renseignements... Une traque a été lancée, mais en vain pour le moment. Cest un grand malheur, que va-t-elle dire?

Damisella fait un geste de dénégation, elle la connait, serait capable de se trainer hors de son lit la Malemort, au risque d'en mourir.

Pour l'amour de votre maitresse, ne lui dites rien de l'enlèvement, elle vient tout juste de donner naissance à une petite fille, l'accouchement l'a épuisée. Elle ne peut rien faire d'utile en ce jour, demain il sera bien temps si elle se remet.

Ensemble elles remontent dans la chambre ou Nebisa qui somnolait ouvre les yeux à leur venue.

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