Gogo2022
gogo en ce jour s'était levé tôt .
A peine s'était il réveillé qu'il se leva et se mit à travailler , son voyage à Sion étant pour le soir même , il devait mettre de l'ordre dans ses affaires .Préparer son intervention du jour au sénat , décrets commerciaux , poste de Doyen de Lausanne , préparation de la réunion avec les propriétaires de taverne , voir à intervenir ou pas sur l'explication des comptes de la Ville , poursuivre l'affichage des besoins du consulat en place publique ....des choses qui demandaient implication et temps , mais après tout il n'était pas le seul , les autres membres du sénat se trouvaient dans la même situation , d'autres autorités aussi , notamment le LG de la ville qui devait avoir progressé dans le projet d'organisation et de développement de l'armée .
Tout ceci allait bon train , mais une chose préoccupait gogo , il lui fallait trouver tenue pour aller porter hommage comme il se doit à un Homme dévoué à la confédération , Messire Andaevinn .
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" L'humanisme c'est d'avoir un coeur qui bat pour les autres . "
.__auryn__.
Regard à droite, à gauche, devant, derrière, en diagonale. Juste pour vérifier que la voie est libre. Puis, deux personnes qui se rapprochent. Une bouche qui vient murmurer quelque chose au creux d'une oreille, encadrée par deux mains pour éviter toute propagation de son. Enfin...La réaction du receveur d'information, venant se dessiner sur le visage de celui-ci, sous l'œil attentif du "donneur".
Oui, sans hésitation, les rumeurs à Lausanne, c'était tout un art! Un art qui n'était pas sans déplaire à Auryn. La demoiselle trouvait plutôt distrayant le fait d'observer ces gens retenir leur souffle au gré des malheurs ou bonheurs d'autres. On s'amuse comme on peut après tout, bien que l'irlandaise pour sa part, préférait incontestablement se payer du bon temps en taverne, lors de soirées arrosées qui ne se terminaient jamais vraiment comme on l'aurait prédit!
Aujourd'hui, entre paysannes au fichu comme vissé sur la tête et balai ou râteau bien en main pour faire comme si elle travaillent quand-même, ça causait de la fameuse rencontre entre les Sénateurs et la Prime. Oui, mais pas "que".
D'une bouche maladroite, s'échappait un bref "Monsieur le Duc", ce qui eût au moins le mérite d'attirer la curiosité de Miss O'Connor. Mmmmh...Monsieur le Duc? Anda se serait-il enfin décidé à quitter son Canton de vignes pour rendre visite à ses voisins du Lac? Probablement. Car des Ducs, ils n'y en avait pas à la pelle en Confédération!
Fort bien. Du coup, avant de se rendre en place publique, elle passerait chez elle pour se munir d'une bouteille de whiskey. Pas question de se retrouver les mains vides, si par hasard elle devait le croiser en chemin. De plus, toujours grâce aux commères du coin, l'incorruptible avait appris l'accouchement tant attendu d'une certaine Reine de Sion. Ce serait l'occasion de féliciter les nouveaux parents pour cet heureux événement.
Quoique, elle devrait peut-être les mettre en garde aussi. Car vu leurs caractères respectifs, ils auraient certaiment du soucis à se faire quant à leur petit! Héhé...Bien pour cette raison qu'Auryn n'en avait pas encore mis en route, d'ailleurs!
Tête de pioche oui, mais brioche au four, non merci !
--Errol
Une pauvre bête essoufflée, trainant la pate, arriva. Elle était bien pâle, le regard vide et triste. Du sang maculait son beau pelage blanc. Lentement Errol se rendait à Lausanne. Elle avait vu tellement de mort, de larme et de tristesse. Traversé des royaumes touché par la famine, la maladie et le deuil qu’elle n’avait que peu d’espoir d’un jour pouvoir retrouver son cœur léger d’avant et son insouciance.
Comment continuer à vivre… ? mais parfois le choix nous ne l’avons pas.
Errol trottinait sur ses quatre petites pates, noire de boue et de terre séchée. Depuis trop longtemps elle n’avait plus prit de temps pour se laver.
Les gens posaient des yeux de dégout sur la bête, la peur d’un retour de la peste tellement présente que souvent elle avait été chassée, voir certain avait voulu l’abattre. Loin était le temps ou les petits enfants jouaient avec elle, et ou elle veillait sur le petit Louis.
C’est donc avec incrédulité, pensant rêver qu’Errol découvrir son ancien maître et sa mère. Elle qui voulait vivre terrée et hanter l’auberge des réformés, su à cet instant que son destin serait autre. Encore une aventure ? Elle ne savait pas si de la force elle en avait.. mais après tout le destin ?
C’est donc la pate tremblante, avec la peur que l’on ne la reconnaisse pas qu’Errol rejoignit Andaevinn et Chimera. Elle resta assise en bas du banc les regardant avec un peu d’espoir….
--Errol
Errol se laissa aller sous les léchées et caresses de sa mère faisant un léger :
Pschhuiit ?
De dépit, exprimant qu’elle n’avait pas cherché ça.
Enfin Andaevinn la lava, elle se laissa faire, contente de trouver un peu d’eau… Elle savait qu’elle ne serait plus jamais entièrement blanche, mais comment aurait-elle pu l’être après ce qu’elle avait vécu.
Enfin elle était heureuse, depuis bien longtemps elle n’avait plus osé simplement vivre sans avoir à se méfier de tout et tout le monde, alors elle se laissa bercer, réchauffer, rassurée de savoir ces gens qu’elle aimait tout contre elle. Elle mangea avidement, englouti le lait et le poisson puis enfin s’autorisa à fermer les yeux et s’endormit paisiblement comment elle n’avait plus pu faire depuis bien longtemps !
