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[RP]Ne contrariez jamais une femme... Ni une môme !

Elianor_de_vergy
[Lesparre - Grande salle]

Depuis le matin, je n'avais cessé de m'agiter. Même la messe dominicale célébrée par ma tendre marraine m'avait trouvée bien peu recueillie. Ou plutôt devrais_je dire plongée dans un recueillement qui n'avait pas grand chose d'aristotélicien... Je n'avais cessé en réalité de me demander si ma décision était la bonne. Sans, hélas, que le Très Haut daignât m'éclairer à ce sujet...

Revenue dans la grand salle du castel, je l'avais arpentée de long en large sous le regard goguenard de mon invité. Ecrirai-je? N'écrirai-je point? Je finis par me figer au beau milieu de la salle et me décider brutalement.


Ah et puis flûte! Assez tergiversé!

Abaissant la tablette à écrire d'une cathèdre, je m'attelai à la rédaction d'un court billet. Bref mais explicite.

Citation:
A messire Alexandre de Demessy-Montferrat, vicomte de Nérac et seigneur du Breuil de Lesparre
D'Elianor de Vergy, duchesse de Bellesme, baronne de Lesparre et Castelnau de Médoc

Salut.

Messire mon vassal,

Après avoir mûrement réfléchi, il m'apparaît que je dois vous entretenir de choses d'importance. Aussi vous saurais-je gré de me visiter en mon castel lesparran en ce huitième jour de novembre.

Aristotéliciennement

Elianor de Vergy



Je gagnai la porte du tinel et remis le pli à l'un de mes gens, l'expédiant dare-dare au Breuil. Puis revins prendre place sur la cathèdre après en avoir relevé la tablette. Je réprimai un soupir en constatant que ma courte taille ne me permettait toujours pas de me dispenser d'user du petit banc sur lequel poser mes poulaines miniatures. J'en fus chagrinée car, très probablement, ce détail me faisait perdre en dignité! Pour tâcher de le compenser un peu, je plaquais farouchement mes menottes sur les accoudoirs, dans la position que j'avais si souvent vu mère adopter, espérant ainsi dégager moi aussi un peu de cette imposante impassibilité qui iradiait d'elle lorsqu'elle était en vie. A défaut, du moins avais-je à mes côtés la carrure de mon hôte pour donner plus de poids à mes propos.
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Archybald
Tapotant sa protection brachiale (celle de la première moitié, du poignet au coude, dont les manches de sa chemise bon marché qui protégeait la chair du cuir irritant avaient été descendus) de ses doigts nerveux, le commandant jeta un œil à son subalterne, le lieutenant Naeld Poisson, puis vers leur cliente, la duchesse Elianor.

Vous croyez qu'il va venir ?

Engoncé dans deux ou trois pièces d'armure éparses et enroulé dans sa cape trouée, il était d'une humeur moins désagréable qu'austère. Être embauchés pour exécuter les œuvres de la baronnie de Lesparre, c'était un excellent travail de mise en bouche pour garnir son carnet de chalands, du moins si on pouvait employer ce terme pour le genre de services que proposait l'Advocatus Diaboli. Leurs compagnons attendaient tout comme eux que le vassal de la petite duchesse daigne se présenter devant sa suzeraine, mais les seuls qui entouraient celle-ci étaient les officiers. Dépourvus d'armes contondantes et de tout l'attirail des cavaliers, ils avaient conservé les indispensables dagues, épaulières et gantelets en peaux de bêtes. Tout pour répondre aux attentes de leur cliente et instaurer un climat d'hostilité résolument affiché, en somme.
_________________

"Kyrie, Eleison, Miserere nostri"
Alexandre*
[Chateau du Breuil de Lesparre]
Un messager de la Duchesse de Lesparre demanda a voir le Vicomte afin de lui remettre une missive urgente de la part de la Duchesse, sa suzeraine.
Alexandre déplia le parchemin et le lu après que le messager ait pris congé.
Message troublant: Une reflexion , des choses d'importances qui necessitait la présence de son vassal.
Ce n' était point l'habitude de sa petite suzeraine de le faire convoquer sur le champs.Mais il était de son devoir de vassal d' y répondre.

Cela dit comme il devait se rendre au Fort de Ryes, là aussi convoqué pour une affaire non moins urgente.

Il parcouru rapidement les quelques lieux sur son destrier le séparant de Lesparre, habillé de sa cape bleu azur et armé de son épée courte au pommeau ornée de la Licorne.


[Grande salle de Lesparre]

Alexandre laissa son cheval Sultan à un palfrenier et se dirigea vers la grande salle, là ou on lui dit que la duchesse l'attendait.

Il entra et fut surpris de contaster que les mercenaires de l' AD étaient aux côtés de la Duchesse Elianor. Les rumeurs qu' avaient entendu Emma était donc vrai. Il ne laissa rien paraitre se dirigeant vers sa suzeraine, main droite sur le pommeau de son épée. Après l' avoir salué, d' un signe de tête comme se devait tout vassal, il se tenait face à elle , ignorant les mercenaires et lui dit :


Suzeraine, vous m' avez fait demander pour un probleme d'importance, me voici donc. En quoi puis je vous être utile ?

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Vicomte de Nérac, Escuyer de l' Ordre Royal de la Licorne

Blason en cours
Naeld
C'était le milieu de la journée, mais la clarté semblait déjà presque crépusculaire. Le temps sec et pourtant glacial était agité de vents refroidissant jusqu'à l'os et, malgré l'effort vestimentaire à nul autre pareil auquel s'était plié le jeune Naeld, il ne pouvait s'empêcher de claquer très légèrement des dents. Mais pour le coup, il ne regrettait rien, même pas ce satané vent froid qui s'insinuait dans ce castel trop vide, et pour le coup sous ses vêtements troués. Il fallait dire que c'était le genre de journée qu'il attendait avec une furieuse impatience, celles-la même ou on se retrouvait bombardé de bonnes occasions, assailli par des événements intéressants, et surtout non plus meurtri par un mortel et létal ennui.

Dame, c'était tout aussi vrai que le jeune blond avait plus d'un effort en cette journée, il s'était même retrouvé habillé de pied en cap par des vêtements pas trop moche dégoté par l'occasion. Boh, bien sur en regardant de prés, on pouvait apercevoir les trous éliminées qui composait ces vêtements singuliers, mais de loin, l'illusion était presque parfaite. Des chausses grisâtre et une chemise rouge sombre composaient ses vêtements, ainsi que l'attirail nécessaire de tout membre de l'A.D. Après tout ils étaient ici en mission et quelle mission. Tout compte fait et de loin, l'ensemble donnait pas trop mal, ses cheveux blond cendrés mi-long laissaient entrevoir un visage presque fin et aquilin qui en contraste assez important exprimait à la fois la malice et la résolution.

Alors qu'ils attendaient, le jeune hommne blond pencha légerement la tête et murmura très bas à un de ses compagnons sur le ton de la plaisanterie « Mazette, t'a vu l'castel ? Joli, tu crois qu'si j'gratte les dorure ça s'remarque ? » très léger ricanement. « J't'parie deux ecus que l'vassal qui va v'nir, va nous ignorer royalement au début. ». D'un air entendu, ils se comprenaient, ouais, même pas besoin de parier, c'était couru d'avance. La réputation de l'A.D. allait et venait et les nobles gens prenaient sans doute soin de les ignorer ou de s'en octroyer les moyens, comme dans le cas présent. D'un geste pensif Naeld passa une main dans ses cheveux blond tout en observant de ses yeux verts émeraude, a la dérobée, la duchesse.
Nul doute qu'une observation directe aurait été une insulte. Des bagarres se déclaraient pour moi que ça, et puis, c'était une femme, ça s'fait pas d'la fixer.

Intéressant tout de même, quelle âge avait-elle ? Naeld, savait qu'elle devait avoir la majorité et plus sinon, son tuteur serait avec elle et elle n'aurait pu venir à cette décision toute seule. D'un regard, il la jugeait volontaire, mais n'ayant pas l'autorité qu'il faut de par son jeune âge. Ça devait se passer comme ça. En plus c'était une jeune femme, inutile de dire qu'elle avait besoin donc d'appuis pour montrer son autorité. Pour autant, d'un sourire amusé, il songea qu'elle pourrait s'en sortir très bien quand elle serait plus grande. il ne devait donc pas avoir plus de cinq ou six ans d'écart et cela le laissa songeur.

Haussant des épaules, il assista a l'arrivée tant attendue du vassal d'un air amusé. Bingo, il les avait bien ignorés. Il s'approcha d'archybald et lui murmure tout bas de telle maniere que seul archybald l'entende, rapidement.
« Bhé, faut croire qu'l'voila chef. Il a fait pas mal d'erreurs en si peu d'temps. Il nous a ignorés et il a gardé la main sur l'pommeau d'son épée, s'pas très respectueux pour sa suzeraine, tout ça. Dix contre un qu'il va lui manquer d'respect comme c't parti. »

Il se posa prés d'Archy, l'air aux aguets, la posture qu'on attend du mercenaire qu'on a engagé quoi.
Elianor_de_vergy
J'avais regardé s'avancer mon vassal sans fléchir. Contrairement à ce que l'interrogation d'Hatzfeld laissait entendre, je n'avais jamais douté, moi, qu'il viendrait. Je ne me serais d'ailleurs pas si longtemps préparée à ce face-à-face si je l'avais supposé assez lâche pour s'y dérober.

Nous y étions donc. Prenant une grande inspiration, je m'exhortai au calme et pris à mon tour la parole.


En effet Alexandre, je suis face à un problème de taille. Et ce problème, le voici: vous m'avez cruellement déçue.

Je n'avais pas voulu prêter crédit aux mauvaises langues qui vous accusaient d'adultère. J'avais voulu croire que les rumeurs vous reprochant une conduite indigne au conseil ou en taverne n'étaient que ragots et menteries.

Hélas, vous m'avez forcée à revenir sur cette opinion. Je vous ai vu, aux allégeances, confirmer honteusement toutes ces histoires. Je suis peut-être une jeune fille hors puissance d'époux, par là même ignorante de bien des choses. Mais je sais distinguer un rituel vassalique d'une basse manifestation de luxure. Et ce que j'ai vu à cette cérémonie n'avait rien de rituel. Vous vous êtes comporté comme un ribaud en une occasion qui exige pourtant retenue et dignité. Une occasion qui de plus, avait une importance particulière à mes yeux puisque c'était ma première tâche de héraut de Guyenne. Un tel comportement, de votre part plus que de n'importe qui, m'a offensée... Et peinée... Et pour comble, vous avez jeté votre dévolu sur une gourgandine que sa charge m'oblige à respecter publiquement mais que sa conduite privée rend méprisable à mes yeux! Une femme qui a fait insulte à ma famille en brisant les accords qui la liaient à mon frère! Et c'est avec elle que vous avez bafoué les sacrements du mariage !

Je m'arrêtai un instant pour reprendre souffle, effarée de me sentir si pleine de violence, moi d'ordinaire de nature calme. Mais je ne pouvais plus m'arrêter, plus maintenant.

Je ne saurais admettre un tel comportement de la part d'un vassal de Lesparre. Je ne saurais tolérer un comportement qui jette l'opprobre sur la noblesse et sur mon nom. Je ne saurais accepter qu'un membre de ma mesnie prête ainsi le flanc à la critique des bouseux mal dégrossis qui prétendent que la noblesse n'est qu'un ramassis de débauchés.

Aussi entends-je dès aujourd'hui reprendre la possession des terres du Breuil.
_________________
Alexandre*
[Grande salle de Lesparre]
Alexandre n' en croyait pas ses oreilles, et encore moins ses yeux. Voilà que la petite Duchesse l'accusait d"adultere, qui était elle pour l' accuser d' un acte aussi grave?

Quelles preuves avait elle ?

Un baiser vassalique qu' a aucun moment il n'avait provoqué. Aurait il donc du faire offense et outrage à sa Suzeraine la Duchesse Elia? D'ailleurs il n' en avait pas eu le temps, tellement la surprise le prit de cours. Bien sur il ne pouvait nier qu' il n' avait pas apprécié, mais cela la Vergy le savait puisqu' Alexandre lui avait fait part en privé de ses sentiments, et elle lui avait même souhaité d' etre heureux.

Des rumeurs et des mauvaises langues, bien sur ses opposants politiques avaient largement lancés ce genre de propos inadmissibles sur la place publique, heureux de déstabiliser un adversaire qu' ils ne pouvaient combattre vu leur incompétence à relever la Guyenne et leurs manques d' arguments.

Lui demandait elle de s'expliquer? non point...Elle le condamnait purement et simplement.
Etait ce digne d' une Duchesse que de faire justice sans laisser la moindre chance de s' expliquer à son vassal ?

Le visage d' Alexandre se décomposa. Elle lui retirait les terres du Breuil, mais ce qui faisait le plus de mal a Alexandre s'était l'injustice de celle qu' il avait toujours considéré comme la fille qu' il aurait souhaité avoir, mais surtout une amie.
Il avait toujours gardé un oeil sur elle, meme si celle ci se montrait parfois imprévisible.
Elianor était devenue une jeune fille prétentieuse et capricieuse qui n' avait pas le titre de Duchesse que grace a son heritage, et Baronne grace a seulement quinze petits jours de regne et au copinage avec Garzimlebo. Surement avait elle due se rouler par terre. Mais au fond Alexandre se demanda si elle était doté d'un coeur.

De plus elle ne s'était pas contenter de faire cela en privé mais devant des membres de l'AD, compagnie de mercenaires heretiques afin de mieux le ridiculiser.

Sa mère lui avait pourtant dit qu' il fallait toujours se méfier de ses supposés amis, qu' un ennemi était cent fois plus fiable.

Alexandre la regarda et ne trouva à lui répondre que


Je ne suis absolument pas coupable de ce que vous m' accusez. j' ai respecté l'engagement vis a vis de mon Ex-épouse, mais puisque vous me considérez coupable sans même m' écouter et avez pris votre décision en me condamnant, qu' il en soit en ainsi.

Puis regardant les membres AD, sourire aux levres, il ajouta

Je crois qu effectivement nous ne partageons plus les mêmes valeurs. Qu' Aristote vous protege du malin.

Il la salua comme il se devait face a une Duchesse et quitta Lesparre, sans qu' elle ne put prononcer un mot, et pendant que les membres de l'AD rigolaient entre eux, satisfait du spectacle offert par la Duchesse, et qu' elle meme savourait le fruit de sa basse vengeance.

[Chateau de Nérac]

Alexandre se ressassait les événements se demandant ce qui avait bien pu pousser Elianor a un geste aussi plein de violence et de haine.
Ce ne pouvait etre le simple fait de ce baiser dont il n'était pas à l'origine.
Il y avait autre chose mais quoi...

Se vengeait elle de ce qu' Elia avait mis fin à ses épousailles d'avec son frère? Mais qu'avait il avoir avec cela, puisque cela était déjà le cas quand il avait connu Elia.

La jalousie ? Cette gamine n' avait certes pas de coeur, mais de là à jalouser un amour qu'elle ne connaitrait surement jamais, cela ne pouvait etre.

Que voulait dire la présence des heretiques de l'AD à ses côtés, serait elle tomber dans l' hérétisme et se vengait de la lutte que menait Alexandre contre eux ? peut etre...

Et puis soudainement tout devint plus clair alors qu'il regardait les listes electorales

Composition de la liste GPS : Faran, frere d' Elianor, Archybald, Elianor....Voilà qui expliquait tout...Magouille electorale était surement à l' origine de toute cette démesure de la fillette.

Quand on ne savait pas gagner des élections par la voie normale, on usait de tout pour décridibiliser ses consurrents. La rumeur ne disait elle pas que HO=AD=Heretisme et a cela on pouvait désormains ajouter GPS.

Alexandre se mit a son bureau pour écrire deux missives. Il prit sa plume qu' il trempa dans l' encrier.


Citation:
A Elia Von Strass, Duchesse de Guyenne

Votre Grâce,

Sachez que la Duchesse Elianor de Vergy vient de me rendre coupable d'Adultère et me retirez les terres du Breuil à cause du baiser vassalique que vous m'avez donné lors de la cérémonie d'allégeance.

J' ai été jugé par elle sans que je puisse m' en expliquer, sans bien sur de preuve puisque nous ne sommes coupables de rien ,et cela en présence de membres de l'AD, poussant ainsi l' affront encore un peu plus loin. Alors même que l' eglise vient de prononcer l'annulation de mon mariage.

Je ne vous cache pas que je suis profondément atteint par ce geste porté par elle que je considérai comme une amie.

Malheureusement cette condamnation vous implique également puisqu'un adultere se fait rarement seul. Cela veut donc dire que votre honneur , tout comme le mien, est baffoué par les propos diffamant de la Duchesse Elianor , votre vassale.

Allez vous tolérer un acte inadmissible d'un vassal envers vous sans réagir ? Allez vous laisser cette Duchesse mener justice sur les terres de guyenne en dehors des Loys Royales et de Guyenne et condamner des innocents?

Je vous demande donc l'inculpation pour diffamation et pour avoir mener des procès et des condamnations que seule l' Eglise peut tenir à l'encontre d'un de vos conseillers et de plus votre vassal.

Si vous le souhaitez, je vous remettrai ma démission sans plus attendre.

Qu' Aristote vous protege

Alexandre Demessy-Montferrat
Vicomte de Nérac
Juge de Guyenne


La seconde missive était destinée à Monseigneur Aurelien

Citation:
A Monseigneur Aurélien, Archeveque de Bordeaux

Monseigneur,

Sachez que la Duchesse Elianor de Vergy vient de me rendre coupable d'Adultère à cause du baiser vassalique que m'a donné ma Suzeraine Elia Von Strass lors de la cérémonie d'allégeance, de par la coutume de sa région natale.

J' ai été jugé par elle sans que je puisse m' en expliquer et sans preuve et cela en présence de membres de l'AD, poussant ainsi l' affront encore un peu plus loin. Alors même que l' eglise vient de prononcer l'annulation de mon mariage.

Je ne vous cache pas que je suis profondément atteint par ce geste porté par elle que je considérai comme une amie.

Lors de cet entretien, j' ai été surpris de constaté la présence d' Archybald arborant ses galons de commandant de l' AD et de ses Lieutenants.
L'heretisme semble gagner du terrain en Guyenne, et semble avoir pris pied en Lesparre.

Il me semble urgent que l'eglise agisse avant qu' il ne soit trop tard et excommunie les membres de l' AD et tous ceux qui les soutiennent, baffouant ainsi les principes Aristotéliciens.

Bien a vous

Alexandre Demessy-Montferrat
Vicomte de Nérac


Une troisiéme missive ne tarderait pas partir...
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Vicomte de Nérac, Escuyer de l' Ordre Royal de la Licorne

Blason en cours
Elianor_de_vergy
Ca devait cogiter sévère sous la caboche de l'ancien seigneur du Breuil pour garder si longtemps le silence. Et évidemment, rien ne transparaissait, faudrait pas non plus qu'on puisse discuter n'est-ce pas? Non, bien sûr, il faut un certain courage, pour discuter... Prendre la fuite sans attendre de réponse est teeeeeeeeellement plus courageux. Je haussai les épaules, fatiguée de ce genre de mesquineries et me tournai vers les deux mercenaires, "hérétiques" mais naaaaan nul n'accuse sans preuve voyons....

Décidément, être juge égare jusqu'à oublier qu'une suzeraine est maîtresse de ses terres, les baille à qui bon lui semble et les reprend s'il lui chante. Bref.

Vous voudrez bien veiller à ce que le Breuil soit libéré conformément à mon désir je vous prie.

Soulagée d'en avoir fini, je quittai à mon tour la pièce. j'avais mieux à faire que me préoccuper des états d'âme et des chouineries d'un coureur de jupons qui n'assumait pas d'avoir le feu aux braies.
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Archybald
Ce fut court, bref, intense ; tout pour donner à cette entrevue le ton mélodramatique nécessaire. Desserrant la prise que ses bras avaient l'un envers l'autre, le commandant hocha la tête de bas en haut alors qu'il apprenait la pleine mesure de cet entretien entre suzerain et vassal.

Vous nous payez pour ça, duchesse.

Aujourd'hui, les mercenaires prendraient la route du Breuil. De facto, leur contrat stipulait qu'ils avaient la tâche de vider la seigneurie de ce qui appartenait ou avait appartenu au châtelain destitué, pour pleinement retourner dans le giron de Lesparre. Finalement, la noblesse n'était pas aussi compliquée qu'elle le laissait transparaître.
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"Kyrie, Eleison, Miserere nostri"
Elia_von_strass
[Palais de l'Ombrière, bureau de la Duchesse]


La brunette vit un domestique entrer dans son bureau.

Votre Grâce, un courrier de la part du Vicomte Alexandre.

Un courrier? Depuis quand passait-il par des courriers pour lui parler? La jeune fille prit le dit courrier et l'ouvrit.

Non, ce n'était pas possible... Mais qu'est ce qu'il avait en ce moment. Qu'avait-ils tous en ce moment? Encore un problème de plus.

Premièrement, demander à Alexandre de se taire. Par ma demande et en lui faisant comprendre qu'on besoin, elle en passerait par l'ordre.


Citation:
A Alexandre Demessy-Montferrat, Vicomte de Nérac,


Monseigneur,

J'ai bien reçu votre demande. Je ne pense pas que la duchesse ait pû vous condamner pour adultère. Néanmoins, la connaissant, elle a surement dû vous condamner pour attaque aux bonnes moeurs. Cela, elle en a le droit. Il ne faut pas oublier qu'elle a le droit de justice sur ces terres comme toute suzeraine.

Sachez que je ne veux pas que cette affaire soit rendue publique. Les nobles ne doivent pas étaler leurs problèmes au grand jour. Et si besoin s'en faisait sentir, je n'hésiterai pas à vous donner l'ordre de ne pas en parler.

Néanmoins, sachez que je vais lui demander de se présenter à moi, en privé.


Qu'aristote vous garde,

Elia von Strass d'Acoma,
Duchesse de Guyenne,
Baronne de Coussey.



Puis la poupée. Mais pourquoi n'avait-elle pas régler cela en privé? Elles n'avaient toujours pas pû parler toutes les deux. Leurs relations étaient froides. De plus en plus froides. Et la duchesse commençait à faire intervenir des tiers dans leurs histoires. Encore qu'Alexandre, elle comprennait très bien. Mais l'AD! Cela la contrariait très fortement.

Citation:
A Elianor de Vergy, Duchesse de Bellesme, Baronne de Lesparre et de Castelnau de Médoc,


Votre Grasce,

J'ai appris que vous aviez repris les terres du Breuil. Sachez qu'en cela, je vous laisse toute décision, puisque vous être la suzeraine des terres de Lesparre.

Néanmoins, j'aimerai vous parler. En effet, j'ai appris certaines choses qui je pense sont dues à un manque de discussion entre nous deux.

Et ne voyez pas dans ce courrier une simple demande de votre visite. Même si je ne souhaite pas faire imposer votre statut de vassale par rapport à moi, ce courrier y renvoie. Ainsi donc, j'espère vous voir très rapidement. Sachez que vous serez la bienvenue dans mes appartements privés à Montauban, lieu où nous pourrons parler sans oreille indiscrêtes.


Qu'aristote vous garde,

Elia von Strass d'Acoma,
Duchesse de Guyenne,
Baronne de Coussey.



Les deux coursiers partirent, chacun dans une direction.
_________________
--Enfant_de_choeur


Benoit arriva jusqu'à l'hotel particulier de la Duchesse de lesparre.

Hola, la garde ..... j'ai une missive pour la Duchesse.....à remettre en main propre qu'il a dit l'archevêque. Pi il a ajouté, fonce ca urge
Elianor_de_vergy
La missive fut reçue froidement. Aller pleurer dans les jupes de la duchesse était décidément encore plus bas que tout ce j'aurais pu imaginer de la part du pleutre de Nérac. Quant à la "convocation".... Mon premier mouvement fut de la froisser, et je me retins de justesse de la jeter au feu dans la foulée. Mais non, je n'étais pas une lâche moi. Je ne me déroberai pas! Il y fallait tout de même une courte mise au point, ce que ma réponse apporterait.

Citation:
Votre Grâce

Je ne vous cache pas mon profond étonnement à la lecture de votre missive. Je n'eusse certes pas cru qu'on puisse avoir l'outrecuidance d'ennuyer la régnante de Guyenne, qui a bien d'autres soucis plus graves en tête, avec une vulgaire affaire privée. Laquelle, ne regardant aucunement les affaires de Guyenne, n'a rien à voir avec ma vassalité à votre égard. Ma suzeraine peut me convoquer à l'Ombrière, siège du pouvoir ducal, à la chambre des nobles où m'appelle mon rang, ou encore à l'hérauderie si elle a à se plaindre de moi. Hors cela, elle ne peut me contraindre.

Cependant, je ne souhaite pas envenimer davantage nos relations, qui le sont déjà bien assez, et me rendrai donc dès que possible en votre demeure montalbanaise.

Qu'Aristote vous garde également

Elianor de Vergy
Duchesse de Bellesme
Baronne de Lesparre et Castelnau de Médoc
Héraut d'armes de Guyenne


Et le messager de repartir. Avant d'être remplacé par un autre qui me réclamait. Fou le nombre de gens qui se sentaient concernés par ce qui ne les regardait pas tout de même!

Avec un soupir de lassitude, je fis signe à mon garde de faire entrer le nouveau venu dans la chambre où je m'étais retirée.


Lo bonjòrn mon brave. C'est moi, la duchesse. L'on me dit que tu as un pli pour moi?
_________________
Alexandre*

[Chateau de Nérac]

Alexandre reçu la missive d' Elia. Il l' a lu et fut surpris de son compte tenu. Se rendait elle compte que son honneur était de la même façon baffoué, tout comme le sien.

Que le motif soit adultère ou atteinte aux bonnes moeurs, là n' etait pas le problème.

Dans l' un comme dans l' autre cas, il n' était coupable de rien de tout cela.
Il était tout de meme assez incroyable que le coupable soit celui qui reçoit un baiser et non celui qui le donne.

Mais en Lesparre, on preferait s' attaquer à son vassal plutot qu' a sa suzeraine qui était responsable de ce baiser. C' etait plus facile , même si c' etait moins glorieux.

Elle avait meme du avoir recours aux mercenaires heretiques de l' AD pour lui annoncer quel courage, et quelle dignité de prendre une décision sans laisser celui qu on accuse s' exprimer....

Mais tout est bon pour gagner des élections.

Alexandre s'en foutait qu' elle lui parle en privé, tout comme de ce fief en terre hérétique.
Elle l'avait déshonoré devant les mercenaires de l'AD, et cela il ne saurait le tolérer.

Elia ne semblait pas avoir bien compris sa détermination, et ce n' était certainement pas des ordres qui l' empecherait d' agir.

_________________
Vicomte de Nérac, Escuyer de l' Ordre Royal de la Licorne

Blason en cours
--Enfant_de_choeur



Benoit fut introduit dans une chambre où il vit une jeune fille guere plus agée que lui.

B'jour damoiselle Duchesse, Monseigneur, vous envoie cette lettre, meme qu'il a dit de courrir... t'nez

Benoit tendit la lettre et tenta de regarder par dessus l'épaule de la jeune fille, pour voir ce qui avait pu mettre son archeveque de si mauvaise humeur.

Citation:
Votre Grâce,

Je viens de recevoir un courrier de Messire Alexandre, et dont la teneur me cause quelques aggacements. Vous y êtes mise en cause, sur un point qui concerne ma juridiction. Aussi, je vous saurrai gré de bien vouloir passer me voir afin que nous en discutions. J'en profiterai pour voir avec vous l'avenir possible de votre future chapelle privée.

Mgr Aurélien Maledent de Feytiat
Archevêque de Bordeaux


Alexandre*
[Bordeaux-Pont sur la Garonne]

Alexandre venait de voir Elia en privé, comme cela leur arrivait souvent une fois leur travail terminé.
Elia venait de lui annoncer que leur mariage ne se ferait pas. Son parrain envisageait de la marrier et il déciderait qui en serait digne.

Pourtant ils avaient parler mariage et enfants après que son engagement envers Constantin de Vergy fut rompu. Alexandre lui avait demandé si leur mariage ne poserait pas de problèmes, et elle lui avait dit que non.
Peut importe, il ferait sa demande au parrain pas de problème...
Si il y avait un problème: c est qu' il veut un Duc ou un Comte minimum, avait elle finit par dire.

Le mariage d' Alexandre etait pourtant annulé, mais elle serait bientôt
Vicomtesse...Alors un simple Vicomte, ce n' etait pas assez bien...
C'etait ainsi dans les grandes familles Nobles, les titres avant tout et a n' importe quel prix...Que ne feraient ils pas pour y arriver? Tuer leur mère ? possible...L' amour n' etait de toute evidence pas au programme.

Leur amour si improbable, c' etait imposé de lui meme a force qu'elle vienne le voir et discuter avec lui. Jamais il n' avait pensé qu'il tomberait amoureux d'elle, mais elle avait su se faire apprécier de lui.
Il venait de perdre son honneur et une seigneurie pour elle, mais qu' était elle prete a faire pour lui ?

Elle se marierait avec son élu et rejoindrai sa province natale et le laisserai là, puisqu' il avait refusé de la suivre pour tenir la bougie ou on ne sait quoi.

Alexandre qui se dirigeait vers Nérac fit arrêter le carrosse aux armes des Demessy quand il aperçu le pont qui enjambe la Garonne. Il gagna le milieu du pont, regarda l' eau coulé

son coeur venaient de se briser en mille morceaux. Il n' avait pu d' avenir, pu d'espoir, pu d'envie sauf une...

Il monta sur le parapais en pierre. Il regarda le port de Bordeaux en construction.

A quoi bon de vivre sans elle...


Je t aime mon amour, je te souhaite une longue et heureuse vie

Il sauta sans savoir nagé....

_________________
Vicomte de Nérac, Escuyer de l' Ordre Royal de la Licorne

Blason en cours
Istar.333
Istar revenait du château après avoir donner le compte-rendu financier du village. Elle n'aimait pas vraiment la capitale, elle allait et venait toujours le plus rapidement possible. Ce matin là, elle décida d'aller voir la construction du port, question de voir l'avancement et par curiosité. Elle arriva prêt du pont et apperçue un carrosse arrêté, elle reconnue les armes des Demessy, tourna la tête vers le pont et comme au ralenti elle vit toute la scène..

Alexandre* monter sur le parapais et ensuite.....
"Non!" "Alexandre!"

Elle fît tourner Abigord et chevaucha juste qu'au bord de la rivière, elle demanda au passage de l'aide au passants...Elle chercha des yeux où se trouvait Alexandre... "Alex!" Elle exorta les gens présent à le chercher, il fallait le sortir de là au plus vite! Elle parcourue les berges, cherchant des yeux où se trouvait Alexandre. Un jeune garçon cria soudain en pointant du doigt un point précis dans la rivière.

"Nous devons le sortir de là au plus vite!" Elle savait que ce n'était qu'une question de temps, avec la température de l'eau, les courants, il ne resterait pas longtemps la tête hors de l'eau....
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