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expédition d'octobre 1457 au noeud de Nice : pas de port mais nouvelle route ?

[RP] Un voyage sur les Terres Neuves de Savoie

Roi-lezard
Le lezard, de retour au pays, enfin plus où moins, et toussant quelques gerbes d'armagnac sanguinolant, rampait ce dimanche matin entre Vintimiglia et Draguignan en gromellant.. "Foutus gênois.." Quelle idée saugrenue l'avait encore mené sur des terres hostiles sans escorte ? Il s'appuya avec soulagement contre une souche d'arbre et sortit son dernier morceau de velin frippé pour envoyer une preste missive à la Savoie qui disait :

Citation:
Au conseil de Savoie

Je suis bien arrivé sur le noeud de Nice pour vérifier si l'endroit nous permets de construire un port sur la Mediterrannée, mais je ne suis sur de rien. J'ai bien pu voir un cours d'eau qui semble couler depuis les Alpes et se jeter dans la mer non loin d'ici, mais aucun moyen de savoir si l'on peut accoster icelieu avec une embarcation, il me faudra sans doute revenir plus tard. Je constate toutefois une incohérence entre mes cartes et le paysage qui s'offre à moi. Le long du cours d'eau apparait un chemin de terre visiblement non emprunté à ce jour, qui semble remonter droit vers le nord.
Tombé dans une embuscade, je me suis battu à l'aube sur nôtre sol savoyard contre trois barbares gênois dont je n'ai pu comprendre les revendications, mais ils sont partis avec mes réserves de nourriture, et me voilà me trainant vers la cité de Draguignan où il me faudra passer quelques jours dans une chambre d'auberge à me faire recoudre par des médecins provencaux, autant dire que cette idée ne m'enchante guère. Je vous enverrai nouvelles dés que possible.


S.E. Raoul


Par la grace du ciel, on ne lui avait pas pris sa pipe et déjà les douleurs s'estompaient après quelques bouffées de pavot blanc.
Roi-lezard
Messire Raoul resta allongé là un moment, sans doute s'était t'il endormi à l'ombre de l'olivier. Quand il se réveilla il lui fallut quelques secondes à scruter l'horizon d'un oeil hagard pour se rappeller de la cascade d'évênements qui avaient put l'amener dans ce pays ,et des raisons plus précises de cette halte improvisée. Il se releva et commença à parcourir son corps de ses mains afin d'y trouver quelconque trace de blessure. Diable, il avait eu de la chance une fois encore, et après moults inspections, il ne semblait souffrir de guère plus d'handicap que d'une bosse naissante sur le sommet de son crâne et de quelques coupures superficielles dont celle qui lui avait fait crâcher son sang plus tôt dans la matinée. Ses assaillants avaient raclureé son riche tabard de soie vénitienne ce qui lui arracha un soupir de dépit.

La faim se faisait lentement sentir au fond de son estomac de diplomate mais il semblait que les arbres ne portaient plus le moindre fruit, il ne valait mieux pour lui ne point trop s'attarder dans ces parages désertiques. Nulle trace de ses montures qui avaient dû prendre la fuite. Il y a des jours sans, voilà donc Pâques avant l'heure pour le voyageur infortuné. En pensant à la croix qu'il avait à porter, le Baron sentit qu'il lui manquait quelque chose d'autre. Son fourreau, ramolli par le vide qui seul l'emplissait, pendait à son ceinturon telle la branche d'un arbre sans sève.

Il lui fallut quelques secondes de réflexion pour reconstituer les détails dans sa mémoire, se sentant perdu au tournant de la mêlée, il avait précipité lui même son arme au fond de la rivière afin que nul ne puisse se targuer de l'avoir ôtée à un chevalier du Saint Empire. L'ouvrage admirablement forgé du fer des montagnes, était également emprunt d'une grande valeur symbolique à ses yeux, dernier présent de son oncle, mort sur le bûché des vanités. "Tout n'est pas perdu." Songea t'il en s'approchant de la rive non loin de l'endroit où les herbes semblaient avoir été foulées de manière plus conséquente.

Après avoir hôté ce qui lui restait de son équipement et pris garde à ce que personne ne se trouva dans les environs, il plongea tête la première dans l'eau sombre...
Weissmatten
Le Grand Chambellan de Gènes était de passage sur le nœud savoyard a la teste d'une armée à chasse de bandits.

Il ne put pas éviter d'envoyer une lettre aux amis savoyards.



Peuple savoyard, je vous confirme que le votre nœud est dépourvu de ports naturels ou lieux dans lesquels en construire. Je vous le dis parce que chez nous ils abondent les ports. Nous vous attendons pour instaurer des accords commerciaux qu'ils vous permettent d'employer nos ports pour voyager et commercer avec le monde.
Je vois que le Grand Mensonger tente encore de semer zizanie parmi nos peuples, " foutus génois" " terres hostiles" ; son art diplomatique je vois qu'elle est restée toujours la même. Savoyards vous êtes les bienvenus à Gènes maintenant comme en passé, les mensongers par contre est mieux qu'ils restent à maison.

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