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[Rp] Le retour dans les limbes de ses souffrances

--Darken
Soyez des lecteurs avertis avant de lire ce Rp .... Si vous souffrez de cette maladie : bisounours rosâtres, vous abstenir sous peine de crise sanguinaire et convulsion ! D'ailleurs... ce Rp est totalement privé, si vous avez envie de vous joindre à moi ou Kykyne, prière de nous contacter avant de ce faire. Pour pure cohérence ! Merci et sur cela... bon jeu à tous et bonne lecture !




Encore une forêt perdue au beau milieu de nulle part. Encore un homme encapuchonné. Ses pas crispent contre la dernière mort des feuilles que cette chute automnale à fait tournoyer une dernière fois. Une épaisse brume recouvre le sol, ne le laissant qu’à peine voir où il va…. Pourtant, il sait très bien ce qu’il cherche… ELLE… Un hululement au dessus de sa tête, le visage camouflé à moitié se dresse pour regarder une magnifique chouette blanche fendre cette nuit noire sans étoile. Même la lune se fait discrète, de sombres nuages la duvetant. Se cache-t-elle par la peur de ce qui va se rejouer cette nuit ?

Il y avait si longtemps qu’il ne l’avait hanté. L’avait-elle oublié ? Lui… aucunement… Il sentait encore la moiteur de sa peau en sueur, poisseuse par le sang et tremblante par ses mains qui la façonnait, le gout de son sang roulait encore dans sa bouche… la fraicheur d’une jeune vierge qu'elle n'était point mais pourtant… juste à y penser, il en avait un renflement dans ses braies de cuir. Il l’avait saigné cette truie… nuit après nuit… de mainte façon depuis la première fois… Toujours aussi exaltant ! Chaque fois qu’elle se retrouvait dans une forêt, il lui rendait maintenant visite. Ce n’était qu’un rêve… peut-être…mais ceux que l’on fait, nuit après nuit, prennent une signification tout autre au fil du temps. Les rêves prémonitoires ne sont jamais que de simples rêves….

Il avançait prudemment… elle n’était pas loin, il sentait son odeur… irrésistible sensation. Elle avait peur… il le présentait. Elle serait une nouvelle fois son jouet,son ultime désir ! Il en était ainsi depuis la nuit des temps maintenant. Chaque fois elle était plus vive, plus féroce à ce débattre mais à chaque fois… il avait ce qu’il était venu chercher, l’embrasser d’une mort certaine, s’épanouissant, jouissant de la voir sans vie après mainte torture. Toujours le même terrain de jeu, toujours les mêmes acteurs, toujours les mêmes souffrances…. Il se mordit la lèvre d’envie.

Le méchant loup était là prêt à égorger la pauvre petite brebis égarée. Et si pour une fois il changeait les règles ? Ca devenait lassant à force d’avoir trop facilement le dessus. C’était lui le vilain, il aimait bien prendre son pied mais… la voir terrifiée était ce qui l’excitait à son apogée. Il l’a savait se terrer non loin, à quelque pieds de lui, en boule possiblement en pleurant dans une nuit noire, sachant ce qui allait se passer sans pouvoir y déroger. Il allait faire le chasseur qui traque sa proie … haussant d’un cran sa peur en la provoquant.

Il scruta la noirceur de circulairement autour de lui. Sa voix grave et caverneuse retenti doucement en écho qui se répercutait contre les arbres et revenait en effet boomerang, cherchant à la faire sortir de son terrier pour lui courir un peu après….l’exercice c’est bon pour la santé….

Tu es la ma choupinette ? Je te sens…. Pourquoi tu te caches à chaque fois… tu sais bien que tu ne t’en sortiras pas ….. Vient jouer avec moi… Kyky… mon petit biscuit… vient la que je te croque….


Prêt, à l’affut, il écouta, espérant un mouvement mais avant toute chose un gémissement… ohhhhh oui… un gémissement de sa belle et suave maitresse de ses rêves. Il en espérait pas qu’un d’ailleurs….
Kykyne
Depuis plus d’un an maintenant, Kyky s’était enfuie de Villefranche. Cet endroit maudit qu’à jamais, resterait dans ses songes et sur son corps également. Ses mains portaient encore et toujours les marques d’une dague qui les avait transpercée pour l’immobiliser... Ses entrailles s’affolaient toujours nerveusement lorsqu’elle se trouvait près d’une forêt. À plusieurs reprises, la féline perdait son courage lorsqu’elle devait y pénétrer… Soit par respect d’un contrat pris avec une mairie pour bûcher, soit pour se rendre dans une autre ville. Forcément, les forêts étaient inévitables.

Récemment, lors d’un voyage avec sa bonne amie Sandy_Lee à Thouars, leur arrivée avait été plutôt tardive dans la ville. Elle n’avait eu donc, d’autre choix que dormir en forêt puisqu’elles n’avaient trouvé aucune auberge pour les accueillir. Les quelques heures où elles s’y étaient trouvées avaient été désastreuses. Les souvenirs de Kyky l’avaient frappés de plein fouet. La sensation qu’il était à nouveau présent… Qu’il l’épiait… Qu’il revenait pour « jouer » à nouveau, bien malgré elle… Elle avait tellement été terrifiée que ses yeux s’étaient inondés au point d’en faire couler des rivières sur ses joues. L’aube avait été un soulagement malgré l’impression qu’il était de retour.

Alors qu’elle quittait Poitiers pour rentrer chez elle, Kali, Davor et Eragon l’accompagnaient pour rendre la route moins monotone. Les portes de La Trémouille s’élevaient à l’horizon quand elle fût prise d’un malaise. Ses entrailles se crispèrent au point de lui arracher une grimace de douleur sur son visage. Repliée sur elle-même, elle stoppa son cheval pour se laisser glisser au sol. La douleur s’estompa doucement sous l’œil attentif de ses amis. Après les avoir rassurés, elle tendit les guides à Kali pour qu’elle conduise le cheval.

Allez… Je vous rejoindrai à LT… Les portes ne sont pas loin, on les voit d’ici… Ça ira… Je vais marcher un peu, ça me fera du bien…

Leur adressant un sourire pour appuyer ses dires, Kali hésita quelques minutes, mais se résolue à l’écouter puisqu’effectivement, ils n’étaient guère loin de La Trémouille. Le convoie poursuivit sa route devant elle pendant qu’elle fit une petite pause accroupie près du sol. Son cœur battait à vive allure… Ses mains devenaient de plus en plus moites... Ses jambes étaient de moins en moins stable due à leur tremblement… Elle tenta de se ressaisir en fermant les yeux. Son genoux droit subit une violente secousse et Kyky se retrouva tête première au sol. La tempe brutalisée par une grosse roche, laissa une légère fente dans sa peau, permettant à quelques gouttes vitales de s’échapper.

Elle se devait de se convaincre que tout était le fruit de son imaginaire. L’œil mi-fermé pour appréhender la douleur, la féline posa sa main sur sa blessure et suça par la suite le liquide visqueux qui enveloppait son doigt. Un goût ferreux inonda sa bouche, laissant une grimace sur ses lèvres. Puissant ce que l’imaginaire peut provoquer ! Sa chute estompa ses lugubres songes afin de se concentrer sur son entaille. Elle s’agenouilla quelques minutes pour reprendre ses esprits parce que son effondrement lui provoquait des vertiges. Les arbres lui donnaient l’impression de danser autour d’elle… Le sol lui laissait qu’il était amant avec le ciel puisqu’il tanguait à le rejoindre…

Alors qu’elle se prenait la tête à deux mains pour éviter la nausée, tout se calma mystérieusement. Intriguée que tout s’arrête si subitement, elle jeta un regard entre ses doigts. Étrangement, tout était normal… Les arbres ne dansaient plus et le sol restait allongé là où il se devait d’être. Un frisson débuta sa course à ses pieds pour la terminer dans sa nuque. Malgré la noirceur, elle savait que son épiderme s’apparentait à la chair d’une poule dévêtit de son plumage. À cet instant, elle regretta d’être sortie du convoie et rapidement, elle se remis sur pied pour renter au village sans perdre de temps. Ses jambes avaient repris leur assurance en se tenant droitement quand une voix sortie de nul part se fit entendre. L’écho de ces paroles résonnait à ses oreilles attaquant gravement son courage. Inconsciemment, une larme s’échappa de son lieu de naissance, roula sur joue et décéda sur ses lèvres.


Calme toi… Calme toi… C’est qu’un cauchemar…

Essayant de se convaincre qu’elle fabulait, elle transforma son pas en course. Terrifiée à l’idée de revivre ce calvaire, il était hors de question qu’elle reste une minute de plus dans cet endroit propice à son imagination.
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--Darken


Tout n’était que silence ou Presque.... le vent sifflotait une mélodie sombre et macabre après que sa voix eut été un écho caverneux évanoui maintenant. Restant tapis où il se trouvait, il attendait. Comme toujours…. Il avait l’impression d’avoir faire cela sa vie durant….

Flash back

Un feu… des cris… ceux de sa mère…. Il n’a que 5 ans… des doigts s’enfonce dans ses épaules pour qu’il regarde…. La peau est absente…. Le feu l’envoute…. Elle est torturée… écartelé par deux autres hommes… son père ?! Il regarde la scène impuissant… raclure… tout ça c’est sa faute…. Traite… le traite à trahi, quitté sa bande de mercenaire sanguinaire… La traque à été ouverte… ils les ont retrouvé… il va payer… de sa vie à elle… de sa vie à lui… mais Darken lui ?!... Elle s’éteint… vidée de ses trippes qui tombes en une cascade par le malin qui vient de lui ouvrir le ventre… un hurlement déchire les collines où ils se trouvent… c’est son tour… assassiné froidement sous les yeux du mômes… lui… sans scrupules… il ne pleurs pas… un petit rictus même sur les lèvres… fascination…la mort…. Sublime spectacle ! Les hommes de main de son défunt père… perplexe… le prennent sur leur ailes… des années passent… encore… adolescence… toujours aussi maniaque…fascination changé en obsession… meurtre, viole, pillage, sang... sang… sang… mmmm….

Détalement dans la nature. Fini le rêvassement…. Le daim prend la fuite ! Ola… pas si vite m’mazelle ! Il la repère assez rapidement. Ses longs cheveux châtains au vent, laissant son odeur floral derrière elle jusqu’à venir lui chatouiller les narines. Il éclate d’un rire sonore. Toutes les fois… le même jeu… Elle croit pas qu’elle va lui échapper aussi facilement. Mais c’est qu’elle court la gazelle…

Il se met à son tour à la pourchasser, le martellement de ses bottes lourdes écrasants les feuilles, branchiales, il arrive. Elle le sait, elle a peur… il le sent… son parfum n’était rien comparativement à cette effluve. Enivré comme l’alcoolique de sa bouteille, il va se noyer d’elle. Délice … il l’a veut, la gouter, la savourer, la déguster. Aucun mets n’est plus savoureux que son petit Kyky…. Son biscuit à la brisure rouge qui en découle si exquise. Il frémit, bordel qu’il a envie d’elle…. Et encore… il ne l’as pas sous la main.

Quelques pas encore… elle perd du terrain la donzelle, lui en gagne. Quelques échassée et se sera bon… il entend maintenant sa respiration haletante. Il tend la main, elle s’infiltre dans la soie de ses cheveux…. D’un coup sec il tire vers lui, la pauvre ne touchant plus terre l’espace d’un moment …. Il l’a ramène vers lui dans sa course et d’un mouvement aussi brusque la jette au sol. Il regarde le petit paquet d’os au sol… ouille doit faire mal ça quand même…

Bah… où t’allais comme ça ma chérie ?! Y’a longtemps que t’es pas venu me faire un bisou… je me suis ennuyé moi….


Il se pencha presque délicatement au-dessus d’elle pour lui empoigner sa natte doré cependant beaucoup plus sauvagement ça… Il noua sa main à ses fils d’or jusqu’à ce que ses jointures touchent sa boite crânienne.

Tu voulais pas me quitté sans me donné ma pâtisserie si ? T’aurais pas osé ma chérie dis ?

Son regard était noir, ancré dans le sien, glacial, bestial…. Le jeu faisait que commencer… elle le savait… il le savait… elle crierait… il jubilerait… elle saignerait... Il jouirait… comme cela que c’était écrit… comme cela que ce serait…
Kykyne
Courir sans regarder derrière ! Voilà ce qu’elle devait faire ! Ses enjambées devenaient de plus en plus rapide pendant que l’acide de ses muscles parcourait intensément dans ses cuisses. Elle souhaitait tellement que tout ceci ne soit que le fruit de son imagination. La féline courrait à en perdre haleine pendant que sa natte se desserrait peu à peu dans le vent. Ses pommettes rosissaient… Sa gorge s’asséchait… Ses poings se crispaient à en blanchir ses jointures…

Ces quelques secondes lui parurent des heures. Elle courrait à vive allure, mais chaque pas fait lui donnait l’impression de courir sur place… Comme si elle était projetée dans un puits sans fond ! Mourir était une solution qui s’intensifiait vivement dans son esprit. Pour rien au monde elle voulait à nouveau affronter son regard, ses mains, sa dague et le pire de tout, la pire des armes; celle au fond de ses braies ! Elle s’en souvenait comme si c’était hier… L’assurance qu’il dégageait enleva tous les moyens à la p’tite. Quand il avait une idée en tête, rare les fois où il ne l’obtenait pas. Dans la forêt de VilleFranche, il avait décidé de la faire sienne et sans trop de mal vu le poids de chacun, il s’était servit en lui arrachant ses vêtements sans le moindre remord. À la pensée que cet enfer revienne, le brûlement de ses muscles devenait secondaire. La peur la maintenant debout et ses souvenirs la motivait à courir de toutes ses forces. Des pas s’approchèrent derrière elle, de plus en plus près. Elle le sentait, c’était lui, pétrifiée elle hurla dans la nuit…


Noooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnn

Les larmes qui jadis coulaient sur son visage étaient maintenant devenues des torrents. Le vide se fit autour d’elle soudainement. Elle sentit la racine de ses cheveux vouloir s’arracher. Plus aucun son ne l’entourait, le temps semblait se suspendre. Elle se retrouva en apesanteur quelques dixième de secondes, mais pour elle, s’en paru des centaines. Comme si elle fut éjectée d’un vortex, la réalité la rattrapa et la propulsa contre le sol dans un choc brutal. Cherchant à comprendre ce qui lui arrivait, sa main s’appliqua derrière sa tête.

Bah… où t’allais comme ça ma chérie ?! Y’a longtemps que t’es pas venu me faire un bisou… je me suis ennuyé moi…

Cherchant du regard d’où cette voix sortie des ténèbres venait, une silhouette sombre se pencha au dessus d’elle. C’était bel et bien lui. Elle pouvait le reconnaître parmi des milliers. Un regard des plus perçant au point de vous arracher l’âme… Un visage des plus austère… Une musculature dont elle ne pouvait rivaliser… Son corps se mit à convulser tant il cherchait un moyen de se sauver. Son cœur battait si vite qu’il donnait l’impression de vouloir s’extirper de sa poitrine. Ses yeux étaient rivés sur lui, incapable de s’en défaire. Pour la seconde fois, il la contrôlait, mais cette fois par la peur. Elle savait de quoi il était capable et chaque mouvement contre lui était une incitation à la martyriser d’avantage.

À peine plaquée contre le sol qu’il s’agrippa à sa blonde crinière. Il la tenait si fermement qu’elle sentit la racine de quelques cheveux céder sous la force. La sensation de se faire scalper était atroce. Elle s’en mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de crier parce qu’elle ne pouvait oublier qu’il en jouissait chaque fois qu’elle poussait ses cordes vocales à leur limite. Elle se mordit si fortement, qu’elle fendit sa lèvre, laissant un mince échappatoire à son liquide vital.

Tu voulais pas me quitté sans me donné ma pâtisserie si ? T’aurais pas osé ma chérie dis ?

Plus il approchait son horrible visage d’elle, plus elle avait l’impression qu’il la dominait. Immobilisée par sa natte qui enroulait la main du diable, elle ne pu tourner la tête par dédain de sentir son souffle s’heurter contre son visage. Chaque parole la faisait frissonner de terreur au point d’en faire jaillir de puissants torrents qui abreuvaient sa peau en déferlant sur ses joues. Sa gorge se serra si douloureusement qu’elle eu du mal a respirer et muette, elle resta à sa merci, n’ayant d’autre choix pour le moment…

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--Darken


Une si petite chose, fragile, belle à faire damner un saint ! Il était loin d’en être un lui… ignoble créature, amoureux de sa nymphe des rêves. Il ravageait son visage de ses yeux onyx. Son visage encadré de bouclettes blondes, ses yeux où se déchainaient une tempête de larmes…. Même larmoyante, elle était encore plus belle….

De sa main libre, il lui caressa la joue. Ce geste se voulait presque doux, sensuel dans cette façon dont le revers de sa main suivait le cours de sa mâchoire offerte à ses attentions. Une vibration électrisante retentit en son être, lui faisant fourmiller chaque parcelle de son corps par un engourdissement exaltant. Elle tremblait… le petit lapin caché au fond de son terrier était terrifié par le museau du renard qui le sondait, sachant pertinamment que son festin était là… tout près…. Il l’avait trouvé comme ce rusé, et percevait cette olfaction à des milliers à la ronde. Cette peur qui se dégageait d’elle…. Ohhh suave déesse… Dieu elle lui faisait envie !

Son regard glissa contre ses lèvres charnues, propres aux cajoleries coquines et gourmandes. Rosées par le froid naissant dans cette forêt au nulle âme censé n’oserait s’aventurer. Elle s’en mordit furieusement une, laissant une perle cramoisie naitre et glisser contre elle…. Elle le faisait exprès ?…. Nul doute…. D’elle le liquide s’échappait, de lui, un amoncellement du même fluide se créait à un endroit bien précis, dans le creux de ses cuisses. Elle l’excitait et exprès en plus….

Il se pencha, resserrant sa poigne contre ses cheveux, évitant qu’elle n’arrive à s’échapper … quoique cela soit étonnant tout de même vu le poids qu’il mit contre son petit corps frêle également. Sa langue rugueuse vient souillé cette lèvre, léchant ce nectar qui s’échappait longuement. La pulpe de ses lèvres étaient chaudes, douces et il avait la sensation que son cœur battait à cet endroit précis…. Ivre de plaisir, d’envie, il convulsa ses yeux involontairement avant de les fermer, savourant cette sensation exquise.

Il fini par les ouvrir et l’admira. Elle pleurait… alors oui, aucun doute la dessus. Une vraie femme avec tout les atouts qui allait avec mais aussi tout ses petits défauts qui vous font perdre également la tête d’un sens comme dans l’autre…

Dois-je en déduire que je ne t’ai pas manqué moi pour que tu pleurs ainsi ? C’est pas gentil de me faire mal … moi si ravi de te voir… tu me déçois mon petit coquelicot ….


La fleur ne se fanait nullement cependant, rouge vif comme ses lèvres maintenant….. s’étendant de toute ses pétales lorsqu’il se leva, la soulevant avec lui, ses pieds ne touchant plus le sol une nouvelle fois. Elle se débâtait comme un beau diable… à quoi bon ? Elle savait pourtant elle perdrait à la toute fin non ?! C’était toujours ainsi, elle aurait dû commencer à comprendre…. Quelle idiote blondinette tout de même. Il en eut assez de ses gémissements et de ses sanglots, aussitôt sur ses pieds, il lui coupa le souffle en lui envoyant un fulgurant coup de poing dans le ventre, la relâchant au sol comme un vulgaire sac de blé. Ça la calmerait un petit moment….

Il sorti un fil de pêche et une dague, la lune brilla sur cette dernière. Il se repencha au dessus d’elle et fit valser l’arme blanche sous le regard de sa proie.

Tu te souviens de ça ma jolie ? Surtout de ce que je t’ai fais avec la dernière fois non ?

Il voulait voir la peur miroiter dans son regard. Il savait qu’en lui rappelant le passé, il la verrait s’engendrer rapidement dans ses iris. Ce souvenir le fit frissonner de plaisir. Elle devait certainement en porter les stigmates dans la paume de ses mains… il l’entendait encore le crier … le hurlement plutôt qu’elle avait poussé lorsqu’il lui avait transpercé les deux mains d’un geste vif et planté dans le sol.

Prend ça...

Il lui jeta devant elle le fil et poursuivit de sa voix macabre, sans nullement la quitter des yeux

Attache- le autour d’un de tes poignets et relève-toi…. Et magne tes fesses un peu au lieu de lyrer… je commence à m’énerver là… tu sais pourtant que c’est pas trop bon….
Kykyne
Il est près d’elle à lui imposer son horrible présence à quelques centimètres du visage, alors que ses yeux déversent toujours des torrents qui déferlent sur sa peau. L’espace de quelques secondes et ses songes en viennent à se demander comment faisait-elle pour se mettre toujours dans de telle situation. Une fois peut être un mauvais coup de dé… Mais deux ? Le malheur s’acharne sans aucun doute, mais pourquoi ? Toutes les fois où elle avait l’impression qu’il l’épiait… Était-il véritablement là à attendre le moment propice pour s’emparer de sa proie tel un aigle qui surveille du haut des airs, le parfait instant pour passer à l’attaque !? Pourquoi avait-il fallu qu’elle s’entête à vouloir marcher pour se rendre aux remparts de la ville… Elle s’en voulait de plus en plus, mais toujours moins intensément qu’elle pouvait en vouloir à cet être sans âme. Si elle pouvait se faire bourreau et lui régler son cas, nul doute qu’elle n’hésiterait pas une seule seconde.

Voilà qu’il ose remettre sa main sur elle, tel un ogre qui tente de caresser un fragile papillon. Le résultat se veut tout autant catastrophique dans les deux cas. Ses doigts dessinent sa mâchoire du revers de la main, lui infligeant un profond dégout. Son regard qui se voulait violeur ne cessait de scruter son âme par ses yeux. Autant elle luttait physiquement contre lui, autant elle tentait de lui bloquer la porte afin qu’il ne pénètre son âme. Elle devait mener un double combat simultanément, ce qui l’affaiblissait beaucoup plus rapidement. La prisonnière féline luttait tellement, qu’elle ne se rendit compte que la fraicheur de la nuit s’intensifiait au point d’en faire trembler ça mâchoire. De violents frissons saccadaient son petit corps captif de cet être maudit.

Ses cheveux s’enroulaient de plus en plus autour de cette poigne de fer, lui laissant l’impression qu’elle allait bientôt être scalpée. Son cuir chevelu lui brûlait atrocement quand il l’immobilisa de tout son poids. L’horrible sensation qu’elle ne voulait revivre se présenta. Elle ressentait la pire arme qu’un homme pouvait avoir. Celle qui, lorsqu’on ne veut de ce combat, devient l’arme la plus destructive qu’il existe. Il fait exprès pour qu’elle en soit consciente. Il se colle à elle, lui lançant savoir son envie qu’il éprouve à l’instant présent. Elle le sent, l’arme horriblement durcie qui ne paressera pas des heures dans son fourreau. Il ose même pousser son arrogance à lécher sa lèvre saignante avec la langue rugueuse de chat. La maitrise de soi devient de plus en plus difficile à contrôler alors elle referme les yeux, cherchant une fuite dans son imaginaire.

Son escapade fictive fût de courte durée puis qu’il s’exprima de sa voix si morbide. Elle se refusa de dialoguer avec son tortionnaire, lui qui connaissait déjà les réponses à ses questions autant stupide qu’elles puissent être. Trois mots prononcé en trop… Trois mots qui lui arrachaient les tympans… Trois mots qui la fit réagir… La haine dans les yeux, elle le toisa du regard…


J’suis pas ton p’tit coquelicot…

Ses larmes qui jadis étaient de peur, se transformèrent en larmes de colère. Sa réplique l’avait surement un peu provoqué puisqu’il s’empressa de la soulever de terre pendant qu’elle tentait de se débattre. Elle lui assena un violent coup de poing sur la mâchoire pendant que son pied lui tambourina le tibia. La fureur traversa ses yeux et pour la stopper, il lui infligea un brutal coup de poing au ventre qui lui coupa le souffle aussitôt. Plus aucune résistance de sa part, il la laissa s’affaisser contre le sol, tordante de douleur. Recroquevillée sur elle même en enveloppant sa douleur au ventre de ses bras, elle la terrifie d’avantage en lui présentant la dague maudite qui lui avait marqué les mains de stigmates. La hargne qu’elle comprimait au fond de son être explosa subitement.

Comment oublier la pourriture que tu es ?!

Aussitôt, il lui jeta un fil et lui ordonna de s’attacher le poignet avec. Délaissant son ventre de ses bras, elle prit appuie sur ces derniers pour se relever difficilement. Son souffle se saccada au moindre mouvement qui ravivait le coup qu’elle venait d’encaisser. Une fois sur ses deux jambes, elle lui laissa croire qu’elle faisait ce qu’il demandait quand d’un vif geste, elle abandonna le fil et s’enfuie à la course en criant à l’aide de toutes ses forces à s’en extirper les poumons.
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--Darken


Le petit chaton sortait les griffes. Ce qu’elle pouvait l’exciter tout de même ! Il la désirait dans la fureur excessive, le feu de l’envie brulait dans ses entrailles jusque dans le renflement de ses braies. Si petite chose qui serait sienne une nouvelle fois. Son joujou attitré… comment ne pas en éprouver de l’amour ? Il ne fallait pas se méprendre sur ses sentiments. C’était bien de l’amour qu’il éprouvait pour elle. Certes, pas celui traditionnel que le plus commun des hommes éprouve pour une femme, beaucoup trop fade ! Lui c’était plutôt de l’adoration, un culte vouée à sa déesse noire, un amour/haine, une passion vivifiante, un amour sans borgne de la souffrance amoureuse. Jamais il n’avait eu plus grande sensation que lorsqu’il l’avait entendu crier et le supplier la dernière fois. Il ferait tout pour la rendre aussi ‘’ heureuse ‘’ que la dites fois que lui rappelait sa mémoire.

Perdu dans ses pensées, il la releva sans mal, le coup qu’elle lui assimila dans la mâchoire ne le fit même pas broncher, il éclata de rire. Le son se dégageant de sa bouche était comme une complainte ténébreuse et machiavélique. Elle ne pensait quand même pas lui faire mal avec ça et les coups qu’elle lui administrait sur le tibia ? Une vrai chochotte cette fille ! De la répartie, elle en avait mais, ça commençait à lui taper sur les nerfs ! Il avait faim d’elle, voulant satisfaire son envie coute que coute. Et un juste retour des choses, bien qu’amplifier, un coup de poing parti dans les entrailles de sa ‘’ catin ‘’ favorite. Il prépara le reste avec aisance tout en l’observant, lui balançant ses ordres clairement.

Voilà qu’elle recommençait à piailler… pffff… quelle gourde tout de même.

Non mais tu te tais et tu te magne ton popotin peut-être avant que je me fâche ?!!


Et voilà que le gibier prenait la suite ! Un seul petit moment de distraction lorsqu’il l’avait évalué en se levant, et elle détalait comme un lapin ! La garce !!!!

P’tin… biscuit… tu vas le payer là !

Elle voulait jouer… on allait jouer alors. En forme, il l’était, apeuré pas du tout contrairement à elle. Elle allait subir les foudres qu’elle avait elle-même engendré. Il parti au pas de course, elle n’avait pas eu le temps de prendre beaucoup d’avance au vu sa rapidité à réagir aussitôt que les pieds de sa ‘’ peste ‘’ avait raflé la terre de ses chausses pour provoquer un petit nuage de poussière.

Il la pourchassa, zigzagant entre les arbres pour ne pas s’en prendre un de pleins fouet, sautant par-dessus un petit arbuste qu’elle avait contourné, il l’a rattrapait dangereusement. A peine essoufflé, il l’a sentait frêle, sur le point de craquer, cela ne serait tarder… elle s’affalerait sous peu tête la première dans un buisson. Elle manquait de souffle du au coup qu’il lui avait porté à l’estomac, ses jambes devaient être tremblante par la peur. Ce qu’il pouvait aimer être le Maitre au dessus de tout… Au dessus d’elle, des lois, des songes…..

Ce qu’il avait prédit arriva sans trop de difficulté. Elle se prit le pied dans une branche et s’étala, face contre terre au sol sans le moindre effort pour lui. Arrivant juste derrière elle, il s’arrêta à ses côtés et avant qu’elle n’ait eu le temps de ramper comme une larve, il posa sa lourde botte dans son dos.

Hum… tu croyais aller où comme ça ?!! Bébé…. Je t’aime moi... et j’ai envie de te le montrer… attend, bouge pas… on va arranger tout cela….


Il pressa davantage son pied contre son échine pour l’enfoncer un peu contre terre, lui démontrant qu’elle n’irait nulle par cette fois. Il fini par retirer son pied mais se pencha aussitôt, posant ses mains massives contre sa chemise. D’un coup sec, il la déchira en deux, libérant son dos à son œil qui la scrutait. Il était parfait, doré par un été passé au soleil, la ligne suave de ses reins….

Humm mm…. Ce que t’es belle… même de dos….

Il l’a retourna comme une crêpe et retira sa chemise qui ne résista aucunement au vu de l’acharnent qu’il avait mis déjà dessus, Il la sépara en deux lambeaux distinct et attrapa un de ses poignets afin de l’y nouer. Tout son corps était appuyé contre le sien cette fois, la chevauchant. Pas encore un regard sur sa poitrine nue, ne voulant pas se faire avoir une deuxième fois.

T’as pas été gentille ma biche… je vais devoir faire le travail tout seul…. Mais pas grave, on s’amusera ensuite…
Kykyne
P’tin… biscuit… tu vas le payer là !

Elle détale telle une gazelle pourchassée par son pire prédateur; un lion. Le départ fut rapide, les obstacles fonçaient sur elle à vive allure, laissant dans son champ de vision la sensation que la morbide ombre la suivait. Étonnement, elle parvint à éviter bon nombre d’obstacle malgré les pans de sa jupe qui fouettaient les branchages reposant au sol. Elle avait beau retrousser l’avant de sa jupe pour éviter de s’empêtrer les pieds dans l’étoffe, mais une branche se dévoila à sa vue trop tardivement. Son pied droit fouetta la branche et celle-ci s’emmêla entre ses chevilles qui pour résultat, provoqua la chute de la pourchassée. Son prédateur la rattrapa rapidement et l’immobilisa face contre sol, d’une massive botte qui pesa contre sa colonne vertébrale.

Hum… tu croyais aller où comme ça ?!! Bébé…. Je t’aime moi... et j’ai envie de te le montrer… attend, bouge pas… on va arranger tout cela….

Comment il l’appelait ! Elle rageait au point d’en faire bouillir le sang dans ses veines. Contrainte face contre le sol, il appuyait d’avantage pour lui faire comprendre qu’il avait le contrôle sur elle. Le talon de sa botte s’enfonçait dans la courbe de ses reins ce qui lui extirpa un râle de douleur. Les dents affreusement serrées, elle s’obligeait à limiter les sons qui pouvaient en sortir, tout simplement parce qu’elle savait qu’il y prenait plaisir de la voir souffrir. À son plus grand regret, parfois les sons étaient incontrôlables et comme cette fois-ci, sa douleur s’était fait entendre par les oreilles du mal.

Le poids qui lui comprimait le ventre contre le sol passa de lourd à léger jusqu’à plus rien. Pensant pouvoir reprendre sa fuite à vive allure, d’imposantes mains se plaquèrent dans son dos en agrippant sa chemise. Horreur ! Son passé lui traversa l’esprit à la vitesse de l’éclair. Elle se revoyait dans la même situation qu’il y a un an… La seule différence étant qu’à présent, elle savait qu’il était loin d’être un ange et qu’il n’hésitait en rien pour assouvir ses plus sordides désirs. Une bourrasque d’air glacial heurta sa peau dans un déchirement de tissus qui bondissait contre les arbres jusqu’à s’estomper dans la nuit.

Voilà qu’à présent il la complimentait sur la vue qu’elle lui offrait involontairement. Son visage se crispa de haine envers cet affreux démon qui ne pensait qu’à son horrible plaisir personnel. Ses poings étaient fermement serrés au point d’en blanchir ses jointures et laisser ses ongles se planter dans ses paumes. Elle enrageait de se savoir à nouveau sous son emprise alors que 2 secondes plus tôt, elle courrait aussi vite qu’elle était emplie d’espoir à s’en sortir.

Sans crier gare, elle se fit retourner tel un vulgaire poisson dont le pêcheur cherchait le ventre pour l’éventrer. Ce monstre avait une force plutôt incroyable et le poids de Kyky n’était guère suffisant pour lui limiter ses actions. Il poursuivit le geste qu’il avait commencé lorsqu’elle était de dos, et lui arracha ce qui restait de sa chemise en la divisant en deux bouts d’étoffes. Instinctivement, ses bras enlacèrent sa poitrine pour lui bloquer la vue. Elle savait bien que c’était qu’une question de secondes, mais le peu de temps qu’elle avait pu se rebeller contre lui en l’empêchant de lorgner sur sa poitrine était une minuscule victoire pour elle.

Tentant de se débattre et d’esquiver ses énormes paluches, il lui attrapa robustement une main et noua un lambeau de sa chemise à son poignet. Ses jambes fouettaient l’air en fracassant ses talons contre le sol à chaque mouvement quand il s’installa sur elle en appuyant tout son infâme corps contre elle. Sa tête s’alternait incessamment de gauche vers la droite afin d’éviter son regard noir et son effrayant souffle se poser sur elle. Tout son poids la paralysait au sol et elle pouvait ressentir la rigidité qui s’intensifiait dans ses braies. À moitié nue, des «flashbacks» du passé se présentaient à ses yeux. Il était hors de question de lui laisser l’occasion d’assouvir ses monstrueux fantasmes.

La fureur qui se lisait dans ses yeux était incommensurable. Son balancement de tête s’arrêta droit devant lui et sans réfléchir, elle le fusillait du regard. Certes que son regard n’allait pas changer grand chose, mais elle s’empressa de lui cracher au visage comme pour évacuer une partie de sa rage envers lui lorsqu’il lui attitra de nouveau un surnom de proie. Elle se mordit les lèvres pour s’empêcher de lui balancer ses pensées, mais la tentation fût trop forte…


T’es vraiment cinglé de penser j’allais t’aider ! Tu parles qu’on va s’amuser !

Plantant solidement ses talons dans le sol, elle s’y appuya pour tenter de relever brusquement le bassin et lui faire perdre l’équilibre…
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