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[RP] L'amour vache

Melar
Un court instant - deux heures, à peine - se sera écoulé entre le moment où Melar la revit et celui où il se rendit à la lice pour demander au maître liceur de planifier un combat.

- Votre adversaire, messire ... ?
- Je suis Melar, et je défie Donà Lisbelle.

Voilà, c'est fait. Un sourire éclaira le visage du jeune homme en regardant l'homme écrire l'acte de combat. Cela faisait bien longtemps qu'il avait envie de tâter du fer avec cette jeune donzelle qui ne cessait de lui faire du zèle à tour de bras. Bien sûr, il savait que la violence ne résoudrait rien, aussi essayerait-il d'être doux le plus possible. Le duel qu'il venait de lui lancer était purement amical et il n'y aurait ni de sang de coulé ni de bras cassé. Seulement quelques bleus épars, sans doute.

Mel revenait de l'espace sablonneux, l'air rêveur. Il songeait à toutes ces après-midi, d'automne comme aujourd'hui où le crachin lynchait des gouttelettes par milliers, passée aux côtés de Lisbelle à rire, à pleurer, à chanter et à rire. Ses pas le menèrent en tripot, là où il avait revu la jeune fille... déjà femme. A sa vue, son coeur avait encore battu à tout rompre. Comme il aimerait lui tordre le cou à cet organe impétueux et fougueux. Mais qu'il aimait cette sensation... malgré tout. Malgré tout ce qu'il avait enduré, ce masochiste en redemandait.

Ce duel à la lice était l'opportunité de vengeance qu'avait inconsciemment rechercher Mélou.

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Est-ce qu'on se trimbale avec une bannière sur la tête einh ?
Lisbelle
La tête dans le brouillard. C'est plus agréable que d'être dans le noir, et tout aussi désorientant. Donc voilà, Lisbelle était la tête dans le brouillard.
Perdue, fallait bien le dire. Tout était si simple lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant de 8 ans, courant après les bêtises, comme tout enfant insouciant de son âge. Ne pouvait-elle pas retrouver cette innocence d'alors? Pourquoi fallait-il obtenir aussi les désagréments lorsqu'on prenait de l'âge?

La jeune fille sortait de taverne, son chien toujours dans les pattes, et réfléchissait à ce qui venait de s'y passer. Oh elle le savait, elle avait fini par le deviner. Certes, elle y avait mis le temps, blonditude oblige, mais elle avait fini par comprendre. Mais de se l'entendre dire de vive voix, voilà qui changeait tout. Tant qu'il ne disait rien, elle pouvait toujours faire semblant de ne rien savoir, jouer la politique de l'autruche en quelque sorte. Mais à présent, tout était changé.

Et elle, que ressentait-elle pour ce garçon qu'elle connaissait depuis des années, et qu'elle pensait être son meilleur ami? Éprouvait-elle aussi de sentiments forts pour lui?
Elle n'en savait strictement rien. Comment voulez-vous qu'elle réagisse aussi! Elle avait toujours vu en lui le garçon avec qui elle aimait faire les quatre cents coups! Son meilleur ami, le fils de Tad... Comment pouvait-elle éprouver de... de l'amour pour lui...?

Petit soupir qui s'échappa des lèvres de la blondinette, qui se trouvait à présent devant l'auberge où elle avait pris une chambre. Elle porta le regard sur Croktou qui s'était arrêté à ses côtés, et la regardait la langue pendante.


Allons dormir, fit-elle au chien en secouant la tête. Demain il sera assez temps pour penser à tout cela...

Elle entra donc dans le bâtiment silencieusement, et se dirigea vers l'escalier quand elle fut arrêtée par l'aubergiste. Elle se retourna alors, posant sa main sur la tête de son chien pour le faire s'arrêter.

Oui?

Un message pour vous damoiselle, c'est arrivé il y a quelques heures.

La blondinette prit alors le parchemin en remerciant l'homme, et monta dans sa chambre, se demandant ce qu'on pouvait bien lui vouloir.
Après avoir refermé la porte, elle s'installa sur le lit, et ouvrit le pli. C'est alors que ses mirettes s'ouvrirent en grand, abasourdie qu'elle était par ce qui se tenait sous ses yeux.


Qu... Quoi???

Une demande de duel! Et de la part de Melou?! Mais que diable lui était-il passé par la tête?!
Elle descendit les marches quatre à quatre, suivie de son chien, et se rua dans les rues de Lyon, à la recherche de l'endroit où dormait son ami. Elle se rendit alors compte qu'elle ignorait complètement où il créchait...

Non mais quelle idée saugrenue... Elle décida donc de retourner à l'auberge. Le lendemain, elle retrouverait le jeune homme, et lui parlerait. Ils avaient des choses à mettre au point!



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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Melar
Le braison incandescent perdait de sa vigueur et bientôt, la lueur rougeoyante ne fut plus. Et le noir se fit.

Allongé dans le noir, les yeux grands ouverts, Melar n'arrivait pas à dormir. Il repensait à ce qui s'était passé dans la journée, ainsi que dans la soirée. Les bras soutenant la nuque, il écoutait d'une oreille distraite le clapotis que faisait l'eau sur les ardoises de l'auberge qui avait bien voulu l'accueillir pour une semaine. Ses pensées tendaient toujours vers un seul et unique point, et bien malgré lui, il grimaçait. Que lui avait-il pris ? Pourquoi avait-il vidé ainsi son sac, lui balançant tout dans la figure ? Comme si c'était sa faute à elle s'il s'en était amouraché. C'était ainsi, et rien n'y ferait. Il pouvait le certifier. Il avait pourtant expérimenté nombre de stratégies afin de ne ressentir pour elle que l'amitié qu'elle croyait réciproque. Mais qu'il l'ait pris à la rigolade, qu'il ait tenté avec les brunes, qu'il ait fuit ou qu'il l'ait approché très chastement, rien, rien n'y avait fait. Le Vieux-Barbu là-haut l'avait décrété sur son livre divin : le jeune et stupide Melar serait éternellement fou amoureux de la responsable et comique Lisbelle.

Cependant, tout en acceptant cet état de fait, il avait voulu lutter. Oh, ce serait vain bien sûr. Il le savait bien. C'était également totalement stupide. La manière dont il l'avait fait avait été pour le moins lâche, en plus. Il l'avait eut pour lui seul toute une soirée et n'avait osé lui annoncer qu'il l'avait défié en duel une heure plus tôt. Elle ne l'aura su qu'avec le messager qu'aura envoyé le maître-liceur. Ce combat ne mènerait et ne servirait à rien, à part symboliquement lutter. En plus, se connaissant, il était persuadé qu'il allait la laisser gagner... Mel avait, dès qu'il avait su qu'elle venait le voir à Lyon, couru la défier. Sur un coup de tête, on ne pouvait que prendre des décisions stupides. Mais ainsi se reflétait l'envie... le besoin... qu'avait Melar de se venger de tout ce qu'il avait enduré jusque là. Même si ce n'était pas de sa faute à elle, même si elle ne méritait pas cette punition. Il avait besoin de sentir qu'il pouvait décider un tant soit peu de sa vie, à part voyager pour la suivre, voyager pour la fuir et travailler pour économiser pour voyager et la voir.

Ce combat était et se passerait malgré tout d'une manière purement amicale. Il n'avait néanmoins pas encore décidé de la raison qu'il lui donnerait quant à ce défi. Juste pour rire ? Ce serait totalement puéril et, même si Zorin pensait sans doute le contraire, Melar avait mûri depuis leur première rencontre. Il ne donnerait donc pas cette excuse, mais il faudrait en trouver une autre. Peut-être que, lorsqu'elle lui posera la question, il n'aura qu'à hausser les épaules et son éludement* fonctionnera ? Ses lèvres se fendirent en un mince sourire. Lisbelle était trop futée et trop curieuse pour ne pas deviner qu'il se passait quelque chose de louche.

Oh et puis, il avait tout le temps d'y réfléchir... Le combat ne se passe que dans deux jours... Il aura le temps de voir venir... Sûrement la verra t-il en taverne et pourra t-il la saouler pour lui brouiller ses pensées... Rien n'est moins sûr...

Ses paupières se fermèrent sur ces dernières pensées et son esprit rejoignit Morphée au pays des Rêves, sûrement remplis d'une multitude de Lisbelle.


* éludement (langage Melarien) : n.m. Du verbe éluder.

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Est-ce qu'on se trimbale avec une bannière sur la tête einh ?
Lisbelle
Une nuit peuplée de songes tous aussi étranges les uns que les autres.
La blondinette se voyait au centre d'une piste de cirque, là où généralement on dresse les chevaux, une carotte à la main, un poisson dans l'autre. En face d'elle, un jeune garçon dont les traits ne lui sont pas inconnus, armé d'épée et bouclier.
La tension était à son maximum.
Aucun bruit ne venait perturber l'instant présent, où le duel commençait.
Les deux jeunes gens se tenaient face à face, jambes légèrement écartées, les poings serrés sur les armes qu'ils tenaient à bout de bras.
Les regards étaient soudés, aucun battement de cil, seule la veine près de la tempe tressaillait. Un silence de plomb entourait les deux duellistes, prêt à commencer le combat lorsque le signal serait donné.
Le temps semblait s'être figé...
Jusqu'à ce que...

Une grande langue vint se coller à la joue de la blondinette. Celle-ci ouvrit les yeux en grand, pour les cligner plusieurs fois de suite. Un rapide coup d'œil à la chambre lui rappela où elle se trouvait, et lui fit comprendre que tout cela n'était qu'un rêve.
Enfin... le duel où elle était armée d'une carotte et d'un poisson... Quelle idée de penser à cela...

Elle se leva rapidement, elle devait retrouver Melou au plus vite. Lui demander le pourquoi du comment.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle se retrouva habillée et coiffée, et sortit de l'auberge le chien sur les talons, un morceau de pain entre les lèvres. Elle avait glissé le pli indiquant la demande de duel dans sa besace, et à présent courrait à travers les rues de Lyon espérant trouver son ami.

Et comme si la Grand Barbu là haut était de son côté, elle réussit à tomber dessus devant un étal de fruits et légumes sur la place du marché.
La blondinette se rua sur le jeune homme, un gros chien courant autour d'elle, tout foufou. Il avait reconnu le bipède, et savait qu'il allait avoir sa petite douceur. Il s'en léchait les babines à l'avance!


Melou, arrêtes, je t'ai vu! hurla Lisbelle comme si elle croyait que son ami allait prendre la poudre d'escampette en la voyant. Qu'est ce que cela signifie?! lui fit-elle alors en brandissant le pli reçu la veille devant son nez. Tu es devenu fou?! Pourquoi ce duel?!

Croktou quant à lui s'était donné le devoir d'empêcher le bipède ami de sa maîtresse de s'enfuir. En effet, il se collait à ses jambes, le museau cherchant le pot de miel qu'il savait trouver avec lui. Gourmandise, quand tu nous tiens...
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Melar
La nuit passée ne l'avait pas requinqué, au contraire. Il avait fait des cauchemars dont il ne se souvenait pas la teneur, à part le fait qu'une certaine blondinette et lui étaient sur un terre-plein en hauteur, ceint de 4 cordelettes. Le dénouement de leur combat épique n'aura pas fait partie de ses songes, il se sera éveillé avant. En nage.

Lorsque Soleil pointa timidement son museau à travers ses volets clos, Melar sauta sur ses pieds et s'habilla aussi rapidement que faire se peut. Il avait faim, et souhaitait rendre visite à Mestre Rhône pour se laver de toute sa crasse et se rendre présentable devant sa blonde. Mais avant, manger.

Il prit une ruelle au pif, autant en profiter pour visiter cette ville qui l'accueillait si souvent et qu'il ne connaissait pas, pour donner de l'exercice à ses gambettes qui se rouillaient. Malheureusement, ses pas le menèrent trop rapidement au marché où il avait l'intention de se payer un casse-croûte et soulager son estomac qui criait famine. Faut dire qu'il n'avait rien avalé depuis l'arrivée de Lisette à Lyon. Il n'avait pas sa tête à ça.

Alors qu'il était devant un stand de frouezh et bavait devant une poire et une banane, il entendit crier derrière lui. Rectification faite : on lui criait dessus. Il sursauta et reconnut sa blonde. Il plaqua un sourire sur son visage et tâcha de cacher son embarras qui s'en venait croissant.

Et voilà, le face à face tant redouté... pensa t-il.

Il croqua dans la poire qu'il venait d'acheter avant de lui répondre. Ainsi trouverait-il le temps de trouver ses mots.


- Tu es devenu fou?! Pourquoi ce duel?!

Il resta la regarder un bon moment, n'ayant pas encore trouvé quoi lui répondre. Ses raisons de la veille n'étaient plus si évidentes à ses yeux.

- Hé bin, je... Il déglutit, et retrouva une certaine décontraction. Ce ne sera pas un combat en bonne et due forme, j'ai l'intention de te laisser une chance. Quant à la raison du duel... je me sentais rouiller, j'avais envie d'un peu d'exercice. Tu m'en veux pas, hein ?

Il lui fit son plus beau sourire, en espérant que sa raison (ô combien risible) passerait comme une lettre à la poste. Faisant mine de s'en ficher de sa réponse, il se tourna vers Croktou et sortit un pot de miel... un peu déjà beaucoup vide... qu'il tendit au toutou en souriant. Celui-ci, évidemment se jeta dessus et il ne resta bientôt plus grand chose du miel. Le bocal était maintenant étincelant.

Mel leva le regard vers Lisbelle, et d'un murmure lui demanda, tout en montrant d'un signe du menton l'étal de fruits et de légumes.


...Et toi, tu veux quelque chose Lisette ?
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Est-ce qu'on se trimbale avec une bannière sur la tête einh ?
Lisbelle
Le regard passa du chien au museau rempli de miel, au jeune homme qui espérait, semblait-il, s'en sortir avec une excuse qui, il fallait bien l'avouer, était plus que foireuse.
Il avait envie d'un peu d'exercice, alors il provoquait en duel sa meilleure amie? Bien sûr!! C'est ce qu'on fait tous les jours!
La blondinette serra les poings et se mit à hurler, sans même s'en rendre compte:


Si tu avais besoin d'exercice, tu ne pouvais pas aller courir comme le fait tout le monde?!! Nan mais t'as pas trouvé mieux comme excuse bidon?!! Tu veux me tuer, c'est ça?! Tu sais très bien que je ne tiendrai pas une minute dans cette lice!

Ah bah ayé, elle était en colère. Si elle ne lui en voulait pas? Oh mais bien sûr que si! Surtout par le fait qu'il ne lui donne pas la bonne raison. Elle se doutait bien que ce duel cachait autre chose qu'un simple dérouillement*...
Mais soit, il voulait la battre, elle n'allait pas reculer. Sa raison à elle? A vrai dire elle ne le savait pas très bien. Peut-être lui prouver qu'on ne la provoque pas sans explication valable. Peut-être pour voir aussi jusqu'où elle pouvait aller, ou jusqu'où lui, pouvait aller... Allez savoir...
Toujours est-il qu'elle finit par hocher la tête, sans quitter son regard.


Très bien, tu veux ce duel, eh bien tu l'auras. Rendez-vous demain à la lice, à 15h, comme stipulé sur ce pli!

Et lisbelle de repartir dans la direction opposée à son ami, telle une furie, un chien au museau rempli de miel sur les talons.

Le fameux dimanche, après un entraînement acharné

Plus l'heure approchait, plus la blondinette paniquait. Certes, elle savait que Melou n'irait pas lui faire de mal, certes, elle avait demandé à combattre sans arme, certes elle savait que ce n'était qu'un combat amical, mais elle ne pouvait s'empêcher de se ronger les ongles sous le regard morne de Croktou.
Elle repensait à la veille, où elle s'était fait réprimandée par Zorin, qui, il fallait bien l'avouer, n'avait pas vraiment tort. Ce duel était stupide. Qu'en ressortirait-il? Rien, à part des bleus. De plus, Melou était pratiquement certain de remporter la victoire, tant la blondinette avait la force d'une brindille.
Elle allait finir en un hématome géant, c'était certain...
Elle aurait peut-être mieux fait de rester dans cette cave où son ami l'avait enfermée la veille...

La jeune fille poussa un long soupir en regardant son chien qui la regardait la langue touchant presque le sol.


Va falloir y aller, n'est-ce pas mon gros... lui fit-elle en se mordant les lèvres. Non mais qu'est-ce qui lui est passé par la tête?! Enfin, ce n'était pas le moment de baisser les bras.

Elle enfila alors des braies, et une chemise qu'elle mettait lorsqu'elle devait travailler dans les champs. Ses cheveux furent remontés en un chignon lâche, afin d'éviter d'avoir des mèches blondes l'empêchant de voir correctement.

Puis elle inspira un bon coup, et ouvrit la porte de la chambre, pour s'engouffrer dans le couloir, direction la lice. Pourvu qu'il n'y ait pas trop de spectateurs, pour voir comment elle allait mordre la poussière...




*Dérouillement, du verbe dérouiller, dans le langage lisbellien

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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Zorin
Dès le levé du Soleil Zorin était déjà debout et habillé.. enfin, faut dire que la veille il n'avait pas pris le temps de se dévêtir,et même de se coucher, puisqu'il était un peu trop préoccupé par l'idée brillante qu'avait eu Melar. Enfin, ce qui le dérangeait le plus c'était surtout que son amie avait acceptée. Il la savait blonde mais tout de même il aurait crû qu'elle aurait le bon sens de refuser cette provocation... mais bon.. faut croire que non..

Et ce n'est pas comme si Zorin n'avait pas essayé de la dissuader. il l'avait même enfermé dans une cave, elle aurait franchement dû y rester à son avis.. et puis ce n'était que l'histoire d'une soirée , elle ne serait pas resté là toute sa vie il serait venu la libérer après que le duel eu été annulé et comme ça, elle ne risquerait rien de bien grave, si ce n'est de croiser une araignée mais c'était tout de même moins dangereux qu'un duel! Bon elle lui en aurait voulut un temps mais au bout du compte tout le monde en serait sorti gagnant...

Mais bon ça ne servait a rien de supposer sur le passé , il n'avait pas réussi à la convaincre de changer d'avis et le combat allait avoir lieu qu'il le veuille ou non. Il se dirigea donc à la Lice et s'installa au premier rang en regardant du côté où devait se présenter Lisbelle lorsqu'elle ferait son entrée.

Et lorsqu'elle apparut, Zorin ne put s'empêcher un petit sourire..c'est que voir Lisbelle habillée de cette façon.. surtout sa coiffure.. ça ne lui allait pas vraiment... eh non.. Lisbelle n'avait rien d'une duelliste.. elle allait se faire massacrer.. il ne restait plus qu'à prier pour qu'elle reste en vie..


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Maximien
Maximien était présent dans les tribune de la lice, il observait le combat...

Il se demanda si le Sieur Zorin n'avait pas payer l'arbitre pour évité que Dame Lisbelle ne se fasse mal en voyant le cou qu'elle porta à son ami...

Il regarda quand même la fin et applaudit la vainqueur

Melar
Le défi lancé, il n'aurait pas cru sans le voir qu'elle serait si déterminée à se battre. Ou plutôt à essayer de lutter pour qu'il ne la bleuisse pas trop. Son excuse pathétique n'aura pas vraiment été crédibilisé et c'est d'un oeil sceptique qu'elle repartit aussi vite qu'elle n'est venue, laissant Melar sur sa fin.

Le lendemain, les yeux encore plus engourdis de sommeil que la veille, il rejoignit Lisbelle dans l'arène. Lorsqu'il la vit accoutrée ainsi, de loin, il ne put s'empêcher de sourire.


Bonjour mignonne ! Je vois que tu t'es mise en tenue de combat...

Lui-même n'avait quasiment rien changé dans sa tenue, si ce n'est qu'il s'était mis un foulard autour du crâne pour tenir ses quelques mèches rebelles.

Il sourit et allait faire quelques pas de plus vers elle pour la rassurer encore davantage quand il entendit une voix caverneuse :


- A voooos maaaarques !

L'arbitre était semble t-il déjà arrivé... Le bougre était trop rapide et demandait déjà à Melar et à Lisbelle de se mettre en joue, le jeune homme lança un regard désolé vers la blondinette.

Le combat allait maintenant débuter d'un instant à l'autre et Melar aurait aimé rire un peu avec Lisbelle pour dérider l'atmosphère. Il sentait bien que la jeune fille ne prenait pas ce défi à la rigolade, mais sérieusement. Il aurait aimé la rassurer, et même se rassurer en se disant qu'il était totalement anodin et n'aurait aucune conséquence. Mais lançait-on un combat comme celui-ci tous les jours ? Mel était donc définitivement détraqué et il était maintenant publiquement connu qu'il avait un pet au casque. Se vengeait-on d'un amour par la violence, même amicale ?


Combattez !

Il força un peu son visage à prendre un air décontracté et à sourire, lorsqu'il s'avança vers Lisbelle, les bras tendus. Il ne savait pas exactement comment faire sans épée. Il n'avait combattu au pugilat que dans les rues de Narbonne il y a des années de ça... mais jamais contre une fille, ni sans vouloir lui faire de mal.

Il rabaissa ses bras comme un pantin dégingandé, et resta la regarder, sans savoir s'y prendre... et ne vit pas ce premier coup l'atteindre au visage.

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Est-ce qu'on se trimbale avec une bannière sur la tête einh ?
Lisbelle
Que le spectacle commence!

Elle avait donc quitté l'auberge d'humeur légèrement sombre, se demandant dans quel état elle retrouverait sa chambre le soir. Entière? Oh ça elle l'espérait bien, combien de fois elle avait répété à Zorin que Melou ne lui ferait aucun mal!
Elle avait confiance en son meilleur ami, ce n'était pas la question, mais bien souvent, lorsque l'on est en pleine action, on se prend au jeu et parfois les gestes sont de réflexes que l'on regrette après. Voilà ce qu'elle redoutait le plus.
Oh pas de son côté, elle connaissait l'étendue de sa force, et savait que Melou ne risquait rien avec elle, mais elle, pourvu qu'elle ne finisse pas avec le nez cassé...

La distance jusqu'à la lice se fit dans un silence profond, même Croktou, qui semblait-il avait compris qu'il allait se passer quelque chose au vu de son port haut et droit, truffe en l'air, contrairement à d'habitude où il partait toujours en avant à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, et la blondinette arriva enfin au lieu de rendez-vous.
Elle s'arrêta une seconde, regarda le ciel gris comme adressant une prière muette au Très Haut et se dirigea vers les gradins.

Elle espérait bien y trouver Zorin, et en effet ce fut le cas. Elle s'avança vers lui sans un mot, légèrement plus blanche que d'ordinaire, et s'arrêtant à sa hauteur :


Je peux te laisser Croktou s'il te plaît? Je crois que je n'ai point le droit de le faire participer...

Elle essaya de rassurer son ami d'un sourire timide, mais celui-ci se fit un chouilla crispé. Malgré tout, elle avait la frousse.

Puis elle redescendit, pour rejoindre le centre de l'arène, où se trouvait à présent son futur adversaire. Elle lui fit un petit coucou de la main. Après tout, rien ne les empêchait de continuer à montrer leur amitié, même si ils allaient se battre l'un contre l'autre dans les secondes à venir.
Elle avança vers lui, serrée dans ses braies. Fallait bien avouer qu'elle n'avait pas l'habitude de porter pareille tenue, tout comme le chignon sur sa nuque. Quelle allure elle devait avoir... Si Marraine Royal et Jean la voyaient d'en haut, ils devaient bien se marrer...


A voooos maaaarques !

Lisbelle écarquilla les yeux. Non, ça commençait déjà?! Mais elle ne s'était même pas entraîné! Elle pensait avoir quelques minutes avant le combat histoire de s'échauffer, mais apparemment non...

Elle posa ses grand yeux bleus sur Melou qui avançait doucement vers elle, pas vraiment l'air de vouloir lui porter le coup du siècle, mais bras en avant, et elle porta instinctivement ses bras devant elle, les poings serrés au niveau du visage, comme pour se protéger d'un coup violent qu'on lui porterait. Et sans comprendre ce qu'il se passait, elle tendit le bras droit en avant avec force, voulant seulement le faire reculer. Mais le poing atteignit le visage du jeune homme, le laissant autant sur les fesses que la blondinette qui rouvrit les yeux en grand, stupéfaite de ce qui venait de se passer.
Voyant son ami reculer sous le coup de l'impact, elle porta la main à sa bouche comme si elle venait de faire une grosse bêtise, et s'approcha de Melou, l'air inquiet.


Melou ça va?? Je ne t'ai pas fait mal??


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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Melar
La journée était bien riche en émotions... mais n'était toujours pas terminée.

Voici à quoi pensait Melar alors qu'il était étalé par terre comme une loque, le nez en sang et l'allure peu fière. Il n'avait jamais vu Lisbelle se déchainer ainsi, voulait-elle elle aussi se venger de quelque chose sur lui ? Il essuya le sang avec sa manche et se releva en lui adressant un sourire un peu de guingois. C'est qu'il avait pris pour cher le Melar... il s'était pas attendu à ce que Lis le frappe vraiment.


Oui oui, ça va... t'inquiète pas. Je croyais que tu avais une force de mouche einh ? Tu m'as sacrément démâté le nez là ! lui dit-il en riant.

C'est un jour à marquer dans les annales. Melar se fait rosser par une jeune femme, blondinette de surcroît... mais pire que tout, elle s'appelle Lisbelle ! Si on lui aurait dit ça un jour, il ne l'aurait sans doute pas cru. Mais le match n'était pas fini. Il se mit en joue, décidé à ne plus se laisser avoir aussi aisément.

Cette fois, je ne serais pas tendre avec vous, jeune fille.

Il avait essayé de faire une voix rauque, histoire de l'intimider un tant soit peu... mais sa voix avait fini à dreuz, étouffée par un rire naissant. L'air de rien, il s'approcha d'elle qui roulaient toujours de grands yeux. C'était donc la première fois qu'elle frappait quelqu'un ? Cela n'avait rien d'étonnant en soi... Lisbelle était la plus douce créature que Melar ait jamais rencontré, la plus guinaouec aussi.

Histoire de ne pas faire chou-blanc, Melar la poussa (gentiment?) pour ne pas la blesser. Mais c'est qu'à la fin, elle n'est pas si douillette que ça la blondinette. Elle n'a sans doute quasiment rien senti de son coup en traître.



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Est-ce qu'on se trimbale avec une bannière sur la tête einh ?
Lisbelle
La blondinette ne pouvait détacher son regard de son ami les fesses sur le sol, le nez en sang. C'était elle qui avait fait cela? Aurait-elle plus de forces qu'elle ne le croyait? Impossible... Surtout qu'elle n'avait absolument pas voulu lui faire de mal, juste le faire reculer...
Mais il ne servait à rien de se poser des questions dans ce genre d'endroit, et à cet instant même. Il ne fallait pas baisser sa garde, si elle ne voulait pas finir avec le nez dans le même état que le sien.


Cette fois, je ne serais pas tendre avec vous, jeune fille.

La blondinette ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Elle ne le croyait pas. Même si elle, l'avait esquinté, elle ne pouvait croire qu'il irait jusqu'à lui rendre la pareille.
Et en effet, il avança vers elle avec une expression sur le visage qui voulait se faire intimidante, mais qui ne trompa guère la jeune fille.
Et pourtant, elle se retrouva à son tour sur le fessier, bousculée par son ami. Expression de stupéfaction se lisait sur le visage, et aussitôt remplacée par un air amusé. Elle se releva en époussetant ses braies, ne pouvant réprimer le rire qui s'échappait de sa gorge.

Un duel ceci? On aurait plus dit une grande farce! D'ailleurs Lisbelle porta son regard sur les gradins, fort heureusement il n'y avait pas grand monde à assister à tel spectacle. Zorin quant à lui devait être à présent rassuré, Melar avait prouvé qu'il ne pouvait vraiment la blesser. Tout au plus, une égratignure sur les fesses. Bah oui, la blondinette avait senti une sorte de morsure sur le derrière lorsqu'elle était tombée, sûrement avait-elle atterri sur un caillou. Elle devait avoir l'air malin si ses braies étaient déchirées à cet endroit...


Tu m'as prise au dépourvue là!Ce n'est pas du jeu! fit-elle en avançant droit vers son ami, mains tendues en avant, pour le pousser à son tour, mais s'arrêtant aussitôt après ses paroles. Ce qui se déroulait sous ses yeux l'étonna au plus haut point : un immense chien d'habitude l'air endormi était entré dans la lice, et courrait vers Melar, gueule ouverte, l'air de vouloir attaquer. Lisbelle comprit alors que Croktou avait cru que le jeune homme avait voulu porter la main sur sa maîtresse, et comme il avait été dressé pour la protéger, faisait son devoir en se ruant sur Melou.
La blondinette poussa violemment, plus qu'elle ne l'aurait voulu, son ami sur le côté, l'envoyant sur les roses, mais l'écartant du trajet du chien, et cria sur l'animal qui s'arrêta subitement, pour se tourner vers elle.
Elle avança alors vers son compagnon à quatre pattes, le gratouilla derrière les oreilles, ce qui avait pour effet de le calmer, et se retourna enfin vers Melou, vers qui elle avança.


T'es mouru Melou? demanda-t-elle penchée sur lui, les mains posées sur ses genoux, un grand sourire sur les lèvres. Je crois que nous tenons le vainqueur de ce duel non?^^

Bon bien sûr il avait été quelque peu perturbé, ce duel, mais bon, c'était les aléas de la vie...


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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Melar
Le fou rire qu'il avait vainement essayé de refouler tantôt pris toute son ampleur et ne connut de fin que lorsque Melar aida Lisette à se relever. Il semblerait qu'elle soit mal tombée et que son fessier en ait pris un coup. Il lui offrit son plus beau sourire narquois.

Chacun son tour ma belle. Au moins tu ne saignes pas du nez, toi ! ... ça va quand même ?

En guise de réponse, il reçut en plein visage le rire cristallin qui caractérisait son amie. Bon, il semblerait qu'elle ne lui en veuille pas. "A la guerre comme à la guerre einh" Ca ne pouvait se terminer là, Lisbelle était très rancunière. Il n'avait pourtant fait que se venger...! Elle allait à nouveau le pousser, lorsqu'elle s'arrêta soudain, pour rester bouche bée regardant par-dessus l'épaule de Mel. Celui-ci finit par se retourner en voyant que Lisbelle ne réagissait plus. Mal lui en pris... il vit un chien énorme qu'il n'eut pas le temps de reconnaître dans le feu de l'action... et sentit que Lisbelle le poussait, le propulsait plutôt. Il se retrouva les quatres fers en l'air 3 mètres plus loin avec une expression ébahie sur le visage.

Mais que... allait-il demander à Lisbelle avant de reconnaître le chien fauteur de trouble.

T'as réussi à dresser ton chien pour me déstabiliser et gagner le match !

Sur le moment, il resta les sourcils froncés, plus étonné qu'énervé. Puis un sourire fendit son visage lorsque Lisbelle s'autoproclama grande vainqueuse.

Je crois que nous tenons le vainqueur de ce duel non?^^

En effet, Melar avait pris plus de coups -et pas des moindres- que Lisbelle. Son nez voyait encore un peu rouge, et il avait mal aux côtes. Le jeune homme aura retenu la leçon : ne plus jamais défier une blonde surtout celles à chien, ces spécimens là cachent trop bien leur jeu.

Bon, je ne sais si tu la mérites vraiment, mais je vais t'offrir une tisane en taverne. Pour me faire pardonner de ce défi stupide que je t'ai lancé. Par contre, il va falloir que tu répares le mal que tu m'as causé. J'ai besoin de soin, j'ai mal au nez et je crois que tu m'as cassé une côte...

Un grand sourire accompagna ces paroles, il avait sans doute exagéré un chouilla mais il ne pouvait s'en empêcher...

Edit : fautes d'orthographe

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Est-ce qu'on se trimbale avec une bannière sur la tête einh ?
Zorin
Et voilà le combat avait commencé et tout se déroulait comme....................... Lisbelle l'avait prédit eh.. c'était simplement un combat entre amis et contre toute attende Melar mordait la poussière..

Zorin s'en était fait pour absolument rien... ça ne ressemblait même pas à un duel.. on aurait plutôt dit une chamaillerie classique entre 2 enfants en bas âge.. et comme la coutume disait qu'on ne touchait pas aux filles..Bon certes, Lisbelle était tombée sur les fesses... mais Zorin soupçonnait grandement Melar d'avoir fait cela pour donner un semblant de réalisme à cette mascarade.. enfin il avait quand même eu raison sur un point.. c'était complètement idiot et inutile..

Zorin secoua la tête...et au même moment aperçu Croktou partir en trombe sur le terrain où s'affrontait les deux belligérants


Pouarf idiot de chien revient ici!!!!!!!! t'as vu ton ombre où quoi????


Zorin sauta par dessus la barrière qui le séparait de la lice, se mit à la poursuite du chien...et finit par s'enfarger les pieds* et tomba à plat ventre par terre s'éraflant la paume des mains eh.. en se relevant il aperçu Croktou s'arrêter net sous ordre de sa maîtresse.. ce ***** de chien n'écoutait que elle visiblement..

Zorin se releva et se rapprocha du groupe en s'apercevant au passage que les braies de Lisbelle avait un peu souffert..ce qu'il ne manqua pas de faire remarquer...

s'adressant aux 2 duélistes en herbe:


heum! vous êtes content j'espère? c'était complètement stupide! faudra me dire à quoi ça vous à avancé... ça ressemblait même pas à un vrai duel en plus.. d'ailleurs Lis.. j'ai l'impression que tes braies on plus souffert que toi du combat..elles ont été percée eh.. faudra les changés si tu veux mon avis...

et en lui montrant ses mains éraflé par sa chute..:

ah et tu vois même moi je suis plus mal en point que toi eh..

* version québécoise de s'emmêler les pieds

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Lisbelle
Et le vainqueur est...

D'une main Lisbelle tenait Croktou qui avait perdu de sa combativité, remplacée par de l'amusement, au vu de sa queue qui remuait sans cesse et de la langue qui tombait presque par terre, et de l'autre elle se massait son derrière endolori. Mais son regard ne quittait pas son ami, le petit sourire toujours au coin des lèvres.

T'as réussi à dresser ton chien pour me déstabiliser et gagner le match !

La blondinette se remit à rire, tout en caressant la tête de l'animal qui s'approchait de celui qu'il avait voulu mordre quelques secondes plus tôt.

A vrai dire je n'avais pas l'intention de l'utiliser, il a voulu m'apporter son aide de lui-même^^ Mais il n'est pas stipulé dans les règles que l'on a pas droit d'emmener un chien sur le terrain non^^

Son rire ne cessait pas. Le déroulement de ce combat n'avait pas du tout été ce qu'elle avait imaginé, elle qui se voyait quelques instants plus tôt contusionnée de partout, presque mourante. A la place, elle avait réussi à mettre Melou au sol, et s'en sortait avec aucune égratignure, ou presque. Et elle était (autoproclamée) vainqueuse!

Bon, je ne sais si tu la mérites vraiment, mais je vais t'offrir une tisane en taverne. Pour me faire pardonner de ce défi stupide que je t'ai lancé. Par contre, il va falloir que tu répares le mal que tu m'as causé. J'ai besoin de soin, j'ai mal au nez et je crois que tu m'as cassé une côte...

La blondinette aida son ami à se relever, sans se départir de son grand sourire.

Tu apprendras qu'il faut toujours se méfier des apparences! Ce n'est pas parce que je suis toute menue que je ne suis qu'une faible fille^^ dit-elle alors que quelques minutes plus tôt elle était persuadée de mordre la poussière! Puis plissant légèrement le nez : Tu m'offriras autre chose que de la tisane? J'aime pô ça... En échange je te soignerai ton nez. Tu n'as quand même pas trop mal...? Pour la côte, il faudrait plus que tu vois un médicastre, je ne saurai que faire moi...

Elle sentit alors Croktou se retourner, et fit de même, pour voir Zorin qui approchait. Il semblait passablement énervé, mais la jeune fille sentait qu'il était tout de même rassuré. Elle voulut répliquer mais il parla alors de ses braies.
Elle sentit la rougeur sur ses joues venir avec force, et plaqua ses mains sur son fessier à la recherche de l'accroc, jusqu'à ce qu'elle le sentit sur la fesse droite... Rougissant de plus belle, ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait montré une partie de son derrière à qui voulait le voir, elle essaya de cacher le bout de chair mis à découvert de sa main, en restant bien en face de ses deux amis.


Vous n'avez rien vu hein... Nous nettoierons tes mains une fois rentrés bichon, d'ailleurs... si on partait...?

Et Lisbelle de s'approcher de la sortie, à reculons.
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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
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