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Info:
Quand une blonde, ex tête couronnée du Béarn, retrouve un de ces détracteurs bien indiscipliné.

[RP] Blondeur et inconscience

Aimelin_
[RP privé, merci de contacter les auteurs si vous voulez participer ^^]


[Quelque part dans les environs de Tarbes]


Qui a dit que les chemins béarnais n’étaient fréquentés que par les ours ou les brigands en mal de larcins en tous genres ? Certes, ce beau Comté était peuplé d’animaux étranges, et à poils, surtout depuis quelques semaines… mais il était avant tout peuplé par des béarnais qui plus est, fiers de l’être.

Cela faisait quelques jours que l’envie d’aller débusquer quelque gibier trottait dans la tête du jeune boulanger. Il avait profité de son petit séjour à Tarbes non loin de ses amies pour arpenter les chemins tout autour de la ville, son arc accroché à la selle d'Altaïr. S'il était habile au maniement de l'épée, il n'en était pas moins habile à celui de l'arc, arme que lui avait fait découvrir son oncle dans sa plus tendre enfance. Il allait bientôt reprendre l’entraînement avec Dance et il lui fallait être en forme s’il ne voulait pas se retrouver avec une épée pointée sous la gorge, et un éclat de rire à l’autre bout.

Ce matin là il fait assez froid quand il quitte l’Auberge pour une ballade. Veste chaude enfilée sur sa chemise, ses gants de cuir pour le protéger du froid, le ceinturon de son épée lui aussi accroché à la selle pour être libre de ses mouvements, il prend la direction du chemin qui part sur Pau, avec pour seule compagnie, le bruit des sabots qui martèlent doucement le sol.

Il s'est arrêté. Regard gris qui fixe droit devant lui. L’étalon renâcle tandis que le jeune gars caresse doucement son encolure en murmurant.


- tout doux Altaïr… regarde moi ça là bas… une belle famille de cochons sauvages… et à portée de mes flèches.

Sans quitter le gibier des yeux il saisit son arc et attrape un trait dans son carquois accroché à sa selle. La flèche encochée, sa main tient l’arc avec souplesse mais sûreté, ses doigts ramènent doucement la corde vers sa joue. Concentration de quelques secondes avant qu’un bruit sec accompagne la course du trait vers l’animal le plus petit lorsqu’il lâche la flèche.
Panique dans la famille des cochons qui prennent la poudre d’escampette. Mais le dernier traîne, il l’a touché. D’un geste rapide sa main replace l’arc, pour le remplacer par les rênes qu’il maintient un instant le temps de suivre la direction du petit troupeau affolé qui s’élance en suivant le chemin droit devant eux.

Un petit sourire, sa main relâche enfin les rênes, ses jambes se serrent à peine… l’étalon bondit et se lance au galop. La battue et les premières foulées arrachent du sol de petits cailloux qui volètent de chaque côté.


- YYEEAAARRRR…Allez mon beau…Va !

Le rythme des sabots qui frappent le sol encore froid s’accélère sans arrêt. Tel une arme secrète, l’animal déploie tout son pouvoir ; ses foulées sont incroyablement longues et rapides. Grand galop, vent dans le visage et dans les cheveux, sourire insatiable de plaisir, sans quitter les fugitifs des yeux. Ils disparaissent au virage que fait le chemin au devant d’eux.

Aime se redresse légèrement, tire doucement les rênes vers lui pour faire ralentir sa monture qui ne semble pas spécialement d’accord après avoir goûté à ces quelques minutes de liberté. Devant, le chemin... sur la droite, une sente qui serpente entre les arbres pour rejoindre le chemin un peu plus loin en contrebas. Aime fait pivoter Altaïr sur lui-même. Le cheval sent son cavalier prêt à repartir et piaffe.
Les yeux rivés sur la sente, un petit sourire qui s’affiche… à nouveau un tour sur place. Une fraction de seconde avant de lâcher sa monture qui bondit de plus belle et fonce vers le sous bois.
Il faut accélérer ses sales bestioles courent très vite . Tout en laissant Altaïr exploser d’énergie, le jeune gars gère sa trajectoire. Il le retient un instant pour contourner quelques troncs d’arbres avant de le laisser bondir à nouveau. Il ne fait qu’un avec son cheval, malgré les branches basses, les tours, les détours, il semble collé à sa selle et ne se fait obéir que des mains et des jambes par l’étalon. Voila qu'il commence à pleuvoir, une petite pluie fine et froide qui n'arrête pas la course de l'animal.

Jubilation du cavalier quand il aperçoit le chemin à quelques dizaines de pas en dessous… et le petit troupeau qui continue sa course folle droit devant.


- yep yep !!! allez Altaïr plus vite plus vite !!!

Sourire triomphant quand ils déboulent sur le chemin à quelques enjambées du dernier animal. Sourire qui s’efface un instant. Droit devant eux à bonne portée de course un arbre est tombé et barre le passage.

Il se penche en avant, lâche pratiquement les rennes et laisse libre court à la folie de son étalon. Une battue et celui ci bondit, le cavalier décolle avec lui pour se réceptionner de l’autre côté où il reprend les rênes un sourire victorieux sur les lèvres. Petit regard en arrière avant de reporter son regard au devant et d’écarquiller les yeux.

Il n’a pas le temps d’anticiper le saut pour un autre arbre couché en travers du chemin… il est trop assis alors qu’il devrait être penché en avant…

L’étalon saute, la réception est terrible. Aimelin perd l’équilibre et ses pieds quittent les étriers que la pluie a rendu glissants, il tombe en arrière, sa monture se dérobe sous lui, et il roule sur le chemin pour atterrir à plat ventre dans l’herbe. L’étalon surpris de ne plus sentir le poids de son cavalier calme son galop avant de s’arrêter, pour revenir à côté du jeune gars allongé, la face contre terre.

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Lieutenant mis à pied
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