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Une partie de chasse

richard
[Tôt le matin – Dans la forêt]

Cela faisais un bon moment que je n’avais pas fait une balade en forêt. Et ce matin je m’étais lever bien tôt pour m’adonner à mon activité favorite. Je ne connaissais pas l’endroit, la forêt était bien différente de celle de Franche Comté. J’avais prit mon arc et mes flèches, bien décidé à abattre un bon lièvre qui agrémenterais parfaitement mon potage quotidien.

Le ciel était encore bien bas. Les journées devenaient de plus en plus courte. J’étais vêtu tout de noir et avait bien fait tailler ma barbe blonde. Je ressemblais plus à un homme que cela ne l’était il y a une semaine. Je commençais à me plaire dans cette contré qu’est la Savoie. Ici tout était plus vivant et il n’y avait pas cette espèce de lutte malsaine entre les grands de ce monde.

Je remarquais dans le ciel un rapace qui faisait des tours au dessus de moi. A ne pas en douter, il avait du voir une proie non loin. Je remarquais à mon tour les empruntes d’un gros lièvre toute récente. J’engageais une flèche dans ma corde et commençaient à pister ma proie. J’arrivais alors dans une grande plaine. La ma cible se reposais en haut d’une petite colline. J’armais, visais et tirais, le lièvre tomba mort. Je courrais pour aller chercher ma proie, c’est là que je vis au loin la forteresse. Pourvu que personne ne m’ai vu en haut des remparts…

Il était vraiment temps que j’apprenne à me battre me dis-je, et à me battre pour de belles valeurs.

_________________
Samo
Le Bienveillant était installé dans une chaise de la salle à manger, les pieds sur la table une main sur le ventre, l'autre pendante et l'homme à moitié assoupi. Puisqu'il attendait certains évènements, il avait décidé de se restaurer, puis de digérer tranquillement, comme ce matin n'était pas très chargé pour lui. Il aimait à se lever, ainsi il lui restait jusqu'au midi avant d'avoir quelques obligations ailleurs qu'au castel.

Le sommeil qu'il avait quitté presque une heure auparavant le regagnait lentement alors que son estomac travailler le repas qu'il avait avalé. Les yeux qui peinaient à rester ouvert ne virent pas entrer le jeune garçon venu lui porter l'avertissement de la garde. Lorsque le dit garçon ouvrit la bouche et appela le chevalier, celui-ci se réveilla complètement, et se redressant, fit basculer complètement la chaise sur laquelle il était assis et se retrouva les quatre fers en l'air.


-Messire?? Vous allez bien je... pardonnez moi...


Se frottant le fondement, Samo se releva et l'air bougon déclara.

-Ma foy, on ne surprend pas un pauvre homme comme ça ma parole...

Puis avisant la mine défaite et piteuse du garçon, il lui sourit et lui tapota doucement l'épaule

-Oh aller là, ce n'est point grave, qu'est-ce qui t'amène mon garçon?

L'enfant inspira, et comme s'il avait étudié une leçon par cœur récita d'un bloc:

-Legardedelatourmademanderdevenirvous

-Ohhh! Ho là du calme! Lentement je te prie.

-Oui excusez moi... Le garde... de la tour il ma demander de venir vous trouvez messire, car il dit qu'il y a un homme qui erre à l'orée du bois! Il a un arc et on ne sait pas ce qu'il fait! On m'a demandé de venir trèstrèstrèsvite et je l'ai fait!

-humm. Oui très bien mon garçon, file vite, et si tu le veux prend toi une autre soupe aux cuisines.

Le front plissé par la nouvelle, le Chevalier pris son ceinturon qui était tombé au sol en même temps que la chaise sur laquelle il l'avait suspendu, et sans remarquer le regard émerveiller de l'enfant face au fourreau et à la lame qu'il contenait, il remit la ceinture en place et se dirigea vers la cour, d'où il monterai dans la tour. Qui donc pouvait bien rôder aux alentours du castel? Il n'y avait pas eu de brigand dans les bois depuis deux saisons et personne n'étais sortis à sa connaissance.

Il passa rapidement dans la cour, et monta l'escalier qui menait aux remparts et à la tour. Il était presque sûr de trouver Master en haut à guetter les alentours, car l'homme semblait bien apprécié la vue de cette hauteur.

_________________
Grand-Maistre
Ordre du Lac d'Amour
Dariusz
Le jeune polonais prénommé Dariusz aimait à se promener en forêt, il adorait par dessus tout la chasse. Il s'était longuement entraîné lorsqu'il était dans les Monts de l'Oural, il n'y avait que cela à faire.
Mais seulement, depuis son arrivée à Annecy, il ne faisait que chasser le rat, toujours les rats, et il les vendait aux bouchers de la ville pour se faire un petit pécule. Ce n'était guère glorieux, et décida donc de voir s'il pouvait attraper un lièvre, ou bien un chevreuil, quelque chose de comestible et de bon.

Il se dirigea donc dans la large forêt, vêtu de quelques frusques bien trop voyantes, mais à quoi bon, les animaux ne font pas de différences... quoique...
Le jeune homme garda son arc en main, armé d'une flèche et scruta les alentours, il ne voyait rien, n'entendit rien.
Plus d'une heure, voir deux heures à marcher sur la pointe des pieds, toujours silencieux. La patience était toujours là. Soulagement.

La grande plaine se présenta à lui dans son immensité. Rien. Une colline. Un rapace dans le ciel. D'ailleurs il hésita longuement à l'abattre. Le glorieux aigle se fit si beau qu'il ne risqua aucunement de rencontrer la pointe d'une flèche, du moins aujourd'hui.
Puis un lièvre se fit percevoir sur la colline, tout en haut. Peu habile que celui-là, il finira tout droit sur le feu, puis le ventre du jeune homme affamé.
Un petit sourire, et il lança sa flèche. Il ne vit pas où elle tomba exactement, mais au final l'animal était bien mort. Il l'avait touché!

Il se précipita en sa direction et attrapa une patte lorsqu'il vit un autre chasseur face à lui.
Une grimace, puis un petit sourire taquin pour ensuite s'exprimer.


Tiens donc! Je te connais toi! Richard! Tu ne t'amuses plus à boire mes verres en taverne, il faut aussi que tu viennes t'acaparer mon lièvre!
Je ne me laisserai point faire, c'est ma flèche qui est logée dans son cou!


Puis, il regarda en direction de l'animal et vit que la flèche n'était aucunement à lui.
Se sentant assez mal à l'aise, plutôt minable, il ne laissa rien couler de ses sentiments, et continua à dire que c'était là son butin de chasse.
richard
Un regard de trop vers le château qu’un gaillard robuste se précipitait vers ma proie. J’engageais une flèche et m’approchais de l’homme qui avait saisi la bête par une pâte et soutenait mordicus que c’était sa flèche alors que c’était bien la mienne. Je reconnue bien vite l’animal qui voulait me voler. Ce n’était autre que ce bougre de Dariusz l’alcoolique au croyance oriental. Il me regardait droit dans les yeux moi je fit de même bandant mon arc.

Alors comme cela l’ami tu veux me voler mon garenne.

Sourire taquin…

C’est pas toi qui parlait de couper la main aux voleurs et la langue des menteurs ?

Je lâchais ma flèche, détournant au dernier moment mon arc pour que celle-ci se plante juste à côté de ses pieds. Au moins il aurait une belle frayeur….

Ce que je te propose, c’est que vu le temps avancé, c’est qu’on se le mange maintenant, va donc chercher du bois pour le feu pendant que je l’éviscère.

J’attrapais le lapin en souriant et commençait la basse besogne d’une main habile avec mon coutelas courbés.

_________________
Dariusz
Diantre, le bougre l'aura eu en parlant de ses croyances et de ce qu'il aura fait par le passé à tout ceux qui mentaient et volaient.
Prit la main dans le sac, et après avoir virevolté pour éviter une flèche qui, de toutes façons, ne l'aurait point atteinte, il se mit à rire doucement.


Bien, tu m'auras eu cette fois-ci. C'est très aimable à toi de partager ton butin, voici deux heures que je parcoure les bois à la recherche d'un animal à me mettre sous la dent.
A croire que je n'ai point mangé depuis... deux heures!
Mais... dis moi... ne vas tu point te sauver pendant que je vais chercher le bois?


Il le scruta tranquillement, et se dit qu'il pouvait le faire confiance, c'était là un brave homme, tout ce qu'il y a d'admirable en ce monde, le coeur emplit de bonnes valeurs.
Il n'attendit point de réponse et s'éxécuta à aller chercher quelques brindilles et branches.
Le jeune homme revint les bras pleins, et tourna la tête. Il y avait donc un castel qu'il ne l'avait pas remarqué! Dos à lui d'un côté, il ne pouvait avoir les yeux derrière la tête, déjà qu'ils étaient plus gros que son ventre...
Les branches furent jeter au sol, et les regards se portèrent sur le lièvre.

L'assemblage du feu commença, et il crépita. La douce manière de créer le feu avec le peu de moyen, l'art du paysan dans toute sa splendeur.


Voici! C'est prêt! Plus qu'à l'embrocher sur une épée, le faire cuire et nous aurons notre douce pitence!
Quoi? N'as-tu point encore terminé? Tu vas plus vite à terminer tes pintes!


Il ria de bon coeur.
richard
Et voilà que mon ami était revenu, il avait allumer un bon feu. Planter les bâtons sur les côtés comme il le fallait. Quand à moi je finissais de le vider. Je mis la peau de côté, elle pourrait être vendu sur le marché. Une épée, il fallait une épée…

Tiens donne ton épée, moi j’en est pas.

J’allais prendre l’épée qu’il me tendis, j’observais sans rien dire la lame parfaitement aiguisé de l’arme de mon ami. On pouvait y voir un blason avec un lion, un aigle, un W et l’image de Saint Pierre. Je regardais Dariusz dans les yeux, il n’était sans doute pas celui qui semblait être. Mais je gardais pour moi mes interrogations. Chacun ses secrêts et ses non dits. Pour moi c’était Dariusz et point à la ligne.

J’attrapais ma gourde à ma taille et lui lançais.


Tiens bois un peu, cela te remettra de tes émotions. Et comme le dit sainte boulasse, « C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate. »

J’embrochais alors la Bêeeeettteeeee et la mis à rotire joyeusement.

Tu crois que c’est quoi cette forteresse, elle à l’air bien vide. Tu sais à mon avis on va voir débarqué ici je sais pas qui sous peu. Ils n’ont pas pu ne pas nous voir…

Sourire… En regardant vers le ciel…

Comme celui-là la haut, il est vraiment beau… A mon avis il en veut à notre garenne, va falloir faire attention…

_________________
Dariusz
Il lui tendit l'épée. Il regarda son ami qui s'interrogeait certainement sur la signification du blason. "Pourvu qu'il ne pose point de questions!"
Ouf, il n'en posa aucune et pourfendit le garenne d'un coup bien visé.

Le jeune homme prit aussitôt la gourde que Richard lui tendit et en bu quelques gorgées appétissantes. Il avait bien entendu sa propre gourde, mais il n'allait pas refuser un cadeau de la Sainte Boulasse!

Il regarda la belle bestiole flamber et crépiter, la bave aux lèvres. Puis se retourna pour contempler le Castel.


Hmm, j'espère qu'il n'appartient point à un triste Sire qui pensera que l'on pratique le bracconage sur ses terres. Certainement sommes nous fous de manger ici, à la vue de quelques soldats embusqués derrière ces remparts.
Boaf, il n'y a pas de folie sans feu.
Ceci dit, s'il est vraiment abandonné, j'en ferai bien ma demeure...


Puis, il scruta l'aigle d'en haut.

Oui, il est magnifique, c'est bien cela qui lui a sauvé la vie!

Bien entendu, il ne fallait pas que Richard sache que le jeune polonais a retrouvé sa flèche à des lieues du lièvre...
Samo
Arrivé au haut des remparts, le Grand-Maistre constata en même temps que le garde, qu'il y avait à présent deux silhouettes, installés près d'un feu naissant. Que faisait-ils là? Les villageois rentraient rapidement chez eux, fuyant les bois et leurs abords pour les dangers qu'ils recelaient. Des brigands? Pourquoi s'arrêteraient-ils là? Pour surveiller les abords? Des éclaireurs sans doutes... Il fallait s'assurer de leurs intentions, et le cas échéant, s'occuper de ces hommes.

Il descendit rapidement les marches pour se retrouver dans la cours. Il y avait là déjà quelques personnes, qui avaient eu ouïdire de ce qui se passait au delà des remparts, et s'interrogeaient tout autant de ce qui se passait. Le chevalier envoya chercher ses armes et sélectionna quatre des hommes présents dans la cour. Puis s'adressa à un page qui attendait toujours des instructions pour lui.


-Garçon, si quelqu'un croise le sénéchal, Master ou Lisyane, qu'il me les envoient céans. Nous allons probablement avoir des invités particuliers très prochainement...

Rapidement, son armure arriva, et on l'aide à s'en vêtir. Il ceignit son épée par dessus tout cela, et monta sur son cheval. Il tourna la bête vers l'entrée du castel et pris son écus qu'on lui tendait. Il traversa la herse, et fut rejoint par les quatre autres hommes qui s'étaient eux, munis de lances. Il s'adressa à l'homme qui se tenait à sa gauche.

-Régean, évitons un combat mon ami, mais soyons prêts à nous battre au cas où... Il ne sont que deux, et à pied, il serait dommage d'avoir à les abattre froidement. Évitons tout effusion de sang si cela est possible.

Puis ils s'élancèrent au petit galop. En quelques minutes il arrivèrent au sommet de la colline sur laquelle les deux gens s'étaient rencontrés. Ils étaient tout proches, à côté d'un feu, qui avaient terminer quelques instants auparavant (et oui cela prend du temps mettre une armure tout de même... ) leur repas, qui demeura donc un fait inconnu de Samo. Les cavaliers firent le tour, deux se plaçant derrière les hommes, et deux aux côtés du chevalier. Le heaume et la visière toujours en place, il s'adressa aux deux hommes qui regardaient les regardaient.

-Messires, qu'est-ce qui vous amène céans, à moins d'un quart de lieu des murailles du castel du Noble Ordre du lac d'amour? Nos gardes vous ont vu rôder aux alentours de la forteresse.

Puis désignant l'épée et les arcs

-Disons que vous êtes équipés de manière suspecte... D'où venez vous?

_________________
Grand-Maistre
Ordre du Lac d'Amour
richard
Je finissais de sucer jusqu’au bout l’os de la patte de lapin, quand on entendit au loin des bruits de chevaux aux gallots.

Tiens ils sont enfin réveillé, sourire…

J’attrapais ma gourde de gnole et en prit une rasade.


Et ben l’ami, y a rien de telle qu’un bon repas après une bonne balade en forêt.

J’ouvrais ma sacoche pour en sortir un bout de fromage, j’en coupais un morceau pour Dariusz et lui tendis. Je fis de même pour moi, et c’est à ce moment là que les hommes en armure nous encerclèrent. Le chef s’avança et nous expliqua que nous étions devant le castel de l’ordre du lac d’amour. A en voir leur allure et leurs façons de parler, il ne pouvait que s’agir d’un ordre de chevalerie. Le hasard avait bien fait les choses me dis-je.

Toujours est il, qu’il nous fallait nous sortir de ce guêpier où nous nous étions mis. Et comme à mon habitude, j’allais dire franchement les choses… Je me levais donc laissant ma dague à terre et finissant au plus vite ma bouchée en faisant attention de ne pas m’étouffer.


Bien le bonjour l’ami. Je suis frère Richard de l’ordre Grégorien,

Faire parti d’un ordre monastique était toujours bien vu des nobles gens.

Delaulne est mon patronyme. Je faisais une promenade dans les bois lorsque j’ai vu un garenne trônant ici sur cette colline. Je me suis dit : On ne va pas gâcher si bonne nourriture, alors je l’ai abattu. C’est là que mon ami Dariusz est arrivé et que l’on a décidé de le manger sur place.

Sourire…

Enfin, je suis bien content que vous soyez venu à notre rencontre, car vous voyez, j’ai toujours rêver apprendre à me battre avec une vrai lame. Et voyez –vous, je ne veux pas le faire sans les valeurs qui vont avec. La gloire et tout le reste ne m’intéresse pas. Je ne cherche qu’à servir mon prochain.

Parlant trop Dariusz me coupa la parole. Je rongeais mon frein en finissant mon morceau de fromage...

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Dariusz
Ah! La douceur d'une viande dans le ventre, une sensation de pureté, de repos, de bien être et de détente. Le jeune homme se coucha dans l'herbe, profitant des faibles rayons de soleil de l'automne, même de l'hiver arrivant.
Il soupira d'aise lorsqu'il cru ouïr des sabots frappant le sol avec régularité, et point bien de douceur. Pauvre sol. foulé aussi durement.
A en juger par le bruit, et la lourdeur des frappes, ces chevaux devaient être de trait, et ceux qui les montent devaient être en armure.
On reconnaît bien ces sons là, surtout lorsque l'on vient d'un pays dans lequel il n'y a presque que cela.

Il se releva, scruta l'horizon et vit qu'il avait bien raison. Il soupira, encore y allait-il avoir des soucis.
Il prit le fromage qui lui tendait son ami, le mangea avec soin et précaution comme s'il était denrée précieuse. Il faut dire que le fromage n'est pas très présent sur les marchés paysans. Il prit aussi de la gnole pour augmenter le bon goût dans la bouche de ce produit merveilleux.

Le voilà encerclé, lui et son ami. Les armes sont à terre, son épée de même. Moment d'hésitation, est-ce que les chevaliers leur voudront du mal pour avoir chassé sur leur terrain, ou au contraire ils veulent simplement savoir ce que nous faisons ici.
Voyons voir... analysons le terrain. Ils ont des chevaux, les deux hommes n'ont rien.
Dans le cas du braconnage quelle est la punition.
Dariusz se calma un moment, retrouva son sourire. Regardant la scène, il imagina pouvoir regagner son épée qui était à son pied, trancher les pattes des chevaux... mais après... des chevaliers qui sont dessus en armure, que fait-on? On court certainement, les chevaliers sont trop lourds...
L'analyse démontra qu'en cas de conflit, les deux hommes étaient perdus.
C'est ainsi que le polonais resta passible, attendant la suite des évènements, il coupa nette la parole à Richard qui parlait beaucoup trop.

Bien le bonjour braves Chevaliers.
Je me nomme Dariusz Ploskie.
Excusez là notre couardise, nous ne savions point la présence de votre Castel en ces lieux. Si nous en avions eu connaissance, nous ne nous serions point aventurés afin de chasser et déjeuner devant vos yeux ébahis.
Nous serions certainement venus pour la raison que de vous demander l'autorisation de nous entraîner avec vous afin d'acquérir vos réflexes.
Mais avant tout afin d'apprendre vos valeurs et vos convictions.
Oui, si nous savions votre présence icilieu, nous aurions mieux fait cela.









Il exécuta une large révérence devant celui qui semblait le plus haut gradé. Et attendit la suite des événements, tout en scrutant son épée à ses pieds
Ambroise
Ambroise se dirigeait vers le chasteau de l'ordre du lac d'amour. Il estait psé tranquilement sur son cheval, tous deux traversant la forest.
Mais Ambroise entendit des cris & c'est au galop qui s'approcha de la source sonore.
Il vit deux hosmes au loin se battre pour un lapin. I ne s'approcha point plus & sourit.
Les hosmes finalement mangèrent ensemble leur lapin & Ambroise partit vers le chasteau.
C'est alors qu'un "troupeau" de chevaliers sortirent du chasteau & partir dans la forest. Ambroise décida de les suivre & les retrouva tous autour des deux paysans.
Ambroise regarda la scène bien au loin un temps, puis se résolu à aller voir de plus près ce qu'il se passait.
Il s'approcha donc & par un "pardonnez-moi" fit-il briser le cercle en escartant deux chevaliers avec leur monture afin de se retrouver proche des deux paysans.
Il fit le tour des personnes avec ses yeux puis prit la parole.


Bien le bon jour mes sieurs. Suis-je bien en terres de Rumilly?
Samo
Samo observa les deux hommes qui s'exprimaient et s'expliquaient devant lui. L'un affirmait être un frère Grégorien et l'autre déclarait ne pas avoir connaissance de l'existence du castel. Le chevalier regarda par dessus son épaules. Pourtant, l'imposante structure était difficile à manquer. Il haussa les épaules et fit face à nouveau à ses interlocuteurs qui l'observaient, attendant visiblement sa réaction.

Le Bienveillant ôta tout d'abord son heaume, tentant ainsi de rassurer les deux gens devant lui, puis il descendit de selle et s'approcha deux. Voyant leur chef faire ainsi, les autres cavaliers retirèrent leurs heaumes à leur tour, mais restèrent tout de même sur le dos de leurs montures.


-Et bien, amis, pardonnez nous cette arrivée fracassante... Nous n'aimons pas d'ordinaire voir rôder près du castel... Et nous avons voulu en avoir le cœur net, car il est arrivé par le passé que des brigands aient décidés de s'installer aux environs.

Il remarqua les regards du dénommé Dariusz vers son arme, déposée à ses pieds. Le chevalier s'approcha et la pris. Il observa la garde un instant, avant de dégainer à moitié la lame pour en observer la qualité du métal et l'adresse du forgeron. Il remarqua le blason frappé sur l'arme, mais il ne lui disait rien de particulier. Il replaça la lame dans son fourreau et la tendit à son propriétaire.

-J'imagine que vous n'êtes pas novice en arts martiaux? Je me trompe?

Sans attendre de réponse il retourna vers son cheval, et à mi-chemin, se retourna.

-Je suis Samo Laval-Kronenbourg, dict le Bienveillant, Chevalier et Grand-Maistre de notre Ordre. En ces terres sont la bienvenue tous ceux qui souhaitent s'y restaurer, et ceux qui désirent rejoindre les rangs de notre Ordre pour les bonnes raisons sont toujours bien accueillis.

Alors qu'il s'apprêtait de remonter en selle, un autre cavalier s'immisça dans le groupe. "Mon dieu les environs sont achalandés ces dernières heures... " Pensa le Bienveillant.

-Oui Messire, vous êtes céans sur les terres de Rumilly, commanderie de l'Ordre du Lac d'Amour. Pouvons nous vous aidez?

_________________
Grand-Maistre
Ordre du Lac d'Amour
richard
L’homme retira son heaume puis descendit alors de cheval avec grâce. J’étais impressionné par le charisme qu’il dégageait. Une jour me dis-je je serais peut être comme lui. Il s’excusa de cette arrivé avec méfiance, mais comment aurait-il pu en être autrement. Notre interlocuteur remarqua le regard du Polonais vers son arme. Il s’en approcha et la prit. Il en observa la gare puis la dégaina pour en observer la qualité. Il ne fit aucun doute qu’il avait remarqué le blason lorsqu’il la remit à son propriétaire.

Il fit une simple remarque sur le fait qu’il ne doutait pas une seconde de l’adresse de Dariusz à l’escrime. Tout comme moi il avait immédiatement remarqué que mon ami n’était pas celui qu’il voulait se montrer, mais il avait jugé bon de gardé le silence.

Puis il se présenta et nous signifia que l’ordre du lac d’amour recrutait. C’est à se moment là qu’Ambroise arriva prêt de nous et demanda s’il se trouvait bien sur les terres de Rumilly. Samo lui répondit simplement. Je profitais de ce moment pour m’avancer simplement devant le maitre et poser un genoux à terre devant lui.


Samo, en ce jour et que le très haut en soit témoin, je te demande de bien vouloir me prendre à ton service et de m’enseigner le maniement des armes et l’art de la chevalerie. En échange, je mets à ta disposition ma science des lettres et de la religion, mais également mon habilité à l’arc.

J’attendis devant lui la tête baissé. Au fond de moi, j’espérais que Dariusz ferait de même avec sans aucun doute bien plus d’éloquence dans son discours que moi.

_________________
Dariusz
L'instant était assez intense, tout cela était certes beau et bien organisé, comme ce que feraient de bons chevaliers. Mais les intentions n'étaient pas encore prononcées. Les visages se découvrirent et l'homme pour lequel Dariusz s'était adressé descendit de son destrier.
En bien ou en mal, cela se fit savoir dès l'instant où il ouvrit la bouche afin d'en sortir des mots rassurant, bienveillants.
Cependant le voir ainsi prendre la lame de famille et la scruter de la sorte, la sortant à moitié, cela eut pu faire changer bien des choses.
Au final, le chevalier lui tendit son bien, et il reprit sa lame, dégageant un léger sourire de remerciement.
Il y avait donc des valeurs en ces chevaliers, si bien que tout quiproquo était à écarter.


Je vous remercie Sieur. Je me contenterai de vous dire que nous ne sommes guère des baroudeurs sans convictions.
Nous aimons tout deux la chasse, et cela s'arrête ainsi. Il n'y a bien que pour les brigands que nous pourrions sortir la lame afin de leur apprendre le respect d'autrui.
Et pour répondre à votre question, je ne puis juger ma capacité dans l'art du combat, cela ne peut se dire et se confirmer qu'à l'occasion d'un duel, ou d'une joute, ou d'un simple combat avec mauvais homme.


Puis, il ne dit plus mot. Scrutant les réactions du Chevalier. Celui là devait avoir confiance pour tourner le dos de cette façon à des inconnus. Enfin c'était bien là la preuve de sa bienveillance et de son respect pour les deux hommes.
Il prononça enfin son nom. Un Kronembourg, de la longue lignée comprenant aussi La Dame de Caro, ou Asiac, ou bien d'autres encore.
Il fut impressionné, force est de le constater.

Un nouvel arrivant se fit connaître, c'était bien celui avec qui il avait pu partager une partie de ramponneau, ou une légère joute verbale sur le sujet de légionnaire.
Il fit grandir son sourire. Lui au moins savait où il était et surement la raison pour laquelle il était là.
A la suite de cette réponse, Richard se plaça à genoux devant le Chevalier et récita une offre de service.
Dariusz réfléchit, il devait en faire autant.Il préférait les bonnes valeurs chevaleresques plutôt que la barbarie sans foi de l'armée.
Il posa genoux à terre, et à la suite de Richard parla, tête baisée.


Grand Maître, Chevaliers, si je pose aujourd'hui genoux à terre c'est afin de vous faire savoir, en toute humilité, que je souhaiterai grossir les rangs de votre Ordre afin de servir la Savoie et les bonnes causes de ce monde. Garantir la sûreté de la veuve et de l'orphelin ainsi que de tout autre personne.
Je ne recherche aucunement le pouvoir d'un Chevalier, être seul page ou seul écuyer à votre service me conviendra parfaitement jusqu'au restant de ma vie tant que je puis être là pour sauver la bonne cause de ce monde.
Acceptez donc ma demande et mon esprit, mon coeur ainsi que mes bras vous appartiendront.

Ambroise
Ambroise avait entendu, quand il s'approchait du groupe, le Grand Maistre se présenter : Samo. Il ne le connaissait que peu, & croyait bien ne l'avoir rencontré qu'une seule fois auparavant, quand il arriva en Savoy. Mais depuis le temps, il en avait mesme oublié le visage de l'hosme ; juste le nom restait en souvenir.

Samo répondit à Ambroise. Et la réponse fut satisfaisante : Ambroise estait bien sur les terres de la commanderie Baronnale de l'Ordre Annonciatique. Il esquissa un sourire, mais n'eut point le temps de respondre. Il n'eut point le temps de répondre car un des deux hosmes encerclés, s'agenouillant aux pieds du Grand Maistre, prit la parole en premier : il lui demanda ouvertement de fair parti de l'Ordre. Il l'avait reconnu, cest hosme, avec qui il avait conversé en taverne & qui lui paraissait déjà plaisant.

Ambroise tourna son regard vers le deusiesme hosme et c'est sans surprise qu'il reconnu le Polonais d'Annecy : il savait que ces deux hosmes estaient liés d'amitié. Il le regarda, & inclina la teste, un léger sourir, pour lui souhaiter le bon jour. Ce dernier ne le remarqua point. Il estait cosme envahit, submergé d'émotion. & à son tour se jeta-t-il aux pieds du Grand Maistre pour lui proposer ses services, quels qu'ils fussent. Oh cela oui, c'estait un grand moment icy, en forest. Alors que ces deux hosmes estaient pris pour des brigands, les voicy à demander place dans l'Ordre.

Ceste ambiance poussa Ambroise à répondre -il estait temps ! Bien sûr, songea-t-il, il ne s'agenouillerai point, du moins point icy ; il le ferait en son temps.
Ambroise descendit de son cheval qu'il grascia d'une caresse & à qui parla-t-il en égyptien.


Tu peux y aller, mon brave Akbar.

& le cheval de s'en aller, de se retirer de ceste ambiance semi-solennelle, au trot, pour chercher de quoi se rafraischir. Ambroise lui s'approcha de Samo, qu'il salua par une resvesrence, le corps plié en deux, pencher vers l'avant, la main droite au ventre, la main gauche au dos. Ambroise se redressa & répondit à la question qui lui estait posée.

Je me nomme Ambroise Perrigny de l'Arcelot. Et je viens icy vous faire ma demande d'admission dans cest Ordre qui est celuy du Lac d'Amour. S'il est un épithète qui puis m'appartenir, je dirais loyal : je servirai cest Ordre jusqu'aux limites de la raison & le protesgerai sans fin ainsi que ses valeurs.

Ambroise s'arresta. Non point qu'il ne savait plus quoi dire de plus, mais qu'il ne voulait point partir dans de bien grands discours. Car après tout, icy il ne serait point juger sur la valeur de ses dires, mais bel et bien sur les valeurs de ses faicts & capacités.
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