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Info:
Il s'agit du RP de la tentative ratée de la prise de Dole par des brigands qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 décembre.

[RP]Attaque du chateau de Dole...(ou simple echec..)

Annyah
[ceci est un RP de l'attaque du chateau de Dole qui a eu lieu hier soir. Ce RP est là pour ceux qui aiment le RP et se faire plaisir. Cependant merci de bien vouloir respecter certaines règles : vos persos sont pas des super-héros demandez l'avis des joueurs avant de blesser ou tuer un perso, on sait jamais ça peut servir , et un RP de plus de 10 lignes honnêtement ca serait pas si mal , et...Faites vous plaisir ..Bon RP....cordialement LJD Annyah]




L’air était frais ce soir là mais elle savait que cette fraicheur n’allait durer qu’un temps…
Elle avait prit soin de se reposer pendant ce long voyage et la monture de son cousin lui avait évité bien des efforts inutiles…

Son corps recouvert du mantel qu’on lui avait offert, elle arpentait les rues de la ville de Dole…Enfin….

Silencieuses et peu éclairées…Les quelques torches suspendues aux murs commençaient à faiblir à cause du froid et du vent qui se levait peu a peu...

Quelques hommes étaient là aussi, mais chacun faisait ce que bon lui semble du moment qu’il n’oubliait pas l’essentiel..

La jeune femme referma un peu plus son mantel quand l’air commença à effleurer sa peau puis elle continua sa marche. Son visage à découvert elle n’avait cure de l’opinion des autres.

Elle s’arrêta un court instant devant l’une de ces torches et lança un regard aux autres confrères présents. Un sourire corrompu se dessina sur ses fines lèvres puis elle s’empara de la torche.

Les rues de Dole s’étaient remplies d’ombres toutes différentes mais animées par la même envie… « libérer » la ville.

Il était temps d’annoncer leur venue et de réchauffer cette atmosphère bien trop impassible…

Annyah se dirigea vers une vieille bâtisse…ses bottes s’enfonçaient dans les quelques centimètres de neige tombés il y a peu…Ses mèches blondes cachaient son visage dont les joues étaient rougies par le froid…et sa main se releva fièrement pour approcher la torche du toit en chaume.

Il fallut peu de temps pour que la paille prenne…La brigande cacha son visage, recula d’un pas et observa le feu se répandre sur l’ensemble du toit…

Un magnifique brasier…et cela n’était que le début des festivités.

Elle empoigna la torche et la lança avec force sur le toit d’une autre demeure…
L’incendie créera ainsi l’agitation nécessaire pour servir de diversion…Les habitants ne voudraient tout de même pas perdre de si belles battisses si durement construites…

La brigande posa sa main sur sa ceinture et caressa du bout des doigts ses dagues, avant de s’approcher de quelques hommes …

On peut y aller….ce feu les occupera un bon moment…concentrons nous sur l’essentiel désormais..

L’incendiaire retourna auprès de son cousin et afficha un sourire qui en disait long sur le plaisir qu’elle prenait à être là ce soir…

La ville de Dole était désormais animée de vives couleurs flamboyantes et néanmoins dangereuses pendant que la plupart des hommes et femmes présent se dirigeait la château…

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Alaellyra
La jeune femme affichait un grand sourire. Elle avait étudiée 10 fois le relevé des personnes vue entrant dans la capitale, le nombre était trop élevé, il n'y avait pas de doute, l'attaque prévue aurait bien lieu, en traversant le village elle croisa même certaines personnes qu'elle connaissait déjà, mais malheureusement pas en bien.

On lui avait collé dernièrement l'image de pacifiste, et elle l'avait porté sans problème, après tout personne n'était sensé savoir qu'elle avait par le passé assassiner sans problème de conscience. Quoi qu'il en soit elle portait aujourd'hui une besantine en cuir et en riverets de fer, l'épée reposait à son flan bien au chaud dans son fourreau, à coté de deux dagues, un carquois débordant de flèches au dos. Les chevaux avançaient au pas, ses gardes la suivant eux aussi à cheval, l'un d'eux tenant son arc en attendant qu'elle le réclame, le petit groupe était en tenu pour la bataille, et étrangement tout le monde semblait heureux.

Malgré qu'elle eu promit à son cousin de filer en cas de guerre, il ne fallait pas rêver, elle avait toujours aimé le sang, et on lui offrait une boucherie ou elle aurait le droit de tuer sans enfreindre de loi. Aussi oublia t'elle ses promesses, que son cousin n'était pas là pour lui rappeler, et fit franchir à sa monture les derniers mètres la séparant du milieu de la place.


Brigands, voyageurs, et autres inconnus !

Vous n'êtes pas les bienvenus à Dole,
Toute personne arrêtée sera pendue haut et cour avant d'être jugée.
Les frontières sont fermées, votre présence est interdite icelieu, et seulement ceux qui partiront aujourd'hui ne subiront pas ce sort, qu'il soit su que pour moi tout étranger encore présent demain sera considéré comme brigand essayant d'attaquer notre belle capitale, et sera passible de tortures, d'humiliations et de la peine de mort.

Que ce message soit porté à toutes les personnes présentes à dole. Que les dolois se préparent à se battre, que les étrangers se préparent à mourir.


La mairesse abandonna la les passants, et retourna au trot avec ses hommes au château qui avait été préparé depuis pas mal de jours à cette attaque. Le soleil baissait déjà à l'horizon et sans aucun doute la première attaque aurait lieu très bientot.
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Kenny78
Le caporal était arrivé le matin même à Dole. Il était revenu de Pontarlier, car des rumeurs d'attaque couraient. Et il haissait le désordre. Il avait donc organisé un petit groupe d'intervention rapide avec deux autres militaires.

La soirée était froide. L'hiver approchait et le caporal n'aimait pas cette saison bien trop froide à son goût. Il avait rencontré des gens en taverne qui lui paraissaient étranges. Deux femmes et un homme. Mais après tout, des voyageurs bizarres c'était monnaie courante. Néanmoins, il se tenait sur ses gardes.

Il patrouillait en ville avec ses deux camarades et néanmoins amies, lorsqu'il entendit une personne crier :


ALERTE ! ON NOUS ATTAQUE !

Les réflexes du jeune homme prirent le pas sur ses réflexions. Il donna les ordres en conséquence.

Que des gens m'éteignent ces foutues flammes ! Je veux des groupes aux portes du château ! Ils ne doivent pas entrer ! Donnez ordre aux archers et arbalétriers de tirer à vue sans sommation !

Puis il se tourna vers ses deux amies et leur dit :

Venez avec moi. On va au contact. Pas de pitié pour ces rats.

Il dégaina son épée courte et prit des raccourcis qu'il connaissait pour arriver au château. Il se posta en garde, épée au clair et bouclier au bras. Il aperçut un groupe d'individus qui se dirigeait vers eux. Il ne put s'empêcher de les défier. L'inaction de ces derniers mois avait généré beaucoup de frustration et là il allait se faire plaisir.

Allez amenez vous bande de rats ! Moi, Kenny, le faucon de Poligny je vous défie ! Vous voulez le château alors amenez vous ! Je vais vous découper le gras du cul ça vous fera ça de moins à trimbaler !

S'ils voulaient le château, le jeune homme allait leur en faire baver. Il était déterminé à prouver à la face du monde qu'on ne pouvait pas souffler dans le nez des franc-comtois sans que ceux-ci se défendent.
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M.reginae
Plusieurs jours à traverser la Franche Comté d'Est en Ouest, éloignés les uns de autres dans la fôret, afin de ne pas attirer l'attention.

Passage rapide à Dijon pour aller assister au procès d'un curé hérétique, Lingus. La tournure des évènements a fait qu'il a ainsi pu s'enfuir du tribunal. Gonflée par l'orgueil de cette réussite, Reginae rejoint son sicaire dans la capitale Comtoise. Hostellerie obligatoire à 1 écu la nuit, autant en profiter pour se réchauffer..ça pèle la Franche Comté en ce moment. Journée fougueuse et câline..la passion est toujours entière.



A la nuit tombante, Reginae descend sur la place. Elle entend alors une Dame armée à cheval crier


Citation:
Brigands, voyageurs, et autres inconnus !

Vous n'êtes pas les bienvenus à Dole,
Toute personne arrêtée sera pendue haut et cour avant d'être jugée.
Les frontières sont fermées, votre présence est interdite icelieu, et seulement ceux qui partiront aujourd'hui ne subiront pas ce sort, qu'il soit su que pour moi tout étranger encore présent demain sera considéré comme brigand essayant d'attaquer notre belle capitale, et sera passible de tortures, d'humiliations et de la peine de mort.

Que ce message soit porté à toutes les personnes présentes à dole. Que les dolois se préparent à se battre, que les étrangers se préparent à mourir.


Accueil habituel comme dans tout le royaume en ce moment..plus moyen de voyager au gré du vent.

Peu loin, quelques collègues croisés en taverne, qui semblent aussi pressés qu'elle de prendre l'assaut.

Les toits s'enflamment ensuite..il faut y aller. Vérification du bouclier et de l'épée

L'idée du combat galvanise ses sens, elle s'approche discrètement d'un soupirail donnant dans les caves du chateau et commence à vouloir faire tomber les barreaux.
Charlotte
Vêtue d'un mantel qui partait en lambeaux, Charlotte serrait son bâton entre ses mains. Le bois dur qui le constituait était glacé, elle tentait vainement de le réchauffer avec la chaleur de son corps. Cheminant à travers les rues de Dole, elle s'approchait au plus près des portes et des fenêtres pour sentir la chaleur qui en fuyait. Rires gras, chocs de choppes. Des gens qui se réunissaient dans une taverne, comme s'ils ne savaient pas qu'il allait se passer quelque chose. Et pourtant, il allait se passer quelque chose, Charlotte en avait l'intime conviction. Avec sa mère, elle avait épluché le registre des douanes une bonne partie de la matinée. Pas de mouvement dans l'après-midi ; les brigands allaient certainement tenter d'attendre que la ville dorme pour agir. Action classique. La Franche-Comté n'avait jamais été pillée, Charlotte avait ce soir une partie des clefs en main pour que cela n'arrive pas cette nuit-là.

Les maréchaux qu'elle dirigeait la suivaient en silence. Par moments, elle se retournait et vérifiait que tout allait bien. Puis elle soufflait sur ses doigts bleuis par le froid, et reprenait sa marche. La jeune femme n'était pas entravée dans ses mouvements par le poids d'une épée et d'un bouclier, n'ayant pas les moyens de s'en munir. Elle espérait ainsi se mouvoir plus facilement si une attaque se déclenchait.

Le groupe vit passer Alaellyra sur un cheval au galop. Charlotte haussa les épaules : sa mère avait certainement repéré quelque brigand à l'autre coin de la ville. Puis elle aperçut une lumière faible qui s'élevait au dessus des habitations. Et une fumée âcre lui emplit la gorge. Dans la rue voisine, un incendie démarrait. Accident, acte volontaire ? Charlotte ne le savait pas, mais elle n'avait pas le temps d'y réfléchir. Elle intima seulement aux maréchaux :
« Au château. Vite ! » Il était inutile d'aller vérifier l'origine du feu. Ce n'était pas leur travail.

Arrivés au château, les maréchaux ne rencontrèrent pour le moment pas grand-monde.
« On attend. » dit-elle simplement. Il devait se passer quelque chose. La première fut l'arrivée de Kenny. La seconde fut l'arrivée de ceux que défiait Kenny.

Un soupir. Un sourire. Charlotte dégagea son bâton de son mantel et fit face aux inconnus en compagnie de Kenny.
Annyah


La chaleur des flammes venaient à se faire sentir…et les habitants et soldats commençaient à s’organiser.

Elle saisit le visage de son cousin Raider entre ses mains, gelées et elle lui déposa une bise sur la joue…signe afflictif qu’il la caractérisait.

Ils se sont un peu trop bien organisés à mon goût…comme si ils s’en doutaient…Mais que cela ne nous empêches pas de nous amuser comme il se doit….

Annyah sourit en coin et empoigna l’une de ses dagues, elle essaya de contrôler cette envie insatiable de répandre le feu...mais en vint.
Elle quitta son cousin, comptant le rejoindre plus tard et s’avança dans les ruelles, elle devait à tout prix faire diversion…

Son corps se plaqua contre les murs froids de la ville, à chaque passage de soldats….Les cris des villageois qui voyaient leurs maisons se faire dévorer par les flammes se rajoutaient aux ordres catégoriques des soldats..

Un brouhaha comme il y en avait dans chaque attaque…quelques habitants, un peu réfléchis commencèrent à saisir des sceaux et les remplir avec l’eau continue dans le puit du village….

Une chaine se crée…quelle solidarité…déconcertante….

La dernière des De Memma…enfin elle le pensait..vit un soldat s’approcher d’elle…Son air interrogateur et la main venant retirer l’épée de son fourreau n’annonçait rien de bon…

Sans attendre elle accéléra le pas et saisit attrapa le poignet du soldat avant de brutalement diriger sa tête contre le mur…Pas de temps à perdre pensa t’elle.

Le garde glissa lentement le long du mur et son corps se déposa nonchalamment dans la neige…Certes la rapidité et la surprise avait joué un rôle dans cette petite attaque mais elle savait que cela ne fonctionnerait pas à tout les coups…

Le combat…elle n’en était pas à son premier…Dijon, Orléans..et les brigandages, tout cela l’avait forgé mais aussi affaiblit…

L’incendiaire saisit une autre torche et elle s’arrête brusquement dans sa marche quand elle entendant la voix grave et imposante d’un soldat…

Elle le suit du regard et l’entend parler de feu..et d’éteindre les flammes….Un ricanement se fait entendre puis elle les suit, se mêlant aux habitants sans grande difficulté…
Un visage découvert attire moins l’attention d’une capuche cachant l’ensemble du visage…

Sa torche flambe encore et enfin le soldat s’arrête…Il se présente comme étant Kenny… le faucon de Poligny...Elle en a cure

La blonde le regarde au loin et s’approche d’un toit en chaume…et laisse ainsi la paille prendre devant les yeux de cet homme…La provocation, Annyah la connaissait que trop bien….et elle savait y répondre à sa manière…


Commence déjà par bouger le gras de ton arrière train pour défendre les villageois qui se trouvent dans cette vieille bicoque...
murmure t'elle entre ses lèvres

Les soldats qui l’encadrent lui annonce un mauvais présage puis ne faisant pas le poids devant autant de flèches elle recule d’un pas et se mélange à la « populas »…quel fou oserait cribler des innocents de flèches pour une simple brigande…

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Saramarinettee
Suivant ces deux compères depuis Pontarlier, elle était arrivée à Dôle dans la nuit. Ils avaient eu vent d'une attaque et c'est avec les armes qu'ils s'étaient rendus dans la capitale. Quelques groupes de voyageurs affluaient aux portes de la ville... plutôt suspect avec les frontières fermées, il fallait rester prudents. Quelques heures passées en taverne, des gens suspects. La nuit commençait à tomber, la fraîcheur tombait. Sara marchant dans la rue, la main posée sur son épée sursauta en entendant l'alerte

Citation:
ALERTE ! ON NOUS ATTAQUE !


Elle se retourna, dégaina son épée et se mit à courir. Tous les villageois sortaient de leurs habitations, hurlant ou pleurant, enfants des les bras ou à la main. La foule se dirigea vers la place du village, formant une chaîne menant jusqu'au puit. Les seaux se passaient de personne en personne jusqu'à la dernière qui jetait l'eau contre les toits enflammés.

CONTINUEZ COMME CA ! IL FAUT L'ETEINDRE !

Elle aperçut enfin Kenny et son amie, armes sorties tout comme elle. Elle se dirigea vers eux, il fallait agir, les flammes commençaient à se répendre sur toute la ville et les incendaires étaient toujours en course.

Citation:
Venez avec moi. On va au contact. Pas de pitié pour ces rats.


Tout à fait d'accord avec toi... du rat grillé ça doit pas être mauvais...

La jeune femme se mit en quête, suivant son groupe rejoint par Charlotte, des incendiaires. Suivant le jeune caporal, elle aperçut juste devant eux, une femme tenant une torche à la main qu'elle posa contre le toit de chaume qui doucement s'enflamma. Sans aucun doute... de la provocation.

HE VOUS ! REPOSEZ CETTE TORCHE IMMEDIATEMENT !

Elle s'avança, sortant son épée mais la jeune femme se reculait déjà pour se mêler à la foule. Hors d'elle, Sara s'avança... elle ne la laisserait pas s'en sortir comme ça.
Alaellyra
Le plus important c'est de coordonner le tout, après avoir fait fermer les portes séparant les bas quartiers en feu du reste du village, elle revint sur ses pas, les maréchaux semblaient être rendu combattre le feu plutôt que défendre les premières murailles. Le jeune femme enrage, et fait demi tour, obligée de galoper à travers les ruelles entre la foule inquiète plutôt qu'a se battre, elle reperd les uniformes, et rejoint les soldats présents.

Par le très haut, que faites vous ? Que les femmes et les vieillards éteignent ce feu, on vous met une diversion et vous accourrez.

Peut être ne pensait elle que trop peu aux villageois, mais là n'étaient que les bas quartiers, sa maison brulerait aussi... Soit, elle n'en avait cure, ça ferait disparaitre certaines chose. Le plus important était le reste, pas ce quartier réservé aux brigands, voyageurs de passages et gens de peu d'importance.

Ils n'ont pas mit le feu pour s'amuser, mais pour qu'on quitte nos postes. Si on reste là dole brule, et on nous pille, si on remonte les bas quartiers brulent, mais au moins il nous restera de quoi reconstruire, de quoi nourrir les habitants, les dolois sont déjà en sécurité au château, il n'y a là que des étrangers.

La jeune femme laisse son regard courir sur les personnes qui traine, elle veut retrouver les imbéciles croisés en taverne qui l'ont traité de sale gueuse, mais avant tout, il faut défendre.
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--Salamander
[Quelque part dans Dole]

Les deux sicaires du Lion de Juda avaient pour mission avec d'autres de placarder partout où ils le pouvaient les papiers qui avaient été imprimés en grand nombre.
L'un tenait une torche, l'autre clouait le texte sur la porte de l'église de Dole.


Citation:
Tout homme et toute femme de Franche comté, même les pas beaux et les pas belles, a droit à la boulasse, à égalité avec ces morpions de nobles curés et autres parlementaires et Franc-Comte et faux-cultois !

Tout homme et toute femme de Franche Comté, même les plus beaux et les plus parfumés, a le devoir de nettoyer ses écuries !
Ce jour est le Jour du Grand Ménage de printemps, mais en automne, voire en hiver, vu le temps qu'il fait.


Ils entendirent au loin une série de clameurs et ils comprirent que l'opération venait de commencer.

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Kenny78
Kenny avait repéré la première personne du groupe à la lumière de la torche qu'elle tenait à la main. Une femme . Et plutot jolie apparemment. Elle marmonna quelque chose que l'homme ne put saisir et se fondit dans la foule. Les archers allaient tirer dans le tas comme des bourrins. Kenny leur fit :

Ne tirez pas ! Vous allez tuer des innocents !

Puis il se tourna vers les soldats à pied et leur dit :

Gardez vos postes ! J'y vais.

Il courut en direction de la foule qui s'écartait devant lui. Des soldats avaient repéré la brigande et allaient se jeter dessus comme un affamé sur une miche de pain, mais le caporal s'interposa.

Laissez là ! Cette femme m'a provoqué elle est à moi.

Les soldats s'écartèrent et le jeune homme s'avança.

Alors comme ça vous pensiez cramer la ville hein ? Alors en garde !

Il se mit en garde. Son épée courte était bien affutée. Le combat allait enfin s'engager.
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Annyah


La brigande entendit une femme crier…apparemment elle lui en voulait.
Elle se retourna légèrement et la vit s’avancer dans sa direction, suivit de loin du Kenny….les choses se gâtent pour elle..

Soudain elle perd l’équilibre…Une personne vient de la heurter brusquement sur le côté.

Un soldat !...La main de la jeune femme empoigne sa dague avec assurance et ses yeux bleus dévisagent ce jeune gueux qui se présente à elle.

Les cris des habitants qui éteignent l’incendie et ceux des gardes qui commencent à se replier autour d’elle, résonne dans son esprit.
De nouveaux visages recouverts de casque arrive près d’elle, et l’encerclent peu à peu.

L’un d’eux affiche un sourire narquois et pose la main sur elle..certainement sure qu’elle ne dirait rien…
Mais ce ne fit pas le cas….elle écarta cette main d’acier avec force et lui assène un coup avec le pommeau de sa dague sur la tempe…

Ne me touche pas, sale gueux ! dit t’elle avec rage alors qu’elle recule d’un pas pour et se mettre en position.

Elle sent les gardes agités et désireux de se venger du coup qu’elle vient de porter à leur confrères mais aucun d’eux ne bouge….

Qu’attendez vous ?? Allez y !

La brigande ne comprend pas leur impassibilité…puis une voix…elle la reconnait…Kenny ??!!
Il désire donc jouer au fier …
Annyah se retourne, laissant les quelques mèches balayer son visage et un sourire emplie de provocation fut la seule réponse à ces paroles…

Elle ne pu s’empêcher de sourire en voyant son épée et elle dégaina alors une autre dague…Elle ne possédait aucune épée, préférant ainsi la légèreté des dagues qui lui confèrent une certaine rapidité…

Autour d’elle, les gardes s’écartent, enfin, mais leur présence ne fait que lui donner l’impression d’être prisonnière…
L’incendiaire se decide enfin à prendre la parole, s’adressa à lui d’une voix suave mais néanmoins déterminé.


Vous avez laissez vos hommes sans commandements aux portes du château…cela n’est pas des plus prudent…Pour ma part je ne compte pas me battre ainsi…entourée de soldats..On dit les brigands fourbes mais les gueux le sont également….



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Berchtold
L'affaire s'annonçait mal dès le début. D'abord, ces damnées armées de faux-cultois n'étaient pas allées jusqu'au bout. Alors que le Parlement n'avait pas cédé -conformément aux attentes de la Grande Coalition-, les deux trois beaux parleurs n'étaient apparemment pas prêts à aller jusqu'à une guerre civile pour imposer leurs opinions. Logique, direz-vous, mais qui n'espère rien n'a rien.

Et puis la consigne était mal passée : vendredi matin, quelques benêts avaient tenté de prendre d'assaut la mairie. Le Bébert, qui avait pris une place dans la milice, avait vu tout cela, mais n'avait su reconnaître personne. Et puis viser la mairie, en plus, ils devaient avoir trop bu, ces collègues.

Tout cela couplé à l'arrivée plus que massive, le même jour, d'une horde de gens pas nets, avait dû mettre tous les indicateurs de la prévôté au rouge. Mais il avait été décidé de tenter l'affaire, puisqu'on était là. Qui sait si le Très-Haut ne les aurait pas soutenus, un peu ?

Bébert avait tenté d'entrer dans le château d'une manière non-violente, en arguant sur son engagement de milicien l'autre jour, puis d'aller mettre la garde hors d'état de nuire, depuis l'intérieur. Seul problème, la patrouille sur laquelle il était tombé n'était pas très compréhensive et on lui répondit qu'ici, en Franche-Comté, les contrats des défenseurs sont limités à un jour. Boudious, une vraie armée de procéduriers. C'est ainsi qu'il se retrouva à nouveau au milieu de la place, dans un tumulte fabuleux, des flammes léchant les murs de quelques maisons autour de lui. Il en cherchait une en particulier, investie quelques jours auparavant et où avait été entreposé un peu de matériel, dont un lourd bélier portatif. Mais dans la pénombre, avec certaines des ces bâtisses presqu'en ruine, il ne retrouvait plus l'endroit. Il finit par se retrouver devant l'église de Dole, où il croisa deux hommes peu nets, des parchemins plein les bras. Ce devait être les sicaires chargés de la propagande. Mais en ces lieux, ils pourraient bien faire autre chose. Berchtold leur montra son médaillon et fit un signe entendu, montrant l'église de la tête.


On vide les caisses du cureton et on brûle ce machin ?
Kenny78
La voix de cette femme était agréable à entendre. Mais elle était un adversaire. Il ne devait pas se laisser distraire. Surtout qu'elle avait une dague dans chaque main. Donc plus rapide. Mais cela ne l'effrayait pas.

Vous croyez vraiment que je serais assez bête pour laisser le château sans commandement ? Rassurez vous, il est bien gardé.

Puis il vit que les gardes n'avaient pas bougé. Il était sidéré. Qu'ils étaient bêtes !

Allez fichez moi le camp ! Défendez la ville ! Dole doit tenir à tout prix !

Mais caporal...

Y a pas de mais ! Ceci est un duel. Le premier qui intervient je l'égorgerai moi-même ! Allez en ville et capturez les révoltés ou tuez les. Cette femme et moi allons nous battre seuls.

Les gardes filèrent bien vite. Le caporal voulait à tout prix voir si elle se battait aussi bien qu'elle parlait. Il fit un sourire charmeur à la femme et lui dit :

Tsss. Quel dommage. Une si jolie femme. Ca va me faire de la peine de devoir vous tuer. Mais après tout, vous l'aurez cherché. Néanmoins, comme vous pouvez le voir, ce sera un duel entre nous sans intervention extérieure. Si vous êtes prête, alors on y va.

Il avança un pied pour assurer son équilibre. Une chance que son épée était légère. Il pouvait la tenir à une main sans souci. Mais face à deux dagues, il devait être prudent. Les dagues étant faites pour la rapidité et non la force, le combat n'allait pas être simple. Mais il était prêt. Un duel s'engageait et il était résolu à vaincre.
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M.reginae
Satanés barreaux..bien trop solides..Reginae a beau utiliser toute sa force et faire levier avec son épée, rien ne cède.

Dans l'affolement,général, personne ne la remarque, de noir vêtue et de stature fine.

En sa possession un sac de poudre explosive. Voilà quelques temps déjà que Reginae s'interesse de près à cette technique, en fait, depuis le saccage de l'Abbaye de Noirlac, où elle a vu L'Farfa tout faire sauter.

Technique éprouvée encore la veille..tout semble parfait.


D'un geste assurée, elle pose le sac plein du détonnant mélange à l'entrée du soupirail. Elle a pris soin dans la journée de voler un peu d'huile et de tissu dans une taverne vide. Euh dans une taverne tout court..à Dôle il semblerait que les tavernes soient toujours vides..A se demander d'ailleurs d'où sortent tous les villageois et guerriers qui défendent la ville.

Trempe la mèche dans l'huile
Met la mèche dans le sac
question feu..y'a ce qu'il faut, la blonde incendiaire a allumé le tout Dôle !

Reginae chope un tison ardent, et allume le bout de tissu..qui s'enflamme bien trop vite. Un coup de bourasque de neige déplace le sac de poudre mal fixe..et se rapproche d'elle.

Tout se passe alors trop vite. L'explosion a lieu, mais au mauvais endroit, ne causant aucun dommage aux épais murs du château.

Par contre, la déflagration projette Reginae, qui retombe inanimée et brülée au bras gauche,

Le contact froid de la neige ne la réveille pas.
Dodo45
Dodo avait attendu ce moment bien longtemps, elle était au rendez vous, prête à se battre aux côtés de ses deux camarades.
Le petit groupe était resté soudé jusqu'au moment où Kenny provoqua en duel une brigande, une femme qu'elle aurait bien tué de ses mains..
Mais elle respecta le choix de son ami, il savait ce qu'il faisait..
Dodo lâcha du regard le caporal, réalisant soudainement que Sara n'était plus à ses côtés, sa gorge se serra soudainement, mais où était elle?
La pontissalienne fit volte face et s'élança à la poursuite de sa coéquipière qu'elle venait de repérer, non loin d'elle au beau milieu de la foule, en train de menacer une fouteuse de trouble.
Parvenue à sa hauteur, elle lui saisit le bras, la forçant ainsi à ralentir.


- Sara! On a pas le temps de régler ça, il faut.. aller au château quitte à laisser ce quartier brûler..

La gorge sèche, le souffle court, Dodo traversait maintenant les bas fonds avec son amie, l'arme au poing.
Dur de passer dans toutes ces ruelles quand on a pour ordre de rejoindre le château au plus vite..
Dur de garder la tête froide dans cette agitation..

Les deux jeunes militaires continuait donc leur chemin, ignorant les passants qui réclamaient de l'aide.
Cris, bousculades, maisons en feu.. L'heure était à l'affolement, les chiens qui avait semé cette pagaille avaient été fort..
Sur ce point là..
Après quelques foulées, quelques plaintes ignorées, elles se retrouvèrent aux portes du château, prêtes à défendre avec hargne la capitale doloise..

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