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(RP) Les Mariés du Mas d'Azil.

Subcal



Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé…(*)


...SubCal marche.

Comme un Pèlerin qui trottinerait seul afin de rejoindre lentement le Soleil, il marche.

Il marche, et son bâton aussi.

C’est un fier bout de bois dans du Chêne taillé
Pour seule main glissante d’un marcheur éclairé.

Ah ! Le chemin…parlons-en !

Il monte, la belle affaire.

Et il vit ! Oui Monsieur ! Ce chemin vit !

Car il bouge, ce chemin.

Donc, il vit. Car ce qui bouge, bien souvent vit.

C’est un chemin serpent : il coule dans la montagne.

Il se tourne aux bosquets, serpente entre deux eaux, rétrécit par endroits, s’élague, puis se relance en un « i » moins étroit.

C’est un chemin de terre.
De terre et de rocailles.
C’est un ruisseau de pierre
Qui, né sur ses entrailles
L’inonde par-devers
Du fruit de ses semailles.

C’est un chemin de feu : exposé au soleil il rend toute chaleur.

C’est un chemin qui luit.

Le chemin d’une union. Le chemin qui unit.

Or ça, voila SubCal qui marche en pensant.

Sur son cœur, sous sa bure : deux lettres. L’une renferme un « oui » crié par tous les Vents, l’autre est jolie et fière, emplie de parfums et de mots sans pareils.

Ce sont lettres de Vie, ce sont des lettres d’Elle.

Il marche, évitant les bosquets où trottent les vipères, contournant les troupeaux de lézards endiablés qui, sous le soleil naissant d’une folle journée, paressent déjà, le voici qui s’approche d’un gouffre sans merci.

Là, il s’arrête un instant, reprend le souffle qu’il n’a pas perdu, regarde le fond des souvenirs de Reine, lève la tête, et sent sur ses cheveux la douceur de la brise.

Lors, se baissant, il recueille de l’eau dans une fiole de verre.

Puis il reprend sa course, sa course de la Vie.

Une Vie qui, au bout de ce chemin, là-bas, près de la tache noire que figure la Grotte, va s’unir à jamais à celle d’une Femme.

La Grotte du Mas d’Azil, calme, tranquille comme les corps des Cathares enterrés qui dorment sous le Ciel, l’attend, Vénus béante.

Elle est devant.

Alors, il frémit un instant de cet instant de calme, et se tient là, debout sous le Vent, empli d’une douce et calme chaleur, les pieds presque nus et de Terre arrosés, et l’Eau tremblotant, folle dans sa fiole de verre.

Derrière lui, le suivant en volant sur ce chemin qui vit, il y a un Père, il y a une Mère.

SubCal sourit en repensant à ces visages d’Anges, à ces Auras d’Amour qui, toujours l’accompagnent, nuées de souvenirs jusqu’à la Fin des Temps.

Il tient de son Père, Almerius de Franchimont, philosophe assassiné par des Moines Maudits, sa religion Cathare.

Longtemps, ils se sont cachés. Même…de trop. Ce n’est plus le moment.

Et il tient de sa Mère, Marija Kapitanovic, Dame d’Osijek, belle Orientale occidentalisée par amour d’un jeune Fou, une gentillesse non-feinte. Une ardeur à comprendre l’autre.

Ils sont là. Il les sent et les voit.

Alors, il leur sourit. Puis détournant la tête, il regarde à nouveau la Vie devant lui.

Et sa Vie, à présent, c’est Celle qui l’attend, Celle qu’il attendait depuis la Nuit des Temps.

Il reprend sa marche, derniers instants de « seul ».

Il se revoit, un beau soir d’Août –mais il y a longtemps- la découvrant jolie, et belle de partout. Et, ce soir-là, sa décision fut prise : il n’y aurait plus qu’Elle.

Il se revoit attendre. Il revit ces moments de froid, de chaud, d’ombres et de lumière.
De grincements de cœur et de souffles d’espoir.

Son cœur bat. Plus fort encore.

On arrive.

Vénus béante est là maintenant devant lui, cerclée d’herbe et de pierres, reluisant de flambeaux, blessée d’un ruisseau qui emporte les peines.

Le parcours arrive à son terme. Un autre naitra bientôt : une route à deux.

Il sourit, puis jette le bois qui l’aidait à monter, sans un dernier regard pour le Chêne coupé, car on marche sans bâton quand l’Autre vous épaule.

Il se répète une dernière fois les phrases qu’il doit dire, s’emmêle, les détricote, prend peur et puis se calme. Les redit à nouveau.

On n’est jamais qu’un Homme...

Alors, puisqu’il n’est donc qu’un Homme,
Il se dit qu’après tout…
Un verre d’Armagnac lui ferait bien…du bien !




(*) "Le coche et la mouche", La Fontaine.
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Nael35
nael avait apprit la date du mariage quelques jours plus tôt .
Elle était si heureuse pour ses amis , enfin ils s'était trouvé , enfin ils s'était avouer se que beaucoup avait déjà décelé en eux .
Nael était affolée , c'était la première foi qu'elle assistait à des noces cathare.
De plus sont amie lui avais demandé d'être son témoin , rhoo qu'elle joie elle avait ressentie, quand Léa toute sérieuse , lui avait demander si elle accepterait d'être son témoin .
Sans hésité nael lui avait dit oui .
Elle avait rit et but pour fêté la nouvelle .
nael se remémorait tout les bon moment passer avec Léa depuis se jours
Elle était si rayonnante au coté de Sub .
Ils était si bien ensemble .
Hooo bien sur ils ne se voyait plus autant depuis qu'ils s'aimaient , Léa et Sub essayaient de ce concentré un maximum sur leurs amour , nael le comprenait très bien .



Bon c'est pas tout ça mais là il faut vraiment y aller autrement je vais être en retard et aujourd hui je le refuse

Nael se dépêchât donc de se rendre a la grotte du Mas d'Azil.
Arrivée sur place il y avait dejà quelques personnes présente tous avait l'air heureux .
Nael alla donc à leurs rencontre




Bonjour vous allez bien ?
Vdatchoum
Ce matin, Choum ne mit pas longtemps à sortir de son lit qu'elle affectionnait tant ces dernières semaines, surement du à la fatigue accumulée lors de ces quatre mois de voyage.

Mais ce jour, n'est pas un jour comme les autres pour elle.
C'est le mariage de son amie Léa et de son ami Subcal
Choum les connais depuis de nombreuses années maintenant, une vague de souvenirs la submergea quelques instants , en passant par l'époque des Subettes, les voyages mal organisés, les fous rires qu'ils ont eu ensemble, les pleurs aussi, la fondation du LAC, le travail effectué ensemble pour la ville de SBC, elle esquissa un sourire en y repensant, et voilà que maintenant ces deux personnes chères à son coeur allaient s'unir l'un à l'autre.

Elle se leva d'un bond, se prépara une bonne tisane qu'elle bu rapidement, et s'en alla mettre sa robe blanche, couleur de rigueur pour les festivités, toute simple comme Choum.

Après s'être coiffée , laissant tomber ses cheveux sur les épaules, elle fit appeler un cocher afin qu'il la dépose à la grotte du Mas d'Azil.


Une fois arrivée, elle aperçu Nael, et la rejoignit d'un pas rapide, seule personne qu'elle reconnaissait pour l'instant.

Nael? dis donc tu en ferais une superbe belle mariée, ta robe te va à ravir ma belle
Alors tu ne stresses pas de trop?
Je pense en tout cas que cela sera une très belle cérémonie, comme nos deux futurs mariés qui vont enfin s'unir et vivre heureux ensemble

Dis Nael, va falloir que tu me présentes certaines personnes hein, jdois t'avouer que je ne connais plus grand monde ici, mais maintenant va falloir que cela change hein


Choum rit doucement en regardant Nael
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Chouquette
chou attendait patiement dans la cabane de skipp le jour ou ils pourraient enfin reprendre la route , car skipp lui avait dis ma chou , je ne peux partir pour l'instant léa et sub se marie et je serais de la fête sans aucun doute , et il est hors de question que tu partes sans moi " alors chou attendait , elle elle se serait pas invitée , elle n'etait personne a sbc , elle n'etait meme pas de sbc , même si elle connaissait léa de son premier passage et même si léa lui avait si gentillement offert un champ , fallait pas rever , elle passait souvent inaperçu même si cela changeait depuis qu'elle etait avec son grand gourou ...

tour de la cabane,, gratouillage du crane a bunny ... et un oiseau qui virevolte au dessus de sa tete , chou n'y prete qu'a peine attention , toute songeuse a son prochain voyage , qui l'a raménera a terme ici pour y vivre enfin ... et l'oiseau qui se pose non loin d'elle et ne la quitte pas des yeux ...voyant que chou ne réagit pas du bout du bec il commence a tirer sur une ficelle a sa patte ... chou bouge et doucement s'accroupit ...

bonjour toi ... aurais tu un message a donner ... souriante , elle enléve le petit fil et prend la missive...toute en lisant un sourire ravi qui se dessine , léa ne l'avait pas oublié et l'invitait a son mariage ... chou fixe un point dans la foret et les imagine , ils seront forcément magnifique ils le sont deja baignés d'une aura magique , l'un et l'autre semble ne faire qu'un et ne vivre que pour l'autre , oui un trés beau mariage en vu ...quel honneur d'etre leur invitée , chou eu un élan de coeur pour léa puis ...

hoooo ... mais ... chou se regarde ... misére de misére , ses pauvres guenilles cette braie qu'elle a depuis le jour ou elle a reussit a se l'acheter n faira surement pas l'affaire ho non surement pas ... mais comment faire ... chou se cache le visage dans la lettre et reflechit en se mordant la lévre ...pis le mas je sais pas quoi c'est ou , holallala skipp revient vite ...

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Sakou
Elle était parie la veille de cette bonne Tarbes.
Arrivant au petit matin dans cette vieille ville qu'était St-Bertrand.
Cette ville où tous les Franchimont c'étaient réunis à l'époque pour repartir dans plusieurs directions ensuite. Quelqu'un d'entre-eux étaient restés, donc son cousin Subcal. Celui avec qui elle jouait lorsqu'ils étaient jeune.
De plus, qu'est-ce que serait un mariage dans la famille si la Matriarche ni s'y présentait pas comme témoin de cette union sacrée.

À partir du village, son cousin lui avait laissé un plan pour l'endroit précis où devait se dérouler le mariage.

Elle demanda donc au cocher de la reconduire selon le plan, elle qui ne voulait point froisser sa robe, spécialement confectionnée pour l'occasion, sur les chemins de terres.




Plusieurs dizaines de minutes plus tard, la voilà arrivée au lieu de cérémonie.
Ce mariage entrera des l'histoire, elle le savait. Autant l'histoire des Franchimont que celui du royaume au grand complet.
Grâce à ce mariage, ils sortiraient tous de l'ombre et embrasseraient avec cœur leur nouvelle destinée. Celle déjà entreprises par leurs pères et leur grand-père.

Une fois sur place, elle vit Subcal et lui offrit ces vœux de mariage les plus sincères.

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Sakou de Franchimont
Matriarche
Elsamarie
Elsamarie, elle aussi s'est levée de bon matin ce matin... la route se promettait d'être très longue

Ouf, me voici enfin arrivé, vite je déplies ma robe... je la défroisse, et puis je suis fin prête pour cette grande fête



et me voilà le tour est joué
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Benedom
Quelle jour étrange pour se marier

Pensait en son fort intérieur Benedom d'Oms tout en cheminant il avait eu une nuit agitée pleine de cauchemars dus certainement aux évènements de ces derniers jours.
Il s'était levé du mauvais pied quasi il serait resté au lit mais la vue sur la table de bois de la missive reçue quelques jours auparavant lui avait redonné le sourire Ses amis Lea et Subcal aller se marier enfin.

Depuis son arrivée à Saint Bertrand , il les avait toujours vu ensemble tendres câlins rebelles ou combatifs. Que cela soit sur la place du marché ou bien à la mairie voilà bien un couple qui partageait plus que de l'amour de la passion.

Toutes ses pensées traversaient sa tête qu'il faillit dépasser le croisement entre la route du moulin et bras qui mène au Mas AZIL. Pourtant le berger en contrebas lui avait dit surtout de faire attention.

Estic atontat pensât-il (je suis idiot)

Sa langue catalane lui revenait , la noce à laquelle il allait lui fleurait bon le passé. Cette même langue qu'il partageait avec son amie Lea . Cette langue qui sonnait à terre des ancêtres, du soleil , du vin lui fit se remémorer la dernière noce , celle de sa cousine la Dame de So et du Seigneur D'evol son parrain il y avait déjà 5 ans cela avait dernière noce cathare libre qui avait lieux en terre du Roussillon au pied du Canigo.

Quelques jours après le Comte-Roi de Barcelona renonçait au droit de libre religion de ses sujets.
Cette terre d'Armagnac et de Comminges , dieu merci respirait encore la liberté.


Plus il avançait sur le chemin du mas moins il pensait , le charme du silence des frondaisons, les odeurs de terre riches , le jeux de miroir de l'eau avec le soleil l'envoutait .

Fatigue soucis étaient ailleurs, plus bas au village.

Il entendait souffler sous l'effort les deux porte-fais aux quels il avait confier la mission de transporter cette bota de moscat, sur que la noce entière sourirait et chanterait tard la nuit au plaisir de ce nectar des terres catalanes.

Lui aussi Benedom d'oms s'était paré pour cette cérémonie il avait sorti le pourpoint avec les armoiries de sa famille .Celui si aussi reflétait les jeux du soleil, le sang et l'or des couleur assises indiquant le respect du au sang et or debout du comte-roi de Barcelona.

Il toucha la poche de son pourpoint pour vérifier la présence du parchemin . Il était là avec dessus ces deux vers préparés en l'honneur des mariés.

Au détour du chemin , le mas apparu fier avec ses pierres de taille .Une petite troupe des premiers invités était déjà là . L'arrivée de Benedom d'Oms vêtu de ses armes et suivit de cette énorme barrique de vin dure les surprendre .

Salut i pau a tots i que al vi no falti. Criat-il pour marquer son arrivée et de suite demandât pour déposer son présent.
Helenedid
Ils s’unissaient aujourd’hui.

Deux êtres.
Deux cœurs.
Deux âmes.
Des âmes-sœurs
Des âmes-cœurs.

Lène était arrivée au tout début de la cérémonie. Voulant profiter de chaque instant.

Juste vêtue d’une sobre robe de lin d’un blanc immaculé, dévoilant ses chevilles. A ses pieds, deux sandales toutes simples en cordelettes. Son seul ornement, un lys blanc fixé dans ses cheveux qu’elle avait attachés en une queue de cheval sage sur sa nuque à l’aide d’un ruban de soie.

Les invités commençaient à arriver.

Elle s’était mise à l’abri des rayons du soleil qui illuminaient cette belle journée sous un gros chêne. A croire que la nature et le soleil s’était accordés entre eux. Paysage du Mas d’Azil flamboyant sous la lumière automnale.

Tout était comme cela devait être.

Plus aurait été trop.

Des souvenirs qui vagabondent contre les paupières qu’elles avaient fermées en attendant le début de la cérémonie. Une offre de voyage déclinée… le concept de la tarte aux pommes… une soirée en juillet… un parchemin et son secret… un bal masqué champignognesque et ce satanée concours…

Le futur épousé arrive.

Il est beau.

Il irradie.

Elle lui fait un petit signe de la main et lui sourit.

Puis aperçoit ses amis, et s’en va les rejoindre.

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Tigalia
Tigalia avait fini d'aider Léa pour préparer sa robe. Elle du alors la laisser pour aller elle même se préparer.

Une fois à la maison Tig prépara les affaires pour Loup et fit les derrières retouche sur sa robe.

Une fois Tig lavée, coiffée et tout ça, tout ça et qu'elle avait plus qu'à se changer elle descendit pour voir ou en était Loup
Elle fut rassuré en voyant qu'il était presque prêt aussi mais d'un coup elle se rappela d'une chose plutôt importante.

Zut Léo !
Loup on a pas passé à Léo... le mieux c'est qu'il vienne avec nous comme ca en plus il pourra s'amuser un peu.

Après avoir trouvé des vêtements pour lui, Tig et Loup l'aida à se préparer.
Tigala alla ensuite mettre sa robe.

Sa robe était blanche bien sûre mais elle était aussi simple et élégante. C'était une robe longue resserré à la taille dont les manche évasées tombaient en long rubans. Elle laissait paraitre les rondes épaules de Tig.
Un ruban rouge foncé dessinait les contours entre ses épaules et la robe. Un autre bout de tissu de la même couleur resserré dans le dos formait des croisions pour se finir dans un nœud qui retombait sur les plis de la robe.

Une fois prête Tig rejoignit Loup et Léo qui étaient déjà sur le départ.

Vous êtes superbe tout les deux !

Elle fit un gros bisous à Léo puis déposa un tendre baiser sur les lèvres de son fiancé.
Ils se rendit ensemble à la grotte et retrouva ses amies déjà présente et sa Cousine Sakou qui avait pu faire le déplacement.

Coucou tout le monde! Les filles vous êtes magnifique !

Chère cousine je suis ravi de vous voir parmi nous ! J'espère que votre voyage n'a pas était trop long. En tout cas vous êtes vraiment très élégante !

Elle lui sourit et profita des bras de Loup en attendant les futures mariés.

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Lea_
La rivière ! juste un moment. Juste le temps de s’y revoir. Seule.

Léa se penche, s’y mire. Relire dans l’eau qui fuit, le livre de sa vie. Fille des solitudes et des jardins secrets... Revivre les meurtrissures qui à peau nue, à chair nue, ont coulé une armure. A vif. C’était couru d’avance…

Se souvenir. Même si ça fait mal. Se souvenir. Parce que c’est fini.

Dans l’onde se dessine, des cheveux et des yeux d’anthracite. Un corps puissant ceint d’une faixe* vermeille.

Papa, mon papa, mon buscaire qui défendait son peuple. Qui, pour avoir osé défier la Biga, reçut la haine du clergé. Derrière ses barreaux, mon papa aux yeux noirs où la flamme survit. Papa assassiné pour l’amour de tes frères.
Et file au fil de l’eau, sans visage, cheveux pareils aux miens. Maman que j’ai tuée en arrivant au monde... Moi qui te voulait tant. Toi qui m’a tant manquée.


Papa, maman où êtes-vous ?

Regard qui se lève vers le bleu azuré. Main qui se pose sur la ceinture autour de sa taille. Celle de maman quand elle a dit oui à mon père. Et les voir presque. Et cette bienveillance qui t’entoure, te console et t’envole. Soudain! Ils sourient. A toi. Ils t’accompagnent.

Et dans un regard d’enfant. Juste pour le plaisir. Juste pour leur parler. Encore.


Vous deux qui vous embrassez dans le ciel. Est-ce vous qui me l’avez envoyé ? Cet être de lumière qui transporte ma vie ?

Elle connaît la réponse...

Pourtant… Le voir, le reconnaître, ne pas le regarder. Parce que d’autorité, d’autres que vous ont choisi. Et décidé.

Et nous avons marché. Jusqu’à nous retrouver. C’était inévitable. Puisque c’était écrit. Puisque nous sommes nés pour être et vivre Nous.

Le rouge du soleil qui commence à descendre. Et puis le cœur qui bat.


Pour un homme qui m’attend là-bas. Pour me donner son nom. Pour me donner sa voix et son âme et sa vie. Et moi qui n’était rien, qui n’ai jamais rien eu. Moi je suis enfin moi. Par Lui.

Courir sur le chemin. Courir, vite. Vers Lui. Jusqu’à en perdre le souffle. Et ne pas s’arrêter.


Faixa (se prononce fache) : large bande d'étoffe rouge que les hommes portaient et qui s'enroule autour de la taille en laissant pendre un bout sur le côté.
Buscaïres : partisans de la Busca qui s'opposaient à la Biga (bigaïres).

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Sakou
Tigalia a écrit:
Chère cousine je suis ravi de vous voir parmi nous ! J'espère que votre voyage n'a pas était trop long. En tout cas vous êtes vraiment très élégante ![/color]


Elle s'approcha de sa cousine, afin de lui déposer un baiser sur chaque joue.
Signe qu'elle était très contente de la retrouver.


Je vous remercie très chère cousine.
Vous êtes tout à fait élégante vous aussi.
Ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai l'habitude des longs voyages.
D'où la raison pourquoi je me promènes toujours en calèche.


Se retourne dans la direction de Loup.

Messire Loup_Alpha.
C'est toujours un plaisir de vous voir.

Chers Cousins, savez-vous si la cérémonie va commencer bientôt?
Je n'ai point eu la chance de croiser Subcal ou dame Léa.

_________________
Sakou de Franchimont
Matriarche
Subcal




Et puis, l'entrée est là.
Et les amis aussi. Qui gardent l'ouverture.

Là-bas, à l'intérieur, la famille attend.
En cercle disposée, comme Lune de pierre.
Cintrée de flambeaux qui donnent la Lumière.

SubCal s'arrête, et les regarde.
Tous ne sont pas encore là...tant pis...on verra...l'important pour ce jour, c'est Elle.
Est-Elle déjà là ?

Il la cherche des yeux, oui, il quête les siens.

Elle n’est pas encore là, c’est bien normal.

Il voit, juste devant, l’entrée de Dolmens. C’est une sorte de porte, aux lourds linteaux de pierre. Ils devront la franchir ensemble : c’est la première étape.
Elle représentera, aux yeux de tout le Monde, la nouvelle Vie qui s’annonce pour eux.
Laisser derrière le reste.

Ensuite, ils se dirigeront, main dans la main, au centre de l’anneau formé par la famille.

Sans parler. Sans un mot pour ceux qui

Puis…

Soudain, il La voit !

Elle arrive, Elle est là.

Il voudrait bien courir, la porter, l’aider même…mais non, il reste là, là à la regarder.

Il lui sourit déjà. Il lui sourit du Cœur. Il lui sourit de l’âme. Il sourit tout entier.

Et, comme Elle arrive près de lui, il lui tend la main, et lui parle doucement dans le creux de l’oreille :


Bonjour, Léa de Franchimont.

_________________
Aubisque31
Aubi, agréablement surpris par l'invitation, se dirige vers la grotte, donnant tendrement la main à Kally qui l'accompagne.

Restant en retrait de la cérémonie, il assiste à l'arrivée progressive des invités.

Le flambeau qu'il tient à la main dessine des ombres mouvantes sur les parois.

Il reconnait et sourit timidement à certains, attendant, tout de blanc vêtu, la suite des événements .
Loup_alpha
Loup avait préparé sa tenue pour le mariage, il n’était pas allé chercher très loin… mais c’était blanc, comme demandé, il attendait sans faire grand-chose de constructif pour mettre sa tenue et se mettre ensuite sur le départ, même si ça mettrait sans doute pas mal de temps à rejoindre le lieu de mariage espacé de nombreux mètres de la maison (et je vais la mettre en veilleuse…).

En parlant avec Tig, ils se rendirent vite compte qu’ils ne pouvaient pas vraiment laisser Léo seul, ils décidèrent de l’emmener au mariage avec eux, mais il fallait lui trouver des habits blancs. Ils cherchèrent dans les armoires et trouvèrent ce qui pourrait convenir. Léo fut d’abord amené à la baignoire…

Tout ce monde se prépara, plus ou moins rapidement… Loup regarda Tig dans sa robe, elle était magnifique, les autres jours aussi, ajouta Loup dans sa tête, mais la voyant, un grand sourire se dessina sur ses lèvres et au creux de son cœur et il lui dit :

-Tu es sublime.

Loup regarda Léo, il posa sa main sur sa joue et lui dit :

-Mais oui, toi aussi tu es tout beau.

Ils se dirigèrent vers la grotte, il faut avouer qu’ils n’étaient pas les premiers… Loup savait pas bien qui devait venir, mis à part les personnes qu’il voyait déjà et quelques suppositions que pouvait faire son esprit qui n’était par ailleurs pas vraiment disposé à en faire beaucoup, il préférait regarder Tig et ne penser qu’à elle. Ils saluèrent les personnes présentes, Loup reconnu alors la cousine de Tig qu’il avait rencontré au château. Il afficha un sourire et inclina légèrement la tête en signe de salutation :

-Je suis ravi de vous revoir Dame Sakou.

_________________
Skippy_le_grand
Skip qui rentrait tranquillement du travail poussa la porte d'entrée de sa cabane...

Chou ? Chouchou ?

Il entend une petite voix dehors et fait le tour de la cabane.

Ah ben t'es là,tu fais quoi ? C'est quoi cette lettre ? OOOH le mariage de Lea !!!!!!

Skip se mit à tourner en rond en criant et en se tirant les cheveux.

AAHHHH on va tout louper j'ai pas le temps de me changer même si je suis tout sale !!!!!!!! C'est la cata c'est la cata c'est la catastrophe !!!!
Bon c'est pas grave reprenons nous,soit on y va tout nu...P'tet que ça va passer inaperçu parait qu'ils ont des moeurs bizarres les cathares...Sinon on y va comme ça...Oui c'est la meilleur solution je ne veux pas que mon sexe s'enrhume après faut le moucher tout ça ça passe mal en général en public.


Skip continua son monologue interminable.

Bon maintenant faut régler le problème du retard......JE SAIS !!!
PEDROOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!


Skip regarde son âne arriver avec sa nonchalance habituelle.Il regarde Chou

Avec Pedro on y sera en un clin d'oeil...Ou 2.

Il aide Chou à grimper sur le bourricot puis monte dessus à son tour.

C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!

[Quelques heures plus tard au Mas d'Azil]

Le gourou souffle en voyant que tout n'est pas terminé.Il hésite à laisser Pedro en double file puis finalement le gare en créneau entre 2 rochers.Il aide Chou à descendre puis s'avance vers les autres invités main dans la main.
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