Mariage Natafael et Valexan...

Valexan, son filleul, et Natafael, son amie de toujours, avaient confié à Clothilde la responsabilité de veiller à la décoration de la Cathédrale pour ce grand évènement qu'était leur mariage..
Clothilde en avait été extrêmement touchée, et avait bien évidemment accepté avec bonheur.

Elle avait commandé à un tisserand toute sa réserve de ruban bleu clair, la couleur préférée de Nata, et s'était fait livrer les plus belles fleurs bleues et blanches qui poussaient encore en cette saison.
Aidée de ses enfants, ravis et très fiers de cette mission, elle avait, la veille du mariage, confectionné une multitude de bouquets à base de gypsophile, ainsi que quelques compositions florales...


22 novembre 1457, de bon matin, au domaine de Laveissière, sis entre Aurillac et Murat..

Effervescence au Domaine... veiller à surtout ne rien oublier...
Tandis que Manon, en parfaite nourrice qu'elle était, terminait de préparer les enfants, Clothilde quant à elle vérifiait qu'aient été chargés dans le coche toutes les décorations ainsi que les cadeaux destinés aux futurs mariés.

Tout semblait prêt. Composée de Clothilde ainsi que de ses enfants Louis, Colombine, Aloîse et Perceval, la petite famille accompagnée de la fidèle Manon prit enfin place dans le coche qui s'élança peu après en direction de Clermont.


22 novembre 1457, en fin de matinée, Clermont..

Enfin arrivé au pied de la Cathédrale, le coche portant couleurs de Laveissière et de Bost s'y arrêta.
Le cocher aida Clothilde et sa famille à en descendre, avant de décharger les décorations florales, puis d'aller placer la voiture le long de l'édifice, comme à son habitude.

Puis le brave homme revint aider pour la décoration de l'église...

Tous entrèrent alors, les bras chargés de fleurs, tout juste une main libre pour se signer.

Puis chacun remplit la mission qui lui avait été attribuée.

Le cocher accrocha un panneau brodé de la croix d'Aristote puis mit en place les deux sièges brodés aux initiales "N" et "V", tandis que Clothilde disposait les diverses compositions florales sur l'autel, ainsi que deux cierges...


Durant ce temps, Manon et les enfants accrochaient à chaque rangée les petits bouquets, puis sur le devant du pupitre où aurait lieu le sermon.


Et enfin, la touche souhaitée par Nata : Louis et Colombine disposèrent quelques cierges au pied de l'autel, les deux plus jeunes se chargeant de parsemer des pétales de roses..



Une fois tout cela terminé, Clothilde et ses aides prirent du recul pour vérifier l'ensemble.



Dans un sourire plutôt satisfait et complice, ils décidèrent ensuite de gagner l'auberge la plus proche afin que Clothilde puisse changer sa tenue de voyage contre sa tenue de cérémonie, et sortirent donc rapidement afin d'être de retour pour l'arrivée des futurs mariés, de l'archidiaconnesse, et des invités.

La nuit n'avait pas levé son voile sombre lorsqu'Agna prit la route pour la Cathédrale. Ce jour était un grand jour car l'Archidiaconesse allait officier les épousailles deux êtres qui avaient décidé de s'unir devant le Très-Haut et devant les hommes. Bien emmitoufflée dans sa cape serrant contre ses seins son fils attaché solidemnt dans son châle, Agna fouettait son entété de Cadichon afin qu'il avance le pas de peur d'arriver en retard. Après quelques heures de trot la petite charriotte s'arrèta devant le saint édifice.

Agna descendit doucement pour ne pas réveiller Théodore et se dirigea vers le parvis qu'elle monta à grande enjambée. Bertha sa fidèle la suivit au pas de charge chargée comme un mulet portant toutes les petites affaires dont la femme d'église avait besoin dans ses d'éplacements comprenant le panier fourre-tout qu'elle aimait à appeler son panier à malice et le panier contenant tout ce dont elle avait besoin pour le bien-être de son fils.

La porte à peine entrouverte, Agna se signa en faisant une genuflexion par automatisme en ouvrant de grands yeux en voyant la beauté des lieux. Une âme charitable avait pris du temps pour décorer avec beaucoup de gout ce qui rendait la Cathédrale encore plus accueillante que d'habitude. Les bougies qui dansaient, mettaient de la chaleur et remplaçaient les rayons de l'astre de lumière trop souvent absent pendant les journées automnales. Ne voulant pas perdre une miette de ce qu'elle voyait, Agna s'arréta tout net pour admirer l'oeuvre du ou de la personne ayant fait tout ce travail.

Ouaaaaaaaaaaah Bertha, t'as vu comme c'est beau ... Bon va déposer tout ça dans la Sacristie je te suis il faut que je nourrisse Théo autrement il risque de nous chanter un refrain pas très Aristotélicien en pleine cérémonie.

Les deux femmes s'engouffrèrent dans la sacristie et à peine installée Agna se mit à donner le sein à Théo qui commençait à grincher l'estomac tiraillé par la faim et les lèvres ne demandant qu'à sussuiller son casse-croute. Bertha attendait le signal de l'archidiaconesse pour aller sonner le début de la cérémonie...

Fabien pénétra dans la Cathédrâle accompagné de Noeline, d'Albine et de Mariechen, pour assister au mariage de leur amie, marraine, Nata, avec Valexan. Fabien était heureux pour son amie et avait hête de la voir parée de ses atours de mariée. Il s'avancèrent jusqu'aux bancs puis prirent place, admirant la beauté des lieux.

Trouver le lieu du mariage avait été facile pour une fois. En général Zézé devait chercher, demander, mais là elle savait.

Sur l'invitation, pas d'heure, juste une date, alors la gitane était arrivée devant l'église, pousse la lourde porte, mais trouve les lieux vide, mais joliment décoré.
C'est en silence qu'elle va s'installer sur le banc du fond, comme à son habitude, d'ailleurs les gens qui la connaissait savaient où la chercher, pour autant qu'ils la cherchaient.

Pour l'heure, personne en vue, c'est détaillant les décorations pour la future cérémonie qu'elle reste là ...

Un bruit de porte, lui fait tourner la tête pour laisser passer Fabien, Noéline, Albine et Marie, un salut à leurs passages, un signe de la main accompagné d'un sourire vers Albine, avant qu'ils n'aillent prendre leurs places.

Lanfeust avait été invité au mariage de Natafael et Valexan, la belle chancelière épousée le jeune seigneur. Quand il réfléchit bien, Valexan allait devenir Vicomte, il avait du mal à le cerner des fois mais il ne connaissait pas très bien en fait.

Le carrosse aux armes de Souvigny s'arrêta devant la cathédrale et il descendit sur le parvis où d'autres arrivaient également, les portes étant ouvertes, on pouvait directement entrer. Lui il attendait son homologue provençale, Led, qu'il connaissait depuis un moment maintenant et c'était toujours un plaisir de la voir.

Attendant le carrosse provençal, il reconnut celui de Challiers dans un coin, Fabien et sa famille devaient être déjà arrivés. Il repensa alors à l'amitié qu'il entretenait avec Natafael, il appréciait beaucoup la Vicomtesse même si parfois il pouvait y avoir des désaccords en diplomatie par exemple. Lanfeust était heureux pour elle.

Ils avaient fait un bref passage le matin au domaine de Salers, qui se trouvait sur la route entre Aurillac et Clermont.
Noeline en avait profité pour faire décharger ses malles, ce qui allégea fortement l'attelage pour la plus grande satisfaction de tous.
La route jusqu'à Clermont était boueuse par ces temps d'automne humide mais ils étaient à l'abri dans la voiture aux couleurs de Challiers.

Enfin arrivés sur le parvis, ils entrèrent dans la nef parée de mille fleurs, la décoration était parfaitement réussie pour l'occasion.
Les invités étaient encore rares, ils allèrent prendre leur place dans un rang prenant soin de placer Albine entre son père et sa mère.
La petite fille sautillait déjà sur place, la messe serait surement longue pour elle.

Zézé était déjà installée, Noeline répondit à son sourire et salut par un petit signe de la main aussi et lui signifia qu'elles se verraient plus tard.

Le Duc Lanfeust arriva à son tour, Noeline était heureuse de travailler de nouveau avec lui à la Chancellerie, il était de nouveau son consul.

Il fallait maintenant attendre l'arrivée des mariés, mais cette fois ci ils étaient bien placé pour apprécier l'entrée de leurs amis qui allaient s'unir devant Aristote ce jour.

Led ne cessait d'aller de fêtes en fêtes. Elle a représenté la lignée Comtes de Provence au Sacre de sa suzeraine et marraine, la Marquise Hersende de Brotel qui vient juste d'avoir lieu.

Après un voyage rapide en Bourbonnais-Auvergne, elle ne voulait manquer pour rien au monde les épousailles de la Chancellière et ancienne dirigeante de son pays.

Vêtue des couleurs rouge et or de son Comté, la Comtesse de Saint-Rémy de Provence que tout le monde appelle Led, arrive avec son carrosse sur le parvis de la cathédrale de Clermont. Elle aperçoit son homologue à peine arrivée. Celui-ci, lui avait promis de l'accompagner et cela lui fit plaisir. Descendant les 2 marches du véhicule, elle va à sa rencontre :

- Bonjour Votre Grâce ! Je suis ravie de vous revoir. Tout comme moi, vous allez de fêtes en fêtes. Rien que des événements heureux.

Elienore entra dans la cathédrale de Clermont. Comme toujours une étrange sensation s’empara d’elle. Elle pouvait entrer dans n’importe quel édifice religieux sans la ressentir mais la cathédrale lui donnait un sentiment de peine et de tristesse. Souvenir douloureux de son baptême sans doute. Elie secoua la tête chassant ses pensées tristes. Aujourd’hui était jour de fête pour son ami Valexan et Dame Natafael.



Elle se signa et s’avança un peu dans l’allée centrale, admirant au passage la décoration florale de toute beauté. Le bleu n’était pas sa couleur préférée, la jugeant trop froide. Elle devait cependant reconnaître que ces fleurs étaient très jolies mélangées aux rubans et gypsophile cela donnait un ensemble lumineux.

Elie ne connaissait pas du tout la mariée sauf de nom. Natafael avait été Duchesse du B.A et cela ne s’oubliait pas.

Elle était venue par amitié pour Valexan. Elle se souvenait de leur première rencontre et comment ils étaient devenus amis….c’était si loin déjà. Il avait été le premier à l’encourager quand elle s’était mise en tête de devenir Tribun. Il était même devenu parrain pour l’aider. Ne voyait-elle pas là-bas la jeune Marichen qui était justement la filleule de Val. ? Elle irait la saluer plus tard si l’occasion lui en était donnée.

Elienore voulait s’installer non loin de la porte. Bertrande devait venir la prévenir si le travail de Tia s’accélérait. Une pensée émue pour son amie traversa son esprit.
Tiamarys ne tarderait plus à mettre au monde son premier enfant et elle lui avait promis d’être à ses côtés. Ne sachant pas à quelle heure la cérémonie commençait, l’invitation ne le précisant pas, elle était venue en espérant ne pas être trop en retard. Visiblement elle était en avance…

Revenant au lieu et à la situation actuelle, elle avisa un visage connu. Elle s’approcha, souriante et salua aimablement la dame qu’elle appréciait pour sa droiture.

Bonjour Zézé.
Ravie de vous voir.
Il y a bien longtemps qu’on ne vous a vue à Polignac.

Elie s’installa et attendit le début de la cérémonie.

Lanfeust observait les statues de la cathédrale et fut sortit de ses pensées par un carrosse qui s'arrêta non loin de lui. Il reconnu les armes et la personne qui descendit, richement vêtue. Son homologue était ainsi arrivée et il s'approcha d'elle pour l'accueillir.

Bien le bonjour Votre Grandeur.

Il lui sourit avant de continuer.

Quel plaisir de vous revoir également, il est vrai qu'actuellement nous nous voyons souvent, d'ailleurs vous pourrez bientôt me présenter votre belle Provence.

Le Duc lui tendit son bras.

Vous êtes bien ravissante.

Et c'est ainsi que le "couple" ducal-comtal entra dans la cathédrale où allait avoir lieu le mariage. Il reconnu Elienore qu'il gratifia d'un signe de tête et d'un sourire et il remonta les bancs vers les places réservées aux nobles.

Cela faisait depuis 10 jours que Pachi apprit avec joie le mariage de son amie Nata, qu'il connaissait depuis bien un an, même si cela faisait depuis quelques semaines qu'ils ne se croisaient plus trop à Melgueil. Pour cette dame qu'il respectait, il était prêt à sacrifier quelques jours pour voir ses épousailles

Après deux jours de chevauchées à travers le Massif Central, en partant de son point sud Le Puy, Pachi arriva au petit matin à Clermont. Il prit le temps de louer une chambre dans une auberge, non loin de la place où sied la cathédrale.

Les cloches jouaient les notes annonciatrices du mariage, et Pachi, fin, prêt pimpant et poudré comme à son habitude, prit le chemin de la cathédrale.

C'est en arrivant sur le parvis que son malaise spirituel le saisit à nouveau, comme c'est à chaque fois le cas lors d'un baptême, d'épousailles, ou d'une cérémonie funébre. L'élancement des tours, le poids des piliers, l'écrasait. Comme dans chaque église orthodoxe, l'accumulation des richesses, des pièces précieuses d'orfévreries et de métaux précieux lui donnait la nausée.

Sa foi était assurémment aristotélicienne, mais il ne put jamais placé sa confiance aux prédicateurs de l'Eglise, ou aux moines bedonnants. Des serviteurs du Très Haut, assoiffés de richesses, il en avait rencontré plus d'un ! Pillards et félons, premier à trahir les textes sacrés !

La chaleur envahissait le corps de Pachi qui se sentait transpirer. Il enfonça son chapeau sur son crâne pour couvrir autant que possible ses yeux et son nez, afin d'être méconnaissable. Des rites orthodoxes, il ne connaissait rien, lui, le gueux, fils de gueux velaisiens qui passait ses dimanches à la peche ou à la montagne, loin des clochers.

Pachi traversa discrètement la nef, reconnut quelques visages du "PAF" auvergnat, et s'assit sur l'un des bancs disposés sur les bas côtés, et attendit le début de l'office. Il saluerait tout ce beau monde après, "dehors" si personne ne l'interpellait jusque là..

Dire qu'il est un peu tendu est un doux euphemisme en ce jour. Il a eut beau chercher le sommeil toute la nuit, il ne l'a pas trouvé, et pour cause, ce jour qui s'annonce est sans doute le jour le plus immportant de sa vie! Il va épouser la femme qu'il aime plus que tout au monde, Natafael... Le manque de sommeil ne semble pas avoir trop marqué son visage ; heureusement, vous me direz, il ne manquerait-plus qu'il s'endorme pendant la céremonie...

Alors qu'il se trouve dans le carosse qui le conduit à la Cathedrale, il s'imagine le cocasse de la situation et rit intérieurement. Non, il ne risque pas de s'endormir, ce moment est trop important pour lui, pour elle, pour eux. Eux, à partir de ce jour ils seront liés à jamais... Enfin... depuis le temps qu'ils en parlent de ce mariage, qu'ils le préparent, le paufine, réflechissent à ne rien oublier... Pour cela, Natafael est assurément plus appliquée que lui, et le travail de préparation qu'elle a acomplit est tout simplement remarquable.

Le carosse ralentit, Valexan devine qu'il est arrivé à destination. Il ouvre la porte, en descend.. Il regarde les hautes portes de la batisse, et ne peux s'empécher d'avaler sa salive. Petit coup d'oeil à sa tenue, cela doit faire 15 fois qu'il vérifie depuis qu'il l'a passé, mais on est jamais trop prudent.. bon, ça va, elle est encore impécable. Il commence à avancer vers les lourdes portes.. tiens, comment il doit marcher au fait? d'un pas lent? normal? en se tenant bien droit? Il a oublié de demander... Il va faire au mieux.

Il pousse la porte, entre.. Il est de suite frappé par la beauté des décorations! Sa marraine Clothilde s'est décidément surpassée pour préparer la Cathédrale, c'est tout simplement superbe; Il s'avance, apperçoit les personens qui sont déjà arrivées; Zézé tout d'abord, en compagnie d'Elienore. Il sourit aux deux jeunes femmes, content de les voir ici. Il voit ensuite Lanfeust, en compagnie d'une dame qu'il ne connait pas. Un signe de la tête, ils comprendront qu'il ne peut venir les saluer de vive voix maintenant. Un peu plus en avant se trouve la famille de la Fléchère, Fabien, Noeline, et Albine, en compagnie de sa Filleule Mariechen. Nouveau sourire, agrémenté d'un petit signe de la main.

Voilà, il est arrivé devant l'autel, Agna doit sans doute être en train de se préparer dans la sachristie.. Il sait qu'il va devoir attendre un peu avant que Nata ne le rejoigne, la tradition veut qu'elle entre en dernier dans la cathédrale. Peut-il s'assoir en attendant? cela non plus il n'a pas pensé à le demander.. Par défaut, il reste donc debout, à attendre sagement l'arrivée des invités et de sa promise, se répétant dans sa tête le déroulement de la cérémonie...

Pour une fois aller à un évènement ne demande pas des semaines de cheval, Tema en est bien contente. Elle est vêtue simplement, jupe pourpre et longue cachant de hautes bottes, bustier de cuir noir accompagné d'un foulard au cou et de longs gants, cheveux en chignon dont quelques mèches se sauvent. Tout est encore en parfait état à son arrivée aux portes de la cathédrale, encore un sacré monument qu'elle va visiter par la même.
Au bras de son homme auquel elle sourit, Tema monte les marches puis franchit les portes puis s'arrête juste après, retient de peu un sifflement d'admiration devant le travail de décoration accomplit, il doit y avoir des heures et des heures de labeur pour un tel résultat. Ses yeux parcourent l'édifice tout en saluant d'un signe de tête les invités dont le regard croise le sien, elle n'en connait aucun, encore un mariage ou elle a de fortes chances de s'ennuyer.

Allant des invités aux fleurs en passant par les pierres de la baptise en elle même Tema finit par poser son regard sur lui. Il est déjà à sa place, serait-elle en retard ? Encore !? La jeune femme prend le temps de le saluer d'un sourire, incapable de faire plus, le regarde, le trouve merveilleusement bien habillé, il semble serein et prêt. Discrètement elle demande à son homme s'il sait ou ils sont censés s'assoir vu leur rang mais n'en sachant pas plus qu'elle ils optent ensemble pour le fond, préférant laisser le devant aux amis proches et à la famille, après tout lui ne les connait pas, elle, invitée par le mari ne se trouve pas vraiment dans les amis et encore moins dans la famille, le fond de l'Eglise sera parfait. Et puis là personne ne pourra voir les ptis baisers volés à son homme, des fois qu'elle ai une petite envie pendant la cérémonie.

Tout en papotant discrètement avec son homme de se qu'il aimerait lui comme décoration pour leur éventuel mariage la jeune femme ne peut s'empêcher de jeter de rapides coups d'œil au futur marié, se souvenant de leurs derniers échanges, ne comprenant pas un paquet de chose mais devant attendre pour savoir. Tema se sent plutôt mal à l'aise, aimerait en faite être n'importe ou qu'ici mais elle a promis et met un point d'honneur à tenir ses promesses, peut importe qu'elles lui plaisent ou non. Le temps passe lentement, les chuchotis du couple vont bon train tandis qu'ils attendent le début de la cérémonie.

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Un rien rougissante sous le compliment, la Comtesse appuye sa main sur celle de son homologue et rentrent dans la magnifique cathédrale de Clermont , que'lle n'avait jamais vu encore. La décoration est splendide et elle en fut très impressionnée.

- Je me réjouis et avec moi notre Marquise de vous recevoir dans notre belle Provence. Je serais ravie de vous montrer ce qu'il y a de beau chez nous et d'abord la mer.

Ils prirent place à l'intérieur et plusieurs personnes sont entrées pour s'installer aussi, mais tous inconnus d'elle. L'un d'eux devait certainement être le futur époux, très tendu comme il se doit, il les gratifie d'un hochement de tête tendu.

La Comtesse se réjouit d'avoir été invitée à ce mariage. Natafael est une jeune femme absolument charmante qu'elle avait prix plaisir à rencontrer à la Chancellerie. Elle se demande si le parrain de la jeune femme serait présent, il doit en tout les cas être heureux pour sa filleul qu'il adore.

La cathédrale avait commencé à s'emplir durant le temps que Clothilde et sa famille, après avoir terminé la décoration florale, avaient passé en l'auberge proche.

Tandis que leur mère se changeait, les enfants avaient pris un bon bol de lait chaud et de belles tranches de pain. Ils étaient partis de bonne heure du Domaine, et n'avaient eu le temps de déjeuner, trop impatients de s'élancer sur le chemin qui les mènerait vers cette journée festive.

Clothilde avait revêtu une robe d'un beige rosé très doux, ornée de fourrure, et sa toque assortie, tenue commandée pour l'occasion.



Colombine et Aloîse portaient des robes dans les mêmes tons, tout comme leur étaient assorties les tenues de Louis et Perceval.

La petite famille revint enfin vers la cathédrale.
Gravir les marches, se signer et remonter la nef centrale.

De nombreux visages étaient connus de Clothilde, qui distribua moult sourires et/ou hochements de tête respectueux, selon les personnes.

Enfin arrivée à hauteur des places réservées, elle fit signe à ses enfants et à leur nourrice de prendre place, et s'y glissa discrètement à son tour.

Valexan, attendant fébrilement Nata, se retourna alors.

Clothilde lui adressa un grand sourire, n'osant enfreindre le protocole pour aller lui faire une bise...

Elle était sincèrement heureuse pour son filleul et irait le féliciter à l'issue de la cérémonie.