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[RP] Trois dragons à Chinon

Sadnezz
[22 Novembre, Chinon]

Nouvelle étape, nouvelle ville, nouvelle taverne. Trois dragons à Chinon pour une durée indéterminée. Premier lieu: faire le tour du patelin. Second lieu: repérer les têtes et regarder le marché. Troisième et ultime lieu: Ouvrir une taverne pour l'occupation. C'est que ça commençait presque à devenir une habitude... Les dragons se retrouvaient à nouveau, il leur fallait un lieu à eux et rien qu'à eux.

Le tour du patelin fut vite fait, et il avait un atout majeur pour Sad, le lac. Les étendues sombres étaient très plaisante pour celle qui fut dans une autre vie garde pêche, du matin au soir sur le fil de l'onde, lignes à l'eau. Son regard parcouru l'immense flaque aux abysses inconnues qui lui rappela celle dans laquelle elle aurait péri bien tôt si le loup du lac ne l'avait pas repêchée... Folle jeunesse.

Les têtes furent vite repérées, ça puait l'Angevin à des lieues... A un jour de marche de Saumur, elle ne s'en étonnait nullement et avait toujours autant de mal à s'y faire. Une espèce de duduche sur le retour qu'elle avait déja vue mais qu'elle ne connaissait pas plus que cela, un Kilt qu'elle connaissait bien celui ci, et quelques noblions trop vus dans sa jouvence. Il n'en fallut pas plus à la Corleone qui était venue en trainant les pieds pour être mortifiée d'avance de ce petit séjour chinonnesque. Pour le marché ce fut aussi vite bouclé: du pain, du pain et encore du pain. *Soupir*

La taverne fut trouvée et investie; succéda donc à la Garçonnière la taverne du" Geant et de ses drôles de dames". Quelques travaux ménagers vites achevés et quelques fût ramenés de dieu savait où et voila la fine équipe qui s'installe pour le meilleur et pour le pire. L'étape était cette fois tourangelle, et le serait pour encore quelques temps... Isabeau avait gonflé à vue d'oeil, le petit s'annoncerait bientôt. Sad espérait seulement que ce ne serait pas ici. trainant en grimaçant un dernier fût d'hypocras vers la cave de la taverne, Sadnezz se demanda si les chambrines du haut pouvaient les accueillir cette nuit. * haussement d'épaules* au pire, une fois le bon feu fait dans la cheminée, chacun s'endormirait dans son siège, sous les peaux et couvertures. Sadnezz regarda les lieux plutôt satisfaite et cria par la fenêtre:



- Isaaaaa! viens t-en un peu voir ça si c'est pas beau! On a de quoi passer la nuitée!

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Isabeau_de_castille
Chinon , fin du voyage ... en tout cas pour un moment puisque la ville avait pas mal d'atouts. Le voyage depuis la bourgogne s'était révélé assez long mais pas trop éprouvant, malgré le tour de taille de plus en plus vaste de la jeune Isa. Elle se sentait en pleine forme et dès l'arrivée, elle avait arpenté les rues de la ville à la recherche d'une petite chaumière qui pourrait héberger pour un temps les zamoureux et la bulle à venir. Et elle l'avait trouvée. Gorbo avait fait son tour lui aussi et ils s'étaient retrouvés devant la porte du cadastre ... avec le même numéro en tête !

Une fois la clé demandée et reçue, Isa s'était rendue à la petite maison pour un premier tour du propriétaire. Celle-ci était petite certes, mais confortable et surtout , elle donnait accès à un espace vert à l'arrière. Après avoir fait une rapide visite, elle fila vers les tavernes, espérant y retrouver son géant. Et c'est Sad qu'elle y rencontra. Brève discussion entre les deux femmes et la décision ne fut pas longue à prendre. Une nouvelle taverne devait voir le jour. Les souvenirs de "la garçonnière " les amusaient encore beaucoup et l'expérience valait la peine d'être tentée à nouveau.

Sad ne se le fit pas dire deux fois et le lendemain déjà, elle était à l'ouvrage. Alors qu'Isa rentrait du marché, un gros rouleau de tissu rose sous le bras, elle sursauta au cri de Sad :


Citation:
- Isaaaaa! viens t-en un peu voir ça si c'est pas beau! On a de quoi passer la nuitée!


Elle ne se fit pas prier et entra . Les boiseries avaient été dépoussiérées, le fenêtres renettoyées et la lumière du jour pouvait à nouveau pénétrer dans la pièce. Le mobilier était sommaire mais confortable, il y avait même dans un coin, près du feu, un grand fauteuil à bascule en bois. Sad avait allumé le feu et une douce chaleur commençait à inonder la taverne.


C'est très agréable ici ! Et chaleureux !

Tournant sur elle même pour tout admirer, elle déposa le gros rouleau de tissus rose sur le bar et annonça

Voilàààà !!! J'ai acheté ce coupon pour trois fois rien au marché. et je pense qu'il y en aura juste assez pour faire un tablier à la tavernière et quelques petites nappes pour les tables

Elle avait fait cette annonce le plus sérieusement du monde et attendait la réaction de Sad, masquant le mieux possible son envie de rire.


[édité pour ajout de bannière]
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Sadnezz
Voilàààà !!! J'ai acheté ce coupon pour trois fois rien au marché. et je pense qu'il y en aura juste assez pour faire un tablier à la tavernière et quelques petites nappes pour les tables

Elle s'était ramenée la petite, et avait posé du tissus fraichement acheté sur le comptoir. Les yeux de Sad ressemblèrent un peu à ça: Oo quand ils butèrent sur le tissus d'un rose douteux...

- C'est... Avec ça que tu veux faire des nappes?


Son tablier passait encore, le ridicule ne tuait pas ce n'etait plus à prouver; mais les nappes seigneur... Le faciès de la brune se crispa en une moue peu appréciatrice .


- Pas d'napppes! C'est pas le salon Levanesque que j'sache... Puis cette couleur c'est... A peine supportable déjà. Non non non, garde juste un coupon
* Elle fit un ecart de ses bras pour désigner la taille aproximative voulue puis observa en silence la panse d'Isabeau.... Son geste se prolongea finalement pour un écart double de l'initial * Voilà un bon coupon hein.. Allez cache moi ça dans une chambrine, hors de ma vue ce rose layette.


Programme de cette matinée: couture. Une histoire de donzelle en somme. Parler chiffon et commenter cette première journée chinonesque, c'est tout ce qu'elles avaient à faire pour le moment. La taverne se transforma l'espace d'un instant en atelier de confection.Une vague musique leur parvenait de l'extérieur, une troupe de gens du spectacle s'étaient installés... Sad en avait rencontré quelques-un et avait accroché immédiatement. Rare , oui, on sait. Entre ses doigts naquit un tablier pour sa jeune tavernière engrossée et il fallait maintenant y ajouter la touche final; une fine broderie. Là ce fut le dilemme. "Ne me poussez pas, je roule" ou juste un sobre "Isabeau" ? Rhhaa... la vie est parfois si compliquée. La journée fila bien vite, pour quelques temps il faudrait faire bonne figure à chinon, juste quelques temps oui, le temps de mettre à bien un petit projet... Les mains calleuses sur le tissus firent naître sa broderie, le prenom de la petiote et dans un soupir elle le lui tendit . Soupir de quoi, on se le demande, mais soupir tout de même.
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Isabeau_de_castille
Perplexe ...les propos de Sad la laissèrent perplexe. Il avait quoi ce rose ? C'était pas une couleur fade déjà, du beige et du gris on en voyait assez partout. Le bleu qu'elle avait faillit prendre en premier était beaucoup trop claquant lui. Puis le blanc pas blanc, le noir pas noir ... de toutes façons hors de question de faire une tablier noir, noméo !

Alors elle était "tombée" sur ce coupon de rose et ... d'un seul coup son coeur s'était emballé. Elle l'avait bien imaginé elle, la taverne, avec ses petits carrés roses sur chaque table. Oh pas une longue nappe jusqu'au sol hein, c'est pas pratique puis c'est pas un palais non plus. Mais juste des petits carrés roses. Assortis à son tablier qui couvrirait ce ventre qui l'empêchait maintenant de voir ses pieds.


Dans une chambrine ? Tu veux en faire des couvre-lits ? C'est une bonne idée mais il n'y en aura sans doute pas assez pour les ....

Isabeau s'interrompit en croisant le regard de Sad. Elle comprit immédiatement qu'il valait mieux en rester là. Elle monta donc le tout dans la chambre où elle et Gorbo séjournaient pour l'instant et s'appliqua à couper le coupon que Sad avait demandé. La tâche se révéla plus aisée qu'elle ne pensait. En étalant l'étoffe sur la couche fraichement garnie, il devenait facile de tailler les morceaux.
Isabeau considéra un instant le bout de tissu restant. Il serait parfait pour en faire un drap pour le berceau du bébé ... si berceau il y avait.

Elle redescendit rapidement dans la salle et les deux femmes passèrent la matinée à coudre. Plus exactement, Sad expliqua à Isa comment réaliser le drap dont elle lui avait parlé pour le berceau. La jeune femme était de bonne volonté et pas gauche du tout. Sa mère lui avait appris à tricoter et elle avait passé de longues heures à rabibocher les vêtements de ses frères et soeurs.

Au bout de quelques heures, le drap était terminé et quelques temps plus tard, le tablier aussi. Isa s'empara de l'oeuvre de Sad et se hâta de l'enfiler.


Tu es un chef, c'est juste à ma taille. Là j'ai même assez de place pour grossir un peu encore. Se plaçant de profil devant Sad elle ajouta Je ne suis pas encore si grosse que ça ... hein ?

C'est alors que la porte s'ouvrit et qu'un géant presque plié en deux se faufila dans la nouvelle taverne. Isa se précipita vers lui, puis arrivée à sa hauteur, tourna deux fois sur elle-même pour lui faire voir sa nouvelle tenue.

Sadnezz
La petite enfila le tablier et Sad la regarda un instant, sans expression particulière. Si ses cheveux avaient été un peu plus foncés et ses traits un peu plus typés, Isabeau lui ressemblerait comme deux goutte d'eau à l'âge tendre. Son ventre proéminent était celui qu'elle avait porté fièrement et caressé maintes fois dans une autre vie, une vie qui appartenait entièrement au passé. La petite se souciait de cette vie qui grandissait et au fond, le contraire n'aurait pas été normal. Il était dans l'ordre des choses qu'elle fusse mère, jeune et fière, et qu'elle devint au fil du temps la plus protectrice des créature à l'égard de sa géniture. Un jour l'enfant marchera, il courra et finalement parcourra les routes.

- Tu es un chef, c'est juste à ma taille. Là j'ai même assez de place pour grossir un peu encore. Se plaçant de profil devant Sad elle ajouta Je ne suis pas encore si grosse que ça ... hein ?

Sortant de sa torpeur, Sad sourit vaguement. Grosse elle l'était. On se demandait même oui finissait son mollet et ou commençait sa cheville... Elle se tenait cambrée, les pieds légèrement en canard et sa démarche attestait du poids de son délicieux fardeau. Dans un hochement de caboche, elle secoua la tête, l'air grave.


- Non, grosse tu n'es pas grosse. Juste un peu.. Encombrée.


la porte s'ouvrit à la volée et le Gorborenne apparut, de toute sa grandeur. Sadnezz rangea le foutoir que leur séance de fil en aiguille avait semé et se couvrit. Elle évita le regard du cgauve, laissa sa main trainer sur la panse d'Isabeau en une caresse légère et se dirigea vers la sortie.


- Bonjour, au revoir, je vais faire une petite partie de chasse en campagne, je rentrerais dans quelques jours. Ne m'attendez pas ce soir, je serais de retour dans deux jours... Si Aristote le veut, nous auront de quoi manger bien gras bientôt.


Laissant les épris à leur intimité, elle disparut dans l'encadrement de la porte et retrouva la fraîcheur de l'extérieur avec un frisson. Une bise glacée lui mordit les joues et l'incita à resserrer son châle sur ses épaules. Une partie de chasse... ou juste un besoin de se retirer loin des autres pour embrasser sa solitude dans le calme de la campagne Tourangelle... La mort de celui qui l'avait aimée lui a été annoncée, Miramaz avait besoin de son aide pour les funérailles du blondin... Elle s'accordait le droit de mentir à ses amis une ultime fois, juste pour se protéger des questions et de la compassion qu'elle ne voulait pas accueillir. Trop de morts flottaient comme une aura malheureuse autour d'elle, un fils un père un ami... elle avait décidé de ne plus en parler, de garder ses douleurs plus encore en elle sans les partager. Sad irait acheter quelques volailles à Loches après la cérémonie terminée et reprendrait la route du retour, épuisée... La fatigue de ce noir intermède sur les traits , qu'elle fera passer sur le compte de la chasse.

Apres ce mensonge, elle se jurerait qu'il serait le dernier. Les dragons, des frères qu'elle n'avait plus, il ne fallait plus mentir, pas à eux. Se parer de leurres hors de leur cocon resterait surement une habitude -nécessaire- , mais dans l'antre de la petite compagnie, la transparence et la confiance était ce qu'elle souhaitait le plus. Montrer patte blanche, soutenir et protéger, être digne de confiance, car elle leur faisait confiance en retour, et les aimait tout en se gardant bien de le leur montrer...

Tout devait passer inaperçu mais... Quand elle prit la route, la Corleone omit un détail, de taille. Les hanches ceintes d'une fine tresse de cuir et de sa lame se balançaient au rythme gracieux de sa monture, et dans une taverne ou un géant et une petite engrossée se trouvaient seuls, son arc - devenu arme de prédilection pour occire le gibier - était resté posé sur une table...

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Gorborenne
[War Never Changes]

La Bourgogne, le Berry, l'Orléanais, la Touraine.....

Les cicatrices de la guerre se referment aussi mal que les frontières. Ils avaient cheminé lentement, évitant les armées et les troupes de déserteurs en prenant des chemins détournés. Mais partout, le paysage se drapait du gris des champs de bataille, sur les routes, bien souvent, on voyant encore le sang mêlé au sable.
Ou qu'il passe, le message était toujours le même: "Si vous n'êtes pas d'ici, rentrez chez vous, et si vous voulez pas partir, on vous jettera à grands coup de pieds au c....."

Le Chauve se remettait peu à peu d'autre blessures. Une récente, à la jambe qui lui tirait encore de temps en temps, et une autre, si vieille, au cœur, qui le brulait depuis longtemps déjà. Mais si la première guérissait d'elle même, la seconde faisait moins mal depuis quelques semaines... Depuis que deux routes s'étaient croisées, pour un bout de chemin....


[Un peu d'espoir]


Chinon......

Las des routes, temps de poser son paquetage pour un temps. Isa, sa Douce, sa Lusine commençait à sentir le poids de l'espoir qui grandissait en son sein. Bien embullée...... la naissance ne tarderait sans doute plus.

Pour une fois, un accueil un peu plus chaleureux. Une fois le douanier convaincu qu'ils n'étaient pas Angevins, ils eurent mots de bienvenue et portes grandes ouvertes...... Puis, le lac, le fleuve, le calme de l'eau qui s'écoule, indifférente au remous qui agitent les hommes.... Oui, peut être bien que c'est ça qui le décida finalement à s'installer là..... D'ailleurs, depuis son arrivée, à part les jours où il se levait d'assez bonne heure pour s'enrôler dans la milice afin de faire un peu d'exercice, il passait le reste de son temps à pêcher tranquillement au bord du lac et à s'occuper de sa chère et tendre.

Ce jour là, il revenait justement du Lac, déambulant à son aise dans la cité, frissonnant légèrement en passant à l'ombre du château avant de s'enfoncer dans les ruelles, vers l'auberge où ils logeaient pour l'instant....

"le Géant et ses Drôles de Dames" Le Géant, c'était lui, les Drôles de Dames.... un sourire se dessine sur ses lèvres à cette idée. Il aurait plutôt dit unique que drôle, unique, comme chacun des Dragons de la famille.....

Il entra dans l'auberge, se disant qu'il serait temps de ré-hausser un peu le linteau de la porte, qu'il n'ai plus à se plier en deux pour éviter de le prendre dans la figure en rentrant......

Les filles étaient toutes affairées à décorer la salle du mieux qu'elle pouvaient. Mais la Corleone ne traina pas à filer alors qu'il arrivait, le Chauve eut l'impression qu'elle évitait son regard mais ne chercha pas plus loin, trop heureux qu'il était de retrouver sa Belle. Après avoir déposé la pèche du jour en cuisine il passa au comptoir, se servit un verre d'hypocras et vint s'assoir aux côtés d'Isa, passant un bras autour de ses épaules et lui déposant un petit bisous sur la joue.

- Alors ma Chérie, comment c'est passée ta journée?

Une petite gorgée glissa, le verre se reposa et la main passa tendrement sur la bulle qui prenait de plus en plus de place.


- Ça va? Ça c'est pas trop agité là-dedans aujourd'hui?

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Isabeau_de_castille
Savourant les gestes doux du géant, Isa jeta un regard interrogatif à Sad qui déjà se dirige vers la porte. Départ qui ressemble à une fuite alors qu'elle se réjouissait de retrouver enfin les trois dragons sous le même toit. Vague inquiétude quand la porte se referme, la main d'Isa effleure le crâne chauve , pensive. Le regard s'attarde un instant sur l'extérieur avant de revenir dans les yeux de Gorbo et de répondre à ses questions.

Journée couture pour nous aujourd'hui. Peu de visiteurs mais il valait mieux, toutes les tables étaient envahies d'étoffes.

Souriante, elle pose sa main sur la bulle et poursuit :

Ca bouge de plus en plus là dedans, j'ai l'impression qu'ils prennent mes côtes pour une harpe ... Je me demande si ma peau va pouvoir s'étirer indéfinimment sans craquer ...

Une effluve bien connue et appréciée s'échappe de la besace de Gorbo et vient effleurer le nez sensible d'Isa. Sourire à nouveau, elle qui mange pour 2 au moins ne peut s'empêcher de demander :

C'est à ton tour de préparer le souper il me semble , non ? Il ne faudrait plus tarder ... je ne peux manger que de petites quantités pour l'instant et je meure de faim !

Regard gourmand à l'appui, Isa prend la main du géant et l'entraîne vers la cuisine.


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