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Au cours d'un voyage, Nsaymar essaie de changer sa vision de la vie, avec sa fille à son petit monde politique étriqué et ennuyant, complètement dénué de sens. C'est ainsi qu'il décide de faire un grand voyage pour faire le grand nettoyage...A suite !

[RP] En Passant par la Bourgogne...

Nsaymar
De jour en jour, le trajet se rallongeait, il 'aimait mieux entendre des nouvelles et les coutumes des diverses régions, que l'objet de ses voyages. Car il se complaisait beaucoup à écouter les choses étranges. Aussi, pour cela, à l'aller comme au retour. Mais pour lui, le retour n’avait plus d’importance, plutôt de donner des nouvelles à distance à ses compagnons restés en Lorraine.

Le Carrosse faiblissait en vitesse et comme de coutume, à l’instant, il su qu’un territoire était proche et connaissant assez les routes.


« AH ! Ça y est, Nous sommes en Bourgogne ! » En Pensant…

Il était évident que parcourir les terres soit indispensable, surtout que la Famille avait en elle, cette habitude acquise depuis leur racine et c’est ainsi que cette coutume prit de l’ampleur. Dans son grand manteau Nsaymar se demanda jusqu'à quand, il devait continuer ses voyages et pourquoi ne pas s’y établir et baisser la régularité des déplacements ? Voila une belle question à laquelle Say devait murir sa réflexion au cours de sa petite existence et ou devait-il vieillir et avec qui ? Des questions assez simple qui le rongeait dans son Carrosse et il avait l’impression d’être ailleurs que cette carriole.

Troublé et en manque d’inspiration, il vit sa fille Cassandras, toujours joyeuse et sa mine confiante. Il lui fit un sourire radieux pour ne pas l’inquiéter et soudain.


« Mlle Casaviecchi, je présume que depuis que les grandes découvertes se font sentir, vous perdez beaucoup de patience à vouloir en profitez. Il ya bien des objets de mesure pour faciliter la navigation : les cartes, la boussole, les astrolabes, avec ça les voyages poursuivront la voie du succès. On trouvera bien le moyen à traverser la flotte d’ici là, espérons qu’Aristote nous en donnera l’occasion. »

Arrivé à Maçon, il descendit et directement en direction de l’auberge de Macon la grande. Il fit de belles rencontres en rentrant avec sa fille ; qui le suivit un peu tard pour savoir s’ils devaient prendre la route si tôt ou pas.

Eh ! Enfin le grand départ pour les terres hispaniques s’annonçait et Nsaymar était prêt pour le moment, mais certaines réflexions le ralentissaient, mais il était bien décider à poursuivre sa route vers cet élan.

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Cassandras
Les belles routes impériales !
Elle avait ajouté un deuxième coussin pour son postérieur, cela était ainsi plus confortable.

Le bref séjour en Savoie lui a été très instructif.
Même si elle n'était pas tout à fait sûre que sa question sur le bandit à la conscience fragile était vraiment résolue. Mais peu importe. Depuis, elle était passée à toute autre préoccupation.

Elle étudiait à l'aide d'un livre de dessin une chose qu'ils appelaient : "la perspective". Cela consistait à rendre compte sur une surface plane l'impression de la profondeur et de la texture de la réalité vivante et palpitante.
Concentrée à tirer des lignes de fuite, de placer l'horizon au bon endroit et de reproduire les formes et des êtres à l'échelle, la petite Cassandras faillit ne pas apercevoir l'air soucieux de son papa. C'était son sourire un peu crispé qui lui mit la puce à l'oreille.

Au moment où elle pensait le questionner sur ses éventuels soucis, celui-ci prit la parole. Et comme s'il savait exactement ce qu'elle était en train de faire au moment même où il parlait, il évoquait le thème de la navigation et des découvertes.

Elle l'écouta avec un intérêt encore plus appuyé qu'à l'habitude.


Cher papa, je me réjouis en effet de goûter de l'air marin à travers mes poumons, de voir se confondre mer et ciel, et de connaître de nouveaux êtres vivants.
Et j'imagine que les outils sont fort utiles, surtout s'il s'agit de retrouver son chemin, et de ne pas perdre le nord...

En marquant une pause, elle essaya de voir si son papa avait suffisamment dormi pour entendre une petite série de questions.
Ne dit-on pas que pour mener à bon port un navire, l'équipage est primordial ?
Je crois davantage en les capacités des hommes qu'aux instruments...
Mais peut-être qu'un jour nos outils, nos instruments de travail nous remplaceront ?
...
Dites, papa...
Les bateaux au bout d'un moment, ils ne vont pas tomber dans le vide du néant des abysses ?... vu que le monde, l'est tout plat...
Ou bien, la mer s'étend à l'infini ?

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Nsaymar
Mains sur la banquette, il oyait la petite Casaviecchi dialoguer, surtout qu’elle avait toujours les bonnes sentences aux minutes précises, pour l’égayer quelque peu, malgré ses soupires incessants qu’il ne faisait que dissimuler par des faux sourires réguliers.

Sa réflexion ne s’améliorait guère, il était coincer dans une nébuleuse à n’en pas douter, et plus il essayait de s’en sortir, plus, il se faisait avoir par son intuition.

Mais ce qu’elle estoit futé à dégager la réflexion cette petite bachelette !


« Ma chère enfant, en toute chose, les hommes sont primordiaux. Car l’origine du progrès vient d’abord de nos triomphes et nos échecs. Et en tout, ils feront la gloire ou la fierté d’un peuple plus tard, d’où l’inexistence de la notion d’égoïsme qui demeure une pure invention humaine à vouloir toujours partager.

Mais le dit à personne, on n’est bien naïf à vouloir tout croire ou refuser et seulement le faire à nos mérites, aussi bien impartial que personnel. Le progrès de la science nous en dira tant… »


Une question pertinente et idyllique.

« Bah les bateaux ont un âge. Au bout d’un moment, il faut savoir laisser la barre, sinon on peut toujours visiter le fond des abysses. Intrigué.Comment ça le monde est plat ? »

« Toute chose a une limite, la mer n’y échappe pas à la logique de la nature. »

En riant.
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Cassandras
En écoutant son papa parler, elle vit former dans sa tête des images qu'elle ne sut alors si elles reflétaient quelque réalité commune...
Si sa pensée eût été capable de se matérialiser en une bulle, celle-ci aurait contenu cela:



Pour le coup, elle n'était plus très sûre d'elle. Mais puisque c'était la seule conception qu'elle avait du monde, elle ne put dire autre chose que ce qu'elle avait en tête.

Un monde plat comme un parchemin déplié...
Non ? L'est pas comme ça le monde ?...
Je disais ça, parce que je m'inquiétais pour les bateaux et les gens dessus. ça serait triste si arrivés au bord du Monde, ils devaient chuter dans je ne sais quoi...


Inquiète était effectivement la petite Cassy, mais pas vraiment de ces gens imaginaires. C'était son papa qui l'inquiétait. Malgré le rire et les sourires polis, il paraissait bien préoccupé.

Si la mer a ses limites, tout comme nos terres sont elles aussi confinées... Alors pourquoi repoussez toujours plus loin les frontières ?
Si nous ne connaissons pas nous-mêmes comment prétendre réussir à accueillir l'Autre ? Si même le chez soi nous échappe, pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous ne saurions peut-être jamais maîtrisé ?


Avec un sourire d'amour filial.

Je suis une Casaviecchi et je sais que mon chez moi est Partout. Il n'est pas prouvé que les nomades ne savent pas s'attacher... Au contraire !

Papa...
Si toutefois quelque chose vous tracasserait, vous me le diriez ?
J'espère que ce n'est pas à cause de moi... Et, si c'est vraiment de ma faute, si j'ai fait ou dit quelque chose de pas bien, je suis prête à me corriger...
Mais je vous en prie mon papa... Vous voir ainsi me fend le coeur...
Dites-moi ce qui ne va pas.


Après un petit moment de silence.

Faisons-nous une halte à Chalon ou passons-nous le chemin ?
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Nsaymar
Il riait bien à parcourir le regard de la jeune fille, quand elle exploitait la langue d'oïl à définir ses intentions profondes que même lui à son âge, n'aurait pu définir aussi bien.

A vous entendre cher enfant, j'aurais parier que vous employez plutôt des détours de langage. Dans ce cas, si c'est ainsi, je vous accorde une assurance à votre honneur. Car depuis lors, je ne savais pas que vous m'auriez impressionné à user d'un tel langage. Le monde de fond en comble est loin d'être plat...très loin, si je ne m'abuse.

Considérons le monde, tel un parchemin. Il y aurait bien plus de chance, car on estime qu'un parchemin déplié n'a plus la même forme qu'un qui n'eut jamais été plié.

Il prit une feuille et fit cette démonstration.

Regardez cette feuille froissée.

Sortit une autre, saine.

Et celle-ci !

Celle froissée nous montre que le monde est bien réaliste et on peut imaginer qu'il ya des terres et un relief approbativement respecté.
Par contre l'autre feuille nous laisse croire que le monde est imaginé, sublime et merveilleux, alors que ce n'est point le cas.

Imaginez qu'un duc ou une duchesse vous affirme tout bien vêtu, qu'elle ou il ne porte aucune chausse. Que diriez-vous?

Pour en revenir à la mer. Si on définie les frontières aussi loin que la mer, c'est tout bêtement pour une question de risque, car bien souvent on ne sait comment se départager une mer.


Rit franchement.

A dire réellement, c'est pas évident pour tous à discerner les choses, aussi c'est d'une balourdise à dire à l'autre sa sottise, car on y échappe pas à la logique...c'est grotesque. En riant...

Mlle Casaviecchi, on est mieux, que chez soi ...En pensant, les yeux brillants.
En riant.

Mais tout de même, Mlle Casaviecchi, vous êtes loin de me tracasser. Continuons notre route à Autun...
Puis ils prirent la route.
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