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[RP] Arrivée du cortége royal en Touraine

Mariealice
Le cortège s'était scindé en Anjou, laissant la Princesse Armoria, tout juste libre après son enlèvement avec une partie des membres de la Cour et ses proches à Saumur.

Le Roy, quant à lui, passerait les fêtes comme prévu en Touraine, chez le Duc Llyr et le Roy d'Armes, Legueux ainsi qu'elle-même, l'accompagnaient.

La Touraine. Sentiments mélangés et mitigés pour Marie. Encore plus pour Vendôme qu'elle avait appris à connaitre il y avait de cela presqu'un an.

Souvenirs douloureux, alors qu'une fois de plus, elle portait la main à son ventre, geste inconscient maintes fois répétés depuis lors.

Souvenirs plus amusant, même si en partie brumeux, d'une drôle de cahute, construite par un homme aux deux visages, une larme rouge, pause salutaire et étrange....

Perchée sur Alestria, des mèches sombres voletant au vent de décembre s'échappant de la capuche de la cape sous laquelle elle était enfouie, voire cachée, elle regardait la colonne de coches, charriotes et chevaux qui avançaient, paresseusement dans la campagne.

Elle plia et déplia sa main, la coupure en son centre n'était pas encore tout à fait guérie mais la démangeait. Tout comme la démangeait par moment l'envie de faire demi-tour, de remonter le cour du temps pour aller se blottir au fond d'un coche. Coche qu'elle ne regardait plus de la même façon et que, du coup, elle évitait encore plus. Il manquait un élément. Element restait derrière.

Son regard se fit lointain, l'esprit tourné ailleurs, vers le Poitou d'où ils venaient. Un soupir, à peine perceptible mais signalé par un nuage de vapeur et la raison, le devoir, encore et toujours. Plus fort que ce qu'elle pouvait ressentir. Non pas plus fort, juste ce qu'on lui avait inculqué. Fait toujours ce que tu dois et obéis à ton Roy. Un murmure s'échappa de ses lèvres alors qu'elle talonnait sa jument, une larme coulant le long de sa joue.


Oui Père.

Edit {Motus} : Topic soumis aux votes de qualité.
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Marti15
Marti 15 avait appris la visite du cortège royal en Touraine il y a de cela un bon moment déjà. Cependant, c'était aujourd'hui que le Roy nous faisait la joie de son arrivée, en sa belle ville de Chinon.

Il n'avait encore pu le croiser, mais avait déjà pu entrevoir les beauté de son cortège.

Cela faisait fort longtemps que tant de gens du Roy n'était point venu en Touraine. Pour tout avouer, il avait fort bon souvenir dela précédente bien que fort couteuse, en fer et en garots... La petite bête génante n'était plus... L'histoire était restée.

Il est fort agréable de s'imaginer une paix réciproque, une entente cordiale entre notre duché et sa majesté.

Ce petit voyage, par Chinon, le fleuve au mille poissons; puis pour rejoidre ce cher ancien chinonais,Llyr dans cette ville, autrefois entouréé d'une rivière.D'une rivière de sang.

L'avenir nous dira ce qu'il adviendra. Le pays n'est pas un pays concquit, mais il est souhaitable que nous accueillons nos hotes avec les honneurs qu'ils leurs reviennent, et avecla plus haute hospitalité possible.
Denbattay
Denbattay, levé de bonne heure comme à l'accoutumée et fort surpris et impressionné par le nombre de tentes dressées à proximité de Chinon, avait rejoint le port. La foule commençait à être nombreuse malgré l'heure matinale. Une grande journée commençait au bord de la Vienne.

Il se dirigeait tranquillement vers la mairie, essayant de se rappeler tous ces étranges dessins qui étaient brodées sur les étendards, symboles de la présence de nobles de haut rang sur la terre de Touraine.


Verrait-il le Roi, certainement de loin mais qu'importe. Il aura été présent au moment où Sa Majesté foulerait le sol de Chinon.
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Burin_khazad
Levé de bonne heure pour retrouver les apprentis qui travaillaient à sa forge, le Baron de Vallères fut informé que le Roy et une partie des "cinquante" se trouvaient à Chinon.

Rude journée d'hiver pour une visite de la Touraine ...

Fixant de loin le cortège, il reconnu plusieurs de ceux contre qui il avait dû se battre à Vendôme, et qu'il avait vu tomber.

Le passé ... Ce dernier était bien souvent révélateur de la situation présente. Posant sa main gantelée sur le pommeau de son épée, le Baron de Vallères s'en retira dans sa forge.

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Llyr


Pièce (montée) en 5 actes (plats)
Acte/Plat 1 : Entrée en matières - Les amuses bouches

Le valet : Le Roy ! Le Roy ! le Roy ! Le ...
élan, caducée de maréchal d 'Armes de France qui fuse entre des jambes courantes PAF !
Le valet : Aiiieuuuuhhhhh

Le duc : Je ne suis ni sourd ni ignorant de la chose et cela t'apprendra la politesse
Le valet : c'est que messire le duc m'excuse je voulais l'avertir en vitesse
Le duc : Grand Dieu crois tu que de hurler vraiment
ainsi depuis la cour je n'étais par encore au courant ?
Le valet : J'espere que messire m'excusera
Je crains de n'avoir que honte là
Le duc : Encore un mot comme celui là
plus de mon vin que tu n'eclusera
Le valet : Mon duc est trop bon
Le duc en souriant : Mon valet est Rodomont
Le valet : Tout est nénamoins pret pour son arrivée
Le duc : j'espère aussi que mes affaires sont empactées
Le valet : Oui-da vostre Grasce !
Le duc : Des latrines tu laveras de ta langue salace
Le valet : Aahh Carabistouille me voila marri !
Le duc : Et je compte bien cela fait avant l'épiphanie !

Le duc part en direction de la Lance royale,
chemin faisant il récupere, provisions et cheval
et ce qui faut pour agrément le voyage
Quelques sucreries aussi en guise d'hommage.

L'homme est à cheval
Le chien couché en croupe ne bouge pas
L'Equin n'en semble pas irrité d'un poil
A croire que c'est une habitude et non une fois

L'homme attend l'arrivée et le passage du cortège royal
Il salue quelques gens connus puis emboitent le pas
Personne ne semble en tenir rigueur ni tenir le voile
De la feste qui accompagne le cortège, sur le chemin, sous les vivas

Arrivé près du Seigneur Carmody, il salue
En lui empoignant le bras malgré l'armure.
Ce n'est pas que l'homme à cheval soit lourdement armé
C'est juste qu'il porte habits pratiques de chevauchée.

Ils parlent et échangent sourires
Voilà qu'ils savent maintenant pourquoi il est à leur coté
C'est que pour passer festivités
Il faut bien que l'Hôte puisse les portes de sa demeure leurs faire franchir.

Car c'est bien le Duc du Lavardin
Qui vient de se joindre au cortege royal, badin
Mais tout le monde l'avait reconnu ne serait ce qu'à ses armes
"Jumelles" en obi, Cygnes en ecu d'armes.

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Enguerrand_de_lazare
[Avec le cortège]

Départ enfin survenu du Poitou. Non pas que la province en elle même ne lui ait particulièrement déplu, tout comme nombre de ses habitants. Toutefois, le triste et déplorable incident, pis encore que cela même, l'atteinte à la personne du Roy et tous les fâcheux événements qui en avaient découlé, agitation à Poitiers, cérémonie, d'après ce qu'on lui avait dit, particulièrement tendue de passation de pouvoir entre l'ancien comte et celle qui allait lui succéder, la disparition de la Princesse Armoria, et tant d'autres choses encore.
Tout cela l'avait parfois usé, irrité, voire déclenché en lui colère noire devant certains actes effectués, certaines paroles rapportées. Aussi, sagement, il avait choisi de se retirer du devant de la scène, préférant rester au campement de la Licorne, occupant son esprit aux mille tâches quotidiennes demandées par pareille organisation.

Passage rapide en Anjou, devant les murs de Saumur où il s'était rendu plusieurs semaines auparavant, accompagnés de volontaires dans le but de tenter, avec leurs moyens, d'apaiser la région si prompte à s'enflammer.
Arrivée en Touraine, enfin, après une nouvelle journée de chevauchée.
Prenant soin de se maintenir sur l'avant du cortège, tant il ne voulait pas avoir à cheminer par les chemins rendus boueux par la neige fondue et les passages des chevaux et coches de l'escorte, il avait laissé son esprit lentement s'éloigner, revivant sur ces mêmes terres, événements passés il y avait presque un an déjà.
Une année pleine et entière. Aristote que tant de choses en sa vie s'étaient déroulées.

Gardant silence, il jetait par instants discrets regards à sa sœur Marie Alice. Elle, plus que tout autre, avait souffert là bas, à vendôme. Comment allait se passer ces étranges et involontaires retrouvailles...

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Bannière en réfection
Legueux
[En passant par la Touraine avec mes sabots...]

Miquèl, notez :
Dans l'occident des Pays d'Oil, les paysages sont certes jolis, quoiqu'un peu mornes, sans aucune montagne à l'horizon pour point de repère, pas même un Puèg.
Le ciel y est souvent gris plusieurs jours d'affilée, mais la pluie y est douce. La neige arrive, oh pas tant qu'en Gévaudan ou en Velay, mais un gars des plaines d'Oc serait étonné de ces nappes blanches.
L'homme y est rude, dans ces contrées. Vaillant et fier comme un Languedocien, certes, mais ici, chose étonnante, on frappe avant de se présenter...

Quoi y'a des cahots ? ben oui, et alors ? ça vous empêche d'écrire peut être ?


Délaissant ses notes de voyage un moment, il jette un oeil dehors en se disant qu'il irait bien faire un tour pour se dégourdir un peu. Il prend la main de son épouse et lui dit :

Ma mie, je vais vous délaisser quelques instants et m'enquérir du lieu où nous nous trouvons.

Puis dépose un baiser sur la dite main. Il se penche au fenestrou et fait signe qu'on lui amène sa monture, et fait arrêter le coche au grand dam de la suite du cortège. Il saute au bas du coche dans une belle flaque de bouillasse, maugrée contre ce foutu temps humide qui dure et blabla, froid, blabla, et mouillé, et blabla, et boue sur ses chausses, tout en montant à cheval. Il se pencha à la fenêtre et dit :

Meu angel, j'en ai pour un instant.

Il fait signe au cocher de redémarrer et pique des deux vers la tête du cortège. Arrivé en tête il avise la Première Secretaire d'Etat de dos, ainsi que son frérot, l'ancien connétable.

Il lance dans leur dos, d'un air assez joyeux :


Alors ? On est en Torainha ou pas encore ?
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Polstephie
[4 : Bonne Humeur ! ]

Il s'était pris de passion pour la rédaction de ses pensées. Et voilà qu'ils devaient arriver en un Pays qu'ils connaissaient un peu. Elle plus que Lui. Elle était en effet venue parfois visiter un Ami. En cette occasion le Monde s'était ouvert à elle.

Ainsi donc c'était alors que son Epoux dictait qu'elle s'était blottie sous une fourrure. Oh le froid était bien plus rude en Gevaudan, mais bien qu'il fasse "meilleur" ici, l'humidité la rendait frileuse. Les froids rigoureux, elle connaissait et s'y était faite. Enfin bref, elle tentait de se réchauffer comme elle le pouvait ressentant ce froid jusque dans ses entrailles.

Et puis, et puis le rayon de soleil de sa vie lui annonça en murmurant "Ma mie, je vais vous délaisser quelques instants et m'enquérir du lieu où nous nous trouvons." Elle sourit. C'était bien Lui que de vouloir prendre quelques temps à chevaucher seul, à épouser les courbes de son cheval en ressentant pleinement la vigueur du vent sur ses joues. Elle l'y encourage donc avec une lueur de malice dans les yeux. Elle se serait bien joint à Lui si cela avait été possible. Mais autant qu'Il profite tranquillement de cet instant éphémère.

Meu angel, j'en ai pour un instant.

Un instant au goût d'éternité alors qu'elle savoure encore la chaleur laissée par son baiser sur sa main. Alors qu'Il s'éloigne sous le regard bienveillant de Paula, elle ne peut s'empêcher de porter ses mains à ce ventre qui la tiraille parfois. Le risque est grand, ils le savent. Mais déjà les filles s'étaient accrochées à la vie alors qu'elle voyageait beaucoup.

Puis la rouquine tourne son visage vers la blonde enfant qui sommeille tranquillement auprès d'elle. La fille d'une Amie qu'elle, qu'ils ont pris sous leur aile. Elle est devenue tutrice en plus d'être mère. Et seulement des filles pour l'entourer. Elle espère, elle prie chaque jour que Dieu fait pour qu'enfin elle Lui offre un Héritier. Même s'Il l'a assurée que les jumelles le rendaient Heureux, même si pour Lui le sexe d'un enfançon n'a pas d'importance.

Un autre regard tendre, presque maternel vers la petite fille. Une mèche de cheveux vient barrer son front. Alors, dans un geste naturel, elle la relève et la replace dans l'or des fins cheveux de l'enfant. Puis, tout à coup, elle se frappe le front et fait arrêter son coche le temps de faire sortir un lourd paquet entouré de tissu de l'une des malles transportées...

Un sourire sur les lèvres, la "jeune" mère donne alors quelques branches fines et sèches à manger à ce qui s'y cache, répandant alors dans le coche une chaleur douce et quelques éclats de feu... Il est loin maintenant ce temps où elle a forgé cet instrument...

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Mariealice
Halte pour regarder passer le convoi, présence sentie à ses côtés et si bien connue qu'elle n'avait pas besoin de tourner la tête pour vérifier qui était là. Enguerrand. Son frère. Celui qu'on aurait pu prendre pour son jumeau. Oh certes pas en âge, il était l'ainé, ni physiquement, Marie ne portait point de barbe. Non mais en réactions, en instinct, en complicité. Tout autant qu'en démons intérieurs, colères rangées et culpabilités diverses et variées. Oui ces deux là se connaissaient par coeur.

Une voix, accent chantant, lui tira un petit sourire. Le Coms. Discrètement elle essuya toute trace de larme sur son visage et le regarda, baissant sa capuche pour mieux le faire.


Oui Legueux, nous sommes en Touraine. Nous allons passer par Chinon, Tours puis passerons les fêtes au Lavardin, à Vendôme, domaine de Llyr.

Domaine du Monde pensa le Jugement en portant une main à la fibule retenant sa cape.

Tiens d'ailleurs, il m'a semblé en reconnaitre l'allure dans les cavaliers.

Ah oui là bas. Près de Carmody. Bien, il nous a donc trouvé. Certes nous sommes facilement visibles.


Un coup d'oeil à Enguerrand, une main venant se poser sur le bras de son frère, tout va bien.

Comment trouvez-vous ce Duché Coms? Le connaissiez-vous?

Parler. De tout et de rien pour éviter de trop penser. Bonne idée.
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Llyr


Acte/Plat 1 - Scene 2 : Tartare de cheval en verrine surmonté de son carré vert

Première journée dans le cortège royal
Une longue file de carosses, chevaux et charioles pas banale
Discussions du bout des lèvres avec les proches cavaliers
Décousus car ils semblent à l'évidence fatigués.

Il lui reviendrait qu'au Lavardin
Tout ce petit monde reprenne de l'entrain
Pour le moment, sourire malicieux aux lèvres
Il déclencha d'une pensée un "bonjour" mental un peu fier

C'est qu'il avait senti, il n'y pas d'autres mots,
Des Roses Epées dans ce cortège porter le fardeau.
Il fit comme à leur première rencontre à chacun
Cette petite salutation hérissant le poil, taquin.



Et voila Tours, ville des Turons
Très modeste village lacustre avant la romanisation
Capitale de la Touraine, Il avait aimé cette terre et ces gens
Bien plus qu'il ne l'avouerait maintenant publiquement.

[/i]sustentant lilia turres[i] - les tours soutiennent les lys
C'est la Devise de la Ville qui résume bien ses soucis
Tours comme la Touraine n'a jamais caché appartenir au royaume de France
Mais beaucoup oublie encore ce jour que ce respect à un gout de rance.

Lors de la rivalité des comtes de Blois et d'Anjou,
la ville de Tours fut prise par Foulques Nerra, comte d'Anjou,
puis entra dans les domaines des Plantagenêts,
avant d'être conquise par Philippe Auguste en 1202 et rattachée [au domaine royal en 1259.]

Depuis Levan II était passé par là
Levan le IIIeme avait continué la politique de mécénat.
Les provinces hors domaine Royale se disaient maintenant autonomes
Elles n'étaient rien moins en fait que de simples momes...

C'est au 14e siècle que les échevins de la ville établirent les armoiries
de Tours.
Le chef de France lui fut accordé plus tard en tant que "bonne ville" un beau jour,
l'une des trente six communes qui avaient le privilège d'être représentées
par leurs maires au sacre des rois de France ointé.

C'est de Tours que partit Jeanne d'Arc en 1429 pour aller délivrer Orléans.
Et Jeanne la Pucelle ne fut pas la dernière dans cet élan.
D'autres, purs tourangeaux, allèrent faire de même par le passé
Non pour la gloire, mais pour leur serments respecter.

A Tours, il invita les gens de "son" groupe à loger en son "appartement"
Une petite maison bourgeoise sans grand atternoiement
Elle se situait peu loin Grand Marché, place Plumereau
Non loin de fait du Castel, de sa ménagerie, un peu plus haut.

Il connaissait la plus part et c'est sans déplaisir
Qu'il leur fit cette proposition pour finir.
Après ils seraient mieux dans des lits douillets
Plutôt que dans une salle commune surmenés.

Demain Vendôme, ou tout du Moins le Lavardin
Demain fin du voyage pour les festivités
Celle du repos et de la nativité
Tout le monde aura sa place, et pourra de nouveaux être sereins...

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Mackx
Après le Poitou, la Touraine ... Le Duché avec lequel Mackx avait des rapports ambigus, voir plus ...
Cette Touraine qui avait été le repaire des lucioles qu'il avait combattu, cette Touraine qui avait été l'allié ADC avec qui il avait traité. Des noms lui revenaient : Cuculus, décédé il y a quelques temps déjà, Gatimasse, une de ses secondes, dont l'arrogance luciolesque était connue et reconnue, il ne savait ce qu'elle était devenue, Grimberdine, son homologue lorsqu'il avait tenu la couronne poitevine, dont il n'avait plus de nouvelles depuis lors, Burin Khazad, le tacticien hors pair dont il avait écouté les conseils, et surement d'autres, qui lui reviendraient au fur et à mesure de la traversée ou qu'il apprendrait à connaître. C'est qu'ils avaient les fêtes à passer dans la région et il pouvait se passer pas mal de choses en deux semaines.

Mais ses pensées n'étaient pas toutes concentrées sur cette région, que du contraire ... Il songeait encore fort souvent au Poitou, région tout aussi arrogante que la Touraine d'il y a un an. Région qui était la sienne néanmoins et qu'il aimait. Région qu'il ne voulait pas voir sombrer ... voilà peut-être en partie pourquoi il était parti. Baste, tout cela n'était plus de son ressort ! Il fallait arrêter d'y penser, se concentrer sur sa seule et unique mission : protéger le Roy durant ce périple tour de France.

Il pensait également aux derniers jours en Poitou, sa prise de bec avec Marie Alice, avait-il eu raison ? Il devrait s'expliquer avec elle, maintenant qu'ils étaient hors de portée des fous furieux pictaves et qu'ils pouvaient laisser apparaître leurs dissensions au grand jour.

Ah, la Touraine ... il avait quinze jours pour en découvrir toutes les facettes, c'était court, mais c'était déjà ça. Approchant de la capitale, il releva donc la tête et sourit, tout n'allait pas pour le plus mal dans le pire des mondes.

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Legueux
[Bah entrain d'embêter le frère et la soeur dans leur pensées]

Il a suivi le regard de la Première Secrétaire d'Etat et reconnu les armes.

Au moins nous avons un guide compétent et érudit !

Hééé non, vescomtessa, je ne peux dire que je connais la Touraine.
Oh j'en ai entendu parler jusque dans ma lointaine contrée lors de certaines désormais vieilles frasques ayant eu lieu en ces parages, je connais aussi la poussière le la lice du Lavardin,...
Il faillit dire "tout comme vous", mais son instinct l'en empêcha, pas le moment peut- être... ...Et celle des alcôves héraldiques du dit domaine, mais cela n'est pas connaitre la Touraine, et encore moins les habitants du cru, enfin pas tous.


Il s'interrompt un moment, regarde un peu le paysage et souffle un soupir de contentement et avec un sourire :

Au premier abord, vescomtessa, lo païs es planièr, ime... Euh la contrée est plate et humide...
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Mariealice
[Roooh....]

Avec Le Monde? Oui, il connait parfaitement les moindres recoins de Touraine. Même si, paradoxalement, j'en ai visité un qu'il ne doit pas connaitre...

Petit sourire amer. Oui. Elles étaient deux à le connaitre parfaitement, même si dans les premiers temps, la fièvre et l'épuisement ne leur avaient pas permis d'en 'profiter' pleinement.


La lice du Lavardin.. Oui, en effet. Mais rien ne ressemble plus à de poussière que la terre d'une lice qu'on rencontre en tombant.

Regard sur le cortège, sur Tours et plus loin Vendôme. Vendôme dont le château avait été réduit en cendres par son occupant. Plus personne n'en visiterait la forge enchâssée en son roc.

Soupir. Il fallait avancer, à nouveau et rajouter un peu plus de poids sur un couvercle qui finirait bien par ne plus supporter la pression interne.

Main portée à son cou, petite soupape de sécurité, relâcher la dite pression....

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Arianrod
[Cortège Royal, Garde Royale présente pour l’entrée en Touraine…. Retour de vilains souvenirs….]


La jeune femme brune portait la tenue de la Garde Royale, elle observait, écoutait chaque bruit qui pouvait se faire entendre au milieu de cette nuit. Blottit au chaud sous sa cape vert, elle pensait, ne parlait pas du tout, se faisait des plus discrète et encore plus sur ce chemin qui conduisait le Cortège Royal en Touraine… Ah la Touraine…. Elle en avait entendu longtemps parler… avait tout fait pour savoir assez rapidement ce qu’il s’y passait depuis que cet homme, celui qui avait trahi sa terre, son duché, son Roy pour devenir une luciole, abandonnant ses amis sur le champ de bataille la veille du combat pour rejoindre l’ennemi… celui qu’on lui avait dit qu’il était son frère de sang quelques mois avant ce dramatique moment, mais comment savoir si c’était le cas, croire juste une femme sur son lit de mort ? Ou croire le parchemin écrit de son père qui lui avouait qui elle était vraiment, une Cénorel…. Voila garder en mémoire qu’elle était une Cénorel et non la sœur d’un traitre… de ce traitre…. elle c’était jurer de plus prononcer son nom, de tirer un trait sur lui, ce qu’il était, ce qu’ils avaient pu vivre ensemble…

Tout ce passé qu’elle pensait loin, refaisait subitement surface, commençait à se mélanger dans sa tête, des souvenirs bons comme mauvais, de très mauvais souvenirs… alala la Touraine, terre ou tant de choses se sont passées, elle se secouait la tête comme pour les chasser. Pourquoi l’avoir conduit ici ? Pourquoi la destinée l’avait elle menée dans ce Duché… Qu’allait il lui arriver ici, que devait-elle encore apprendre… C’est une boule au ventre, une angoisse de ce qui pourrait lui arriver ici à elle, à ceux qu’elle aime, à ceux qu’elle a juré de donner sa vie pour les protéger qu’elle avançait vers ce nouveau Duché.

Elle avait failli à son devoir en Anjou… n’ayant pas protégé au mieux le Roy lors de l’attaque du cortège puis après l’enlèvement de la Princesse, cela faisait trop en peu de temps pour la brune. Elle s’en était voulu, se demandant si elle était faite pour ca, si elle devait continuer ou pas…. Ses enfants qui lui manquaient tant aussi…. Elle avait fait les cents pas au camp en Anjou…. Mais voila, ses convictions, elle avait fait serment de défendre le Roy, la famille Royale au risque de sa vie et cela ne changerait pas.

Elle caressa l’encolure sa monture, Edoras était parfait, ni trop fougueux no trop fainéant, elle était fière de son cheval, tournant la tête légèrement pour regarder son épaule sur laquelle se tenait son messager, son plus fidèle compagnon… un aigle ce qui a de plus Royal, Unole, depuis le départ de la Normandie.

Puis un regard vers ses frères d’armes de la Garde Royale, et aussi ceux de l’Ordre du Saint Esprit dont certains avaient pris le cortège en route, vers son époux qui était garde aussi, et enfin vers les carrosses… tout semblait aller pour le mieux. Elle se concentra sur sa mission en regardant la route qui passait sous leurs pieds afin de les conduire enfin en Touraine.

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--Brisepif


Encore un voyage de plus en carriole pour le grouillot du Vicomte.
Et encore ces routes défoncées à prendre en toute hâte.
C'est que le cortège ne restera pas 107 ans en Touraine lui avait dit son maître.
Et surtout qu'il ne repasserait pas avant un bon moment...

Celui-ci était aux alentours de la capitale en direction du Nord.
Une caisse de vin et une missive, voilà pourquoi il se retrouvait ainsi sur les routes de Touraine.
Il avait questionné le nobliau sur les mauvaises rencontres en chemin :
"Impossible, avec la politique sécuritaire expéditive, tu risques rien mon garçon. A moins que tu ne sois déjà fiché brigand !"

A ce bon vieux noblion, toujours le mot pour rassurer son monde.
Voyant le cortège royal au loin, il fait se hâter sa carriole et beugle à qui voudra bien l'entendre.


Messires et Messeigneurs ! Un message pour la Princesse Armoria de la part du Vicomte de Montrésor !


Puis plus calme :

Ou dois-je m'adresser ?
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