[RP] Les chaumières du bord du lac

Chez Kory et Al, 9 Chemin du bord du lac

Le voyage avait été paisible, elle avait été très silencieuse, sans doute les nombreuses nuits sans réellement trouver le sommeil et cette hâte de retrouver sa chère maison et tout ses souvenirs. Elle se doutait que son époux ne rentrerait pas à la maison de suite, elle lui sourit simplement et monta dans sa chambre, elle avait installé ses amis rapidement dans la chambre des enfants qui commençait à devenir petites pour les trois, mais bon, point envie de changer de maison pour le moment. Elle se glissa dans ses draps et s'endormit malgré la légère fraîcheur du lit.

Un premier rêve agité, elle repensa au baptême d'Eléa, la petite fille âgé d'à peine quelques mois. Avec Ama et Azdrine comme marraine et parrain, ce fût une journée joyeuse et riche en émotion, du temps où ils n'étaient que gueux, qu'ils n'avaient que leur petite maison, époque si facile, sans la crétinité des dirigeants ducaux. Elle se leva en sursaut, les yeux grands ouverts, assise bien droite dans son lit, un peu de sueur sur son front.

Eléaaaaaaaaa ! Faut que j'aille chercher Eléa !!

Elle se laisse retomber presque aussitôt et se rendormit "paisiblement", la nuit promettait d'être encore très agité, que de souvenir, la mairie et Ama qui tenait à ce qu'elle devienne Bourgmestre, elle avait mis du temps... Mais elle l'avait fait, dans un temps qui paraissait si lointain, son mariage... Tant d'autres choses. La lueur du jour commença à lui taquiner les yeux, elle n'avait pas fermé les volets ni tiré les rideaux. Elle se leva et enfila quelque chose très simple de couleur assez sombre, elle descendit dans la cuisine tout le monde semblait dormir. Mais à ce moment là quelqu'un frappa à la porte. Elle passa rapidement sa main dans ses cheveux, histoire de se coiffer quelque peu.

Elle alla ouvrir la porte et trouva...
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Chez Kory et Al, 9 Chemin du bord du lac

Non non elle ne rêvait pas et le cri d'Eléa la ramena très rapidement sur Terre, mais après tout c'était tout a fait normal qu'Eléa soit si heureuse de retrouver sa mère et en plus elle était bavarde, très bavarde. Korydwen sans avoir trop le temps de réagir sentit les petites mains de sa fille entourée ses jambes, à peine le temps de remercier le serviteur et de le renvoyer sur Mirefleurs, qu'Eléa posait sa tonne de question.

Je suis là pour notre petit secret Maman ! Tu vas bien ? T'as fait un bon voyage ? Papa il est où ? On va voir ma marraine ?

Oui je vois ma puce. Je suis un peu fatiguée, mais ça va. Toi par contre tu as l'air en pleine forme. Oui nous avons fait un bon voyage. Ton Papa et bien, avant que je rentre il était au bord du lac... Oui on va la voir. Mais tu permets que je mange un petit truc avant.

Eléa attrapa sa main et lui montra sa tenue, Korydwen ne put que sourire, combien de temps avait elle mis sa fille ? Sans doute autant que sa mère, Eléa était bien la fille de sa mère pour le coup. Des bijoux et tout ce qui faisait d'elle une magnifique petite fille de cinq ans.

Korydwen se baissa pour être au niveau de sa fille et lui fit un énorme câlin et un tout aussi gros bisou. Elle l'entraîna ensuite vers la cuisine, un mot traînait sur la table, elle sourit et le donna à Eléa pour qu'elle le lise, comme cela elle pourrait voir les progrès de sa fille. Eléa butta sur quelques mots, mais dans l'ensemble ce n'était pas mauvais du tout pour son jeune âge.

Korydwen demanda à Eléa de reposer la missive de son père sur la table, elle alla ensuite chercher plume et parchemin pour laisser un mot à son tour. Pendant ce temps, Eléa attrapa un morceau de brioche et le mangea.

Un rapide petit déjeuner et la mère et la fille prirent le chemin du cimetière pour rejoindre un époux et un père, ainsi qu'une amie, un témoin de mariage et une marraine...
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[Chez Al' et Kory.]

Le voyage s'était déroulé sans encombres et toute la petite troupe était arrivée sur Montbrisson et avait regagné la demeure des suzerains.
Des souvenirs revenaient en tête, d'excellents et de moins bons. Ainsi était faite la vie, mais les meilleurs souvenirs étaient les plus forts.
Ils étaient donc tranquillement rentrés.
Le couple de Sarliève dormaient dans la chambre des enfants Cournon.
Quand un cri bestial (ou Bethsial si vous voulez) se fit entendre dans la maisonnée ...

Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

Et puis, quelques mots beaucoup plus doux et délicats quant à eux.

Bonjour mon Ange.
Allez, debout...

Nic ronchonne, marmonne. Pffff, toujours se lever ... C'est si douillet un lit. Enfin, sans son épouse, c'est déjà moins intéressant.
Ouvrir les yeux, émerger, admirer discrètement son épouse qui se prépare. Qu'elle est belle ! Toujours telle un ange !
Puis se lever, se préparer, descendre dans une cuisine vide.
Juste un mot que son épouse lit. Leurs hôtes sont sortis, et la bête féroce n'était qu'Elea. Enfin, quoiqu'il en soit, ils vont pouvoir faire ce qu'ils veulent de leur première journée au village.

On les rejoint au cimetière ?!
J'en profiterai pour aller sur la tombe de ma petite soeur Katalina...

Nic enlaça doucement son épouse. Il savait que c'était dur.
Elle avait peu parlé de sa soeur de coeur, mais il savait à quel point elle était chère à son coeur, à quel point elles avaient pu être proches.

D'accord mon ange ! Mangeons un petit quelque chose et allons-y !
Nous avons aussi quelques connaissances enterrées ici, et ça fera du bien de venir rendre visite à ta petite soeur.

Nic ne savait pas s'il trouverait les mots justes pour l'aider.
Quoiqu'il en soit, un frugal petit-déjeuner avant d'aller se recueillir.
Et les deux époux de partir ensuite main dans la main en directin du cimetière.
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(Chez Kory et Al']

Aigue avait laissé Al' et Nic au cimetière. Elle voulait faire un petit tour au bord du lac. Seule, ça lui évitait de vouloir jeter son époux adoré à l'eau.
Nic savait que parfois, le recueillement se voulait solitaire. Il avait donc laissé Al' en paix, tranquille. Il avait fait un rapide tour du cimetière puis s'était éclipsé. Envie de parcourir le village, de faire un tour des lieux de souvenirs. Certains endroits étaient quasiment ... magiques !

Puis il était rentré chez leurs amis.
Et là, il avait trouvé son épouse bien affairée. Enfin, elle avait plutôt fini de s'occuper de Naudéas. La Capitaine n'avait pas l'air au meilleur de sa forme.
Il s'approcha donc doucement, sans faire trop de bruit.

Coucou ! Que s'est-il passé mon ange ?!
Tout va bien ?! Je peux t'aider, ou tu as déjà tout fait ?!

Nic avait vraiment l'impression que son épouse avait fait le nécessaire.
Mais deux médicastres valaient mieux qu'un. Enfin, il parait, parce qu'avec un couple pareil ...
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La ou il y a du monde pas eu le temps de noter l'adresse


On la bougeait, on lui parlait des voix tant de voix, un cheval aussi qui l'avait bousculé enfin ballotté, des voix de personnes qui la connaissaient, mais elle dormait juste, le remède pour son ventre ne faisait pas effet, ca la tiraillait davantage. Ses pieds étaient gelées, elle se souvenait de ses bottes mais ou enfin pas ou elles auraient du être.

Hmm puis d'un coup encore la faire bouger, mais il fait bon, un sourire bien triste se dessine sur le visage de Naud. Des voix à nouveau des voix, elle voulait boire, elle avait soif, elle réfléchissait comment on devait parler même ca lui paraissait un effort surhumain.

Ahh enfin, elle boit, hmm ca a un bon gout et c'est chaud. Puis d'un coup elle se cambre doucement sur le dos, s'accroche au draps, grimace encore plus de douleur. Son ventre ne supporte pas la douceur, surement ce qu'on venait de lui faire boire, on l'empoisonnait, elle voulait crier, demander de l'aide, non pas vomir, quoique ca fera peut être du bien de toute façon, elle est impuissante pour se battre contre les envies qui l'assaillent. Elle se laisse vomir, elle sent le liquide chaud couler sur elle (mouarf ca devient pas très ragoutant). Elle n'arrivait plus, non plus à contrôler le débit de sorti, ca devenait grave, arrêter de lutter pour une fois, serait ce un mal ?. Puis ca s'arrêta d'un coup d'un seul, que c'était bon quand ca finissait, mais l'odeur lui donnait des hauts le coeur, non tout est vide, y a plus rien, pas recommencer, le sang lui tapait dans les tempes, elle avait si chaud, il faisait trop chaud, sa gorge était sèche malgré ce qui venait de sortir, elle commencait à sentir des grands frissons venant de partout, encore un combat contre elle même, faut qu'il se calme, elle n'y arrive, elle peut pas, elle tremble, ses muscles ne l'écoutent plus ...
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[Chez la dinosaure ...]

Al' était arrivé entre temps, le soir tombait et tout le petit monde revenait.
Il vint aussitôt s'enquérir de l'état de santé de Naud.
Aigue leur répondit alors doucement, et elle était inquiète.

Ben, en fait, après le cimetière, je me suis rendue au lac voir si les employés de la mairie y avaient déposé la barque que j'avais commandée à Grimoire.
Puis, j'ai entendue des gémissements, et j'suis tombée sur Naudeas allongée au bord de la rive.
J'ai essayée de la soulever, mais y'a pas à dire, elle pèse un âne mort.
Alors, j'ai criée à l'aide. Un homme que je ne connais pas m'a entendue et m'a prêté son cheval. Je l'ai ramenée ici. Elle a une belle entaille à la main, mais rien de méchant.
Pour le reste, j'hésite... Vu son haleine, j'ai d'abord pensée à une bonne cuite. Mais vu ses spasmes, je pense qu'il y a autre chose, donc, dans le doûte je lui ai administrée un vomitif...

Et le remède de son épouse était efficace.
Au moins, l'estomac vide, elle risquait moins.
Mais à la voir, son état n'était pas très bon quand même.

Il doit y avoir de l'écorce de saule dans ma trousse.
Pourrais tu me préparer une décoction ?! Elle a de la fièvre.

Quelques consignes bien reçues. Nic se mit aussitôt au travail.
Il était intrigué par l'état de la Capitaine.
Etait-ce un syndrome spécifique aux Capitaines ?! Etait-ce l'armée ?! Ou bien une simple coïncidence peut-être ...

Et tout en songeant, Nic avait préparé la décoction qu'il ramena à son épouse.

Voilà, c'est prêt mon coeur !!
Si tu as besoin d'aide ...
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Toujours pas l'adresse en visu

Bon, notre Naud est dans un sale état comme tout le monde s'en doute, elle a fini enfin de vomir tripes et boyaux mais elle a soif, comment le dire, le crier peut être non trop d'effort, les yeux aussi veulent s'ouvrir. Allez un dernier effort, ca va réussir, mouarf la lumière lui pique les yeux. D'un coup, elle voudrait faire plein de trucs mais ca veut pas, son corps se refuse de le faire, elle veut expliquer ce qui s'est passé, elle veut expliquer les causes, mais pourquoi est elle si faible, si impuissante.

La soif surement qui l'en empêche, boire, elle doit dire boire, elle sait, elle comprend qu'il y a des gens autours d'elle. Des amis ? Des ennemis, enfin des gens qui lui veulent du bien pour le moment. Dans un effort presque insurmontable, elle murmure, enfin dans son délire, elle pense avoir réussi à crier..Ca lui a demandé un tel effort, elle ne veut pas sombrer profondément, elle veut se réveiller mais pourquoi n'arrive t-elle pas à faire cette chose si simple aux yeux de tous.

Boi..re..

Elle sent aussi qu'on la bouge, un bateau, elle doit être dans un bateau, un nouveau haut le cœur, elle a pas le pied marin pour l'instant.
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Toujours au même lieu dans un vieux fauteuil aidé par ses amis et après une bonne sieste.

On lui avait donné à boire, elle se sentait enfin calme et apaisée, elle était au chaud. Elle avait dormi après sereine, ca faisait bien longtemps, qu'elle n'avait pas dormi du sommeil du juste. Elle n'avait pas rêvé, elle avait simplement sombré. Elle se dit qu'il était temps de n'ouvrir un n'yeux, au moins un. Elle dut réfléchir à comment qu'on faisait, ah oui ouvrir le volet ah non ca c'est la fenêtre, ouvrir la paupière. Elle y arrive après une lutte acharnée à retrouver comment ca marchait.

Elle vit d'abord du noir, une bougie, du flou, un feu qui crépite, enfin pas grand chose. Bon elle en a deux, elle ouvre le deuxième, mais ou est elle ? Elle arrive pas à définir le décor, elle se permet de regarder dans quel état, elle est. Et La stupeur, ou sont ses vêtements ?! elle a une chemise trop grande, elle est nue dessous, pfff z'auraient pu au moins en mettre un peu plus. Sa main était enrubannée, elle haussa un sourcil.

Youhou...Les mots étaient faiblement prononcés, encore soif, la bouche n'avait pas de salive. Y a quelqu'un ?! Ou suis je ?!

Elle ne voyait personne sauf l'âtre de la cheminée, et sa tête refusait de la faire bouger davantage. En fait, elle commandait pas grand chose sauf sa bouche et ses yeux. Et puis ce mal de tête, on aurait dit un forgeron qui prenait sa tête comme d'une enclume.
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Naud grimaca un sourire à Aigue, pas très douée et but tout son sous.

Bonjour Aigue, qu'est ce que je fais la ?! j'étais au bord du lac, j'ai bu de l'arsenic pour soigner mon mal de ventre, enfin j'aurais peut être pas du boire tout le flacon. Ca ne passe pas depuis des mois. Sa voix était quelque peu enraillée. Dis pas que t'as veillée sur moi, t'as l'air épuisée, t'es-tu reposée au moins ?

Elle regardait son amie qui était bien cernée autours des yeux, qui n'avait pas relaché son attention.

Je ne peux hélas rester plus longtemps, je dois partir, dans une autre ville, un autre combat m'attend.

Elle prit appuis sur les hanses du fauteuil. Se rassit sur son fondement, la tête lui tournait.

PPffiouu ca tourne.
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[Chez Kory et Al']

Les deux époux avait veillé, ou surveillé Naudeas.
Aigue et Al' se "chamaillaient" encore et leur suzerain avait été envoyé en cuisine. Oula, il savait encore faire à manger le vieux Baron ?! On le saura assez vite !

Aigue poursuivait son travail en maçonnerie.
Ben oui, elle comptait bâtir l'hôtel de son époux elle-même. Quelle idée !
Enfin soit, tandis qu'elle travaillait, Nic rêvassait. On ne peut quand même pas toujours réfléchir, penser, réviser et tout ça.
Et puis, fallait s'assurer que la patiente allait toujours "bien".

Et v'là qu'elle se réveille ...
Un signe de son épouse lui intimant d'aller chercher Al' en cuisine.
Bon, ben, on "obéit" hein, vaut mieux !

Les deux hommes reviennent donc au moment où Aigue fait la leçon à Naud.
Pour sûr qu'Al' va en rajouter une couche ...
Nic va se rasseoir, les laissant gérer la Capitaine qu'il connait somme toute beaucoup moins.
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Les soeurs lui avaient encore piqué sa mère, Eléa avait de plus en plus de mal à supporter les départs et les retours de sa mère, elle ne comprenait toujours pas comment son oncle avait il pu dire quelque chose de ce genre. Elle haussa les épaules, tenant toujours la main de son père, elle rentrait du cimetière, il n'était pas très bavard et ne semblait pas réellement vouloir parler, Eléa eut le droit à une belle brioche, qu'elle mangea doucement, plus cette journée passait et plus elle était bizarre. Elle entra chez elle, il y avait du monde et ça sentait bien mauvais.

Son père lui demanda de monter dans sa chambre, elle y monta sans rien dire, il fallait être sage, une poupée dans la main, elle grimpa les escaliers, la poupée se cognant contre les marches, elle poussa doucement la porte, retira ses chausses et grimpa sur le lit, elle s'installa confortablement et regarda sa poupée un petit moment avant de commencer à jouer, mais il fallait avouer que ses frères commençaient à lui manquer, son père monta plusieurs fois, lui fit des bisous et redescendit aussitôt, il lui avait demandé si elle se souvenait de Naud.

La fillette haussa les épaules jusqu'à ce que son ventre fasse un drôle de bruit, elle posa ses mains dessus et regarda sa poupée, elle l'attrapa et la jeta hors du lit, cela ne l'amusait plus, elle s'installa sur le bord du lit et resta un moment silencieuse, elle attendait que son père remonte. Elle posa ses pieds par terre les glissa à nouveau dans ses chausses et quitta la chambre de ses parents, elle renifla fortement, elle savait ce qu'elle voulait, c'était pas bien compliqué, s'essuyant rapidement les yeux, elle descendit les marches.

Elle regarda doucement, cherchant son père des yeux avant de s'approcher de lui silencieusement et de s'accrocher à sa jambe, son ventre se mettant à gargouiller une fois de plus et puis d'une voix douce et légèrement triste sur la fin, elle murmura.

Câlin...

La dame semblait mal en point, mais Eléa en avait un peu marre de rester toute seule en haut, et puis elle voulait voir son père maintenant.

Je t'aime...

Elle ne voulait pas qu'il la gronde et la renvoie là-haut, elle espérait qu'elle n'aurait pas de problèmes. Elle frottait sa tête contre la jambe de son père, essuyant les larmes au passage. C'était finalement plus dur qu'elle ne le pensait d'aller au cimetière, ces histoires de mort commençaient à la travailler un peu.

J'ai faim...

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Eléa 5 ans.
Fille de Korydwen et Althiof.
Grande soeur de Matthis et Timothée.
Filleule d'Azdrine et d'un ange.

Nulle part comment ca nulle, mais non elle était pas faible juste un peu pâlotte. Un petit coup de mou un bon bouillon et zouip sur ses pattes la Naud. Ah le serment des hypocrites, elle aussi devrait y passer quand elle aurait fini de comprendre comment tout marchait dans le corps. C’était quoi cette histoire de l’attacher, et blablabla, qu’est ce qu’elle pouvait débiter à la seconde la mère Aigue.

Bon moi aussi j’ai fait le serment d’hypocras, ca ne me permet pas tout.

Elle voulait quoi, elle la regardait un peu comme si on lui demandait de réfléchir. Puis elle posa la question de quelqu’un a prévenir, son frère était on ne sait ou, aaahh sa Susu vivait dans le coin, elle se radinerait bien et puis ca ferait une doc de plus. Ca ferait une petite réunion de savoir comment s’occuper du CAS Naud.

Y a Galswinthe à prévenir, je sais pas si dans ses affaires, elle aura du temps.

Puis au tour de deux hommes de venir, surement écouter les explications de la demoiselle réveillée.

Bonjour Nic puis regarda Al bonjour Al, parait que tu as fait à manger, je serais pas contre. Et me regarde aps comme ca, on dirait que tu attendes qu’on me torture, non non l’écartellement c’est pas pour tout de suite.

Houla ca tourne, petit bateau sur l’eau. Ca tanguait dans sa tête, elle la reposa doucement contre le dossier du fauteuil.

Dis Aigue, t’as rien contre le mal de mer ?

[Chez Al' et Kory]

Nic suivait tranquillement les événements.
Il avait ramené Al' qui n'avait, disons, quasiment rien cuisiné.
Et Naud qui, donc, n'était pas, mais pas du tout raisonnable !
Ah, ces femmes, j'vous jure, toutes les mêmes !!
M'enfin, les deux femmes discutaient et Aigue tenter de garder de force la Capitaine. Accord fut conclu pour un peu de nourriture. Ca promettait.

Eléa était venue ajouter à la sensation étrange que la scène inspirait.
Elle avait bien grandi et devenait une grande fille. Et dire qu'Athalia allait grandir comme elle, enfin, s'ils la voyaient grandir ...
Aigue avait su parlé à la petite fille, enfin, c'est ce qu'il semblait.
Et les consignes furent ensuite données.

Je te la confie, et si elle tente quoi que ce soit, tu l'attaches !
Elea t'aidera si tu as besoin...

Nic sourit et s'assit sur un fauteuil, invitant Elea à venir sur ses genoux. Enfin, si elle voulait bien ...

Naudeas, crois-moi, Aigue ne te lâchera pas.
Et moi, je suis ses consignes, donc ...

Il essaya de sourire doucement, pour remonter le moral de tous.
Enfin, qui ne tente rien n'a rien.

Dis-moi Elea, tu deviens une belle jeune fille !
Il y a des garçons qui te font la cour ?!

Ben quoi ?! Essayer de détendre l'atmosphère !!
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