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[RP] Annoblissement de Messire Valezy

Martymcfly
Le Duc de Billy montait régulièrement à la capitale pour se rendre à la Chapelle des Hérauts d'Armes, notamment. Il y venait pour travailler un peu sur les blasons du Royaume. Il faut dire que l'on rencontrait moult hauts personnages qui transmettaient leurs demandes de confection de blason. Et Marty aimait bien à travailler sur cesdits blasons. Cela le passionnait. Il aimait aussi confectionner les blasons tranquillement à la Cache du Bureau du Héraut Auvergne mais c'était différent car à Paris les blasons étaient souvent différents, et il en apprenait davantage.

Sauf que ce jour là, le Poursuivant ne venait pas à la Chapelle pour y travailler. C'était tout autre chose qui l'occupait. Il avait demandé et on lui avait dit que c'était possible. Annoblir un de ses futurs vassaux à la Chapelle. Cela n'avait jamais été fait, mais c'était possible. Aussi il s'empressa de préparer une affiche, afin que l'ensemble de la population, qu'elle soit du Bourbonnais-Auvergne, son Duché de naissance, ou bien de l'Armagnac-Comminges, son Duché d'adoption, apprenne la nouvelle.

Une fois l'affiche réalisée il fit parvenir plusieurs copies, dont une qu'un porteur irait accrocher à la capitale...



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Beths
Une invitation qui lui avait fait chaud au cœur, une invitation personnalisée qu'elle n'avait pas pensé recevoir. Une missive qui lui était parvenue peu de temps après qu'ils se furent retrouvés à Moulins. Tendresse, émotion, bonheur, comment avaient ils pu laisser ainsi le temps filer sans chercher à se revoir ? Comment avaient ils pu se quitter sur un malentendu ? ou disons plutôt une incompréhension ? La thiernoise avait sa part de responsabilité, et silencieusement s'était promis de ne plus laisser ses doutes la submerger. Enfin ... si elle le pouvait.

Ainsi, une certaine gaité et naïveté recouvrées, ce fut avec plaisir que Beths répondit favorablement à l'auteur de cette missive pour l'assurer de sa venue en la chapelle des Hérauts d'armes ce jour, et ce à la fois pour la joie de voir l'anoblissement de ce nouveau vassal du Duc de Billy, mais aussi et avant tout, pour l'allégresse de se trouver à ses côtés ... son Duc ... Tout en s'approchant de la chapelle, la jeune femme arborait un magnifique sourire, à défaut d'une élégante robe qu'elle ne put dénicher dans son bureau à la Grande Prévôté.
Et puis, son sourire devint mutin se rappelant ses diverses rencontres avec le Sieur Valézy. La Dame de Gondole pouffa même de rire se rappelant ses aventures, ou plutôt mésaventures avec l'ancien Commissaire aux Mines. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, une chemise avait été abimée, hum, non point par sa faute d'ailleurs, mais par celle qui était désormais sa marraine. De son côté elle avait juste manquer de l'occire, ou bien était ce de le pousser malencontreusement ?
Hum ... sa mémoire lui jouerait elle des tours ? Tsssssssss

Mais en fait, elle avait apprécié l'efficacité de l'homme. Certes, elle n'aimait point sa façon de faire, mais la valeur ne faisait nul doute, et c'est ce qu'appréciait la jeune femme. Aujourd'hui, elle était sincèrement heureuse de le voir anoblit, et c'est dans cet état d'esprit qu'elle poussa la porte de la Chapelle.

Il y faisait encore sombre. Diantre ... se serait-elle trompée de jour ? Ou bien ... était elle en avance ? Cruel dilemme, que faire ? Rester ou repartir pour revenir plus tard ? Hum ... la chapelle ? Et si elle profitait de ce rare temps libre pour admirer le travail réaliser par différents artistes en cette chapelle ?

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Valezy
Paris… Que dire… Si ce n’est que pour une première, il n’était en rien déçu.
Certes à de nombreuses reprises, il lui avait été narré par des voyageurs, rencontrés au grès du hasard, la beauté et les charmes de la capitale du Royaume, et à chacune de ses reprises, il s’était plu à imaginer le spectacle que pouvait bien offrir la cité aux yeux du promeneur. Mais en cela, son imagination avait été, finalement, bien loin du compte.

Aussi, se ne fut pas sans un plaisir non feint, que Valezy avançait, en cet instant, d’un pas décidé dans les rues de la capitale.
Il était arrivé la veille et avait alors décidé de passer la nuit dans une des nombreuses auberges de la ville. Il en avait profité pour passer une nuit agréable et surtout pour s’accorder du temps à se préparer. Et en conséquence, le lendemain, alors qu’il quittait l’auberge, se fut en une tenue impeccable et de facture conséquente, que l’homme fit route vers la chapelle des hérauts arpentant par la même les rues bondés de monde de la cité parisienne.

Sur son parcours, alors que la dite chapelle se dessinait sous son regard, il ne put s’empêcher de marquer une pause pour contempler avec la plus grande des attentions l’architecture et le décor du bâtiment. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres, avant que Valezy ne reprenne son pas pour franchir, quelques minutes plus tard, les portes massives du lieu.

Bientôt, il allait revoir Marty... Bientôt, il deviendrait son vassal… Pensa-t-il alors.
Cette décision n’était pas à prendre à la légère de par les devoirs qu’elle impliquait. Valezy en avait bien conscience, pourtant, il n’éprouvait aucun doute.
Il connaissait celui qui deviendrait son suzerain, il avait toujours eu une grande affection et un profond respect pour l’homme. Il l’avait vu servir son duché avec acharnement et conviction, ne refoulant jamais, en cela, ni sa peine, ni son temps… Mais, il l’avait vu, aussi, devenir l’époux aimant de sa défunte filleule, Mativa. Et si cette dernière les avait quittés bien trop tôt, il en demeurait un lien, entre les deux hommes, que Valezy n’aurait jamais pu oublier.

Mais déjà, il était temps de quitter le domaine de ses pensées… Devant lui se profilait en effet une salle imposante et solennelle. Son regard fut alors attiré par une silhouette qui contemplait les différentes armoiries confectionnés par les hérauts d’armes du royaume… Et qu’il ne put que reconnaître… Beths. Il se souvenait bien de la dame… Elle avait tenté de le tuer un jour, lui semblait il.

Il s’approcha alors d’un pas discret avant de la saluer aimablement.

« Bien le bonjour Damoiselle Beths et ravi de vous voir présente en ce jour et en ce lieux. »

Valezy esquissa alors un sourire des plus affables, avant de reprendre d’un ton qui se voulait badin.

« J’espère que vous n’êtes pas venu pour m’arrêter, tout de même ? »
Wilou61
Paris, s'il y a bien une ville ou Wilou ne s'imaginait pas de sitôt, c'était bien celle là. Paris, grande ville qui faisait souvent rêver, qui effrayait un peu aussi. A force de vivre dans les campagnes, on se met à douter que la vie dans les grandes villes puisse être sûre.
Il avait reçu une invitation qui l'avait fort surpris, mais l'avait aussi empli de joie. Valezy, l'homme qui l'avait acceuilli à l'Ost Armagnacais, celui qui petit à petit l'avait fait grandir au sein de ce même Ost, celui qu'il aimait à appeler son ami, celui qu'il considérait comme son mentor, allait être anobli. Wilou connaissait l'homme pour avoir passer de longues journées en sa compagnie à Muret lors de leur dernière mission, et il était fort content de cette annonce. Valezy était un homme honnête, droit et juste. Il méritait donc largement ce titre.

Wilou était un peu impressionné par cette ville, par cette cérémonie à laquelle il allait assister pour la première fois. Mais il avait absolument tenu à y être, et d'ailleurs Azurely n'avait pas été difficile à convaincre. Il voulait pouvoir montrer toute sa reconnaissance à Valezy et pensait que sa présence en était une meilleure preuve.
Et la seconde raison pour laquelle il souhaitait être là était cette demoiselle qui l'accompagnait et qui lui avait fait miroiter qu'un jour peut-être ce serait son tour. Il était donc curieux de voir comment cela se passait, histoire d'être préparé au cas où son tour viendrait.

Approchant de la chapelle, il se tourna vers Azurely et lui sourit. Savait-elle vraiment pourquoi il avait tant voulu assister à cette cérémonie ? Il porta la main de sa douce à sa bouche pour y déposer un tendre baiser et lui glissa à l'oreille Quelle idée de faire ça dans une chapelle. A croire que décidément le Destin s'amuse à me faire franchir les portes de ces lieux.

Prenant son courage à 2 mains il franchit le seuil de la chapelle et aperçoit alors son ami, vers lequel il se dirige en souriant.


Valezy, mon ami. Quelle joie de te revoir ! Cela faisait si longtemps ! Je me demande si cela ne date pas de Muret en fait.

Se retournant vers Azur

Je te présente Azurely, la charmante demoiselle que le destin a bien voulu mettre sur me route, pour mon plus grand bonheur.
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Naluria
Une fois n'était pas coutume en ces périodes de froid, Auvergne n'était pas la première arrivée et pourtant sur place. Elle hocha la tête et espéra que pendant sa période de vacances hivernales elle retrouverait chaleur, confort et bien-être afin que les signes de sa fatigue disparaissent et que son envie revienne.

Elle sortit donc de son bureau parisien et se dirgea au centre de la chapelle où le bruit ambiant régnait. Comment Sigillant arrivait à travailler dans un bruit de fond pareil... Il avait bien du mérite.

Elle s'approcha donc des visages et des voix biens connus pour tout bon bourbo-auvergnat.


Bonjour mes amis, Bienvenus en la Chapelle Saint-Antoine, lieu de prédilection de la Hérauderie de France.

Comment allez vous tous ? Avez vous pu profitez de Paris un peu ?


Auvergne sourit avec bienfaisance.
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Beths
La chapelle des hérauts d’armes …. Le Prévost Royal n’y avait encore jamais mis les pieds, mais après tout, il fallait bien un début à tout, et puis, elle ne pouvait être partout, enfin disons plutôt, qu’elle n’aimait guère être partout.
Puisqu’elle était arrivée la première, elle profiterait donc de son temps pour visiter l’édifice. Elle avait hésité un instant avant de faire demi-tour, mais non, finalement elle préférait rester, de peur d’oublier de revenir si tant est qu’elle s’arrêtait en son bureau parisien.

La jeune femme commença donc doucement à faire le tour de la chapelle richement décorée. Grandeur, oui grandeur ressortait de ces pierres, de ces riches tentures aux murs. Diverses scènes y étaient tissées, certaines païennes, d’autres Aristotéliciennes, Beths sourit en les observant. Au fur et à mesure de sa progression, ses yeux s’habituaient à la semi pénombre qui régnait, malgré le gothique flamboyant évident du bâtiment. Mais nous étions une maussade journée d’hiver, enfin maussade, un nouveau sourire s’échappa de ses traits, maussade peut être dehors, mais point en son cœur. Son regard fut attiré par les stalles de bois sculpté. La jeune femme ouvrit la bouche d’étonnement, les noms de toutes les Provinces Françaises étaient sculptées, elle cligna plusieurs fois des yeux, mais oui, elles étaient toutes là ! Elle savait pertinemment que les Provinces Vassales étaient au nombre de dix huit, se rappelant qu’à chaque courrier adressé à chacun prévôt, il lui fallait les écrire dix huit fois et apposer dix huit fois son sceau. Les dix huit noms étaient là, devant ses yeux, plus les cinq noms du Domaine Royal. Une splendeur, tout simplement. Chaque stalle était surmonté d’un écu, elle reconnu les armes d’Auvergne au dessus du BA, elle sourit.
Et puis un trône, certainement celui du Roy s’il souhaitait suivre les cérémonies, et un siège à sa droite … Beths s’en rapprocha, à qui pouvait-il appartenir ? S’approchant encore, elle lut une maxime au dessus du siège.


Citation:
L'éclat des voix n'a point place où seul l'éclat des hauts-faicts importe.


Bien le bonjour Damoiselle Beths et ravi de vous voir présente en ce jour et en ce lieux.

AAAAAAAAAAH !!!


La jeune femme était tellement concentrée sur ce qu’elle observait qu’elle n’avait absolument pas remarqué qu’une personne était entrée dans la chapelle et entendant cette voix comme sortie d’outre tombe, Beths, fidèle à elle-même exprima son saisissement quelque peu … fortement.
Ses yeux se portèrent sur le nouveau venu et sur la maxime, elle ne put s’empêcher de grimacer, elle commençait fort. Marty allait être ravi de l’avoir invité. Et se rappelant ses bonnes manières, se tournant de nouveau vers l’homme, affichant un sourire.


Bonjour Messire Valezy, quelle idée saugrenue que de surgir ainsi ! Vous m’avez surprise !

Et de nouveau ce sourire affable, Beths secoua la tête mi-courroucée, mi-amusée.

J’espère que vous n’êtes pas venu pour m’arrêter, tout de même ?

La thiernoise le regardait ahurie. Arrêter Valezy ? Est-ce donc que le confrère de la source avait faire quelque vil acte ? Beths ouvrit de grands yeux puis plissa le front, pour essayer de se rappeler.
Valezy, Valezy …

S’il avait fait mauvais coup, ce qui n’était guère surprenant connaissant l’homme et sa sainte horreur de la maréchaussée ou tout ce qui y ressemblait, il ne l’aurait probablement fait sous son vrai nom, mais probablement sous un autre. La jeune Prévost Royal continua sa réflexion à voix haute essayant d’autres noms

Valise, Vas-y lait, Avisa, Visuel, …

Mais aucun de ces noms ne lui rappelait celui d’un brigand notoire. Peut-être qu’il s’agissait d’autre chose …

G’ Avise, Alhizee, Visage,… Evasive ?

Au dernier mot, les paupières de Beths se plissèrent alors qu’elle approchait son visage scrutateur de l’homme. Evasif ? Mouais. Il l’était surement. La main de Beths s’éleva brusquement pour attraper l’oreille de l’homme et la tirer fortement.

Non, rien de noté pour l’instant… mais n’oubliez pas que je vous tiens à l’œil… euh à l’oreille.

Subitement gênée, légèrement rougissante, la jeune femme relâcha l’oreille de Valezy qui avait elle aussi changé de couleur sous la pression digitale. Beths baissa les yeux.

Bon, hum…

Un demi-tour avant de devenir cramoisie. Vite, vite il fallait trouver un verre et quelqu’un d’autre à qui parler. AUVERGNE !!!!! Miracle

Auvergne ! Quel plaisir de te, de vous … euh, je ne sais plus si je tutoie ou vouvoie Auvergne, bref !!!! C’est un ravissement ! Quelle mine superbe ! Ceci est du à l’escorte du Roy je suppose ?

Eh puis Beths remarqua un autre arrivant qu’elle ne connaissait point, elle lui sourit poliment se demandant si elle ne devrait pas aller se présenter….
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Valezy
A ses salutations d’usage, qui se voulait pourtant courtoise, il reçut en retour un éclat de voix aigu… Et en cela, force était d’avouer que Valezy avait été satisfait de son petit effet de surprise. Tellement satisfait qu’il ne pu alors réprimer un petit sourire.
Sa satisfaction ne devait cependant guère survivre a son petit trait d’humour, que déjà sous son regard incrédule, le Prévost Royal s’épanchait en jeux de mot ayant pour thème son propre nom et qu’en outre, le Capitaine des Comtés d’Armagnac et de Comminges ne trouvait guère imaginatif.
Malheureusement pour lui, Valezy ne réalisa que bien trop tard que ses surprises ne cesseraient pas là. Qu’en effet, déjà, son interlocutrice s’emparait avec vivacité et fermeté de son oreille. L’homme en resta d’ailleurs immobile de stupéfaction, tandis que ses yeux s’écarquillèrent perceptiblement et qu’il entendit ces quelques mots :

« Non, rien de noté pour l’instant… mais n’oubliez pas que je vous tiens à l’œil… euh à l’oreille. »

Et se fut sur ses propos que la jeune femme se décida enfin à relâcher sa victime avant de tourner les talons et de s’éloigner vers Naluria, qui venait tout juste de pénétrer dans la chapelle.

Décidément, il est de coutume que les maréchaux n’aient aucun humour… Pensa alors Valezy tout en passant un doigt sur son oreille, qu’il devinait écarlate.
Il poussa alors un soupire avant de s’apercevoir de la présence de deux jeunes personnes qui faisaient route vers lui. Son incrédulité fit alors place à un sourire non feint quand il reconnu son ami, Willou et celle qui devait être sa jeune compagne.
Et à la conversation qui en suivit, il devina alors qu’il avait vu juste.


Willou… Je peux t’assurer que la joie est partagée, il me fait grand plaisir de voir que tu es venu. Et avec ton amie, qui plus est.

Le capitaine se tourna alors vers la jeune femme qu’il salua aussitôt.

Bien le bonjour, damoiselle Azurely et enchanté de faire votre rencontre.

Mais venez, laissez moi vous présenter

Il invita alors les deux jeunes gens à le suivre d’un geste de la main avant de rejoindre Naluria… et la prédatrice.

Salutation Auvergne.
Laissez-moi vous présenter, Wilou et Azurely, venu tout droit des Comtés du Sud pour l’occasion.
Mes amis je vous présente, Auvergne, Héraut de Bourbonnais et d’Auvergne.

Il marqua alors un instant de silence et ses yeux se froncèrent imperceptiblement tout en posant son regard sur Beths. Valezy reprit alors d’un ton bien moins enjoué…

Ainsi que Dame Beths, Prévot Royal.

Puis, il baissa alors la voix, pour n’être entendu que du seul Wilou...


Prend garde à elle mon ami. Si tu lui laisse une occasion de te faire mal, elle le fera
Martymcfly
Un carrosse aux couleurs du Duc de Billy pénétrait dans les rues de la capitale. A l’intérieur, Marty réfléchissait. C’était une journée bien particulière pour lui. On n’anoblit pas tous les jours.

Bien qu’il se rendait régulièrement à Paris, chaque voyage était singulier, mais à chaque fois empli d’émerveillement. Ses deux passages devant la Cour au Louvre restaient gravés en sa mémoire. Tout ce luxe, ces dorures, ces tapisseries… Simplement royal. Et cette fois là où il était venu avec son épouse à l’inauguration de l’Institut. Sa soeur avait fait beaucoup cette fois là. Et dire que maintenant on l’accusait de régicide. Cela le désolait tant et il espérait bien que la lumière serait faite sur toute cette affaire qui agitait le Royaume dans son entier.

C’était l’une de ses choses qui le faisaient réfléchir. De même que l’avenir de l’Alliance du Centre, dont il était un des Intendant. Il écoutait plus qu’il ne parlait, mais ce qu’il entendait le faisait bondir par moment.

Dans ce carrosse qui passait enfin devant la Cathédrale, avant de tourner après la Seine direction la Chapelle Saint Antoine, le Duc de Billy était anxieux. Y aurait-il du monde pour assister à cet anoblissement ? Il avait prévenu ses vassales ainsi que sa charmante. Mais d’autres auraient peut-être fait le voyage. De vieilles connaissances…

Enfin arrivé dans le quartier de Saint-Paul, Marty descendit de voiture. La Chapelle se tenait devant lui. Il n’allait pas entrer pour chercher du travail comme ce qu’il faisait d’habitude, mais pour entendre le serment d’allégeance qu’allait prononcer son futur vassal, et néanmoins ami : messire Valezy.

En poussant la porte de l’église, il se dit que ce n’était sûrement pas le meilleur endroit pour anoblir quelqu’un. Une chapelle était un lieu de calme et avec Beths dans les parages, ses éclats de voix caractéristiques risqueraient de déranger toute l’assemblée des Hérauts, réuni pas très loin. Enfin… encore eût il fallut qu’elle vînt.

Un large sourire s’afficha alors sur son visage. Elle était là. Et pas toute seule puisque les principaux protagonistes de la cérémonie étaient déjà arrivés. Serait-il alors en retard ? Mieux valait ne pas penser à cela.


Bonjour Beths, je suis content de t’avoir tiré de tes dossiers de la Grande Prévôté. Ta présence est un plaisir.

Il lui prit la main et lui donna un tendre baiser, se disant qu’il avait bien fait de terminer sa phrase en parlant des dossiers...

Je vois que tu n’as pas oublié Valezy. S'adressant justement vers lui. Comment te portes-tu mon ami ? Tu n’es pas venu avec ton épouse ?

Peut-être était-elle restée au couvent, c’était la période après tout. Il ne voulait imaginer le pire. Et voyant deux autres personnes qu’il ne connaissait.

Dame, Messire, enchanté. Je suis Martymcfly de Montfort-Balmyr, Duc de Billy et Seigneur de Terves, et futur suzerain de Valezy, mon ancien Commissaire au Commerce et Porte Parole également.

Il se tourna finalement vers Auvergne.

Chef, merci d’officier pour cette cérémonie. Peut-on procéder en pleine chapelle ou doit-on aller dans un bureau, pour ne pas trop déranger les personnes qui travaillent et qui voudraient certainement le faire dans le calme ?
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Azurely
Azurely n'avait d'yeux que pour les merveilles que lui offrait la capitale . Agitations, animations , les rues étaient grouillante de monde, marchants, badots ou encore troubadours se partageaient les rues les places.

Cle semblait être fête perpétuelle et cela ravissait la jeune fille venue des campagnes reculées du Béarn.

La chapelle s'imposa à son regard , majestueux bâtiment, sobre appelant au silence et bonne tenue. Azurely, fille de duc et duchesse, élevée selon le rang de ses parents , avait bien souvent entendu parler de cette chapelle mais n'y était jamais entrée, les anoblissements angevins se faisant sur les terres de la belle Anjou.
La tendresse et l'humour de Wilou agrémentait très largement ce tableau.

Une fois entrée dans la chapelle, au bras du beau Wilou qui semblait se faire grande joie de l'évènement qui allait s'y déroulé, la jeune fille put contemplé les riches décors et fantaisistes qui la mettaient un peu à peu mal à l'aise.

Un jour prochain, elle aussi, serait anoblie, peu certaine de véritablement le mériter, se sentant tout à coup aux antipodes sur sir Valezy , ami de Wilou.

Tirée par Wilou, se dirigeant vers un messire d'une prestance indéniable, Azurely porta son attention sur les personnes présentes.
La joie de Wilou saluant son ami, lui fit plaisir et c'est donc avec un sourire qu'elle fit une révérence alors que Wilou la présentait ...Puis valezy...


Enchantée ... Lançait -elle à chaque nouvelle personne présentée
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Wilou61
La joie visible sur le visage de Val lui fit chaud au coeur et il ne regretta pas être venu. Surtout que pour l'instant l'auditoire était entièrement féminin, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

Il emboita le pas de son ami qui tenait à les présenter aux dames ici présentes. Wilou s'inclina devant Dame Auvergne, exhibant son plus beau sourire.


Enchanté Dame, c'est un plaisir de vous rencontrer

Puis Wilou s'incline devant la seconde Dame et se redresse avec un sourire crispé... Prévot... Wilou n'a jamais trop aimé les autorités, sans doute un cadeau que lui a fait Val...

Enchanté Dame Beths, prévot royal, je ne savais pas que Val connaissait des personnes de telle importance. Je lui connaissais le bras long...mais pas à ce point

Puis il retint un éclat de rire lorsque Val lui chuchota dans l'oreille de se méfier de cette femme. Quoique, si Val le disait.. cela était surement vrai. Il préféra donc se reculer, prétextant laisser place à sa douce

Et bien Val, je suis heureux pour toi, je te félicite. J'espère toutefois que tu ne prendras pas la grosse tête et que tu resteras le même, tête de cochon et caractère impulsif. Je me rappelle encore une séance d'entraînement à l'épée.... l'un de nous à failli y passer

Le sourire de Wilou s'efface en repensant à cette scène car il sait très bien que la vie de Val ne fut jamais en danger alors...
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Apolonie
Elle avait reçu l'invitation... Un moment étrange, au lendemain d'une découverte qui ne l'était pas moins. Une rencontre qui avait failli tourné au pugilat pur et simple. Entre un colosse et un vicomte... Une demande en mariage qui avait remué les sentiments qui liaient une soeur de coeur à son frère, un "oui" qui avait lié à jamais Alayn et Apolonie. Un évanouissement plus tard... d'autres surprises qui s'étaient dévoilées, un sentiment mitigé, elle ne réalisait pas vraiment... Et puis ce n'était pas la question du jour.

Non, si elle avait fait le chemin jusqu'à Paris, c'est parce que Valezy la rejoignait dans les rangs des vassaux de Sa Grace favorite. Elle serait venue juste pour Marty. Son ami, son suzerain, Sa Grace... Elle lui décernera bientot un autre titre, mais c'est pas pour tout de suite, alors chut... Et elle est ravie, alors qu'elle s'avance pour rejoindre le petit groupe, de participer à l'évènement. Et de répondre à une invitation de celui qui l'a précédée et qui lui a succédé à la mairie de leur village.

Mais si elle est là, c'est aussi pour Valezy. La Sentinelle qu'elle aura à peine eu le loisir de connaitre. Mais dont elle a souvent entendu parler. Ils se sont croisés à quelques occasions, discussions fugaces mais appréciables et appréciées. Un sentiment de fierté alors qu'elle s'approche d'eux. Parce qu'une sentinelle, ex, présente ou future, reste une sentinelle. Parce qu'elle sait qu'il a du avoir droit à la même procédure qu'elle.

Faut croire que dans ce royaume, il est impossible d'agir et de se racheter, d'avoir une idée puis d'en avoir une autre... Maintenant qu'elle est proche, elle sourit à Sa Grace, à Beths, puis Auvergne et enfin l'illustre incconu, les saluant d'un signe de tête, puis se glisse près de Valezy.


Ola et félicitations !
Bonjour à vous !


Sourire enjoué sur lèvres carmines. Et une entrée plutot discrète finalement, par rapport à d'habitude.
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Fan de Constant Corteis, et aussi un peu de RP Partage.
Naluria
Auvergne sourit en écoutant Beths.

Tu peux me tutoyer Beths, je ne m'offusque pas d'un tutoyement bien que le vouvoyement soit plus officiel et cérémonial.

Puis la présentation des autres invités fut faite.

Enchantée et merci pour votre venue en la Capitale, vous qui venez du Sud. La route à du être longue.

Pas le temps de parlementé que Marty fit son apparition, un sourire en coin se fit sur le visage du héraut. Le "chef" n'allait pas tarder ; et il ne manqua pas. La réponse s'en suivit.

Nous allons nous diriger vers une nef, ainsi nos mots seront couvert par des tapisseries et éviterons de créer un peu plus de nuisance au coeur de la chapelle.

Elle allait se déplacer lorsqu'un Ola se fit entendre. Elle se retourna, sourit puis fit un signe de tête à Apolonie pour la saluer.

Allons y, je vais demander à un page héraldique de nous indiquer pour les futurs arrivants.

Elle emmena le petit groupe vers une nef parqueté et où les murs étaient ornés de tapisserie des paysages environnant de Paris puis demanda à un page de les indiquer.
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Beatritz
On se promène dans la chapelle, quand on n'a rien d'autre à faire, en attendant un prétexte pour s'introduire au Louvre.
La jeune Béatrice de Tapiolie, ici pour quelque bête formalité administrative, constata qu'une cérémonie aurait lieu sous peu. Et de s'y rendre, drapée dans son châle d'organza aux chaudes couleurs du soleil.

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Greffière à la Cour d'Appel pour la Bourgogne
Beths
La fuite, la fuite vers l'Auvergne, mouais, boaf, la symbolique n'était pas des plus amusantes, mais bon, c'est pourtant bien ce qui était en train de se passer. Nalu était sa planche de salut. Que lui avait il donc prit de tirailler les oreilles, enfin une oreille de Valezy ? Elle savait pourtant qu'entre eux ce ne fut pas spécialement une longue histoire tranquille, et qu'un passé, euh ... mouvementé, les avait lié ?
Mais franchement ? Ne pouvait-elle calmer son caractère emporté au moins une fois ? Le jour de l'anoblissement du Sieur ? Non ? C'était une bonne occasion plutôt, et elle y était venue, réellement heureuse d'être présente et non point pour reprendre leurs vieilles querelles ...
Tssssssss. Oui, mais il avait été cynique et vlan, elle n'avait pas pu se maîtriser.

Heureusement Auvergne / Nalu et son calme apaisant était là. Des sourires échangés, et la jeune femme sentit la pondération la gagner.

Toujours rougissante, elle regarda le futur anoblit arriver vers elles accompagné de l'homme qu'elle avait entr'aperçu et d'une jeune femme. Sourire de circonstance, elle attendit patiemment que Valezy fasse les présentations. Le ton froid et le regard qui lui jeta lui fit grincer des dents. Affichant alors un sourire mielleux sur ses traits tout en tentant un délicieux rire de gorge qui s'acheva en un bruit étrange, ni un gazouillement, ni un étranglement


Hum, cher Valezy, je suis aussi Dame de Gondole, pour que les présentations soient complètent

Et se tournant vers le couple

Vous me voyez enchantée de rencontrer des amis de ce cher Valezy que j'avais perdu de vue. Et oh le bras long, Valézy ? Eh bien je ne savais point, mais les gens changent ... parfois.

Et voila qu'elle recommençait, zut de zut, elle se mordit la lèvre pour s'empêcher de parler plus.

Et soudain, la jeune femme sembla se transformer, tel un papi ... euh ... non, bref, reprenons, le visage de la jeune femme soudain se fit doux, souriant, apaisé, heureux, amoureux tout simplement. Marty venait de faire son apparition. Un tendre baiser partagé, et voila que la Gondole prenait l'eau.


Je vois que tu n’as pas oublié Valezy.

Fiiiitblop
Sourire béat et un peu niais, il fallait l'avouer. Le temps de s'en remettre, un toussotement, et

Nooooon nooooon Beths toujours souriant benoitement fronça un sourcil, euh c'était quoi cette voix suraiguë là ?

Et puis Auvergne qui propose un éloignement pour éviter nuisance au cœur de la chapelle, mais quelle drôle d'idée, Beths hésite entre rire, pouffer, s'offusquer, nier, et finalement décide de sagement obéir, lorsqu'un Ola la brise dans son élan. A son tour elle se retourne et salue Apo d'un immense sourire. Elles ne se sont vues depuis ... depuis ... l'anoblissement d'Apo ?


Bonjour à toi Apo ! Je suis heureuse de te voir, je ne pensais pas te croiser à Paris, mais j'en suis ravie.

Apo, sa franchise, son aide directe, non jamais Beths ne pourrait l'oublier, Apo était devenue à ses yeux une amie, une amie sincère.
Et puis cette fois Auvergne eut raison d'eux en poussant tout le petit groupe vers un lieu plus, enfin moins, enfin bref, ils pourraient parler sans risquer de choquer quiconque.
Une Beths souriante et sage attendait la suite des événements.

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Valezy
Au fil des secondes, la chapelle des hérauts ne cessait de se peupler d’avantage, de telle sorte que ce qui était, quelques minutes auparavant encore, un lieu paisible et solennel, se transformait, peu à peu, en un salon.

En effet, après l’arrivée de Wilou et de sa compagne, se fut à Marty de faire son entrée et Valezy accueillit alors celui qui deviendrait, sous peu, son suzerain ou plutôt, redeviendrait. Car, après tout, ne l’avait il pas déjà servi comme tel alors qu’il avait été l’un des conseillers de Marty et que ce dernier était duc régnant du Bourbonnais-Auvergne ?
Dans tous les cas, son arrivée était un plaisir certain pour le Capitaine, d’autant plus qu’il lui offrait alors un spectacle unique, celui d’un prévôt retombant à l’âge de l’adolescence et ce sous ses propres yeux.
Il sut néanmoins retenir son envie folle de rire pour se reprendre et saluer son ami.

Bien le bonsoir, votre Grace.

Et à ces mots, il eut un sourire, car ils lui rappelaient, en effet, bien des souvenirs.

Je dois vous avouer que je me porte à merveille.
Quant à Espranza… J’ai bien peur que ma tendre épouse ait du se retirer au couvent pour entamer une retraite spirituelle. Elle a, en effet, éprouvé un grand besoin de se retirer, pour un temps, des affaires de ce siècle et elle te prit de l’excuser de son absence.

Puis il laissa, alors, le Duc de Billy saluer les autres invités comme il se devait.
Et, par la même, Valezy se laissa distraire, pendant un instant et non sans un amusement certain, par les propos de Willou. Tête de cochon et impulsif… L’image n’était pas si lointaine de la réalité, après tout.

Mais, alors que Marty interrogeait Dame Naluria sur la gêne que pouvait occasionner leur présence en ces lieux, son attention revint, il était en effet grand temps pour eux de se retirer et de laisser, ainsi, à la chapelle sa tranquillité première.
Ils n’eurent guère cependant le loisir de ne faire, ne serait ce qu’un seul pas, qu’un "Ola" se fit entendre dans la pièce. Le salut traditionnel des Sentinelles, décidément, les surprises s’enchaînaient et celle-ci était prompte à rappeler chez lui bon nombre de souvenirs de sa vie en Bourbonnais et en Auvergne. Aussi, se fut avec un plaisir non feint qu’il répondit à la jeune femme qui venait de faire son arrivée.


Ola, Apolonie.


Décidément, cette journée serait particulière en tout point se dit il alors.
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