Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Ecole Spinoziste.

Finam
[Hrp/ Censeur: [Je n'sais pas si je peux demander la mise en post-it de ce topic, le RP étant peu rassembleur pour le moment. Néanmoins il sera actif puisque les idées de la religion Spinoziste seront ici affichées, de même que d'éventuels cours.]/Hrp]
Post-itisé par le sexy Cavacouper!

[Aux abords d'Angers, un bâtiment des plus sobres.]



"Toutes les religions se valent et sont également bonnes, si les gens qui les professent sont d'honnêtes gens."
Un bâtiment plutôt modeste, néanmoins propre, ouvre ses portes. Au devant de chaque battants de la porte, un écriteau interpelle quelques curieux, et autres badauds.


Citation:
Salutations et bienvenue en cette bâtisse.

Mais que fait-elle donc là, cette bâtisse?
Tu ne l'as jamais vu avant, c'est vrai.

Il s'agit d'un lieu d'apprentissage et de méditation, un lieu religieux.
Ça ne ressemble pas vraiment à une paroisse, n'est-ce pas?
C'est parce qu'elle n'est pas rattachée à l'Eglise Aristotélicienne, mais à une autre religion, suivant un ordre d'idées différentes: le Spinozisme.
Nous avons le même Dieu, mais une approche différente de sa conception. Ce n'est pas pour autant que nous sommes hérétiques, sorciers, ou autres termes dépréciatifs, comme certains peuvent le conter.

Qu'est-ce que le Spinozisme?
Nous allons essayer de te décortiquer ça assez simplement pour le moment.
Un peu d'histoire, pour commencer, d'ailleurs.
Le Spinozisme est une religion très ancienne, trouvant ses racines en Egypte. Elle n'aurait pas dû traverser les océans, les montagnes, et autres aléas géographiques pour venir jusqu'à nous, mais la guerre et la conquête permettent parfois de découvrir de magnifiques modes de pensée.
Aussi c'est Alexandre le Grand qui la ramena chez nous, en Occident, des siècles auparavant. Enfin plus exactement quelques uns de ses hommes qui rejetaient Aristote au profit, notamment, de Démocrite.
Le nom, à l'époque, n'existait pas. Spinozisme.
En fait, les penseurs d'alors ne le nommaient pas, mais entraient pleinement en sa doctrine.

Pour exemple, voici l'une des premières citations qu'ait connu notre Ère:
"Rien ne vient du néant, et rien, après avoir été détruit, n'y retourne."
L'une des premières citations, mais également la première forme de contradiction par rapport au courant Aristotélicien, qui lui voit en la Création le début de l'humanité.
Nous pensons en effet que l'univers n'est pas une chose extérieure à Dieu, mais que l'Univers est Dieu.

Deus, sive Natura : Dieu, c'est à dire la Nature.

C'est l'un des fondements du Spinozisme.
Voici d'ailleurs l'ensemble de nos idées réunies par points, simplement.
Ça reflète la majeure partie de notre courant de pensée, par rapport aux grands principes de l'homme.


Citation:
Pensée spinoziste :


~> Dieu n’est pas hors du monde : Dieu est Nature, Substance infinie, produit de sa propre création.

~> La Nature est tout ce qui existe, dans l’infini des possibilités.

~> La Nature est constituée de deux attributs perceptibles par l’homme : l’étendue et la pensée.

~> La Joie permet d’approcher la Liberté, la Tristesse en éloigne.

~> L’Idée existe non seulement en tant que descriptive de l’objet, mais aussi en tant qu’elle-même : elle est sa propre Vérité, sa propre perfection.

~> L’affect est l’apport d’un objet ou d’un sentiment à l’individu : il est bon (et apporte la Joie) ou mauvais (et apporte la Tristesse).

~> Le bien et le mal n’existe pas : Dieu ne pense pas, il est.

~> La morale est humaine. La Nature ne connaît que le bon ou le mauvais, relativement à un sujet et à une situation donnée.

~> La Nature est éternelle, par ce qu’elle est, et chacun de ses composants conséquemment.

~> Un objet est par essence constitué de l’infinité des attributs de la Nature, indissociables les uns des autres.

~> Le corps et l’âme sont parallèles entre eux, conséquemment à tous les attributs d’un même objet, en tant que mode de l’Etendue et mode de la Pensée de l’humain.

~> L’homme libre naîtra au sud, viendra du nord, se nourrira à l’est, et montrera le chemin aux sages qui l’auront attendu. Ce non-messie viendra un jour car c'est statistiquement inévitable.

~> L’homme ne peut se définir par lui-même : il est ce que l’affect extérieur fait de lui. L’homme libre choisit les affects auxquels il se livre pour améliorer son conatus, sa puissance de vie.

~> La liberté d’être ce que l’on est provoque la joie, à condition de n’être pas entouré d’esclaves : le spinoziste aime la liberté des autres autant que la sienne.


Je ne te demande pas de tout comprendre, une école c'est justement fait pour t'inculquer ces conceptions, par rapport à des exemples simples et quotidiens de ta vie.
Si un jour tu peux franchir le pas, cette porte en fait, n'hésite pas. Cela n'engage en rien, l'Admor (l'équivalent d'Evêque dans la hiérarchie spinoziste, c'est plus parlant je suppose) rattaché à l'Anjou se fera une joie de répondre à d'éventuelles questions. Libre à chacun d'y voir un point de convergence, ou de se trouver en contradiction avec ce mode de pensée. Le Spinozisme l'y autorise, c'est justement ça, le spinozisme. Accepter les individus quels qu'ils soient, suivant leurs idées.

Comme tu peux brièvement le constater, c'est une religion qui se veut différente, conserve toutefois quelques points d'encrage en commun avec le culte professé par Aristote, mais conserve une pensée qui lui est bien propre.


Admor Finam.









_________________
Clement_bourreau
clement toujours à l'affut ne put que constater une telle infamie!

des hérétiques!!! comment cela ce pouvait il?! le fidèle Aristotélicienne qu'il est fut profondément choqué par cette battisse gardienne d'une secte!

il aurait bien prit la parole mais il s'en garda bien! on ne sais jamais....

que pouvait il bien faire? des hérétiques pouah qu'elle horreur!

quoi que....en y réfléchissant bien avec le froid de l'hiver un beau brasier serait la bien venu....

ni une ni deux voilà notre bourreau qui a une grande idée!!!

histoire de dissuader les gens de ce laisser prendre face à cette hérésie il décide de dresser un buché juste devant....

empoignant sa monstrueuse hache le voilà qui commence à couper du bois tout en priant à voix bien haute pour faire comprendre le message!

le crédo il le connaissait par cœur! et il en était assez fier...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Finam
Du boucan, des bruits, des cris.
Voilà à peine le nettoyage des lieux achevés que sa tranquillité semble altérée. L'angevin se lève, et va voir au dehors, alerte. Là, un homme tout encagoulé -un casseur?- semble s'être entiché de sa hache au point de ne plus savoir quoi en faire. Il frappe violemment à plusieurs reprises sur du bois, des copeaux volant aux alentours.
Finam s'appuie contre le mur et interpelle l'individu:


Bien l'bonjour, l'ami. Qu'est ce que tout ce tintamarre?
_________________
Armoria
Sa convalescence passait par de longues marches destinées à - officiellement - chasser le cauchemar vécu et - en réalité - à rendre à son corps de danseuse sa souplesse naturelle. Quoi que son ventre bandé tout du long de sa grossesse cachée, et les privations de nourriture aient fort peu enrobé son ossature de cette bonne graisse que toute noble se devait d'avoir sous ses robes.

Elle, donc, marchait, jusques à assister à bien curieux spectacle : un homme récitait le credo en coupant du bois. Etait-il assez pieux pour s'encourager dans l'effort par des mots de prières ? Comptait-il dans sa piété offrir aux pauvres hères un bon feu, par cette froidure ?

Coutumes étranges : mais après tout, leurs voyages avaient aussi pour but d'apprendre les traditions des provinces du Royaume... Aussi joignit-elle sa voix à celle de l'homme en prière - et en action, invitant d'un sourire un homme adossé à en faire autant : prière partagée était toujours plus douce.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.
_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Clement_bourreau
clement affairé à sa tâche entendit quelqu'un le saluer et l'interroger

il ce retourna, fit face, et observa son interlocuteur.....

l'homme était noble apparemment, il ne fallait donc par commettre d'erreur....par contre sa médaille n'était pas aristotélicienne!


hmmm oui bonjour bonjour......même si il n'aimait pas les hérétique il fallait bien dire bonjour au noble!

ce tintamarre? oh rien rien juste du labeur et des prières.....l'hiver est rude! il faut bien ce chauffer un peu, et prier donne du cœur à l'ouvrage!

(HRP : édite pour armoria)

soudain il remarqua qu'il n'était pas seul à prier, ce retournant dans l'autre direction il vit une femme, une très belle femme! et paire de France au moins!

tout gueux qu'il était il savait plus ou moins reconnaitre un blason!

là pas question de commettre de gaffe! immédiatement il posa un sa hache, mit un genou à terre ce qui vue sa taille le mis à hauteur de la dame


mes hommage votre....grâce, je me présente clement_bourreau exécuteur des hautes œuvre d'Anjou!
_________________
Finam
Au Montmorency de sourire en coin, malicieux. Faire ce que l'on veut, sans pourtant faire ce que l'on peut, telle était l'une des notions de Liberté élancées par le Spinozisme.
L'intimidation de son vis-à-vis ne l'affectait aucunement, de sorte qu'aucun rictus -dû à un déplaisir quelconque- ne transparu sur son faciès.


Allumer un cierge en votre Église eut été plus commode, je suppose. Enfin, si vous voyez matière à satisfaction à "prier" au dehors, libre à vous. On a vu pire.
_________________
Armoria
Le titre la fit sourire : elle allait pouvoir se faire discrète. Ah, il posait sa hache : préférable, tout de même, elle préférait les balafres sur les hommes que sur elle.

Il se présenta. Zut, elle allait devoir en faire autant. Un bourrel ? Comme son pénible de géniteur ? Humpf ! Enfin, guère la faute de celui-ci.


Le bonjour, mon brave. Je me nomme, quant à moi, Armoria de Mortain.

Elle ne dit rien de plus, comme en général lorsqu'elle se présentait ; il arrivait que son nom n'évoque rien, ce qui lui assurait un relatif anonymat.
_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Clement_bourreau
clement qui entendit l'infâme hérétique parler dans son dos, lui préféra la noble dame,

il ce releva ce qui eu pour effet de montrer la taille du monstre! à genou elle ne pouvait pas forcement s'en rendre compte mais à présent il lui faudrait lever la tête pour lui parler.

c'est qu'en regardant bien elle était richement vêtu! elle avait un blason pour sur elle était noble mais de quoi?

sa le gueux il pouvait pas savoir! Armoria de Mortain? sais pas qui c'est sa ce dit il (lol)

mais là dame ce présente et elle a l'aire gentil, elle ne lui jette pas de cailloux comme d'autre...

aussi clement ,tel une montagne face à une biche, pris la parole aussi poliment que sa grosse voix lui permettait...


enchanté noble dame.....euh votre grâce....enfin merci d'avoir accompagné ma prière....euh oui

et voilà clement qui s'embrouille les pâtes! il manie bien la hache mais pas les femmes et encore moins les nobles!
grand très grand trop grand même et fort comme un ours même! mais pas doué en société....croyant certes bon fidèle même! mais maladroit comme tout!


Oh mais eu pardon....j'dois vous appeler comment....chais pas en fait....oui non enfin sa s'fait pas si....

et là le ridicule total ! et notre gigantesque bourreau tout muet qui aimerai s'trouver un trou d'sourie à sa taille!
_________________
Finam
Les minutes passent, à mesure que l'effronté continue son manège.
Passer du chaud au froid n'a jamais fait bon ménage. Et c'est vers le blafard que virait le Vicomte. Lequel resserra davantage son mantel, soucieux de ne pas se voir alité en un lit miteux le lendemain, pour avoir ce jour-ci accordé un peu de son temps à un sulfureux personnage.
La politesse est plus généreuse que la franchise, car elle signifie qu'on croit à l'intelligence de l'autre. Quant à l'autre, s'il vous fait montre de dédain en lieu et place de politesse, ce n'est pas forcément pour votre ignorance...Le voilà baissant l'échine et perdant tout son vocabulaire à la vue d'un nouveau protagoniste, une femme.
Le barbu n'entend pas les premières bribes de parole échangées mais ne s'en soucie guère, ça l'amuse tout au plus.
Il s'approche du binôme ainsi formé par ces deux croyants -à la fâcheuse envie de faire montre de leur attachement à l'Aristotélisme-.
Chaque pas soulevant des particules de terre, molle terre, en cette sinueuse rue. Et ces volutes de vapeur qui s'échappent de son bec à chaque expiration, lui, avare par excellence, ça l'incommode. Il n'aimait pas vraiment cette saison, trop de désagréments.
Finam salua brièvement d'un hochement de tête la femme, ponctuant le tout d'un maigrelet: "Bonjour".

_________________
Armoria
Elle le préférait genou à terre : comme toutes les petites, elle n'aimait guère avoir à lever la tête - ou de démonter le cou. Enfin, elle n'allait pas faire couper les jambes de tous les grands, si ? Non, forcément... Aussi répondit-elle sans montrer sa contrariété - mais quelle idée, aussi, de se laisser pousser comme un cardon ?

Eh bien, il est d'usage, paraît-il, de me nommer "Votre Altesse".

L'autre homme s'était rapproché : à son signe de tête, elle répondit d'une gracieuse inclinaison de la sienne.

Le bonjour à vous. Vous venez vous joindre à nos prières ? C'est délicieux, cette coutume des prières improvisées, je le dois admettre... Une coutume angevine, peut-être ?
_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Clement_bourreau
votre altesse?!

là clement ce sentais très mal à laisse! s'il n'avait pas porté cagoule on aurait pu le voir passer par toute les couleurs!

pour sur altesse c'était pour......il ne savait pas trop en fait mais plus important qu'une duchesse! et lui qui osait ce tenir debout devant une telle personne!

là plus l'choix! et voilà le géant qui ce prosterne devant la...... enfin à ses pied! les deux genoux à terre profondément incliné


Oh pardon votre Gr...altesse! je n'savais pas! pardonnez l'ignorant gueux d'bourrel que je suis!

puis ce redressant légèrement mais pas trop, histoire de ne pas être plus haut qu'elle, il ajouta

la prière? euh oui comment dire....regardez ce qu'ils viennent d'ouvrir! un truc de pas bon Aristotélicien! c'est pas pour.....enfin bon pour mettre en garde....j'ai pris sur moi de dresser un buché à l'entrée......et euh il m'arrive de prier pendant l'ouvrage.....je....

très mal à l'aise et intimidé par l'altesse il ne savait que rajouter....autant baisser la tête! ce qu'il fit sur le champ!
_________________
Finam
L'allant du Montmorency s'effiloche subitement, aux dires de l'inconnue. Altesse, mot à la sonorité si aigre à ses charmants tympans.
Il réprime une grimace, péniblement, et la jauge de haut en bas, de bas en haut, fait le tour des lieux d'un rapide regard.
De garde, ou autre, nulle trace. Seule une vague silhouette, ombre naissante, s'offre à son champ de vision, au loin dans la rue, disparaissant rapidement.
L'angevin scrute le royal brin de noblesse, une réflexion grandissante en sa caboche.
Sous son mantel pend gaillardement à sa ceinture son grand ami, un surin taillé et monté en sa jeunesse, une arme qu'il appréciait. En face de lui, ce qu'il exècre, ce qu'il abomine.
Seule et sans guère moyen de se défendre.
Il y aurait bien eu ce gaillard -à la masse assez conséquente-, mais celui-ci ne lui opposerait que peu de résistance.

Non, ce qui le tracasse c'est cette école, derrière lui.
Les éventuels rejets que causerait un tel homicide, sur cette déjà frêle religion -aux préceptes qui lui tiennent sérieusement à cœur-. Finam hésite, pèse le pour et le contre.
L'action patientera quelque peu, il choisit finalement de prendre la parole:


-Navré, non, je ne prie pas. Il ne m'est d'ailleurs jamais arrivé d'assister à pareille scène. D'une, en Anjou la populace n'y attache que peu d'importance. Et de deux...
Ses yeux se posèrent sur le tas de bois -et autres.
De deux, nous ne sommes pas de nature à placer du bois en milieu aussi humide et peu propice à sa bonne conservation en pareille saison, quand il se fait si rare sur nos marchés, ne disposant point de bois "exploitables". Quelques chaumières risquent d'morfler, m'est avis.
Le Vicomte darda d'un noir regard le fantasque colosse.
L'égoïsme, ce gros ventru, cette citrouille qui prend toute la plate-bande.
Et le voilà qui se lâche enfin, s'élance vers l'inconnu. Si peu de connaissances...


-Mon jeune ami. Il est inscrit dans le Droit Canon, que j'en suis sûr, tu connais au mot près, qu'il y a hétérodoxie soit schismatique, soit païenne, soit hérétique. Nous, les spinozistes, ne sommes point schismatiques, puisque notre doctrine remonte plus loin encore que l'Aristotélisme. Point plus que païens, puisque non polythéiste. Et non pas plus hérétiques puisqu'il s'agit d'une révolte contre la hiérarchie de l'Église et son Dogme, que nous reconnaissons à part entière. Qu'un esprit fourbu s'est mit en tête de t'enseigner ce genre d'inepties, je veux bien, néanmoins il t'appartient d'aller au devant de cet enseignement et de vérifier par toi-même. Enfin, ce n'est qu'un conseil.
_________________
Jeanpolc
Un druide arrive en ces lieux

Heu vous parlez de dieux et de religions, il me semble. Que pensez vous du simple respect de la vie? Et laissez donc vos titres et essayez de parler en simple homme fruit de Nature. Les simples pouront ainsi participer à vos conversations . Vous semblez trop souvent les oublier, alors qu'ils sont le sel de la terre ice lieu.


L'homme noble et humble regarde l'assemblée espérant juste un regard de ce qui est et non de ce qui doit etre vu.
_________________
Fitzounette
La petite troupe avançait à pas soutenu dans la rue, avec à sa tête la blondeur jeunesse. Elle est en retard, oui en retard. Où ? Allez savoir… Elle ressemble plus au lapin blanc, emmitouflée dans son précieux mantel bordé d'hermine, qu'à une Alice...
Les gardes trottinent, un peu décontenancés par le rythme imposé. Quand la môme se fixe. Derrière elle ça freine de justesse. Sourcil Ducal qui s'arque, front pensif. Qu'est ce que cela signifie ?
Elle s’approche de l’attroupement bigarré qui rassemble rien de moins qu’une Princesse, un bourreau, un Vicomte renfrogné, et le chef de l’armée « Libertatis ».


Vostre Altesse… Barbich… Gennes !... Messire Jeanpolc… Bourreau…

Toussotement gêné… Elle se demande quelle est donc la pièce qui se joue.

Que se passe t’il donc pour que vous soyez tous ici, rassemblés sur cette place, par un froid pareil ? Vous allez attraper la mort.
_________________
Finam
Un sursaut le prend au vol lorsqu'un nouvel arrivant entre en scène, posant illico-presto une réflexion. Ça ne dérange point notre coquin, qui à la suite s'empresse d'y répondre:


Nous parlons de Dieu, et des religions, oui. Parce qu'il est parfois nécessaire de remettre les choses en leur contexte, de les expliquer.
Le concept d'hérésie est bien souvent affrété à cette religion, qu'est le Spinozisme, impliquant une mauvaise compréhension -voulue?- des mots en leur globalité. Nécessitant ainsi une réflexion plus poussive, et une définition moins palpable, c'est vrai.
Le spinoziste a par ailleurs une conception différente de la Nature.
Pour l'aristotélicien, la Nature résulte d'une Création de Dieu, alors que pour le spinoziste Dieu est la Nature, car Dieu est immanent: c'est à dire qu'il constitue et sous-tend toute chose, pour faire simple.
Vous comprendrez donc, qu'en bon résultant de ma pensée, je ne peux être le fruit d'une "Création" aucune, de Dieu.

Je vais me concentrer un tantinet sur le fondement spinoziste du sujet, puisque c'est davantage mon domaine, et que vous demandez mon opinion propre.
Vous me demandez ainsi de définir, d'expliquer, le principe du "respect de la vie humaine". Principe non imbriqué en nos textes et pensées, à nous spinozistes, mais s'affiliant plus à l'Aristotélisme.
Ce n'est pas grave, nous pouvons tout de même avancer. La vie au sens large consiste à exploiter de manière optimale les ressources de son propre être, c'est-à-dire la complexité de son corps et de son intellect. Cette "vie" doit donc affirmer un désir primordial de "vivre", tout en sachant que ce désir qui la définit intrinsèquement se trouve modifié par la relation aux autres êtres, aux autres hommes.

Les autres hommes justement. Vous aimeriez me voir développer la notion de hiérarchie humaine peut être?
Un illuminé se considérant maître du monde qui l'entoure, comptant les hommes et femmes qui l'entourent, et ayant droit de vie ou de mort c'est contraire aux valeurs usuelles, parce qu'on ne respecte pas Dieu, en le sens où l'on s'oppose à la "Création". Ce phénomène induit la notion de bien et de mal. Et en ces points, les valeurs spinozistes divergent.
"Le bien et le mal sont des absolus, des commandements d'un Dieu personnel, alors que les spinozistes préfèrent parler de bon et de mauvais selon les rapports que nous nouons avec notre environnement." Aussi, lorsque vous vous apprêtez à prendre un bain, heureux de vous épanouir en sa chaleur, savoir que l'eau est trop chaude implique une cessation de ce bonheur soudain. Nous dénonçons l'illusion du libre-arbitre, notion impliquant le bien si l'on suit Dieu, le mal lorsque l'on s'y oppose. Or nous avons vu tantôt le principe d'Immanence de Dieu, lequel est et est tout. Les petits malins comprendront aisément l'exemple du bain, pour les retardataires, une bonne réflexion n'a jamais fait de mal, sauf à un poitevin. Et je ne vois pas de poitevin.

Il sourit, devant des yeux ronds. Visiblement l'explication semble avoir figé notre interlocuteur, qui n'en démord point pour autant. Mais une nouvelle arrivée impromptue, et c'est cette fois en inclinant la tête que doit parler le Vicomte. La petite Reynette se tient là, coassant à tue-tête, comme de tous temps, ses questions comme si la situation s'apparentait à la normalité. Finam s'attarde sur ce rappel, la froideur en lequel le groupe s'entiche de débats.

Ce bâtiment, derrière, offre une chaleur bien agréable...
Il désigne vaguement l'école.
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)