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Au marché, on choisit les courges ... (Suite)

Poupounet
Les domestiques leur ouvrèrent le salon, chaud et douillet comme à l'accoutumée. Elle fit mander le Maistre d'hôtel afin qu'il leur apporte de quoi boire et grignoter. D'un geste de la main elle leur proposa sièges et collations.

Je vous en prie, installez vous. Je vais prévenir Théo que vous êtes là.

Une plume et un parchemin plus tard.

Citation:
Tu a de la visite. Della de Volvent et son frère. Tache d'être convenablement vêtu.

Nous t'attendons au salon.

Poup.


Elle plia la missive et la remise à un valet, lui expliquant bien à qui la remettre et de toute urgence. Elle retourna parmi les hôtes, leur faire la conversation était un devoir d'hôtesse.

Alors, en attendant Monsieur le Baron, je vous propose mignardises et rafraichissements. Mathilde est une très bonne cuisinière, une perle dirais-je.

Alors le domaine vous plait il ?
Della
Pendant que dame Poupounet écrivait son petit mot, Della se débarrassa de sa cape qu'elle confia à un domestique. Puis, elle s'installa confortablement dans un fauteuil à haut dossier, lançant de temps à autre un regard à son frère.
Elle ne se fit pas prier lorsqu'il s'agit de picorer sur un plateau rempli de délicieux biscuits et elle ne refusa pas non plus le verre de vin qu'on lui offrit.

Poupounet combla l'attente en devisant comme savent le faire les dames bien élevées.


C'est un très beau domaine, en effet.
La Bourgogne est très belle, d'une façon générale...Mais il est vrai que ce château est très agréable.


Allons bon, voilà, c'était parti pour le patati patata et blablabla...il est beau mon château et le mien, il est plus mieux que le tien...Petit soupire très très discret...C'est qu'on sait se tenir quand on est Volvent.
Et Godefroy, à quoi pensait-il donc ?

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Della de Volvent
Dame de Railly
Theognis
Le Baron revenait d'une battue aux sangliers, et franchissant à peine les portes du château, il reçut ce message qui le fit bien rire! La pluie et la sueur mêlées collaient ses vêtements sur la peau, à le voir on pensait qu'il s'était plongé dans la souille avec les cochons. Sans parler de l'odeur....
Reprenant son sérieux, il commande au valet un baquet d'eau et des vêtements propres. Puis, sans se presser, il se dirige vers la salle d'étuves, se déshabillant en marchant dans les couloirs, un habit ici, un autre là....C'est pour mieux apprécier, en entrant dans la pièce, sur sa peau nue l'air chaud qui se propage par un conduit habilement construit. Par contre, l''eau des baquets est tiède, mais il s'en contentera.
En fait, il a envie de gaudrioles. L'excitation de la chasse a exalté ses sens. Il pense à son abbesse. Le message qu'elle lui a envoyé! Elle doit se prendre pour sa chaperonne. Il lui montrerai bien de quel bois il se chauffe, mais voilà qu'il doit déjà se vêtir.
Evidemment, l'odeur musquée du sanglier flotte encore sur sa peau, mais lui n'en a cure. En sifflotant, il se dirige vers le salon. La bonne affaire que cette terre de Beaumont! Il voit déjà les épées, les boucliers, la bonne chère et le vin que cette transaction pourrait lui apporter. Mais, avant d'entrer dans la pièce, il se forge un masque d'impassibilité en cachant ses sourires. Gorborenne l'a averti à propos de Della. Méfiance, la belle n'est pas commode, peut-être sournoise.

En entrant dans le salon, il s'aperçoit que les Volvent font ripaille de biscuits et de vin avec sa Connétable. Clin d'oeil vers celle-ci. Certes, il lui fourrerait bien le message dans la bouche, mais ce n'est pas le moment. Salutations polies à Della, à Godefroy. Blablabli, bliblibla, picoti et picota...
Le Baron s'installe confortablement dans le fauteuil et considère d'un œil aiguisé les visiteurs.


Alors, vous occupez la seigneurie de Beaumont, située sur les terres de ma Baronnie de Seignelay, sans autorisation. Que seriez-vous prêt à faire pour en devenir les maîtres? Vous savez déjà que je suis prêt, dans mon extrême bienveillance, à étudier sous un angle favorable vos propositions. Encore faut-il qu'elles soient généreuses....Vous savez bien que nous n'aimons guère aliéner nos terres, surtout aux premiers venus.

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Della
Entre deux biscuits, voilà le Baron qui fait son entrée.

L'oeil aiguisé de la blonde en fit le tour.
Propre, bien mis sur lui, l'air froid et détaché. Un noble, dans toute sa splendeur.

Au moment où le Baron s'approcha de Della pour la saluer, le nez de celle-ci frétilla. Odeur connue et reconnue, celle du chasseur comme lorsque son frère rentrait après avoir disparu des heures ou des journées entières dans le fond d'une forêt. Della frémit. Tous ces petits détails, ces souvenirs la troublent encore de trop, c'est à ces moments-là qu'elle se sent et se sait fragile. Surtout ne rien laisser paraître même si...

Juste quelques secondes pour se reprendre et profiter de la distraction du Baron qui s'occupait de saluer Godefroy. Godefroy, pareil à lui-même, taiseux.

Les regards se croisèrent, gardant pour eux, leurs secrets et leurs véritables désirs.

Beaumont. Au coeur de la conversation, de la visite, objet de marchandage. Un peu écoeurant de devoir racheter des terres familiales mais bon, ainsi va la vie et son manège fait grandir à défaut de tourner la tête.

Mais les doigts se crispèrent lorsque le Baron lança la première attaque. "Sans autorisation", "Aux premiers venus" !
La Renarde Noire se mordit la langue, surtout ne pas répondre trop vite, la réponse serait tranchante et mettrait en péril les négociations.
Mais la maturité avait fait son oeuvre et la belle répondit, doucement, sans laisser paraître la moindre contrariété.

Messire Baron, les terres de Beaumont nous tiennent à coeur et vous n'êtes pas sans savoir qu'elles sont très bien entretenues et donnent de bonnes récoltes. Nos aïeux vivent sur ces terres depuis de bien nombreuses générations et...Petite pause, le temps d'un regard sur le bout de ses ongles, juste pour amorcer la suite avant de relever le regard sur le Baron, cherchant le sien...Il nous semble légitime d'en porter le titre dorénavant. Avec votre bénédiction évidemment. Et afin que cela soit dit et fait dans des termes officiels, recevoir le fief en propre mettrait définitivement les Renart sur leurs terres.
Petite respiration, laisser peser les mots...certains pourraient être dangereux, il faut savoir les utiliser et reprendre avant que le Theognis ne réagisse...Bien entendu, en bons vassaux, nous vous liquiderions revenus et serions à votre service, vous assurant aide et conseil, comme il se doit.

Della tremblait intérieurement. C'est que l'enjeu était de taille. Elle savait que Theognis ne se laisserait pas rouler dans la farine comme une vulgaire boule de pâte mais elle non plus.
Elle ne lâcha pas le regard du Baron.

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Della de Volvent
Dame de Railly
Poupounet
Godefroy semblait imperturbable, pas un mot ne sortait de sa bouche. Della en dame bien élevée répondait à ses banalités. Pourtant Poup se demandait bien ce que les Volvent faisait sur les terre d'Arquian. Une fois les invités installés, elle s'installa dans un fauteuil qui dominait la pièce, sa place favorite quand il fallait parler aux Bourgeois du domaine, on voyait tout le monde sans exceptions.

Théo arriva l'œil brillant, lui faisant un signe. Elle y répondit par un sourire que lui seul pouvait comprendre. Leur complicité était profonde, ce qui lui permettait d'être franche avec lui ... Quand elle comprit quel était l'enjeu de la visite Volvanesque, un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle se cala confortablement dans son fauteuil, prit un verre de vin et observa les deux adversaires. La renarde contre son lionceau, le match promettait d'être intéressant.
Godefroy
Godefroy était en effet imperturbable. Il suivait simplement sans bruit sa sœur. Mais pour lui seul le silence comptait en ce moment, alors il le maintenait. Il salua respectueusement, mais sans un mot le Baron quand celui ci entra dans la pièce. Sans un mot dire il écouta ce qu'il avait à dire, et laissa Della répondre, analysant la réponse de sa sœur et jaugeant du regards le Baron.

Il interviendrait, au moment opportun, au moment où sa sœur aurait besoin d'aide, ou quand il aurait trouvé une faille dans les intentions du Baron, avant son intervention était inutile, et après obsolète, seul ce moment critique compterait, à lui de le détecter. Mais en attendant il se faisait oublier, adressant tout de même un léger sourire poli à Poupounet.

Il repensa encore l'enjeu de cette visite, les Renarts plaçaient beaucoup d'espoirs dans négociations, et par la même beaucoup d'espoir en Della et en Godefroy.
Et ceci pouvait s'étendre à tout les domaines depuis les morts prématurés et quasi simultanées de leurs frères.

Enfin avant que le Baron reprenne la parole Godefroy adressa son premier regard de la journée à sa sœur afin de la soutenir, elle n'était plus la même, elle était devenue quelqu'un, petit à petit elle devenait même un modèle pour Godefroy qui se cherchait depuis qu'Eldwin n'était plus là.
Oderay
J'avais réussi à entrer sans me faire remarquer, et de même a retrouver ma chambre ou après un bon bain, j'avais retrouver une allure humaine et une odeur agréable.
Des braies propres, une chemise blanche, mon épée à la taille, et exploit les cheveux coiffés en une grosse tresse qui me tombais dans le dos, j'étais fin prête pour débarquer ni vu ni connu dans le salon... salon qui d'ailleurs est par ou?

Couloir à droite, porte ouverte...pas la, couloir gauche porte encore...toujours pas....

(Un bon quart d'heure plus tard)

Quelque peu lasse de ne pas trouver, j'en oubliais de faire attention en ouvrant la porte a toute volée....gros silence....Theo, Della, Godefroy et Poup....Seule, je me sens seule.....Déglutissant discrètement, je leur sourit et m'inclinait légèrement pour les saluer.


Ma chère cousine, contente de te voir ici! Et pareil Godefroy! Je m'approchais d'eux pour leur faire la bise et chuchotais à Della désolée de ne pas être arriver plus tot , un petit soucis d'équilibre, je t'expliquerais et allait m'installer près de Poup et Théo..
Theognis
Les Renarts....L'évocation de cet animal suscite des réactions contrastées dans les souvenirs du Baron. Renart, car l'emblème de la Ruse, cette bande joyeuse aux rêves coperniciens, Renart, car le symbole honni de cette armée qui l'avait chassé de Guyenne.
Ode qui entre dans la pièce semble un peu perdue. Comme si elle hésitait sur la place à prendre. Elle choisit finalement de s'asseoir aux côtés du Baron, qui l'accueille d'un sourire complice.
Mais retour aux Volvent. Della, dont les contractions de son joli visage n'ont pas échappé au Baron, semble tendue. Il y a de quoi. En quelques mots, Théo peut ordonner le démantèlement, pierre par pierre, de leur castel de Beaumont. Elle y perdrait la vie, probablement, comme son frère, car les hommes sans terre sont pareils aux arbres sans racines qui gèlent en hiver.
Son doigt caresse négligemment ses lèvres. Il n'est pas dans l'intérêt du Baron que cela se passe ainsi. Les Volvent commencent à lui plaire, ils ont des manières, et Della ne se jette pas avec des lamentations indignées sur la première parole venue. Elle sait se tenir.
Lui-même a d'autres combats à mener, pas d'argent et peu d'hommes pour les conduire à bien. Si les chiffres glissent en sa mémoire comme neige au soleil, ses projets continuent de briller à l'horizon. Le ton se fait moins cassant quand il s'adresse de nouveau à elle, bien que les mots tapent encore:


C'est avec plaisir que je prends acte de votre volonté à fructifier les terres de Beaumont, en vous soumettant à mon autorité. Obligée par les circonstances à demander audience en ma demeure, votre famille semble consciente de ses devoirs envers moi.
C'est que, voyez-vous, je n'ai aucun vassal sous moi. La vassalité suppose un engagement sans faille que ne supporte pas les damoiseaux en quête de titre, car ils veulent se prétendre seigneur et maître. Au nom d'une liberté qui n'est qu'arrogance en leurs lèvres boursouflées.
Alors, oui, j'apprécie votre démarche envers moi.


Un instant de silence, comme pour laisser à la sauce le temps d'amollir la chair.

Prenant acte de vos désirs, voilà comment je vous permettrai de les assouvir.
Soit le versement de 3000 écus pour vous établir à Beaumont.
Soit le versement de 2000 écus, et l'engagement de votre frère comme membre des Dragons d'Arquian, avec obligation de participer à la prochaine campagne militaire qui aura lieu bientôt.
Soit le versement de 500 écus, et l'engagement de votre frère comme membre des Dragons d'Arquian, avec obligation de participer à la prochaine campagne militaire qui aura lieu bientôt, en amenant avec lui une lance complète et infaillible. Ce qui veut dire 7 hommes ou femmes solides et sûrs.
Voilà mes conditions.


Ses yeux ne quittaient pas les Volvent.

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Poupounet
Le liquide rouge parfumait son palais, échauffait ses sens, elle se concentrait sur son verre l'air dégagé. Ce n'est pas parce que l'on est évêque que l'on doit arrêter d'apprécier les bonnes choses de la vie. Son regard fixait le liquide vermillon du moins le croyait on. Elle ne perdait pas une miette de la conversation.

Ode fit une entrée fracassante, gênée elle s'installa prêt d'elle. Della et Théo se jaugeait tel deux mâles prêt à en découdre. La jeune femme laissait pourtant des traces de soumission, oui mais ... elle la savait femme directive et non pas soumise. La situation devenait de plus en plus cocasse, Théo adorait dominer et il était dans son droit. Ce combat allait vraiment être des plus intéressant.

Un sourire, Théo n'y allait pas de main morte. Le vil gredin profitait de la situation et pas qu'un peu. Elle se pencha vers Ode, et lui murmura.


Tu pense que Della acceptera quoi, toi ? Je pense qu'elle ne voudra pas mettre son frère dans la balance.
Godefroy
Godefroy restait là stoïque face à une situation insolite. Encore plus insolite était l'entrée de Ode, elle réussit même à lui décrocher un petit sourire, qui s'évanouit rapidement pour laisser place à un visage sur lequel il était impossible de lire le moindre sentiments. Non pas qu'il en fut dépourvu, mais il savait les masquer au moment venu, faculté fort efficace pour mentir à une personne en le regardant droit dans les yeux.

Bien entendu le Renart de Mer ne manqua pas un seul mot de l'intervention du Baron. Celui si avait une éloquence et une manière d'être sur de lui qui plaisait à Godefroy mais il n'en fit rien paraitre, son visage restant fiché dans une attitude d'une neutralité, qui aurait pu être fort agaçante, mais ça il n'en avait que faire.

Viens le moment des propositions, Godefroy les écouta, les enregistra et les analysa rapidement. Mais encore une fois il restait impassible extérieurement, et intérieurement. Il ne prit donc pas la peine de réagir et laissa faire sa petite sœur, ayant une totale confiance dans ses qualités, dont elle aurait fort besoin dans les prochaines minutes.
Della
Echange de regards entre frère et soeur. Compréhension mutuelle, long entraînement d'une famille unie.
Arrivée fracassante d'une cousine adorée qui étrangement, choisit le camp adverse pour ralliement. Famille pas si unie ?

La confrontation reprit entre la belle et le Baron qui lança d'abord une salve de gentillesse annonçant un massacre à venir. D'abord bien amorcer puis ferrer d'un coup pour savourer la chair tendre d'une Renarde...Hum !
Si Della n'avait pas été Della, l'annonce des conditions aurait pu la voir se liquéfier. Mais Della était Della, imperturbable jusqu'au bout des ongles, extérieurement.

Les mots et les idées se bousculèrent à toute vitesse dans sa tête. Les sommes énoncées pour libérer Beaumont étaient astronomiques et mettaient en péril le fragile équilibre des finances du domaine. L'enrôlement de Godefroy était absolument hors de question ! Il avait d'autres projets que la blonde connaissait et qui avaient tout espoir de réussite. Le priver de cette route, c'était le vouer à une forme de mort. Il fallait réfléchir et vite !

Les spectateurs étaient là, à attendre, une autre envolée, à parier, peut-être sur l'un ou l'autre.
Poupounet chuchota à Ode qui ne dit mot.
Godefroy ne parlera pas, ça, la Renarde le savait. La confiance était totale entre eux deux.

La voix maîtrisée de Della, calme, posée, sans retenue, coula, à nouveau.


Comme vous avez raison, messire Baron. Un vassal doit répondre à toutes attentes de son suzerain. Mais il doit surtout lui assurer un reflet de sa propre fierté et de son propre honneur. Il va sans dire qu'un suzerain peu recommandable ne peut attendre que vassal fourbe et...déloyal.
Or...il n'en est rien dans le cas qui nous occupe, bien évidemment.
Nous ne nous abaisserions pas à servir vil suzerain.

Regard qui appuie les paroles, leur donne du relief. Le petit sourire qui étire doucement les lèvres roses ferait tourner la tête de n'importe quel abruti. Mais Theognis n'est pas un abruti, loin de là et regard et sourire ne sont pas là pour embobiner mais sont l'expression de la sincérité des mots, des pensées.

Della se redressa un peu sur son siège, et d'une même voix, un peu plus tranchante, mais pas trop, continua...

Godefroy ne sera pas de vos Dragons.
Il ne le peut pas.

Les 3000 écus exigés sont une somme importante qui risquerait de fragiliser Beaumont.
Aussi, je vous propose 1000 écus pour libérer les terres et les vouer en vassalité à l'un de nous, directement.
Là-dessus, je m'engage personnellement à vous fournir 2 tonneaux de vin de Bourgogne, mensuellement, pendant 6 mois. Nos bois sont riches de gibier, vous aimerez venir y chasser...puisque vous aimez la chasse...Un mot de vous et l'accueil à Beaumont sera impeccable, dans l'heure.


Un suzerain avait droit sur les terres confiées, évidemment mais il pouvait tout aussi bien trouver pain sec et eau froide que victuailles et vins à profusion, selon les cas.

Et le regard bleuté de la Volvent restait posé son interlocuteur...attente de réaction...souffle court...l'enjeu de taille...

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Della de Volvent
Dame de Railly
Theognis
Le bleu céleste dans le bleu sombre de ses yeux ne se mélange pas. Elle garde ses distances et il maintient les siennes, chacun ayant marqué ses positions. Elles semblent fort éloignées. Le silence retombe sur les dernières propositions.
Entre ses doigts, qui ont tenu fermement le cou sanglant de la bête, repose la coupe de vin aux senteurs boisés. Théo préfère le respirer plutôt que le boire. Il n'est pas homme à se rouler comme une barrique, sauf quand sa folie reprend le dessus. Les tonneaux de Beaumont l'intéressent peu. Della, par exemple, l'intéresse bien davantage, mais ce n'est pas le sujet de la conversation.
Au coeur du bleu sombre, une lueur carmine.


Un bon vassal doit servir son seigneur dans ses entreprises. S'il ne le peut lui-même, un champion doit le représenter. Peu m'importe que vous soyez des vignerons. La Bourgogne compte davantage de rangs de vigne que de soldats prêts à guerroyer.

Il pose la coupe devant lui, et prend le temps d'une respiration avant de continuer:

Si votre frère est incapable de se battre, alors trouvez-lui un champion prêt à le remplacer. Quelqu'un de valeur, évidemment. Alors, j'accepterai de baisser la somme à 1500 écus, plus un tonneau de vin par mois, à vie....

Il se lève, comme pour marquer ses propos.

Acceptez-vous?

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Oderay
Je ne répondis pas à Poup à part un mouvement des épaules lui signifiant que je n'avais aucune idée de ce que déciderait Della. La proposition me paraissais excessive même si j'étais au service de Théo, la famille c'est la famille.

Je suivais donc avec attention les échanges et quand Théo parla d'un champion, je tiquais un peu.

Toussotant légèrement, je prie la liberté de m'insinuer dans la conversation.
Regardant Della puis Théo :


Hum... Théo..euh Messire le baron... Arf mais comment l'appeler dans une telle situation???...Je peux être ce champion non? Après tout je suis une De Volvent, vois mon intégration comme une anticipation à ce débat.

Marquant une courte pause, je repris

Je sais que je pourrais recruter pour toi des hommes courageux aux bras puissants et à qui ta cause plairait.

Je réfléchissais aussi à un autre argument qui pour moi serait un gros sacrifice, quitter l'Ost pour être exclusivement à son service...Je verrais la suite que prendrait la discution si je devais abattre cette carte qui me couterais au plus haut point même si je n'étais pas sur qu'ils le perçoivent ainsi.
Regardant Théo dans les yeux, j'attendais maintenant la suite...
Theognis
Sceptique, il considéra Ode avec une moue dubitative.

Si tu peux recruter ces hommes pour les Dragons, pourquoi ne pas l'avoir fait avant?
Et tu es déjà Dragon, Brunehilde, cela ne compte donc pas. Mais....


Il poussa un soupir marquant une volonté de compromis.

Si tu entraînes avec toi une lance complète, alors tu pourras être la championne de Godefroy, s'il ne voit pas d'objection à te voir combattre pour lui.

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Oderay
Je regardais Théo, je me doutais bien de sa réaction, mais je me sentais obligée moi aussi de participer à l'effort "de guerre" pour le domaine de Beaumont, aussi lui réponds dis je :

Tout simplement parce que sur les chemins, je ne veux pas recruter n'importe qui, laisse moi me poser et en parler autours de moi, le temps fera le reste...Des personnes rencontrées intéressés, j'en ai vu, des brigands en mal de gains qui se vendent au plus offrant. Je ne veux pas de ça. Et ça se trouve pas dans les fossés les guerriers.

Je le regardais toujours intensément :

Laisses moi juste essayer...
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