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[RP] Péril en la demeure

Marcko
Bonjour Joueuses et Joueurs. Ce nouveau sujet est un RP ouvert à tous, qui est une suite logique à un lancer de dé, opéré par les joueurs de Marcko et de Morgane. Ce lancer offre au couple 49.9% de chances de garder l'enfant que Morgane porte en elle, ce qu'ils espèrent de toute leur âme. Les dés ont été jetés une fois, mais l'histoire n'est pas close : ils le seront encore et à nouveau, en fonction de vos interventions, vos aides, et selon les évènements et aléas qui adviendraient. La balance penchera-t'elle au bénéfice de la vie ? Bon jeu à tous

_________________

Marcko de Maussac-Thézan
--Margot_de_maussac_thezan


Ama ? Ama ??

J'ai envie d'appeler ma mère. Alors je babille, dans mon langage à moi, celui que personne ne comprend encore. Si je pouvais seulement me lever et ouvrir cette porte, et la rejoindre, parce que j'en ai besoin.

C'est l'autre femme, dans son langage à elle, elle aussi, qui va venir s'occuper de moi, si jamais elle m'entend. Et cela, je ne le veux pas, je l'ai décidé, c'est comme ça : je veux ma maman. Me lever... c'est une chose que je sais faire désormais. Même que je n'ai presque plus besoin des mains de mon papa. Même que ça les fait drôlement sourire de me voir faire ça, mon papa et ma maman.


Ama ?

Posée depuis quelques minutes sur mon arrière-train, à même le plancher, je regarde désespérément cette poignée, là haut perchée, rêvant à l'abaisser comme le font les grands. Peut-être que de l'autre côté de la porte, elle est plus basse, la poignée. Mais jpeux pas y passer...

Des pas... flûte, voilà l'autre femme...


Ben alors ma tiote reinette ? c'est ichi q'te traîne hein ? dvant eul' chambr' de t'mère ? Braf petite. Jva t'ouvrir un tcho peu attint, dfaçon à cht'heure chi elle devro déjà être intrain ds'amuser avec tin frangin et toi. C'est q'vous allez avoir la dalle auchi bintôt...

Entrouvrant doucement, Apolline prévient l'endormie de son geste : M'dame Morgane ? jvous invoie vot' bébé, elle campe dpuis dt'aleur devant la porte, vous d'vez lui manquer!

... tiens, pour une fois, voici que tout se met en oeuvre pour accomplir mon caprice... fonçons, avant que l'on m'attrape, ça pourrait être une diversion. A quatre pattes, ça leur compliquera la vie.

Ama ?

Dans la pénombre de la chambre, je m'approche de Dame ma mère, toujours alitée. Elle est allongée de côté, et ça, j'arrive pas encore à le faire, moi. Puis elle a une main posée sur son ventre aussi. Je veux regarder son visage, toujours heureux et serein. Enfin toujours, mais pas là... je dois faire une moue bien triste et pétrie d'incompréhension maintenant. Ma maman semble avoir mal...

Morgane
[quelques heures plus tôt - à l'aurore]

Pluie... Toute la nuit...
Et un vent qui, là-haut sur les remparts, s'était fait plus cinglant que dans l'enceinte protectrice du village.
Apolline, n'ayant pu me faire rester à la maison, avait au moins réussi à me faire emporter un bon gros châle de laine épaisse dont la douceur fut salvatrice au moment que de m'y emmitoufler, à la fin de mon tour de garde, pour reprendre le chemin de ma maisonnée.
C'est donc transie de froid, que je passais le pas de la porte, l'humidité semblant avoir gagné chaque parcelle de mon corps, jusqu'à mes os, me faisant claquer des dents allègrement.


Dame Morgane !! Vous v'là enfin ! J'commençô à m'inquiéter pardi !

Et la vieille femme de se ruer vers moi, et de me frictionner, et me frictionner... encore et encore.

Oh Apolline, vous êtes déjà debout ?

Bin chûr ! Jm'a suis inquiétée toute eul' nuit... Vot' fatigue pis les tiraill'mints dins vot' bedon... Bref, r'gardez mi cha, z'êtes toute palote, lessivée, qu'on dirô. Z'êtes pô raisonnab'. Filez vous chinger, m'ssire Marcko dort incore, vous devriez aller vous réchauffer auprès de li
.

Apolline, je vous en prie...

Bin quô ? Rougissez pô comme cha... Vous croyez tout d'même pô que j'crô 'core aux cigognes, aux choux pis aux roses ?


Sur ces bonnes paroles, encouragée par son sourire complice, l'une de mes chemises de nuit qu'elle a pris soin de placer non loin de l'âtre calée sous le coude, je retiens les grimaces de douleur qui montent à mon visage, sous l'effet d'une douleur lancinante que j'ai depuis les premières lueurs du jour et je gagne la chambre conjugale. Le feu crépite dans la cheminée, bienfaitrice chaleur et éclaire légèrement la pénombre de la pièce, me permettant de me sécher et de me changer.

La respiration de Marcko est lente et régulière, il ne semble pas avoir été réveillé par mon entrée. Doucement, je me glisse dans les draps, sous la couverture, ne retenant pas plus longtemps un soupir de soulagement quand le creux de mon dos se trouve enfin soutenu.


[Terce* - le même jour]

J'ai froid... Non chaud... Non froid... Je ne sais plus... Je frissonne et pourtant, je sens la suée couler sur mes tempes, tremper mes cheveux, tremper l'oreiller qui soutient ma tête.

Se pourrait-il que le feu dans l'âtre brûle avec trop de vigueur ? Mais, je ne devrais pas frissonner si tel était le cas.
Je me retourne, à nouveau, pour la énième fois... Mon sommeil est agité, en fait non, je ne dors plus vraiment, je somnole comme prise entre deux eaux.

Me voilà sur le côté, grelotante, à chercher la fraîcheur des draps. Ça ne va pas, rien ne va ce matin... je sens que... ça tire dans le bas de mon ventre, comme plus tôt sur les remparts...


M'dame Morgane ? jvous invoie vot' bébé, elle campe dpuis dt'aleur devant la porte, vous d'vez lui manquer!


Margot ? Déjà l'heure de la première tétée ?

J'ouvre un œil et essaie de me composer une expression sereine et enjouée avant que ma petite ne s'avance dans la chambre.
Trop tard.
La voilà, ma quadrupède préférée, qui me regarde, tristounette. Elle ne semble pas comprendre pourquoi mon visage ne s'éclaire pas d'un sourire, à sa venue.
Je dois être dans un bien piètre état, pour que même mon enfant s'effraie
.

Apolline ?

C'est tout ce que j'arrive à articuler... Espérant que la nourrice m'entende...


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*9 heures

_________________
--Apolline_petiteau



[Un peu avant la Terce]


M'ssire Marcko est parti travaillé. Aiguisage de haches toute eul' journée, qu'il a dit. S'est l'vé de bonne heure - vers la sixte - pour rentrer tôt ce soir.
L'a à peine mangé c'matin, j'vois bin qu'il a l'air inquiet li auchi... Faut dire, dame Morgane est rentrée avec eune tiète* eud' déterrée... Elle qu'a généralement jamais beaucoup d'couleur, je l'ai trouvée blanche comme un tchu*. Faut toudis* qu'elle en fasse trop.

Entre temps, Margot s'est réveillée.
J'l'ai entendu babiller dans sin lit. Comme Jacob dormot encore, j'suis allée la quaire* pour pô qu'elle réveille sin tiot frangin.

Du coup, elle est là avec mi, dans l'cuisine, à trottiner à quat' pattes avant d'finir par s'échapper je n'sais où.
Je la r'trouve sin tchu sur eul' plancher, à zieuter l'porte de la chambre de s'mère. Ch'est qu'elle a oublié d'être bête, la petiote, elle sait bin que c'est l'heure de manger.


Ben alors ma tiote reinette ? qu'j'y dis. C'est ichi q'te traîne hein ? dvant eul' chambr' de t'mère ? Braf petite. Jva t'ouvrir un tcho peu attint, dfaçon à cht'heure chi elle devro déjà être intrain ds'amuser avec tin frangin et toi. C'est q'vous allez avoir la dalle auchi bintôt..

La blondinette m'regarde eud' ses yeux bleus comme ceux d'sin père, comme pour me r'mercier, pis elle s'faufile dans l'pièce 'core plus vite qu'une anguille tandis qu'j'annonce l'arrivée deul' princesse à dame Morgane.
Douc'ment, je r'ferme eul' porte quand...


Apolline ?

Par mes aïeux, eune voix pareille ch'est pô bon signe. J'rouvre eul' porte et j'passe eum' tiète dans l'embrasure. Là j'vois qu'la patronne a pas l'air bien. J'entre et direct, j'pose eum' main sur l'front d'dame Morgane.

Saperlotte, z'êtes brûlante ! Z'avez mal quéqu'part ?

Mon... mon ventre... J'aurais dû vous écouter...

Bougez pô d'là, j'va quaire m'ssire Marcko, j'prends l'acrobate avec moi... Faudrot pas qu'elle cavale dans la maison et qu'elle vous oblige à vous l'ver. Jacob dort encore, l'est dans sin berceau, cha craint rien. J'reviens l'plus vite possib' !


J'enroule Margot dans min châle, et j'la serre tout contre moi. Ch'est qu'y fait froid dewhors.

[Dans les rues de Sémur]


Margot calée sur eune hanche, je marche vite malgré le monde qui emplit les ruelles. Objectif : la forge de m'ssire Marcko. Li il saura quoi faire, il est intelligent... L'a pas été gouverneur du Lyonnais pour rien hein ? Il doit connaître un bon médicla... médilca... médisca... Eune personne qui soignera bien sin épouse.
Parfois, j'bouscule des gins, j'tâche eud' m'escuser mais j'sais pô si on m'entend vraiment...


Scusez-moi, pardon... pardon... je suis pressée... Scusez-moi... Je... je vais par là... Poussez pas ! Scusez... Par un riche toast ! Ch'est pour une urgence ! Cré vain nom d'un quien* !

J'slalome, Margot s'agite. La forge est en vue. J'accélère min pas, j'allonge ma foulée, on dirot eune sprinteuse...

[Forge de Marcko de Maussac-Thézan]


L' porte s'ouvre à la volée, j'suis là, sur eul' pas. Fait caud* comme dans un four là d'dans.

M'ssire... Kof kof*... M'ss... Kof ... M'ssire Marcko ! qu'j'essaie d'articuler entre deux quintes eud' toux pour r'prendre min souffle... ch'est qu'chuis pu toute jeune mizot'... M'ssire Marcko... Kof... y'a dame vot' épouse qui va pô bien du tout !! Kof... V'nez vite, faut trouver un médisca... un médilca... un... mé - di - cla... rhaaa, vous s'vez, un guérisseur quoi ! Ch'est urgent !


*Les Laudes = à l'aurore
tiète = tête
tchu = séant ou plus communément... c*l
toudis = toujours
quaire = chercher
quien = chien
caud = chaud
kof = onomatopée (on s'moque pas, j'essaie de retranscrire au mieux mon apopo qui tousse et qui crache ses poumons tellement elle a couru, niark)

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Morgane
Margot me dévisage, assise, droite comme un i, sur son petit postérieur rebondi. Sa moue enfantine est perplexe, sa lèvre inférieure tremblote.
Oh non petit coeur, non, ne pleure pas... Pas maintenant, sinon je vais craquer moi aussi... Je retiens déjà les larmes qui embuent mes yeux tant la douleur est forte et incessante.

Apolline entre alors, elle a entendu mon faible appel et aussitôt, elle prend les choses en main. Je suis brûlante, m'annonce-t-elle... Se figure-t-elle que je m'en doutais déjà ?
Ai-je mal quelque part ? Ma foi non non, je grimace pour le plaisir de faire pleurer ma fille adorée tout en m'entrainant pour le festival des horreurs... Bien évidemment que j'ai mal ! Mes entrailles, la douleur me les vrille, impitoyable.


Bougez pô d'là, j'va quaire m'ssire Marcko, j'prends l'acrobate avec moi... Faudrot pas qu'elle cavale dans la maison et qu'elle vous oblige à vous l'ver. Jacob dort encore, l'est dans sin berceau, cha craint rien. J'reviens l'plus vite possib' !

Par Aristote... Où donc veut-elle que j'aille dans mon état ?
Aller quérir messire mon époux ? Pardi en voilà une idée qu'elle est bonne ! Je lui réponds par un sourire... Ou du moins l'ombre d'un commencement qui se termine une nouvelle fois en contorsion spasmodique incontrôlée.

Margot est restée impassible durant notre échange.
Petite princesse, si jeune et pourtant déjà si solide... comme son père, ce roc, mon phare dans la tempête.
Apolline la prend dans ses bras et du bout des doigts, malgré le fait qu'il m'en coûte de lever mon bras, je ne résiste pas à lui faire un petit coucou de la main... Ainsi font, font, font... les petites marionnettes...

La porte sur elles se referme, me laissant seule avec ma douleur et mes regrets... Quelle imprudente j'ai été en ne prenant pas suffisamment au sérieux ses avertissements...


Chaque grossesse est différente, m'avait-dit la vieille femme à mon service, quand je lui avais fait part de ma fatigue excessive. Autant vous avoz pu descendre eud' vot' montagne, lors de vot' première grossesse, et traverser tout l'Lyonnais avant qu'Emma et Margot pointent eul' bout de leur tarin, autant cette fois-chi faudra p't-être vous préserver, voire rester allitée quequ' temps.

Je me suis crue invincible. Je me suis pensée infaillible, me plaisant à rassurer mon époux d'un "mais je ne suis pas en sucre voyons !" faussement outré. Ma première grossesse - gémellaire qui plus est - ne m'ayant occasionné que peu de désagréments m'a prise en traitre... Aristote, comme je regrette !
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Marcko
M'ssire... Kof kof*... M'ss... Kof ... M'ssire Marcko !

Le De Mausac-Thézan s'inquiète de voir la nourrice débarquer chez lui ainsi, la petite dans les bras. D'un ton anxieux, il répond : Quoi donc Apolline ?

M'ssire Marcko... Kof... y'a dame vot' épouse qui va pô bien du tout !!

Marcko blanchit, se décomposant. Morgane ?? quoi donc ? qu'a-t'elle ? Il est vrai qu'au matin, en la chambre conjugale, sa mie lui avait paru brûlante, ne trouvant plus de place fraîche pour répandre son excès de chaleur. Elle lui donnait l'impression aussi de frissonner parfois. Tentant de se glisser auprès d'elle pour l'entourer de son bras, il avait remarqué son corps tendu, trop. Elle avait les cheveux trempés de transpiration, alors qu'il souhaitait glisser un bisou sur la nuque. C'était soucieux qu'il avait quitté la maisonnée ce matin là

Kof... V'nez vite, faut trouver un médisca... un médilca... un... mé - di - cla... rhaaa, vous s'vez, un guérisseur quoi ! Ch'est urgent !

Le forgeron s'exécute, toute affaire cessante, jetant au sol la hache qu'il avait entre les mains, sans prendre le temps de la poser. Il attrape un vêtement au passage pour s'en couvrir, et ouvre vivement la porte par laquelle est entrée Apolline : Allons-y, vite.

Les voilà tous deux à l'assaut des ruelles, semblant obstruées par les passants sous leur vitesse. Regagnant le centre, Marcko s'exclame, et pose mille questions:

Un médicastre, évidemment qu'il nous faut en trouver un, par Aristote ! Mais où sont-ils ? Lequel est le plus proche ? Quelqu'un la veille déjà ? Quel est son mal ? Vous l'avez laissée seule !?
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Marcko de Maussac-Thézan
Mariealice
Une maisonnée remplie d'enfants de tout âge cela demandait quelques achats supplémentaires notamment au niveau nourriture et vêtements. Sans compter l'Ogre qui dévorait pour 3 quand il était à leur table. Deux valets sur les talons, la Vicomtesse allait d'un étal à l'autre, achetant viandes ici, légumes là, fromages et lait ailleurs. Des chemises, braies et chausses avaient été commandées et les serviteurs croulaient sous les paquets et victuailles du jour.

Marie se trouvait devant le boucher et examinait une pièce de boeuf qu'il lui présentait et allait commencer à marchander quand deux silhouettes fendant la petite foule du marché attirèrent son attention et lui firent tourner la tête. Elle avait peu vu l'homme mais savait qui il était. Le mari de Morgane et cette dernière, lorsqu'elle l'avait vu en taverne la dernière fois, se plaignait de maux de ventre. Or elle était enceinte et la licorneuse ne l'avait pas revue depuis.

Elle laissa donc l'un de ses hommes s'occuper de l'achat pour elle et se dirigea vers Marcko et la servante qui semblaient tous les deux fort agités. Tiens une enfant dans les bras. Visages inquiets, éclats de voix qu'elle ne put qu'entendre et une fois près d'eux, elle les interrompit.


Bonjour. Excusez-moi de vous déranger mais je voulais avoir des nouvelles de votre épouse.
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Marcko
Alors que Marcko et Apolline souhaitaient percer la foule, aucune des gens du village ne semblait décidée à vouloir faciliter le passage de personnes pressées. A croire qu'ils s'étaient tous passés le mot, vous savez ? comme quand tout se bat contre vous, au moment où il le faudrait le moins. Marcko aperçoit un visage qui ne lui semble pas inconnu...

Bonjour Dame ! lui retourne-t'il. Mon épouse, elle..Il s'oblige à reprendre son souffle... elle ne va pas bien du tout. Je voudrai m'enquérir moi-même de son état, mais elle allait tellement mal, que notre nourrice, que voici, est venue me chercher en ma forge pour que nous trouvions de toute urgence une personne versée dans les sciences de la médecine. Dame, en connaissez-vous, des médicastres ?
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Marcko de Maussac-Thézan
Mariealice
Les sourcils de la brune se froncèrent en entendant la réponse de Marcko et son regard passa de ce dernier à la servante, un peu inquiète. Elle se souvenait parfaitement que Morgane lui avait parlé de douleurs au ventre et qu'elle-même lui avait répondu en lui conseillant d'aller voir un médicastre justement. L'avait-elle fait ou avait-elle au contraire repoussé cette visite en se disant que cela passerait tout seul....

Et bien j'en connais deux à vrai dire. Eusaias, vous savez qui il est et mon époux Flaiche. Le premier, je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où il se trouve et le second est sans doute à sa forge à vérifier le travail des ouvriers. Enfin je présume.
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--Apolline_petiteau


Nous étions arrivés à un poil près au milieu du village, pô loin du marché et d'ses étals. J'avos crapahuté derrière m'ssire Marcko... qui avançot d'un pas rapide... tandis que j'trainos pour ainsi dire eul' patte. Faut dire, j'avos Margot dans mes bras, qui commençot à en avoir marre d'être trimballée d'gauche à droite, m'vingtaine étot bin loin auchi, pis l'patron, à l'annonce que dame Morgane allot pô bin, il s'étot senti poussé des ailes... on aurot dit qu'il s'étot brûlé sin tchu au feu d'sin four tellement qu'il s'étot rhabillé vite pour partir à l'quête d'un médilca... d'un médisca... rhooo pis zut de flûte, z'avez compris.

Et v'là t'y pas qu'il m'noie sous un flot d'questions :


Un médicastre, évidemment qu'il nous faut en trouver un, par Aristote ! Mais où sont-ils ? Lequel est le plus proche ? Quelqu'un la veille déjà ? Quel est son mal ? Vous l'avez laissée seule !?

Pff ces jeunes, pu aucun respect de leurs aînés... Même pas que j'peux r'prindre min souffle avec li...

Par vot' riche toast, m'ssire Marcko ! Vous voulez que j'crève ?? J'connais point d'médisca... d'médilca... nan... ch'est pô cha... j'connais personne qui soye comme c'que vous parlez ! Quelqu'un la veille ? Pardi, elle étot pas bin, vous croyez qu'j'ai pris l'temps d'aller prév'nir eul' voisin ? Y'avot urgence ! Pis quel est sin mal... Cré vaindiou... vu l'chaleur d'sin front, j'diros qu'elle va pô tarder à siffler comme eune bouilloire... pis...

Po l'temps d'finir eum' phrase, y'a eune dame brune, qui débarque dans not' histoire. Ah ! Elle connait dame Morgane, pis mi auchi, j'y r'mets sin nom ! Là d'un coup cha m'revient ! Dame Marie Alice de... euh... Halte quelque chose... On a qu'à dire : Marie Alice de ohlà qui va là ?

Je voudrai m'enquérir moi-même de son état, mais elle allait tellement mal, que notre nourrice, que voici, est venue me chercher en ma forge pour que nous trouvions de toute urgence une personne versée dans les sciences de la médecine. Dame, en connaissez-vous, des médicastres ?

Et bien j'en connais deux à vrai dire. Eusaias, vous savez qui il est et mon époux Flaiche. Le premier, je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où il se trouve et le second est sans doute à sa forge à vérifier le travail des ouvriers. Enfin je présume.


Deux ! Par leur riche toast ! Ch'est un de plus que ce qu'il nous faudrot !

J'me penche à l'oreille du patron pis j'y glisse :


Soyons prudents, prenons les deux... Surtout qu'avec sin prénom, le sieur Flèche a l'air quand même bien mieux dins s'forge qu'à préparer des dégoc... des détoc... des dé... des potions quoi.


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Stephandra
Stephandra errait sur le marché à observer les étales , elle cherchait à se vêtir mais savait sa bourse tristoune, même les chausses étaient hors de prix.
Stephandra tourna la tête en entendant des enfants jouer, elle les regardait faire et aperçut Dame Marie Alice parler avec un homme portant un enfant et une Dame.
Cela faisait quelques temps qu’elle n’avait pas croisé Marie Alice, elle prit son courage à deux mains car elle ne connaissait pas les personnes avec qui elle causait. Elle s’approcha d’eux.


Bonjour, Dame Marie Alice, Bonjour messire ,bel enfant et Dame…. Steph se tût elle trouvait leur visage anxieux, les regarda puis se lança.
Il y a un souci ? Puis je me rendre utile ? L’enfant est malade ?

Steph se rend compte qu'elle ne s'est même pas présentée
Pardon,je suis Stephandra la camériste de Dame Armoria.

Steph regarde le messire intensément qui semble perturbé et Dame Marie qui a l’air un peu soucieuse aussi.
_________________
--Le_chat.


7, rue basse des Remparts

Rrrrr... Rrrrr... Rrrrr...

Il ronronne.
Le chat - car c'est là son nom, ou plutôt son absence de nom - guette, patient, les mouvements du fil de laine qui dépasse du berceau de Jacob.

Il ronronne.
Le chat, depuis qu'il a trouvé refuge chez les de Maussac-Thézan, s'amuse drôlement bien, surtout quand la petite diablotine qui marche à quatre pattes comme lui n'est pas là.

Il ronronne donc.
Heureux d'avoir étendu son territoire plus loin que sa tanière, cachette où il se terre, espérant avoir quelque moment de tranquillité loin des petits doigts que Margot recroqueville avec bonheur sur le panache de sa queue.

Tapi, la tête au ras du sol, le train arrière surélevé, frémissant d'excitation à l'idée de passer à l'attaque, le chat se fait chasseur.


Rrrr... Rrrr... Rrrr...

Le ronronnement se fait de plus en plus discret, le moment de bondir sur sa proie approche... Quelques mouvements de pattes arrières retenus, malgré la tension dans les muscles, l'animal se ramasse un peu plus sur lui-même et...

Victoire !

Le bond est parfait, les griffes atteignent leur cible au delà de ses espérances, l'une d'elles s'est glissée entre les fibres qui composent le fil. Dame Gravité joue alors son rôle, laissant le coquin félin retomber au sol, entrainant à sa suite la couverture du bambin.


OUIIIIIIIIIIIIIIN !

Oups... mouvements désordonnés de pattes qui s'emmêlent, peur panique, petit cœur qui s'emballe... Déguerpir en urgence... A la tanière, et vite !

_______________
Quand Margot n'est pas là, c'est le chat qui danse.


[edit pour correction orthographique]
Marcko
Soyons prudents, prenons les deux... Surtout qu'avec sin prénom, le sieur Flèche a l'air quand même bien mieux dins s'forge qu'à préparer des dégoc... des détoc... des dé... des potions quoi

La nourrice de Margot a bien raison malgré elle : deux têtes valent mieux qu'une. Et une plus qu'aucune. Il leur faut aussi faire quérir chacun des deux hommes, pour espérer qu'un, au moins, soit capable de venir de toute urgence. Il leur faut se presser, l'épouse est restée seule, alitée, avec Jacob en la maison.

Dame Stephandra, je suis Marcko. Il y a souci oui : ma femme porte la vie, et je crois qu'elle souffre atrocement du ventre. Apolline, que voici, est venue me chercher tandis que je travaillais à la forge, pour trouver un médicastre qui saurait la soigner.

Se retournant à nouveau vers Mariealice : Deux ? et bien, allons vite quérir leur secours.

Ils pourront faire quelque chose pour elle, n'est-ce pas ? ils la soulageront de son mal ?

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Marcko de Maussac-Thézan
Stephandra
Stephandra écoute attentivement messire Marcko et elle comprend l’inquiétude de cet homme. Bien entendu, elle n’a pas les compétences nécessaires pour soulager son épouse, mais elle pourrait peut être lui apporter soutien, douceur et réconfort.

Messire, je ne suis pas médicastre mais si vous le souhaitez, je peux aller au chevet de votre épouse pour la rassurer et la réconforter, tenter de m’occuper d’elle au mieux en attendant les médicastres. Donnez moi simplement l’adresse de votre demeure et je vais de ce pas à ses côtés…

Steph balaye du regard Marie Alice, le messire et la nourrice. Elle sait à quel point parfois dans les moments de douleurs extrêmes une voie douce, un soutien moral …peuvent rassurer, alors prête à partir en courant elle attend l’autorisation du messire.
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Croxanvic
Croxanvic, qui se balladait, flûte à la ceinture, besace à la hanche, s'approche du petit groupe.

Bonjour tout le monde, celles que je connais, et les autres! Comment vous portez...Question stupide, vous avez l'air de vous rendre à un entairement.

Il fronce les sourcils.

Y a pourtant pas eu de mort dernièrement...

Il regarde la comapgnie, scrutant chaque visage dnas l'attente d'une réponse.

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L'amour est dangereux, dit-elle.
Très, fit l'ange. Et alors?
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