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Les gais lurons au portes de la ville

Esprit de la bibliothèque
Anya666 a écrit:
Le reste de la troupe de saltimbanque les Gais lurons, arriva enfin aux portes du Puy avec leur chariot rempli de multiples artifices pour divertir et faire rêver les habitants.

Ils décidèrent d’installer leur campement à l’exterieur des remparts de la ville au calme parmi la nature luxuriante.

Tandis que certains s’affairaient à monter leur camps, d’autres s’occupaient de leur fidèles compagnons quadrupèdes et d’autres enfin mettaient en place leurs futurs representations.

Pour sa part, Anya faisait l’inventaire du chariot, rien ne devait être laissé au hasard pour amuser et divertir les habitants de cette belle ville. Chaque costumes, chaque numero, tout devait être parfait, ils n’avaient pas pour habitude de laisser les choses aux hasards.

Son métier, elle l’adorait. Faire sourire les gens, les émouvoir, telle était sa passion et elle le faisait chaque jour avec plus de plaisir.

Le voyage les avaient quelques peu fatigués aussi elle sortit ensuite de quoi faire un frugal repas avant d’entrer dans la ville et de commencer leurs diverses représentations au gré des rues et des tavernes.


Venez manger un peu, après ce long voyage vous devez tous être affamés !

Chacun se servit sur la table improvisée qu’elle avait dréssée sur les marches de leur chariot.

Anya était heureuse et impatiente de pouvoir déambuler dans les airs au gré des rues de la ville et de voir les regards émerveillés des enfants.

Elle profitait cependant de quelques instants de répis pour se reposer un peu, allongée au pied d’un grand arbre centanaire qui veillerait sur son sommeil.


Niwel a écrit:
Niwel avait entendu parler d'une troupe de Saltimbanques aux portes de la ville, aussi se mit elle en route. Elle devait leur parler. Elle espérait seulement qu'elle ne les ferait pas partir, mais les ordres sont les ordres. Elle soupira, puis sortit de la ville. Le campement des voyageurs n'était pas difficile à trouver. Elle alla vers la première personne qu'elle rencontra, puis prit la parole, d'une voix hésitante.

Bonjour et bienvenue au Puy. Je me nomme Niwel, soldate du Languedoc. Pourrais-je parler au responsable de votre caravane?

Attendant la réponse, elle regarda derrière la personne pour voir comment les Salitnbanques montaient le camp. Il ne semblait rien avoir de ce qui concernait son affaire, mais elle devait en avoir le coeur net.


Anya666 a écrit:
Anya apperçut une soldate s'approcher du camps et vint à sa rencontre.

Bonjour, merci de votre accueil.
Je me présente Anya, membre de la troupe des Gais Lurons.
Puis-je faire quelque chose pour vous?


Niwel a écrit:
Oui.

Elle inspira un grand coup, puis dit.

Puis-je savoir d'où vous venez?

Elle espérait que sa questions n'éveillerait pas d'incompréhension ou de gêne chez son interlocutrice.


Flyn Dark a écrit:
Flyn était venue au secourt de Mortengelinesse qui se débattait pour monter la scène. Une fois la tache terminée et que tout fut fin prêt pour la représentation, Le ménestrel se mis a flâné fredonnant un air joyeux, les autres membres de la troupe s’entraînaient ou festoyaient. Heureux d’avoir enfin quelques jours de repos, sans avoir à reprendre la route de si tôt.

Flyn, apercevant sa douce Anya qui pour une fois n’était pas juché sur ses échasses, il se dirigea vers elle bien décidé a lui voler un baiser. Elle discutait avec un soldat. Il ne put s’empêcher de déposer, un petit bisou sur sa joue avant passant un bras autour de son cou. Il salua la soldate qui semblait bien embarrassée
.

Bonjour, noble soldat ! Ne vous en faites pas, nous comprenons, ce n’est pas la première ville que nous traversons. Il lui sourit aimablement.
Les responsables sont en ville déjà ils devaient placarder des affiches, je crois. Mais trêve de bavarderie, je suis pire qu’une femme m’a-t-on dit. Flyn se mit à rire d’un rire joyeux tapant un clin d’œil à Anya.
Nous venons de partout et de nulle part ne nous passons de ville en ville et amusons la population qui a si peu d’occasion de se divertir après leur dur labeur au champ.

Nous avons traversé plusieurs villes, mais notre dernière escale fut à Nîmes, malheureusement nous n’avons pu entrer dans la ville. Une rumeur d’épidémie qui sévirait en ces lieux, nous avons donc établi notre campement a l’extérieur des murs et sommes repartie bien vites…. Et nous voilà
.

Flynn gratta son banjo d’un mouvement exagéré. Mais je me présente, Flyn le ménestrel peu vous chanter une ritournelle. Il s’inclina devant la soldate et lui baisa la main. À votre service belle-dame.
...


Niwel a écrit:
Une nouvelle personne arriva. Niwel la salua d'un signe de tête, puis écouta le ménéstrel parler. Ce qu'elle redoutait était donc là. Elle soupira, puis dit.

Y a-t-il quelqu'un qui présente des signes de maladie quelqconques, parmis votre troupe? Excuser moi encore, mais nous ne voulons pas que la maladie se propage.
Esprit de la bibliothèque
Flyn Dark a écrit:
Non tout le monde est en pleine forme, comme je vous l’ai dit nous n’avons pas pris de chance et ne somme pas entré a Nîmes… Nous avons camper en campagne. Et vous ne nous importuner pas du tout, c’est toujours un plaisir de discuter avec des personnes aussi charmantes.

Flyn lui adressa un grand sourire.

J’espère que vous nous ferez le plaisir d'assister à une de nos représentation .


...


bouziguot a écrit:

Resplendissante en montreuse d'ours, Hécate s'approche de Flyn et d'Anya.

Elle tient à ses côtés un animal gigantesque mais visiblement maladroit, peu à l'aise à quatre pattes.

Soudain, l'ours se dresse sur ses pattes arrières, pousse un grognement vers la soldate présente, puis .......... Bouziguot enlève son masque, et apparaît, hilare et en sueur.


"Mon dieu, je crois que je n'ai jamais eu si chaud de ma vie...cette peau d'ours est vraiment épaisse. Hécate, ma belle, je te remercie pour ta brillante idée..."


mortangeliness a écrit:
Cette petite troupe itinérante bariolés, clownesque et faiseurs de tours qui erraient le long des routes, avait enfin trouvé un emplacement pour pouvoir s'installer et firent preuve d'organisation et de patience, pour la préparation de la scène, chacun plaça ses choses.

Mortangeliness remercia Anya et Flyn pour leur aide précieuse à tout préparer.
Anya venait de préparer un repas copieux pour toute la troupe... Celà fit du bien de se restaurer sans être déranger.
Enfin presque !! Une soldate s'avançait vers le camp. Anya , alla à sa rencontre, ainsi que flyn qui fit son spectacle de séducteur. Mortangeliness eut le sourire en le voyant agir, elle termina son repas et partit à l'écart des autres se reposer un peu .

Elle s'allongea laissant son dos capter la fraîcheur de l'herbe, espérant trouver le calme et le repos dont elle aspirait. Mortangeliness mit ses mains derrière sa tête pour se faire un oreiller et contempla le ciel ..Elle examinait.les nuages qui changeaient de forme à leur guise, en poussant un léger soupir ...


Masilianoc a écrit:
Arrivant de la route de Mende, Masilianoc, vêtu de beaux atours s’avança tranquillement au milieu des « artistes », affichant un grand sourire sous son masque funèbre. Les habits du bourgeois étaient un peu amples, et sa monture rétive, mais dans l’ensemble, il donnait l’impression de quelque riche excentrique aimant voyager sous couvert d’anonymat.

Passant près de « l’ours », il murmura à l’animal…


Petits, vous m’avez attiré à vous… J’espère que vous croyez en quelque chose…
Je vous suis… autant que nos pas vont dans la même direction…

…Je vais m’amuser à vos dépend je pense…

Mais par la déesse, ne me faites plus de travail d’amateur… Ou je prendrais des mesures…


Puis en s’éloignant, il frôla la soldate de sa cape et lui glissa discrètement un mot qu’il avait décidé de remettre à la première personne appartenant aux «forces de l’ordre» qu’il rencontrerait.



Citation:
Au sujet des amuseurs …Suivez les pas d’un de vos juristes…

Troubadours amusants, au Puy sont arrêtés…
Un groupe divertissant, fait d’animaux dressés.
Ecoutez cependant, surveillez les grimés,
Un brin extravagants, à l’odeur putréfiée,
Ramènent par leurs chants, un mirage de paix…
Sidérants…

Le Messager de Mende




Assez fier de lui, Masilianoc avait récupéré la méthode contestable d’un notable alaisien pour glisser son message. Il savourait déjà le chaos qu’il allait semer…
Eclatant d’un rire dément le cavalier talonna sa monture et quitta rapidement l’assemblée avant que l’on n’essaie de l’interroger plus avant, il ne tenait pas vraiment à se faire prendre. Jouer à ses petits jeux était source de jouissance, mais se poser en spectateur et regarder des vies se jouer sur des actes de sa part l’était encore plus. Et pour être spectateur, il fallait être libre…
Citation:











bouziguot a écrit:

Bouziguot a bien perçu les paroles menaçantes de l'étrange bourgeois.


Petits, vous m’avez attiré à vous… J’espère que vous croyez en quelque chose…
Je vous suis… autant que nos pas vont dans la même direction…

…Je vais m’amuser à vos dépend je pense…

Mais par la déesse, ne me faites plus de travail d’amateur… Ou je prendrais des mesures…



Il les répète à Hécate, occupée à saluer la foule, et lui indique du doigt l'inconnu qui s'éloigne rapidement.

"Tu y comprends quelque chose, ma belle? Ce drôle d'individu doit nous prendre pour quelqu'un d'autre... Il n'a pas l'air d'avoir toute sa tête..."
Esprit de la bibliothèque
Varvara a écrit:
Après une longue route depuis Nîmes, Varvara s’était arrêtée quelques jours à Alais s’amuser un peu aux dépends des villageois apeurés lorsqu’elle reprit la route sans direction précise.

Elle passa sur Mende sans s’arrêter puis arriva au Puy. Elle vit qu’une troupe de joyeux lurons semblait vouloir s’amuser, tout comme elle. Le groupe était composé de gens tout aussi disparates les uns comme les autres. Elle s’apprêtait à leur demander si elle pouvait se joindre à eux, histoire de voir si elle pouvait se dissimuler parmi eux afin de pouvoir commettre ses méfaits sans se faire prendre.


BohortMN a écrit:
Assit en tailleur, Bohort regardait l'agitation du camp en faisant tourner des pièces entre ses doigts pour travailler son agilité. Puis l'une d'elles disparut et il la fit ressortir de son oreille.

La femme soldat était en pourparlers avec des membres de la troupe et semblait contrariée, le bourgeois escaladeur d'arbres s'essayait maintenant à l'équitation et à la poésie, et voilà qu'une femme sortie de nul part arrivait... Il leva les yeux au ciel en soupirant... Ca va être facile de s'entrainer tiens!

Il se leva et attrapa quelques masses posées à coté de lui


Quelqu'un peut m'entrainer un peu pour du jonglage à deux?


mortangeliness a écrit:
Entendant Bohort demander une assistante pour du jonglage à deux, Mortangeliness se leva rapidement,
ramassa trois balles qu'elle avait à côté d'elle pour son entrainement, se dirigea vers Bohort, en jonglant habilement.
Elle laissa tomber une balle tout en se dirigeant vers son partenaire, elle se baissa tout en jonglant avec les deux restantes dans une main. Elle rajouta une touche de comique, en disant haut et fort, pour distraire un peu la soldate qui était toujours à discuter avec deux membres de la troupe:


Ohhhhh ! ohhhhhhh !! regardez moi ça.... je m'étonne toute seule, j'arrive à jongler d'une main !

Une fois rattrappée, elle se dirigea vers Bohort:

Alors l'ami ! es tu prêt à rattraper balles et masses ?


Varvara a écrit:
Varvana regarda quelques instants les jeux de jonglerie des deux amuseurs publics.

Avant qu'on vienne lui demander ce qu'elle faisait ici, surtout qu'elle arrivait d'une ville contaminée par la peste, elle quitta les lieux discrètement puis se dirigea vers le centre de la ville où des jeux mieux adaptés à ses capacités pourraient correspondre à ses besoins.

Elle avait envie de s'amuser mais pas avec des balles....
Esprit de la bibliothèque
bouziguot a écrit:

Hécate ramasse trois balles abandonnées par Mortangeliness et les enfonce dans les grosses pattes de l'ours qui l'accompagne.


"Venez, messieurs dames, admirer l'ours jongleur, vous serez étonnés de son adresse".

Bouziguot râle encore : "Arrête, Hécate, je ne suis même pas capable d'en rattraper une seule..."


Anya666 a écrit:
Reposée et ressourcée Anya arpente le camp et s’assure que chaque membre de la troupe se porte bien et ne rencontre aucun souci. Cette ville semble méfiante vis-à-vis des saltimbanques et il semblerait qu’on les prenne pour d’autres. Quoi qu’il en soit, ils sont là pour distraire la population et c’est ce qu’il feront par leurs divers numéros.

Elle zigzague entre les installations de chacun et les derniers endormis qui profitent de ces quelques moments de calme pour se reposer.
Anya ne peut réprimer un sourire en passant à côté d’ Hécate et en entendant râler Bouziguot. Décidément rien ne lui serait épargné à ce gros ours.


T'as raison Hécate, faut les faire marcher à la baguette les.....ours!

Elle lui fit un clin d’œil complice et s’éloigna à la recherche de son ménestrel préféré.


Flyn Dark a écrit:
Que de couleurs, que de joie. Après ce temps passé sur les routes, c’est endroit le réjouit. Un bon bain de foule, des gens qui s’amusent, qui s’aiment.
Quelle belle idée que de donner une représentation ici ! Pis après il ira la voir encore une fois, mais d’abord place au festivités.

Déjà il est pris par la musique. Virevoltant, il se déplace à son rythme, tournant autour des gens, jongleur et arrivant. Il scrute les visages, cherche celle qu’il veut voir, non pas ici, peut-être elle là-bas ou encore celle-ci.
Il saisit les mains d’une jeune femme, tourne quelques secondes et lâche la damoiselle, la saluant d’une révérence et riant au comble de la joie, s’éloigne et à la recherche de sa belle.

Le ménestrel ne cesse de tourner, il se déplace sur le site. Que de costumes aux couleurs chatoyantes, il se faufile, gracieux, entre les couples et les solitaires. Cherchant toujours celle qu’il désire charmer.

Ses pas lestes et souples, rythmés par la musique le mène devant deux tourtereaux. Il se fige à peine, le temps de voir que ce n’est pas elle. Une révérence à la dame et le voilà repartit. Tiens, un museau, des moustaches ! Un ours ! Non, non, ce n’est pas elle.
Tiens un masque d’argent d’un joli bleu auréolé, et oui c’est elle il l’a retrouvé.

Il ne résista pas à l’appel d’une belle toute de bleu vêtue et la saisit, il la fit tourner et virevolter à un rythme effréné. Leurs pas assurés semblaient magiques, ils glissaient tous deux dans un ballet de couleurs chamarrées, de plumes au vent et de fleurs odorantes.
La musique cessa, il lui fit une belle révérence et toujours au rythme de la musique, Anya il embrassa. Il lui fit un grand sourire.

Bonjour jolie nymphe !


Aïcha a écrit:
Aïcha errait depuis un moment parmi ses compagnons, passant d’un a l’autre discutant et riant. Chacun de ses pas était rythmé par les bracelet et tambourin qui pendaient a sa taille. Ils produisaient une mélodie qui venait s’harmoniser avec les chants de Flyn qui emplissait la place alors qu’elle le vit tournoyer dans tous les sens.

Tout le monde avait le cœur à la fête, impatients de pouvoir démontrer l’étendu de leurs talents. Elle avait perdu de vue son bouffon de compagnons, ne l’ayant point vue depuis leur passage au poste de garde, elle décida d’attendre son retour pour annoncer le début de la parade dans les rues de la ville. Elle attrapa une pomme au passage et alla s’installer non loin des jongleurs qui répétaient. Elle sourit en entendant Bouzigoth grommeler, se disant que le rôle de l’ours lui allait comme un gant. Quoique de dompter un vrai ours aurait été plus méritant, celui-là avait le mérite d’être amusant.


...


black.hand a écrit:
Black était revenu au camps pour retrouver ses amis qui était arriver, l'acceuil que nous avait fait le puy était tres simpatiques les gens, rigoler et sourier au passage des gais lurons, tout était agreable dans cette ville, mise a par les probleme de peste qui s'annoncais venant de nimes, un peu de joie au habitant leur ferais du bien.

le camp avait était organiser a merveille, la petite troupe s'amuser ou se reposer, ils l'avaient bien mérité...


Amis gais luron approcher une minute je voudrait vous parler, une fois la troupe autour de black, il regarda autour de lui pour etre sur que personne ne les ecoutes, il voulait gardait l'effet de surprise pour la population...Voyans que personne ne les ecouter il chuchota juste assez fort pour que seule les membre de la troupe entendent...

Voila nous somme arriver a destination, reposer vous pour le moment, nous l'avon bien meriter. Le spectacle commencera bientot.
Bohort, Illaura, Anschaire, Dalhia et Mortangeliness, vous ouvrirais les festiviter sur la scene, pendant que le reste de la troupe viendra avec moi...
Garder les yeux et les oreilles ouvert je vous donnerais le coup d'envoie pour le debut du spectacle en attendant reposez-vous...


une fois qu'il eu finit de parler, il alla s'installer tranquillement contre un arbre a l'ombre regardant le paysage qui l'entourer, les gens qui passait avec un sourire sur les lévres, il regarder ses compagnon s'amuser, certain etait toujour en ville mais ne devrait pas tarder a revenir...
Black observer les rempar de la ville en s'imaginant dans la ville pour trouver de nouvelle idée pour divertir ses habitant...en attendant la belle rousse cracheuse de feux....
Esprit de la bibliothèque
Seamus le Taciturne a écrit:
Le clown triste avait les pieds en compote. Les pavés de cette ville étaient certainement pétris de bonnes intentions mais ils avaient eu raison de lui. L’après midi avait été enflammée auprès de Xandrya et il lui tardait de pouvoir enfin se reposer.

Une joyeuse frénésie animait le campement et il vit avec soulagement que ces compagnons n’avaient pas perdu de temps à batifoler et que les tréteaux se dressaient fièrement au bout de la plaine qui les accueillait.

Il avisa un arbre au pied duquel se trouvait le responsable de la troupe, rêvant face aux remparts de la ville.

Seamus se dirigea dans la direction opposée et se réfugia, Xandrya dans ses pas, au pied d’un buisson épineux qui les cacherait du brouhaha ambiant. Il se défit de son bonnet à grelots qui lui enserrait la tête depuis tôt le matin. Il émit un soupir de contentement en s’allongeant et leva les yeux vers la cracheuse de feu d’un air morne…


Oui ?


Anschaire de la Roche a écrit:
Je marche sur des œufs, lentement et en silence pas un ne doit casser. Mais où est-elle ?
Je porte ma main à mon front, fait un tour sur moi-même.
Ah ! La voilà !

Je m’élance, un pas, un seul et un craquement…
Oups ! Je regarde au sol, ma chausse est pleine d’oeufs. Avec une grimace, je lève le pied et l’essuie. Puis je secoue ma main faisant gicler le blanc un peu partout.
Mon ami le bouffon en est recouvert, je porte mes mains à mon visage. Oh mon Dieu ! Voilà que j’en ai plein la joue. Un coup d’épaule et l’oeuf est sur la chemise.

Oh non ! La voilà qui bouge !

Je me saisis de ma corde et au-dessus de moi, lentement je la fais tourner. Je l’attrape par la taille elle n’a rien senti, ni rien vu.
Je tire sur la corde, elle me regarde, comprenant, elle sourit, et se campe sur ses jambes. Je tire me rapprochant de ma fleur, pas d’autre œufs qui cassent, c’est une chance.


Xandrya. a écrit:
Une bouteille de liqueur vide dans laquelle de l'eau avait pris place à la main, Xandrya, la gorge quelque peu echauffée, suivait le clown triste en buvant le précieux liquide salvateur.

Elle aperçut la scène déjà dressée et fit un clin d'oeil à Anya qui avait bien bossé, ainsi que le reste de la troupe, eux deux avaient parcourus la ville faisant le spectacle pour annoncer l'arrivée des gais lurons en ville et avec les routes pavés, ce n'était pas peu dire....

Xandrya fit un léger signe de tête à Black et continua de suivre Seamus qui stoppa derrière un buisson épineux avant de s'étendre au sol et de la regarder avec un air morne... fatigué en lui balancant un "oui" interrogatif.

Lasse de sa journée de pietinement et de fanfaronnade, elle haussa un sourcil, éteignit ses bolas et fini de descendre sa bouteille d'eau en entamant une seconde, avant de s'assoier près de son comparse de vadrouille.

Xandrya siffla l'eau jusqu'à plus soif et soulagement de sa gorge et poussa un grand soupir d'aise en posant les coudes à terre après avoir negligemment jeté ce qu'elle venait de vider sur le côté...

Elle laissa sa tête tomber en arrière ses longs cheveux couleur de feu caressant l'herbe.

Bon sang que ca fait du bien de se poser....

Tournant sa tête vers Seamus elle lui sourit en lui demandant.

T'es pas d'accord Seam...

Avant qu'il n'eu le temps de répondre, elle lui colla un baiser sur les lèvres et se blotti contre lui au creux de son épaule en fermant les paupières, sa main posée sur le torse du clown.


Seamus le Taciturne a écrit:
Seamus était éreinté, toutes ces pitreries l’avaient vidé, comme à chaque fois. Il avait cependant passé une agréable journée, Xandrya avait modéré ses ardeurs. Il n’avait pas du jouer à fond le rôle qui lui était assigné dans le spectacle, celui du souffre douleur de service.

Alors que la flambeuse venait se blottir contre lui et qu’il l’entourait de son bras protecteur, son regard croisa celui de Aicha. Il se dit que, lors de la prochaine représentation, elle ne manquerait pas de lui faire payer ce moment de quiétude avec la rousse. Son arrière train en pâtirait plus que certainement mais il était trop épuisé que pour réfléchir. Il glissa ses doigts dans la chevelure de feu et s’endormit d’un demi sommeil, prêt à suivre la troupe au signal de Black.

Un souffle chaud et régulier lui envahit bientôt le cou…


Aïcha a écrit:
Aïcha c’était perdu dans la contemplation des jongleries, son sourire c’était lentement effacer alors qu’elle plongeait dans ses pensées. Que faisait-il? Où était-il? Surtout se remettait-il de ses blessures? Elle revit le visage torturer de Chramm, son regard rempli de souffrance au moment ou elle avait du le laisser. Un frisson lui parcouru le dos quelque larmes vinrent faire briller son regard, mais ne coulèrent pas.

Elle prit une grande inspiration, s’extirpant de ses souvenirs douloureux et retrouvant son sourire elle balaya la place du regard. Elle croisa celui de Seamus et haussa les épaules, Il était avec Xandrya. Elle se leva se disant que Black aimerait sûrement un peu de compagnie et ça l’empêcherait de penser à Charmm. Elle attrapa une bouteille de liqueur de poire et se dirigea vers son pétillant ami. Elle s’arrêtant devant lui et lui sourit un brin de tristesse dans le regard.

Je peux me joindre à toi dans ta méditation? Sans attendre sa réponse elle s’installa tout près de lui dans un tintement de bracelet, cuisse contre cuisse, épaule contre épaule, elle lui tendit la bouteille qu’elle tenait à la main.


J’ai du mal a ne pas penser a Chramm son visage torturer hante mon esprit … une larme glissa sur ses longs cils qu’elle s’empressa d’essuyer avant de forcer un sourire qui se voulait confiant. Vivement que débute la représentation que je puisse penser à autre chose...Et toi tu sembles bien loin le regard perdu dans tes pensées?


...
Esprit de la bibliothèque
black.hand a écrit:
Black était perdu dans ses pensées, quand Aicha vint s'installer a ses cotés, elle était hanté par de sombre pensée, et il comprenait ce qu'elle resentait.

Il pris la bouteille qu'elle lui tendit, but une grande gorgé, et lui dit :


Merci sa fait du bien, mes pensée son au travail, parcontre les tiennes son comprehensible, mais tu ne doit pas te laisser envahir par elle, ou elle te tuerons, prend garde a toi.

Il lui rendit la bouteil, lui pris les épaules avec le bras et repris:

Si je peu t'aider tu sais que je le ferais, chasse ses pensée de ton esprit et regarde autour de toi, et imagine ce que ca vas devenir quand nous feront notre spectacle... Pense a autre chose, et repose toi tu en a besoin, il nous faudra etre en forme, pour la representation, repose toi, je veille sur la troupe, et sur toi...

Il deposa un baiser sur sa joue, lui fesant un sourire et plogeant son regard noir dans ses yeux, mais pour une fois son regard était emplie de compation....


Aïcha a écrit:
Aicha sourit à Black, il n’était pas toujours aussi grognon qu’il voulait le laisser croire. Elle se blottit au creux de son épaule et ferma les yeux se concentrant sur les battements apaisant de son cœur.

Tu as raison je dois me reposer un peu… mais j’ai tellement hâte de bouger, j’ai besoin de bouger, ça me démange… je sais que tu comprends.

Elle leva la tête et croisa le regard de black. Elle sut qu’il comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire, elle n’avait pas besoin d’en dire plus. Elle lui sourit et déposa à son tour un léger baiser dans son cou avant d’y enfouir son visage. Un doux moment avant de passer à l’action et de donner la plus grande représentation de leur vie

...


Barabas. a écrit:
Sa soeur en tant que cobaye, Barabas révise ses tours d'illusion avant le grand spectacle qui s'annonce très prochainement.

Etre au point est pour lui l'essentiel, raté un passe-passe est pour lui la pire des choses, pas perfectionniste mais pas j'en foutiste non plus.

Bon Kimmy, c'est d'accord pour moi, on passe à ton numéro maintenant ca te va ?

La soeur de Barabas acquiesse et commence alors ses longs étirements...


Sombre_Dahlia a écrit:
Dahlia restait un peu à l'écart des autres de la troupe. Bien que le métier qu'elle avait choisi n'était pas le meilleur pour avoir de la solitude, l'attraction qu'elle faisait lui permettait de trouver ces petits moments où elle pouvait se retrouver tranquillement, à l'écart des autres.

Du coin de l'oeil elle regardait les gens s'agiter, à marcher dans tous sens ou tout simplement à se reposer, chacun trouvant la compagnie qu'il recherchait.

Elle, elle attendait que ça se passe, lançant ses couteaux un à un sur l'arbre en face d'elle, visant l'écorce abîmé, puis la ligne verticale imaginaire formée par la suite des couteaux lancés les uns après les autres. Quand elle n'en avait plus, elle allait jusqu'à l'arbre les récupérer, pour les relancer à nouveau.

Certaines personnes trouvaient toujours étrange de voir quelqu'un s'amuser avec ces armes. Elle pouvait toujours louper sa cible et planter le couteau dans le corps... C'était pour cela que le surnom de Sombre Fleur lui fut donné... Mais elle n'en avait cure de ce que pensaient les autres. Elle se savait adroite, et jamais ne manquait sa cible. Et jamais ne la manquerait.

Alors qu'elle se dirigeait à nouveau vers l'arbre pour récupérer ses armes de jet, elle vit Anschaire faire quelques mouvements vers elle, comme lachant une corde. Elle mit une seconde à comprendre, et resta immobile, l'obligeant par la même occasion à se déplacer vers elle si il voulait la rejoindre. Elle regarda en coin ses couteaux toujours fichés dans l'arbre, et reposa son regard sur son compagnon. Une petite idée germa dans son esprit... Elle lui lança un sourire, illuminant son visage, et attendit qu'il arrive auprès d'elle pour lui annoncer son idée...


BohortMN a écrit:
Essayons les masses Mort, c'est plus spectaculaire que les balles

Ils commencent leur échange, Mort rajoute des masse au fur et à mesure. Tout en continuant à jongler, il se rapproche. Elle infléchit la progressivement trajectoire vers le haut au lieu de l'horizontale, puis il passe rapidement derrière elle pour un jonglage à quatre mains.

Elle récupère toutes les masses à l'exception des deux dernière qu'elle lui laisse rattraper. Il se place face à elle avec un sourire admiratif


Le jonglage n'est pas ma spécialité, mais avec toi, je peux faire illusion, tu rattrapes toutes mes erreurs.
Esprit de la bibliothèque
mortangeliness a écrit:
Bohort lui demanda de laisser ses balles et de jongler avec ses massues.
Elle s'exècuta immédiatement, reposant ses balles dans un coin, en lui répliquant:


Certe, jongler avec des massues sera beaucoup plus spectaculaire que de jongler avec des balles. Mais....
Une massue, doit se doser avec la force du lancer, sa trajectoire etc... Donc je lancerai la massue un peu plus haute que mes balles. Laisse moi m'entrainer avec toi, il faut que nous jonglions avec les bras beaucoup plus écarter qu'avec des balles... De plus l'effet visuel sera superbe!!


l’un en face de l’autre avec une distance entre eux d’environ trois mètres, ils commencèrent à travailler ensemble en se parlant afin d’être synchronisés pour s’envoyer les massues en même temps.
Lors du premier lancer d’objets, ils se regardèrent dans les yeux et commencèrent tous les deux à jeter une des trois massues. Dès qu' elles fûrent en l’air, ils les suivirent du regard.
Mortangeliness le vit s'approcher lentement et passer derrière elle. ils entamèrent une jonglerie endiablée à quatre mains.
L'effet d'optique semblait être, qu'ils ne touchaient plus les massues tant c'était rapide et elle ne trouva pas du tout désagréable d' avoir bohort si près d'elle.

Ils venaient de passer leur temps à s'entrainer avec les massues, entourés d'autres jongleurs et acrobates. Il y avait même une jongleuse de couteaux ! Tout souriant, Bohort s'adressa à Mortangeliness:


Citation:
Le jonglage n'est pas ma spécialité, mais avec toi, je peux faire illusion, tu rattrapes toutes mes erreurs.


Elle l'écouta et répliqua de suite:

Ne te sous estime pas ! tu as été très bon ! je te rassure.
La preuve ...


Dit elle dans un éclat de rire

J'ai réussi à finir la soirée sans que tu m' assommes par tes lancers.

Lui ajoutant en supplèment un clin d'oeil.
Citation:


Kimera a écrit:
Kimera, agacée par les tours de magie de son frère, fut fort soulagée quand enfin il cessa et qu'elle pu s'occuper de son numéro.

Après de longs étirements, elle commenca doucement par placer son corps de sorte à former un sorte de pont avec son ventre les mains et les pieds au sol la tete renversée...

Accentuant le mouvement, elle finit par avoir la tete entre les pieds, le corps completement pliés les bras autour de ses jambes.
Tournant la tete, elle regarde Barabas et lui sourit.

Tu vois c'est autrement plus difficile que tes tours de passe passe à la noix !!!
Vas-y fais z'en autant....


Xandrya. a écrit:
Acquise aux bras de Seamus, ainsi qu'à ceux de Morphé, Xandrya ouvrit un oeil assassin en entendant le frangin magicien et la frangine contorsionniste qui se prenaient encore de bec.

Redressant légèrement la tête, elle leur fit comprendre d'un simple regard qu'il vaudrait mieux qu'ils déguerpissent et vite, Xandrya reposa sa tête sur le torse du taciturne se rendant compte qu'il l'avait enroulé de ses bras.

Elle souriait se remettant à somnoler quand son attention fut attirée par des éclats de voix, des rires, des applaudissements, le spectacle devait avoir commencé.
Seamus et elle étaient tellement fatigués qu'ils n'avaient pas entendu endormis derriere leur buisson épineux, doucement elle se redressa et se mit à caresser le visage de son compagnon.

Seam.... Reveilles-toi... On va pas tarder à passer à l'action... Ca va être à nous d'ici peu... murmura t-elle à voix douce en souriant, tant par la vision du bel endormi, qu'à la pensée de l'expression des personnes qui allaient assister à la scène.


Aïcha a écrit:
Aïcha mis quelque minute a situé ou elle était, prenant conscience de la chaleur que dégageait black le doux balancement provoqué par ça respiration lente et profond signe qu’il dormait paisiblement. Elle ouvrit les yeux et resta un moment bien au chaud dans ses bras, écoutant distraitement les conversations autour. Le premier groupe avait débuté le spectacle déjà, mais elle n’entrerait en scène que tard en soirée ou le lendemain.

Elle se redressa et déposa un baisé sur la joue du clown endormi il ouvrit un œil elle se pencha a son oreille et lui murmura quelques choses avant de ce relever s’étirant langoureusement
.

J’ai besoin de faire un tour … je ne serai pas longue.

Disant ses mots elle se dirigea vers sa monture la sella rapidement avant de l’enfourché faisant virevolter ses jupes dans un tourbillon de couleur et de tintement métallique et s’éloigna au trop reprenant la route par laquelle ils étaient venue.

...


Seamus le Taciturne a écrit:
Le Taciturne tenta de repousser du revers de la main les fourmis qui lui parcourraient le visage. Ses doigts rencontrèrent une main furtive tandis qu'une voix lointaine résonnait dans son sommeil réparateur.

Il saisit doucement la main de Xandrya et la maintint collée à son visage. Il la fixa sans un mot.
La douceur de sa main le fit frissonner. Une foule d’images issues du passé, et qui sait de l’avenir, s’entrechoquait à toute vitesse dans son esprit à peine réveillé. Il referma les yeux, goûtant sans retenue à ce moment d’intense communion. Un long soupir indéfinissable sorti de tout son être et il leva à nouveau les yeux vers la cracheuse de feu tentant d’y sonder ses pensées.
Un balbutiement de sourire fit se mouvoir les lèvres de Seamus.

La belle lui annonça que le spectacle commençait. Il fit la moue en déclarant


Oui mais bon, nous on a encore un peu de temps.

Il redéposa sa main au sol tout en mélangeant ses doigts à ceux de Xand.


Xandrya. a écrit:
Xandrya, surprise par le fait que Seamus retienne sa main, le fixa un long moment découvrant chez lui un visage encore inconnu... Un sourire... Enfin, une ébauche de sourire s'était dessiné sur ses lèvres... Jamais encore elle n'avait vu ce genre d'expression sur son visage hors spectacle...

La réponse qu'il lui donna à l'annonce du début des festivités, l'etonna encore davantage.

Citation:
Oui mais bon, nous on a encore un peu de temps


Sans s'en rendre compte, ses yeux s'étaient ouverts grand et un sourire était né sur son visage, mutine elle reprit les mots du Taciturne en accentuant le début de sa phrase affichant un sourire sans équivoque.

"Nous" on a encore un peu de temps ?!? C'est à dire....

Sans lui laisser le temps de la réponse, elle plaqua leurs mains entremelées par les soins de Seamus au sol et se pencha sur lui pour déposer ses lèvres sur les siennes dans un baiser tendre, carressant...
Se laissant aller au gré du vent qui faisait voler des mèches folles et rougeoyantes au gré de ses envies, profitant de cet instant de volupté qui leur était accordé.
Citation:


Seamus le Taciturne a écrit:
Seamus gardait fermement les doigts de Xandrya prisonniers dans les siens. Sa comparse fit de même et un drôle de frisson, quasi oublié, parcourut l’échine du clown triste.
Elle le regarda d’un air étonné sans qu’il n’en comprenne la cause.
La flambeuse lui répéta sa dernière tirade d’un air enjôleur. Il ne voyait pas d’équivoque à ce qu’il avait dit. Leur numéro était programmé pour plus tard dans la soirée et il n’avait nulle envie de se précipiter vers la foule. Il est vrai que la présence de Xandrya à ses côtés l’avait apaisé progressivement depuis leur départ en tournée. Sans même s’en rendre compte, et heureusement, la belle pansait ses plaies. De ce fait, tout ce tumulte l'incommodait plus que d'accoutumée.

C’est alors qu’elle vint frôler ses lèvres des siennes. Seamus se contracta légèrement ne sachant s’il devait se réjouir ou se révolter de la méprise de Xandrya quand à ses propos.
La douceur des lèvres et le bien-être qui l’envahissait lentement le firent pencher vers la première solution. Sans trahir aucunement le serment qu’il s’était fait, il s’autorisa à goûter ce moment de vie sans retenue. De simple caresse, leur baiser se transforma lentement en une tendre rixe, leurs mains se serrant à en blanchir les jointures. Le Taciturne, de moins en moins bien nommé en ce moment, laissa ses mains parcourir le dos de la cracheuse de feu. Elle ne semblait guère rétive à cette tendre rencontre de leur corps tendus par tous les préparatifs qui avaient précédés le spectacle qui s'amorçait.


bouzimir a écrit:
bouzi avait entendu parler un groupe d'artistes en passage au Puy, elle decida d aller voir un peu ce groupe d arrivants avec des amis

bonjour Messires et damoiselles vous etes bien courageux de venir ici par ces temps de peste mais je suis heureuse de regarder vos talents


glaviot a écrit:
Sortant en titubant d'une taverne, Glaviot s'approche de la troupe au premier rang de laquelle se trouve Seamus.

Oooh ! Jolis grelots que vous avez là !

Z'auriez pas vu mes amies ?


Xandrya. a écrit:
Bien que fort aise dans cet instant de tendre découverte, de mains qui se cherchent et frolent le corps de l'autre, Xandrya au son d'un numéro du spectacle plus fort que l'autre, repris ses esprits embrumés de ces douces sensations et se redressa.

Regardant Seamus, elle lui sourit et passant une main sur son visage avant de lui déposer un petit baiser elle lui murmura.

Fort agréable... Mais ni le moment, ni l'endroit... Allez prépares toi ca va pas tarder....

Ramassant ses bolas et sa bouteille d'eau de feu, elle sortit de derrière le buisson pour s'apercevoir que certains manquaient à l'appel et que la foule des badauds avait amplement grossi.

Les mains sur les hanches elle regardait les spectateurs qui se delectaient du divertissement offert à leurs yeux ébahis et se mit à marmonner.

Mouaip... Mouaip... Mouaip... Bon bah ça c'est fait... Reste la suite des événements maintenant....

Souriante, elle se mit à soupirer et tournant la tête d'un quart de tour, elle vit le clown Black assis au pied d'un arbre en train de dormir paisiblement...
Xandrya s'approcha et l'embrassa sur la joue pour le reveiller, le voyant qui redressait légèrement la tête les yeux semi-clos, elle l'embrassa comme si elle voulait l'enflammer avant de se retirer brusquement.

Black... Debout... HI HI... c'est l'heure, ca va bientot etre à nous de passer à l'action, chef de mon coeur... susurra t-elle un sourire carnassier et mutin sur les lèvres.

Allez lèves toi... enchaina t-elle en le tirant par le bras le ramenant debout collée à elle.
Esprit de la bibliothèque
black.hand a écrit:
Black dormait paisiblement, un peu trops peu etre, mais les nuits de cheval, et les quelques soucis rancontrer en route l'avait épuisé, les bras d'aicha, l'avait bercer et il était parti rejoindre morphée tranquillement, les quelques heure de sommeil lui fire un bien fou.

Il avait senti aicha partir, mais l'avait laisser faire, trop endormir pour comprendre ce qui ce passer réelement, et ca le mit en colére contre lui même.

Xandrya vint le reveiller delicatement, l'aidant a se lever, il se retrouva dans ses bras debout leurs deux corps collé...


Merci Xand... dit il apres lui avoir donner un baiser tendre et languoureux...

Puis realisant que aicha n'était pas revenu il eu un moment de panique, le temps de calculer combien de temps il avait dormit, etc...

Le spectacle avait commencer deja la foule aplaudissait les artistes.

Ce deplassant dans le camps en tapant des mains, et en criant pour reveiller tous le monde et attirer l'attention des autres...


Allez on se preparent, on va pas tarder a faire notre parades...

Alors qu'il fesait le tour du camp, il regarda au loin et appercu aicha qui arrivait grand train sur son cheval...Il lui fit signe de la main pour qu'elle vienne rapidement lui raconter ce qu'elle avait vu...

Il était rassuer de la revoir revenir seine et sauve, et il esperait qu'elle avait de bonne nouvelle, black ne tenait plus, ils étaient la depuis trops longetemps...


Aïcha a écrit:
Aicha stoppa sa monture juste avant d’entrer dans leur campement et sauta prestement au sol. Elle attacha la bête près des autres et secoua quelque vestige poussiéreux de ses jupes. Cette course endiablée en foret, lui avait redonné des couleurs et avait été très expiatoire de ses tournants, lui redonnant tout son entrain. Elle approcha de Black tout sourire.

Quelle course !!! Je me suis pris toute une descente de cheval... heureusement, à part quelques bleus rien de grave…J’ai rencontré des gens très intéressants… il se dirigea par ici et ne devrait pas tarder, a apparaître en lisière de la forêt… Un homme a l’accent fort coloré qui par chance était de bonne humeur. Aicha eu un léger fou rire. Je l’ai malencontreusement fait tomber de cheval et il n’a pas apprécié, je crois…

Elle baissa la voix. Un sourire complice sur les lèvres elle se pencha a l’oreille de Black et murmura un long moment... La jeune gitanne déposa un blaiser sur la joue blanchit du bouffon avant se reculer.

Alors où en sont les préparatifs pour la parade ? Nous devrons y aller bientôt le spectacle d’ouverture tire a sa fin.

La jeune maure regarda autour. Tout le monde s’affairaient déjà aux dernières retouches sur leurs costumes et équipements. On sentait l’atmosphère fébrile, l’excitation et la tension qui régnait avant le début de chaque grande représentation qu’ils donnaient. Il ne restait plus qu’à attendre le signal de départ qui n’allait pas tarder à venir…

...


Anya666 a écrit:
Gné quoi ?!!!

Anya fut tirée de ses rêveries brusquement par Black. Elle retint un léger mouvement d’humeur et s’efforça de sourire en murmurant entre ses dents

Jamais moyen d’être un peu tranquille ici pff

Elle déposa un baiser tendre baiser sur les lèvres encore endormies de Flyn, étendu à côté d’elle.

Anya laissa ses yeux se promener dans leur campement, à pars Aïcha et Black qui semblaient en pleine effervescence, le reste de la troupe semblait se réveiller lentement au son des claquements de mains de ce dernier.
Elle s’aperçut soudain que certains manquaient à l’appel et sentit l’inquiétude monter. Chaque membre de la troupe était comme sa famille. Ils étaient d’ailleurs sa famille, celle qu’elle avait choisit et avec laquelle elle partageait voyage, spectacles, rires et peines. Ce sont d’ailleurs ces liens qui les unissent qui font d’eux une troupe reconnue et appréciée dans les différents endroits ou ils s’arrêtent. Leur force c’est leur union, leur complicité et l’entraide qu’ils s’apportent tous.

Elle fut soudain soulagée en entendant des applaudissements et des cris d’enfants, les autres avaient commencé le spectacle. Oui c’est ça, elle se rappelait maintenant que son esprit commençait enfin à sortir de la brume.

Elle s’approcha d’Aïcha et de Black, une main sur la tempe tel un soldat au garde à vous et lança en riant


Prête pour la parade!


Xandrya. a écrit:
Enfin l'heure du divertissement allait bientôt sonner, Aïcha avait rencontré une bande de voyageurs qui se dirigeait vers la ville....

Des personnes de plus à amuser... songea t-elle un sourire ravi au lèvres.

Xandrya observait tout le petit monde qui s'affairait préparant le moindre accessoire nécessaire à sa participation à la parade, elle même s'approcha du foyer du camp pour y emflammer ses bolas encore imprégner d'eau de feu.
Xandrya commença à les faire tournoyer en tout sens, mais l'une d'elle vint s'écraser au sol à quelques centimètres d'un des gais lurons...

Oops... lança t-elle toute peunaude de sa bévue.

Désolée, ch'uis pas bien reveillée je crois... Ca va t'as rien ??? questionna t-elle en grimaçant.

Voyant que le Gai Luron n'avait vraisemblablement rien, elle s'éloigna vers le chemin de terre après avoir pris soin de se munir de tous ses outils de travail : bolas, eau de feu, chiffon et autres accessoires qui pouvaient s'averer fort utile pendant une parade de ce genre.

Seule sur la route qui menait au Puy, elle commença à faire tournoyer ses baguettes enflammées en crachant de temps à autre de belles giclées d'eau de feu vers les flammes des bolas afin d'embraser les airs de milles feux.
Esprit de la bibliothèque
bouziguot a écrit:
Bouziguot vient rejoindre Black, Anya et Aïcha en chantonnant...

Le gros ours et son tambourin
Vient vous charmer de son refrain,
Retrouvez nous tous sur la piste
Pour danser avec les artistes...


Je suis là, Black!

Puis il se remet à tourner sur place, entraînant Anya avec lui.

Le gros ours et son tambourin....


Anya666 a écrit:
Anya se sentit tirée par une patte velue. Elle sourit à l'ours et commença à tourner avec Bouziguot.
L'humeur enjouée de celui-ci la gagnait peu à peu et le sommeil s'eloigna faisant place à une soif d'action. Il fallait qu'ils commencent la parade, Anya ne tenait plus en place.

Elle tendit l'oreille pour écouter les acclamations qui accompagnaient leurs compagnons déjà en scène. Le public semblait apprecier leur talent et en demander toujours plus. C'était bon signe, leur passage au Puy allait résté dans les memoires de chacun.


Xandrya. a écrit:
En pleine détente à jouer avec ses bolas enflammées, s'amusant à faire des pirouettes, des virevoltes, les jetant en l'air pour les rattraper d'une main alerte...

Ah bah c'est mieux, je me reveilles !!!!

Tournant dos au campement et au Puy, pour effectuer une cabriole de folie, decollant pied de terre en sautant dans un roulé boulé à la réception nette et précise, les bolas retombant derechef dans ses mains... Xandrya, un genou au sol, eu la surprise de voir arriver un convoi depuis la foret.

Se tournant vers le campement, elle siffla entre ses dents pour attirer l'attention de ses compagnons de divertissement.

Hé !!! V'la tes amis Aïcha, enfin je suppose... Allez en route pour la parade... Allons no... les divertir un peu.... allez c'est parti !!!!! cria t-elle a qui voulu l'entendre, commencant à s'avancer vers le convoi en crachant quelques flammes.


Sombre_Dahlia a écrit:
Le petit groupe avait vraisemblablement faussé compagnie aux soldats, aidés par la fumée dégagée par l'incendie qu'Anschaire avait provoqué au lieu du spectacle.

Dahlia repensait à ce moment. Le fait d'avoir lancé l'un de ses couteaux dans le poitrail d'un homme, d'un innocent, lui avait fait renaître ce sentiment étrange de pleins pouvoirs sur les hommes. D'un simple geste, elle pouvait ôter la vie, comme Dieu...
Son passé lui avait ressurgi en mémoire, elle s'était revue son poignard à la main, rougi du sang de sa victime, qui gisait agonisante, se noyant dans son propre sang... Ce sentiment l'avait revigorée, elle aimait se sentir ainsi, voir le regard affolé de l'homme qui sait que sa vie le quitte un peu plus à chaque seconde qui passe...

Après un moment de chevauchée, ils arrivèrent enfin à leur lieu de départ, aux portes de la ville, à l'endroit où ils s'étaient séparés, un groupe allant faire le spectacle, pendant que l'autre allait s'amuser avec la cariole...

Dahlia arrêta son cheval, et descendit prestement, puis attacha la bride à un arbre.
La cariole de pierres était là, prête à servir. Bientôt...
Elle regarda ses compagnons du moment vaquer à leurs occupations, et ses pensées se dirigèrent plus loin dans la forêt, où son muet devait être...


mortangeliness a écrit:
Grâce au feu qui prenait une ampleur importante, celui ci, produisit des tourbillons d’une épaisse fumée.
Des cris, des hurlements se firent entendre d'un peu partout. Mortangeliness aimait les flammes, elle était pyromane.

Ses yeux brillaient d'un feu ardent où se lisaient cette envie de tout bruler. Dalhia la sortit de cette impulsion obsédante,
en la tirant par le bras, lui faisant comprendre, qu'il était temps de filer.

Pendant que villageois et hommes d'armes, tentaient d'éteindre le feu, Mortangeliness et Dahlia purent fuir le village, pour retrouver Illaura.

Nous en profîtames , pour nous éclipser et rejoindre le chariot...


BohortMN a écrit:
Dans la cohue, Bohort avait retiré son déguisement et enfilé calmement son gant, attentif à tout ce qui se passait autour.

Il avait ensuite rejoint son cheval et avait pris le temps de la calmer, affolé qu'il était par le bruit et la fumée. Il avait bloqué sa tête contre sa poitrine et l'avais caressé, lui avait parlé doucement jusqu'à ce qu'il cesse de s'agiter.

Puis il l'avait enfourché pour suivre les autres jusqu'à la cariole [i]
Esprit de la bibliothèque
mortangeliness a écrit:
Une fois arrivée devant le chariot rempli, bourré, lesté de pierres. Mortangeliness commença à atteler quatre chevaux
aux solides sabots à la cariole, dont deux qu'elle ramena avec elle en fuyant du village ainsi que Dalhia, qui en fît tout autant.
Puis fixa les harnais et renes, pour être au plus tôt, prêts à fuir.

Sur le qui-vive, elle attendait qu' on lui ramène les deux espagnoles. Ligotées mains derrière le dos, endormies avec une potion, ou assomées à coups de matraque, peu importait,
du moment, que l'on pouvait guider le chariot tranquillement et quitter ce village au plus vite.

Elle enfila son gant noir, grimpa dans le chariot, étant aux aguets. Prête à sortir à tout moment ses dagues et à se battre...


La Isabella a écrit:
Isabella aurait voulu mordre. Elle avait pourtant pris garde de ne pas trop s’approcher de l’inconnu et voilà qu’il avait saisi la bride de leur cheval et qu'il les entraînait au galop dans la direction opposée à la ville. Sous l’élan brusque et soudain, Laurinda s’était rattrapée de justesse à sa chemise, manquant presque de la déshabiller sur place, mais son réflexe avait eu au moins le mérite de l’empêcher de chuter.

Ils stoppèrent en soulevant la poussière près d’un chariot attelé et visiblement sur son départ. Leur arrivée semblait réjouir les inconnus qui se déployèrent autour d’eux. Isabella était bien trop méfiante à présent pour s’imaginer qu’ils pourraient leur être d’un quelconque secours. Elle murmura à Laurinda qui haletait contre son oreille.


Quedemosnos a caballo, no confío en ellos, es a Puy que deberíamos ir.

Paniquée, sa sœur acquiesça d’un hochement de tête saccadé. L’homme n’avait toujours pas làché la bride. Isabella surveillait son geste, prête à éperonner le cheval aussitôt, quand elle sentit une menace sur sa gauche…


laurinda a écrit:
Elles s'arrêtèrent devant un chariot. Une femme était assise dessus en attente ... Laurinda était apeurée.
Pourquoi les avait on amenés ici ? Qu'avaient elles fait pour mériter ça ? L' inconnu qu'elles avaient rencontré,
qu'avait il à voir avec elles ! Dans quelle galère c'étaient elles mises, mais cette fois ci sans être de leur faute ...
Sa soeur lui murmura :


"Restons à cheval, je n'ai pas confiance en eux, c'est au Puy que nous devrions aller."

Laurinda lui murmura aussitôt :

"Tratemos de evitar lo más de prisa posible a Isabella yo tengo miedo"

Laurinda pria interieurement, pour que leur plan n'échoue pas ....


laurinda a écrit:
Elles s'arrêtèrent devant un chariot. Une femme était assise dessus en attente ... Laurinda était apeurée.
Pourquoi les avait on amenés ici ? Qu'avaient elles fait pour mériter ça ? L' inconnu qu'elles avaient rencontré,
qu'avait il à voir avec elles ! Dans quelle galère c'étaient elles mises, mais cette fois ci sans être de leur faute ...
Sa soeur lui murmura :


"Restons à cheval, je n'ai pas confiance en eux, c'est au Puy que nous devrions aller."

Laurinda lui murmura aussitôt :

"Tratemos de evitar lo más de prisa posible a Isabella yo tengo miedo"

Laurinda pria interieurement, pour que leur plan n'échoue pas ....


Anschaire de la Roche a écrit:
Je les avais menées jusqu’aux loges, croisant le regard de ma Sombre Fleur, je lui fais signe d’approcher. J’avance jusqu’au chariot et y attache solidement la bride, ainsi, elles ne vont pas me jouer le vilain tour de partir.
Avant de descendre de ma monture, j’enfile à nouveau mon gant et mes doigts passent dans ma chevelure. Je regarde toujours les jeunes femmes, le visage empli de désolation. Une fois au sol, je m'époussette et me dirige vers leur monture et leur propose ma main pour descendre. Mes yeux les implorent d’être obéissantes, la plupart des membres du groupe sont des femmes, mais pas sûr qu’elles soient patientes et Bohort, je ne le connais pas assez pour savoir.

Je ne les brusque pas, attendant leur bon vouloir, mais s’il le faut je me fâcherais, mais yeux restent dans ceux de la meneuse. Elle y voit un mélange de peine et de volonté inébranlable, Dahlia arrive derrière moi, sans quitter la femme des yeux, mes mains enchaînent les mots. Je termine par un petit message personnel
Dahlia, fidèle à elle-même, froide et distante leur répète mes mots :

Votre choix est simple, ou il s’occupe de vous, ou nous nous en chargeons.
Je le connais un peu, je ne saurais trop vous conseiller d’y réfléchir rapidement.


Elle se recula un brin, je tends à nouveau ma main vers les prisonnières. Le choix leur appartient !


laurinda a écrit:
L'homme fît signe à une femme d'approcher. Il nous ramena jusqu'au chariot et là, attacha solidement
la bride de notre cheval à celui ci. elles n'avaient pas assez été méfiantes.
Elles étaient tombées dans un véritable traquenard tendu pas cet étranger à l'allure noble !!

L'homme, enfila un gant noir. Laurinda fit un tour d’horizon des personnes présentes et s'aperçut,
qu'ils avaient tous un gant noir à leur main gauche. Celà signifiait bien quelque chose mais quoi ?
En tout les cas rien de bon pour elles ! Il nous regarda avec un air de désolation.
En temps ordinaire elle l'aurait presque cru. Mais là, elle avait presque envie de lui cracher dessus.
Il les avait déjà trahi par son regard et son visage de preux chevalier.

Laurinda n'en croyait pas ses yeux ! Il continuait à jouer son rôle de chevalier servant,
en proposant sa main, pour qu'elles puissent descendre. Il était hors de question
qu'elle prenne appui sur lui. Elle le voit implorer sa soeur.

Elle lui murmure:


No te dejes ablandar(conmover) por su mirada. Es muy falso.
Si esto se encuentra, es él quien nos matará si debe hacerle...



A ces mots, elle se mit à trembler et à serrer sa soeur plus fort.
Il commenca à faire le langage des signes avec la femme et
celle ci nous traduisit ses gestes d'une voix peu accueillante.
L'ultimatum etait lancé...
soit ... on avait affaire à lui ou alors aux femmes.

Laurinda, ne descendrait que si sa soeur descendait...


Sombre_Dahlia a écrit:
Dahlia avait attaché quelques chevaux à l'arrière de la cariole, avec l'aide de Mortangeliness. Ils étaient près à partir, plus qu'à se mettre en selle.
Elle fit part du départ imminent à ses compagnons, tout en se dressant sur la chariot, aux côtés de Mort. Une dernière fois elle posa son regard en direction de la forêt, espérant de tout coeur que rien ne soit arrivé à Anschaire.
Ce sentiment la surprenait. Elle pensait ne plus jamais pouvoir aimer à nouveau, croyant son coeur glacé à jamais. Et pourtant...

Elle vérifia que tout le monde était près. Chacun était à sa place, il pouvait quitter cet endroit.
Mais un bruit survint, des chevaux venaient dans leur direction. Dahlia porta immédiatement la main à son couteau fétiche, prête à en découdre avec les étrangers. Mais quand elle vit qui arrivait, elle rangea l'arme, se surprenant à sourire.
Elle descendit de la cariole, et s'approcha des nouveaux venus, détaillant les deux femmes avec son muet. Les espagnoles?
Anschaire lui parle avec ses mains, elle comprend tout. Tout en continuant de s'approcher, elle leurs répète ses paroles, prête à les mettre hors d'état de nuire si il le fallait.
Ses yeux ne les quitaient pas, impassible, attendant patiemment leur choix...


La Isabella a écrit:
Isabella grimaça devant le sourire du muet. Un sourire traître, oui, d’ailleurs il souriait tout le temps ce qui n’était pas normal. Il les avait menées dans un piège. Elle réfléchissait vite. L’attaque du convoi avait été prévue et Laurinda et elle en étaient sorties indemnes. Si le traître avait voulu les tuer, elles seraient déjà mortes, ils voulaient donc une rançon? Idiot! Tout l’or de Fernando de Castille tenait dans son chariot blindé. Mais elle n’allait pas les contredire si tel était leur but.

Laurinda enrageait visiblement. Sentiment rare chez elle, mais qui se mua rapidement en peur, une fois que l’idée de mourir eut traversé la barrière de ses lèvres. Elle lui dit de ne pas se laisser émouvoir par le regard faux du muet, aucune chance.

Quelqu’un dans son dos jura en disant de cesser de parler leur langue étrangère. Isabella garda alors le silence et ne répondit pas aux propos de sa sœur. Elle ne quitta pas les yeux du muet tout le temps que la blonde leur fit la traduction. Il était étrange, il les avait menées dans la gueule du loup, mais semblait s’en désoler. Il était tout de même du côté opposé. Entre deux maux, autant choisir le moindre. Et elles n’avaient pas le choix, dans les circonstances, d’obtempérer. Elle regarda sa sœur et elles convinrent ensemble de descendre de cheval avant que quelqu’un les assomme et qu’elles s’effondrent, inconscientes, dans la poussière.

Ignorant la main tendue ainsi que le regard sournois de la blonde, Isabella laissa Laurinda glisser à terre avant de démonter elle-même. Elle eut une furieuse envie de partir en courant, mais l’idée d’un couteau planté entre ses omoplates la maintint sur place. Elles attendirent donc la suite des événements, pressées l’une contre l’autre...


mortangeliness a écrit:
Mortangeliness, descendit à son tour du chariot, en voyant Anschaire arriver avec les deux filles.
Celles ci fûrent assez longues pour prendre la décision de descendre de leur destrier.
L'homme de Dahlia lui parla par signe et de suite elle traduisit aux donzelles.
Le muet en galant homme, voulut aider les deux femmes à mettre pied à terre, mais celles ci ignorèrent
sa main et finirent par descendre d'elle même.

Mortangeliness fit le tour du chariot et récupéra une corde de chanvre, qu'elle tendit à Dahlia,
pour qu'enfin elle les ligote et qu'ils puissent prendre la route.
Elle arriva derrière la fille de l'espagnol, attrapa brutalement cette dernière, saisit adroitement
sa dague qu'elle gardait dans sa manche et la glissa sous la gorge de la fille de l'espagnol,
tout en regardant sa dame de compagnie, lui dit:


soit tu obtempéres ! ou le joli minois que j'ai sous ma lame ne sera plus.

Elle le savait très bien, qu'il lui était interdit de leur faire du mal, mais il fallait bien
qu'elle agisse d'une façon ou d'une autre pour que Dahlia puisse les attacher correctement, sans
que celles ci se débattent...


Anschaire de la Roche a écrit:
Que j’avais aimé apercevoir son sourire en arrivant, il me remonta le moral que j’avais bien bas en ce moment même.

Les femmes hésitaient à descendre, on les comprend, mais je suis patient ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Elles refusent ma main, bien entendu, je m’en doutais.
Sale travail que celui-là, je ne comprenais pas trop le pourquoi, ou, je ne le comprenais que trop. Mais désobéir c’est mourir, et franchement ce n’est pas l’envie du moment.

La meneuse déciderait, dépêche-toi, elles ne seront pas très patientes. Elles descendirent enfin, Mortangeliness se jeta sur l’une d’elle et la menaça de sa dague. Je la fusillais du regard, un regard noir et ma main gantée venue se placer entre la gorge de la fille et la lame.
Mon regard était explicite : laisse-la ! C’est moi qui m’en occupe !

Elles ne se débattraient pas, elles l’avaient prouvé, inutile d’en rajouter. Elles voulaient vivre et fuir ou se débattre, c’était la mort assurée ! Ma main toujours sous la lame, je laissais Dahlia attacher la meneuse, vérifiant qu’elle ne serrait pas trop. Elle passa à l’autre, je ne retirais ma main que lorsque la lame s’éloignait de la gorge.

Je dis à Dahlia que je prends la responsabilité des filles, toute la responsabilité.
Esprit de la bibliothèque
Sombre_Dahlia a écrit:
Dahlia attendait patiemment que les deux jeunes femmes descendent de cheval, sans vouloir trop brusquer les choses, mais décidée à intervenir s'il le fallait.

Finalement, elle n'eut pas à le faire. La moins jolie des deux glissa à terre, suivie de l'autre espagnole, faisant fi de la main tendue. Elles ne semblaient pas vouloir se révolter, déjà une bonne chose.

Dahlia vouait se diriger vers le chariot pour récupérer a corde, mais Mortangeliness la devança, s'approchant d'elle et la lui tendant, pour aller ensuite menacer une des deux prisonnières. Elle tourna son regard sur Anschaire, qui sembla d'un coup hors de lui, la protégeant. Dahlia fronça les sourcils, et s'avança vers le petit groupe, sans piper mot, la corde en main.

Sans trop se presser elle attacha les deux femmes, assez solidement pour qu'elles ne puissent pas se détacher, mais ne coupant pas toute circulation sanguine, et regarda les mots qu'Anschaire lui mimait. D'une voix monocorde, elle traduisit ses paroles.


Personne ne touche aux prisonnières. Anschaire en a la garde.

Après avoir vérifier une dernière fois que le noeud était suffisament solide, elle se dirigea vers le chariot, emmenant avec elle les espagnoles.
Elle les fit s'assoir dans la cariole, sous la surveillance de son muet, et s'en alla prendre les rênes.

Un cri dans le ciel lui fit lever la tête, et elle aperçut un faucon. La main en visière, elle observait le rapace, se souvenant de celui de Seamus. Des nouvelles?
Elle se précipita à sa besace qu'elle avait laissée sur le siège du cocher, et en sortit un morceau de viande séchée, espérant ainsi attirer le faucon. L'oiseau tourna dans le ciel tout en descendant, et arriva à la hauteur de Dahlia. Celle-ci remarqua le message accoché à la patte, elle l'en débarrassa et le lut.


Au vu des blessures de Seamus, Aicha a écrit:
Filles perdues, chariot à nous


Elle posa son regard sur les deux espagnoles, et alla chercher de quoi écrire au dos du parchemin:

Citation:
Filles en notre possession, prêts au départ.


Elle accrocha le mot à la patte de l'oiseau, et le lança dans les airs, admirant le spectacle que celui-ci offrait.
Elle retourna ensuite au chariot, se positionnant à la place du cocher, prenant les rênes.
Bientôt le groupe quitta les portes de la ville, en direction du prochain village...
Au vu des blessures de Seamus, Aicha a écrit:
Citation:


mortangeliness a écrit:
Mortangeliness, ne comprit pas le regard et l'intervention d'Anschaire lorsqu'elle mit la lame
sous la gorge de l'espagnole. Que craignait il !!! Elle savait très bien, qu'il lui était interdit
de faire mal aux deux donzelles. Donc il pouvait très bien s'abstenir, de s'interposer entre elles,
en faisant obstacle de sa main gantée, entre la gorge de la fille et de sa lame.


pffffffffffff... On ne peut même pas s'amuser avec lui. Pensa t'elle !!!

Elle aurait aimé que les deux filles se débattent, celà lui aurait appris à vouloir jouer
les bons samaritains...Mais ce ne fût pas le cas. Dahlia commença à lier la première fille
descendue du cheval, sous le regard d'Anschaire qui vérifiait à ce que cette corde
ne soit pas trop serrée. Une fois la prisonnière ligotée, Mortangeliness rangea sa dague
dans son fourreau, lorsque Dahlia entreprit d'attacher la seconde espagnole.

Dahlia regarda Mort et traduisit les gestes du muet.


Citation:
Personne ne touche aux prisonnières. Anschaire en a la garde.


Les deux prisonnières fûrent emmenées par dahlia dans le chariot, suivit d'anschaire qui
prit place auprés d'elles. Dahlia et Mort remontèrent s'asseoir sur le chariot et elles virent
le faucon de Seamus. De suite Dalhia attira le rapace, avec un morceau de viande sechée.
Celui ci se posa sur sa main gantée et commença à manger, laissant le temps à Dahlia de lui retirer
le message qu'il avait à sa patte. Une fois lu, elle rendit immédiatement réponse, puis attacha à nouveau
le message à la patte du faucon et le lança dans les airs. Elles le regardèrent partirent..

Dalhia prit la place du cocher, Mortangeliness assise à ses côtés, quittèrent ce village ....
Citation:


laurinda a écrit:
Laurinda et sa soeur venaient de descendre sans aide de leur cheval. La blonde se tenait au côté du traitre et la brune descendit du chariot,
en fît le tour et ramena une corde, qu'elle donna à la blonde. Celle ci de suite ligota sa soeur, sous l'oeil attentif du traitre.
Pourquoi d'un coup, il devenait protecteur envers elles ?

Laurinda, fixait Isabella. C’etait la peur et l’angoisse, la haine et la détresse qui se lisait dans le regard et le visage de Laurinda. Soudain elle sentit qu'on la tirait brusquement vers l'arrière et un contact froid se posa contre sa gorge…
Elle était menacée par une lame. Dans sa tête défilèrent des images terribles. La brune leur demanda d' obtempérer ! sinon ça irait mal pour Laurinda !

La lame fût freinée par la main gantée du muet. La blonde arriva vers Laurinda et l'attacha à son tour. Le muet fît des signes que la blonde
traduisit à la brune, expliquant qu'il était interdit de toucher les espagnoles, car il en avait la responsabilité.

Elles furent emmenées dans le chariot par la blonde, puis le muet monta à son tour,
pour les surveiller. Laurinda essaya de s'approcher un maximum de sa soeur...


La Isabella a écrit:
Isabella s’était laissée ligoter sans broncher. Elles étaient encerclées, non armées et loin d’être rompues à l’art du combat. Elle avait eu une sainte peur en voyant la lame placée sous le menton de sa sœur, mais le muet s’était interposé aussitôt en parant le tranchant de sa main gantée de noir. Elle l’aurait presque embrassé à force de soulagement. Il les protégeait donc d’une certaine manière…

La route était cahoteuse et chaque nid-de-poule lui renvoyait son écho dans le bas des reins et sous les fesses. Les mains liées dans le dos lui rendaient l’équilibre difficile et elle butait en permanence contre Laurinda qui s’était approchée. Elle aurait voulu passer un bras autour de sa taille et la presser contre elle, mais elle dut se contenter de tourner un peu le torse pour accueillir sa tête sur son épaule. Le muet avait pris place avec elles. Elle eut envie de lui demander de les détacher pendant la route, argumentant qu’elles ne sauteraient pas en bas du chariot en marche, mais elle n’en fit rien. Il refuserait certainement.

Isabella était inquiète, morte d’angoisse même. Une foule de questions se pressaient sur ses lèvres, dont elle redoutait les réponses. Fernando était-il encore en vie? Où les conduisait-on? Qui étaient leurs ravisseurs? Elle avait la gorge sèche et envie de pleurer. Mais elle lutta pour contenir ses larmes avant qu’elles ne débordent de ses cils. Elle déglutit et posa un baiser sur la tempe de Laurinda, cherchant des mots de réconforts autant pour sa sœur que pour elle-même :


Tou vas voir, Laurinda, ton père va nous rétrouver, tout va s’arranger...

Piètre réconfort, cependant : ses mots sonnaient faux… même à ses propres oreilles…


BohortMN a écrit:
Le cheval allait d'un pas lent à coté du chariot. Bohort fraina sa monture pour venir se placer derrière celui-ci et regarda les deux femmes.

L'une était un ange de beauté, d'apparence douce et fragile. Combien d'hommes avaient du se sentir protecteurs devant elle. Le muet n'avait pas échappé à la règle... et lui non plus...

L'autre était tout aussi belle, plus typée, et il aimait ses traits méditérrannéens dans lesquels il voyait le sang bouillant des femmes du sud.

Il leur demanda d'un ton sec et le visage dur.


Laquelle d'entre vous est la fille de l'espagnol?

Elles avaient cesser de baragouiner entre elles dans leur langue. Il leur en ferait à nouveau la remarque, si elles recommençaient.


laurinda a écrit:
En dépit du cruel traitement infligé de les ligoter, elles qui n'avaient jamais eu ce genre de problème,
Laurinda ne lachait pas le regard de sa soeur, comme pour se réconforter et ne prononçait mot.
Le visage d’Isabella prit un air contrarié. Laurinda ayant réussi à s'approcher doucement de sa soeur,
posa sa tête sur son épaule. Elle se cacha dans ce silence, comme une toute petite fille.

Aucune des deux ne parlait. Au bout d’un moment, sa soeur lui dit:


Citation:
Tou vas voir, Laurinda, ton père va nous rétrouver, tout va s’arranger...



Ses mots la boulversèrent, plongeant sa tête dans ses pensées. Sa gorge s'était nouée.
Elle sentit un flot de larmes monter dans sa poitrine et naître dans ses yeux. ...


Papa ou es tu ? Viens à notre secours, je t'en supplie !!

Voilà les mots qu'elle aimerait hurler, pour qu'il l'entende. Elle sentit la bouche de sa soeur
se poser sur sa tempe. Elle ferma les yeux et ses larmes coulèrent sur son visage.
Elle ne savait pas ce qui les attendaient. Des questions ? des coups ? de la torture mentale et physique?

Laurinda fût interrompue de ses questions sombres par un nouveau brigand qui demanda qui était
la fille de l'espagnol.
D’une voix tremblante, elle répondit


Yé moi ...
Citation:
*

BohortMN a écrit:
Les grands yeux mouillés de larmes de Laurinda lui brisaient le coeur. Il aurait aimé la serrer dans ses bras, lui dire que tout allait bien se passer, qu'elle n'avait rien à craindre... qu'il la protègerait au prix de sa vie...

Cesse un peu tes gérémiades, et arrète de pleurer! Papa n'est pas là! Il va falloir que tu apprennes à te conduire comme une grande fille!

Son regard dur était rivé à celui de Laurinda, mais il sentait les émotions violentes que ses mots provoquaient chez l'autre femme. Il se demandait si elle allait laisser exploser sa colère...
Esprit de la bibliothèque
La Isabella a écrit:
Isabella tourna la tête vers l’arrière du chariot quand elle entendit sur un ton sec demander qui était la fille de Fernando. Elle reconnut aussitôt la voix qui leur avait ordonné de cesser de parler leur langue maternelle. Elle détailla l’homme en gardant le silence, n’arrivant pas à percer à jour ses intensions. Mais qu’importait! Il était du côté de l’ennemi! Et elle n’aimait pas qu’il vienne les observer comme on examine des bêtes en cage. Même si c’était ce qu’elles étaient…

Elle eut une furieuse envie de lui tourner le dos et, si elle avait eu les mains libres, elle aurait rabattu sa cape et celle de Laurinda sur elles deux. Avant qu’elle ait pu murmurer à sa sœur de ne pas répondre, celle-ci s’était déjà dévoilée. Isabella soupira. Tant pis, de toute manière, leur identité ne serait pas restée un mystère bien longtemps.

L’homme au regard sombre admonesta sa sœur et Isabella sentit un torrent de haine l’envahir. Il avait le don, elle ne savait ni comment ni pourquoi, de la faire bouillir. Il avait le seul mérite d’avoir fait disparaître son envie de pleurer. Elle lui jeta un regard noir et s’empressa de pencher la tête vers Laurinda :


Né l’écoute pas, cé né sont qué dé mots, et lé mots né peuvent té faire dou mal qué si tou lé laisses té toucher…

Le muet était toujours là, ne pipant mot, et pour cause. Son regard à lui ne pesait pas tant sur les prisonnières, même s’il était là pour les surveiller. Il semblait réfléchir, jouant nerveusement avec la gourde à ses côtés. Isabella avait terriblement soif depuis un moment déjà. Elle s’efforça d’ignorer le cavalier dehors et se risqua à demander de l’eau à celui qui partageait leur captivité.


laurinda a écrit:
Le nouveau arrivé commença à pester en parlant séchement à Laurinda et ne la lachait pas du regard.
L ' homme avait eu des paroles aiguës et cinglantes à son égard.
Elle hésita à le rembarrer sèchement également, mais eut peur des représailles. Son angoisse était presque palpable.
Isabella tourna la tête en sa direction, lorsque celui ci parla séchement à sa soeur.
Elle sentait sa soeur très enervée. Celle ci posa sur lui un regard noir qui en disait long .
Laurinda approcha sa bouche le plus possible de l'oreille de sa soeur et dit :


C'est facile à dire! mais tou sais qué lorsqu'oune parle dé moune père, cé mé fait mal.
Crois tou qu'y est toujours vivanté ? yé peur tou sait.


Laurinda sentit à nouveau des larmes monter et essaya de les retenir en levant les yeux au ciel.
Isabella essayait de la réconforter comme elle le pouvait , puis demanda de l'eau au muet....


BohortMN a écrit:
Bohort pressa son talon gauche sur le ventre de sa monture tout en lui maintenant la tète vers la droite. Docile, elle se mit à marcher en crabe, jusqu'à venir presque se coller à l'arrière du chariot. Bohort y sauta et y attacha la bride. Il se pencha vers le muet et lui dit avec un clin d'œil en saisissant la gourde.

Laisse, je vais le faire.

Il se retourna vers Laurinda, posa un genou à terre et lui porta la gourde aux lèvres en posant la main sur sa joue. La tête penchée en arrière, elle ne le quittait pas des yeux.

Leurs jambes n'avaient pas été attachées, et elles n'étaient même pas liées entre elles pour entraver leur fuite... Sa main glissa sur sa gorge et il serra, pressant le pouce contre sa glotte. Elle faillit s'étouffer et se mit à tousser, des larmes dans les yeux.


Ton père est notre prisonnier. Si vous vous évadez, il mourra!

Au delà de la menace, il lui avait laissé penser que son père était en vie. Il espérait que cela la réconfortait.

Il se mit face à l'autre. Elle le regardait à nouveau avec ce regard noir chargé de haine. Il ne voulait pas savoir son nom. Il voulait continuer à l'appeler "l'autre". Il avait peur de cette sensation qu'il ressentait lorsqu'elle posait les yeux sur lui et qu'il ne parvenait pas à comprendre.

Il lui donna à boire, la main posée sur son épaule. Il la sentait méfiante. Elle but quelques gorgées et il retira la gourde en serrant sa nuque et en attirant son visage vers lui. Ses doigts se fermaient comme un étau.


Je vous ai dit de ne pas parler espagnol entre vous, ce n'est pas pour que vous vous mettiez à chuchoter!

Les yeux noirs soutenaient son regard fou avec insolence. Son visage se tendait sous la douleur et la colère, mais il sentait la fierté dominer. Il ne pouvait s'empêcher d'être impressionné…. Il fallait qu’il dompte cette sauvageonne !


laurinda a écrit:
L'homme brun attacha sa monture en remorque et grimpa sur le chariot.
En un instant, le voilà prés du muet, se proposant de prendre sa gourde et de faire boire sa soeur.
Mais il vint en premier vers elle, faisant une génuflexion, portant à ses lèvres la gourde,
qu'elle refusa immédiatement.

Elle ne baissait pas les yeux, bien au contraire elle soutenait le regard glaçant du brigand.
Il l'avait saisie, posant sa main sur son cou et fît pression sur sa glotte. Elle s'étouffait et toussait
sans parvenir à reprendre son souffle. Elle serrait le poing si fort que ses ongles la blessèrent et du sang
coula sur ses doigts. Une fois qu'il relacha l'étreinte elle racla sa gorge et se mit à crier...


Noooooooo, yé vous en soupplie… Yé mé faites pas dou malé…s’il…vous plaît ...

Le fait de lui dire que son père était prisonnier, et de voir qu'il s'en prenait à sa soeur,
pour faire diversion, elle cria de plus belle dans sa langue


Papá al socorro a la ayuda(ayudante)

Espérant qu'il soit tout prés d'elle et qu'il l'entende.


La Isabella a écrit:
Dès qu’elle réalisa que l’homme aux longues tresses noires allait monter dans le chariot, Isabella sentit un nœud dans l’estomac. Elle surveillait chacun de ses gestes quand il s’approcha de Laurinda. Il l’étrangla presque et elle se pencha vers eux, poussant un grognement assourdi par la toux de sa sœur qui se termina dans un hurlement de détresse.

Laurinda, né hurle pas commé ça! Tou vas nous faire bâillonner toutes lé deux...

Sa sœur se tut aussitôt, tremblante de peur et l’homme se tourna vers Isabella, le regard dur et murmura :

Bien vu…

Il posa la main sur son épaule et elle eut un sursaut de recul à son contact, étonnée elle-même. Elle desserra les dents de mauvaise grâce, rejetant la tête en arrière pour qu’il la fasse boire. Elle était mortifiée, mais elle avait soif. À peine quelques gorgées que déjà il retirait la gourde et broyait sa nuque, son visage à quelques centimètres du sien. La tension était palpable, violente, elle concentra toutes les sensations qu’il faisait naître en elle dans l’idée de le haïr et elle en trembla sous l’effort.

Un avertissement, une menace, encore, et Laurinda qui, prise de panique, hurlait au secours. Isabella pressentit le geste de l’homme, l’ébauche d’une réaction…

Un réflexe, aucun questionnement, une intention soudaine : dévier son attention de sa sœur, éviter qu’il s’en prenne à elle. Dans la seconde, elle lui recracha en plein visage sa dernière gorgée d’eau.


Arthos. a écrit:
L'incendie était enfin terminé, au du moins il n'y avait plus rien à y faire. L'absence de réaction de la part de la population, la lenteur de l'armée avait fait en sorte que le batiment fut en grande partie la proie des flammes, et que finalement s'en occuper avait été un perte de temps incroyable. Mais s'en était donc terminé, et les soldats pouvaient enfin s'occuper des incendiaires, dont la rumeur qui commençait à traverser la ville disait qu'ils ne s'étaient pas limité qu'à cela.

L'absence d'officier et un certain manque d'organisation n'avait bien entendu pas arranger les choses, et on avait donc aussi perdu du temps à ce moment, finalement Arthos se retrouva à diriger les opérations de l'armée, qui dès lors consistaient tout simplement en une poursuite...

En effet, lorsque les soldats arrivent sur place, là où les gais lurons avait installé leur chariot, ceux-ci s'en était déjà aller depuis un certain temps, sur la route de Mende. Il s'agit sans doute de la première bonne nouvelle, car un départ vers Polignac aurait sans doute bloqué la poursuite un certain temps, le temps de s'arranger avec les autorités auvergnates, ce que n'auraient pas eu à faire ces brigands. Vers Mende par contre, on pouvait toujours espérer que la caserne soit prévenue et que les soldats puissent arriver à leur tour.

Mais avant toute chose, il falait partir sans attendre. Un doute traversa l'esprit d'Arthos, il y avait des traces de cheveux, à pied, il serait impossible de rattraper une troupe montée avançant à bonne allure. C'est alors qu'il apperçut aussi les marques laissées par le chariot, ce qui laissait l'espoir au soldat, un chariot ne progressant en effet pas toujours facilement sur des routes de terres à travers la forêt. Il s'agissait cette fois de ne plus trainer pour quelque raison que ce soit, aussi il ordonna de suite à ses hommes de le suivre sur les routes.


En avant, on a déjà assez de retard!!

Il comptait également sur la connaissance qu'ils avait de ces bois, et du fait que leur statut de piéton leur permettrait peut-être de compter à travers pour rattraper les brigands.


BohortMN a écrit:
Il a un brusque mouvement de recul, dans un réflexe, détourne le visage et ferme les yeux. L'eau qui ruisselle sur sa joue n'éteint en rien la violente colère qui le submerge, même s'il s'attendait à une réaction de ce genre.

Il lève le bras pour la gifler, mais le cri de Laurinda détourne sa colère, l'empêche de haïr "l'autre" autant qu'il le voudrait.

Il saisi à nouveau Laurinda à la gorge pour la faire taire, la soulevant presque de son siège, il la regarde, les yeux exorbités, la bouche ouverte, prêt à tuer....

Puis sa colère retombe progressivement, son étreinte se relâche, son visage s’adoucit…Il sent le regard du muet posé sur lui. Pourquoi n'est il pas intervenu? A-t-il deviné qu'il n'irait pas jusqu'au bout?

La main toujours posée sur la gorge de Laurinda, il lui murmure d’une voix suave et posée, presque plus inquiétante que son ton dur…


Laurinda, Laurinda… ma belle Laurinda… Ton père n’est pas avec nous… considère ceci comme le dernier avertissement de ma part…

Il reprend la gourde au sol, la referme, la repose dans le chariot et se tourne vers l’autre. Leurs regards se lancent mutuellement des éclairs…

Quand à toi, tu ne perds rien pour attendre…

Il détache la bride du cheval et saute en selle. Il regarde un instant les deux femmes avant de talonner et de doubler le chariot.


bentich a écrit:
Etonne devant le peu de reactin des villageois suite a l'incendie du batiment, Ben essaya tant bien que mal de rassembler du monde, mais le temps passant tres vite, il se rndit compte que la perte du batiment etait certaine, et comme celui ci, par chance, etait isolé, les autres batisses n'etaient pas menacées.

Laissant la les choses se faire, Ben revint vers le lieux du spectales, la populatin avait fuit, il ne restait plus que le pauvres villageois un couteau dans la potrine, il n'y avait malheureusement plus rien a faire pour lui, d'un autre cote le blesse a la cuisse avait ete conduit par des ponots au cabinets de Kam.

Ben alors se dirigea vers Arthos qui commençait a prendre les choses en main. Il regarda avec lui les traces des cheveaux et fut sur qu'ils avaient pris la direction de Mende, la chance etait qu'on pourrait en coordination avec la caserne de Mende les encerclés. Autre detrails qui avait frappé Arthos les traces du chariots qui pouvaien,t laisse suposé que les incendiaires ne pourraient allez aussi vite que si ils avaietn ete a cheval, en effet la foret etait assez touffue.

Ben rasssemblat les chiens qui etaient reste sur place en attendant l'ordre de leur maitre


Grace a leur flaire, combiné a la connaissance de la foret d'Arthos et de la sienne qu'il avait acquis lors de la chasse aux loups en octobre de l'annee passee, ils auraient tot fait de les retrouver , du moin Ben l'esperait.

Il verifia qu'il avait bien son epee, son bouclier, et son arbalette

L'ordre de depart fut donné et la troupe se dirigea vers la foret en suivant la trace des cheveaux et des chariots, les chiens etait fort nerveux , et Ben avait du mal a les retenir, la corde lui coupais legerment la main, en effet la force de ses puissants mollosses etait enorme, mais il fallait qu'il tienne.
Esprit de la bibliothèque
sir_hugo a écrit:
Sir_hugo avait entendu a la caserne, que les gais lurons s'étaient enfuit vers Mende, semblait-il... Le feu, d'après ce qu'il avaist entendut, c'était éternisé et avait endomagé une grande partie de la maison. Mais maintenant, il était éteint, et des ordres avait était donné en caserne. Il suivit donc Arthos et Ben. Avant cela, il s'équipa bien, il avait affuté son épée, elle brillait. Il avait aussi pris son bouclier, toujours aussi solide. Il avait même pensé a prendre des morceaux de viandes séchés pour la route. Arthos nous dit qu'on était déjà en retard.

Hugo se hatta pour les suivre, avant de vérifier une dernière fois ses préparatifs. Sir_hugo savait que ce voyage serait long, dangeureux et très fatiguant. Mais il s'était entraîné pour ça, et il surmontera cette épreuve, il en était sur. Il était pret a donner sa vie pour défendre sa patrie et le Languedoc. Il le ferait, s'il le fallait. En ce début de mai, le soleil brillait. Le temps était au rendez-vous pour cette expédition. Il éspéra que sa sera pareil tous le long de cette aventure.

Il entendit Arthos leur dire de se grouiller. C'est ce qu'il fit. Il attacha son épée a sa ceinture et pris son bouclier fermement. Il se dirigea donc vers Arthos et lui dit :


-Soldat Sir_hugo au rapport, pret a partir dans la seconde !

Hugo attendit la réponse d'Arthos, en ayant la peur qui commencais a monter en lui.


Sombre_Dahlia a écrit:
DANS LA CARIOLE

Dahlia conduisait la cariole, les menant sur les routes de Mendes, s'apprêtant à arrêter à l'endroit prévu pour rejoindre le reste de l'équipe.
Elle réfléchissait, se demandant si ils allaient avoir des probèmes avant de rentrer au manoir... Sûrement l'armée n'allait pas laisser le ou les meurtres ainsi que l'incendit impunis...

Elle perdit de vue la monture de Bohort, puis des éclats de voix venant de l'intérieur de chariot lui parvinrent.
Elle reconnut celle de Bohort, qui s'amusait à parler avec les filles espagnoles. Raaa, pouvait pas les laisser tranquilles non?!! Elle jeta un oeil en arrière, rapide pour ne pas perdre la route de vue.


Bohort, empêche les d'attirer du monde nom d'un chien! Baillonne les, assome les, fais ce que tu veux, mais empêches les de parler!

Elle se rendit compte que le fameux balafré était remonté sur son destrier, les devançant rapidement. Elle secoua négativement la tête, et demanda à Anschaire de s'occuper des espagnoles, qu'elles ne puissent plus à nouveau hurler comme l'une venait de le faire...


Flyn Dark a écrit:
[Près de la cariole des captives]


Flyn attrapa à son tour la bride de sa monture et marcha à la hauteur du blessé afin de s’assurer que celui-ci ne tomberait pas de cheval. L’homme était affaissé sur l’encolure de l’animal. Un filet de sang souillait la robe baie de la bête qui marchait au pas.

Il regardait l’homme au teint livide, se disant qu’il avait une chance énorme et une force extraordinaire pour être toujours en vie. Il n’y avait pas de temps a perdre. Il devait rejoindre rapidement les autres, afin de pouvoir au moins arrêter l’hémorragie.

Le trio avait quitté les lieux du combat et rejoint la route qui menait à Mende. Il marchait depuis déjà un moment, quand des bruits de sabot se firent entendre en provenance du Puy, suivit des cris d’une femme à l’accent fort présents. Rapidement Kimera et flyn avait entraîné les chevaux et le blessé dans les fourrés. Arme en main les deux compagnons de route, attendaient en silence, tendant l’oreille. Ils étaient tous deux près à bondir sans aucune pitié sur les arrivants.

Le jeune baissa la garde un peu déçue de pas avoir un peu d’action en voyant débouché Bohort suivit de près par la carriole conduite par Dahlia et Mortangelines. Reprenant la bride des chevaux, les deux membres sortir sur la route et vinrent à la rencontre du reste du clan
.

Heureux de vous voir… nous avons un blessé… il est dans un sale état.

La carriole stoppa le temps d’installer Bouzigote a l’arrière. Illaura s’affairait déjà a stopper l’hémorragie. Ayant remis son Coli entre bonnes mains s’apprêtait à remonter en selle quand son regard rencontra les deux demoiselles qui leur avaient faussé compagnie. Un rictus satisfait aux lèvres il prit un ton moqueur.

Tien tien qui vois-je… on dirait que vous n’êtes pas allé bien loin.

Le convoi s’ébranla à nouveau en direction du point de rassemblement. Flyn, après c’être assuré que Kimera avait récupéré sa monture, se mit en selle et alla rejoindre Bohort qui ouvrait la marche. Le jeune homme regardait fréquemment en arrière l’air inquiet, priant tout les dieux de l'enfer, qu’elle soit indemne


bouziguot a écrit:

Le sang coule abondamment le long de son torse, se glissant par saccades hors de ses plaies larges et profondes, malgré les bandages qui compriment son ventre et son dos. A la limite de l’inconscience, il s’est accroché tant bien que mal à sa monture, dont la bride est tenue par un membre du clan qu’il a du mal à identifier.

Il entend soudain d’autres voix que celles de ses deux sauveteurs. Dans sa grande faiblesse, il est incapable de les reconnaître et de saisir le sens de leurs phrases. Cette fois cependant, il ne perçoit aucun bruit de combat, aucun choc entre deux lames.

Il sent alors plusieurs mains qui se posent sur lui et qui le tirent de son cheval. Quelqu’un le prend sous les épaules, d’autres le saisissent par les jambes. Il est à la fois traîné et porté vers l’arrière d’une carriole où il est déposé sans ménagement. Le choc contre le plancher de bois lui arrache quelques gémissements.

La douleur, l’hémorragie, la fatigue, l’ont entraîné dans un état second, proche de l’évanouissement. Son cœur cogne douloureusement dans son crâne. Autour de lui ce sont des ombres floues qui se déplacent au ralenti. Une d’entre elles s’est penchée sur son corps exsangue. Il sent qu’on enlève délicatement le tissu qui sert de compresse, et qu’on le remplace par un pansement frais.

Mais la douleur est là, intense, envahissante. Il tente de porter la main vers son torse mais quelqu’un l’en empêche. Il ferme les yeux. Pourquoi lutter ? Pour qui ? Ce serait si doux de se résigner, de s’abandonner à la mort, de ne plus souffrir. A bout de forces, il s’évanouit à nouveau.


laurinda a écrit:
Aprés avoir hurlé pour éviter à sa soeur d'être giflée, elle se sentit à nouveau saisie à la gorge et
soulevée de quelques millimètres. L'air ne parvenait plus à ses poumons, bloqué dans sa gorge. Sa vision se
troublait, sa salive se bloquait dans sa gorge, la déglutition ainsi que son souffle devenait difficile.

Il desserra l'étreinte de sa gorge, ses poumons s'enivrèrent d’air à nouveau.
Le muet regardait la scène sans bouger. Le brun s'adressa à Laurinda, prenant une tonalité suave, teinté de
sadisme, avouant que son père... n'était pas avec eux. A nouveau il regarda sa soeur la menaça verbalement et
repartit sur son cheval les laissant à nouveau avec le muet. La blonde voulait que le muet baillonnent les
deux espagnoles.

De nouvelles têtes arrivaient. Un homme aux cheveux argentés ramenait un blessé dans le chariot.
Laurinda se resserra encore plus contre sa soeur. Une femme monta également et commença les premiers soins.
Elle aurait bien révéler qu'elle était élève médecin dernière année chez elle en Espagne, mais se tût laissant la femme agir.

L'homme grisonnant, les dévisagea et d'un ton ironique fît le surpris en les voyant...
Secouée par le démarrage du chariot,elle fût plaquée contre sa soeur. Laurinda ne détachait pas son regard de l'homme en piteux état......


Niwel a écrit:
[Garnison du Puy]

Arthos avait prit la situation en main. Certainement mieux qu'elle n'aurait su le faire. Niwel sourit malgré la situation. Il était un Commandant autant qu'un guerrier. Pas elle. Se secouant, elle prit la suite de ses compagnons. Son arc et son carquois étaient bien serrés dans son dos, prêts à être utilisés s'il le fallait, alors que ses deux épées courtes se balançaient à ses côtés. Il serait temps de repenser à ça une fois la poursuite terminée. Pour l'instant ils devaient rattraper les lurons. Niwel se souvint de l'impression qu'ils lui avaient laissé à leur arrivée.

Ben avait appelé ses chiens et le Sergent ad interim avait déjà trouvé des traces. En entrant dans la forêt, le vent frais frappa le visage de Niwel, encore rougit par la chaleur de l'incendie. L'instinct de la chasseuse, de la combattante reprit le dessus. Le souvenir d'une attaque dans le forêt annecienne, d'une embuscade en Lorraine s'imposèrent à son esprit. Le visage de la soldate reflétait à présent la détermination qui était dans son cœur. L'ancienne averroïste voulait venger cet innocent mort, ainsi que faire payer le prix de l'incendie.


Arthos. a écrit:
Le groupe de soldat du Puy s'est maintenant élancé dans la forêt à la poursuite du groupe des brigands avec lesquels Arthos meurent d'envie d'en découdre. Non que la vie d'une caserne villageoise en plein Languedoc soit calme, mais il est vrai qu'une belle bagarre, ce n'est pas tout les jours, sans doute pour cela qu'il s'occupe aussi de l'équipe de soule, où on peut poutrer en toute amitié et convivialité...

Mais là il n'est pas sur un terrain de soule, il est dans la forêt à la poursuit de vrais méchant, et pas seulement de camarades avec lesquels on se dispute à coup de gentils coups une vessie de porc. Ici c'est autre chose, il y a déjà un mort innocent d'après ce qu'il a entendu, et des blessés aussi. Des blessés lors d'un match de soule, c'est normal, des morts c'est plus rare, même si parfois certains sont dans un sale état. Cette fois, il dirige à nouveaux un groupe prêt à partir au combat, sauf que cette fois le combat est bien plus dangereux...

Suivi de ses camarades, il les mène suivant le chemin, route etant un bien grand mot pour ce sentier de terre dans une état pitoyable à certain endroit, le chemin donc qui va vers Mende, cette ville est-elle leur but, le lieu qu'ils souhaitent atteindre? Cela lui semble bien étrange, pourquoi en effet vouloir atteindre une autre ville où d'autres pourront aussi les poursuivre...

Mais quoi qu'il en soit, pour le moment c'est dans cette direction qu'ils semblent bien se diriger, aussi c'est là qu'Arthos et ses hommes iront traquer ces incendiaires. Déjà il réfléchit à la manière dont ils pourront les défaire, car ce ne sont certainement pas des amateurs, et ils sont sans doute plus nombreux, il faudra autre chose qu'une tactique de fonceur dans le tas qui n'aurait certainement pour que de faire tuer les soldats...


Illaura a écrit:
Dans la cariolle des prisonières


Illaura, portée par le bel étalon blanc, suit la carriole que dirigent les filles.
Elle est inquiète. Il est certain que leur barbarie ne restera pas impunie. Tous ses sens sont en éveil, elle est nerveuse et l’étalon le ressent. Ses muscles sont tendus, il piétine frénétiquement, les oreilles dressées, en alerte.

La carriole arrête sa fuite. Flyn fait son apparition. Il transporte un blessé qui semble bien mal au point. Illaura comprends qu’il est temps pour elle de se rendre utile.

Elle descend de l’étalon qu’elle prend soin d’attacher à l’arrière de la carriole, puis se précipite dans l’habitacle. Elle s’arrête brusquement, se raidie en apercevant le visage de l’homme.
Lui, il fallait que ce soit Lui : Bouziguot.
Illaura l’a chassé de son cœur. Elle a du se battre pour faire taire son désir pour lui. Et le voilà à sa merci, sa vie ne tient qu’à un fil, et s’est elle qui agrippe l’autre extrémité.

Il est à l’agonie. Son cœur peine à battre, et son souffle jaillit faiblement dans un râle insoutenable.
Elle pose ses mains tremblantes sur les bandages de fortunes qui enserrent ce corps meurtri. Elle commence à les dénouer délicatement, libérant la peau lacérée, ruisselante de l’essence de ses veines. Les plaies béantes laissent percevoir ses entrailles.
Illaura est écœurée, et un immense dégoût s’empare d’elle. Elle le regarde avec un mélange de pitié et de dédain.
Mais où donc est passée sa belle ? Pourquoi n’est-elle pas à son chevet ? Comment peut-elle l’abandonner aux portes de la mort ?

Illaura chasse ces questions de son esprit. Elle doit tout faire pour le sauver, ce serait la volonté du Patron.
Il tente de toucher ses blessures, mais elle capture son poignet, reste un instant à son contact et palpe son pouls fuyant.
Il est temps d’agir. Illaura attrape une fiole dans son baluchon. Relève légèrement la tête de Bouziguot qui vient de s’évanouir, et lui verse tout l’élixir dans la bouche.


Ça devrait t'ankyloser, et tu sentiras un peu moins ce qui t’attends…

Ses mains ne tremblent plus. Elle est concentrée sur ses gestes pourtant mal assurés, qu’elle n’a pas l’habitude d’effectuer. Elle passe du crin dans la précieuse aiguille que sa vielle mère lui avait confié.
Elle pénètre dans les lambeaux de chairs qu’elle essaie d’unifier les uns aux autres.
Elle renouvelle encore et encore son geste. Et ce temps lui semble interminable. Les cahots du chemin, et les yeux des prisonnières qui la fixent ne lui facilitent pas la tâche. Mais elle referme chaque plaie, minutieusement, l’une après l’autre.
Puis elle vide le contenue d’une autre fiole sur le corps, tant bien que mal, suturé.


Avec ça, j’espère que tu échapperas à l’infection.

Il est toujours inconscient, mais elle ne peut s’empêcher de lui parler.
Elle panse le corps réparé en disposant des bandages propres.
Elle est épuisée, mais elle prends encore la peine d'éponger le visage du blessé, qui recommence à gémir.


Esprit de la bibliothèque
mortangeliness a écrit:
DANS LA CARIOLE

Mortangeliness à côté de Dahlia, qui conduisait le chariot, entendirent des éclats de voix, provenant du

chariot. Que se passait il donc !!! Ils savaient tous, qu'il leur était interdit de toucher aux filles.

Pourquoi cette folle hurlait elle. Sans comprendre ce qui se disait, inquiète, elle se retourna pour voir.

Elle vit bohort, dans le chariot, serrant le cou d'une des filles et la relacha. Dahlia, ordonna aux hommes

dans la cariole, de les baillonner ou de les assomer, du moment qu'ils ne se fassent pas remarquer à causes

d'elles. Le silence revint.


L'oeil alerte et les oreilles aux aguets du moindre bruit suspect, Mortangeliness était prête à saisir sa

dague au moindre danger. Une de ses mains etait en position pour saisir son arme. Son autre main jouait

négligemment avec une des balles, qui lui servit pour jongler.



Elles entendirent des cliquetis de sabots sur la route et virent le cheval de Bohort les dépasser... Un peu

plus loin, Flyn, Kiméra et un des leur agonisant sur la selle sortaient des fourrés, et se dirigèrent vers

elles. Dahlia stoppa le chariot, le temps que Flyn et Kimera installe Bouzigot qui était gravement blessé,

à l'arrière du chariot avec les prisonnières. Illaura qui les suivait derrière, attacha son cheval à la remorque et grimpa sur le chariot à son tour, pour porter secours à Bouzigot.

Les chevaux se mirent à tirer à nouveau de toute leur force et la cariole roula lentement.
Enfin, le véhicule s'éloignait à nouveau en craquant....


bouziguot a écrit:

Le corps de Bouziguot a repris, machinalement, son combat contre la mort qui tente de l’envelopper doucement. Le blessé s’éveille, lentement. Il ne vit pas, il survit.

La douleur est là, toujours présente, mais atténuée, comme par magie. Cependant, il reste fiévreux, et tellement faible qu’il est pratiquement incapable de se bouger.

L’ombre penchée sur lui a cette fois un visage qu’il peut distinguer. Illaura. Pendant son évanouissement, elle a visiblement changé ses pansements, et le sang s’est arrêter de couler. Bouziguot tente de la remercier, mais les mots refusent de franchir ses lèvres. Parler est un effort trop violent pour lui. Il peut juste esquisser un faible sourire, auquel le doux visage ne répond pas.

Son esprit fait un rapide retour en arrière. Il s’est montré dédaigneux, voire cruel avec Illaura. Elle lui offrait son amitié, et plus encore. Mais il s’est écarté d’elle, ainsi que des autres membres du clan, préservant jalousement sa douce intimité avec Hécate. Hécate dont il n’a aucune nouvelle depuis le début des combats.

Illaura se penche sur lui, et éponge son front fiévreux, mouillé de sueur. Bouziguot essaie de lui prendre la main pour lui exprimer sa reconnaissance, mais son bras retombe lourdement sur la couchette improvisée. Il reste immobile, à la contempler.


Sombre_Dahlia a écrit:
Il semblerait que les menaces de les faire baillonner ou assomer avaient eu leur effet. Le silence était revenu, on n'entendait plus que le bruit des sabots des chevaux marteler le sol, et le grincement des roues de la cariole.

Pour le moment rien n'était venu entraver leur chemin, les cris de l'espagnole n'avaient alerté personne. Tant mieux, au moins ils ne seraient pas ennuyés de suite. Mais allait-ce être ainsi tout du long? Probablement pas. Elle se doutait que sûrement l'incendit et le meurtre avaient mis les villageois hors d'eux, et viendraient bientôt les retrouver... Ca ferait un peu d'action...

Alors qu'ils continuaient d'avancer vers le point de ralliements, Dahlia vit que Bohort s'était arrêté, et apperçut des personnes de leur camps en sa compagnie. Elle reconnut Flyn et Kimera, et le corps inconcient de Bouzigot. Ah... yavait eu du grabuge... Pendant qu'eux faisaient les pitres...
Elle arrêta la cariole, permettant aux hommes de monter le corps blessé de Bouzigot (s'il n'était pas mort...) auprès des prisonnières.

Une fois certaine qu'ils pouvaient repartir, elle claqua les renes, faisant avancer les chevaux. Ils continuèrent donc d'avancer, se rapprochant petit à petit du lieu où ils devaient se rendre...


Kimera a écrit:
A la cariole

Enfin rendue à la cariole, Kim aida Flynn à déposer ce qui restait de Bouziguot dans le chariot, le hissant sans ménagement jusqu'à l'interieur.

Déchargement terminé, Kimera enfourche la bête qu'elle a subtilisé à la femme mercenaire sans trop d'effort, elle devait bien l'avouer.
Talonnant son cheval, elle se rapproche de Bohort et Flynn, ne jetant même pas un cil aux trois femmes et au blessé dans le chariot.

Chapeau vissé sur la tête, sourire en coin à l'approche de deux specimens de "mâles" du Clan, Kim glisse entre les deux montures côte-côte.

Alors Messieurs, ça donne quoi la suite des événements, finalement y'a comme une couille dans le potage y me semble, non ??? lance t-elle laissant aller son regard de l'un à l'autre sous la voilette resillée de son galurin.


bentich a écrit:
Sous le commandement d'Arthos, Niwel, Hugi et Ben avancait le petit sentier ne facilitait la progression les chiens tiraient comme des fous il avaient comme leur maitre l'envie de se defouler, surement pas pour les meme raisons, mais le resultat serais le meme

Des victimes innocentes, il y en avait deja eu suffisament et cela devait arreter. La foret couvrait le soleil et c'est dans une penombre entrecoupee de rares rayons de soleil, rendait leur vision assez pauvre, mais leurs connaissances de la foret les aidaient a avancer sans trop de problemes


Kimera a écrit:
Kimera en selle, entre Bohort et Flynn au devant de la cariole

Sensation étrange, Kimera tire sur les rennes de son cheval pour le stopper, impression d'une main qui frole sa joue, "leur" marque.
Regard en arrière, Kim essaie de voir à l'arrière du convoi si les autres arrivent, aucune silhouette ne se dessine, aucun bruit ne lui parvient.

La chapeautée frissonne, ressent un "je ne sais quoi" qui lui déplait fortement, elle n'aime pas ça.
Kimera se tate de rebrousser chemin, mais ce serait de la folie pure, elle talonne son cheval pour reprendre sa place entre ses compagnons de route.

Dernier regard en arrière, mauvais pressentiment... Barabas...


Arthos. a écrit:
Les soldats continuent d'avancer à un bon rythme. Arthos est assez bien énervé par tout ce retard qu'ils ont pris et cette organisation qui s'est révelée peu éfficace, aussi il souhaite absolument en découdre avec les hors-la-loi. Souvent il est tenté de mettre sur le bucher des ordres plus ou moins officiel mais qui ne peuvent pénétrer en Languedoc... Mais cette fois ça n'a plus rien d'officiel juste des brigands, une raison de plus pour en terminer avec aux au plus vite...

Soudain l'un des chiens de Ben abboie, il sentit quelque chose non loin de là. Qu'est-ce que cela peut bien ? Arthos ne le sait pas vraiment, aussi il préfère aller vérifier, des fois qu'il y ait quelque chose d'important. Lui et ses hommes suivent donc les chiens et il arrive auprès d'un corps, et puis d'un autre. Des morts ou de blessers l'agonie, un vrai carnage...


FoutrAristote... Je suis prêt à parier que les brigands sont aussi à l'origine de ça...

Que faire, il hésite, il faudrait peut-être rester ici... Mais pour quoi faire? S'occuper de morts? Soigner des agonisants? Aucun des membres de la troupe n'a les connaissances suffisantes...
Il faudrait peut-être partir et continuer la poursuite, en laissant la ces pauvres diables qui gisent au alentour...
Un vrai dilhemme qui lui torture l'esprit, mais il n'a pas le temps de réfléchir, ils ne peuvent pas laisser échapper les brigands, surtout s'ils sont, comme il le suppose, à l'origine aussi du spectacle qu'il a maintenant devant lui...
Alors il voit à nouveau les chiens de Bentich, et une idée jaillit dans son esprit...


Ben!! Est-ce qu'un de tes chiens pourrait amener ce message, dit-il en griffonnant quelque chose sur un bout de parchemin, au poste de garde, pour que le garde aille chercher le medecin, c'est le mieux que nous avons à faire. Nous ne pouvons pas laisser tomber la poursuite, ces brigands doivent être puni, et je veux faire partie des boureaux.

Il tend le message à Bentich et se prépare déjà à repartir avec le reste de la troupe.


Contenu du message a écrit:

Allez chercher Kamharley, Bouzimir ou un autre médecin et rendez-vous au plus vite sur la route de Mende, un convoi y a été attaqué, il y des morts et des blessés graves.

Sergent par interim Arthos
Contenu du message a écrit:




Esprit de la bibliothèque
bentich a écrit:
Avançant toujours, vers Mende, le detachement avançait toujours dans la foret, Leurs pas etaient rapide et precis, ils savaient tout les quatres ou ils allaient. Ces gais lurons devaient etre arreter.

Tous d'un coup, les chiens devirent encore plus nerveux, Max commençat a abboyer, que se passait il? les chiens avaient ils sentis un quelconque danger ? Mais malheureusement non, le decouverte que firent les soldats etaient macabres, des cdavres eparpiller sur le chemin, y avait il des survivants, impossible a voir de prime abord.

La troupe s'arreta, et verifia, Arthos reflechissait et semblai embeter, quand tout a coup, il demanda a Ben si un des chiens pouvait apporter un message


Sans problemes Arthos, Max est le mieu place pour remplir cette mission.

Il le detacha et accrocha le message d'Arthos a son collier et y ajouta lui aussi un petit mot

Je le fait rester avec le medecin, il saura guider les secours et les proteger au cas ou

Ben regarda Max et lui donna l ordre de partir.

Le chien regarda son maitre et a son signal, demarra et fila vers le village du Puy.

Des que se fut fait, la troupe se remit en route a la poursuite des brigands, sans oublier de marquer l'endroit avec quelques chiffons


sir_hugo a écrit:
Sir_hugo et tous ses compagnons était partit. Enfin, s'était-il dit. Mais bon, l'organisation n'était pas facile du tout, et il ne la critiquait point. donc, ils s'étaient lancés a la poursuite des brigants. Ils voyagèrent a travers la forêt entre le Puy et Mende. Malgrès une faible visibilité, dut a l'épaiseur des bois. Tout ce passait pour le mieux, mais il arriva un moment ou ils entrairent dans une petite clairière, là, c'était l'horreur. Cadavres, agonisants, sang, tout ceci était présent. Ce paysage fit peur a Hugo. Il se remis encore plus sur ses garde, encore plus concentré qu'il ne l'était avant. Arthos semplbalit réfléchir. Normal, en tant que meuneur, il fallait réagir a ça. Il envoya donc un chien porter une lettre aux medecins du Puy. Bonne idée pensa-t-il.

Lorsqu'ils envoyaient la lettre hugo fit un rapide tour du champs de bataille. Il n'avait jamais vu une telle horreur. Tout ce sang qui avait coulé... Tous ces cadavres... Ceci lui fit très peur. Il retourna donc auprès des autres et leur dit :


- Euh... On ferrait peut-être bien d'y aller... Je n'aime pas trop ça... Et puis, on perd du temps sur les brigants... Enfin c'est vous qui voyez...


BohortMN a écrit:
Ca ne se passe pas comme prévu? Il n'avait rien prévu... il répond à Kimera avec un sourire narquois

Pourquoi ? Tu as peur ? Tu cherches un bras protecteur ?

Mais elle ne répond pas. Elle semble d’un coup absente… comme si elle avait vu un fantôme.onn

Il regarde la route devant lui et se rembrunit. Il ne serait pas étonné qu’ils soient attendus à mende…



Arthos. a écrit:
Max est maintenant parti vers le Puy, et les soldats ferait bien de faire pareil s'ils ne veulent pas perdre trop de temps. Sir_hugo, mal à l'aise dans ce décor macabre, ne demande d'ailleurs que ça. Et Arthos ne va pas le contredire, il vaut mieux rattraper les brigands à l'origine de ceci que t'attendre sans rien faire un médecin...

Oui Hugo, en avant tout le monde!!!

Et ils repartent encore sur le chemin de Mende, sans aucun doute derrière les poursuivis. A un moment d'ailleurs, Arthos a l'impression d'entendre non loin de là un galot de cheval, mais la forêt l'empèche de savoir si c'est bien cela, ou si c'est juste son imagination.
Mais peu importe, de toute façon ça ne change rien au fait qu'il faut se dépecher s'ils veulent à un moment pouvoir faire payer ces meurtres aux brigands... Peut-être que certains d'entre eux sont déjà tombés et que leur cadavre se trouvaient parmi ceux étendus sur la route, mais il en reste certainement à tuer.


Niwel a écrit:
Impassible, Niwel avait regardé les corps. En elle même, elle fit une courte prière. Bien que son visage ne montra rien, la soldate était affectée par ce massacre. Toute ces vies prises.... Elle se secoua et repartit avec ses camarades. La volonté de vengeance se faisait de plus en plus forte dans le coeur de la Diaconesse Hospitalière, bien que tempérée par sa foi en Dieu et en ses commandements. Elle ne devait pas céder, ce serait devenir comme eux.

C'est avec ces pensées que Niwel suivait Arthos. Elle avait prit son arc et encoché une flèche, prête à la décocher dès que l'occasion se présenterait. Cette fidèle arme qui la suivait depuis...elle ne savait plus. Depuis longtemps, elle en était sûre. Elle se secoua de nouveau. Ce n'était pas le moment de réfléchir à ça. Ils devaient rattraper ces incendiaires et meurtriers. Ils avaient fait le serment de protéger le Languedoc et ses habitants en entrant dans l'armée. Ils devaient maintenant l'honorer.
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