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Porte Nord

Esprit de la bibliothèque
quirin a écrit:
A peine le Lieutenant avait-il réparti les roles à chacun, que Quirin, Canaille sur les talons avait foncé à la caserne.

Comme le Zac lui avait demandé il avait fait appel à des volontaires, et bien sur tous les soldats encore présents s'étaient avancés d'un pas... la recrue se sentait fier d'appartenir à la garnison de Mende...

Mais Quirin réfléchit et se dit bien vite, que non, il ne pouvait prendre personne de plus,... impossible de démunir la garde de la caserne ou celle de la ville, ni de vider l'infirmerie, ni même emmener les instructeurs...

Si encore il n'y avait plus la menace de la peste, il aurait pu alléger le contrôle aux portes de la ville.

Bon c'est pas grave il dirait au Lieutenant que tout le monde est volontaire, et prêt à venir sur une simple demande via pigeon.

A la caserne il s'était muni de provisions pour ses compagnons et lui, pour une journée, quelques tranches de Dédés, des quignons ainsi que quelques pâtés aux pommes qu'Ermi lui avait donné discrètement avant qu'il ne quitte la Lance, l'intendant avait promis de les faire suivre à distance par quelques hommes d'armes, dans sa cariole ils emmeneraient des jambons de Dédés, des tourtes, et quelques tonnelets indispensables aux soldats, pour les légumes ils s'arrangerait avec les paysans dont les champs bordent la route.

Quirin n'avait plus maintenant qu'à attendre ses compagons, et pour passer le temps s'en va faire la causette avec les soldats de garde à cette porte.


benaware a écrit:
Le lieutenant avait donné un ordre. Cherchez de quoi vivre a cette expédition. Il fallait etre leger et avoir des ravitaillements.
Benaware partit alors en courant dans la foret, dans sa maison. Jef, son loup blanc, se tenait assis sur le palier. Le jeune archer l'aurait bien amené mais il etait trop vieux maintenant.
Il rentra chez lui, ferma les fenetres, rengea ses ecus dans son coffre, et partis dans sa chambre d'arme. Benaware regardait ses trois arcs, chacun ayant une caracteristique differente. Il choisis l'arc a longue portée, que son pere avait fabriqué pour la chasse.
Une fois ayant tout securisé la maison, il se baissa et dit deux mots a son loup:


-Tu as fait ton temps, mon vieux Jef et je te demande encore une chose, defend la maison. Tu attaques des que tu vois quelqu'un.

Benaware regarda Jef, visiblement qui n'avait rien compris, ou qu'a moitié, et il sourit.
Le soldat repartit en courant jusqu'a l'eglise. Il trouva un jeune paysan, et lui donna 50 ecus contre la surveillance et la labouration de son champs. Celui ci accepta volontié. Puis benaware partit enfin a la caserne, ou il prit une armure en cuir leger, des gants de chasses et des chausses.Il alla aussi chercher des vivres.
L'archeiste passa au dernier endroit, la forge, ou il prit une lame tres legere, affiné de 80 cm de long.


Arrivant a la porte Nord, Quirin discutait avec des soldats, avec Canaille, pres a partir. Benaware s'approcha, sa main gauche sur le pommeau de la longue dague.

- Bonjour soldats, je suis pret, on va chasser du mechant. Je vais pouvoir enfin m'exercer avec mon arc.... enfin si mon bras ne me lache pas avant!!


amras a écrit:
Amras s'avaça penaud vers la porte nord... Il savait que beaucoup de soldats auraient volontié rejoint la petite troupe qui partait chasser les brigands.

Il passa une main caressante sur le bois gravé de son arc, et fit vibrer la corde du bout des doigts... Amras etait tranquille, la chasse allait pouvoir commencer et il savait pouvoir compter sur les soldats de la caserne... d'autant plus que le lieutenant devait être de la partie également.

Un vent léger fit trembler la cime des arbres et souleva un pan de la cape du sergent. La soirée s'annonçerai calme, inutile de se presser, il fut même surpris de constater que seul deux autres soldats attendaient déja.

Il souris, aperçevant Quirin et Ben en grande conversation avec les gardes de la porte... Il ne comprenait que trop bien l'agitation des troupes ces derniers temps... entre la peste et cette sombre affaire, les gardes et les rondes de surveillance ce faisaient de plus en plus fréquente ce qui n'était certe pas du goût de tous...

Il poussa un soupir en arrivant à leur hauteur et dit tranquillement en cherchant des yeux un coin tranquille ou s'assoir ou à défaut, s'appuyer.


"Bien... je vois qu'il manque encore du monde... Fauste m'a prevenu quand je suis passé à l'auberge... le lieutenant semble préssé d'en finir avec nos assassins... "

Il avisa finalement le mur du petit pavillon de garde et s'y appuya dans l'attente des autres soldats.


georgio a écrit:
Rendez-vous Porte Nord.

Facile à dire. Facile à trouver?

Georgio n'avait pas suivi les soldats, certaine qu'ils repasseraient pour la plupart à la garnison. Ce n'était certes pas un lieu pour elle. Déjà que la situation la faisait sourire... Elle, Miraculée de la Cour, haissant les uniformes au plus haut point, volontaire pour une mission... militaire... Il y avait de quoi en rire, assurément.

Elle avait donc rejoint son étalon, un alezan aux crins lavés, et se hissa avec aisance sur la selle. Georgio remis sa cape en place afin de ne pas être dérangée dans ses mouvements, puis talonna doucement sa monture. Les quelques rues qui la séparaient de la porte Nord furent rapdement traversées. Elle reconnut de loin quelqu'uns des soldats de l'auberge, ainsi que le sergent Amras, adossé contre le mur du petit pavillon de garde.


Lento...

Un murmure et l'étalon ralentit la cadence avant de s'arrêter à quelques pas du petit attroupement. Georgio se laisse glisser sans bruit sur le sol. Seuls les talons de ses bottes de cuir claquent un bref instant. Salut de la tête vers les deux soldats en attente. Elle s'avance, bride en main, vers Amras. Un anneau dans le mur et elle y glisse la bride

Aspettate.

L'étalon semble répondre d'un mouvement de la tête, comme s'il avait compris sa cavalière. Georgio fait encore quelques pas pour rejoindre le sergent, s'accroupit et après avoir regarder si personne d'autre n'approchait, se met à dessiner lentement du bout du doigt sur la terre sêche.

Pas un mot.


escaflown a écrit:
Esca arrivait de chez lui, après être passé récupérer ses armes et embrasser une dernière fois sa femme. Oeil de nuit le précédait en direction de la porte Nord où le lieutenant leur avait donné l'ordre de se rendre. Il était volontaire pour aller chercher ses.... bêtes qu'ils voulaient tous arrêter pour leurs atrocités.

Esca avait comme à son habitude ses deux épées croisées dans le dos, lui permettant de se déplacer rapidement et sans bruits. Une dague enfilée au côté de sa ceinture.

Il était calme, un calme total, il avançait dans les rues de Mende pour rejoindre la porte. Oeil toujours au-devant de lui. Perdu dans ses pensées sur les derniers évènements, toutes les questions sans réponses encore...

Il arriva enfin au Nord de mende. Il retrouva déjà Deux soldats et le sergent ainsi qu'une dame, qu'il ne connaissait pas, mais avait entrevu à la lance. Il la salua en premier, puis le sergent et enfin les deux soldats. Puis il plaça à côté de la porte en silence, Oeil tout à ses côtés, prêt à partir faire ce qui devait être fait, le plus vite sera le mieux pour tout le monde.....


zacharia a écrit:
Ils prenaient par la rue des Traines lames. Elle passait devant la taverne, longeait la caserne et finissait Porte Nord. Le lieutenant avançait tranquillement, Enduril à ses côtés. Ses fontes pleines de vivres pour eux deux. Celles de sa femme étaient remplies d'il ne valait mieux pas savoir quoi. Il finissait de rouler les épaules pour ajuster correctement sa vieille côte de maille. Rafistolée en maints endroits et malgrès son poids, les anneaux d'acier - parfois sur deux couches - qui la formaient étaient pour lui comme un seconde peau. Quelques plaques de métal - Coeur, sternum, dos, cuisses, tibias, épaules et avant bras venait la renforcer à des endroits stratégiques, le tout harmonieusement réparti.

Il n'était pas aussi à l'aise à cheval que sa compagne, ne maitrisant pas aussi bien qu'elle le combat monté, et la lance qu'il maniait était plus une lance de fantassin classique qu'une lance de cavalerie. Mais les armes à sa ceinture et l'état de patine des fourreaux de sa longue dague et de son épée ne laissait pas de doute quand à ses armes favorites. De même que la façon dont son bouclier était ajusté dans son dos. Fermement, mais de façon à pivoter rapidement pour se loger sur son bras.

Pour l'heure, son casque reposait devant lui, sous la main qui tenait souplement les rènes. S'habiller en guerre ne lui prenait guère de temps et il avait passé l'essentiel de l'heure à dire au revoir à ses enfants. Nothias et Isabeau l'avaient regardé avec leur grand yeux, et la volonté de retrouver cet assassin s'était changée en détermination sans faille. Il ne laisserait personne les menacer.

La Porte Nord sort peu à peu de l'ombre. Presque tous sont là. Le silence plane et le bruit des sabots sur les pavés résonnent exagérément. Les gardes de la porte se redressent comme ils arrivent. Il les salue d'un hochement de tête. Eux ne répondent aps, ne voulant pas troubler leur concentration. Chacun est plongé dans ses reflexions. Prières pour certains, souvenirs probables pour d'autres. Quelle équipe.

Amras et Escaflown partiraient un peu en avant, en éclaireur. Pas meilleurs qu'eux pour trouver une piste et s'y accrocher. Quirin et Ben resteraient ensemble. Le plus jeune chargé de la protection d'un des meilleurs archers de la caserne. Il avait beaucoup appris avec Amras. Fauste n'était pas encore là... Mais elle ne saurait tarder. Et Georgio. Ce n'était pas une militaire - Il la regarde et hoche la tête avec un petit sourire en la voyant au milieu de soldats - Il n'avait pas prévu sa place, mais de toute façon, il ne vallait mieux pas. Elle ne respecterait probablement pas de formation, et était plus dangeureuse pour leur adversaire comme cela. Imprévisible. Mortelle.

Un regard à sa femme, qui resplendissait à côté de lui dans sa tenue de combat qui la mettait tant en valeur, et il lut la même determination que la sienne dans son regard. Cela et quelque chose de plus. Une certaine excitation. Il sourit. Lui aussi la ressentait. Ils allaient chevaucher ensemble réellement au combat pour la première fois. Un grand sourire se dessine sur son visage. Zacharia hume l'air, le parfum des chevaux, de l'huile pour armure, de la forêt non loin et celle moins agréable de la ville. Mais surtout l'odeur de l'adrénaline. Il étouffe un frisson. Au fond de lui, une part de son âme hurlait de rire. Il retournait enfin au combat.
Esprit de la bibliothèque
fauste a écrit:
Après avoir réglé quelques affaires dans son auberge, Fauste s’était rendue à la caserne pour prendre son arc avec un carquois rempli de flêches …

Alwyn à ses talons, elle courru le plus vite possible en direction de la porte Nord … Elle ne voulait pas arriver la dernière…

Quand elle arriva elle vit Quirin, Ben, son sergent, esca, son lieutenant avec Enduril … Tous étaient présent et attendaient. Elle salua tout le monde … Maintenant la chasse était ouverte, Fauste avait hâte d’en finir avec ses assasins …


Enduril a écrit:
Elle n’avait pas eu besoin de se changer finalement. A peine le temps de prendre un quignon de pain et de le grignoter que la nourrice était là. Lui donner les instructions pour la garde et les soins à apporter aux petits ne prit que peu de temps. Elle connaissait son travail et il valait mieux pour elle qu’elle le fasse de façon efficace.

Puis elle s’était retirée dans une alcôve où, avec moult précautions, elle avait enduit d’Aconit certaines de ses lames avant de les fixer un peu partout sur elle. Fichue manie elle avait gardé d’en avoir toujours une dissimulée à portée de main. Combien de fois Zac avait t’il découvert dans les endroits les plus inattendus, l’une de ses créations, bien dissimulée, à l’abri des regards. Mais il avait raison, il lui faudrait bientôt les ôter des endroits où de petites mains curieuses pourraient avoir envie de farfouiller.

Il lui avait fallu aller chercher Zac, tellement occupé avec les petits qu’il semblait avoir oublié qu’ils étaient attendu. Touchant tableau que celui des trois êtres qu’elle adorait jouant ensemble. Les enfants lui faisaient milles amabilités essayant chacun leur tour de monopoliser l’attention de leur père. A les voir, une flambée de haine était montée en elle. Celui qui avait ainsi fait planer une ombre sur leur bonheur allait le payer !

En bandoulière, elle porte sont grand sac. A l’intérieur, ses plantes et diverses autres petites choses lui servant en règle générale à soigner plaies et bosses diverse, mais parfois aussi ayant des utilités un peu moins délicates.

Et puis, bien protégées dans des linges avant d’éviter qu’ils ne s’entrechoquent des sphères métalliques, cadeau de Klaus. Les même qu'à Béziers pour certaines, mais quelques-uns unes d’un modèle un peu spécial qu’il avait miniaturisé. Celle là, il valait mieux pour tous ne pas s’en approcher.

D’autres petites surprises encore étaient dans les fontes de sa jument. Elle jette un regard à Zac. Lui au moins, s’il n’est pas à l’aise avec les chevaux n’a t’il pas la douceur de Djahen à leur égard. Le maure Alaisien n’hésitait pas à donner des coups de poings aux canassons récalcitrants qu’il avait toujours le malheur de récupérer. Elle voit sourire son époux. L’excitation du combat possible à venir monte en elle. Ses enfants sont à l’abri, son mari auprès d’elle, elle va pouvoir enfin passer à l’action. Avec lui, ensemble, enfin…

Les autres étaient là, prêt… Ils allaient enfin partir !


amras a écrit:
Amras avait de plus en plus de mal à garder un air impassible et un petit sourire lui vint au lèvre en voyant succécivement ses compagnons arriver... Il allait une fois de plus au combat au côté de Zach, il allait une fois encore à la chasse au côté d'Esca...
Et encore une fois, il allait pouvoir utiliser son arc, qui n'avait pas fait sifflé de flêche depuis trop longtemps en dehors de la salle d'entrainement.

Il jeta un coup d'oeil à l'assemblée maintenant au complet et leva la tête vers le ciel clair avant de poser son regard sur sa tendre aimée à qui il adressa un sourir discret...


quirin a écrit:
Quirin vit que tout la monde était, lisant dans leurs regard la même envie de se mettre en route, la même impatience de se lancer à la poursuite de ces renégats.

Laissant Ben près des gardes, il s'avança vers le Lieutenant et Dame Enduril.

Mon Lieutenant, j'ai fait ce que vous avez demandé, bien sur tout le monde était volontaire pour se joindre à nous...

Il vit un sourire de fierté s'afficher sur le visage buriné du Lieutenant

Mais avec les gardes renforcées à cause de la peste, l'incertitude du nombre de nos ennemis qui pourraient attendre, dans l'ombre, notre départ pour frapper à nouveau Mende, j'ai pensé espère que le Lieutenant va acquiéser qu'il serait imprudent de dégarnir d'avantage la garnison. Nous somes donc au complet.

Sans attendre la réponse de Zac, la recrue enchaîna

Skip m'a cependant assuré qu'il enverrait à une certaine distance de nous quelques hommes d'armes et sa cariole avec des provisions pour les jours à venir.
De même Gigis va maintenir une lance prête à nous rejoindre si vous en faites la demande par pigeon.

Montrant le sac assez volumineux qu'il avait posé à terre je me suis assuré du ravitaillement pour tout le groupe pour la journée.

Ayant écouté la recrue, le Lieutenant acquièse, puis après un regard circulaire, remonte sur sa monture, et s'adressant à sa troupe, un éclair de feu dans le regard, et la voix ferme

Soldats, l'ennemi que nous allons poursuivre n'est pas habituel, il ne porte pas d'uniforme, ne connait ni ne respecte aucune règle ni honneur.
Il est sans pitié, nous devons être sans faiblesse
.


Se tournant vers son sergent. Amras, avec Esca vous nous ouvrez la route, En avant !


amras a écrit:
Amras jeta un coup d'oeil à Esca. L'ordre avait sonné haut et clair et ils etaient tous en train de se redresser, prêt au départ.

Amras s'avança vers les portes et jeta un regard derrière lui, au moment de franchir la porte, Esca et Oeil à ses côtés.

La route s'étendait devant eux, le ciel etait clair et un souffle de vent secoua les branches des arbres aux alentours. Non loin se faisait entendre les rires, cris et pleurs des personnes coincés en quarantaine et attendant de pouvoir enfin quitter cet hospital de fortune. Amras jeta un coup d'oeil à la route qui se dressait devant eux, cailloutteuse et terreuse, une route qu'il avait si souvent parcourue.

Amras leva la tête et s'élança sur la piste laissé par le messager des In Tenebris, entendant derrière lui les pas de ses compagnons et les halletements du loup...
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escaflown a écrit:
Esca était toujours adossé non loin de la porte, Œil tout près, en tenu de chasse, en condition de traque….

Alors qu’il était dans ses pensées sur bien des sujets, il entendit l’ordre clair du lieutenant. Ordre tant attendu, le lancement de la traque. Œil était aussi empressé d’en terminer et de trouver les In Ténébris, prêt à en subir le prix.

Les sensations qu’il ressentait était un beau mélange indescriptible. Mélange laissant rapidement place à cette froideur habituelle et lucidité implacable, état d’avant combat maintenant familier pour Esca. Œil s’avança jusqu’à la porte quand le sergent la passa, et Esca les rejoignis pour les suivre sur la piste des Bêtes immondes….

Un seul regard entre les deux hommes juste après l’ordre du lieutenant, avait tout dit. Ils se connaissaient que trop bien et se complétaient parfaitement. Par ce regard ils se dirent tous ce qu’il y avait à dire à ce moment….

Alors qu’Amras s’avançait sur la piste de leurs proies, Œil prit de suite les devants prenant la tête de leur groupe, meilleur moyen pour eux de prévenir tout danger. Esca avait désormais les yeux rivés sur Œil, près à parer à toutes ses réactions. Il savait qu’Amras surveillait leur progression et il avait toute confiance en lui, par conséquent il pouvait surveiller la piste au travers de son loup…. Se qui ne l’empêchait pas de se servir de ses oreilles….


benaware a écrit:
Les soldats etaient au complets, les ravitaillements aussi, il y avait de quoi manger pour environ une semaine. Chacun se retrouvait la, en face de la porte Nord, reflechissant a se qui se passerait pendant la route, reflechissant comment aborder l'ennemis, tous etaient pensif.

Meme Benaware avait une de ses sensations, mais elle etait assez differente. La peur le guettait, car sa fleche serait peu etre la fin des ennuies, ou bien il la louperait et les IT tuerait un des soldats. Mais l'archer ne peut se permetrre de louper sa cible. Tous ca n'est que suppositions.

Amars s'avança le premier et les autres suivaient comme la formation avait été donné.
Benaware fit un signe de tete amical a Quirin et celui ci se rendit a ses cotés, ils marcheraient ensemble dans la foret.
Tous le monde scella son cheval et monta dessus. Beaucoup n'etaient jamais montés sur cette bestiole, qui etaient inconfortable, plein de puce, mais elle permettait d'aller plus vite.

Ils sortirent par la porte Nord et partirent au trot dans la foret...


georgio a écrit:
Zac donne les ordres à ses hommes. La troupe se met rapidement en place et les montures sortent rapidement de la ville. Georgio les regarde calmement s'éloigner, prend le temps de vérifier la selle de son étalon, lui murmure quelques mots que lui seul peut entendre.

La troupe a déjà passé la porte quand Georgio se hisse en selle. Main sur l'encolure, elle flatte son cheval. Coup bref du talon. Il part immédiatement dans un galop enlevé.

La forêt est donc leur première destination. Elle les y retrouvera.


fauste a écrit:
Après avoir écouté les ordres Fauste monta sur son cheval, Alwyn a ses talons.

Elle regarda partir Esca et Amras en premier, ensuite Quirin et benware ... Elle flatta son cheval qui avança pour prendre la suite de la troupe.

On entendait au loin les cris de la ville... Ils arrivaient près de la forêt ... Fauste regarda si Alwyn était toujours derrière elle ... Effectivment, mais celle-ci avait un lièvre dans sa gueule .... "Alwyn, c'est pas le moment de manger" dit Fauste a sa louve ... Puis elle pris son arc et srcuta les environs
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quirin a écrit:
Quirin, chevauchant à côté de Benaware, jetait de temps en temps un oeil sur l'archer dont il devait garantir la protection, s'assurant que celui-ci ne souffrait plus de la blessure qu'il s'était infligé à l'entrainement, apparement non.

Sur son visage se lisait la même détermination que chez tous ses autres compagnons

Se retournant pour voir si le reste du groupe suivait il vit Alwyn tenant en sa gueule un lièvre, et derrière Canaille.

Il esquissa un sourire se demandant si son louveteau suivait le lièvre ou la louve

Derrière venaient ensuite le Lieutenant et sa dame, qui bien qu'en tenue guerrière gardait toute sa classe


Enduril a écrit:
A l’ordre de Zac, Enduril esquisse un sourire. Enfin, l’attente se termine et la traque va pouvoir commencer. Rien ne lui plairait autant que de renvoyer à Halleck la tête de son homme de main fichée au bout d’une lance après lui avoir arracher les cheveux.

Elle détestait le sentiment d’impuissance dans lequel elle avait été à la réception des missives. Elle abhorrait cet homme pour tout ce qu’il avait fait, tout ce qu’il était.

La misère n’excuse pas tout, certains se battent et s’en sortent avec honneur.

Elle regarde la petite troupe. Pas un qui ne soit venu au monde dans de meilleures conditions que les autres, mais ils étaient là, tous à défendre l’honneur, tous à vivre du fruit de leur labeur, sans rejeter sur d’autres la faute de leurs erreurs. Sans chercher puissance et gloire dans la terreur et l’horreur.

Les chevaux avancent lentement pour laisser le temps aux éclaireurs à pieds de faire leur travail et de repérer les traces laissées par leurs prédécesseurs.

Les jeunes poussent ont éclaté dans les arbres, mais les feuilles vert pâle, encore tendres, laissent filtrer pour quelques jours les rayons du soleil qui miroitent un peu partout, mettant leurs sens en alerte à tout moment par leurs jeux d’ombres et de lumière. Bientôt les feuillages se feront plus denses et la lumière moins présente.

Le regard sans cesse aux aguets, elle vérifie chaque buisson, chaque branche devant lesquels ils vont passer, de temps en temps, son regard croise celui de l’homme qui chevauche à ses côtés. La même tension l’habite. Parfois, une lueur de tendresse, l’esquisse d’un sourire s’échange entre eux. Au moins, ils sont ensemble.

La petite troupe continue son périple, son cheval, un peu nerveux au départ commence à s’habituer à la présence des loups. Jamais elle n’en a approché de si près. Tout à coup, un frôlement, un glissement parmi les feuilles mortes qui jonchent encore le sol. D’un geste rapide, elle envoie une des petites lames qui pendent dans des étuis de cuir de chaque côté du cou de son cheval. D’un bond preste, elle saute au sol, vérifiant que personne ne rôde dans le coin, elle se penche et récupère son trophée. Rapidement, un sourire narquois aux lèvres, elle glisse dans sa besace le gibier tout frais sorti de sa période de repos hivernale.

Elle met son pied à l’étrier et se hisse à nouveau en selle. Cela ne lui a pris que quelques secondes, personne n’a eu le temps de s’arrêter que déjà, elle est à nouveau à chevaucher à côté de son mari.


amras a écrit:
Amras se concentré sur la piste qui apparaissait tel une voie invisible devant lui. Il décida rapidement d'ignorer le bruit des sabots se répercutant sur la terre meuble.

Il tourna tout juste la tête lorsque qu'une des dagues d'Enduril fendit l'air dans un petit sifflement et une fois la dame remonté à cheval il se replongea dans l'étude du sentier...

Esca et lui, avec l'aide d'Oeil de Nuit avaient rapidement repéré des traces de chariots et de pas qui partaient en direction du Puy, Amras eu même la certitude de voir des traces d'ours se mêlants à celles d'Hommes.
La terre humide avait peu retenu les traces et s'était regonflée sous l'effet de la pluie, et de l'humidité ambiante, aussi la piste etait difficillement retrouvable... Oeil de Nuit fut rapidement perturbé par les odeurs de fleurs et d'herbes humides apportées par le primptemps...

Les deux chasseurs en tête n'échangeaient que quelques regards de temps en temps, et dans une compréhension mutuelle parfaite, l'un d'eux vérifiait telle ou telle piste...

Ainsi cheminait le groupe à travers la forêt humide...


quirin a écrit:
Quirin chevauchait entre Ben et Fauste qui était venue à leur hauteur, les deux archers étaient vigilants, tenant leur arc à la main, prêt à servir, les yeux scrutant les abords de la piste que leur ouvraient Esca et le Sergent.

On voyait de suite que ces deux là avaient l'habitude de pister ensemble, ils n'avaient nullement besoin de communiquer pour se comprendre

A l'arrière du groupe bien qu'attentif le Lieutenant semblait avoir une pleine confiance en ses hommes et de temps à autre échangeait quelques mots avec Dame Enduril son épouse.


quirin a écrit:
Après une longue et lente progression, Quirin murmura quelque chose à Fauste, la soldate regarda la recrue et sourit et lui répondit malicieusement

Tu n'as qu'à demander au Lieutenant

La recrue opnia du chef, puis stoppa sa monture et attendit que le Lieutenant soit à sa hauteur, pour lui faire part de l'impression de la soldate.

Mon Lieutenant, je voudrais savoir comment font le sergent et Esca pour arriver à si bien lire une piste

Le Lieutenant regarda la recrue, puis sa femme, avec un étrange sourire, puis de nouveau la recrue et ne pu se retenir un rire

HAHAHA , et bien ils ouvrent les yeux tout simplement

La recrue se trouva stupide de sa question, et bredouilla
merci mon Lieutenant puis reprit sa place entre Ben et Fauste
Esprit de la bibliothèque
benaware a écrit:
La route etait calme. Le printemps avait changé l'aspect rude de Mende. Les oiseaux chantaient, les paysans travaillaient leurs champs, en bref, tout le monde etait heureux.
Benaware regardait ces deux compagnons discuter puis Quirin aller voir le lieutenant.
Amras et Esca regardaient les pistes, attentif a chauqe marque sur le sol.Mais la route etait enuyeuse, surtout a dos de chevaux, alors il commenca à chanter une vieil chanson de guerre que chaque soldat du languedoc connaissait.

Il continuerent....


amras a écrit:
Le crépuscule tombait et Amras etait maintenant certain de la piste qu'avait emprunté les brigands... La piste suivait, en evitant au maximum les routes, la direction du Puy.

Le lieutenant donna la halte et les soldats poussèrent des soupirs de contentement. Un tapis rougeoyant s'offrait à leur vu, le soleil crépusculaire perçant le toit de feuilles verte.

Amras aurait voulu parler au lieutenant à propos de la route à prendre le lendemain, mais celui ci etait en grand conciliabule avec son épouse et le sergent jugea préférable de ne pas les déranger... en outre, lui même sentait le désir pressant d'embrasser sa soldate...
Il s'approcha tranquillement de celle ci et glissa sa main dans la sienne puis déposa un baiser sur ses lèvres.

Un souffle de vent remua les branches hautes, et Amras sourit en sentant contre lui sa tendre Fauste.


fauste a écrit:
La petite troupe avançait tout doucement vers le Puy ...

Fauste esseyait de refarie ses cheveux que le vent faisait voler en tout sens ...
Elle vit Amras s'approcher en sa direction, tout d'abord elle cru que s'était parler au lieutenant, qui était derrière elle ... mais quand elle se retourna elle vit que celui-ci était assez occupé avec sa femme

Elle descendi de son cheval et le regarda s'avancer vers elle... Elle senti sa main dans le sienne, puis ses lèvres contre les siennes ...
Le ven fit remuer les branches au dessus d'eux, elle vit son sourire et l'enlaca tendrement...


amras a écrit:
Le jour se levait lentement, les soldats venaient à peine de s’éveiller et déjà le signal du départ était donné. Il fallait atteindre le Puy à la tombé de la nuit au plus tard, et il restait dix bonne lieux de marches pour atteindre enfin les remparts de la ville.

Amras s’étira en jetant un regard sombre au ciel gris et orageux. Il resserra fermement sa cape et plaça son arc dans son dos, facile à atteindre en cas de besoin. Le vent soufflait violemment pour une journée de printemps, et une pluie fine tomba rapidement sur le cortège.


"La piste ne tiendra pas la pluie… mais peut importe, ils sont au Puy, la piste était très claire jusqu’ici. Nous les trouverons là bas."


fauste a écrit:
A peine réveillée, Fauste entendi le signal de départ....
Elle se leva et regarda le ciel ... il était gris, annoçant le pluie...
Elle reveti, du coup, sa cape ...

La troupe allait direction le Puy, les affreux assasins y étaient ... Ce qui la faisait avancée plus vite, malgré le vent qui allait contre eux ...


Esprit de la bibliothèque
quirin a écrit:
Lorsque la petite troupe s'était arretée, sous la garde des loups, et de quelques soldats de l'escorte de la roulote d'intendance, qui les avait rejoint pour la nuit, à la satisfaction de quelques estomacs, Quirin avait sourit en voyant Fauste se faufiler près d'Amras

l'ordre de départ le trouva déjà bien éveillé et impatient de reprendre la route, le ciel paraissant menaçant il s'équipa de sa cape et tint prêt à reprendre sa place au coté de Ben et Fauste.


Aïcha a écrit:
[Arrivant du puy]



La nuit c’était écoulé au rythme du martèlement régulier des sabots, qui résonnaient sur le sentier de terre battue. Au loin on pouvait entendre les loups hurler leur amour perdu, rendant tout le monde un peu mélancolique. La progression était quelque peu ralentie par le chariot, qui trop lourd s’était embourbé a quelques reprise sur la route. Faisant pesté la chef de mission qui commençait a en avoir ras le bol. Il venait à peine de repartir quand la roue se coinça à nouveau dans une ornière plus profonde et les força s’immobiliser encore une fois. C’en était trop

Par tous les démons de l’enfer !!!!!! On n’arrivera jamais à ce rythme là … dites-moi pourquoi on se trimbale ce chariot de Merd..., depuis des lieux … On dételle les chevaux et on le laisse là… les autres sont déjà loin, les pistes ont été brouillées. Alors, je ne vois pas pourquoi on s’emmerde à le garder.

Tout le monde en avait mare, du chariot, mais sûrement encore plus d’entendre râler Aïcha qui avec les fonctions de chef semblait avoir hérité du caractère grognon de Black. À peine l’ordre fut-il donné que déjà flyn et bohort était sur l’attelage et libéraient les bêtes épuisées en un temps record. Hécate quitta le siège du coché pour se saisir d’une monture qu’elle du monté a cru en ronchonnant.

Je monte a cru depuis le Puy et je suis pas morte alors arrête de râler. Tu n’a qu’a serrer les cuisses pour faire changement..

Aïcha sourit amusée de son lapsus et la troupe se remis en route un rythme plus soutenu. Le jour s’était maintenant levé, en même temps que le vent, révélant un ciel gris chargé de lourds nuages qui ne tardèrent pas à déverser une pluie fine sur les membres du clan. Aïcha était a ce demander ce qui allait encore leur tomber dessus quand des bruits de sabot lui parvinrent de l’avant, comme en réponse a ses questions. Une main sur le pommeau de son épée elle se tourna vers ses compagnon.

Je crois que nous allons avoir de la visite !!!!


quirin a écrit:
Quirin vit Amras et Esca, toujours en tête, suivant Oeil, quand soudain il vit le loup s'immobiliser, vite imité par les deux soldats, instinctivement le silence se fit dans le reste du groupe, et une cavalcade encore lointaine, surement ce qui avait alerté Oeil de Nuit, parvint à leurs oreilles

Les soldats, interrogatifs, se tournaient vers leurs officiers, s'attendant à un ordre de leur part, peut-être n'était-ce qu'un groupe de nobles, dont ils connaissaient le déplacement... quand aussi soudainement cette même calvalcade cessa, ce qui se révélait plus qu'intriguant alors que la pluie s'intensifiait, ce qui au contraire aurait du presser l'allure


mortangeliness a écrit:
[Arrivant du puy]

Le vent sifflait dans le crépuscule et nous ramènait le jappement de quelques chiens ou loups errants.
Mortangeliness, avait quitté le chariot et sauta sur l’une des montures qu’elle avait capturée au Puy.
Aïcha eut la bonne initiative d'ordonner qu'on laisse le chariot, car cela les retardait plutôt qu'autre chose.

La cheftaine n'était pas de bonne humeur. Son entretien avec Kiméra, l'avait rendue encore plus amère.
Mort avait conscience du poids que portait sur ses épaules Aïcha et ne l'enviait pas du tout .
Le groupe Dépassait leur peur, gérait leur effort, démultipliait leur engagement, écrasait leur doute,
passait leur souffrance sous silence pour certains.

La pluie nous trempait, nos vêtements devenant lourds et froids nous faisaient frissonner. Les chemins de terre devenaient boueux.

Elle regarda Aïcha qui paraissait soucieuse d'un coup. Au loin des bruits de sabots se fîrent entendre.
tous leur sens aux aguets, le groupe sortant leurs armes était prêt à passer à l'action ...


escaflown a écrit:
[Troupe de l'Ost : En allant vers le Puy]

Esca avançait maintenant rapidement avec Amras à ses côtés et Oeil de Nuit leur ouvrant la route. La piste qui disparaissait sous la pluie était presque inutile, tous savaient où aller.... Le Puy.

Esca bénissait la cape que Fauste lui avait offerte, elle le tenait à l'abri possible de la pluie et du vent. La taille de l'habit lui permettait de ne pas être gêné dans ses mouvements silencieux. Les mêmes que lorsqu'il était entré à Toulon pour surprendre une vingtaine d'ottomans alors qu'eux n'étaient que six, pure folie, et pourtant il était vivant....

Bon dieu Esca à quoi tu joue, laisse ses pensées de côté, reste concentré.... se dit-il pour lui-même.

Il avançait toujours courbé sur le chemin, le reste de la troupe montée derrière lui. Soudain, Oeil s'immobilisa, il s'entait l'homme, ce n'était pas distinct car le vent était face à eux et tournait que de temps en temps. Cette fois il en était certain, le vent lui avait permis de sentir des hommes.... amis, ennemis, aucune idées pour le moment, mais une chose est sur, c'est qu'ils sont à cheval....

Un regard à Amras pour lui faire comprendre, bien que celui-ci en voyant Oeil n’eut pas besoin d'explication... ils se retournèrent vers leur supérieur pour le leur signaler en silence et attendre les ordres....

La traque, la vrai, avec Oeil est celle qui laisse le moins de chance à la proie. Si c'était bien ceux qu'ils recherchaient, Esca espérait qu'il serait envoyé dans les bois pour prendre de surprise, avec Oeil, les brigands.....

Pour le moment il était toujours devant la troupe avec oeil et Amras attendant les ordres, prêt à partir en avant, épées prêtes à être dégainé, combat prêt à être menés.....
Esprit de la bibliothèque
amras a écrit:
Amras s'était à moitié accroupit, son arc en main à l'instant même ou le loup s'était immobilisé. Il jeta un regard à Esca non loin de lui, leur regard se croisa et ils se tournèrent vers le capitaine de concert.

Celui ci avait sans doute saisit la situation, et un silence pesant s'était abattu à l'arrière du groupe. La pluie ruisselait le long du visage du jeune lieutenant, ses vêtements trempés le gênaient quelques peu et bien que la visibilité soit bonne, il lui fallait bien admettre que le vent pouvait gêner ses tirs. Il serra un peu plus sa main autour du bois et encocha la flèche avant de tendre à moitié la corde trempée, dans un petit grincement.

Amras se retourna vers le sentier en face de lui, scrutant les lieux aux alentours immédiat, il pris l’initiative qu’il pensait la meilleure en attendant que le capitaine s’organise.
Le lieutenant fit un geste à Escaflown, lui signifiant d'envoyer son loup à couvert, prêt à prendre l'ennemi à revers, il espérait, que le loup était suffisamment dressé pour patienter sans bruit jusqu’à l’appel de son maître…
Pour sa part, il se glissa légèrement en dehors du sentier, au couvert des arbres, faisant bruisser les feuilles trempées au passage. Esca fit de même de son côté...

Un petit sourire apparut sur les lèvres du soldat, comme chaque fois, l'excitation d'un combat imminent le grisait, ses sens en alerte, il attendit silencieusement que les ordres soient donnés.


Kimera a écrit:
Les fines gouttes de pluie ruisselaient sur le rebord du chapeau de Kimera, se melant aux quelques larmes de tristesse et de rage qui coulaient de temps à autre sur ses joues.
Ayant suivi la "cheftaine" lors de son dépassement de pucelle fachée, elle stoppa en entendant les mots de la maure, tendant l'oreille Kimera entendit effectivement des bruissements non loin d'eux.

Xandrya passa près d'elle avant d'aller se mettre à couvert dans les sous-bois entourant la route pour Mende avec quelques uns des membres du Clan.
Si attaque il y avait, effet de surprise il y aurait.

Calmement, la chapeautée détacha son attirail du pommeau de selle de son cheval et en passa une partie autour de son bras pour le fixer dans son dos, accrochant un autre morceau à sa ceinture, tandis qu'elle tenait le reste d'une main, prête à s'en servir au moindre signe d'alerte.
Ses doigts la démangeait et son oeil aguerri cherchait déjà une cible à planter de son regard fourbe et sournois.


benaware a écrit:
La pluie tombait et les chevaux avançaient. Amras et Esca etaient devant, quand ils s'arreterent au comportement de Oeil de Nuit. Apres un certain temps de reflexion, le jeune archer comprit donc que des hommes furent aperçut au loin.

Benaware qui etait en train d'affuter ses fleches, prit son carquois et son arc dans la main droite. Il prit l'une de ses armes de tir a distance et l'encocha. L'ennemis se trouvaient encore a trop loin pour tirer, alors, il abaissa son arc. Mefiant a tous les coins, il attendit les ordres que l'on lui donneraient.

Quirin se trouvait a ses cotés, l'eau coulant a flot sur ses cheveux, mais l'air tenace, se preparant lui aussi au combat.

Ils avancerent au petit pas...


fauste a écrit:
La pluie continuait de tomber ... Fauste était trempée, sa cape dégoulinait... Elle vit que Quirin, qui était à côté d'elle était tout aussi mouillé par la pluie ...

Elle regarda vers Amras et Esca... Ils étaient accroupi leur arc en main... Sans attendre, elle se réfugia derrière un petit arbre, histoire qu'on ne la voit pas ... Elle s'accroupi et prit son arc et encocha une flêche... prête a tirer... Elle regarda un à un les soldats qui étaient avec elle, elle sourit ... Son premier grand combat allait commencer ...Elle attendait les ordres a venir ...


zacharia a écrit:
Les signes d'Escaflown et d'Amras étaient clair. Des ennuis étaient à prévoir sur la route. A cette heure matinale, les voyageurs avaient fait la route de nuit. Et vu ce temps, il y avait peu de chance que ce soit un groupe honnête en face.

Zacharia ramena son écu sur son bras et ajusta ses rênes dans son poing. Il vérifia que son épée coulisse bien dans son fourreau. Raffermit sa prise sur sa lance. Il remua les épaules en grognant légèrement pour chasser l'eau qui coulait le long de son heaume et se déversait dans son dos, sous la maille. Le cheval piaffait. Belle bête. Elle supportait sans broncher son cavalier et son équipement, un total avoisinant les cent-vingt s, cent-trente kilos facilement.

Il réfléchissait. Posant la hampe de sa lance sur l'arçon de sa selle, il fit un signe à Amras. Trois doigts debout, un balancement de la main, puis un crochet, un doigt sur la bouche. Il regarda derrière lui. S'arrêta sur Fauste. Esca et Amras pouvait tomber sur forte partie, après s'être posté en embuscade. Et on ne savait jamais ce qu'ils pouvaient croiser dans ces sous bois. Un archer de plus serait aussi le bienvenue.
Le capitaine fit un signe à Fauste: il leva deux doigts de la main gauche, puis l'index de la droite après l'avoir désigné avec, plus loin derrière, et les fit bouger ensemble, en gardant la même distance entre ses doigts.

Il connaissait cette route comme les marques sur sa lame. Juste un peu plus loin, un virage qui contournait un gros rocher donnait sur une longueur de route rectiligne. En se disposant adroitement, ils pouvaient laisser croire que leur nombre était plus important qu'il ne l'était en réalité.
Il repris son arme, jetant un oeil à Quirin et à Ben. Il éperonna sa monture et avança doucement, Enduril à ses côtés. Lorsque l'archer et son garde du corps furent postés où il le voulait, il leur fit signe de s'arrêter. Lorsque les voyageurs arriveraient, Ben aurait dans sa ligne de mire les premiers d'entre eux, et eux ne verraient pas la fin de leur "colonne", pouvant croire ainsi qu'ils seraient plus nombreux.

Si Amras pouvait les surprendre, avec une bonne dose d'esbrouffe, même un groupe important tomberait dans le panneau et se rendrait sans coup férir. Ne combattre que lorsqu'on est obligé. Cela évitait les blessés inutiles pour ce qui n'était peut-être qu'un groupe de deux ou trois bandits à la petite semaine.
Esprit de la bibliothèque
benaware a écrit:
Benaware attendit les ordres du capitaine et les executa a la suite. Il s'aligna dans la ligne de mire des voyageurs de façon à ce que les fleches atteignent ceux qui sortiront de cette foret. Mais il était a découvert, si un archer ennemi venait a le tirer, le soldat devrait alors se mettre a couvert, si il n'est pas mort avant.

La pluie était redevenue plus douce, peut etre y aurait-il un changement climatique dans les heures qui suivent. De toute façon, les soldats devraient se battrent avec ce temps humides, avec les vetements boueux, et les cheveux degoulinant.

Attendant l'ennemi, il réencocha sa fleche pour detendre son bras, mais toujours pret a tirer, en cas ou les bandits devraient attaquer...


quirin a écrit:
Quirin chevauchait toujours au côté de Ben, les yeux furetant partout, prêt à offrir un rempart à l'archer de son bouclier, voir de son corps, il savait quels dégats Ben pouvait infliger avec son arc, il était bien décidé à lui offrir toute la protection possible.

Lorsque le capitane arriva à leur hauteur et leur assigna leur position, il envoya Canaille en avant, bien que non tueur comme peut l'être Oeil, il savait bien que celui-ci pourrait déceler une présence inamicale

Il voyait son compagnon le regard aiguisé, les muscles tendus, prêt à décocher une flèche au moindre mouvement suspect, il était confiant, il ne l'avait jamais vu manquer sa cible.


amras a écrit:
Les ordres du capitaine concernant Esca et lui étaient clairs, il se mordit quelque peu la lèvre quand le capitaine demanda à Fauste de les rejoindre, l'idée ne lui plaisant guère. Amras avait servit sous les ordres de Zacharia depuis les débuts de celui ci dans l'armée, et jamais encore, il n'avait mené combats sans lui... Il se redressa, son arc mi-tendu à moitié baissé, et rejoignit en silence Esca et la jeune archère.

La pluie se faisait plus dense, se qui se révélait ici être un avantage pour le trio qui avait à ce faufiler jusqu'a leur cible. Ils se glissèrent ainsi dans les sous bois, faisant bruisser les feuilles trempées, et tentant de rester totalement stable malgré la nature glissante du sol.

Comme si la pluie et le vent ne suffisaient pas, un coup de tonnerre se fit entendre, faisant trembler le sol et un éclair déchira la grisaille du ciel...


(HRP) Fauste, Esca, et moi... suite du RP


Seamus le Taciturne a écrit:
[Arrivant du puy]

Bien que peu aguerrie dans ce domaine, Xandrya avait apporté beaucoup d’attention aux soins qu’elle avait prodigué à la blessure de Seamus. Bien sûr son bras n’avait pas conservé une mobilité optimale pour le maniement de la dague mais il s’en accommoderait fort bien. Peu de temps avant le départ de la tirelire, il s’en était approché et avait récupéré ce dont il aurait certainement besoin plus tard. Chemin faisant, il répara, non sans peine, le trophée qu’il avait ramassé sur le champ de bataille. Il le fit jouer dans sa main gauche et sourit d’un air satisfait.

La pluie plaquait ses cheveux et son bandeau fétiche les empêchaient de venir troubler sa vision. Son lourd manteau de cuir le protégeait cependant efficacement même si de temps en temps une gouttelette s’immisçait sournoisement dans son cou lui tirant un imperceptible frisson répercuté sur l’épée qu’il avait nonchalamment placé dans son dos.
Lentement le convoi avançait et il lui tardait d’arriver à Mende. De deux choses l’unes soit ils pourraient prendre un moment de repos, il sourit à cette idée en repensant à un accueillant épineux, soit ils étaient attendus et l’action était au rendez vous.

La maure pesta une fois de plus. Vivement qu’elle retrouve celui qui lui manquait le plus, elle devenait vraiment imbuvable. La fatigue, le manque, les combats récents lui avaient mis les nerfs à fleur de peau. Il ne ferait pas bon de devoir la combattre dans cet état. Le lourd chariot devenu inutile fut abandonné et ses chevaux récupérés. De fait, la chevauchée se fit plus rapide.

Aicha stoppa net leur progression. Seamus l’oreille aux aguets comprit rapidement la cause de cet arrêt soudain. Des cavaliers arrivaient.. Il pouvait s’agir de marchands ambulants mais mieux valait être prudent. Ses comparses du Clan se mirent immédiatement sur la défensive, certains prenant rapidement position.

Le Taciturne descendit lentement de son cheval, l’attacha à une branche basse dans les sous bois. Il s’avança, courbé, veillant à bien garder le vent de face. Il avait cru entendre des aboiements et des jappements mais le bruit de l’averse ne lui permit pas d’identifier si ces bruits animaliers provenaient de l’avant ou de l’arrière de leur convoi. A la vue de la troupe de l’Ost il se plaqua au sol et évalua les forces en présence. Il encocha un carreau dans l’arbalète du cocher et se tint prêt, son regard alternant rapidement, tantôt vers les soldats, tantôt vers la Maure.
Esprit de la bibliothèque
Aïcha a écrit:
Xandrya l’avait rejoint en avant , Les deux femmes échangèrent quelques mots à voix basse puis celle-ci alla se mettre à couvert avec une poignée d’autres membres. Le groupe se dispersa en silence, tout en restant à proximité les uns des autres. Une autre partie resterait un peu en recul afin de parer à d’éventuelles attaques qui pourraient arriver de l’arrière.

L’eau ruisselait sur l’armure de cuir souple de la jeune maure, faisant adhérer le cuir a sa peau. Aicha passa sa main gantée dans ses cheveux trempés, les envoyant vers l'arrière. Elle s’assura que les dagues étaient bien en place dans son dos et empoigna fermement l’épée courte.

Son regard croisa celui de Seamus, elle lui sourit avant de lui taper un clin d’œil. Il lui avait dit lors de leur départ qu’il ne serait jamais loin… Elle allait pouvoir le vérifier. Quoique … un sourire en coin, elle éperonna légèrement sa monture qui se mit au pas, suivie de près par Halley que Seam avait à l’oeil et quelques autres. Devant, la route semblait tourner, un gros rocher bloquant la vue. Dirigeant sa monture vers la gauche afin d’avoir une meilleur vue, ils avancèrent prudemment, quand devant se confirma le pressentiment… des soldats !!.. Elle ne pouvait pas voir combien ils étaient à cause du virage et du rocher. Resserrant les genoux sur les flancs de l’animal, que la pluie avait rendu lisses sous ses fesses endolories par la monte à cru. La jeune Maure s’avança fièrement sans laisser paraître l’ombre d’une crainte. Les quatre cavaliers partis en éclaireur s’arrêtèrent à quelques mètres.


Holà Soldats… Laisser nous passer et il ne vous sera fait aucun mal. Disant ses mots un sourire narquois se dessina sur les lèvres de la cheftaine. Elle posa le regard sur l’archer qui semblait près à tirer et se tourna vers hecate. Tu crois qu’ils vont avoir le courage et oser nous empêcher de passer ?


benaware a écrit:
Benaware regarda la silhouette sortir de la foret avec plusieurs autres bandits avec lui. Les fourmis commença a l'atteindre dans les doigts, puis dans les bras, il fallait qu'il tire, sinon la cible deviendrait trop imprecise.

Regardant le capitaine d'un bref coup d'oeil, il compris qu'il n'y aurait aucune diplomatie. C'est alors que le vent souffla du coté Est, ce qui deriva l'arc.
Une goutte de sueur et non d'eau vint couler sur le front de l'archer, il recadra la silhouette dans la pointe de l'ame a distance et celui ci decocha. Le trait vola a sa plein puissance, malgré la pluie, malgré le souffle.

La flèche deriva legerement et alla s'abattre sur la cible d'a coté. L'homme ou la femme tomba alors, agonisant surement car le corps bougeaient encore.

Benaware eut un leger sourire au lèvre, et encocha une fleche pour prevenir l'ennemi qu'il n'y aura de négociation...


quirin a écrit:
Quirin s'avançait, la main sur le pomeau de son épée, pour demander leurs identités aux cavaliers, dont l'accouterment ne faisait assurément pas penser à de paisibles voyageurs, lorsque une jeune femme du groupe le héla d'une façon assez... un peu trop même sure d'elle
"Holà Soldats… Laisser nous passer et il ne vous sera fait aucun mal"

Le ton et les mots déplurent fortement au soldat

Holà maraude, ce ne sont assurément point de tel propos qui vous ouvriront la route
La cavalière semblait les regarder d'un air bien insolent et s'il la vit s'adresser à sa voisine un méchant sourire au lèvre, il ne put comprendre ce qu'elle lui disait
à peine avait elle fini de parler à sa voisine qu'il vit celle-ci s'écrouler atteinte d'une flèche tirée par Ben
Après un bref moment de surprise, il se dit que son archer n'avait pas tiré sans raison, et qu'au contraire, expérimenté celui-ci avait du déceler le danger

Il fit se reculer de quelques pas sa monture, et sortie son épée, prêt en découdre, à présent certain, que le geste de Ben, bien qu'assurément justifié, allait attirer une réaction de la part des cavaliers.
peut-être celle de la sagesse qui serait de déposer leurs armes, mais il en éprouvait un gros doute


Seamus le Taciturne a écrit:
Un bruit de succion se fit entendre juste derrière le Taciturne. Se retournant vivement, l’arbalète à la main et se trouva face à face avec le prisonnier en sursis. Le bottes de ce dernier avait émis ce son quasi obscène lorsqu’il se dépêtra d’une flaque de boue. Le regard haineux, Seamus le toisa et siffla

...Voulu me surprendre... ?
...Toujours pas choisi ton camp... ?


Halley lui lança un regard de défi qui déplut profondément au Taciturne mais lui fit un geste explicite sur sa main gauche. Seamus lui désigna du menton un espace tapissé de feuilles mortes. De la main il lui ordonna de s’y coucher et d’observer, tout comme il le fit à son tour.

Derrière eux des bruits de combat s’élevaient déjà. Il chercha des yeux la Flamboyante au milieu du convoi mais ne pu l’apercevoir. Il ferma les yeux un court instant. Plus près de lui, Dame Voilette était en place.
Bohort semblait avoir des difficultés avec son cheval et avait du mettre pied à terre un peu à l’écart. Hécate et la Maure s’avancèrent au milieu de la route. La chef prenait tous les risques bien que ses amis la couvrait de part et d’autre du chemin. Seamus leva les yeux et sourit.

Elle s’adressa aux soldats qui ne semblèrent goûter son ton. L’un d’eux s’avança et répondit tout aussi vertement. Un deuxième mit en joue les deux femmes et sans ciller décocha immédiatement une flèche en pleine poitrine de Hécate. Elle porta sa main sur la flèche profondément fichée dans les chairs dans un rictus d’effroi. Lentement elle glissa de son cheval et tomba lourdement au sol. Son corps fut agité de quelques soubresauts puis s’immobilisa définitivement. Seamus fronça les sourcils en serrant des dents d’entre lesquelles il murmura.


Mouchures de latrines…

Les événements se précipitaient, la pitié n’était pas de mise. Ils l’auraient voulu…
Il regarda en direction de Bohort et le vit toujours affairé. Il claqua de la langue pour appeler discrètement le prisonnier et lui désigna du menton le soldat qui avait répondu à Aicha.

Deux cavaliers se tenaient fièrement derrière les deux premiers soldats. Un homme aisément reconnaissable à sa lance côtoyait de très près une ravissante donzelle. Le lancier semblait vouloir se diriger à son tour vers la Maure. Seamus épaula son arbalète et le prit en ligne de mire. L’ombre d’Iphaé traversa son âme. Depuis ce jour fatal, il haïssait ces armes de lâche qui pouvaient occire à distance. Avoir quelqu’un en joue de la sorte le troublait au plus haut point. Ses mains se crispèrent d’angoisse, de colère, de désespoir. Le trait partit sans qu’il ait eu le temps d’ajuster son tir. Au lieu de stopper la progression du lancier, la fléchette alla se ficher dans la besace de la cavalière dans un bruit mat qui laissa supposer que quelque chose s’y était brisé.

De rage, la Taciturne lança l’arme qu’il ne pourrait jamais plus utiliser. Elle atterrit non loin de Halley.


Halley a écrit:
Empêtré dans une flaque de boue, le jeune captif fatigué de marcher à la suite de ses ravisseurs, se dépatouille bien maladroitement. Il parvint s'en défaire dans un bruit bien peu discret, qui fit sursauté son chien de garde. Ce dernier, de surprise se retourna et mis en jout le jouvenceau.

*ricanement* Alors nerveux mon p'ti sac à purin.

Ne le lâchant pas du regard, Seamus lui désigna un lit de feuille morte. Jeune certes, mais pas sans expérience Halley compris les intentions de sa nourrisse.
Il le vit, pointer son arbalète, puis perçut comme une hésitation qui l'intrigua et l'assassin décocha le trait, encore plus maladroitement que lui en se débattant dans la boue, manquant de blesser une des siens.


*Pouf de rire*, c'est bien parce que vous étiez trois que vous m'avez eut, bande lâche, si tu es aussi adroit à l'épée qu'à l'arbalète, tu airais subit le même sort que le bourru qui à essayer de m'affronter.

Le taciturne, ayant balancer l'arbalète non loin du mercenaire, lança son poing en plein visage du prisonnier, lui faisant enfler instamment la pommette qui chauffait de plus en plus

*Donne m'en l'occasion et moi je te raterais pas enflure.*

Profitant de l'instant ou Seamus se reconcentra sur ce que risquait ses semblables, Halley s'empara de l'armes négligemment délaissée, jeta de la boue au visage de son cerbère et prit la fuite en rebroussant chemin.


Kimera a écrit:
Dans les bosquets

Kim avait suivi le taciturne de près quand celui-ci s'était mis à l'abri des feuillages touffus de la foret, elle lui jeta un regard alors que son fardot humain faisant un boucan de tout les diables en secouant la tête les yeux au ciel.

Et bah on est pas rendu avec un corniaud pareil songea t-elle en soupirant.

Observant la cheftaine hautaine, elle la vit user de son ton arrogant fâce à plusieurs soldats qui se dressaient en plein passage.

Pfff... M'étonnes même pas... Une fleche perdue, allez une fleche perdue... se dit-elle en souriant sur la fin de son souhait sournois.

Souhait réalisé... mais pas la bonne personne, une flèche vient transpercer le coeur de la belle Hécate, pleine cible, pas un hazard, elle était visée par un archer qui connaissait son art à moins qu'il ait loupé l'autre faisant mouche quand même.

Ouillo... Ca rigoles pu... marmonna la chapeautée en se redressant avant de poser un genou à terre bandant la corde de son arc après avoir encocher une flèche.

Celui qui avait tiré était, à n'en pas douter, sur sa droite tapis quelque part vu l'arrivée de la flèche, mais où...
Les soldats sur le chemin, trop dangereux, même si tentant, mais elle aurait risqué de ne pas atteindre sa cible qui aurait sans doute devié "involontairement" vers les miches de la Maure.

Doucement elle balança un caillou à Seamus qui décocha son carreau allant se ficher n'importe où sauf là où il avait dut viser, coincidence ou non elle n'aurait su le dire... Il lança son arme de rage à priori, l'autre chien galeux s'empressa de l'attraper et de filer avec...
Kim lança un regard à l'homme au bandeau en visant le prisonnier qui s'évadait de son arc, attendant un accord tacite pour envoyer sa fleche sur le fuyard....
Esprit de la bibliothèque
zacharia a écrit:
Zacharia vit arriver les jeunes femmes. Il resserra la main gauche sur ses rênes, raccourcissant la prise. Il sent Monstro se tendre, prêt à charger immédiatement. L'inconvénient des destrier de guerre. On lui avait dit en lui remettant la bête. Un énorme destrier frison entraîné au combat. Nerveux comme pas deux. Du genre à vous écrabouiller la caboche pour voir de quelle couleur elle est, des fois qu'elle serait verte et qu'il pourrait vous boulotter. Il sent les muscles du cou jouer sous lui alors qu'il se penche en avant.

La maure stoppe sa monture. une énorme bête elle aussi. Mais la drôlesse monte à cru.. Etrange... Si son accoutrement et la simple épée courte qu'elle empoignait pouvait laisser subsister quelques doutes, aussi minimes soient-ils, sur son identité ses paroles celèrent l'issue de la rencontre. Le capitaine abaissa d'un même mouvement la visière de son casque et sa lance, furieux. S'ils croyaient les impressionner...

Une flèche passe à ses côtés. Une des cibles tombe alors qu'il éperonne sa monture qui pousse un hénnissement furieux. Tant mieux, il n'a plus l'embarras du choix désormais.
Il sent plus qu'il ne voit un carreaux passer à côté de lui. Aucun cri derrière lui, la cible était soit morte, soit indemne. Il préfère ne pas penser au pire au moment ou il arrive sur leur chef.

Alors que Monstro martèle le chemin, faisant presque trembler le sol, projetant des mottes de terres humides aux alentours, il se met en position, presque debout sur ses étriers, calé dans sa selle. Le coude collé au corps, la hampe de la lance sous l'aisselle, sa lance devient le prolongement de son corps, soudé au cheval. Sa main gauche rapproche son écu près de lui, l'animal n'ayant pas besoin d'être dirigé pour une charge. La distance n'est pas assez importante pour qu'il donne sa pleine puissance, mais sa cavalière devait elle au moins manquer de poids.

Zac pense qu'elle va essayer de rompre, voir de faire tourner bride à sa monture, ou au moins de tenter de l'esquiver sur les côtés. Auquel cas son poids et la puissance de sa monture les enverrais bouler au loin. Elle lance elle aussi sa monture... en avant. Folie, pense-t-il, elle n'a aucune chance, privée de selle. Sentant le coup fourré, il abaisse la lance au dernier moment, visant l'encolure du cheval. Si elle pensait être tombée sur un chevalier, elle déchanterait.

Le choc est terrible. Le fer de la lance pénètre dans la poitrine de la monture comme un couteau chauffé à blanc dans une motte de beurre frais. La hampe cogne brutalement contre son bouclier, se plie avant de voler en éclat avant que son bras ne rompt lui aussi, projetant des échardes dans tous les sens dans un fracas de fin du monde. Son destrier vient alors percuter les flancs de la monture adverse, achevant de projeter la monture dans un fracas de chair, de sabots et de sang. Le capitaine manque être désarçonné, mais tiens bon, sa main droite se rattrapant à l'arçon de la selle. Tentant de voir ou se trouve son adversaire en ce moment, il ramène son bouclier près de lui, se tournant en tout sens...


BohortMN a écrit:
Des archers! Il détestait ça! Bohort bondit en selle et talonna brusquement en lâchant la bride. Le cheval bondit au galop, heureux d'avoir un peu d'activité après cette longue marche au pas près du chariot.

Le meilleur moyen de gêner les archers était de se lancer dans le combat au corps à corps. Sur des cibles mobiles avec les ennemis mêlés aux amis, leur tâche était beaucoup plus dure.

Couché sur l'encolure, il fonça sur l'homme qui les avait interpelés.


quirin a écrit:
Bohort VS Quirin

Quirin vit que dans le groupe qui leur faisait face, sousain un cavalier éperonnait son cheval pour leur foncer dessus,, il en était maintenant certin, avec une attitude des plus belliqueuse.

D'un rapide coup d'oeil il s'assura de la position de Ben et comme le capitaine le lui avait ordonné il s'interposa entre le cavalier et son archer.

il était primordial pour lui que son compagnon reste sous sa protection, il se refusait à faillir à sa mission.

Son bouclier bien atttaché à son bras gauche, son épée tenue fermement dans sa main droit, il fit face à l'intrépide, prêt à supporter un choc surement rude

Un sourire se dessina sur son visage, quelle inconsciense de charger un soldat de l'Ost ne put-il s'empècher de penser


benaware a écrit:
Benaware regardait les combats commencer. L'archer tirait alors des traits de fleche mais les chevaux etaient bien trop rapide. Il ne fallait qu'il risque aussi de tuer ou meme de blesser l'un des soldats de l'Ost. Quirin etait en position, protegeant benaware de son bouclier, le tenant de la cuisse a l'epaule, tel est la formation du soldat.

Un homme sur un destrier sortit des bois a son tour et fonça dans la direction des deux soldats a vive alure. Il gagnait de la vitesse a chaque seconde, se raprochant du choc terrible qu'y allait arriver.

Benaware decocha une fleche mais celle ci vint s'abattre sur un morceau d'armure du cheval. Lachant un juron, il redecocha une un trait et celui ci passa a deux pas du destrier.
Se penchant vers Quirin:


- Tu t'occupes de lui, moi je saute sur le coté des qu'il arrive, et tu le tues, c'est la seule chose que je te demande!!!

Attendant l'inevitable, Benaware sauta a quelque seconde du choc. Il se retrouva les genoux dans des buissons epineux.
Le jeune archer reprit son courage et son arc, pres a reprendre le combat, meme s'il etait a decouvert.


Enduril a écrit:
Fichu temps, fichue pluie. Un temps à ne pas mettre un honnête homme dehors. Un de ces fichus temps qu’adorent ces raclures d’In Tenebris. Dès qu’elle l’aurait entre ses mains ce petit malin qui avait osé venir la déranger à Mende, il aurait le droit à un petit échantillon de ce que la colère pouvait lui faire faire.

Distaitement, Enduril caresse le sac qu’elle porte en bandoulière. Elle sent avec un petit sourire les rondeurs des dernières innovations de Klaus. Si les IT avaient apprécié le cadeau de Béziers, celui là… Et là, entre les sachets contenant plantes et charpie, quelques flacons dont un de vitriol romain. Joli cadeau dont elle se fera un plaisir de couvrir lentement le malade qui lui valait ce déplacement. Il se débrouillerait ensuite pour qu’Halleck le reconnaisse.

L’humus de la forêt absorbe l’eau, empêchant les cheveux de glisser. Les sens en alertes, elle voit les hommes de tête faire part d’un danger. Elle revérifie, son équipement est là, à portée de main, tandis que Zac donne ses instructions par geste.

Des femmes apparaissent, mais rien dans leur accoutrement ne laisse paraître de paisibles voyageuses. L’une a un visage typé, assez particulier, il lui fait penser à Djahen et lorsqu’elle prend la parole exigeant le passage et promettant de les épargner, ses peu de doutes s’effacent. Déjà, les choses se précipitent, une des femmes est à terre, touchée en plein cœur par Ben et Zac s’apprête à charger.

C’est à cet instant qu’un carreau d’arbalète se fiche dans son sac. Le bruit qu’elle entend ne lui laisse aucun doute. Le vitriol ! Un inconscient a visé la flaque de vitriol !

Pas de temps à perdre en réflexions, se débarrasser du sac, vite et si possible loin d’eux.

Le rocher ! Derrière ! Elle coupe la bandoulière pour ôter le sac au plus vite, le fait tournoyer pour prendre de l’élan et d’un geste puissant, le lance par-dessus le rocher lançant un grand cri que les anciens, surtout ceux de Béziers et Benaware qui l’avait rencontré à son concours d’inventions pourraient peut être comprendre.


KLAUSSSSS !!!!!!!!!!!

Le sac s’envole et entame la courbe qui le mène par-dessus le rocher. De là où elle est, elle ne peut voir comment la roche est constituée de l’autre côté, mais un choc sourd, le bruit de son attirail qui heurte la pierre la renseigne aussitôt. Le sort en est jeté. Mise à feu enclenchée.

Bénissant le sort qui lui a fait récupérer ce cheval entraîné pour la guerre et habitué au son du canon, elle l’enserre de ses jambes, enroule les rennes autour de ses mains avant de plaquer celles-ci sur ses oreilles et ouvrir sa bouche en grand, rassurée de voir du coin de l’œil que Zac est du bon côté du rocher.

La déflagration est forte, très forte. Quatre bébés de Klaus, avec un dispositif de mise à feu interne, emplis dans le compartiment périphérique de billes de plomb et de poix, balançant des projectiles enflammés, capable de perforer une cible dans un rayon de 15 mètres, un souffle assez puissant pour jeter à terre un cavalier à dix mètres et rendre sourd un moment toute personne se trouvant alentour et ne sachant pas l’attitude à adopter. Il y allait avoir des dégâts, du côté de l’Ost, un peu sans doute, du côté des assaillants, quel que puisse être leur nombre.

Du coin de l’œil, elle cherche déjà le fichu imbécile responsable de ce gâchis, il allait avoir à s’expliquer. Elle sort son épée. Après, elle ira vérifier la taille du cratère au moins mètres de diamètre selon ses estimations Elle transmettra les informations à Djahen.
Esprit de la bibliothèque
Kimera a écrit:
Kimera contre Benaware

Pas de réponse du Taciturne et le fuyard qui s'éloigne, Kimera bande son arc et vise le postérieur du prisonnier...
Un cri de la jeune femme que Seamus a raté, un bruit de bris de verre non loin, la chapeautée ne saisit pas ce qui se dit dans ce cri mais n'augure rien de bon...
Relachement de la corde, jambes qui court à toute allure le plus loin possible et qui attérissent sur le côté du chemin, une déflagration et des petites boules de feu qui volent en tout sens à une vitesse folle.

Qu'est-ce donc que ce prodige, bordel !!!

La surprise passée, les oreilles encore un peu bourdonnantes et l'arc en bandouillière, fleche à la main, Kim observe si les autres ont pu détaller mais ne voit rien.
Se ressaisissant, elle guette vers l'endroit où elle supposait l'archer assassin d'Hécate posté, sourire naissant sur son visage, il est là, à découvert...

Kimmy passe la plume de sa fleche sur sa langue, humidifiée elle a moins de chance de dévier avec la pluie et le vent, avec précaution elle encoche le projectile sur la corde, l'index et le majeur entourant le morceau de bois.
Le visage se rapproche de l'arc, l'oeil se fixe sur la cible alignant la pointe de fer, une lèvre frole la corde lorsque "l'emplumée" l'étire...

La cible est dans sa visée, petit sourire satisfait, les deux doigts libèrent la pression du cordage tendu laissant la flèche filer à toute allure vers l'archer à découvert...

Au revoir.... Dors bien... murmure t-elle en dévoilant ses jolies dents dans un sourire sauvage, les yeux brillants de plaisir à savoir sa pointe se ficher dans la chair du soldat, n'attendant plus que de voir le moment où il s'écroulera dans un cri sourd.


quirin a écrit:
Bohort VS Quirin

Quirin se tenait prêt à la charge de cet inconsient cavalier, il était dans l'attente du moment ou il éperonnerait à son tour son cheval, juste au moment ou il serait trop tard pour son vis à vis, lancé à vive allure pour changer de direction, celui pensant le charger de front ou par sa droite, se retrouverait soudainement sur sa gauche, ce qui permettrai à Quirin tout en seprotégeand de son bouclier, de le frappé de toute ses forces avec son épée

Le soldat avait déjà raccourci ses rènes au plus court, ne les tenant que de sa main gauche afin d'insufler à sa monture la volte nécéssaire, quand une explosion retentit à ses oreillles

Il ne compris pas de suite ce qui lui arrivait, son cheval effrayé se cabrant le désarçonna, ce qui peut-être lui sauva la vie à moins que ce ne soit celle de Ben, alors que devenu fou le cheval enchainait ruades sur ruades, il vit une flèche venir se ficher dans une des protections de cuir dont il était pourvu.

Plus un son ne parvenait aux oreilles du soldat, mais au moins il se retrouvait sur le plancher des vaches, ce qui est quand même le terrain préféré d'un fantassin. Il ne ressentait aucune douleur à part un bourdonnement dans les oreilles, une odeur légèrement àcre lui piquait la gorge, surement rien, peut-être du au nuage de fumée et poussière qui s'était formé lui empechant de voir ou se trouvait précisement son ennemi... peut-être celui-ci avait-il subit le même sort ...

Il ramassa son épée tombée heureusement à ses pieds, le bouclier lui n'ayant pas bougé de son bras


Seamus le Taciturne a écrit:
Le prisonnier n’avait pas manqué de remarquer le moment de faiblesse du Taciturne. Depuis quelques jours, lorsqu’il était question d’Iphaé, Seamus devenait d’une transparence rare. Les remparts qu’il avait bâti autour de son passé cédaient peu à peu. Il en connaissait la cause même s’il se refusait de l’admettre. Par contre son hésitation aurait pu lui être fatale s’ils n’avaient pris soin de désarmer le prisonnier et de laisser son attirail à la chariote abandonnée.

Halley le narguait, d’un bond Seamus se releva en mettant la main sur le pommeau de son épée dans le dos. Nouvelle hésitation : les ordres. Le Taciturne soupira : il n’était pas temps de déplaire. Renonçant à son dessein décapitatoire, il lui envoya son poing en pleine face.

Un cri retentit sur le chemin. Seamus crut y reconnaître un prénom mais sans en être sûr


Klaus !!!!

Le Taciturne tourna vivement la tête, mouvement que le prisonnier mit à profit pour lui balancer une poignée de boue en pleine face. Il repartit ensuite dans la direction d’où ils venaient tout en ayant soin de couper à travers le dense sous bois afin d’éviter les combats à l’arrière du convoi. Pestant de ne pouvoir lui crier sa haine, le Taciturne murmura

...tu va souffrir…
...sais pas quand...
...mais tu va souffrir...


Une agitation extraordinaire régnait sur le chemin. La cavalière dont Seamus avait involontairement atteint la besace semblait prise de panique. Elle finit par faire tournoyer sa sacoche et de la lancer le plus loin possible derrière un rocher comme s’il s’agissait d’une bombe.

Une explosion inimaginable retentit, faisant cesser pour un très court instant tous les combats en cours. Des morceaux de pierre, des éclats de bois et pas mal de boue furent projetés dans toutes les directions. Quelques petites billes enflammées parvinrent à franchir la barrière constituée par le rocher derrière lequel l’artificière en herbe avait lancé sa machine infernale. Le lancier fut atteint par une de ces billes, son bouclier le protégeant par une chance qu’il n’aurait plus longtemps. Le choc cependant semblait avoir suffit à le déstabiliser, à le déconcentrer du combat qu’il menait avec la Maure.

Constellée de taches de boue, la cavalière semblait hors d’elle. Un sourire torve vint se dessiner lentement sur les lèvres du Taciturne. Elle était mûre, échauffée à souhait.

Il s’avança en rampant vers le bord du chemin et avisa une solide branche à faible hauteur. La cavalière partie constater les dégâts de son engin diabolique lui tournait les dos. Seamus en profita pour rejoindre la branche qu’il venait de repérer et pour saisir l’une de ses dagues cachée dans ses bottes.
La soldate avait empoigné son épée et guida son destrier dans un lent mouvement circulaire, scrutant les sous bois pour retrouver celui qui avait violemment contrecarré ses plans.
Du haut de son cheval massif, elle portait son regard à quelque distance de là or que son opposant était tout proche. Seamus attendit le moment propice pour se ruer sur la croupe de l’animal et de s’accoler à celle de la militaire un bref instant surprise. Enroulant son bras autour de sa taille, il lui plaqua le tranchant de sa dague sous la gorge en murmurant.


...Ton épée...
...Lache..
...sinon...


Il accentua le pression de la lame sur la peau du cou qui se blanchit à son contact.


benaware a écrit:
Benaware contre Kimera

La pluie continuait de tomber quand il ré-armait une fleche sur le cavalier. Il lança le trait qui vint attérir a coté de son adversaire a cheval à cause d'un bruit derangeant sa concentration et sa visée.
Il faisait calme quand le bruit d'un décochement de flèche vint partir à toute vitesse sur le jeune archer.

D'un moment a l'autre, le trait se figea d'un les côtes de l'archer, ou le sang commença à couler abondemment. L'amure en cuir n'avait pas résisté, mais ralentit légèrement la pointe d'acier. Benaware tomba un genoux à terre, regardant l'archer ennemi sortis de nul part ayant un sourir au lèvre.

Benaware se ratrapa a une main, et marcha presque a quatre pattes jusqu'a un tronc d'arbre où il s'assit pour enlever la flèche. Il prit une longue inspiration et tira dessus. Benaware lacha un cris de terreur et des larmes apparurent sur son visage sale.
Il déchira un morceau de son maillot grace a sa fine épée et l'acrocha rapidement pour eviter que le sang ne coule trop.

Il mit une minute a se remettre debout, heureusement l'archer ennemi n'ayant pas eu le reflexe de l'achever directement. Il ramassa son arc et son carquois, prit une fleche et visa l'archer ennemi. Ils se virent les deux dans le viseur, quand Benaware remarqua que c'etait....une femme.


-Ah sal****** de bandit! se murmura t'il avant de lacher le trait qui atterit au pied de l'ennemi.

Puis il se recacha derriere l'arbre avant de lui crier:

-Bon ecoute!!! Ce n'est pas un bandit comme toi qui va m'apprendre a tirer!! Alors, je te laisse ta chance ma mignonne, deposes tes armes et rends toi, et je te promet que tu ne sera pas mise a mort!!!!

Puis il attendit la reponse de la femme.


Aïcha a écrit:
[Aïcha Vs Zackaria]




Un sifflement se fit entendre, Aicha n’entendit que la plainte étouffée de sa voisine, le bruis sourd d’une masse inerte qui s’effondrait au sol. Sa monture piaffa, s’énervant entrent ses cuisses, la maure eut peine à calmer le destrier. Ses yeux se rétrécir se fixant sur le groupe qui leur faisait face. Il n’y avait pas place a discussion. Ils avaient décidé de passer et ils passeraient coûte que coûte. Elle fixa son regard sur le soldat qui fonçait vers elle resserrant les cuisses sur les flancs détremper de la bête elle enroula les guides autour de sa main et agrippa la crinière de l’étalon, tentant de s’assurer meilleur stabilité. Tenant fermement son épée de l’autre main elle fonça droit devant… pure folie certainement dictée par la rage aveugle qui bouillonnait en elle et cette détermination d’en finir et de rejoindre le manoir.

Au moment ou il arrivait à proximité la jeune maure se relevait se campant sur ses genoux prêts a paré la lance et a bondir sur lui. Mais contre toute attente il baissa la pointe qui percutant violemment le poitrail de sa monture. Un bruit atroce un hennissement douloureux la bête se souleva sous l’impacte. Un réflexe de guerrière expérimenté ou une chance de tous les diables, mais elle poussa fortement sur ses jambes s’élevant dans un interminable vol plané. La force de l’impact lui arracha l’épée des mains qui tourbillonna dans les airs, pour aller retomber plusieurs mètre derrière elle…Elle émit une plainte étouffée quand son corps s’écrasa au sol, plainte qui fut couverte par une déflagration impressionnante, assourdissante, qui fit trembler le sol sous leurs pieds . Elle mit un moment à reprendre ses esprits étendus dans la boue les oreilles bourdonnantes, le souffle coupé. Elle se releva péniblement, posant les mains sur ses genoux le temps de reprendre son souffle. Son épée avait disparu, mais ce chien de soldat était toujours en selle à quelques pas d’elle.

Aicha était a quelques mètres de la dépouille de ce qui fut sa monture. Elle restait immobile un genou et les mains au sol, tel un loup guettant sa proie, elle attendait le bon moment celui ou il serait assé près et lui tournerait le dos.

La boue vola sous sa foulée quand elle chargea vers son assaillant, Courant aussi vite qu’elle le put, prenant de l’élan, déterminée, elle bondit. Posant un pied sur la carcasse de l’étalon, elle s’en servit comme d’un tremplin et se projeta sur lui. L’empoignant a bras le corps elle de désarçonna. Ils s’écrasèrent au sol tout les deux et roulèrent un peu plus loin…. Se dégageant de lui elle pivota sur elle-même et se remis rapidement sur pied. Essuyant la boue et l’eau qui coulait sur son visage du revers de la main, elle empoigna les deux dagues qui était fixé à son dos.

Haletante, sa poitrine se soulevait rapidement. Le corps incliné vers lui, les genoux légèrement fléchi. Elle lui sourit, provocante, et lentement, entrepris de tourner autour de l’homme. Féline, elle ne le quitta pas des yeux tentant d’anticiper son prochain mouvement, de déceler une faille et de s’y engouffrer.


Allez qu'est-ce que t'attend ? .... il faut que je vienne te chercher...
Esprit de la bibliothèque
BohortMN a écrit:
Quirin vs Bohort

Son adversaire semblait déterminé et l'attendait de pied ferme... le choc semblait inévitable lorsque l’explosion retentit, dans un fracas épouvantable. Le cheval fit un écart violent et il se retrouva à terre avec son cavalier. Il se releva aussitôt pour s’enfuir, paniqué, manquant le piétiner au passage.

Bohort releva la tête… la fumée se dissipait lentement et les débris avaient fini de pleuvoir autour d’eux. Il vit l’homme se relever à quelque pas de lui et en fit autant. Il le dévisagea, le regard sans expression. Sa colère était tombée. L’archer semblait hors d’état de nuire. Il tira lentement son épée hors du fourreau, résigné, et pris une dague dans la main gauche. Ce jeune soldat faisait son devoir… Il attendit, sans se mettre en garde, les bras baissés, les armes pendant dans ses mains.


quirin a écrit:
Quirin VS Bohort


Le nuage se dissipant, Quirin aperçu son adversaire à quelques pas de lui, et pas dans une meilleure posture, ce qui n'aurait pu que lui attirer un sourire si ce n'était l'arbalète qu'il vit un bref instant sur le dos de son ennemi.

se relevant presque en même temps leur regards se croisèrent, ce qui surpris Quirin fut l'absence de haine dans les yeux de son vis à vis, ce n'était pas non plus un regard de peur, l'on sentait le courage mais avec une sorte de fatalité.

Brièvement Quirin pensa que cet homme était seulement dans le mauvais camp, il était brigand, tout comme il aurait pu être soldat, mauvaises circonstances de la vie peut-être

Il chassa très vite cette pensée, pour revenir à l'arbalète, il devait absolument amener l'autre à croiser le fer et ne point lui laisser le temps de se servir de son arme, en quelques enjambées il se trouva à distance de lame de son adversaire, celui-ci n'avait pas cillé démontrant un grand sang froid

Brigand ! je vois bien que tu n'es pas comme ces furies que tu accompagnes, ne commet pas l'irréparable, déposes les armes, et il ne te sera fait aucun mal, résistes et tu connaitras le même funeste sort que tes compagnons


Kimera a écrit:
Kimera contre Benaware

L'archère crut voir sa flèche atterir dans les protections d'un cheval mais se rendit compte qu'elle s'était fourvoyée en apercevant le soldat qu'elle visait tomber à genoux en se tenant le flanc.

Touché... sourit-elle ne pensant pas le voir se relever.

Il regarda dans sa direction, le regard surpris, sans doute ne s'attendait-il pas à un congénère d'arme parmi les membres du Clan, et pourtant... Kim jubila de le voir ramper à genoux pour se cacher à l'abri d'un arbre et calmement rentra de nouveau dans la foret en remettant son arc sur son dos.
Sourire mesquin et satisfait aux lèvres, elle avança prudemment, mais avec une certaine non chalance vers l'endroit où elle savait le soldat caché.

En s'approchant, elle entendit un cri de douleur, son mélodieux à ses oreilles, elle savait qu'il ne pouvait l'avoir fait passer en l'enfonçant pour qu'elle traverse vu l'endroit où la flèche s'était plantée.
Obligé de la tirer, faisant encore plus de ravage avec la pointe que lorsqu'elle était entrée, meurtrissant davantage les chairs, un frisson jubilatoire à ce chant douloureux parcouru son échine, remontant jusqu'à son sourire perfide.

Vas-y... J'adore quand tu hurles... murmura t-elle pour elle même le regard pétillant.

Kimera arrivait maintenant à proximité de l'arbre, il semblait s'être relevé, ce qui laissait supposer qu'il était assez costaud, apercevant un mouvement, Kimmy remis son arc en position encochant immédiatement une fleche.
Le soldat apparu devant elle, Oeil en visée, leurs regards se croisèrent, le soldat eu l'air destabilisé d'avoir à faire à une femme, tout du moins surpris.
Kimera en profita pour décocher sa flèche, le soldat en faisant de meme envoya la sienne trop rapidement qui vint atterir au pied de l'emplumée, alors qu'il retournait vite derrière son arbre, le projectile de Kim mourrant derrière dans les sous-bois.

Arhhh... Manqué... grogna t-elle en soupirant.

La voix de l'homme s'eleva de derrière son arbre, proposant un compromis, en l'appellant ma mignonne, mais pour qui il se prennait celui-ci, Kimera allait se charger de lui faire comprendre.

Dis donc, tu marchandes mais t'es pas franchement en position y me sembles !!!
Qui est planqué derrière un arbre ???
Tu veux que je deposes les armes en échange d'un emprisonnement tu reves tout éveillé ma parole !!!
Et tes sobriquets à la noix tu te les gardes, suis mignonne soit mais pas "ta" mignonne !!!
Bon tu sors de ton trou ou je viens te chercher !!!


Tout en lui parlant pour couvrir le bruit de ses pas sur les feuillages humides, Kimera, vicieuse, avait rangé son arc et son carquois sur son dos, pour prendre son arbalete crochée à sa ceinture, dans un combat de proximité, c'etait plus pratique et surtout plus rapide.
Glissant derrière l'arbre, de l'autre coté de l'endroit où elle se situait, elle eu la chance de le trouver tourner sur le côté guettant pour pouvoir tirer de nouveau sans doute.

Sourire perfide, regard vicieux caché par sa voilette que seul le brillant de son oeil dévoilait, la chapeauté, tapote sur l'épaule du soldat en le visant de son carreau armé.

Bouh...


benaware a écrit:
Benaware vs Kimera

Benaware sentait le calme absolue, quand il réarmat une flèche. Il se tourna lentement sur le coté et regarda sa cible qui n'était pas a sa place. Il se tourna donc pour la chercher quand son inconnue l'intercepta derriere.

Sur le coup, Benaware comprit que le bandit utilisait un de ses meilleurs arts : la discrétion. La lacheté est aussi l'un de leur principe, mais la, c'est le soldat qui en aurait bien eut besoin. Mais il y a une règle, c'est l'honneur de servir le languedoc. En une fraction de seconde, il repassa dans sa tete les techniques d'entrainements, ainsi que ses frères d'armes. Benaware allait tenter sa vie.

Il ferma les yeux et chuta par terre en mettant la main droite pour se retenir. La bandit, surprise par l'évenement, tira le carreau d'arbalète
qui se planta dans le tronc d'arbre. Benaware en profita pour se relever en prenant appuie sur elle et lui lança son point de toute sa force dans la figure, sur la joue droite. Elle recula de plusieur pas.

Le soldat sortit sa fine épée, regardant ensuite sa prochaine victime desarmée, sans aucune arme au corps a corps.


-T'es foutu, cette fois, rends toi, tu m'as enlevé toute galenterie, alors je te ferai pas de cadeau.

Benaware garda sa vision sur la jeune femme, et l'observa. Elle était "jeune", tres belle, avait des yeux terrifiants remplis de haine a premiere vue. La tueuse portait un chapeau avec une voilette. Un tatouage était imprimé sur sa joue, a coté du bleu que lui avait infligé le soldat de l'Ost.

- Jolie tatouage, on te la fait en hommage a quoi?

Benaware la provoquait, pour la faire enrager dans cette situation défavorisante pour elle. Il pointa le bout de son épée...


BohortMN a écrit:
Quirin VS Bohort

Le soldat cherchait le combat au corps à corps. Il devait penser que c'était là qu'il avait les meilleurs chances, car son assaut ne semblait ni désespéré, ni animé d'une quelconque rage.

Avant qu’il n’arrive sur lui, Bohort siffla le cheval. Les lames se choquèrent dans un bruit métallique. Le soldat avec expérience portait ses coups de loin, évitant de se mettre à portée de la dague. Bohort parait ses attaques, sur la défensive, en essayant au contraire de se rapprocher, et en s’orientant pour voir si sa monture avait récupéré de sa frayeur et répondait à son appel.

La garde de son épée bloqua une puissante attaque et sa dague fendit l’air en direction de la poitrine. Le soldat avait commis une erreur sur cette attaque, mais il la répara dans une réflexe foudroyant en se jetant en avant au lieu de reculer et en le bousculant de son bouclier.

A nouveau ils se faisaient face. Bohort eut un sourire cruel et moqueur.


Et qu’est ce qui te fait penser que c’est moi ou mes compagnons qui perdrons la vie dans ce combat ?


BohortMN a écrit:
Quirin VS Bohort

Le soldat cherchait le combat au corps à corps. Il devait penser que c'était là qu'il avait les meilleurs chances, car son assaut ne semblait ni désespéré, ni animé d'une quelconque rage.

Avant qu’il n’arrive sur lui, Bohort siffla le cheval. Les lames se choquèrent dans un bruit métallique. Le soldat avec expérience portait ses coups de loin, évitant de se mettre à portée de la dague. Bohort parait ses attaques, sur la défensive, en essayant au contraire de se rapprocher, et en s’orientant pour voir si sa monture avait récupéré de sa frayeur et répondait à son appel.

La garde de son épée bloqua une puissante attaque et sa dague fendit l’air en direction de la poitrine. Le soldat avait commis une erreur sur cette attaque, mais il la répara dans une réflexe foudroyant en se jetant en avant au lieu de reculer et en le bousculant de son bouclier.

A nouveau ils se faisaient face. Bohort eut un sourire cruel et moqueur.


Et qu’est ce qui te fait penser que c’est moi ou mes compagnons qui perdrons la vie dans ce combat ?
Esprit de la bibliothèque
quirin a écrit:
Quirin VS Bohort
Quirin se rendit compte que le gredin avait de bons réflexes, seul le souvenir de la scène macabre qu'ils avaient découvert quelques temps auparavant l'empêchait d'éprouver du respect pour le combattant.

Il se rendit vite compte de son erreur, heureusement son bouclier était là pour parer le coup
Ainsi donc tu choisis la voie de la déraison et veux te battre

Il vit son ennemi siffler son cheval qui semblait s'être calmé
à moins que tu ne veuilles sauver ta vie que pour t'enfuir

l'interrogation du brigand amena un sourire sur ces lêvres
Pourquoi vous ne pouvez que perdre.... Aristote veille sur nous et tu vas en avoir la preuve

Disant cela le soldat recule son bras armé pour lui donner de l'élan, de nouveau son ennemi est prompt à parer le coup, croisant sa dague et son épée,moins efficace toutefois que la précédente sa défense ne fait que dévier le coup qui vient lui entailler l'épaule
Ton premier sang s'écoule, il ne tient qu'à toi que ce soit le dernier.


Enduril a écrit:
L’odeur acre et soufrée de la poudre flotte dans les airs et lui pique un peu les narines tandis qu’un silence se fait, uniquement rompu par des hennissements de peur et de douleur.

Rassurée sur Zac, Enduril fait rapidement le tour du rocher, voulant vérifier si l’explosion a fait des victimes, le reste des dégâts, elle verra plus tard.

Pour l’instant, essayer de retrouver l’inconscient responsable de ça.

Lentement, elle commence ses recherches, son regard fouillant chaque zone d’ombre pouvant cacher un homme.

Un bruissement, un glissement, un choc.

A peine a t ‘elle eut le temps d’attraper l’une des courtes lames fixées à l’encolure de sa monture, qu’un corps se presse contre le sien. Un remugle de corps mal lavé, de sueur et de sang agresse son odorat. Une lame est appuyée avec force sur sa gorge tandis que d’un discours hachuré, une voix masculine lui demande de lâcher son épée.

Une seule pensée lui traverse l’esprit. Cet homme pense s’attaquer à un simple voyageur ? Il n’a pas remarqué la tenue d’un sergent de l’Ost, prévôt de surcroît ? Certes, elle avait la fichue manie de ne pas porter son casque en permanence, mais son camail…

La pression néanmoins est forte, mais elle ne prend pas le temps de réfléchir. Instinct, entraînement et réflexes font leur office.

D’un geste brusque, elle penche la tête en avant puis la bascule avec force en arrière, espérant que son adversaire serait assez grand pour se prendre le coup en pleine face.

Dans le même temps, elle plante la lame qu’elle tient de sa main gauche dans ce qu’elle espère être une cuisse avant, d’un serrement de jambe et d’un coup de talon bien appliqué, de donner l’ordre à sa monture d’attaquer par l’avant, la faisant se cabrer tandis qu’elle attrape vivement l’arçon de sa selle pour ne pas démonter, espérant que son assaillant lâche prise et choit rapidement au sol.

Pendant que la pression sur son cou, amplifiée par le mouvement qu’elle a fait pour se libérer de son agresseur se relâche, elle sent les mailles de métal se désincruster de sa peau et avale une grande goulée d’air dans sa gorge douloureuse.


Seamus le Taciturne a écrit:
Tenant tant bien que mal son opposante par la taille de son bras blessé, Seamus resserrait son étreinte avec un rictus douloureux.
La lame de sa dague émit un son inhabituel. Au lieu du doux crissement des chairs s’écartant respectueusement au passage de son tranchant, celle-ci exprima un grincement métallique qui fit froncer les yeux du Taciturne. Il avait été aveuglé par sa haine atavique de la soldatesque, ainsi que par la fatigue des derniers événements couplée à la douleur lancinante de son avant bras. Sa lame rencontrait ce qui semblait être le camail réglementaire des officiers de l’Ost. Il accentua cependant la pression non plus pour l’égorger mais au moins pour entraver sa respiration. Le fins anneaux de métal pourraient de toute façon la meurtrir ne fusse que superficiellement.

Il avait à peine terminé de lui murmurer à l’oreille sa dernière menace que la soldate tenta un violent coup de tête arrière en sa direction. Le choc est violent et une douleur à l’épaule fait grimacer le Taciturne. Au même moment le destrier se cabre. Seamus tente de résister à l’appel du sol en s’agrippant de plus belle à la prévote. La pression occasionnée sur sa blessure le rend bien incapable de se maintenir collé aux reins de la belle et le déséquilibre, guidant sa chute sur le côté du cheval. Toujours dans la même foulée, l’ardente cavalière profite pour user de sa main inoccupée pour planter une autre lame dans sa cuisse heureusement protégée par son épais pantalon de cuir. La lame parvient cependant à le percer et à piquer la peau du Taciturne.
Cette dernière attaque a raison de sa résistance et il se laisse glisser en bas du cheval tout en pointant sa dague vers le bas, espérant qu’elle lacérerait bien si pas la prévote au moins sa monture. Il roula rapidement au sol en direction du sous bois afin d’éviter de se faire piétiner par la monture déchaînée de son opposante, mais la suture de Xandrya ne supporta pas le choc.

Assis au sol il la toisa quelque peu hébété lorsqu’un hennissement lui fit tourner la tête en direction du sous bois. Son visage fut traversé par une étincelle de vie. Les choses se déroulaient bien…sauf pour lui…

Il se redressa vivement sans se laisser distraire plus longtemps. Le sang s’écoulait à nouveau abondement de son avant bras et il n’avait d’autre issue que de rompre le combat…

Avant d’essayer de rejoindre son cheval, meurtri de partout il eu un regard noir en direction de la prévote.


…On se reverra…
…En enfer…


Tant bien que mal il remonta sur le destrier qu’il avait pris soin de dissimuler derrière de hauts buissons et prit la fuite, laissant la gloire à celle qui en avait le plus besoin en espérant que la frustration de cette fin de combat soudaine ne la pousse pas à le poursuivre. Equipés comme ils l’étaient, la soldate et sa monture avaient cependant peu de chance de les gagner à la course.
Au loin un éclair rouge innondait l'horizon, le menant à sa suite au point de rendez vous.


zacharia a écrit:
Ce ne fut que lorsque, près du rocher, Zacharia fit fait faire une volte à sa monture qu’il aperçut sa proie, affalée dans la boue. Alors qu’il dégaina son épée dans un chuintement métallique, il entendit la voix d’Enduril hurler le nom honni de son inventeur sans conscience. Il vit, les yeux écarquillés d’horreur, son sac passer au dessus de sa tête pour aller heurter le sommet du rocher dans un bruit ne laissant aucun doute sur l’avenir proche. Très proche. Il ferma les yeux, ouvrit sa visière en ouvrant la bouche, enserrant autant qu’il le pouvait les flancs de Monstro, pas vraiment inquiet pour sa monture, mais plutôt sur le fait que ce dernier n’en profite pour le mordre… Ou pire encore…

L’explosion est terrible. Malgré le rocher entre lui et l’explosion, et le fait qu’il ait les paupières baissées, le flash est aveuglant, et imprime des zones blanches sur sa rétine. Le souffle chaud lui coupe le souffle, lui assèche la gorge et lui roussit presque les sourcils et les quelques mèches qui dépassent de son camail. Mais le plus terrible, c’est le bruit. Avec son heaume il ne peut pas atténuer de ses mains – de toute façon gantelées – le bruit de l’explosion qui résonne dans son casque comme s’il se trouvait sous les cloches de la cathédrale de Montpellier le jour de pâques. Zacharia reste un instant étourdit, alors que le haut du rocher, décapité, ne retombe sur eux en pluie sans autres dommages que de les énerver davantage.

Lorsqu’il reprend ses esprits, c’est pour voie la mauresque s’envoler littéralement vers lui. Le choc est d’une rare violence, et son épée choit au pied de Monstro alors qu’eux boulent à plusieurs mètres de là. Elle se relève d’un bond, saisit ses dagues et haletante, tourne autour de lui ) la recherche de son second souffle.

Le capitaine se relève lentement, sans son bouclier qu’il laisse au sol. Retire la boue de ses gants d’acier d’un geste négligeant, les agitant tranquillement, ne la quittant pas des yeux. Leur bande hétéroclite… Le Languedoc ne comprenait que peu de brigands, et la probabilité pour qu’une deuxième bande soit entre Le Puy et Mende était infime. L’alliance d’agilité et de force de son adversaire montrait qu’elle pouvait aisément se faire passer pour une saltimbanque. Sans répondre à sa provocation, il gronda :


« Ton ami le Ténébris, où est-il ? »

Il n’attend pas la réponse et avance vers elle. Ses dagues n’ont que peu de chance de traverser efficacement sa maille renforcée, à moins d’un coup heureux ou d’atteindre un défaut. Il se penche en avant. Fait passer le poids de son corps sur la pointe des pieds, les mains en avant à la façon d’un lutteur. Elle se jette sur lui, feinte au cœur avec sa première main et porte de la seconde une botte farouche, visant l’œil. Il laisse sa lame courbe riper sur la plaque de poitrine et bloque la deuxième en attrapant sa dague à pleine main.. Acier contre acier… Le côté courbé, plus tranchant qu’ailleurs, pénètre le métal mais est arrêté par la fine couche de maille interne.

Les regards se croisent... Il y lit peut-être de la peur... ou de la haien... mais surtout de la rage. Zac crispe les machoires et alors qu’elle ramène son autre lame en position, lui balance un énorme revers de sa main gantée de métal. Elle est projetée en arrière. Il en profite et s’élance vers elle, lance un bras pour lui saisir le poignet, mais elle effecute un genre de cabriole de danseuse et il la rate. D’un cheveu… Lui rendant bien 20 centimètres et 40 kilos, s’il l’attrape, elle est perdue…


« Où est-il ? »


zacharia a écrit:
Ce ne fut que lorsque, près du rocher, Zacharia fit fait faire une volte à sa monture qu’il aperçut sa proie, affalée dans la boue. Alors qu’il dégaina son épée dans un chuintement métallique, il entendit la voix d’Enduril hurler le nom honni de son inventeur sans conscience. Il vit, les yeux écarquillés d’horreur, son sac passer au dessus de sa tête pour aller heurter le sommet du rocher dans un bruit ne laissant aucun doute sur l’avenir proche. Très proche. Il ferma les yeux, ouvrit sa visière en ouvrant la bouche, enserrant autant qu’il le pouvait les flancs de Monstro, pas vraiment inquiet pour sa monture, mais plutôt sur le fait que ce dernier n’en profite pour le mordre… Ou pire encore…

L’explosion est terrible. Malgré le rocher entre lui et l’explosion, et le fait qu’il ait les paupières baissées, le flash est aveuglant, et imprime des zones blanches sur sa rétine. Le souffle chaud lui coupe le souffle, lui assèche la gorge et lui roussit presque les sourcils et les quelques mèches qui dépassent de son camail. Mais le plus terrible, c’est le bruit. Avec son heaume il ne peut pas atténuer de ses mains – de toute façon gantelées – le bruit de l’explosion qui résonne dans son casque comme s’il se trouvait sous les cloches de la cathédrale de Montpellier le jour de pâques. Zacharia reste un instant étourdit, alors que le haut du rocher, décapité, ne retombe sur eux en pluie sans autres dommages que de les énerver davantage.

Lorsqu’il reprend ses esprits, c’est pour voie la mauresque s’envoler littéralement vers lui. Le choc est d’une rare violence, et son épée choit au pied de Monstro alors qu’eux boulent à plusieurs mètres de là. Elle se relève d’un bond, saisit ses dagues et haletante, tourne autour de lui ) la recherche de son second souffle.

Le capitaine se relève lentement, sans son bouclier qu’il laisse au sol. Retire la boue de ses gants d’acier d’un geste négligeant, les agitant tranquillement, ne la quittant pas des yeux. Leur bande hétéroclite… Le Languedoc ne comprenait que peu de brigands, et la probabilité pour qu’une deuxième bande soit entre Le Puy et Mende était infime. L’alliance d’agilité et de force de son adversaire montrait qu’elle pouvait aisément se faire passer pour une saltimbanque. Sans répondre à sa provocation, il gronda :


« Ton ami le Ténébris, où est-il ? »

Il n’attend pas la réponse et avance vers elle. Ses dagues n’ont que peu de chance de traverser efficacement sa maille renforcée, à moins d’un coup heureux ou d’atteindre un défaut. Il se penche en avant. Fait passer le poids de son corps sur la pointe des pieds, les mains en avant à la façon d’un lutteur. Elle se jette sur lui, feinte au cœur avec sa première main et porte de la seconde une botte farouche, visant l’œil. Il laisse sa lame courbe riper sur la plaque de poitrine et bloque la deuxième en attrapant sa dague à pleine main.. Acier contre acier… Le côté courbé, plus tranchant qu’ailleurs, pénètre le métal mais est arrêté par la fine couche de maille interne.

Les regards se croisent... Il y lit peut-être de la peur... ou de la haien... mais surtout de la rage. Zac crispe les machoires et alors qu’elle ramène son autre lame en position, lui balance un énorme revers de sa main gantée de métal. Elle est projetée en arrière. Il en profite et s’élance vers elle, lance un bras pour lui saisir le poignet, mais elle effecute un genre de cabriole de danseuse et il la rate. D’un cheveu… Lui rendant bien 20 centimètres et 40 kilos, s’il l’attrape, elle est perdue…


« Où est-il ? »


BohortMN a écrit:
Quirin VS Bohort

Une brûlure vive déchire soudain son épaule, il serre les dents. Est-ce seulement le choc du coup ou la lame a-t-elle traversé l’épais cuir ? Il se dégage d’un bond en arrière. Oui, ce sera le dernier sang qu’il versera ici ! Il a d’autres projets que mourir dans cet endroit.

Avec un cri de rage, il soulève son épée et abat une pluie de coups en direction de la tête de son adversaire, qui se protège de son bouclier pour attendre que l’orage passe, en se réjouissant probablement que son adversaire s’épuise dans ces attaques aussi violentes qu’inutiles. Mais ce faisant, il le perd partiellement de vue. Bohort décroche soudain du coté masqué à la vue du soldat et bondit sur son cheval venu à sa rencontre.

Il s’éloigne de plusieurs mètres de son adversaire avant de faire une volte, regardant autour de lui. Il pousse un juron. Il ne peut pas partir en la laissant en si mauvaise posture….


AICHA! VIENS!
Esprit de la bibliothèque
quirin a écrit:
Quirin VS Bohort

Alors que son adversaire fit retentir un cri de rage, ce dernier déchaina toute sa hargne tentant d'atteindre la tête de Quirin, celui se protegea tant bien que mal de son bouclier.

Lorsque la puie de coup cessa, rabaissant son écu il vit que l'homme du clan avait repris sa monture venue à sa rencontre et semblait vouloir s"éloigner.

Se désinteressant de celui qui ne semblait plus être un danger, Quirin chercha son archer des yeux, il vit que celui-ci ne semblait pas en trop mauvaise posture, mais portait out de même une blessure

Le bruit de la bataille faiblissant, il lui sembla entendre un appel au secours,la voix semblait être celle de sa filleule, l'envie d'y courir le submergea, mais il se retint se disant qu'il ne pouvait pas non plus abandonner Ben, et de totue façon il y a Esca et Amras avec Fauste


Kimera a écrit:
Kimera jubilait de tenir l’archer de l’Ost dans sa ligne de mire quand, surprise, elle le vit se laisser chuter à terre, les yeux fermés, au lieu de le voir se retourner comme elle s’y attendait.
Sursautant devant cet effet de style, la chapeautée crispa son doigt sur la gâchette de l’arbalète et laissa le carreau filer droit dans le tronc d’arbre ?

Merdum…. C’est pas vr…

Pas le temps de terminer sa phrase que déjà il prenait appui sur elle en lui lançant son poing serré en plein visage, la faisant vaciller sous l’impact et reculer de plusieurs mètres, après avoir lâcher son arbalète.
Abasourdie par la rapidité d’enchaînement des événements, Kimera regarde son adversaire, en frottant sa joue endolorie, sortir son épée pour la brandir vers elle, et lui parler sur un ton qui était aussi mauvais que son regard était noir.

Un sourire naquit sur son visage teinté d’amusement et de scepticisme, elle… foutue… mais pour qui se prenait-il ?
Fixa son regard couleur d’ébène sur le soldat qu’elle détailla des pieds à la tête.

Bien joué… T’es content tu va ramener une prisonnière à tes chefs !!! lui lança t-elle en riant presque portant ses mains sur son chapeau comme pour se rendre à l’ennemi.

Doucement, son sourire narquois toujours croché aux lèvres, elle sortit du turban de son chapeau un éventail replié et le garda ancré dans sa main en se rapprochant du soldat toujours les mains sur son galurin, elle avait envie de s’amuser un peu.

Alors tu m’attaches ? Je n’ai plus que mon arc et le temps que je le sortes tu m’auras tranché la gorge, c’est facile non !!!

Le soldat commis la pire des erreurs qu’il pouvait faire…. Il évoqua sa « marque » sur un ton hautain, méprisant quasi moqueur, en pointant son épée vers elle.
Le sourire de la belle se figea pour devenir menaçant, le regard noir tuait le soldat sur place, pris d’une colère et d’une rage sans nom, elle se mit à lui hurler dessus.

JAMAIS TU NE PARLES DE CE TATOUAGE SUR CE TON !!! PERSONNE !!!

Une haine de démente s’était emparée d’elle, telle une furie, elle baissa ses mains faisant claquer son éventail qui s’ouvrit grand dévoilant des lames acérées à la place de chacune des branches qui le constituait.
Fonçant sur lui en faisant fit de la lame pointée vers elle, elle brassait l’air avec son arme, donnant un coup de bras dans la main qui tenait l’épée, s’entaillant l’épaule au passage, et d’un geste colérique, elle fit danser l’éventail devant le poitrail de l’archer, lacérant son armure de cuir, en espérant bien lui avoir tailler les chairs aussi…

Continuant tel un loup sur sa proie, Kimera poussa sur cette homme qui avait osé parler de la marque qui la rattacher à son frère mort au Puy, tentant de le faire tomber à terre pour lui trancher la gorge de son arme peu commune.


benaware a écrit:
Benaware regardait la femme s'amuser de ses paroles, elle ne prenait aucune menace au serieux, car elle savait que le soldat ne pensait pas ses mots.
Elle s'approchait de plus en plus, toujours le sourir au lèvre, le regardant droit dans les yeux. Elle avait sortis un evantail, aussi simple qu'il puisse etre.

Mais aux paroles du tatouage sur sa joue, elle fut prise d'une rage terrible, qui étonna dailleur fort bien l'archer, elle ouvra son eventail, et se mit a attaquer de tout les cotés. Son arme tres sophistiquée, commença a entailler l'armure en cuir, faisant des marques sur le corps, mais n'entailla pas la chair. Tandis que l'épée de Benaware fut dérivé, la jeune femme qu'il aurait pensé provoquante, gentil et avec un minimum de bon sens, s'etait transformé en une bete sauvage voulant égorgé sa proie.

L'arme a une main du soldat commença a decrire une trajectoire circulaire pour tenter de calmer les coups de son adversaire, mais celle ci esquiva le coup, et frappa Benaware de son evantail sur la côte deja touché. Il eut un mouvement de recul, essayant de battre en retraite, quand une faille s'ouvrit dans la position de l'ennemi.
Se plaçant sur le coté droit, legerement penché sur sa cote pour la protéger, il tenta un revers au niveau du cou. Il frappa, et la femme esquiva.

Le combat continuait, Benaware parait les principaux coups, ceux du visage et du cou...


Aïcha a écrit:
« Ton ami le Ténébris, où est-il ? »

Il la prenait pour une délatrice !!!! Mais il n’attend pas la réponse, déjà il s’avance vers elle. Poussant un cri sourd, rageur Aïcha fonce vers lui. Elle feint une attaque au cœur de la main gauche au même moment ou la droite fend l’air, la deuxième dague plonge rapidement vers les yeux, un des rares endroits vulnérables du capitaine. Son élan est brutalement arrêté par la force de sa main qui empoigne sa lame dans un crissement métallique à faire grincer les dents. Folle de rage son regard croise celui du militaire.

Elle n’eu pas le temps de ramener l’autre dague en position d’attaque, ni de voir venir la main gantée. Le choc puissant de l’acier contre sa mâchoire la projeta au sol. Une plainte étouffée le souffle coupé, tout devint noir l’espace de quelques secondes. Le goût âcre de son sang se répandit dans sa bouche. Une douleur fulgurante lui martelait le crâne. Elle porta la main à sa bouche, le sang coulait abondamment de sa lèvre fendue. Elle crut entendre son nom au travers des bourdonnements incessants qui ne la quittaient pas depuis l’explosion, mais elle ne commettrait pas l’imprudence de se détourner de lui.

Elle releva le regard haineux vers lui. La rage décuplée par la douleur. Arcand le dos d’un bond, elle tourna sur elle-même et se relève prestement évitant de justesse qu’il ne l’agrippe par un bras. Il voulait toujours savoir ou il était… il pouvait toujours courir, même si elle savait, jamais elle ne serait délatrice, que ce soit pour un membre de son clan ou d’un autre.


Tu voudrais bien le savoir hein…

Tenant toujours ses deux dague elle lui faisait face épongeant la lèvre douloureuse du revers de la main. Elle esquissa un sourire mesquin.

Plutôt crever …. Disant ses mots elle plongea vers lui, bras devant mettant toute l’énergie qu’il lui restait. Sa jambe s’enroula autour de la sienne quand elle le percuta violemment en pleine poitrine, tout en ramenant sa jambe vers elle. Le capitaine empêtré dans son armure perdit pied et s’effondra faisant voler la boue dans laquelle il s’enfonça de quelque centimètre. La maure reprit pied de justesse manquant d’être entraînée dans sa chute, haletant bruyamment. Elle écrasa une de ses mains de son talon l’enfonçant dans la boue. Elle fixa son regard rageur sur lui… quelques gouttes de sang tombèrent et vinrent s’écraser sur la joue du soldat.

Tout …c e…. que.. Nous.. Demandions… c’est… de… continuer… notre.. Route


Halley a écrit:
Halley remontait le chemin qu'il suivit auparavant jusqu'a arrivé à la carriole que la meneuse de mission avait abandonné. Il en fit le tour en vitesse, les chevaux étaient calmes et avaient retrouvés leurs forces en bonne partit.
Il ouvrit la porte, passa la tête à l'intérieur la pièce ambulante. Dans un coin, il aperçut ce qui lui fut confisqué durant son affrontement au Puy. Comme un flash, ses combats repassèrent en sa tête. Il passa sa main sur son torse, plus par nostalgie que par douleur. Sa confrontation avec la belle rousse, ne l'avait laissée insensible.
Le jeune mercenaire, dessina un rictus au coin de sa bouche. Revenant dans le monde réel, il fit un bilan de la situation, de sa situation. Il soupira, pénétra dans le chariot, et reprit ses effets personnels. Il se baissa, ramassa son harnais de cuir et le fixa bien solidement à son torse, sa lame était revenue dans son dos. Puis il reprit ses deux épées courtes et les passa en ceinture. Halley farfouilla dans le bazar qui régnait et décela des dagues de jet de part et d'autres et se les camoufla de part et d'autre de son armure de cuir parsemée de fines plaques d'acier.
Un mouvement de la main relança une légère douleur, sûrement un des vestiges laissé par ce taciturne au même titre que ce lancinent hématome ç sa gorge. En se relevant après s'être enfin équipé sa capuche tomba laissant le mercenaire entrevoir son reflet dans une des vitres avoisinantes. En se reconnaissant, son regard se noircit dangereusement, ses sourcils se froncèrent et il lança son point dans son reflet éparpillant la vitre sur le sol boueux.

Il sortit, se dirigea vers les chevaux et les détela en prenant soin d'en garder un pour lui. Les destriers de l'attelage n'était par prévue pour être monté donc il dû se résigner à monter à cru. Il enfourcha sa monture, bien que maladroitement, se positionna où il fallait pour ne pas gêner l'animal et repartit en direction du son des combats.
Lui même ne sut pourquoi il prenait cette direction au lieu de fuir, comme à son habitude il suivait son instinct et non sa logique.
Esprit de la bibliothèque
Kimera a écrit:
Kimera contre Benaware

Le soldat n’est pas blessé, seul son armure de cuir est entaillée, Kimera rage de ne pas voir le sang coulé des lacérations dans la peau de bête, il se défend par des mouvements de son arme empêchant Kim de frapper comme elle le voudrait.
La chapeautée esquive assez aisément les attaques de son ennemi arrivant à toucher la blessure faite plus tôt par la pointe de sa flèche.

Un mouvement de recul, Kim s’enhardit et attaque en oubliant certaines bases de combat offrant une ouverture au soldat qui essaie de la frapper au cou, entendant la lame sifflée, Kimera a juste le temps de baisser la tête évitant de justesse l’épée qui allait lui trancher la gorge.
Plus énervée que jamais, la jeune femme avance fermement en direction de son adversaire en attaquant le haut du corps qui sont les parties les moins protégées de l’archer qui évite à merveille l’afflux de passages perfides de l’éventail aux lames acérées.

Devenue aveugle à ce qui l’entoure, assourdie par la colère et l’envie de tuer cet homme qui avait eu le malheur de lui faire penser à Barabas et qui paierait pour celui qui l’avait tuer, Kimera continue d’avancer sur le sol glissant… trop glissant…
Son pied ripe sur une plaque de terre devenue boueuse et mobile, la faisant chuter lourdement… Sa tête heurtant un petit rocher perdu au milieu de la foret.

Assommée, Kimera gît, là, inconsciente, son chapeau tombé à cote dévoilant ses traits fins et sa marque qui se macule petit à petit du sang qui s’écoule d’une entaille au front, le choc violent sur le silex ayant légèrement coupé la peau de son crâne.
Malgré la superficialité de cette blessure, le sang coule abondamment… Un souffle continue de s’échapper de ses lèvres, presque imperceptible…


BohortMN a écrit:
Il secoue la tête et soupire… Aïcha n’abandonnera pas ce combat. Il fait à nouveau demi-tour et galope vers les bois pour se mettre à couvert. La route vers Alais n’est pas sûre.

C’est alors qu’il arrive face à l’archer. Surpris par son attitude, il s’arrête devant lui. Celui-ci à reculé pour éviter le cheval. Un regard circulaire permet à Bohort de voir Kimera à terre près de l’endroit où il est passé, un peu en retrait.

Il pose le pied à terre en fixant l’homme qui semble plus avoir envie de retourner au combat que de perdre son temps avec un fuyard et une ennemie hors de combat. Il lui dit calmement.


Je l’emmène avec moi. Nous partons….

Il Soulève Kimera sans le quitter des yeux et réussit à la poser assise en amazone sur la selle, puis à se hisser derrière elle en la maintenant. Heureusement que ce cheval n’est pas trop grand et qu’elle est légère… il doute que l’homme aurait poussé la bonne volonté jusqu’à l’aider.

Après un dernier regard vers lui, il met le cheval au trot d’un pincement du talon et ils disparaissent dans les bois.


benaware a écrit:
Le combat continuait, les deux se fatiguaient rapidement. Mais la femme tatouée avait l'air ivre,elle se battait n'importe comment à en perdre raison. La bandit reculait pas en pas aux attaques de Benaware, et elle se retrouva à un moment sous un tas de feuille mouillé.
Elle glissa et perdit connaissance....son chapeau et sa voilette enlevés.

Benaware mit un genoux a terre, regardant son ennemi vaincu ilégalement, prit son arc alongé sur le coté, le remit sur son épaule, et allongea sa fine lame sur le cou de la femme inconsciente.
Il hésita de l'égorger, la regardant fixement, quand un homme en cheval vint. Benaware recula et baissa son arc en voyant le cavalier s'arreter.
Le bandit ne demanda pas permission de la prendre et la scella difficilement. Le jeune archer prit parole avant qu'ils ne partent.


-Si elle se reveille un jour, dit lui de la part de son ennemi que notre combat n'est pas terminé.

Benaware regarda une derniere fois son ennemi, reperer son visage pour la prochaine fois.
Le cheval partit a vive allure...

Benaware remit son arme dans son fourreau, son arc baissé et entama en trotinant le chemin pour revenir pres des combats...


zacharia a écrit:
Le capitaine avançait vers elle. Elle qui ne voulait pas parler. Il devrait donc la faire parler malgré elle. D’abord l’attraper. Les dagues qu’elle avance vers lui ne feront que retarder l’échéance. Il reste de marbre face à son sourire et se concentre sur le ballet mortel de ses lames. Elle pouvait toujours viser un des points faibles de son armure.

Aussi ne voit-il pas arriver son attaque. Elle fonce vers lui, faisant la seule chose à laquelle il ne s’attendait pas : chercher le corps à corps avec lui. Pour la deuxième fois, elle le percute. Sa jambe d’appui prise, il chute en arrière, lourdement. Il s’agrippe à elle pour l’entraîner dans la chute et la plaquer à lui, mais son gantelet d’acier glisse sur la boue qui recouvre ses bras. Pire, la maure lui bloque la main en appuyant du talon.

Une fois de plus, Zac bénit son armure, qui lui empêche d’avoir les doigts brisés. La femme respire fort, elle a l’air épuisée. Du sang d’une précédente blessure goutte sur son visage, se mêlant à la pluie et à la boue. Alors qu’un goût métallique envahit sa bouche, elle halète, lui pointant ses dagues vers le visage :


« Tout …c e…. que.. Nous.. Demandions… c’est… de… continuer… notre.. Route »

Il fronce les sourcils. S’il n’avait en mémoire le récit que lui a fait Amras du massacre perpétré dans la clairière, il aurait pu avoir une once de pitié. Il lève brutalement la jambe, son genou venant percuter l’arrière de celui de la danseuse. Elle s’abat à califourchon sur lui, les dagues venant vers son visage. Il décale la tête sur le côté, une des lames s’enfonce dans la boue. Il saisit le poignet armé de l’autre de sa main libre. La lame arrive droit vers son œil droit...

S’il la ralentit suffisamment pour la dévier, il ne peut empêcher la lame d’ouvrir la chair fragile de la pommette jusqu'à l’os dans une gerbe de sang vermillon. Hurlant de rage encore plus que de douleur, il dégage sa main gauche pour venir décocher au jugé un crochet du gauche ravageur qui, manquant son visage, atteint l’épaule. Elle dingue sur le côté. Il roule de l’autre se relevant, un morceau de joue pendant presque. Le sang qui gicle de la blessure vient le maculer entièrement. Fini de jouer, cette fois. Vivante c’était mieux. Tant pis. Il dégaine sa dague.


Aïcha a écrit:
Elle se tenait au dessus de lui, haletante. Sa poitrine se soulevant au rythme rapide de sa respiration. Le tonnerre grondait, le vent soufflait de plus en plus fort. L’orage se rapprochant de plus en plus. Elle ne sentait plus les gouttes de pluie qui couraient maintenant le long de sa colonne, transi. Le visage ruisselant, elle fixait son regard défiant à celui du capitaine. Les dagues pointées vers son visage avec la ferme intention de lui refaire le portrait.

Avant qu’elle n’ait repris le souffle qui lui manquait, un puisant coup s’abattit derrière son genou le faisant plier malgré elle. La descente état inévitable la dague plongea ratant les yeux qu’elle visait. Une des lames tranchantes s’enfonça dans la joue avec une facilité étonnante, faisant gicler le sang qui se répandit, chaud sur les doigts de la jeune maure. La deuxième dague filait, allait frapper un coup qui serait mortel, quand la main du capitaine se resserra autour de son poignet, la déviant de sa course elle n’atteignit que l’arcade de sa joue, glissant sur l’os.. Le poing de l’homme s’abattit sur son épaule avec une violence telle, qu’elle serait morte sur le coup s’il avait atteint a la tempe. Aïcha fut presque projeté, s’affaissant dans une flaque d’eau. À peine eut-elle touché le sol, qu’elle se relevait vacillante, légèrement étourdit.

Son regard se posa sur le visage ensanglanté du capitaine, ses yeux croisèrent l’espace de quelques secondes le regard haineux de l’homme, un frisson glacé lui parcourut le corps. La douleur semblait avoir décuplé sa détermination, une promesse de mort se lisait dans ses yeux. Elle regarda frénétiquement autour d’elle, les autres semblaient s’en être tirés.. Aïcha recula lentement, voulant mettre de la distance entre elle et le capitaine qui avait dégainé sa dague et s’avançait vers elle….

Un cheval approchait rapidement alors qu’elle reculait toujours vers la forêt, le cœur battant, osant à peine le quitter des yeux. Elle retint son souffle aux aguets, espérant que le cavalier soit un des leurs…
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