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[RP] Le vieux loup croquera-t-il le poussin?

Hans
[Dans une auberge du centre de Bourges]


Assis dans sa chambre, le lochois d'origine germanique rêvasse, ou rumine plutôt. Des jours, des semaines qu'il est bloqué ici, dans ce bled atroce, et l'inactivité lui pèse dangereusement. Sa convalescence sera bientôt terminée, mais les médicastres lui interdisent toujours de prendre la route, et les derniers moments paraissent interminables...
Voilà quelques temps déjà que le vieux guerrier a quitté le domaine accueillant de Dame Floryne, ne voulant pas abuser trop longuement de son hospitalité, et préférant s'installer à Bourges même en compagnie de sa petite famille. Hum petite au sens large en fait... épouse, marmaille au grand complet, nourrice, belle-mère... Hans est plutôt bien entouré finalement. Mais le gros problème avec cette citée, si on excepte le fait que ce soit naturellement un lieu pourri bien entendu, c'est le trop grand nombre de berrichons qui s'y concentrent en ces lendemains de guerre. Si quelques rares exceptions peuvent se révéler de compagnie agréable, ou du moins acceptable, beaucoup passent leur temps à geindre, à vociférer en place publique et à s'obstiner dans leurs erreurs. Alors oui la guerre c'est moche, et l'occupation ça ne doit pas être la joie, mais diantre! Ne peuvent-ils pas souffrir en silence un peu?

Surtout que le chef charismatique de ce peuple de moutons arriérés a refait surface récemment, trainant sa carcasse velue en place publique pour distribuer quelques bons mots ou simplement afficher son insupportable trombine.

Et là... doucement... une pensée fugace commence à faire son chemin et à prendre forme dans l'esprit d'un germain légèrement embrumé par sa liqueur matinale. Il se revoit au Lapin à trois pattes à Loches, en compagnie de sa femme, de sa "douce" tavernière, et d'une grappe éparse de Sentinelles, en train de tous trinquer et se projeter vers leur future campagne triomphante dans le Berry. Et il se remémore également le but principal de tout ce déploiement de forces et de cette migration automnale vers le sud-est, un objectif trop rapidement mis de côté par les politiques de l'Alliance du Centre qui ont repris la main dès que les lames ont regagné leurs fourreaux. Le Poilu... habile mais abjecte architecte de l'ombre, sorte de croque-mitaine dont on ressort facilement le nom pour justifier tous les maux, mais qui effectivement est très loin d'être blanc et innocent, surtout du point de vue du tourangeau d'adoption.
Le Poilu donc... ils sont venus pour lui à la base, pour détruire ses armées et avoir sa tête, d'une manière ou d'une autre, mais depuis la fin du conflit, les choses semblent avoir salement dérivé, alors même qu'il a pourtant été déclaré félon par le Roy. Il y a fort à parier que peu de choses changent sur le long terme finalement. Une nouvelle guerre pour pas grand chose en somme...

Mais alors que l'idée vagabonde toujours entre les deux hémisphères du maître d'armes, une sorte de demi-sourire satisfait s'imprime sur son visage. Celui-ci prend alors un petit air énigmatique, annonciateur pour ceux qui l'ont déjà observé de... et bien, disons le clairement, d'une connerie!

Qui sont donc ces médicastres pour lui interdire de bouger ou de soulever une épée? Qu'ils aillent au diable! Son dos tiraille encore un peu? La blessure risquerait de se rouvrir? Baste! Il n'est pas dit qu'Hans Hoggendaffen restera allongé en se tournant les pouces alors qu'une occasion alléchante se présente à lui.

Car après tout... après cette villégiature forcée et ce long séjour touristique dans la capitale berrichonne, il faut bien songer à ramener un souvenir n'est-ce pas?
Il ne peut pas partir ainsi. S'éclipser sans un bruit, sans un cri? Nan... ça manque décidément trop de panache. Un peu d'audace est salutaire parfois dans ce monde d'endormis.

Le baron de Touraine se redresse finalement et quitte sa phase contemplative pour appeler son jeune assistant, sorte d'écuyer et de garçon à tout faire, à son service depuis plusieurs années à présent.


Benoît! Benoît!
Apporte moi de quoi écrire veux-tu...





Au duc d'Aigurande,


Salutations immonde raclure. J'ai ouïe dire que tu étais toujours vivant malgré l'assaut lancé sur Bourges, et que l'on pouvait même t'entendre piailler à nouveau sur les places publiques. A croire que certaines créatures du Sans-Nom sont increvables...

Tu symbolises tout ce que j'exècre, et je ne vais pas me lancer dans la liste exhaustive de tous les qualificatifs qui s'appliquent à merveille à ta personne, je risquerais fort de manquer de parchemin, mais depuis le temps tu dois imaginer au moins en partie le dégoût profond que tu m'inspires.

Sans oublier ta tendance un peu trop récurrente à vouloir menacer ma ville et mon duché. La fin de la dernière guerre et les négociations en cours ont été excessivement mal gérées. Je ne suis pas dupe, rien ne changera durablement cette fois encore, tu es trop bon marionnettiste, et l'immense majorité du genre humain bien trop malléable.

Ainsi, parce que certains problèmes trop durablement ancrés ne peuvent se résoudre par de simples paroles, ni même par les guerres où les individus sont trop souvent noyés dans la masse des batailles, et comme après tout nous figurons parmi les plus anciens représentants de nos provinces respectives, j'ose te soumettre l'idée d'un combat singulier.

On te dit bon bretteur, ayant déjà largement fait ses preuves sur le sol de la lice (classement oblige ^^), et peut-être seras-tu ravi de pouvoir donner corps à toute cette haine que tu aimes répandre sur tes voisins, en trouvant cette fois un adversaire ayant du répondant.

Nous sommes grands à présent, l'utilisation de nos armes de prédilection, au tranchant non altéré, me parait des plus indiqués. La courtoisie superflue restera au vestiaire cette fois-ci, même s'il doit s'agir d'un duel d'honneur. La perspective de te faire rendre gorge, même si je dois me vider de mon sang le premier en essayant, reste particulièrement attractive.

Le premier qui ne bouge plus a perdu...

Si cette proposition de règlement de nos griefs t'agrée, je te laisse juge du jour et de l'heure de la rencontre, ainsi que la primeur pour lancer l'affaire. Tu ferrailles à domicile après tout.


Hans Hoggendaffen
Baron de Ligueil


La plume se repose rapidement et le pli scellé est confié aux bons soins du jeune lochois.

Va! Fais porter ceci au poussin. Et hâte toi s'il te plait!

Voilà, plus qu'à attendre la confirmation de son probable adversaire, et à expliquer la chose en douceur à sa bien aimée... ce qui parait tout de suite moins évident. Objectivement ça risque de gueuler et Hans craint un peu la réaction de la dame, et la triple bordée de "pétard!" qui vont l'accompagner. La belle acceptera-t-elle que son époux propose un duel alors qu'il est toujours blessé?

Pourtant, il n'y a parfois rien de mieux que de risquer sa vie pour se sentir vivant et tromper cette lassitude souvent trop présente.
Avant que son serviteur disparaisse dans l'encadrement de la porte de la chambre, Hans l'interpelle une dernière fois.


Benoît, profite en pour me faire monter une double côte de boeuf, je dois songer à reprendre des forces, et j'ai une faim... de loup...
Béber le garde, incarné par Georgepoilu
A l'hospice de Bourges, Béber devait monter la garde devant la chambre du Duc d'Aigurande pour éviter l'intrusion dd'un auvergnat qui en voudrait à la vie s eson maitre.

Fatigué par ces longues journées monotones où il ne se passe rien, Béber s'était assoupi sur la chaise à côté de la porte quand il entend un étranger vouloir lui remettre un courrier pour le poilu.

En grommelant, il se lève et prend la lettre quand il voit Jena passer pour rendre visite à son père


Caniot, c ti pour ton père !
Jean le poilu, incarné par Georgepoilu
L'haleine fétide du garde n'incite pas le gamin à faire la conversation. la vinasse devait couler sur le temps de midi se dit il. Il prend le courrie ret pousse la porte de la chambre.

père, une missive pour vous.

il tend la lettre et s'en va près de la fentêtre jouer à essayer d'attraper les deux pigeons s'étant posé sur le rebord extérieur de la fenêtre
Georgepoilu
Après la bataille de Bourges où une dame l'avait grièvement blessé dans sa chair et sa fierté de male, George se rétablissait lentement mais surement.

Inconscient les premiers jours, son état de santé lui avait permis de sortir à plusieurs reprises du centre de soin, et évidement il n'avait pas pu s'empêcher de prendre la parole pour polémiquer avec les forces d'occupation.

ce jour d'automne, il est dans sa chambre quand son fils rentre lui donner une lettre.


Merci Jean

Il ne reconnait pas le sceau mais en voyant la signature "Hans" un cri retenti

NORF DE NORF

George bondit oubliant toute blessure et gêne pour se saisir de saplume et répondre à son vieil ennemi tourangeau



Au Baron Hans

Tourangeau,

Ce seul mot dans ma bouche suffit pour vous exprimer mon mépris et répondre à vos insultes.

Dieu a voulu que je survive à cette nouvelle agression de votre soldatesque sur notre pays. En effet, rien ne changera tant que les lossois suivront aveuglément les tourangeaux et leurs partenaires auvergnats dans leurs multiples agressions de leurs cousins berrichons. Un jour peut être réaliserez vous avoir plus de point commun avec un berrichon qu'un vendomois !

Quoi qu'il en soit, je me réjouis de croiser le fer avec vous et venger ainsi l'honneur de ma terre en la faisant rougir de votre sang !

Je vous contacte par prochaine missive pour les modalités pratiques de notre rencontre.

Que Saint Arnvald rende justice,

George le poilu
Duc d'Aigurande

_________________
--_benoit_
[Deux reliques s’affrontent, attention à la fracture du col du fémur…]


Marre de seulement jouer le larbin, le combat à venir promet, et le vaurien se persuade qu’il pourra en tirer un quelconque bénéfice. Que ce soit pour conduire les curieux aux meilleures places encore libres, vendre tout un tas de babioles et de fanions aux couleurs du Berry et de la Touraine, enfin euh… surtout du Berry sans doute vu le lieu de la rencontre… et bien sur ouvrir des paris clandestins sur l’issu du duel. D’ailleurs selon la côte actuelle son maître ne part pas favori, et enregistrer des mises contre lui n’est guère reluisant, mais bon, s’il y a des écus à s’faire…

Enfin pour le moment, place au bateleur !

Posté devant la lice, le jeune blondinet rajuste son col, se racle un peu la gorge pour s’éclaircir la voix et s’avance légèrement pour haranguer la foule.
D’un geste ample, il écarte largement les bras comme pour se présenter et attirer l’attention vers lui, puis laisse sa voix claire envahir les lieux.



Attention damoiselles et nobles sires, dans un instant, ça va commencer.
Venez mirer nos deux champions, engagés dans une lutte sans concession, pour la gloire, l’honneur et la justice !

Leurs simples noms font parler des deux côtés de la frontière.

Aujourd’hui vous aurez l’insigne honneur de voir à l’œuvre le grand Hans Hoggendaffen, baron de Ligueil, vieux loup du Wurtemberg, héros terrasseur de dragons, brigandeur de brigands et vétéran de maintes batailles.
Il sera opposé à George, dit le Poilu, vil manipulateur, menteur et espèce de sale… euh…
nouveau petit raclement de gorge alors que Benoît réalise qu’il n’est pas en territoire conquis, et qu’il faudrait peut-être y aller tout doux sur les insultes afin d’éviter que les partisans du poussin n’envisagent un petit écartèlement pour se mettre dans l’ambiance… hum je veux dire, le duc d’Aigurande, figure indissociable du Berry, politique accompli, aussi à l’aise pour diriger une mairie que le conseil ducal, et qui s’est retrouvé à la tête de sa province plus souvent que nul autre en notre royaume.

Tous deux relèvent juste de blessures, et après le fracas des batailles rangées et des sièges meurtriers, sont prêts à remettre leur vie, et plus important, leur honneur en jeu.

Je sais qu’après les épreuves traversées, nombre de berrichon aspirent à moins de violence, mais il y a des histoires qu’il vaut mieux régler d’homme à homme, face à face, plutôt que de ruminer sa rancœur pendant des mois ou des années.
Et croyez moi, pour ces deux la, le moment est venu, il ne leur manquait plus qu’une occasion de se mettre sur la tronche, si je puis dire ainsi…

N’hésitez pas à venir encourager votre favori !


Durant sa tirade, quelques flocons de neige se sont mis à tomber. D’abord éparses, voletant de manière indécise au grès du vent, leur chute est rapidement devenue plus régulière.
Voilà qui confère à l’atmosphère des lieux un côté encore plus irréel, baigné dans une sorte de douce mélancolie. Les deux hommes qui vont bientôt se mesurer l’un à l’autre semblent être des survivants d’une autre époque, et leur combat risque d’être l’un des derniers soubresauts d’un âge révolu…



Grand événement ! Le prochain duel opposera Georgepoilu à Hans le 2009-12-15 22:00:00 dans cette magnifique lice !
Hans
[Préparation au combat, entre doutes et détermination]


Excellent !
La réponse lui est parvenue par retour express de messager. Ainsi il n’est plus vraiment possible de traiter le Poilu de couard, dommage dans un sens. Enfin, un coup tordu dont il a le secret reste toujours envisageable. Méfiance avec ce genre d’individus…

Les meubles de la chambre ont été poussés pour libérer un espace suffisant, et c’est un germain torse nu, l’abdomen et le dos encore largement enveloppés de bandages, qui se livre à quelques exercices d’échauffement et d’assouplissement.
La douleur n’est plus qu’une gêne diffuse à présent, elle n’entrave plus réellement ses gestes, mais au cœur d’un rude affrontement, elle pourrait se réveiller et redevenir handicapante. Hans sait aussi qu’il n’a plus la vivacité de ses vingt ans, que l’environnement lui sera certainement hostile et que les circonstances ne sont pas forcément idéales. Bien que n’ayant encore jamais perdu un combat singulier jusqu’ici, le maître d’armes n’est donc pas sur de l’emporter cette fois. Il faudra retrouver les ressources nécessaires, redevenir cet homme impitoyable à l’âme noire comme la nuit, en espérant que cela soit encore possible après tout ce temps passé auprès de son épouse et de ses enfants, presque "ramolli" par toute cette tendresse échangée. Tout semble subitement si aléatoire…

Peut-être même qu’un rapide passage par la cathédrale serait bénéfique avant d’aller défier son opposant, afin de faire pencher Dame Fortune du bon côté ou de s’attirer les bonnes grâces du Très-Haut.

Pourtant… malgré les incertitudes, Hans reste d’un calme olympien, d’une sérénité à toute épreuve. Le visage demeure impassible alors qu’il enchaine les passes d’armes de plus en plus rapidement contre un adversaire invisible. Il s’en remet au destin cette fois, advienne que pourra. La victoire… ou la mort…
Le guerrier n’a jamais été pour la demi-mesure…


L’heure approche, les mouvements s’arrêtent. Quelques perles de sueur apparues sur son front sont chassées d’un revers de main.
Un léger sourire s’esquisse, il n’est pas en si mauvaise forme finalement, et son bras a conservé sa vigueur et sa poigne légendaire. L’armure complète est à proscrire par contre, trop lourde à porter pour son dos meurtri, et il préfère rester le plus libre possible de ses mouvements.

Le lochois prend une profonde inspiration, et permet une dernière fois à son esprit de vagabonder vers ses songes les plus agréables. Il ne peut pas perdre, trop de bonnes choses l’attentent encore, trop de personnes comptent sur lui.
Un combat, juste un dernier combat, et ensuite il laissera la paix revenir dans le cœur des berrichons et se laissera lui-même envahir par la joie particulière des fêtes de fin d’année…
Titoukiki
la baronne avait appris la nouvelle plutot calmenent sans trop lacher de petards.........mais pour combien de temps encore?
le moment qu'elle redoutait approchait alors qu'elle "espionnait" son impossible epoux par la porte entre ouverte de la chambre
il etait beau son homme et meme si il ressemblait encore a une momie, titou le trouvait irresistible

elle hesitait encore a envoyer une missive au poussin pour qu'il arrete ce stupide duel, mais elle savait qu'il etait trop tard pour cela et que la fierté masculine surpasserait la raison

elle devrait encore se bouffer les ongles et pourquoi pas jusqu'au sang cette fois?
alors que tout s'arrangeait et que le depart etait fixé pour rentrer au bercail avec toute la troupe , voila que le male avait encore eu la plus absurbe des idées
non mais franchement il n'en avait pas marre de se ramasser des coups dans la tronche? il pensait peut etre qu'il serait plaisant a sa femme de ramasser les morceaux?

les yeux baissés, elle faisait la moue et ne savait comment faire comprendre a son borné de mari que ce qu'il s'appretait a faire n'etait que pure folie
il fallait peut etre qu'elle le soutienne et soit de tout coeur avec lui, mais un gout amer dans la gorge l'en empechait

elle bougea pour faire demi tour mais la bois craqua sous son poids
petard grillée la dame, pas la peine de s'eclipser en douce et jouer a la femme invisible
elle pousse donc la porte et se recompose un visage alors que voila son homme fin pret a aller a .........la victoire? si seulement.... son coeur battait la chamade mais elle devait etre la pour lui et qu'elle reussisse a l'encourager sans lui devoiler ses craintes
elle lui souriait et lui envoya un baiser


une fois ta tenue enfilée et il n'y paraitra plus...
_________________
Horvy
le gros avait était fait demander par le Duc, il était coutume que Horvy renconte son suzerain avant chaque Duel....c'est donc vétu de son plus bel habit que le gros arriva sur place.
Hans
[Entrée en scène des artistes]


Toujours accaparé par ses pensées, Hans rouvre les yeux pour découvrir celle qui vient d’attirer son attention en apparaissant dans l’encadrement de la porte. Sa sublime épouse vient-elle l’encourager ? Ou plutôt lui adresser des remontrances ?
Quoiqu’il en soit, il est heureux de la voir. Un franc sourire étire les traits de son visage, et son regard se charge de douceur et de tendresse alors que le mari amoureux s’approche de sa compagne. Une main possessive se pose sur sa taille pour attirer la belle contre lui, ses doigts glissent et s’égarent un instant sur une vertigineuse chute de reins, et madame a droit à un baiser ravageur qui se prolonge de longues secondes.

Un baiser pour porter chance, un baiser pour en profiter peut-être une dernière fois, mais surtout un baiser parce que c’est un pur délice et que le baron en mourrait d’envie…

Il n’y a pas grand-chose à ajouter. Lui a compris qu’elle est inquiète, elle qu’il ne renoncera pas. Les mots et les explications deviennent superflus, reste simplement la marque de cet amour éternel, de cette passion sans limite, et la promesse de se retrouver dès que tout ceci sera enfin derrière eux.

Je te laisse rassembler tes affaires et préparer les petits pour ce soir, n’oublie pas que nous partons dès la fin du combat. Il faut que je finisse de m’équiper, on se retrouve plus tard beauté.

Petit clin d’œil adressé par un homme toujours souriant mais qui s’esquive déjà pour quitter cette si agréable étreinte. Avant d’abandonner provisoirement sa merveilleuse petite femme, il se retourne tout de même une dernière fois en tentant de conserver un air parfaitement rassurant.

Je t’aime…



Bourges a été rapidement traversé, à pied, dans le froid, et seul. Ultimes moments de concentration du gladiateur qui se prépare au combat, à entrer dans l’arène, où un destin aussi dangereux qu’incertain l'attend pour faire basculer son existence.
Le maître d’armes est désormais sur les lieux de ses futurs exploits, ou d’une cruelle désillusion. Il fait quelques pas le long de la lice pour se réchauffer en attendant son adversaire. Le duelliste parait toujours aussi calme, son visage demeure encore détendu pour le moment.
Comme prévu, le harnois plein a été délaissé, trop handicapant pour un blessé tout juste remis. Hans a repris les vieilles habitudes, il sacrifie la protection pour gagner en mobilité. Il porte donc un simple plastron, destiné à sauvegarder autant que possible les organes vitaux, par-dessus une épaisse tunique de couleur claire, ainsi qu’une paire de gantelets en cuir renforcé par divers pièces de métal qui protègent mains, poignets et avant-bras tout en permettant une certaine aisance dans le maniement des armes.
Un lourd manteau doublé de fourrure complète sa tenue actuelle. Il est simplement jeté sur ses épaules pour le préserver de la morsure de la bise hivernale et tombera dès que les choses sérieuses commenceront.

Son épée elle, demeure toujours rangée dans son fourreau. Elle ne jaillira qu’au dernier moment, et il ne sera alors plus temps d’hésiter ou de reculer.

Les yeux clairs du germain balayent les environs, de légers panaches de fumée s’échappent de sa bouche à chaque respiration et l’impatience commence à grandir. C’est l’heure de vérité, la danse va pouvoir commencer… un pas de deux, avec un partenaire qui s’y connaît… enfin…
Georgepoilu
De retour à Aigurande, c'est assis sur un tabouret, la cotte de maille enfilée, que George attend que son écuyer vienne l'aider à enfiler sa lourde armure. Aidé par un servant du castel, ils descendent l'armure lourde de 15 kilos sur le Duc.

Un ralement de douleur, l'armure pèse de tout son poids sur une blessure mal cicatrisée. Impossible de combattre avec une telle gène se dit il, et il la fait retirer pour enfiler une protection d'ordinaire réservé aux jeunes novices, plus légères mais plus dangereuses pour lui, les zones vitales étant moins bien protégées.

En apprendant l'arrivée de son vassal Horvy, il fait congédier ses gens et demande qu'on le fasse rentrer dans la pièce
.

Frère Horvy, je dois affronter en duel un vieil adversaire en début de soirée. Comme d'ordinaire, je vous remets mon testament et mes dernières volontés si Dieu devait décider de m'oter la vie lors de cette joute. Comme exécuteur testamentaire, voici une lettre de créance signée de mon sceau qui vous ouvrira les portes et coffres de mon, domaine pour leur répartition. Veillez aussi sur mes fils pour qu'ils ne manquent de rien et soient élevés dans la foi de notre sainte mère l'église et l'amour de notre pays !

Frère Horvy, je souhaiterais libérer ma conscience par la confession et prier en votre compagnie.


Sur ces paroles, George joint ses mains dans celle du prélat et s'agenouille devant l'icone de feu monseigneur Kuzcau.

... Le temps passe et l'heure du duel approche...

_________________
Horvy
le gros écouta le duc pui a son tour joignit ses mains....et invita le duc a réciter après lui.



Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Amen.
Mikep
Norf je ne savais pô que tu étais retourné au grade d'un vassal........
_________________
Hans
Réponse strictement HRP pour le coup.

Ah... comment dire... je suis dégouté... mais à un point! C'est triste d'en arriver là...

Donc pour ceux qui ont suivi, Hans et George se sont battus sur la lice ce soir.
A la base, c'est LJD Le Poilu qui est venu me trouver pour me proposer un duel, de manière HRP. J'ai accepté, et on a échangé quelques messages, toujours HRP donc, pour se mettre d'accord sur la date et les conditions du duel.

Puisque j'étais bloqué loin de ma propriété, nous avions convenu de ne faire aucun don, et de laisser le hasard nous départager. J'ai encore un joli courrier de sa part où il l'affirme d'ailleurs (dans le texte ça donnait ça: "pas de soucis, pas de don mais armes, ca me va"), et de mon côté j'étais même ok pour qu'il retourne à sa propriété de Saint-Aignan pour récupérer une épée.

Bon, j'avoue que je lui faisais moyennement confiance, mais je ne voyais guère l'intérêt de mentir IRL, surtout qu'il aurait pu proposer dès le départ qu'il n'y aurait aucune règle. Ce n'est qu'un jeu après tout, mais certaines personnes ne doivent vraiment pas avoir les même valeurs...

Je me doutais qu'il tenterait un petit coup en douce pour avoir un léger avantage, mais là... j'suis soufflé!

Voici le déroulement du duel:

0. Hans est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Georgepoilu ! Le geste parfait, Hans se tord de douleur sur le pré. (Georgepoilu inflige 16 points de dégât à Hans.)
1. Georgepoilu est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Hans ! Le geste parfait, Georgepoilu se tord de douleur sur le pré. (Hans inflige 16 points de dégât à Georgepoilu.)
2. Ah, celui là, c'est pas un cadeau ! Hans a dû le sentir passer ! (Georgepoilu inflige 5 points de dégât à Hans.)
3. Georgepoilu est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Hans ! Le geste parfait, Georgepoilu se tord de douleur sur le pré. (Hans inflige 11 points de dégât à Georgepoilu.)
4. Oulala mon cher Jean-Michel, Georgepoilu se troue complètement et manque un geste qui pourtant paraissait facile ! (Georgepoilu inflige 0 points de dégât à Hans.)
5. Georgepoilu est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Hans ! Le geste parfait, Georgepoilu se tord de douleur sur le pré. (Hans inflige 13 points de dégât à Georgepoilu.)
6. Hop, une petit coup dans les gencives, ça ne peut pas ne pas faire de mal ! (Georgepoilu inflige 3 points de dégât à Hans.)
7. Georgepoilu est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Hans ! Le geste parfait, Georgepoilu se tord de douleur sur le pré. (Hans inflige 10 points de dégât à Georgepoilu.)
8. Georgepoilu est chaud comme un mouton enragé, Hans en perd sa mâchoire ! (Georgepoilu inflige 7 points de dégât à Hans.)
9. Georgepoilu est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Hans ! Le geste parfait, Georgepoilu se tord de douleur sur le pré. (Hans inflige 13 points de dégât à Georgepoilu.)
10. Très belle défense de Hans, qui ne panique pas et ressort proprement. (Georgepoilu inflige 2 points de dégât à Hans.)


Si on comptabilise les points de dégât, je mène 63 à 33. J'ai donc 30 points d'avance, avec une touche en moins, et pourtant:

De ce combat homérique, Georgepoilu est ressorti vainqueur. Célébrons ses louanges et chantons la geste de ce héros à nul autre pareil ! Georgepoilu a gagné un doonuts.


Alors là mon grand t'as du salement tartiner sur les dons pour en arriver là!!!
Je trouve même franchement abusé que les dons comptent autant. La chance, le hasard et les caractéristiques du profil ne servent à rien, suffit d'être riche et de mettre le max de denrées possibles, vous êtes sur de gagner. Encore une dérive de ce jeu qui ne tourne plus bien rond je trouve...

[Vos explications sur le déroulement de la lice, je les laisse. Vos griefs envers LJD Georges, vous pouvez lui envoyer un MP pour les lui exprimer.
{Lore}]



EDIT: Hem cher censeur, vous auriez au moins pu laisser le passage stipulant que je stoppe ce rp et que je souhaite néanmoins bon jeu aux autres joueurs du Berry. Là mon message perd la moitié de son sens, le résumé du duel il est de toute façon visible ig...
Surtout qu'il n'y avait aucun mot insultant, mais si on ment, on peut se faire traiter de menteur, et tous les braves gens qui suivent aveuglément George ont peut-être le droit de se rendre compte de ses actes et de mener leur propre réflexion.
Ysabeau
hé bé... dommage pour le rp en tous cas. Et dommage pour l'honneur... je ne me battrai pas en duel contre Georgepoilu c'est sûr !
J'ai refait les calculs ils sont exacts. 63 pour Hans, 33 pour le duc d'Aigurande.

_________________
Zoyah
Etonnant




...bouuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhh.

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