[RP fermé] Les Ombres Ressurgissent

[La nuit sur le noeud entre Tizatepec et Tulancingo]

La nuit suivant leur arrivée sur le nœud entre la ville de Tizatepec et l’ancienne maison de Pamuy, se fit plus que très humide. Ce mois du serpent paru plus chaud et collant qu’il ne l’aurait été les années précédentes, ou était-ce le sentiment d’attachement à cette ville qui fut la sienne de si longues années, Tulancingo. De mauvais souvenirs lui revenaient en tête, alors elle se retourna près du feu installé par le groupe qu’elle accompagnait.

On pouvait retrouver dans ce groupe : La panthère reconnue, Belle Ayla, son serviteur-esclave libre Konno_k_oop, Azti - le frère de Tililia et Cormoran, ainsi que Tixit, un autre habitant, tout comme elle, de Matixco.

Même si avec le temps, elle se rapprochait doucement de ses gens pour qui elle avait développé un certain attachement, Pamuy se sentait seule… quelque chose la refroidissait complètement dans cette jungle, dans l’attente d’attraper les brigands qui avaient prit Olac.

Le groupe fut mandaté à surveiller ce coin de région, Belle Ayla organisait le tout, les gens l’écoutaient, Pamuy avait malencontreusement la tête ailleur. Le sommeil ne lui avait pas été réparateur depuis leur retour de chasse. Le regard dans la direction de Tulancingo, la jeune femme nouvellement guerrière massa sa jambe et s’assoupie sans réaliser.

De son sommeil, Pamuy se reveille torturé. Un cri sort finalement de sa bouche.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Respirant profondément, elle regarde autour. Elle se sent fixé, mais ne voit rien ni personne. Elle essuie son front en sueur et se retenant de sa béquille, se redresse. Terrifié de ce que se rêve tente à lui dire, elle rejoint son groupe en espérant que les autres vont bien.
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[entre Tizatepec et Tulancingo]

Campement de fortune, la fatigue se lit sur tous les visages. L’euphorie est à présent retombée.

Chalco a été reconnu terre de chasse Royale, et pendant que les guerriers allaient prouver leur courage, l’occident en a profité pour s’en prendre à Olac.
La traque va commencer, tous se sont répartis. Cachés au milieu des chemins boisés, les guerriers cherchent à attraper ces pilleurs ! Car ce sont bel et bien des pilleurs et pas des guerriers….

Assise auprès du feu, Ayla envoie des nuages de fumée afin de communiquer de l’autre coté de Tizatepec. Elle observe les nuages dans la nuit espérant une réponse de ceux qu’elle vient de laisser…Tililia, Dakorgame et surtout Cormoran se trouve caché un peu plus loin, de l’autre coté du clan Acolhuan…
Azti, toujours silencieux espère surement des nouvelles de son frère et de sa sœur.
Tixit, courbatu est partit se poster à l’abri d’un bosquet. En regardant cet homme fourbu, Ayla pense qu’elle aimerait reprendre les lamas et le ramener chez lui.
Konnok_k_oop s’est éloigné un peu plus loin pour s’occuper des lamas. Elle ne le voit pas dans la nuit sombre et moite.

Regard circulaire dans la vallée sombre couverte de quelques bosquets, où donc est Pamuy…. ? Une fumée blanche, lointaine haut dans le ciel vient interférer sa pensée et l’informe alors que les autres sont en place et que tout va bien. Un sourire se dessine alors sur son visage…ils vont bien, …il va bien.
Oh monde cruel que celui d’être guerrier. La belle amazone s’était pourtant juré de toujours rester seule pour ne plus jamais souffrir….

Sa pensée s'évade, tandis que son coeur tremble pour lui.

Un cri aigu vient déchirer le silence de cette nuit noire et profonde

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Le son est reprit en écho par gèrbes des marecages qui surpris dans leur sommeil partent dans une envolée bruyante. LE vacarme retombe soudain dans un silence pesant.

Sang qui se glace, sous le son de cette voix à présent familière, Pamuy .
Tous se sont redressés et semblent en alerte.

Elle se lève d’un bond, saisie d’une main ferme sa massue posée négligemment près du feu. Sourcils froncés, regard circulaire, tous les sens en alerte, elle cherche. La forêt est dense et la nuit sombre. Où donc est cachée Pamuy ?. Qu’est elle allé faire en s’éloignant du feu ? A-t-elle était surprise par un animal, les pilleurs s’en sont-ils pris à elle ?
En silence elle s’élance prudemment en direction du son, cachée dernière un bosquet elle scrute l’horizon. Le vallon ne laisse rien paraitre, seul l’ombre d’un corps fragile se détache soudain, dans un mouvement lent, boitillant appuyé sur des béquilles de fortune. La jeune fille, pas encore tout à fait femme, s’approche en silence en direction de la lumière jaillissant des flammes dansantes.

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Stoppez le flood...Grrrr

Marchant lentement, toujours en boitant et se soutenant de sa béquille elle rentra vers le campement. Elle espéra que personne n’est entendu son cri…

Elle s’approcha doucement et leva la tête, de son regarde vitreux et toujours partiellement voilé par ce qu’elle venait de voir, elle vu Ayla, la forte panthère qui la regardait approché. Pamuy se demandait si elle aurait sermon pour s’être éloigné quelque peu du groupe un moment. Quelque peu étourdit, la femme-enfant regarde son amie, sa sœur et baisse la tête.

Je… désolée, je me suis assoupie et… j’ai fait un cauchemar…

Elle détourna le regard le temps de passé près d’Ayla. Elle avait peur de ressentir le pesant regard du groupe sur elle, à cause de la peur qu’elle avait dû leur instauré.

Pamuy s’appuya sur un tronc d’arbre pour coller son dos dessus, et ainsi ce laissé glissé sur le sol. Fixant le feu du bleu profond de ses yeux, son esprit se fait volage. Elle repensa à ce qu’elle venait de rêver. Était-ce vraiment un rêve? Ces voix, sont-elles une indication des dieux pour la mettre aux aguets de quelque danger?

Ce qu’elle avait vu, elle ne souhaitait pas imposé cette supposition à la panthère, qui se trouvait aussi à être la compagne de l’homme dans son rêve. Son ami, qu’elle avait vu blessé… son sang couler. Voir son défunt maître courir vers elle, sûrement pour lui faire la même chose. Il devait avoir décidé de la hanté pour se venger de son acte haineux envers lui.

Elle releva la tête vers la femme-panthère et tenta de sourire avant de dire :

Ayla, qu’en est il de la situation…je sais qu’il y a des marchands qui attendent de pouvoir faire le trajet en Tiza et Tulan, nous allons restez ici longtemps?

Cette question était aussi pour apaiser son propre esprit tourmenter de la savoir si près d’où tout avait commencé. Elle tourna une autre fois la tête vers la direction de Tulancingo, un frisson la parcouru de nouveau, puis retourna vers sa sœur pour la réponse qui, elle espéra, sera la calmer.
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[Deux jours plus tard, entre Tizatepec et Matixco]

Il s'ennuie ... Pas un pécari à l'horizon ... Le retour vers Matixco serait aussi mortifiant que l'attente interminable sur le noeud à l'ouest de Tizatepec. Silencieux tels des Chalcos empaillés, Tili et Dakor marchent devant. Par-dessus tout, les prunelles ambrées ne quittent guère plus son esprit. Savourant le bouquet sucré-salé laissé par les lèvres de sa belle, il chemine d'un pas leste, indifférent aux ronces lui lacérant les bras. Les amazones ont-elle quelque chose contre les guerriers couturés de cicatrices ?

Les pensées, agréables et moins agréables, se bousculent dans sa tête. Impatient de revenir au bercail et de sentir l'opulente poitrine contre son torse mince, il sent le regard d'Ayla posé sur lui telles deux étoiles dorées veillant sur leur protégé du haut de la voûte céleste. Répondra-t-il aux attentes de la superbe Orientale ? Il a beau soutenir le contraire, il ne la comprend pas. Du moins pas toujours. Sa vie, qui se résumait alors au clan, à Matixco, prend soudain un nouveau tournant. Prendra-t-il goût à la vie de bohême de l'indomptable voyageuse ? Son âme en peine errera-t-elle au contraire sur les chemins comme un helvéa déraciné flottant à la surface du lac Texcoco ?

Il se courbe soudain, le crâne fendu, une douleur lancinante lui martèle les tempes. L'or se fond dans le néant ... et laisse place à un noir abyssal. Évoquant l'orée d'une forêt impénétrable, des yeux morts, sombres et surmontés de rides profondes le fixent. Cormo esquisse un mouvement de recul. Un visage haï, cruel et goguenard, secoué par un ricanement à glacer le sang, le paralyse de terreur. L'écho du rire incontrôlable, sans joie, se répercute sur toutes les parois de son âme. Cormo se mord les lèvres, étouffant son hurlement ...

Une sensation de moiteur sous ses épaules. Cormo sent une terre argileuse, un feuillage abondant sous ses doigts. Il se relève, heureux que ses compagnons n'aient guère fait attention à lui. C'est impossible ... Le vieux fou était allé rejoindre Tezcatlipoca, tourmenté à jamais par la divinité au miroir fumant. Il tente d'effacer la meurtrière vision tandis que l'or se déploie à nouveau dans tous les méandres de son esprit. Ayla ... Elle seule peut dissiper la crainte qui l'habite. À ses côtés, peut-il réellement lui arriver quelque chose de fâcheux ? Il songe à Pam ... Serait-elle également en danger ?

Les yeux animés d'une mortelle inquiétude, il presse ses amis de hâter l'allure vers le clan ...
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Le faible ne respecte personne et craint tout le monde.
Le fort ne craint personne et respecte tout le monde.

[Entre Tulancingo et Tizatepec]

Le visage de Pamuy n’inspirait rien qui aille. Dans son regard vitreux d’un bleu d’azur, on pouvait lire tant de chose. La fatigue d’abord un peu normal après cette semaine de chasse, mais surtout l’inquiétude, voire la peur.
Mais peur de qui ou de quoi ? Inquiète pour qui, pourquoi ? Ayla tourna la tête en direction de Tulan. L’occident était à deux pas. Les paroles de la femme enfant lui revinrent en mémoire… La séquestration, la violence du tyran que la jeune courageuse avait fini par empoisonner. Laissant divaguer sa pensée, l’image de Cormo se présenta alors à son esprit fatigué, Lui aussi avait vécu cela, bâillonné par ce même horrible personnage. Pamuy ne l’avait-elle pas sauvé au risque de sa propre vie ? Petite PAmuy, frêle petit bout de femme, qui a déjà tant enduré.

La nuit est aussi sombre que le noir des yeux de cet homme qui d’un regard avait su parler à son cœur.
L’amazone ne sait plus que faire, doivent –ils rester ici à attendre un éventuel passage de ces pilleurs de clan ?


Ayla, qu’en est il de la situation…je sais qu’il y a des marchands qui attendent de pouvoir faire le trajet en Tiza et Tulan, nous allons restez ici longtemps?

La douce voix de PAmuy la fait sortir de sa rêverie passagère. Celle-ci vient de lui donner le prétexte qu’elle attendait. De toute façon, sans lama ces pilleurs n’arriveront jamais dans la nuit jusqu’ici.


Tu as raison Pam, on ne va pas risquer de s’en prendre à des marchands de la province ! Faisons confiance à nos frères guerriers qui les attendent à l’ouest.

D’une voix forte elle appelle Konnol, son fidèle serviteur, celui qu’elle ne considère plus comme un esclave depuis si longtemps.

Kko, prépare les lamas, nous rentrons sur Matixco.

Elle marche alors jusqu’à Pamuy, l’aide à se relever d’une main et lui parle d’une voix qui se veut rassurante.

Viens vite Pam, nous avons encore du chemin à faire jusqu’au clan, tu te reposeras là bas…

Tempes qui martèlent, la douleur est intense, que se passe t-il ? Elle porte la main à son front, un sentiment terrible l’envahie…Et si son guerrier était en danger ? Tililia est avec lui et pourtant l’inquiètude est entière. Elle se fit aux nuages de fumée envoyés de l’autre coté de Tiza, ils ont dit qu’ils allaient bien, l’attente va être longue jusqu’à Matixco.
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Stoppez le flood...Grrrr

Le souvenir. La trahison. La rage.

Émotions que les morts ne vivent plus, émotions que seuls les hommes et les femmes toujours bénis par le cadeau du souffle de vie des dieux ressentent.

Les morts qui vivent encore ces émotions, ce n'est qu'un souvenir du passé, un attachement indestructible qui a blesser l'ame à un point qui empêche le mort de passer complètement de l'autre côté.

Celui-ci, cette ombre, cette pénombre, noirceur incessante, observe et... savoure le moment.

Il les regarde, avancer... si lentement, s'attaché pour mieux les faire souffrir par la suite. Ce lèchant les lèvres de sa langue rouge, presque couleur sang, sur ses lèvres brunes gercées. Il apprend à connaître les nouvelles proies. Ils ont si changé pour autant être rester les même. Un d'eux, un enfant de pécari, qui ne méritait avoir survécu sa rencontre avec lui. L'autre, comme une enfant, il l'a vu grandir. La trahison laisse un goût amer dans la bouche du trahi tout autant qu'un poison. oui... un poison.... que de souvenirs. Ceux-ci ne font qu'alimenter le feu de la rage qui brûle en lui. Cet ombre... cet pénombre.

Il se glisse tel un animal poursuivant sa proie. Ce sentiment de crainte et de terreur, commençant doucement à les envahir, n'est que le début....

[Retour de vacances de Ixtenco]

Le retour vers Matixco la merveilleuse se fit pas sans anicroche. Le départ de la ville Tlaxcallane se fit dans la nuit, l'oiseau des lac et sa panthère suivit d'une brume quelque peu sauvage disparurent lentement dans la jungle. Pamuy suivant les pas de ses compagnons de voyage, rêvassant, ne prit pas conscience de ce que cette sombre majestueuse pouvait caché dans cette pénombre nocturne. La tête levé vers le ciel observant les étoiles qui les guidait vers leur maison, plaçant un pied devant l'autre, celui orné du bijou de cheville se coinça dans une racine qui ressortait du sol.

Euh... Arf... pas le temps d'être coincée...

Elle leva la tête droit devant elle et vit le groupe qui s'éloignait doucement. Elle se dépêcha pour appuyer son pied libre sur le côté de la racine et ses deux mains sur la jambe prise pour tirer. La force qu'elle imposa fut assez fort pour craquer la racine et libérer la cheville encore délicate des ses dernières mésaventures chez les lapins du sud.

Recula peut être trop rapidement du à l'élan donné, la femme-enfant perdit balance et se cogna violament la tête contre un tronc solide derrière elle. Un hululement se fit entendre... était-ce Chalchuitecolotl, le dieu hibou de la nuit qui veillait sur son sommeil? … On lui avait pourtant déjà dit qu'il fallait être prétentieux pour croire que les dieux s'intéressaient à leur vivre de simple mortel. Sous l'oeil des créations de Citlalicue, Pamuy fut guider hors du chemin des étoiles, vers le rêve encore une fois.

Ne réalisant pas ce qui se passe autour d'elle la femme-enfant à la chevelure au reflet de feu ne peut qu'espérer qu'elle soit en sécurité, que ses amis on remarquer qu'elle manquait a l'appel. Des yeux au travers de cette noirceur, des mains abîmées par la mort elle-même, s'avancent doucement au dessus de l'inconsciente qui ne peut se concentrer un moment sur la route à suivre lors d'un voyage. Elle avait la tête ailleurs. Le rêve près de Tulancingo peut-être.

Un regard complètement blanc, l'iris sans couleur, tel la mort elle-même pourrait-on croire ressemblerait, la dévisage. Une main griffue s'avance vers elle, tremblante de rage et tentant de se retenir d'agir sous l'impulsion du moment. Il lui touche le visage doucement, enfonçant son index dans la peau juste assez pour y laissez une marque rougit, sur la peau foncée de la femme-enfant, rien n'y paraîtrait. Une deuxième se joint et les deux s'unissent sur la gorge de la rêveuse. Elles se referment lentement comme un étau, Pamuy se met à étouffer.

Pamuy ouvre les yeux, en criant de tout ses poumons, finalement libre de cette emprise sur elle. Elle vient pour mettre la main sur son cou, et remarque de quelle est entourer de serpents corails qui ne semblent en rien vouloir l'agresser au grand contraire, il sont lover sur elle très confortablement. Respirant profondément, elle les sent se dégager d'elle sans même qu'elle ne bouge.

Elle se relève le soleil semble se levé, combien de temps a-t'elle dormi parmis ses petits prédateurs? Se rêve, était-ce un rêve. Portant la main à son cou pour se masser, elle lève la tête et remercie la déesse Malinalxochitl , celle qu'elle cru reconnaître dans son voyage interne.

Pamuy reprit la route vers Matixco en silence, elle espéra que le trajet se fut bien passé pour ses compagnons et se pressa de retrouver la sécurité de la Superbe Matixco, sa cité d'adoption.
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