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[RP] Des retrouvailles, des rencontres, vive les fêtes!

Sorianne
Elle avait voulu aller faire connaissance avec les gens d'ici, heureuse de trouver des personnes semblant accueillantes. Elle pensait pouvoir repartir de zéro, et enfin se poser quelque part, tranquillement. Mais elle n'avait même pas eu le temps ne serait-ce que de causer ou avoir une réponse de la part de la jeune femme qui faisait l'animation pour Noël... Déçue...

Elle ne pipait mot depuis qu'ils étaient sortis de la salle, marchant lentement, au milieu des étals, passant entre les gens qui se pressaient sur le marché, pendant qu'elle cherchait surtout à se calmer. Elle tenait la main de Colhomban, l'enserrant parfois un peu plus fort quand elle pensait à Méli. Elle s'était retenue... Et le ferait jusqu'au bout. Elle n'était pas comme elle. Et il fallait qu'ils tombent dessus ici...

So poussa un gros soupire avant de lever les yeux vers Col, déterminée. Bayeux semblait être accueillante, chaleureuse et en plus son frère y résidait. Il était hors de question que la présence de cette femme vienne tout gâcher.


Fais comme si elle n'était pas là. Comme si elle n'existait pas. Nous n'allons pas rebrousser chemin juste parce qu'elle est là. Elle n'en vaut pas le coup... Et il est hors de question que ça fasse comme à Angoulême. D'accord?

La brunette lança un regard entendu à Colhomban. Dire que tout avait commencé parce que des hommes prenaient Méli pour une putain... La jeune femme aurait mieux fait de s'abstenir de prévenir son amie, de s'abstenir de la mettre en garde contre ses façons de faire... Mais les amis ne sont-ils pas là pour ça? ... Amis... Grand mot que celui-ci... La prochaine fois elle tiendrait sa langue dans la poche. Elle avait vu ce que cela avait donné d'être amie avec elle... Trahison, mensonges et diffamation... Sans compter hypocrisie... Oooooh oui elle était amère. Et rancunière.

So avait fait stopper Col, le fixant attentivement en attendant qu'il réponde. Quand réponse fut donnée, la petite brune estima qu'il était préférable de passer outre. Elle cherchait du regard un petit présent à offrir à celui qui serait tiré au sort lors de l'animation. Il était hors de question qu'elle ne s'amuse pas en étant ici, et hors de question qu'elle ne noue pas d'amitiés.

De retour là où elle avait lâché Col peu avant, l'étal où s'étendaient tissus et accessoires se dressait toujours là. Ayant repéré la pièce de velours que son compagnon regardait avec attention peu de temps auparavant, So s'approcha du marchand et sans regarder à la dépense, prit le petit rouleau! Revenant auprès de Colhomban avec le tissu dans les bras, elle se stoppa en rougissant, toute penaude.


Bah quoi? J'ai vu que tu l'avais repéré du coup je me suis dit que je pourrais toujours te faire quelque chose avec...

Décidément le fait de ne plus avoir ses monstres la faisait devenir dépensière. A ce rythme ce qu'elle avait économisé avec la vente de ses champs allait passer à la trappe... Elle leva des yeux tous coupables vers Col.

Promis j'arrête... Juste encore une petite chose pour l'animation et c'est tout... Et quelque chose pour ton frère? Pour le remercier de nous héberger?

D'un coup, So fronça les sourcils et se pencha un peu pour voir derrière le brun. Il lui semblait avoir aperçu quelqu'un qu'elle connaissait, mais la vision avait disparue. Une légère moue dubitative apparue sur le visage contrarié de la brunette avant qu'un immense sourire ne l'éclaire de nouveau!


ZHARAAAAAAAA!!

Ou comment casser les oreilles à tout le monde autour d'elle! So agita le bras, voulant montrer qu'ils étaient là, et avant de se précipiter en direction de son amie, elle mourrait d'envie de la serrer contre elle, elle lui avait tant manqué!
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Zhara
[A quelques lieux à peine de Bayeux …]


Midi. Le soleil était à son zénith. Emmitouflée dans une cape et un col qui lui arrivait jusqu’au nez, Zhara ressemblait à une masse de vêtements ambulants. A l’aide d’un harnais, la jeune femme tirait ou plutôt trainait derrière elle un âne qu’elle avait vol… emprunté à un marchand orléanais une nuit, juste avant de partir pour Patay. L’ancienne Angoumoise s’était promis qu’elle le rendrait à cet Orléanais lors de son prochain passage dans cette capitale. Et puis de toute façon, Zaza le rendrait avec beaucoup de plaisir vu le caractère bien trempé de l’animal qui faisait toujours ce que bon lui semblait. Même Calentot, un de ses compagnons de voyage, n’avait pas réussi à lui faire entendre raison.

Il était donc midi, passé même. Depuis déjà un petit moment, le ventre de Zhara faisait des bruits … bizarres : la jeune femme avait faim et voulait s’arrêter manger. Si on ne voulait pas voir l’ancienne Angoumoise faire la tête jusqu’à la fin de la journée voire plus, il ne valait mieux pas la contrarier, et en l’occurrence c’était pour elle le moment de se rassasier. Elle se stoppa donc en plein milieu de la route et lança à Calentot et Voltarène qui étaient à quelques pas devant elle :


Vous avez vu l’heure qu’il est ? Zhara pointa un doigt en direction du soleil. Faudrait peut être s’arrêter manger, non ? Regardez à votre gauche ! Il y a un coin au soleil et qui a l’air très agréable.

Ne leur laissant pas le temps de répondre et sans les regarder, la brunette fit avancer l’âne en direction du lieu-dit. Elle attacha l’animal à un arbre, lui laissant un peu de corde, puis Zaza enleva les paniers qui contenaient la nourriture, du dos de Bourriquet. Elle alla les déposer à deux ou trois arbres de l’âne et sortit ce qui allait constituer leur repas du midi. Les bras chargés de victuailles, l’ancienne Angoumoise alla rejoindre ses compagnons déjà installés.
Le déjeuner avalé, Zhara s’éclipsa pour aller recharger Bourriquet pour la suite du voyage. Arrivée à l’arbre de l’animal, la jeune femme découvrit le végétal sans âne et Bourriquet la tête fourrée dans les paniers. Cet imbécile s’était détaché pour aller « bouffer » les réserves du groupe ! Comme une furie, Zaza se précipita vers le goinfre :


Mais c’est pas vrai ! … Mais c’est pas vrai ! … Il en a fait des belles, mais celle-là c’est la pire !

L’ancienne Angoumoise essaya de sortir d’un panier la tête de Bourriquet mais la seule chose qu’elle réussit à faire c’est à se recevoir un coup de sabot sur le bras et un autre sur le pied droit. Remplie de colère, Zhara lui asséna un violent coup de pied au derrière ce qui fit relever la tête à l’animal. Zaza attrapa une corde qui était censée tenir un panier sur le dos de Bourriquet et la lui noua autour du cou. Elle reposa ensuite les paniers sur le dos de l’animal et le força à avancer pour rejoindre le groupe. Arrivée à leur hauteur, la jeune femme leur lança :

Alors … nous avons un petit problème. Sans se retourner elle désigna l’âne avec son index. Cet imbécile à mangé toutes nos réserves. On va être bon pour refaire le plein à Bayeux. Heureusement qu’on arrive ce soir …

Zhara laissa Calentot et Voltarène commenter cette histoire. Le voyage reprit quelques instant après. Zaza ne dit rien de tout le reste du trajet. Etait-ce de la paranoïa ou pas, mais quand la jeune femme se retourna pour jauger l’imbécile, elle eut l’impression que celui se moquait d’elle et que ses yeux exprimaient la fierté.
Quand ils arrivèrent à Bayeux, le soleil venait à peine de se cacher derrière la ligne d’horizon. Les formalités passées, ils entrèrent dans la ville. La jeune femme prononça à se moment là ses premiers mots depuis le début de l’après midi :


Bon … je vais acheter nos réserves. Ne vous en faîtes pas, je vais payer de ma poche. C’est moi qui ai voulu cet imbécile animal. Vous n’avez qu’à chercher une auberge pour ce soir. Rendez-vous devant cette porte dans une heure ou deux. Elle tendit la corde à Calentot. Fais en ce que t’en veux, mais de préférence du saucisson.

Après la réponse de Calounet, Zhara partit à la recherche du marché. Elle n’eut pas besoin de le chercher bien longtemps, elle se fia aux cris et aux odeurs. Elle fut sur place en à peine quelques minutes. Les odeurs environnantes étaient un plaisir pour les narines et les aliments un plaisir pour les yeux. Zaza commanda à une femme de forte corpulence plusieurs miches de pain. Au moment de payer la vendeuse une voix bien connue retentit :

ZHARAAAAAAAA!!

Regardant dans tous les sens pour voir d’où provenait cette voix, l’ancienne Angoumoise vit des bras s’agiter et quelques secondes plus tard, une So déboula et serra Zaza dans ses bras. En un instant, toute la rancœur et la colère de la jeune femme s’envolèrent. Elle venait de retrouver son amie. Zhara prit aussi So dans ses bras et lui dit :

Oh ma So ! Que je suis heureuse de te voir ! Tu ne peux pas savoir à quel point tu m’as manqué ! Toi, nos discussions, … tout ! J’ai tellement de choses à te raconter ! Et toi aussi d’ailleurs ! Marquant une pause. Et comment tu vas au fait ? T’aimes les voyages que t’as fait ? T’es allée où ? T’as rencontré des gens sympathiques ? J’espère qu…

Un éclair passa dans la tête l’ancienne Angoumoise. Et Col ? Il était où ? Le fait d’avoir revu son amie lui avait complètement fait oublié Colhomban ! Rhalala ! La brunette se contorsionna pour apercevoir son ami qui était juste derrière elle. Zaza lui lança un sourire puis lui dit :

Hum … Bonsoir Colhomban. Je … désolée … tu sais ce que c’est … les retrouvailles, les filles, … Tout ça, tout ça ! Mais je suis tout de même très heureuse de te retrouver à toi aussi. Elle lacha d’un bras l’emprise de Sorianne et le tendit vers Col. Viens faire un câlin toi aussi.

Zhara affichait un immense sourire espiègle.
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Hâtons-nous de vivre aujourd'hui ce que nous ne pourrons vivre demain (Corneille)
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