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L'arrivée à Bordeaux de Handek Bellecour, frère d'Eloin, dans un Bordeaux sortant à peine d'une calme nuit de décembre...

[RP] Une arrivée pour le moins inattendue...

Handek


Il était encore assez tôt, lorsque, au beau matin, alors que tout le monde dormait paisiblement qu'arrivait un drole de garçon.
Un homme, d'une vingtaine d'années, chaudement habillé, et de vêtements de toutes les couleurs, avançait tranquillement dans le froid de cette période de l'année. Derrière, un homme qui ne devait pas être plus vieux, et qui semblait plus assagi, trainait une grande charette. Revenons-en au premier homme. Celui ci portait un drole de sac, d'ou ne sortait qu'une bouteille à moitié vide - et donc à moitié pleine - mais l'on, devinait que ce sac était beaucoup plus lourd. En effet, un chat s'y trouvait, et était en pleine conversation avec Morphée.
Après qu'il eut passé les murailles de la ville, le jeune homme se rapprochait dangeureusement vers le centre de la ville, et avec un peu de chances, il tomberait sur un bar.
Cependant, deux heures plus tard, il n'avait progressé que de quelques mètres, et avait de plus en plus de mal à marcher.

-Handek, Calme toi ! Lui hurla Thomaas
-Qu'est c'qu'tu m'parles ?!Tais toi, j'suis crevé !
-On doit trouver ou dormir, on se les caille, j'ai la dalle, et tu ne prêtes pas ta dernière bouteille de ta défection pour que je me réchauffe !
-T'as qu'à dormir sur place ! Et me donnes pas de raisons de boire, j'ai promis à.. moi d'arriver sobre à Bordeaux.

Et ce fut sur ces belles paroles que les deux compères s'assirent dos à dos dans la charrette, commençant à leur tout à s'endormir, bloquant ainsi toute la rue. Enfin, Handek se justifira en hurlant corps et ames que c'était une ruelle peu fréquentée.

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Bordelais naissant
Ex-Chef maréchal de Montmirail,
Ex-Tribun de Montmirail,
Frère d'Eloin
Eloin


1, quartier de la Bourse


De faict, la ruelle en question se trouvoit estre une des artères principales de la ville, reliant le port aux aultres quartiers. La charette ainsi arrestée ne posoit point de problèmes pour le moment, mais, dès les premières lueurs du jour, les marchands et aultres oeuvriers transportant diverses marchandises trouveraient la rue barrée par cet équipage inconnu des bordelais.

Et, manque de chance, l'attelage estoit visible de la demeure d'Eloin, puisqu'icelle résidoit en la première maison du quartier de la Bourse, ce qui luy offroit une pleine vue sur la grand-place de Bordeaux, place qui s'achevoit sur le pont menant à l'aultre rive de la cité.

Levée à l'aube, puisqu'en ce jour elle avoit prévu de travailler en son fournil et cuire une fournée de pain, Eloin prit son premier repas, assise près du four, profitant de la chaleur de la petite pièce pour éviter d'allumer un feu dans la cheminée de la pièce de vie.

Puys, avant que d'aller pétrir, elle jeta, comme à son habitude, un coup d'oeil par la fenestre donnant sur la grand-place. Et l'attelage ne manqua point de retenir son attention, puisque la plupart des habitants de la capitale dormoient encore à ceste heure, hormis les aultres boulangers et les journaliers prenant la route des champs.
Fronçant les sourcils, la jeune femme décida d'aller voir de quoi il pouvoit bien s'agir par elle-mesme, rechignant à aller déranger le maire ou qui que ce soit d'aultre si tost dans la journée. De toutes manières, estant elle-mesme échevin et membre du conseil municipal, elle avoit donc le droit de s'enquérir du but de la visite de ceux qui estoient, semble-t-il, des marchants ambulants.

Elle enfila donc sa cape, chaussa ses bottes et mit ses gants de cuir, puys quitta sa demeure, se dirigeant d'un pas rapide et déterminé vers l'attelage immobile...



Sur les lieux du "spectacle"


Par la malepeste !

L'expression luy échappa maugré son habituelle politesse, et sa main retomba mollement le long de son corps, après avoir relevé la visière du casque recouvrant le visage du plus robuste des deux hommes.

Elle se trouvoit nez à nez avec son frère, et la conversation qu'elle eut quelques jours plus tost avec une nouvelle habitante de Bordeaux luy revint en mémoire. Dire qu'elle savoit son arrivée prochaine et qu'elle n'avoit point eu le temps de luy préparer quoi que ce soit !

Puys, soudain, la conscience luy revint, et elle se mit à secouer l'épaule de son cadet avec une certaine vigueur, faisant du mesme coup remuer le corps de son accompagnateur.

Handek ! Handek Bellecour, par Sainct Arnvald, vas-tu t'éveiller ?!
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Handek


Handek se réveilla brusquemment.

Ahh ahhh ...Haaaa !

Le jeune homme se rapprocha du visage de cette femme, et frotta ses yeux. Lorsque il eut une vision tout à fait normale, il reocnnut sa soeur, et ni une, ni deux, il l'étraignit dans ses grands bras.


Soeurette ! J'savais qu'j'tomberais sur toi avant midi !


Le jeune homme lança un énorme coup de coude à Thomaas, qui se réveilla à son tour -croyant que tout ce remue ménage était du à son rêve-
et salua la soeur discrètement, ayant le tact de les laisser se retrouver.

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Bordelais naissant
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Frère d'Eloin
Charlyelle
Charlyelle avait entrepris ce matin de faire une promenade sous les premiers flocons avant de se mettre en oeuvre d'emménager sa demeure. Ses pas la menaient elle ne savait trop où, et son p'tit minois levé vers le ciel, elle s'amusait de sentir les froids flocons venir lui picoter la peau du visage. Du coup, elle s'en amusait même à tourner en rond et ne prêtait pas trop attention aux personnes qui la croisaient et dont certains la regardait avec un air mi-rieur, mi-goguenard.

La jeune écossaise qui s'moquait bien du regard des gens sur elle, continuait son petit manège et avançait sans trop bien regarder où elle allait lorsqu'elle s'arrêtat net de tournoyer au son d'une voix.

Handek ! Handek Bellecour, par Sainct Arnvald, vas-tu t'éveiller ?!

Bouarfff voila que c'était la dame cadastreuse qui s'égosillait ainsi...Et....Haussant un sourcil amusé et l'air de rien, Charlyelle penchat la tête avant de découvrir une silhouette dont elle ne connaissait que trop bien le prénom sans l'avoir jamais rencontré...

Alors le voila...P'tit sourire mutin de l'écossaise qui ne tournoyait plus mais dont la tête continuait de valser elle...ça la changeait de son écriture, fort belle écriture d'ailleurs...Aujourd'hui elle pouvait mettre un son sur l'écho de sa voix...
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Ecossaise en mon coeur à jamais...âme qui se cherche....
Eloin
Soeurette ! J'savais qu'j'tomberais sur toi avant midi !

Pour un peu, la jeune femme en aurait sourit. Mais, trop émue par l'apparition soudaine de ce frère dont elle avoit si longtemps ignoré l'existence, et qu'elle avoit retrouvé par le plus pur des hasards, Eloin se contenta de serrer le jeune homme dans ses bras quand iceluy vint l'étreindre.

Ne se souciant guère des rares passants ou aultres commères dissimulées derrière leurs fenestres, celle qui n'avoit point pour coustume de se laisser aller aux accolades et effusions corporelles garda son cadet dans ses bras un long moment, savourant sa présence auprès d'elle.

Le son des cloches de la basilique, sonnant l'aube, la sortit de sa léthargique étreinte, et elle s'écarta un peu du charpentier, le visage plus joyeux qu'à l'ordinaire.

Tu aurais dû me prévenir de ton arrivée, enfin ! Allons, viens chez moy, nous allons déposer ta charette devant ma demeure, l'attelage gesnera moins qu'en plein milieu de ceste rue.

Et puys tu pourras me conter ton voyage devant un verre de vin chaud, je gages que ce voyage n'a point dû t'échauder, par le froid qui règne ! Et ensuite, je t'emmènerais à l'office du cadastre, afin que tu puysses choisir ta nouvelle demeure !

Puys elle désigna d'un geste large la grand-place de Bordeaux.

Alors, la capitale te plaist-elle ?
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Handek


Le jeune homme, à chaque fois qu'il le pouvait, plaçait ses réponses dans la conversation...

Citation:
Tu aurais dû me prévenir de ton arrivée, enfin ! Allons, viens chez moy, nous allons déposer ta charette devant ma demeure, l'attelage gesnera moins qu'en plein milieu de ceste rue.


Bah, en fait, j'ai complètement oublié de te prévenir....Laisse la charette, Thomaas va s'en occuper. On a deux trois trucs à vendre, donc...

L'autre jeune homme acquiesca, salua les deux frères et soeurs, et alla placer son attelage sur la place.

Handek parvint quand même à extirper ses affaires, ainsi que celle de Thomaas, son chat, sa cage à oiseau, et tout un tas de trucs inutiles avant qu'il parte.



Citation:
Et puys tu pourras me conter ton voyage devant un verre de vin chaud, je gages que ce voyage n'a point dû t'échauder, par le froid qui règne ! Et ensuite, je t'emmènerais à l'office du cadastre, afin que tu puysses choisir ta nouvelle demeure !


Bah, en fait, j'viens de me descendre en quelques heures des bouteilles de chouchen, et j'essaie d'arrêter... T'aurais pas du lait ? Chaud, c'est trop bon !
Pour ma demeure, c'ets gentil, mais, presse pas l'ane, comme drait Hermiette..

Citation:
Alors, la capitale te plaist-elle ?


Bah, franchement, j'ai pas vu grand chose, le tourisme et les achats, on verra ça plus tard. Mais, les encientes sont relativement en bon état et assez solide, parole d'ex chef maréchal. D'ailleurs, j'aimerais bien ré-occuper ce poste.
Et, la place m'a lai'r plus grande que celle de Montmirail, ce qui veut dire plus de tavernes, plus de boutiques, et une superbe mairie ! J'irais voir ça dès que je peux !
Au fait, tu pourras me montrer le port ? J'aimerais trop habiter dans une batisse avec une vue sur la mer, voir même habiter sur l'port, voir même sur une petite île, j'ai une barque flambante neuve !

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Bordelais naissant
Ex-Chef maréchal de Montmirail,
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Frère d'Eloin
Eloin
La jeune femme sourit en voyant Handek extraire plusieurs objets plus ou moins indispensables du charroi dont le jeune Thomaas venoit de reprendre les resnes, songeant que son frère n'avoit point changé d'un chouïa !

Eloin regarda la charette s'éloigner en direction du centre de la cité, puys reporta son attention sur son frère. Elle haussa un sourcil en l'oyant luy confier qu'il tentoit de cesser de boire, mais, visiblement sans grand succès, et le prit par le coude, l'entraisnant malgré luy vers le quartier de la Bourse.

Je serais là maintenant, et je pourrais t'ayder si tu le souhaictes.

Du lait ? Evidemment que j'en ais, pour Enzo c'est là un ingrédient indispensable, mesme s'il mange désormais bien plus de bouillies et de ragousts !
Je pourrais mesme te faire gouster une mixture que j'ai testée récemment, tu m'en diras des nouvelles ! Ajouta-t-elle avec un sourire amusé.

Leurs pas les menant lentement mais surement vers la demeure d'Eloin, elle continua à luy respondre, sa voix estant bien plus joyeuse qu'à l'accoustumée.

L'enceinte qui protège la capitale n'est guère vieille, de faict, sa reconstruction fut achevée quelques semaines avant que je ne m'installes à Bordeaux. Les murailles subirent certains dommages suite au conflit de ce printemps, aussi des réparations furent ordonnées dès que la paix revint en Guyenne.

Pour le poste de chef-maréchal, je pense que tu devrais te renseigner auprès du prévost, il me semble d'ailleurs que Bordeaux est à la recherche de membres pour la prévosté communale, icelle ayant subi plusieurs démissions récemment. Je croys bien aussi qu'il faille passer un diplosme particulier pour estre chef-maréchal, cela se passe sur inscriptions auprès du collège de Guyenne. Mais je gages que le prévost te donneras bien plus de précisions que moy ! Tu sais, la politique ne m'intéresse plus guère, désormais, je me sens bien mieux à mon aise au seing des locaux de la diplomatie, ainsi que dans les églises et aultres lieux saincts !

Le port ? Je t'y emmènerais dans la journée, d'ailleurs si tu souhaictes y travailler de temps à aultre, tu devrais prendre contact avec le chef de port, je croys savoir qu'en ce moment le chantier a besoin de forgerons et de charpentiers...

Chemin faisant, ils arrivèrent devant la porte de sa demeure, et elle le fict entrer, refermant derrière elle.
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