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Info:
Hostel particulier de la famille Shaggash, barons d'Exat et de Portes, à Carcassonne.

[RP] Hostel Shaggash

Majda_eulalie
Majda se réveille, les rayons de soleil filtrent entre ses rideaux. Le soleil est déjà haut, et elle veut faire quelque chose avant que sa mère ne se lève.

Elle descend rapidement aux cuisines pour prendre une collation : du lait et du pain, puis remonte dans sa chambre.

Elle s'assoit à la petite table de travail, avec son nécessaire d'écriture.

Elle trempe sa plume dans l'encre, et, de sa plus belle écriture rédige pour sa mère un petit texte :


Te calinhi meu mama

Tu es celle qui chaque jour
me soutient par ton amour
Tu es celle qui me voit grandir
Celle qui m'apprend à devenir
La personne que je suis déjà
En respectant (presque) tous mes choix


Majda s'arrête et sourit, oui, quasiment tous.


Ma maman
Tes bras me rassurent
Ton sourire sèche mes larmes
Ton cœur m'apprend à aimer
J'aime ta douceur
J'aime ton sourire
Ma maman
Je t'aime


Ta Majda


Elle repose sa plume, range son encrier et ses parchemins. Elle se prépare pour aller à la messe, entendre le Père Christini, accompagnée par Siolet La Spanha. En passant devant la porte de ses parents, elle glisse le parchemin sous leur porte, et continue son chemin.
---fromFRMarieDouce
[Cambrassa dels Mèstres]

MarieDouce s’était réveillée à l’aube, incapable de se rendormir. Ses soucis avec les gens du Château-, et plus particulièrement avec le Conseil militaire, qui l’empêchaient de faire encore plus pour son comté, lui causait la migraine et lui donnaient souvent des envies de meurtres … Ou bien, on se foutait carrément d’elle ou bien, peu leur importait que Carcassonne puisse tomber aux mains de gens mal intentionnés. Son époux qui s’était retourné sans cesse et qui avait marmonné dans son sommeil une bonne partie de la nuit, avait déjà quitté le lit conjugal. Comme d’habitude, il avait sûrement très peu dormi et il devait bosser déjà dans son bureau.

Alors qu’elle songeait véritablement à se retirer de la vie publique comme Djahen l’avait décidé pour lui-même, un bruit de petits pas dans le couloir attira son attention. Elle reconnaissait là sa fille qui marchait. Se levant afin d’aller lui souhaiter la bonne journée, MarieDouce vit un parchemin se glisser sous la porte.

Se penchant pour le saisir, la baronne se mit à lire. Émue au fil de sa lecture, la jeune femme sourit tendrement. Cette enfant était une bénédiction du Ciel. Heureusement que la famille Shaggash était tricotée serrée. Le soutien mutuel qu’ils se vouaient tous les trois, valait bien toutes les misères du monde.

Elle plia le parchemin et le déposa dans son petit coffre personnel, là où elle rangeait soigneusement les lettres de son époux. Du coup, l’émotion lui étreignant le cœur, elle prit tous les parchemins. Posant le tout sur une petite table près de la fenêtre, elle aperçut sa fille se diriger vers l’église de la ville-, accompagnée de la Siolet qui la suivait de très près. Souriant tendrement à la vue de cette sa fille … leur fille … tellement pleine de bonne volonté et si pleine de vie, elle pensa que les époux Shaggash avaient bien faire de la retirer du couvent où elle était depuis tellement longtemps. Elle qui était toujours prête à aider son prochain-, même si parfois elle boudait et pestait, elle restait et restera à toujours un enfant de l’Amour … l’enfant de leur Amour …

Elle prit place sur la chaise et se plongea dans la lecture des lettres qu’elle venait de poser sur la table, espérant que ces heureux souvenirs y chasseraient sa migraine …

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( Signature en construction ... )
---fromFRLe Noiraud
Le Noiraud avait abandonné sa charge de médiateur. Abandonné, était-ce le juste mot ? Sans doute, mais s'il avait été peu présent, il était évident que le porte parole comtal n'était pas plus là que lui, et que le départ du médiateur ne changeait que peu de choses.

La Dame était en ville depuis quelques temps, elle s'était réinstallée dans sa petite maison de Carcassonne, et Le Noiraud lui servait de messager, et lui rendait mille services. En cette fin d'après- midi, elle lui avait demandé de se rendre à l'hotel Shaggash, et d'y obtenir une audience auprès des maîtres des lieux. Elle lui avait donc remis une missive à ce sujet.

Le Noiraud se présenta donc à la porte de l'hotel, et expliqua la raison de sa présence au planton qui lui ouvrit :


B'chour, dis, mi, j'iaux eun'lett'pour tes maîtres, m'ssire l'baron d'Etsat et la baronne d'Etsat. Ch'étiaux d'eul part d'la dame de Vergèze. Ch'comptiaux sur vous pour la transmettre prestetement. Ch'attendiaux ichi eul'réponse ou bin vous l'apporteriaux chez l'dame, hein ?

Sur ces mots, le noiraud donna au planton la fameuse lettre :

Citation:
A Vous Djahen Shaggash, Baron d'Etsat et Seigneur de Donazac, et vous, MarieDouce Shaggash, Bonne d'Etsat et Dame de Donazac,

Nous, Zagelle, dame de Vergèze,

Reconnaissons notre peu de présence en la ville de Carcassonne ces derniers temps, et notre long silence,

Avons entendu cependant régulièrement parlé de vous comme des gens de confiance aidant Carcassonne à rester ville sure et agréable,

Aussi, demandons audience auprès de vous, afin de pouvoir parler de l'avenir de Carcassonne, et de ce que nous pourrions faire pour cette ville qui nous tient à coeur.

Qu'Aristote vous garde et protège votre famille,

A Carcassonne, le 25 mai de l'an 1456
Zagelle de Vergèze

Majda_eulalie
Elle était montée se coucher, honteuse d'avoir de nouveau déçu son père. Elle se glissa dans son lit, et s'endormit. Un sommeil plein de rêves étranges, elle voyait des hommes, des armes, du sang. Elle se réveilla en sursaut, constatant qu'elle se trouvait à Exat, elle fut soulagée, et rassurée. Elle ne risquait rien ici. Elle se rendormit, et ne termina sa nuit plus calmement.

Au petit matin, elle se lève, prend une légère collation, et file dans le bureau de son père. Doucement, elle lui emprunte une plume, un encrier et un parchemin.

Elle retourne dans sa chambre avec tout cela, et s'installe pour écrire à son père.

Te calinhi meu papa,
Tu me guides sur les chemins
J'aime que tu me tiennes la main...


Elle dessine une petite fleur et reprend son écriture

... Lorsque tu es là,
je ne crains rien ni personne
Les preuves que tu m'aimes
J'en faisais peu de cas
Aujourd'hui sous la garde bonne
Je te prouverai que je t'aime

Ta Majda


Elle pose la plume, et ramène le tout dans le bureau de son père. Il trouvera le parchemin sur son bureau quand il y viendra pour travailler.
Elle l'a déçu, elle le sait, comme elle sait qu'elle devra maintenant lui prouver qu'il peut lui faire confiance à nouveau.
---fromFRMarieDouce
Le silence était plus souvent de mise dans cet Hostel. Les serviteurs s’agitaient afin de combler leurs maîtres mais ils faisaient en silence ou bien qu’en de légers murmures lorsque cela s’avérait nécessaire … De temps à autre, on entendait le rire cristallin de Majda qui s’amusait avec Henrie, l’hermine familiale. Quelques fois, c’était des bruits de pas furtifs dans les couloirs ou bien une porte que l’on refermait doucement.

Le Baron restait enfermé des jours durant dans son bureau à y travailler sur un projet ou un autre, prenant guère le temps de se reposer ou de se restaurer. Il ne quittait guère sa table de travail, penché dessus un ouvrage quelconque. Personne n’avait l’autorisation de venir le déranger sous peine d’être rabrouer vertement. Il ne prenait que très rarement de courtes pauses lorsque ses douleurs dorsales reprenaient.

La Baronne elle, s’était installée dans la pièce attenante au bureau de son époux, se tenant prêtre à venir lui filer un coup de main, si demande était faite. Pour combler le temps, elle avait initié leur fille Majda aux travaux des douanes. Ce n’était certes pas un boulot comme tel mais la jeune mère voulait montrer à sa fille comment elle pouvait aider le Languedoc, de manière discrète, sans obligation aucune ni même de s’attendre à être considérée ou même rémunérée pour cela. Leur fillette avait atteint l’âge où elle pouvait prendre de nouvelles responsabilités et comprendre le mot « bénévolat ».

Lorsque mère et fille se rencontraient, elles murmuraient tout bas afin ne point déranger le Baron, dans la pièce à côté. Majda faisait de gros efforts pour ne pas troubler la quiétude de son père mais il lui arrivait de partir d’un grand éclat de rire. Alors Djahen, s’octroyant une petite pause, venait les rejoindre, à la grande joie de la fillette. Ils partageaient alors ces quelques heures de plaisir, tout à leur bonheur d’être ensembles.

MarieDouce appréciait des instants. Après des mois de tumultes, de tirailleries et de négociations, se retrouver avec sa petite famille lui apportait une certaine paix pour ne pas dire une paix certaine. La Baronne s’était retirée de la vie publique, ne sortant que très peu maintenant.

Se réveillant ce matin-là, MarieDouce sourit. Cette journée magnifique s’annonçait. Déjà le soleil se levait et une brise tiède venait caresser le visage de la jeune femme. Ce n’était pas une journée comme les autres aujourd’hui.. C’était l’anniversaire de son enfant, son unique Majda. Alors, afin de souligner dignement cet événement, la jeune femme fit rapidement des ablutions matinales et rejoignit Agnesòta, la cuisinière. S’assurant que la fillette n’était pas dans les parages, MarieDouce souffla quelques directives à l’oreille de la servante, lui fit un clin d’œil malicieux puis se retira dans ses appartements.

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( Signature en construction ... )
Majda_eulalie
Majda revenait de sa promenade. Comme tous les jours, le matin, elle faisait son devoir de douanière, sous la surveillance de sa mère, apprenant à le faire comme il devait l'être. L'après-midi, elle avait quartier libre, et se promenait, profitant du soleil printanier.

Elle avait cueilli quelques fleurs pour mettre dans le petit salon attenant au bureau de son père, et où sa mère passait le plus clair de son temps.

Elle voulait lui faire la surprise, et frappa discrètement, en cette fin d'après-midi, à la porte.


Maman ? Je ne te dérange pas ? Je peux rentrer ?

Son bouquet à la main, elle attendait pour rentrer que sa mère l'y autorise.
---fromFRMarieDouce
On toquait à la porte. Relevant la tête de sur son ouvrage de broderie, MarieDouce donna l’autorisation d’entrer. Souriant à la vue de Majda qui venait d’ouvrir et qui se dandinait sur un pied puis sur l’autre, la jeune femme la pria d’entrer.

« Bonjorn meu minosta, dintra ! » lui répondit MarieDouce. Elle la regarda d’approcher, un joli bouquet à la main.

«Ce qu’elle peut avoir grandi cette petite-, c’est incroyable. Va falloir refaire toute sa garde-robe…» songea-t-elle, se rappelant d’en aviser son époux.

Alors que Majda venait à ses côtés, MarieDouce se leva, serra tendrement sa fille contre elle et déposa un doux baiser sur sa chevelure de jais. Se dirigeant ensuite vers l’armoire, MarieDouce l’ouvrit et y prit un petit paquet.


« Bon capdan meu àngel ! » lui souhaita-t-elle, lui tendant une petite boîte enveloppée d’un joli ruban qu’elle avait cachée dans l’armoire tout en prenant les fleurs que sa fille tenait toujours à la main afin de les déposer dans un vase rempli d’eau fraîche sur la petite table.

La Baronne sourit à sa fille, l’invita à ouvrir la petite
boîte puis attendit sa réaction...
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( Signature en construction ... )
Majda_eulalie
Souriante, rouge d'émotion, elle ouvre le paquet que sa mère lui tend.

Merce meù mama !


Lorsqu'elle voit le joli bracelet, ses yeux se mettent à briller. Elle ose à peine le toucher.


Comme il est joli maman !

Elle repose délicatement le paquet sur la table et se précipite vers sa mère, tout sourire, heureuse, enchantée...

Merci merci merci maman !


Rouge d'émotion, elle embrasse sa mère, puis reprenant le bracelet, lui demande de le lui mettre.

Tu veux bien me le mettre maman ?
---fromFRMarieDouce
Sa fille … Quelle enfant charmante… Passant rapidement de l’allégresse à la bouderie, comme de la rogne à la bonne humeur, Majda était le portrait de son père tout craché. Il n’y avait pas à dire, c’était vraiment tel père, telle fille dans leur cas. Tous les deux faisaient sa joie, son bonheur. Sans eux … Laissant là ses pensées, elle sourit à sa fille.

« Bien sûr ma douce que je peut t’aider à le mettre » répondit MarieDouce. Elle prit alors délicatement le bracelet d’argent, finement ciselé et le referma sur le poignet de sa fille.

« Voilà … et maintenant, prends garde de ne point le perdre. Je pense que tu es assez grande pour prendre soin d’un tel bijou-, tout comme ta chaînette que Donà CLkikoz t’a offerte à ta naissance. » rajouta-t-elle, riant devant l’éclat étincelant des yeux de sa fille.

Le rose aux joues lui allait si bien …

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Majda_eulalie
Essayant de ne pas exploser de joie, de ne pas crier pour ne pas déranger son père qui travaille encore dans son bureau, elle rit doucement, faisant étinceler le joli bracelet à la lumière du soleil.

Comme il est beau ! Ne t'inquiète pas maman, j'en prendrai soin. Il est magnifique !

Ses yeux étincellent d'une joie qu'elle a vraiment du mal à maîtriser. N'y tenant plus, elle laisse éclater son rire d'enfant, ne cachant pas sa joie, tournoyant sur elle-même sans cesser d'admirer SON bracelet.

Elle revient vers sa mère, essayant de se calmer, et l'embrasse à nouveau.


Te calinhi meu mama ! Majda en a des larmes de joie aux yeux.
Djahen
Dans son proche bureau, le Baron travaillait, penché sur une masse de documents assez impressionnante cependant, malgré tout cela, il n’avait pas oublié les deux dates. Malheureusement, ne pouvant quitter son labeur, il dut se résoudre à faire signe à Arnault…

Portant une petite boite, l’homme rejoignit alors l’épouse de son maître, la bien nommée MarieDouce et la petite Majda. Tendant l’objet à la baronne, il déclara simplement…


Donàs ? Voici présent pour vous de la part du Seigneur Djahen !

Dans le coffret, un mot était adressé à chacune des deux femmes indiquant à qui était destiné chaque présent. Pour l’épouse une broche sertie de cristal de roche, et pour la demoiselle, suite à ses mésaventures en taverne, une dague ouvragée
---fromFRMarieDouce
Alors qu'elle allait répliquer à sa fille qu'heureusement, que ce n'était point une épée qu'elle lui avait offert, MarieDouce regarda Arnault entrer dans la pièce, lui tendant un coffret.

La Baronne, étonnée car ce n'était point elle la fêtée du jour, prit le coffret et l'ouvrit. Prenant le mot qui lui était adressé, MarieDouce resta quelques instants ébahie avant de remettre à Majda celui qui lui était destiné.

Puisant au fond du coffre le précieux bijou, MarieDouce prit délicatement la broche et la serra doucement dans sa main. L’amour qu’elle vouait à son époux devenait de plus en plus fort, à chaque jour et ce-, malgré le temps qui passait. Était-il possible de l’aimer encore plus ? Sûrement …

Elle murmura pour elle-même ...
« Merce meu amor, te calinhi ...»

Relevant la tête, un tendre sourire au visage, elle tendit ensuite le coffret à sa fille puis guetta sa réaction …
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Majda_eulalie
Alors qu'elle admirait son magnifique bracelet, Arnault vint les rejoindre. Il s'adresse principalement à sa mère, mais elle remarque qu'il porte deux paquets.
Les yeux brillants de plaisir, Majda se saisit un paquet que sa mère lui tend. Elle s'assoit, et lentement l'ouvre, faisant durer le plaisir de cet instant. Un cadeau de son père ! Elle en est ravie. Lorsqu'elle voit la dague, elle ouvre de grands yeux étonnés. Elle laisse alors exploser sa joie.


Une dague ! Maman, regarde ! Une magnifique dague !


Elle en crie de joie. Puis se souvenant que son père travaille, met la main devant sa bouche. Se disant : et zut, je vais le déranger.

Se retenant, elle se rappelle que sa mère lui a dit qu'elle avait dépassé l'âge de raison.


Arnault, vous pourrez dire à papa que je le remercie beaucoup beaucoup ?

Puis elle se retourne vers sa mère, pour lui faire admirer la jolie dague.
Majda_eulalie
Heureuse et souriante, Majda s'éclipse pour laisser ses parents tranquilles, et va se promener dans le verger.

Elle aime l'odeur de ses fruits mûrs, et de voir les habitants avec leurs échelles qui cueillent les fruits. Elle aime cette ambiance, et souvent, s'installe à l'ombre d'un arbre pour regarder et les écouter chanter en travaillant.
Ce jour-là, elle trouve un étrange spécimen de feuille dans l'herbe.


Ce jour-là, elle trouve un étrange spécimen de feuille dans l'herbe.

Elle le prend, et le ramène jusqu'à l'Hostel. Aidée d'Agnoseta, elle le met bien à plat entre deux parchemins, pour en faire un petit cadeau pour son père. Avec un parchemin coloré, elle emballe son présent, et le fait porter à son père par Arnault.
---fromFRMarieDouce
Après avoir admirée la dague offerte par son époux à sa fille, la forme de la lame finement ciselée, à coupures très fines et très profondes, MarieDouce se dit qu’avec un tel instrument entre ses mains, le premier qui embêtera sa « douce » aura toutes les chances de se voir la gorge tranchée.

Sans doute était-ce là un présent offert afin que Majda puisse se défendre elle-même contre les gens mal intentionnés à son égard, comme cet individu qui s’était sauvé à Montauban après l’avoir agressée en taverne. D’une lâcheté rare pour un homme, surtout devant une fillette de 8 ans …


« Sois prudente ma fille avec cette dague »

Enfin, après avoir donné ses dernières recommandations d’usage à sa fille, MarieDouce la laissa aller à ses occupations. Majda avait la bougeotte et elle qui aimait tant rencontrer des gens, il était presque impossible de la retenir sur place bien davantage …
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